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Vieillissement et longévité en milieu urbain dans le district d'Abidjan. Cas des personnes àągées d'obédience musulmane à  partir de leurs pratiques

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par Daouda DOUKOURE
Université Félix Houphouët Boigny Abidjan - Doctoat de sociologie 2013
  

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CHAPITRE II : LA REPRESENTATION DE LA VIEILLESSE

DANS LA COMMUNAUTE MUSULMANE

La représentation sociale est une construction sociale qui peut servir à la fois plusieurs fonctions : elle peut servir la fonction sociale, physiologique et morale (Lahlou, 1998).

En effet, dans le domaine du vieillissement, l'approche par la représentation permet d'appréhender la façon dont les personnes âgées (individus) conçoivent la valeur de la vieillesse en lien avec la société et aussi conçoivent les liens entre la vieillesse et l'âge, les répercussions de la vieillesse sur l'individu.

De plus, les représentations possèdent des règles d'organisation et de fonctionnement qui orientent les modèles d'actions et les processus de décision, les pensées, l'imaginaire, qui servent à communiquer avec autrui des savoirs et savoir-faire, à présélectionner les comportements les plus adaptés au niveau individuel et collectif (pour soi et pour les autres) (Lahlou, 2002).

Comment ce phénomène est perçu par les musulmans ?

Dans la communauté islamique, l'âge chronologique est l'expression et l'objet de plusieurs perceptions. Il est l'expression de l'expérience, du savoir, de la sagesse, de la repentance, de la soumission, de la conscientisation, de l'éducation, mais aussi l'expression de la décrépitude du corps.

Ces perceptions constituent les différentes manières de penser et concevoir le phénomène de la vieillesse et du vieillissement.

En effet, la vieillesse est construite, d'une part, socialement en tant que valeur, laquelle valeur privilégie l'âge ; et d'autre part, comme un moment de repentance et de détérioration de nos facultés physiques, psychiques, mentales, etc.

II-1-La valeur de la vieillesse

Tout d'abord, la vieillesse est un état ou une étape de l'existence qui connaît plusieurs variabilités du fait de sa valeur et de ses critères.

Mais, quel sens donne t-on au concept de vieillesse ?

Quel est son contenu et ses caractéristiques ? Cela nous permettra de définir la valeur de la vieillesse à proprement dit.

Tableau VII : Répartition des enquêtés selon le sens de la vieillesse

Le sens de la vieillesse

VA

VR

Don de Dieu

120

43,64 %

Usure de l'organisme

60

21,82 %

Savoir, expérience

60

21,82 %

Temps d'adoration

35

12,72 %

Total

275

100 %

Source : Les données de notre enquête de 2009 sur le concept de vieillesse

Le sens que revêt ce concept varie selon les expériences vécues par les personnes âgées :

Une frange importante des enquêtés, soit 65,44 %, estiment que: c'est un don de Dieu entraînant l'usure de l'organisme. Selon les enquêtés, atteindre l'âge de la vieillesse est synonyme de don de la part de la divinité. Elle est une émanation de l'être transcendant et suprême. En effet, la longévité est une pure création divine. Toutefois, la longévité présente une autre facette qui est liée à l'aspect biologique, physique entraînant, une santé chancelante et un affaiblissement des facultés physiques.

L'autre frange des enquêtés, soit 34,56 %, estime que: c'est le savoir, l'expérience, le temps d'adoration. Plus les enquêtés vieillissent, plus ils acquièrent de l'expérience et le savoir.

En effet, le concept de vieillesse a un sens polysémique légitimant le sens que chaque acteur lui donne. Dans ce contexte certains indicateurs en élucident au mieux sa compréhension. Ces indicateurs définissent en réalité le concept de vieillesse, tant au niveau social que du niveau religieux. C'est le moment où l'individu voit l'affaiblissement de certaines de ses facultés et où le sens de l'existence humaine ne le stimule plus. Ce fait lui permet de se projeter dans le futur en devenant de plus en plus spirituel.

En effet, le spirituel dans lequel, il se projette semble lui apporter satisfaction de vie. C'est, d'ailleurs, un facteur qui lui permet de renforcer sa qualité de vie. En somme, le sens que les enquêtés donnent à la vieillesse, nous introduit dans le contenu de la valeur de la vieillesse qui nous donne une appréhension ou une légitimation de la valeur de la vieillesse. Elle détermine l'image et le rôle des enquêtés dans la communauté islamique et dans la société.

La valeur de la vieillesse est une construction sociale, c'est-à-dire la conception, la manière de penser qu'on a de la vieillesse.

En effet, La culture islamique valorise la vieillesse et partant les vieilles personnes. La communauté musulmane a positivé la vieillesse où l'individu qui vieillit cumule qualités et expériences. Il est alors assimilé à une bibliothèque (Amadou Hampaté Ba, 1962). En effet, être sage, c'est faire fi des passions, c'est la réflexion profonde, c'est la maîtrise de soi. (Touré Abou, 1984, p.7). La différenciation s'opère selon le critère d'âge qui instaure une supériorité des aînés sur les cadets. C'est la preuve même que la vieillesse est encore auréolée de qualités qui forcent le respect. (Touré Abou, 1984, p.6).

Dans cette communauté où triomphe le mode de vie calqué sur le coran(livre saint de l'islam) et la sounna (tradition) du prophète Mohamed, le savoir est l'apanage des plus anciens, les plus expérimentées. Cette suprématie face au savoir confère aux vieux un rôle éducatif fondamental. (Grattié L, 1988, p12). Une place honorable leur est réservée au sein de la mosquée, les personnes âgées sont représentées comme des sages pour régler les litiges de la communauté. Elles font par essence objet de respect, car la communauté vénère le droit d'ainesse. (Assy, Apo, op.cit, p.3).

Aussi, En islam, la vieillesse est-elle liée à l'état ou à la situation matrimoniale de l'individu. Ce qui sous tend, par ailleurs que si un individu venait à être marié, il entre dans la catégorie des personnes âgées. Le statut matrimonial détermine la vieillesse. Selon l'imam Sadigou de Songon : «  il suffit d'être parent d'un individu pour être âgé ». Cela ne signifie pas que l'âge bouleverse le statut et rôle des individus au sein de la cellule familial. C'est une image que la société se fait d'un individu qui a déjà une progéniture. En effet, le statut de père ou de mère est confirmé, s'il y a présence de progéniture. Dans cette logique, la détermination sociale du statut de vieillesse dépend de la progéniture. L'acquisition d'un statut conjugal met fin en général à l'étape de la jeunesse. En Afrique, une personne est considérée comme jeune aussi longtemps qu'elle n'a pas accédé au pouvoir de décision concernant sa vie et celles des autres. (Vidal,J.M.1994 p.102).

Cet état responsabilise l'individu dans la société tout en lui donnant une marque de confiance et de garantie en comparaison à un autre sans famille.

En outre, la vieillesse est liée à la disposition de l'esprit. Selon cette approche, la vieillesse n'est ni l'apanage d'accroissement de connaissances, ni l'avancée en âge, encore moins la présence de progéniture. En effet, pour L'Imam Sadigou : « Même si un enfant est âgé d'au moins 10 ans et qui a des aptitudes, des capacités à guider, à orienter, à conseiller autrui, cet individu est considéré comme un enfant « vieillard », malgré son âge biologique, social et chronologique ».

Sous ce rapport, le terme vieillesse est relatif et n'est pas exclusif à une catégorie de personne. En conséquence, l'âge dépend des années écoulées, mais aussi du rapport qu'un individu entretient avec la société. De façon corrélative, la maîtrise de la parole peut, à un niveau psychosocial, extraire un jeune à sa classe d'âge pour l'inscrire dans une catégorie d'âge supérieur. Comme le souligne Vidal (1994), il y a aussi la détermination interclasses et intra-classe d'âge, de même que le rapport à une éventuelle initiation, à un ordre générationnel. La catégorisation de l'âge est relative aux contextes culturels et sociaux et aux formes d'interprétation. En effet, la notion de vieillesse se définit davantage en Afrique à partir du statut social. (Bahi.B, p.102).

En outre, l'une des valeurs de la vieillesse, est l'obligation morale que la progéniture doit vis-à-vis de ses parents âgés.

Ils ont toujours leur place dans la famille, dans la société, car ils sont détenteurs du savoir-faire et du savoir être. Ils sont le gardien du patrimoine culturel des valeurs ancestrales, donc un repère sur le plan culturel et historique, moral, spirituel de la culture et de la civilisation. Connaissant les us et coutumes de la tribu, ils ont, de ce fait, un rôle juridique, religieux ou médico-magique. (Grattié Leocadie, 1988, p.12-13).

La vieillesse façonnent un rapport de sociabilité entre les personnes âgées, la divinité et la société, qui source de repentance, de soumission, de renaissance, d'éducation et de conscientisation.

En effet, la repentance est un acte de regret par rapport aux fautes commises. En effet, pendant leur jeune âge, les personnes âgées ont dû poser des actes ignobles, obscènes, de désobéissance vis-à-vis du divin.

Cette repentance nécessite un surcroît de comportements exemplaires modelés sur les lois divines et celles de sa société ou son milieu environnemental. Dans ce contexte, elles deviennent des modèles pour les progénitures, les générations présentes et futures, les familles et partant toute la société. Cette repentance est une renaissance en la divinité. Ce qui signifie que l'individu devient l'ami de tout le monde et a l'amour de tous.

Les actes qu'elles posent sont des actes recherchant les bénédictions et l'agrément du divin, toute chose qui peut leur permettre l'accès facile ou l'entrée au paradis. Dans cette logique, elles sont assidues aux heures de prières et on note une tendance haussière dans les pratiques surérogatoires des rituels.

Cette manière de faire et de penser est une projection des personnes âgées dans le paradis, un univers plus agréable dans leur représentation que la vie terrestre. A un âge avancé, l'existence sur terre ne les stimule plus.

La valeur de la vieillesse devient un moment propice de repentance, de soumission, de renaissance et d'un retour définitif à la divinité.

Elles sont, par moment, des érudits qui enseignent le coran et connaissent les secrets de la vie religieuse et sociale. Elles sont la courroie de transmission entre les générations, des témoins privilégiés. Pendant cet âge, et selon l'imam Cissé Djiguiba : «Elles deviennent comme un arbre fruitier, un arbre sous lequel, on trouve abri, sérénité et réconfort moral et spirituel. ». Ces propos sont corroborés dans Le Courrier comme suit : «  Au Mali, un arbre a toujours symbolisé la vieillesse : ses racines longues et diffuses assurent sa stabilité et ses branches touffues offrent une ombre protectrice contre la rigueur du soleil. » (Le Courrier, 1999, n°176, p.40).

Le fait social étant complexe et non linéaire, le phénomène du vieillissement affecte les enquêtés différemment dans le District d'Abidjan. Le tableau suivant nous situe sur la qualité de la vieillesse des enquêtés.

Tableau N°VIII : Répartition des enquêtés selon la qualité de la vieillesse

Vieillesse réussie

Vieillesse douloureuse

VA

VR

Oui

125

45,45 %

Non

150

54,55 %

Total

275

100 %

Source : les données de notre enquête de 2009 sur la qualité de la vieillesse

Au cours de notre enquête, 45,45 % des enquêtés ont réussi leur vieillesse.

En revanche, 54,54 % des enquêtés, ne l'ont pas réussi.

L'on constate que, plus les enquêtés organisent mieux leur vie, plus ils vivent en toute sécurité leurs vieux jours.

Moins les vieux jours sont préparés, moins les enquêtés vivent la dernière étape de leur vie dans la douleur, les difficultés. C'est une représentation négative et stéréotypée de l'âge avancée. (Lefrançois, op.cit, p.197).

Il ressort de ce constat que ceux qui ont réussi leur vieillesse, ont dans leur milieu environnemental ou sociétal, organisé leur vie. Par ailleurs toute organisation relève de la planification. Cette planification est d'ordre social, à savoir l'épargne, la scolarisation des progénitures, c'est-à-dire l'éducation de leur progéniture. Cette éducation passe par l'école, l'apprentissage, la formation professionnelle qui garantira un avenir aux enfants et aux enquêtés.

Avec l'âge avancé, les progénitures auront l'obligation de venir en aide si possible aux parents âgés. Ce droit de regard constituera un tremplin aux enquêtés pour subvenir à leurs besoins primaires, à savoir se nourrir, se soigner, être loger, être dans un environnement paisible. Cette planification fortifie notre vie à la retraite, faite de vivacité, de quiétude. Cela leur permettra de mener leur foi, sans douleur, une foi qui ne soit pas privée de raison. Dans ce contexte, les enquêtés profitent des acquis de la longévité, à savoir les acquis sanitaires, sociales, spirituelles, psychologiques qui ont une incidence sur le vieillissement.

Les autres enquêtés, soit, 54,54 % connaissent une longévité douloureuse qui a des répercussions sur leur qualité de vie.

En effet, plus, les conditions de vie sont pénibles, plus la vieillesse se complexifie aux âges avancés.

Les enquêtés sont dans une situation difficile, parce qu'ils souffrent de différents maux de la société, comme la perte du sens de la vie, la perte de rôle social (ils sont touchés par un certains nombre de désavantages d'ordre matériels, liés au développement économique qui contribue indirectement à une perte de leur indépendance). Ce qui fait que la vieillesse est insupportable dans la pauvreté. Les personnes âgées sont aujourd'hui victimes de marginalisation et de stéréotypes divers (taxées de sorcières) et même recasées sous les rampes d'escaliers d'immeubles publics abandonnées. Elles sont en compétition pour leur survie. (Henri Yambené, Honoré.M, 2005, p.2).

Une vieillesse douloureuse est une étape ou l'individu se trouve dans une situation difficile, de pénibilité, qui empêche de résister aux inconséquences de notre faiblesse d'esprit. Elle est alors une vieillesse privée de raison. (Vincent Ravane, 2003).

Sans une organisation, une éducation rigoureuse, le phénomène du vieillissement et de la longévité sera contrarié par la perte de foi, l'échec de la progéniture, l'isolement de la famille, traduite par une vieillesse douloureuse.

Cette période est marquée par la dépendance, la fréquence des infections qui caractérisent les personnes âgées. Cette vieillesse douloureuse est liée au non préparation de la vieillesse advenant comme une surprise. (Guillemard, 1977 a, 23-30). Dans cette douloureuse situation, elles ne se voient pas être objet de désir. (Messy J. 1992).

Des querelles, un environnement hostile aux membres de la famille, peuvent entraîner la méchanceté et la dislocation de la famille qui ont un impact sur la longévité et le vieillissement.

Cependant, les enquêtés connaissent certaines difficultés comme l'isolement social qui est qualifié d'âgisme (Bytheways, 1995), la perte d'autonomie, donc pauvres, handicapés et socialement dévalués du fait de leur perte de rôle social. (Henrard, 1993, 3 :68-83) qui dénature la valeur de la vieillesse et lui donne un sens négationniste qui a un impact sur le vieillissement et la longévité. En conséquence, la vieillesse douloureuse est liée au contexte socioculturel, favorisé par l'éducation et l'urbanisation qui ont déstructuré l'image et le rôle des enquêtés dans la société. Par ailleurs, le pouvoir gérontologique se voit démystifié et même agressé, car ils ont perdu leur rôle de pilier de la famille. (Nana Apt, op.cit p.3).

La valeur de la vieillesse conduira à la délimitation de l'âge.

Comment les musulmans construisent socialement ou délimitent l'âge de la vieillesse en islam ?

II-1-2 Âge comme critère de vieillesse

En islam, la vieillesse est l'âge ultime de l'être humain qui succède à l'âge mûr. De façon générale ou religieuse, les musulmans situent l'âge de la vieillesse à 63 ans pour ceux qui se réfère à la durée de vie du prophète Muhammad. Par conséquent, nous ne pouvons parler de l'âge de la vieillesse qu'à 63 ans. Alors, l'âge de la vieillesse pour cette communauté est compris entre 60 ans et 70 ans. En revanche, celles qui sont en dessous ne sont encore âgées. Mais au plan civil, en se conformant à la norme sociale, les enquêtés situent le début de l'âge de la vieillesse à partir de 60 ans. En effet, les enquêtés inscrivent le vieillissement dans la nature biologique du vivant et crée un « troisième âge » marqué par une situation sociale qui le distingue très nettement de l'enfance et de l'âge adulte.

L'âge de la vieillesse dans la représentation islamique est lié, non seulement au temps c'est-à-dire à l'âge chronologique et biologique; mais aussi, entraîne au cours de son écoulement, une fragilisation physique et une diminution des capacités.

Le vieillissement est, par conséquent, un processus inévitable et naturel de la vie humaine. Il est généralement caractérisé par une baisse des fonctions physiques et un acheminement graduel vers une diminution des capacités de l'organisme.

Ce fait nous permet de situer les stades ou découpages de l'âge de la vieillesse de cette communauté.

La construction sociale de l'âge en islam est alors marquée par une catégorisation au niveau des âges :

Un premier âge qui part de 30 à 40 ans dénommé début de la maturité spirituelle, donc une période de l'accomplissement de la jeunesse.

Un deuxième âge qui commence de 40 à 55 ans voir 60 ans, c'est la période de la maturité spirituelle et physique.

Un troisième âge qui part de 60 ans à 75 ans, est la période de la maturité intellectuelle.

Un quatrième âge qui commence de 80 ans et plus, est en fait le début véritable de la vieillesse. Cette période est souvent accompagnée de problème de santé et de dépendance. Selon cette différenciation, la vieillesse est généralement perçue par nos enquêtés, dans la 6e décennie de la vie, c'est-à-dire à 60 ans. En effet, c'est à cette période de la vie que la conscience d'un vieillissement est plus aiguë. A partir de cet âge, on devient un allié de la divinité, parce qu'on a acquis plusieurs expériences de la vie tant au niveau social, culturel, spirituel, religieux, intellectuel. A 80 ans et plus, dans la représentation islamique, les gaffes commises par les personnes âgées, au cours de leur vie, sont pardonnées.

L'âge dans la représentation islamique est lié au temps qui s'écoule. Dans cette perspective, l'islam, dans sa représentation, interprète selon un découpage du cycle de vie en stades ou en phases qui se succèdent en fonction des changements qui jalonnent le cours de la vie. (B.Puijalon, 2000). La vieillesse est alors une construction historique et culturelle. ( M.Halwachs, 1935).

Cette représentation de l'âge est aussi définit par l'Organisation Mondiale de la Santé (2002), le vieillissement est un processus inévitable et naturel de la vie humaine. En effet, l'entrée dans la « vieillesse » est en général fixée, pour des raisons conventionnelles, à 60 ans.

L'Organisation Mondiale de la Santé donne une appréhension sociodémographique de l'âge des personnes âgées du 3e âge.

Ce tableau ci-dessous montre l'âge des enquêtés

Tableau N°IX : Répartition des enquêtés selon l'âge des enquêtés

Age

VA

VR

60-64

77

28 %

65-69

70

25,46%

70-74

60

21,82%

75-79

31

11,27%

80-84

14

5,09%

85-89

10

3,64 %

90-94

8

2,90 %

95-99 et plus

5

1,82%

Total

275

100%

Source : les données de notre enquête de 2009 sur l'âge des enquêtés

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus