Annexe 4 : Le volet adaptation du Plan climat de
Villeurbanne
2. Réduire la vulnérabilité du
territoire et des habitants pour les adapter à l'évolution du
climat pour aller vers une ville à haute qualité de
vie
2.1. Favoriser l'isolation des logements pour prévenir la
vulnérabilité des personnes et la précarité
énergétique
Action 23 : soutenir les bailleurs sociaux pour la
rénovation des logements existants et la production de logements neufs
respectant le référentiel « Habitat durable Performance
»
Action 24 : réfléchir sur un dispositif en
direction des bailleurs privés pour les inciter à intégrer
des objectifs de performance énergétique
2.2. Adapter la végétation, la
végétalisation pour développer les puits carbone et
réduire l'îlot de chaleur urbain
Action 25 : identifier l'ensemble des espaces verts publics
et privés sur le territoire communal et réaliser un schéma
directeur de végétalisation
Action 26 : poursuivre le maillage des espaces verts et des
espaces naturels en tenant compte des trois strates végétales
ainsi que des murs et toitures
Action 27 : appliquer les préconisations de
végétalisation et de choix de matériaux aux
bâtiments communaux
2.3. Préserver la présence et la qualité de
l'eau en ville
Action 28 : préserver et créer des milieux
humides en milieu urbain dans les écoles, parcs et jardins
municipaux
Action 29 : gérer les eaux pluviales pour
réduire au maximum l'imperméabilisation, favoriser
l'infiltration à la parcelle et la
récupération
Action 30 : participer à la mise en valeur la Rize
dans le secteur Est
Action 31 : généraliser le "zéro
pesticides" dans les équipements sportifs, les cimetières et la
voirie et
développer l'information auprès des
usagers
Action 32 : étudier la possibilité de
substitution du sel de déneigement
Action 33 : faire évoluer le matériel et
pratiques d'entretien des espaces verts
Action 34 : diffuser les pratiques de jardinage
écologique
2.4. Améliorer la gestion de crise
Action 35 : Développer la procédure
"canicule"
Action 36 : Renforcer la procédure d'alerte sur la
qualité de l'air, en relayant sur le site Internet de la
ville les mesures préventives et les consignes de
sécurité
Source : Villeurbanne, 2011, Plan climat énergie
territorial. Pp. 10-11.
Page
13
Annexe 5 : Le Projet paysage et environnement de la ville
de Villeurbanne
+ Description du PPE
Le projet
La ville de Villeurbanne a décidé d'étendre
et de renforcer son plan d'actions "A nous la belle ville" lancé en
2002. Ce nouveau plan conserve la vocation initiale : embellir le cadre de vie
(éclairage public mieux adapté, façades
redessinées, limitation de la publicité, etc.) et faire une place
à la nature (création de jardins, défense de la
biodiversité, espaces naturels en ville, etc.). Les actions sont
réunies dans deux thématiques : "Paysages et nature" et "Paysages
et urbanité".
En vue de coordonner les actions à venir, pour les dix
prochaines années, la Ville s'est engagée dans la
rédaction d'un Projet paysage et environnement (PPE) avec l'aide d'un
cabinet spécialisé réunissant paysagistes, architectes et
urbanistes. La mise en oeuvre de ce PPE et de ses préconisations est
prévue à partir du premier trimestre 2011.
Les enjeux généraux
A Villeurbanne depuis 2002, les jardins de poche, les jardins
familiaux ou encore les parcs naturels se sont multipliés et sont
gérés par la direction municipale Paysage et Nature. Il s'agit
désormais de les relier plus efficacement les uns aux autres et de
poursuivre leur création en fonction des possibilités
foncières, tout renforçant la biodiversité. Nouveaux
ruchers en ville, installation de nichoirs, protection des espèces
présentes dans les parcs naturels, il s'agit d'aller plus loin dans ce
renouveau de la nature en ville. Enfin, de grands projets se développent
à Villeurbanne (Extension et renforcement du centre-ville, ZAC des
Maisons-Neuves, terrain du Rectorat...) et l'enjeu est d'insuffler les
exigences "A nous la belle ville" dans ces projets d'envergure, notamment quant
à la qualité de l'espace public.
Les dates clés
- Printemps 2010 : phase d'étude et de diagnostic. Il
nécessite la participation des habitants appelés à
témoigner.
- 18 mai 2010 : réunion publique en mairie de
présentation aux Villeurbannais des principes du Projet paysage et
environnement ainsi que la première phase diagnostic et les inviter
à rejoindre les ateliers de travail.
- Eté 2010 : rédaction des orientations et des
préconisations par les cabinets d'experts.
- Automne-Hiver 2010 : élaboration et rédaction du
PPE sous forme de fiches-actions et de programmes d'interventions pour les dix
années à venir.
- Début 2011 : mise en oeuvre de PPE par la Direction
générale du développement urbain.
Qui fait quoi ?
- Pilote du PPE : Ville de Villeurbanne.
- Experts du PPE : Babylone Avenue, Acer Campestre, Niagara
Innovation
Source : Site internet de la mairie de Villeurbanne.
.. Exemple de fiche-action du PPE de
Villeurbanne
Source : PPE de Villeurbanne
.. Exemple de réalisation dans le cadre du PPE :
le parc Edouard Glissant, Villeurbanne
Le parc Edouard Glissant, d'une superficie de 3500 m2,
a été inauguré en 2011. Réalisé dans le
cadre du PPE, il répond à ses objectifs en termes de
biodiversité. L'idée était de montrer « de
nouvelles formes végétales » (Maquaire, 2012). Une mare
a été créée de toute pièce afin de favoriser
la biodiversité.
Source : Site internet de la mairie de Villeurbanne
Page
14
Page
15
Annexe 6 : Des mesures d'adaptation distillées
dans les différents volets de l'Agenda 21 de
Vénissieux
La ville de Vénissieux est obligée par la loi
Grenelle 2 à réaliser un PCET d'ici fin 2012. La commune a
décidé de l'intégrer à son Agenda 21, lancé
depuis 2008. Le PCET est ainsi le volet « climat-énergie » de
l'Agenda 21. Il inclut différentes thématiques :
déplacements, énergie (consommation et production), habitat et
urbanisme (isolation thermique etc. ), déchets etc. Les objectifs
climatiques sont ainsi distillés dans les entrées
thématiques de l'Agenda 21. La distinction entre atténuation et
adaptation n'est pas clairement établie. L'objectif d'adaptation est
ainsi diffus : certaines actions sont identifiées comme participant de
l'adaptation (objectif 42), d'autres sont identifiées comme volet du
PCET et contribuent de fait à l'adaptation (action 28). Enfin, d'autres
actions ne sont pas rattachées au PCET mais contribuent à
l'adaptation de manière indirecte (Enjeu 3).
Page
16
Source : Ville de Vénissieux, 2011, Vénissieux
2030, Humaine et durable : Agenda 21. pp. 35.
Page
17
Annexe 7 : le PIG énergie de Vénissieux.
Extrait du cahier des charges (2011).
+ L'engagement de Vénissieux dans la
réhabilitation du parc privé : le projet
d'OPATB
La Ville de Vénissieux s'est engagée depuis
quelques années dans une réflexion sur les économies
d'énergies et plus largement sur le développement durable.
Elle a souhaité mettre en oeuvre une Opération
Programmée d'Amélioration Thermique et Énergétique
des Bâtiments (OPATB), dispositif national créé par l'ADEME
et l'Anah au début des années 2000 dans l'objectif d'agir au
niveau local sur les bâtiments existants afin de limiter leur
consommation énergétique et leurs émissions de CO2.
L'OPATB vise, à travers des actions de sensibilisation,
à promouvoir des travaux d'amélioration énergétique
du bâti, de maîtrise de l'énergie pour le chauffage, la
production d'eau chaude sanitaire, la climatisation des bâtiments
tertiaires, l'utilisation d'énergies renouvelables et la maîtrise
de la demande d'électricité de l'ensemble des usages des
bâtiments.
L'OPATB concerne l'ensemble des bâtiments
résidentiels et tertiaires, publics et privés; elles visent en
tout premier lieu les économies d'énergie et la réduction
des émissions de gaz à effet de serre.
La première réalisation opérationnelle
engagée à Vénissieux, au titre de l'OPATB, a
été un audit énergétique sur les bâtiments
communaux.
Au delà des économies énergétiques,
la Ville de Vénissieux est largement animée par l'impact
financier des évolutions de prix récentes dans le domaine de
l'énergie. Les charges, notamment de chauffage, deviennent de plus en
plus lourdes à assumer pour nombre de Vénissians, habitant
largement dans le parc social (pm : les logements sociaux
représentent 55 % du parc résidentiel).
L'OPATB de la Ville de Vénissieux couvre la
totalité du quartier des Minguettes ainsi qu'une partie des quartiers
Centre-bourg, Max Barel et Monery, Elle concerne près de 30 000
habitants, soit plus de la moitié de la population de la Ville
de Vénissieux (56 000 habitants).
Ce secteur correspond à une superficie d'environ
363 hectares (sur les 1 553 ha de la commune), il totalise
environ 840 000 m2 de logements et près de
201 000 m2 de locaux à usage tertiaire. Il
compte au total près de 12 400 logements
- 2 200 maisons individuelles (17 %)
- 10 200 logements en immeubles collectifs (83 %) ; dont 2 300 en
copropriétés privées Le secteur défini se
caractérise par :
· un caractère très urbain
(plus de 80% des logements appartiennent à un immeuble de plus
de 10 logements) et de fortes mutations en cours grâce au GPV (tramway,
constructions neuves, implantation d'activités, restructurations, etc.)
;
· un habitat collectif social public
prédominant : près de 60% du parc de logements du
périmètre ;
· une population socialement
défavorisée : 2 ZUS représentant 23 079
habitants, dont 66,7% de ménages non imposés sur les revenus en
2004,
· un patrimoine bâti datant
majoritairement d'avant 1975, qui a déjà fait l'objet de
réhabilitations plus ou moins importantes.
Ce périmètre correspond à l'emprise
actuelle du réseau de chaleur communal (+ zones d'extension possible du
réseau de chaleur communal). Ce réseau fait
aujourd'hui l'objet de lourds investissements de diversification
énergétique destinés à réduire les charges
d'énergie des utilisateurs et à limiter les émissions
polluantes.
|
|
Page
18
Rappel des études engagées au titre de
l'OPATB
2004 - 2006
Etude pré-opérationnelle pilotée par la
Ville de Vénissieux avec l'assistance de l'ALE de l'agglomération
lyonnaise, réalisée par le Bureau d'étude Trivalor.
Elle portait sur une analyse thermique et
énergétique des bâtiments du périmètre :
· évaluation des consommations
énergétiques et du potentiel de gain sur le patrimoine
existant,
· tests pré-opérationnels sur le patrimoine
résidentiel (Le Monery) et sur le patrimoine tertiaire (L'URSSAF).
2006 - 2008
1) Définition d'un programme d'interventions, mission
portée par la Ville de Vénissieux, confiée à l'ARIM
du Rhône pour :
· Compléter l'état des lieux et recenser des
projets par type de parcs,
· Rechercher les partenaires, dispositifs et financements
à mobiliser pour chaque cible,
· Proposer un programme d'actions et
rédiger une base de convention en lien avec les partenaires
concernés.
2) Campagne de thermographie lancée par la Ville de
Vénissieux, avec l'appui de l'ALE de Lyon, sur plus de 50
résidences du périmètre (bailleurs sociaux et
copropriétés)
2009
Audit Energétique Global (AEG) sur les bâtiments de
la Ville de Vénissieux, confié au Bureau d'études ITA.
Source : Communauté urbaine de Lyon, 2011, Etude de
faisabilité et animation d'un Programme d'Intérêt
Général (PIG) Energétique à Vénissieux :
cahier des charges. pp. 4-5.
+ Objectifs généraux du PIG énergie
de Vénissieux
· En matière sociale :
- Lutter contre les situations de précarité
énergétique,
- Maintenir le cas échéant la vocation sociale du
parc privé,
- Contenir le coût du logement pour les ménages
(déterminer les bénéficiaires des économies de
charges générées par les travaux)
- Limiter les effets de l'augmentation brutale des prix de
l'énergie,
· En matière environnementale :
- Anticiper la réglementation en matière de
consommation énergétique,
- Favoriser le développement des énergies
renouvelables,
- Réduire les émissions de gaz à effet de
serre,
- Intégrer les exigences et les innovations
environnementales en matière de gestion
urbaine (tri sélectif, modes doux, etc.),
- Réduire les îlots de chaleur
|
|
Source : Communauté urbaine de Lyon, 2011,
Etude de faisabilité et animation d'un Programme
d'Intérêt Général (PIG) Energétique à
Vénissieux : cahier des charges. P 6.
Page
19
Annexe 8 : Charte d'objectifs du Projet nature des
Grandes Terres : des objectifs d'adaptation implicites
{A ^1CC1 '.nlrenmmJro! °u PIo.C°u
CIEL â,onr+€s e!, s
Charte d'objectifs
Page
20
ENJEU N°3 : ACCESSIBILITE DU SITE
Objectif n° 5 : Aménager les portes
d'entrées du plateau des Grandes Terres
Chaque entrée de site est aménagée pour
permettre d'identifier le plateau des Grandes
Terres. Chaque panneau d'accueil informe le public sur les
caractéristiques du site, les sentiers balisés en place, les
règles de bonne conduite â tenir pour le bien être de
chacun.
La réglementation de l'ouverture du site au public
ainsi que les aménagements connexes permettent d'organiser
l'accès et de maîtriser l'accueil.
· Objectif n° 6 : Favoriser l'accès
en modes doux
L'accès au plateau des Grandes Terres est possible en
voiture et en transport en
commun. La commune de Vénissieux est physiquement
coupée du plateau par le Boulevard Urbain Sud. La réflexion
concernant la mise en place d'autres moyens d'accès au plateau doit
être réfléchie, conformément au projet du Grand Lyon
de conforter le développement des modes doux (ex. projet de la route de
Corbas à Feyzin).
r. Objectif n° 7 : Favoriser un
accès à tous les publics
L'ouverture du site au public doit permettre dans la mesure du
possible un accès à tous
les publics.
ENJEU N°A : TRANSMISSION ET
COMMUNICATION
· Objectif n° 8 : Éduquer à
l'environnement
L'éducation à l'environnement est la clé de
voüte du projet en terme de sensibilisation et
de respect du site. Les programmes d'éducation à
l'environnement destinés au public scolaire constituent une des
priorités du Syndicat Intercommunal.
Objectif n° 9 : Interpréter les
patrimoines
Les patrimoines (agricoles, naturels et paysagers) sont mis en
valeur par le biais de
différents supports (livret découverte,
animations, parcours et sites d'interprétation). La poursuite de ces
actions contribue à la valorisation et la préservation du
site.
Objectif n° 10 : Concerter avec les acteurs
locaux et les partenaires
Le Syndicat Intercommunal intègre, au sein d'un
comité technique, les différents acteurs
du plateau afin de construire un projet commun (Communes, Grand
Lyon, Agriculteurs,
1D
GEC) SCar
4vri1 10
Page
21
Source : Syndicat intercommunal du Plateau des Grandes Terres,
Grand Lyon, 20120, Charte d'objectifs du Projet nature des Grandes Terres.
14 p.
Page
22
Annexe 9 : Le risque de retrait
Didier-au-Mont-d'Or
|
-gonflement des argiles à Saint
|
-
|
+ Extrait du zonage du PLU : les zones
de prévention et de vigilance de mouvements de terrain
Source : Grand Lyon, 2005, Plan local
d'urbanisme
+ Extrait du règlement
|
du PLU de Saint-Didier-au-Mont-d'O
|
r :
|
1.1.3 Risques liés aux mouvements de terrain
:
1.1.3.1 Zones de prévention
La prévention de risques de mouvement de terrain
est intégrée au l plan ll local
d'urbanisme par lle biais de l'identification d'un
périmètre figurant sous la légende « zone de
prévention ».
Les terrains situés à l'intérieur de
la délimitation de leur emprise présentent, en raison de leur
pente, de la nature du sol et du sous-sol, des conditions
hydrauliques de la zone, un risque de mouvement de terrain qu'il convient de
prendre en compte.
Sur les terrains compris dans ces zones, les occupations
et utilisations du sol doivent garantir la stabilité géotechnique
des constructions projetées et de leur environnement (constructions,
terrains...), et ne doivent pas constituer un obstacle aux régimes
hydrauliques superficiels et souterrains. Le pétitionnaire expose dans
le dossier de demande de permis de construire, les moyens mis en oeuvre pour
que la construction, le travail ou l'ouvrage objet de la demande respecte les
prescriptions édictées à l'alinéa
précédent.
Règlements municipaux pris en application du
pouvoir de police du Maire : par ailleurs les occupations ou
utilisations du sol doivent respecter les prescriptions des règlements
municipaux pris en application du pouvoir de police du Maire.
1.1. 3.2 Zone de vigilance : information des
pétitionnaires
Avertissement : les dispositions ci-après du
présent paragraphe sont communiquées à titre de simple
information en direction des maîtres d'ouvrage et des maîtres
d'oeuvre : ainsi une étude géotechnique n'est pas requise du seul
fait du classement en zone de vigilance. Il s'agit de terrains dont la pente
est généralement supérieure ou égale à 15 %.
Ces zones sont indiquées aux documents graphiques sous la légende
« mouvements terrain-zones de vigilance ». Il est
rappelé aux pétitionnaires que toute construction doit y
être édifiée dans les règles de l'art,
conformément au Code de la construction et de l'habitation.
|
Source : Communauté urbaine de Lyon,
2005, Plan local d'urbanisme Saint Didier au mont
d'or : documents généraux du
règlement. P 24.
Page
23
+ Saint-Didier, commune particulièrement
concernée par le risque de retrait-gonflement des
argiles selon le BRGM
Source : BRGM, 2009, Etablissement de Plans de
Prévention des Risques Naturels concernant les mouvements
différentiels de terrain liés au phénomène de
retrait gonflement des sols argileux dans le département du Rhône.
P 13, 17, 20.
Page
24
|