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L'assainissement du climat des affaires en RDC. Un atout majeur pour son développement socio- économique

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par Alsy Wamono- Kuyela
Université libre de Kinshasa - Gradué en relations internationales 2012
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHIE

Aucune race ne peut prospérer si elle n'apprend pas qu'il y a autant de dignité a cultiver son champ qu'a composer un poème

« Georges WASHINGTON».

DEDICACE

A Mon très cher père que j'adore Franco ALBERTO João pour avoir assumé sa responsabilité tout mon parcours académique

A ma Mère Fransisca MADIOKO pour ses nombreux soutiens tant moraux que financière

A mes frères et soeur BENIE MAYIKA, GRACIA BONOY , CHARLY , JESSICA ,MERVEILE,JOEL ,ARNOLD,PATRICK ,ARMANDE,EUNICE.

A mes tantes LOUISE  , BEATRICE , CHRISTINE,HONORINES ,SOUSANE ,PAULINE et mes ONCLE DADY KUYELA,DITU,PIERRE ,ALEX MUKEBA.

Et a tous les miens.

REMERCIEMENT

Comme il est de coutume a la fin de cycle d'étude universitaire que l'étudiant congolais réalise un travail attestant l'assimilation des notions apprises , nous ne faisons l'exception de la dite règle, en réalisant

Le présent travail

Nos remerciements s'adressent en premier lieu au chargé de cours Albert MPOLESHA ainsi que le chargé de cours SAIDI

Qui en dépit de leurs multiple occupation ont bien voulu, dirigé ce travail A tous les professeurs, chefs de travaux et assistants de la faculté de la science sociales.

Nous associons notre joie les amis et connaissances qui ont d'une manière ou d'une autre contribué à la fortification de notre espoir qui nous ont encouragé a atteindre notre idéal et a la réussite de la dite travail :

ZOLA Minou, Olivier MUKENDI , Moise KOMBOZI, Mike LOKELE, Nathalie MUKUNDI, Grace BONGO, Arianna MWAMBOMBI   ,Lydie NGALULA, Noëlla VIRA, Olivia BAHATI, Faty LANGA ,Issa MAVINGA ,Pires MBULI,Dieu-merci ,KAYEMBE,Blanchard NDOMBE, Issa MAVINGA ,Marciene MIENSE ,J P KASSANGA .

Enfin, tenons également à remercier tous les aimables camarades et compagnons de lutte.

Nous dédions ce présent travail

WAMONO KUYELA ALSY


INTRODUCTION

O.1. PROBLEMATIQUE

La République Démocratique du Congo traverse aujourd'hui une période de crise multiforme , cette crise a notamment cause, profonde et lointaines la mesure de zaïrianisation des années septante, l'instabilité institutionnelle chronique, le conflit armés et des pillages dans des années nonante et toute sortes encore de connaître jusqu' à présent.

Il est surprenant d'apprendre le pays est classé parmi les pays les plus pauvres du monde en dépit des ses énormes potentialités agricoles minières et énergétiques. Certes, la République Démocratique du Congo a connu des sérieux problèmes depuis son accession à l'indépendance en 1960, étroitement lié à l'insuffisance des capitaux pour l'investissement public et le fonctionnement des entreprises publiques et privées. Le climat des affaires dans le pays se passe dans un environnement macro-économique malsain qui ne permet pas aux acteurs économique de mène à bien leurs activités.

Biens plus, il faut noter que quelques entreprises publiques sont asphyxiées par l'inflation occasionnée par la gestion peu rigoureuse du budget de l'état. Il convient de relever par ailleurs que l'économie congolaise n'est pas florissante, quand bien-même ces dernières années l'on a pu réaliser de temps en temps une petite croissance dont les effet n'était pas ressenties par la population.

En analysant attentivement les problèmes ci-haut énuméré, nous comprenons que la République Démocratique du Congo est confrontée à des sérieuses insuffisances pour qu'elle puisse trouver elle-même des solutions à ses nombreuse difficultés. Pour ce faire il lui faut un renfort de l'extérieur,étant donné que les investissements publics sont insuffisants. Le pays est obligé de solliciter des capitaux frais auprès des pays étrangers. Ces capitaux seront investis dans la création des entreprises pour créer des emplois et résorber le chômage.

La définition d'une politique économique cohérente peut permettre à l'assainissement de l'environnement macro économique.

Que faire pour convaincre l'investisseur étranger d'apporte massivement les capitaux en rd Congo ?

Le présent travail se propose de trouver une politique économique qui pourrait amener les investisseurs étranger a investir en république démocratique du Congo

2 HYPOTHESE

Pour attirer massivement les investisseurs étrangers à apporter leurs capitaux la République Démocratique du Congo doit chercher en premier lieu à assainir son environnement macro- économique lequel reste peu rassurant et malsain.

Ensuite  les autorités politiques doivent instaurer la paix en mettant un terme à cette crise qui ronge le climat politique actuel et menacent la stabilité politique et celle des institutions du pays

Bien plus ; la République démocratique du Congo doit assurer la sécurité juridique aux investisseurs étranges en présentant un code des investissements cohérent et convaincant pour ces partenaires en créant notamment des zones franches dans lesquelles entreprises ne paient pas l'impôt et payent aux employés les salaires qui leur donnent satisfaction.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Nous avons porté un intérêt considérable à ce sujet car il concerne un secteur qui participe grandement à l'avenir de l'économie de notre pays.

Toute économie quelle que soit sa structure ne peut jamais fonctionner sans l'appui des capitaux ce qui revient a dire qu'il est impossible pour beaucoup de pays de fonctionner repliés sur eux-mêmes. Avec une économie autarcique, actuellement chaque gouvernent poursuit des objectifs du développement du pays a se doter d'une politique économique cohérente afin de savoir aborder les problèmes économiques du pays.

En optant pour ce sujet nous voulons savoir si la République Démocratique du Congo en s'engageant dans la voie d'une politique économique plus favorable au marché peut attirer plus les investisseurs étrangers

4. METHODE ET TECHNIQUES

4.1 METHODE

Dans les chapitres de notre travail nous aurons à utiliser la méthode analytique ; qui nous permettra d'analyser des mesures de politique économique existant indispensable pour la promotion des investissements directs étrangers en République Démocratique du Congo

4.2 TECHNIQUES

En ce qui concerne les techniques nous ferons appel au cours de notre travail aux techniques suivantes :

v Technique documentaire : elle consiste à recourir à la documentation existant notamment les ouvrages scientifiques, les notes de cours etc.

v Interview : nous irons voir les responsables des institutions chargées des investissements.

5 .DELIMITATION SPATIO TEMPORELLE

Notre travail s'étend sur la période qui va de 2006 à l'année 2011 et prend comme champ d'activité l'ensemble de la R.D.C

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis cette présente introduction et la conclusion générale notre travail est divisé en 3 chapitres qui sont :

chap1 : Généralités

chap 2 : Evaluation des investissement à travers ANAPI

chap 3 : Analyse du climat des affaires en RDC ; suggestions et perspectives.

CHAPITRE PREMIER

GENERALITES

Sec 1 : DES CONCEPTS DE BASES

§1 DEFINITION

La politique économique se définit comme étant l'intervention de l'Etat afin de dynamiser l'activité économique ou de tenter de réparer les dommages causés les crises

Eu-égard aux définitions que nous venons de porter sur la politique économique ; nous constatons par là que l'état est le cerveau moteur de la politique économique ; bien plus nous comprenons que l'objectif principal de la politique économique vise a chercher les moyens pour atteindre le bien- être collectif .Ainsi pour atteindre l'objectif l'état doit utiliser au mieux les moyens qui peuvent lui permettre d'atteindre ses objectifs

1.2. LES INSRUMENTS DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE

Les instruments sont les moyen ou les outils dont disposent les responsables économiques d'un pays et qui sont susceptibles d'être utilisés pour atteindre les objectifs fixés

1.3. LA POLITIQUE BUDGETAIRE

La politique budgétaire se définit comme étant l'ensemble des décision de politique économique dont la mise en oeuvre implique une intervention financière de l'état qui apparait dès lors dans son budget1(*)

Plus généralement encore la politique économique s'intéresse a l'utilisation de ressource économique, enfin de lutter contre l'inflation ;le chômage.

Elle est fonder sur le budget de l'Etat comme instrument de budget de l'état constitue les prévisions des dépenses et le p de recettes pour un exercices donné2(*)

1.4. LA POLITIQUE MONETAIRE

La politique monétaire se définit comme étant l'ensemble de décisions qui ont pour effet de modifier la qualité de la monnaie et les taux d'intérêt dans l'économie.

1.5. LA POLITIQUE DE CHANGE

La politique de change s'occupe de la fluctuation de la valeur de la monnaie nationale par rapport à d'autres monnaies. Elle suit les variations de taux de change ; elle cherche à agir sur le taux de change extérieur de onnaie étrangères en modifiant la valeur de la monnaie nationale.

1.6. LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La croissance économique est l'augmentation durable du produit intérieure brut par habitant, elle est favorisée par les facteurs suivants :

1 .Les ressources naturelles disponibles, la découverte de nouvelles ressources naturelles permettent une production accrue.

2. La population active : un accroissement démographique augmente le nombre de bras disponibles pour la production ainsi,

La contribution des travailleurs à la production influence la productivité.

3. Le niveau technique : le progrès technique, la mécanisation ; une meilleur organisation du travail augmentent la quantité de produits par travailleur

4 .Le stock de capitaux : l'épargne l'investissement et une part croissante des revenus augmentent les stocks des biens et produits

5 .Le dynamisme des entrepreneurs : la présence des chefs d'entreprise dynamiques prompts a grouper les facteurs précédents dans une combinaison productive sont une condition indispensable à la croissance économique3(*).

1.7. LE PLEIN- EMPLOI

On parle de plein- emploi lorsque l'économie réalise la production en utilisant au maximum la main d'oeuvre nationale

Ainsi, lorsque le taux de chômage diminue, on parle de plein emploi et quand il augmente ce n'est plus le plein emploi..

Notons que le chômage ne peut jamais être nul et bien plus le plein emploi vise à diminuer le taux de chômage, .le chômage en soi est défini comme état d'une personne qui a perdu son emploi et qui est à la recherche d'un nouvel emploi

1.8. LA STABILITE DE PRIX

L'objectif poursuivi par la stabilité des prix est essentiellement celui d'éviter tant l'inflation que la déflation.

L'inflation est une période de hausse continue et généralisée des prix sur le marché des biens et des services.

Quant a la déflation elle est le contraire de l'inflation c'est-à-dire la qu'on assiste à baisse générale des prix.

1.9 EQUILIBRE DES COMPTES EXTERIEURS

La balance des paiements est un compte qui retrace l'ensemble de relations économiques effectuées durant une année entre le pays et le reste du monde ; les information chiffrée qu'on retrouve dans un balance de paiements nous donne l'idée de l'évolution économique d'un pays

En effet, le solde de la balance des paiements est un indicateur important dans la mesure où il indique le niveau de dépendance du pays de l'extérieur. Plus un pays exporte des biens plus il a des devises qui entrent ; ainsi le pays se préoccupe de réserves de change nécessaires au financement des importations destinées à la consommation ou à l'investissement.

Le gouvernement recherche l'équilibre de la balance des paiements parce que dans le cas ou ce dernier est déficitaire, le pays ne pourra plus importer des biens et services. Cette situation de déséquilibre de la balance des paiements ne que de compromettre la marche vers la croissance et le développement du pays car il y aura diminution des réserves de devise et par conséquent il y aura dépréciation de la monnaie

Dans le cas d'excédent permanent c'est-à-dire qu'on exporte plus qu'on n' importe ,le pays connaitra une augmentation de réserves et il y aura dans ce cas, appréciation de la monnaie.

Sec.2. L'INVESTISSEMENT

§ 2 . leurs avantages

L'investissement peut être défini de deux points de vue de la dépense et son influence globale sur le développement l'investissement peut être considéré comme une force créatrice des transformations structurelles et des complémentarités potentielles4(*).

En d'autres termes l'investissement est l'opération réalisée par un agent économique consistant à obtenir des biens de production : machine, bâtiments,

Equipements ... L'investissement représente alors un accroissement de son capital technique

Investir consiste a consacrer ses efforts ou ses ressources a la satisfaction des besoins futurs.

2.1 . INVESTISSEMENT BRUT ET INVESTISSEMENT NET

L'investissement brut est le montant total des investissements de l'entreprise ou d'une économie comprenant les investissements nouveaux et les investissements de remplacement. Par contre, l'investissement net désigne l'investissement nouveau ou celui qui permet une augmentation du volume du capital technique

2.2. INVESTISSEMENT MATERIEL ET INVESTISSEMENT IMMATERIEL

Les investissements matériels ou tangibles sont les coûts consentis en vue de l'acquisition des bâtiments, machines et autres équipements durables.

Il s'oppose aux investissements immatériels ou incorporels qui sont des dépenses particulières destinées, a améliorer le potentiel productif de l'entreprise. Il s'agit de dépenses de formation, bref, touts les dépenses qui touchent à l'homme en tant que facteur de production.

2.3 . INVESTISSEMENT DE CAPACITE ET DE PRODUCTIVITE

Les investissements de capacité sont destinés à accroitre les capacités de production (nouvelles machines s'ajoutant aux anciennes) et s'accompagnent ainsi de création d'emploi pour faire fonctionner des nouvelles machines.

En revanche, les investissements de productivité ou de modernisation visent a diminuer les coûts de production et remplacent les machines anciennes par des les nouvelles pour plus de performance.

2.4 INVESTISSEMENT PRRODUCTIF ET INVESTISSEMENT INDUSTRIEL

L'investissement productif désigne les investissements en capital fixe des entreprises qui sont véritablement destinés à produire d'autre biens.

Les dépenses en logement ou bâtiments sont donc exclus.

L'investissement industriel ou manufacturé désigne l'investissement de l'industrie au sens strict (bien de production, bien intermédiaire et bien de consommation).

2.5 . INVESTISSEMENT DIRECT

Les mouvements en capital entre les pays peuvent prendre deux formes : ils peuvent comprendre d'abord d'un investissement direct étranger (IDE) et l'investissement de portefeuille(IP)

a. L'INVESTISSEMENT DIRECT à ETRANGER (IDE)

C'est une création d'entreprise en vue de participer dans une société étrangère afin de prendre part aux décisions effectives dans la gestion de cette entreprise.

b. L'INVESTISSEMENT DE PORTEFEUILLE(IP)

Il correspond a l'achat des parts ou d'actions des sociétés étrangères dans l'optique de la rentabilité (plus- values ou dividendes et non contrôle réellement de l'entreprise)

En d'autres termes c'est une façon de participer dans une société sans y être tous les jours.

Les investissements directs sont les investissements des multinationales c'est-à-dire de la façon ou une entreprise quitte le cadre nationale et se lance a la conquête des marchés à l'étranger

SEC 2 LA REPUBLIQUEQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

§1 SITUATION GEOGRAPHIQUE, PHYSIQUE et HUMAINE

1 Situation géographique du Congo

Situé au coeur de l'Afrique, de part et d'autre de l'équateur ,la RDC est, avec une superficie de 2.345.000 Km²,le pays Africain ,après le Soudan et L'Algerie ,avec cette différence que ce deux derniers pays comprennent de vaste étendues désertique.

La Superficie de la RDC est de même ordre de grandeur que celle de l'ensemble de la communauté européenne, soit 2.243.000 Km² et est égal à 4,3 fois celle de la France et à 80 fois celle de la Belgique.

La RDC occupe une situation stratégique ;il a ainsi plus de 9.000 Km de frontière terrestre qu'il partage avec neuf pays voisin,( L'Angola, le Burundi, la République du Congo ,la République Centre Africaine ,le Rwanda ,le Soudan la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie)

Sans entrer dans le détail il nous parait nécessaire de rappeler que la RDC est dotée naturellement de potentialités énormes du sol et du sous-sol , le fleuve Congo est le

Cinquième fleuve au monde par la longueur (4700Km) Mais il occupe la deuxième position après L'AMAZONIE par la superficie de son bassin hydrographique (3.88400Km) ; son débit moyen à l'embouchure (40.000Km /sec) ;surtout ce débit présente une grande régularité ;avec de valeurs extrêmes de 30.000m /sec en moyenne en juillet et 60.000m en moyenne en décembre.

2 SITUATION ECONOMIQUE DU CONGO

L'Economie congolaise est en crise bien que son sous-sol soit considéré très riche en ressources minières.

Actuellement, toute l'Economie repose entièrement sur l'exploitation de gisement minières.

Avant 1991,le principales production étaient le cuivre, le pétrole, le diamant, l'or, le cobalt du Katanga sont à l'origine des grandes villes minières et industrielles.

Les deux minerais ont constitué depuis le début de leur exploitation, en 1910 par L'UNION MINIERE DU HAUT-KATANGA, la première recette d'exploitation du pays.

Le raffinage du cuivre est, par ailleurs l'activité industrielle la plus importante.

Le diamant forment la deuxième ressource après le cuivre : la RDC se classe au premier rang mondial pour la production du diamant industriel (MBUJI-MAYI au KASAI-ORIENTAL).

Tandis que le diamant de joaillerie qui alimente une très actives contrebande, reste difficile à évaluer.

La crise de l'Economie se manifeste par le paradoxe de la production énergétique alors que la production dépasse les besoins actuels, beaucoup de parties du pays n'ont pas accès à l'électricité, les transports constituent le principal goulot d'étranglement de l'économie. La RDC dispose d'un réseau routière de 146.500 Km

Dont seulement 2.400 Km sont bitumes et un réseau ferroviaire qui s'étend sur une distance de 5270 Km.les deux réseaux sont délabrés aujourd'hui .Les principaux aéroport sont ceux de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani. On dénombre moins de dix

Ports dignes de ce noms dont Boma, Matadi,Kinshasa, Kisangani et Ilebo.

La crise politique qui paralyse le pays depuis 1990,à accéléré la dégradation des infrastructures ;les transports par voie nationales alternent trocons ,qui contournent les rapides et bref navigable, relie dans le condition très précaires, Lubumbashi au port de Matadi.

Les voies routières, concentrées à Kinshasa et dans la région minière du Katanga, sont en mauvais état.

Les problèmes d'insécurité en géneral, rendent encore plus difficile la circulation des biens et de personnes entre Kinshasa, Mbandaka et Kisangani sur le fleuve Congo, le plus étendue et le plus dense du continent noir.

Les ressources agricoles du Congo sont liée aux condition du sol et du relief.

Ces ressources sont abondantes. Globalement 100 million d'hectares (1million de Km²) pourrait être mis en culture, alors que 0,3 seulement le sont actuellement.

La RDC pourrait devenir le grenier de toute l'Afrique.les produits agricoles présentent une telle diversité qu'il est parfois malsaine de définir une classification exhaustives.

On retiendra avant toutes choses les cultures vivrières, dont le produits sont en principes destinés à la consommation locale et le cultures agro-industrielles, dont les produits en principes destines soit à servir de matierères premières aux industries locales(huile de palme, par exemple)soit à être exportés (café)

,

CHAPITRE 2 APERCUS SUR LES INVESTISSEMENTS A TRAVERS  L'ANAPI

Section 1  L'ANAPI : PRESENTATION GENERALE

1.1. Création et statut juridiques

L'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle, est une institution publique instituée par la loi n° 004-2002 du 21 février 2002 portant code des investissements.

Elle a été créée par le décret présidentiel n° 065-2002 du 5 juin 2002 concerne ses statuts, organisation et fonctionnement de la dite agence.

La nomination des mandataires de l'agence n'est cependant intervenue qu'en décembre 2002. L''ANAPI n'a débuté ses activités qu'en 2003 ; quelques mois après sa création

Quant à sa nature juridique, retenons que l'ANAPI est un établissement public à caractère technique doté de la personnalité juridique.

L e législateur a voulu ainsi doter l'ANAPI d'un statut spécial pour accomplir ses missions. Elle est en outre placée sous tutelle des Ministères du Plan et du Portefeuille.

Le siège social de l'ANAPI se trouve à Kinshasa et il existe des bureaux de représentation dans les provinces communément appelées antennes provinciales. Actuellement, il n'a que deux antennes provinciales.

Quelques jours seulement après son sacre à International star for leadership in quality (ISLQ),en sigle fut le tour de la Banque Mondiale de classer l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) parmi les meilleurs. A travers son rapport sur les meilleurs pratiques en matière de promotion des investissements (GIBP), cette institution financière internationale a reconnu à l'ANAPI certains mérites. Ce qui constitue un motif d'encouragement dans le chef des cadres et agents de cette agence.

L'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) est bien cotée par la Banque Mondiale, à travers son département spécialisé sur le « climat des affaires ». Comparée à d'autres agences soeurs oeuvrant dans la région d'Afrique subsaharienne, cette structure sous tutelle du ministère du Plan et Suivi de la révolution de la modernité se classe presqu'en pôle position. Ce qui constitue un motif de fierté dans le chef des agents et cadres de l'ANAPI, qui promettent de tout mettre en oeuvre pour demeurer toujours « tête de liste ».

La possibilité d'implanter une antenne à l'étranger reste envisageable mais sous autorisation préalable du Ministère du Plan.

Le champ d'action de l'ANAPI ne se limite pas au seul territoire national, il va , le cas échéant , à l'étranger aussi.

1.2. MISSIONS

Conformément aux textes qui la régissent, à savoir la Loi n° 004/ 2002 du 21 février 2002 portant Code des Investissements, et le Décret du Premier Ministre n° 09/33 du 08 août 2009 portant statuts, organisation et fonctionnement de l'ANAPI, celle-ci a pour missions essentielles  de :

1. OEuvrer pour l'amélioration du climat des affaires, notamment en faisant un plaidoyer permanent en vue de l'amélioration du climat des investissements et en jouant ainsi, en cette matière, le rôle de Conseiller du Gouvernement central et des Gouvernements provinciaux.

2. Travailler pour la promotion d'une image positive de la République Démocratique du Congo, comme pays idéal de destination des investissements en Afrique.

3. Mettre en exergue et communiquer auprès des investisseurs internationaux et nationaux les atouts et les opportunités d'investissements en République Démocratique du Congo dans le dessein de les attirer et ou de susciter en eux le désir d'y investir.

4. Assurer aux investisseurs divers services destinés à faciliter leur installation au pays et à leur procurer la compétitivité.

5. Octroyer des incitations douanières et fiscales aux investisseurs qui présentent les projets d'investissements éligibles au régime du Code des Investissements.

1.3. SECTEURS CONCERNES PAR L'ANAPI

S'agissant de l'agrément, les secteurs suivants sont concernés par l'ANAPI :

Ø Agriculture et Agro-industrie,

Ø Elevage et Pêche ;

Ø Industries manufacturières ;

Ø Hôtelleries et restauration ;

Ø Bâtiments sociaux ;

Ø Bois et foresterie ;

Ø Transports aériens, routiers, maritimes et fluviaux ;

Ø Télécommunication ;

Ø Technologie de l'information ;

Ø Energie ;

Ø Textile ;

Ø Services divers ;

Ø Mines, banques et assurances.

1.4. CHAMPS D'ACTION

L'ANAPI effectue ses activités sur l'ensemble du territoire national congolais et les pays étrangers. Il peut être établi des représentations ou antennes en tous autres lieux de la République Démocratique du Congo ou à l'étranger sur autorisation du Ministère ayant le Plan dans ses attributions.

1.5. CONDITIONS D'ELIGIBILITE

Tout investisseur souhaitant bénéficier des avantages prévus par le Code des Investissements est tenu de déposer un dossier de demande d'agrément en un exemplaire auprès de l'ANAPI. Ce dossier doit être présenté conformément au modèle repris à l'annexe du Code.

La demande d'agrément est examinée et agréée par l'ANAPI qui la transmet aux Ministres ayant le Plan et les Finances dans leurs attributions pour approbation par un Arrêté Interministériel. La décision relative à l'agrément doit être prise et communiquée à l'investisseur dans un délai qui ne peut excéder 30 jours ouvrables à compter de la date de dépôt du dossier de demande auprès de l'ANAPI.

Si au terme de ce délai, aucune réponse n'est donnée, l'agrément est réputé accordé. Dans ce cas, les autorités compétentes sont tenues de délivrer l'Arrêté d'Agrément, endéans 7 jours francs, le récépissé de dépôt faisant foi.

En cas de refus, cette décision doit être écrite et motivée et faire expressément ressortir la non-conformité de la demande aux conditions exigées pour l'éligibilité aux avantages consentis dans le cadre du Code des Investissements.

L'Arrêté Interministériel d'Agrément doit préciser :

v l'objet, le lieu d'investissement et la date prévue de démarrage des activités ;

v l'identification de l'investisseur et celle de son mandataire ;

v le programme d'investissement, la durée et le planning de réalisation de celui-ci ;

v les objectifs de production devant normalement être atteints à l'achèvement du programme d'investissement ;

v la nature et la durée des avantages accordés et leurs modalités d'application ;

v les obligations incombant à l'entreprise et à l'Etat ainsi que les conditions de participation de celui-ci ;

v la liste des biens qui peuvent être importés dans le cadre du projet ;

v le nombre d'emplois à créer ;

v la procédure de règlement des litiges ;

v le contrôle à effectuer par les organes de l'Administration ainsi que les conditions de ce contrôle.

Sec 2. LES AVANTAGES :

2.1. AVANTAGES FISCAUX ET PARAFISCAUX

Les bénéfices réalisés par les investissements nouveaux agréés sont totalement exonérés de la contribution professionnelle sur les revenus prévue au titre IV de l'Ordonnance-Loi n°69-009 du 10 février 1969, telle que modifiée à ce jour. Les investissements en infrastructures socio-économiques, telles qu'écoles, hôpitaux, infrastructures sportives et routes, réalisés en sus des projets agréés sont amortissables selon les règles d'amortissement dégressif.

Lors de leur constitution ou de l'augmentation de leur capital social, les sociétés par actions à responsabilité limitée agréés sont exonérées du droit proportionnel prévu à l'article 13 du décret du 27 février 1987 sur les sociétés commerciales, tel que modifié à ce jour. Les sociétés agréées, autres que celles mentionnées ci-dessus, sont exonérées du droit fixe prévu à l'article 13 du décret précité lors de leur constitution. Les entreprises agréées sont exonérées de la contribution sur la superficie des concessions foncières et des propriétés bâties prévue au titre II de l'Ordonnance-Loi n°69-006 du 10 février 1969, telle que modifiée et complétée à ce jour, pour les superficies liées uniquement au projet d'investissement agréé.

Les entreprises agréées qui achètent auprès des producteurs locaux des biens d'équipement et intrants industriels fabriqués en République Démocratique du Congo ou sollicitent les prestations des services sur les travaux immobiliers sont exonérées de la contribution sur le chiffre d'affaires à l'intérieur sur ces produits et services. Les avantages douaniers, fiscaux et parafiscaux prévus dans ce présent code ne sont accordés qu'une seule fois.

2.2 DES DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX PME et PMI.

Les Petites et Moyennes Entreprises ou Petites et Moyennes Industries bénéficient des exonérations prévues au Régime Général de la présente loi. A l'exclusion de la redevance administrative, les PME et PMI qui réalisent un programme d'investissement dans les conditions visées à l'article 2, alinéa h, bénéficient de l'exonération totale des droits et taxes à l'importation, pour les machines et matériels ; l'outillage même de seconde dotation ne dépassant pas 10% de la valeur CIF des dits équipements, les intrants industriels nécessaires à la réalisation de l'investissement agréé.

Les PME et PMI admises au Régime Général du Code sont autorisées d'une part, à déduire de leur bénéfice imposable, les sommes dépensées au titre de formation, de perfectionnement du Chef d'entreprise ou de son personnel, de protection et conservation de la nature et d'autre part, à calculer leurs amortissements selon un mode dégressif. Les PME et PMI bénéficient également de l'exonération des droits sur les actes constitutifs de société ou coopérative et sur les droits d'enregistrement au Nouveau Registre de Commerce5(*).

Dans la section suivante nous allons présenter le tableau de projets d'investissement agrées par l'ANAPI

SEC 2 RESULTATS OBTENUS

L`ANAPI a commencé ses activités au début de l'année 2003.

Trois ans après, plusieurs investissement provenant des différents pays ont réagit en venant tenter de faire des investissements.

Le petit tableau ci-après donne d'une manière synthétique, l'idée des investissements : le montant des projets et le nombre d'emplois créent

ANNEE

CAPITAUX INVESTIS

NOMBRE DE PROJETS

NOMBRE D'EMPLOIS CREER

2006

1780 869 079

94

9394

2007

1212 851 349

97

13166

2008

1 968 063 526

110

17741

2009

2 374 285 126

123

19754

2010

2 806 861 926

122

15843

2011

2 974 412 178

155

1217O

En termes de capitaux investis, nous pouvons apprécier l'effort comme contribution à la création de la richesse nationale et comme lutte contre pauvreté.

L'interview nous a permis d'entré en contact avec le responsable de l'institution chargée des investissement avec qui l'entretien engagé nous a permis d'avoir une réponse en notre curiosités

« Ici nous devons dressée le tableau d'enquête »

Nom et qualité de la personne interviewée

Question posé

Réponse obtenu

Lieu e de l'entretien

j. p KASSANGA

Chargé de la communication à

L'ANAPI

Que préconisé vous en vue de rendre L'ANAPI plus compétitif pour plus d'attraction des investisseurs étrangers en RDC

Pour mener à bien sa mission L'ANAPI doit marquer sa présence sur le média étranger.

Ensuite elle doit être présente dans les chambres de commerce des différents pays

Siege de L'ANAPI

SIS/54 AV/COLONEL EBEYA

C/GOMBE

VILLE DE KINSHASA.

CHAPITRE 3 ANALYSE ET PERSPECTIVES

1. INTRODUCTION

SEC1 : Analyses du climat des Affaires en RDC

Selon le rapport publié par «Doing Business 2012» : les réformes plombées en RDC, le pari de réussir l'amélioration du climat des affaires en RDC demeure une gageure. Les réformes sont plombées.
La RDC a périclité de deux places au classement «Doing business 2012».
Pendant qu'un «nouveau rapport de la SFI et de la Banque mondiale a enregistré un nombre record d'économies d'Afrique subsaharienne ayant amélioré leur réglementation des affaires pour les entrepreneurs au cours des 12 derniers mois», la République démocratique du Congo a reculé par rapport à l'exercice 2011.

Pour l'exercice 2011, il était enregistré en effet, un bond spectaculaire de sept places au classement. La RDC avait occupé la 176ème place. En 2010 le pays était au fonds du classement à la 181ème place.

Les réformes proposées par le comité mis en place avaient permis d'enregistrer ces avancées ainsi qu'un résultat encourageant. Alors qu'il fallait poursuivre sur ce rythme soutenu les réformes amorcées, les autorités congolaises ont brillé par un relâchement inexplicable.

A titre d'illustration, la rubrique «Création d'entreprise», le nombre total de procédures nécessaires pour l'enregistrement d'une entreprise est de 5 points pour l'OCDE. La moyenne africaine est de 8 points. La RDC est au-delà de cette moyenne africaine avec 10 points. Dans ce domaine, rien n'indique que des efforts avaient été fournis.

Et pourtant, la création d'entreprise est un indicateur important. Quant au délai, la moyenne de l'OCDE est de 13 jours. La moyenne sur le continent est de 37, la RDC aligne 65 jours minimum pour la création d'une entreprise.

Sur les 10 indicateurs examinés, seul l'accès à l'électricité a enregistré une note positive par rapport à 2011.

Deux points favorables étaient ainsi enregistrés. L'indicateur sur le «Transfert de propriété» a enregistré la plus forte dégradation de huit points, soit de 113 à 121 points.

Entreprendre dans un monde plus transparent évalue les réglementations affectant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires tels que la création d'entreprise, le solutionnement de l'insolvabilité ou le commerce transfrontalier.

Cette année, le classement de la facilité de faire des affaires s'est étendu et inclut désormais des indicateurs sur le raccordement à l'électricité. Le rapport 2012 note que «Le rythme d'amélioration des réglementations s'est accéléré en Afrique subsaharienne. Il y a 6 ans, un tiers des économies d'Afrique subsaharienne avait amélioré leur environnement réglementaire pour les entreprises locales.

Entre juin 2010 et mai 2011, 36 des 46 gouvernements de la région ont mené à bien des réformes dans au moins un des 10 domaines étudiés par le rapport». «L'entreprenariat est bridé quand les réglementations sont trop complexes ou onéreuses », explique Augusto Lopez-Claros, directeur de l'unité de recherche sur les indicateurs et analyses du Groupe de la Banque mondiale, Global Indicators and Analysis. «Avec les changements effectués cette année, les gouvernements d'Afrique subsaharienne améliorent

Sec 2 PERSPECTIVES DU CLIMAT DES AFFAIRES EN RDC

les perspectives pour les entreprises locales». Pour la quatrième année consécutive, ile Maurice est le pays d'Afrique subsaharienne où la pratique des affaires est la plus aisée pour un entrepreneur, avec un 23ème rang au classement général. En mettant en oeuvre des réformes dans des domaines comme le paiement des taxes et impôts, l'obtention des prêts, la création d'entreprise, l'obtention des permis de construire, le transfert de propriété et le solutionnement de l'insolvabilité, Sao Tomé-et-Príncipe, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Burundi sont parmi les économies de la région qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires pour les entrepreneurs.

«Les économies sortant d'un conflit comme le Burundi, le Liberia et la Sierra Leone sont parmi celles qui ont mis en oeuvre de vastes réformes réglementaires», commente Sylvia Solf, auteur principal du rapport. «Ces pays ont prouvé que malgré les difficultés, les économies peuvent aller de l'avant pour soutenir l'entreprenariat».

SEPT PAS EN AVANT, DEUX EN ARRIÉRÉ De nouvelles données montrent que l'amélioration de l'accès à l'information concernant la réglementation des affaires peut aider les entrepreneurs. Dans beaucoup de pays d'Afrique subsaharienne, obtenir des informations essentielles nécessite souvent de rencontres physique avec un fonctionnaire de l'administration, ce qui démontre que faciliter l'accès à l'information reste l'un des domaines d'amélioration possibles dans la région.

Les avantages liés au statu quo ont eu raison de la volonté de mener à bon port les réformes envisagées. Le chef de l'Etat avait promis de juger le gouvernement sur pièce, par rapport à l'amélioration du climat des affaires.

Le classement publié le 20 octobre est un cinglant camouflet contre l'Exécutif en ce qu'il fait étalage des insuffisances dans la conduite des réformes qui, du reste, sont plombées. Des pesanteurs ayant pour socle la perception des commissions occultes lors de la conclusion des marchés ou de la délivrance des licences ne favorisent pas une mise en oeuvre réelle des réformes arrêtées. Avancer de sept places puis reculer de deux signifie que la volonté de s'en sortir définitivement à travers un cycle vertueux ne constitue pas une priorité.

Et pourtant, le grand potentiel à l'état sauvage ne peut produire des richesses qu'avec un meilleur accès des investisseurs grâce à un climat des affaires juste, équitable.

2.1 LES SUGGESTIONS PRECONISES PAR LE D.S.C.R.P

Dans le D.S.C.R.P (document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté) propose par la banque mondiale propose pour la R.D.C qu'en vue de réduire la pauvreté pour d'atteindre une croissance économique robuste qui repose sur le secteur privé .l'amélioration du climat des affaires afin d' être a cet effet inscrit comme axe pour promouvoir le secteur privé dans le cadre de lutte contre la pauvreté et d'assurer une croissance économique durable.

Pour ce faire, l'objectif poursuivi par le Gouvernement était celui d'assurer l'augmentation de la production, la transformation agricole, la commercialisation et la promotion du microcrédit et de la micro-entreprise ainsi que du crédit rural. De ce fait, le secteur privé devrait prendre de plus en plus de l'importance, le rôle de l'Etat se limitant à réguler l'ensemble du système.

2.2 Ainsi, les principales orientations portent sur la relance du secteur privé, le désengagement de l'Etat du système productif, l'industrialisation du pays, la promotion du secteur des services et du tourisme ainsi que l'intégration régionale.

2.3 Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement s'est engagé à mener les actions suivantes dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires. Il s'agit de : (i) la liquidation des arriérés intérieurs de l'Etat, (ii) la mise en place des mécanismes de soutien aux opérateurs économiques sinistrés, (iii) la réhabilitation des infrastructures de production, des voies de communication et de commercialisation détruites pendant la crise, (iv) l'amélioration de l'environnement et de la sécurité des affaires tout en veillant à la compétitivité du secteur privé, (v) la réforme du cadre légal et réglementaire, (vi) le renforcement des incitations à la croissance des investissements privés, et (vii) l'amélioration des capacités du système d'intermédiation financière pour garantir un appui efficace à la création de richesses.

3. Ce petit exposé fait un état des lieux par rapport à cet engagement du Gouvernement, révèle les contraintes rencontrées et propose des perspectives d'avenir pour l'amélioration du climat des affaires en RDC.

2.4 Etat de Mise en OEuvre du DSCRP

1. Les actions du Gouvernement pendant la période de mise en oeuvre du DSCRP se sont focalisées sur la promotion d'un environnement des affaires susceptibles d'encourager les investissements privés. En février 2007, le Gouvernement a rendu opérationnels les tribunaux de commerce de Kinshasa et de Lubumbashi en vue de faciliter les règlements des litiges commerciaux et d'affaires, l'enregistrement et l'immatriculation des entreprises au registre de commerce.

2. Dans le cadre du renforcement de la sécurité juridique des investissements, la lettre d'intention sur l'adhésion de la RDC à l'OHADA a été signée en février 2008 et le système judiciaire congolais a été consolidé à travers le programme d'archivage des dossiers judiciaires en mars 2007.

3. Dans le même ordre d'idées, le Centre d'Arbitrage du Congo ainsi que le Centre National de Conciliation et de Médiation ont été dotés de matériels informatiques et de mobiliers avec l'assistance de la Banque Mondiale pour leur fonctionnement adéquat.

En vue de relancer l'activité économique, le Gouvernement a procédé à l'apurement d'une partie de la dette publique intérieure en mars 2008 conformément à sa stratégie définie en 2005.

4. Le gouvernement a également sur impulsion du Président de la République, par Décret du Premier Ministre n°09/31 du 08 août 2009, mis sur pied un Comité de Pilotage pour l'Amélioration du Climat des Affaires et des Investissements en République Démocratique du Congo

2.5 Comité de Pilotage pour l'amélioration du Climat des Affaires et des Investissements en RDC

1. Missions. Aux termes du décret susmentionné, le Comité de Pilotage pour l'Amélioration du Climat des Investissements, qui est présidé par le Ministre du Plan et qui comporte neuf membres dont sept Ministres ainsi que les représentants des Cabinets du Président de la République et du Premier Ministre, a reçu pour mission notamment de : (i) Identifier les divers obstacles et entraves à la constitution, au fonctionnement et à l'exécution par les entreprises de leurs obligation vis-à-vis de l'état et de tiers,

(ii) Décider des mesures à prendre et en faire rapport au Conseil des Ministres ; (iii) Faire accélérer la mise en oeuvre des réformes pouvant permettre une plus grande sécurité juridique et judiciaire des investissements ; (iv) Proposer au Gouvernement les mesures spécifiques pouvant permettre d'améliorer la position du pays dans le rapport doing business.

2. Objectifs. L'objectif général poursuivi est celui de faciliter la création d'entreprises commerciales et de faciliter l'exercice du commerce. En clair, il s'agit de faire de la R.D. Congo un pays attrayant pour les investissements et d'améliorer sa position dans le rapport doing business.

3. De manière spécifique, le Premier Ministre a assigné comme objectif au Comité de Pilotage de faire gagner au pays au moins vingt places dans le prochain rapport doing business. Comme on le sait, les services

De la Banque Mondiale classe, en partant de plusieurs indicateurs, les pays de la planète sur base des facilités qu'ils offrent pours faires des affaires6(*) .

SEC 2 LA SITUATION ECONOMIQUE ACTUELLE

v Les tensions inflationnistes au plan mondial, le climat politique tendu à l'intérieur ont provoqué un ralentissement de la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la République Démocratique du Congo (RDC) en 2011 mais la croissance devrait reprendre en 2013 pour s'établir à 6%

v Le déficit budgétaire s'est creusé en 2011 pour atteindre 6.3% du PIB .Avec le ralentissement projeté de la croissance et le contexte politique incertain il devrait s'établir à 7.8% du PIB en 2012, avec un glissement du taux d'inflation à 15.1%

v L'emploi des jeunes constitue un défi majeur pour le pays. Plus de 70% des 15-24 ans sont au chômage ; notamment en milieu urbain. La RDC n'a pas encore de véritable politique en faveur de l'emploi des jeunes. Le manque d'emplois contribue à élargir le secteur informel et la faiblesse des structures d'encadrement conduit nombre de jeunes vers la délinquance.

§1. VUE D'ENSEMBLE

La croissance économique de la RDC en 2O11 a atteint 6.5%, en léger recul par rapport à 2010 (7,2%) en raison des tensions inflationnistes à l'échelle mondiale et l'attentisme des entreprises en période électorale. portée par l'agriculture ,les industries extractives, le commerce, le bâtiment et les travaux publics(BTP) ; la croissance pourrait continuer à ralentir en 2012 (5.1%) à cause des incertitudes politiques persistantes.

Face à cette conjoncture préoccupante, les politiques macroéconomiques menées en 2011 ont visé à limiter le crédit net de l'Etat afin de contenir les pressions inflationnistes et de préserver la valeur de la monnaie. L'inflation a ainsi été ramenée de 23.5% en 2010 à 14.8% en 2011 le dollar américain(USD) S'est échangé à 919.4 francs congolais (CDF) à la fin 2011 contre 915.1 CDF à la fin 2010, soit une dépréciation de seulement 0.5%. Par ailleurs, le pays a bénéficié en 2011 d'une annulation de la dette restante après avoir atteint en 2010 le point d'achèvement de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) .Néanmoins, les finances publiques ont affiché un déficit de 6.3% du PIB à la fin 2011 à cause d'une faible mobilisation des recettes et d'un dépassement des dépenses du ,entre autres ,au financement du processus électoral.

Avec le ralentissement projeté de la croissance et de la fragilité du contexte politique, le déficit budgétaire devra représenter 7 .8% du PIB en2012 . Ce qui conduirait à un glissement de l'inflation (15.1%) et du taux de change (942.5 CDF).

Afin d'améliorer la gouvernance, les autorités ont adopté des outils de planification et une programmation budgétaire dans les provinces. Ont été supprimées en vue d'assainir le climat des affaires des taxes superflues et de perceptions illégales .Cependant, à cause des mauvais résultats

Enregistre en matière de transfert de propriétés, d'accès au crédit, de protections de l'investisseur et de paiement des impôts, la RDC a perdu deux places dans le classement du rapport Doing Business 2012. D'autre part, son adhésion au traité de l'organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) est devenue effective en cette année 2012.

En dépit du taux de croissance affiché et la baisse des pressions inflationnistes, la situation sociale est restée précaire en 2011. La progression du pays vers les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) demeure très lente. Ainsi, la situation sanitaire est alarmante en raison d'un important déficit nutritionnel et d'un accès difficile à l'eau potable et à l'assainissement.

§2. TENDANCE ACTUELLE

Sur le plan politique, le président de la République sortant a été réélu à la majorité simple en novembre 2011. La situation sur le plan de la sécurité reste difficile, surtout dans les régions situées à l'Est du pays.

S'agissant de l'emploi des jeunes, plus de 70% d'entre eux sont au chômage. Sur 9000 étudiants sortant chaque année des universités congolaises, moins de 100 trouvent du travail. La RDC n'a pas encore de véritable politique de l'emploi pour les jeunes. Dans le deuxième document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP 2), couvrant la période 20122-16, est prévue la création de 900.000 emplois pour les jeunes. Mais cet objectif ambitieux semble difficile à atteindre. Avec l'appui des partenaires au développement, un programme pilote de recrutement des jeunes universitaires a été lancé avec 54 recrutés en 2011.

SEC 3 .CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail intitulé « l'assainissement du climat des affaires en République Démocratique du Congo un atout majeur pour son développement socio-économique »,cette étude avait pour objectif de démontrer que le rôle qu'Etat peut jouer dans une société ce n'est pas celui de créer des entreprises, mais plutôt de créer un cadre propice afin de permettre la protection des investisseurs tant nationaux qu'étrangers d'où le rôle primordial de l'Etat est de percevoir les impôt afin de s'acquitter de ses nombreuse obligations qui sont la sécurité des personnes et de leurs biens, de dépenses d'investissement telles que construire les routes, les hôpitaux, les écoles ,et les dépenses ordinaires fixes contraignantes et incompressibles qui sont celles de payer les fonctionnaires ,les militaires ainsi que les contributions dans des organismes internationaux auxquels il a adhéré comme membre.

En cette période de la mondialisation, qui est le grand rendez-vous du donner et de recevoir, la RDC doit affuter ses armes pour devenir compétitive sur le marché mondial en présentant des entreprises défiant toute concurrence.

C'est à cette condition et à cette seule condition seulement que l'avènement de l'ANAPI deviendra de plus en plus heureux pour notre nation ,parce qu'elle aura facilité la cohabitation des entreprises congolaises avec des entreprises étrangères qui oeuvreront désormais ensemble dans notre pays ,pour qu'enfin ,s'étant appréciées mutuelles au fil des années elle puisse se fondre en de grandes compagnies multinationales par le mariage avec des sociétés soeurs Japonaises ,Américaines ,Belges, Françaises ,etc.

Nous nous sommes posés des question pour savoir si l'assainissement du climat des affaires en RDC ,nous pouvons arriver à un en jeu majeur pour le développement du pays.

A toutes ces questions que nous nous sommes posé nous avons trouvé des réponses à travers l'institution « ANAPI » qui est venus au services de l'état congolais.

Pour évaluer cette hypothèse, nous avons eu recours à la méthode analytique et la méthode d'interview

Pour mener à bien notre étude, nous l'avons divisée en trois chapitres :

- Le premier chapitre a abordé des généralités donnant la définition des concepts utilisés

- Le deuxième chapitre a traité de l'aperçu sur l'investissement à travers L'ANAPI

- Le troisième chapitre a analysé les perspectives du climat des affaires en RDC

Après cela nous pouvons retenir également trois autres points qui se dégagent de nos investigations en vue de compléter notre conclusion il s'agit de résultat, recommandation et limites

0. Résultats

Les résultats obtenus à la suite de l'analyse de données récoltées ont démontre que le travail mené par L'ANAPI a été apprécié par les institutions internationales et a attiré des partout

Trois ans après, plusieurs investissement provenant des différents pays ont réagit en venant tenter de faire des investissements.

1. Récommandation

A la lumière des résultats décrit ci-dessous nous pouvons formuler de recommandations suivantes :

1°) L' Etat

- Définir les domaines prioritaires d'investissement.

- Instaurer un véritable état de droit et de l'autorité de l'état

- Entré à l'écoute des hommes d'affaires

2°) L'ANAPI

- Marquer sa présence sur les médias étrangers

- Etre présente dans les chambres de commerce des differents pays

3 Limites et prolongements

Avant de mettre un point final à notre travail, nous voudrions souligner le fait que nous n'avons nullement la prétention d'avoir épuisé le sujet et encore moins d'avoir tous les aspects de question liée a notre problematique,nou avons été limités dans le temps et dans le matières abordées.

C'est pourquoi, nous considérons notre travail exploratoire laissant la porte grandement ouverte pour d'autres recherches pouvant approfondir ou même élargir.

Enfin nous n'avons pas la prétention d'avoir présenté un travail parfait, loin s'en faut, c'est pourquoi, nous acceptons d'assurer quelque imperfection qui seraient contenus dans ce travail et qui sont inhérentes à toute oeuvre humaine.

BIBLIOGRAPHIE

1. Joseph LUNGWANGU, cours d'économie politique G2 ULK 2010-2011

2. Jacquemin et TULKIN,H ,le fondement d'économie

politique 2é éd BOECK WESMOL Bruxelles p 319

3. Jean SEGENS et A .HABIYAMBERE ,les condition de la de la croissance économique éd cépas Congo p21

4. Kamato kayanaze ,politique de l'investissement, cahier économique 1986 p 320

REVUES

D.S.C.R.P (document de strategie de croissance et de réduction de la pauvreté) 2007.

L'ANAPI (agence national pour la promotion des investissement)

RAPPORTS

Agrément /ANAPI septembre 2012

Perspectives économique en Afrique 2012

Liste des abréviations

ANAPI : Agence nationale pour la promotion des investissements

BTC : Bâtiment et travaux public

CIF : cout assurance fret

D SCRP : document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté

ISLQ: international star for leadership in quality

OHADA : organisation pour l'harmonisation des droits des affaires

OCDE : organisation de la coopération au développement économique

OMD : objectif du millénaire pour le développement

PIB : produit intérieur brut

PME : petites et moyen entreprises

PMI : petites et moyen industries

PPTE : pays pauvre très endenté

RDC : République Démocratique du Congo

* 1 (Lungwangu j cours d'économie politique G2 ULK 2O10-2011)

* 2 (JACQUEMIN ET TULKIN, H. le fondement d'économie politique 2è éd BOECK .WESMOL BRUXELLES p349)(2)

* 3 J SEGENS et A.HABIYAMBERE « les conditions de la croissance économique P 21 éd capas( zaïre )

* 4 Kamato kayanaze politique de l'investissement cahier économique P 320 ; 1983(1)

* 5 ANAPI (agence national pour la promotion de l'industrie )

* 6 (D.S.C.R.P document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté) 2007






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo