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Structure des populations, reproduction et craniométrie de l'espèce Casinycteris argynis de Yoko en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Pitchou MWANA KATYA
Université de Kisangani RDC - Graduat en science écologique 2009
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

1. Généralités

Les chauves-souris sont les seuls Mammifères qui ont développé et perfectionné le vol actif. Les chauves souris volent avec les moins et méritent bien cette appellation de « chiroptères » signifiant les « mains ailées » (mot grec : Khier et pteros qui signifient successivement mains et ailes).

En nombre d'espèces, l'Ordre des Chiroptères est la plus diversifié en espèces dans la Classe des Mammifères, après celui des Rongeurs. Cet Ordre est subdivisé en deux Sous-Ordres :

- Les Mégachiroptères : environs 175 espèces appartiennent à ce Sous-Ordre. Ce sont généralement les espèces de grande taille, se nourrissant des fruits et du nectar. Ces espèces ont une très bonne vision crépusculaire et n'ont généralement pas développé la localisation acoustique par ultra-son, cette fonction est en fait limitée ou seul genre Rousettus ;

- Les Microchiroptères : ce Sous-Ordre regroupe toutes les autres espèces, relativement plus petites. Elles se nourrissent principalement des insectes, et poursuivent les papillons nocturnes. Pour se diriger, les Microchiroptères émettent des ondes ultrasonores qui leur permettent de se déplacer dans l'obscurité.

En outre, ces Chiroptères se caractérisent par un deuxième doigt sur le pouce et un nombre réduit de la dentition dont les dents sont visiblement différenciées en incisives, canines et molaires.

En Afrique, on en compte 19 espèces connues et la République Démocratique du Congo est représenté par 11 espèces des Mégachiroptères soit 58 % du nombre d'espèces.

La présente étude sur la structure des populations, reproduction et craniométrie de l'espèce Casinycteris argynnis de Yoko, R.D.C, cette espèce constitue un groupe endémique pour les forêts primaires du Cameroun, de la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo 

2. Problématique

La Réserve Forestière de la Yoko avec sa diversité tant Animale que Végétale, non encore était suffisamment étudiée jusqu'à nos jours, constitue l'un des grands trésors biologiques de notre Province en particulier et de notre Pays en général, elle fournit de la nourriture, fruits, et les espèces Animales (Mégachiroptères) pour la Populations locale qui vivent dans la Réserve et à proximité. Elle fournit également les matériaux de construction et des Produits médicaux utilisés localement. La Forêt joue un rôle important dans la régulation du climat.

Une pression s'exerce actuellement sur les forêts suite aux activités humaines (exploitation agricole, et du charbon de bois) avec l'augmentation de la population humaines les besoins en Ressources naturelles augmentent également. Les progrès technologiques et des exploitants Forestiers rendent l'exploitation de plus en plus intensive et dégradante dans la Réserve Forestière de la Yoko. Ceci constitue un danger sur des Ressources tant Animale que Végétale dans la Réserve.

Face à cette situation inquiétante, il est temps d'entreprendre des Recherches qui peuvent nous permettre de décrire et comprendre la diversité biologique que contient cette Réserve.

3. Questions et hypothèses de la Recherche

De nombreuses recherches sur les petits Mammifères ont démontré que les mâles sont des individus de grande taille corporelle que les femelles (DUDU, 1991 ; AMUNDALA, 1999).

Nous aussi, nous sommes posé les questions suivantes :

1° y-a-t-il dimorphisme sexuel chez Casinycteris argynnis ? Quelles sont ces mesures crâniennes qui discriminent les deux sexes ?

2° Que dire alors de la reproduction de l'espèce ?

3° enfin, comment sont structurés la population de Casinycteris argynnis à la Yoko ?

De ces 3 questions posées, nous contentons également de 3 réponses provisoires formulées de la manière suivante :

1° il n'existerait pas un dimorphisme sexuel chez l'espèce ;

Casinycteris argynnis a une reproduction continue à la Yoko et ;

3° toutes les classes d'âges et tous les 2 sexes se rencontrent dans la population durant toute l'année.

4. Travaux antérieurs

Des nombreux travaux et publications sur les chauves-souris ont été faits en Afrique ou des nombreuses publications sont axées sur la systématique.

En Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier nous avons retenue les travaux de HAYMAN et al (1966, 1972) ; de même nous signalons les publications de SCHOUTEDEN (1948).

Dans la ville de Kisangani et en particulier à la Faculté des Sciences des nombreux travaux ont été réalisés sur les différentes espèces de chiroptères, il s'agit notamment de ceux de MPEMBELE (1978) sur la contribution à l'étude éco éthologique des chiroptères de l'île KUNGULU de TUSEVELE (1983) sur l'étude comparative des chiroptères de la République Démocratique du Congo, IFUTA (1993) sur les paramètres écologiques et hormonaux durant la croissance et la reproduction d'Epomops franqueti, EMELEME (2005) sur la distribution écologique des chiroptères de Kisangani et ses environs, ASUMANI (2005) sur la structure de la population d'Epomops franqueti ; MALEKANI (2005) sur la structure de deux Mégachiroptères de la ville de Kisangani et ses environs : Megaloglossus woermanni et Rousettus aegyptiacus.

De ce qui précède, le présent travail se propose d'aborder l'aspect de la biométrie donc la craniométrie et la reproduction de l'espèce Casinycteris argynnis.

5. But du travail

Le but du présent travail est juste une contribution à l'étude de la structure de populations de l'espèce Casinycteris argynnis retrouvée dans la réserve forestière de la YOKO précisément au P.K 25. Aussi d'étudier ou d'analyser les mesures craniométriques et morphométriques prises sur chaque spécimens des chauves souris capturées appartenant à l'espèce Casinycteris argynnis afin de dégager l'existence ou non de dimorphisme sexuel, mais aussi de regrouper les individus en classes de taille ou de poids en fonction des différentes classes d'âges observées.

De ces données, nous souhaitons ressortir les mesures les plus stables qui vont faciliter une bonne identification des Mégachiroptères à partir d'un quelconque crâne.

6. Intérêts du travail

La position systématique des Chiroptères, qui viennent juste après celui des Rongeurs, et sa diversité d'espèces qui est de 212 actuellement nous montre l'intérêt que nous portons sur ce grand groupe.

La détermination habituelle des Mégachiroptères utilise des critères bases en grande partie sur la morphologie externe. Il s'agit surtout de la largeur de l'avant bras, le nombre des plus du palais, de la forme de rostre, de l'extensibilité de la langue, la coloration du pelage. Généralement chez les Mammifères, les caractères morphologiques varient souvent en fonction de l'habitat, du sexe, de l'âge,...raison pour laquelle nous associons dans le présent travail la craniométrie et la morphométrie qui sont reconnues plus ou moins stable pour établir l'existence ou non d'un dimorphisme entre les sexes ou entre les classes d'âge.

En outre, la rareté des spécialistes, on comprend sans doute que la biologie de plus grand nombre de ces animaux reste encore inconnue, surtout ici chez nous en R.D.Congo.

Les chiroptères sur le plan économique jouent un rôle non négligeable dans la pollinisation et surtout dans la dissémination des espèces végétales et leur régime alimentaire insectivores sert à décimer certains insectes nuisibles aux plantes, néanmoins il ne faut pas oublier les dégâts considérables que les chiroptères causent aux vergers et aux arbres fruitiers.

En effet, le crâne des chiroptères est remarquable par la diversité de sa forme. Les différences de structures tiennent avant tout à la reproduction du massif facial (GRASSE, 1955).

CHAPITRE PREMIER : MILIEU D'ETUDE

1.1. Situation géographique

1. Choix du milieu d'étude

Le choix porté sur la Réserve Forestière de la YOKO se justifie comme suit :

- Les travaux se réalisent dans la réserve de la YOKO sur les chiroptères il y a des années ; mais ou P.K 25 ce le premier travail pour laquelle nous avons porté notre choix sur cet écosystème ;

- La réfection des chalets à la réserve forestière de la YOKO par REAFOR (Relance de la Recherche Agronomique et Forestière en R.D.Congo) a amélioré les conditions de travail pour les chercheurs.

1.2. Situation géographique et administrative

1.2.1. Situation géographique

La Réserve Forestière de la YOKO où nous avons effectué nos recherches est située dans la localité Babongombe, groupement Bandu, Collectivité de Bakumu-Mangongo, territoire d'Ubundu, district de la Tshopo, en Province Orientale. (Fig. 1). Elle est traversée par la rivière YOKO qui la subdivise en deux blocs :

- Bloc Nord où nos récoltes se sont effectuées, avec une aire de 3.370 ha ;

- Bloc sud avec une aire de 3.605ha, soit une superficie totale de 6.975ha (LOMBA et al. 1998, GAMBALEMOKE, 2008).

Elle est limitée au Nord par la ville de Kisangani, au sud et à l'Est par la rivière Biaro qui forme une demi-boucle, à l'Ouest par la voie ferrée et la route reliant Kisangani à Ubundu, le long de laquelle elle s'étend des points kilométriques 21 à 38 (LOMBA et al. 1998).

1.2.2. Situation administrative

La réserve forestière de la YOKO est une propriété de l'Etat congolais sous double tutelle : du ministère des affaires forestières et du ministère de l'environnement, conservation de la nature et tourisme. Cette Réserve est aussi une propriété de l'entreprise publique dénommée Institut Congolais pur la conservation de la Nature (ICCN) (archives de la réserve forestière de la YOKO).

La Réserve est régie par l'ordonnance-loi n°72/023 du juillet 1975 portant création d'une entreprise de l'Etat pour le but de gérer certaines institutions publiques environnementales, telle que modifiée et complétée par l'ordonnance-loi n°78/190 du 5 mai 1988, la Réserve Forestière de la YOKO est une propriété de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature. Cet institut a pour but :

· D'assurer la protection intégrale ou quasi intégrale de la flore ainsi que la faune des aires protégées de la R.D.Congo ;

· De favoriser la recherche scientifique et le tourisme, dans le respect des principes fondamentaux de la conservation et l'utilisation durable de ces ressources naturelles cité par ALADRO (2007).

1.3. Actions anthropiques

Depuis 1990, la conservation n'est plus intégrale par manque d'un programme visant l'intégration de la population locale dans la gestion de la réserve (KAMBALE, 1997). C'est pourquoi, elle est soumise à l'action des habitants des villages situés le long de la route Kisangani-Ubundu. Cet aspect a une importance dans l'interprétation des paysages botaniques, ainsi que de groupes fauniques.

Selon LOMBA (2007), deux types d'actions anthropiques sont signalés les actions anthropiques non néfastes à la gestion naturelle des forêts comme la recherche des bois de chauffe, de construction des plantes à usage alimentaire et médicale (pharmacopée),... et les actions anthropiques non conformes à la gestion durable des forêts, notamment l'exploitation forestière, l'agriculture itinérante sur brûlis, ainsi que l'exploitation de carrières de sables, de graviers et d'autres limonites, etc.

1.4. Action des éléments naturels

Parmi les éléments naturels, on peut citer le vent qui en dehors des effets écologiques favorable (dissémination) ; cassent les branches ou renversent les vieux arbres. Ceux-ci en s'écoulant entraînent un écrasement des végétaux du sous - bois, en créant ainsi des trouvées lesquelles de se développer à cause d'un grand éclairement favorisant par contre l'installation d'autres espèces héliophiles qui colonisent la surface.

1.5. Caractéristiques climatiques

La Réserve Forestière de la YOKO étant située à la périphérie de la ville de Kisangani, bénéficie du même climat que cette dernière (MUKINZI, 2009). C'est un climat équatorial du type Afi, selon la classification de Köppen. Dans cette classification « A » désigne le climat chaud avec les températures moyennes mensuelles supérieures à 18°C ; « f » le climat humide dont la pluviosité est repartie sur toute l'année, c'est-à-dire sans saison sèche absolue et dont la hauteur mensuelle des pluies du mois le plus sec est supérieure à 60 mm ; et « i » est la faible amplitude thermique (UPOKI, 2001 ; JUAKALY, 2007).

Il pleut presque toute l'année, les petites saisons relativement sèches durent de décembre à février et de juin à juillet. Alors que la saison de pluie s'étende d'avril à mai et d'août à novembre (MUKINZI, 2009).

Tableau 1 : Données climatiques de la région de Kisangani pour les années 2006 à 2007.

Année

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

MA

2006 P(mm)

36,8

149,1

166,8

145,7

278,9

143,5

199,6

168,2

220

299,2

318,9

39,2

180,4

2006 T°C

25,7

25,9

25,9

25,9

25,4

25,9

25,5

25,2

55,1

25,6

25,2

25,2

25,5

2007 P(mm)

18,6

134,7

86,1

168,3

255,6

77

139,3

124

299,8

123,6

304,5

130,8

161

2007 T°C

26,3

26,2

26,3

25,7

26,9

26,3

25,7

25,4

25,3

25,7

25,2

25,1

25,8

Source : MUKINZI, (2007)

Légende :

P(mm)  : Hauteur des précipitations en mm

T°C  : Température en degré Celsius ;

M.A  : Moyenne Annuelle

Il ressort du tableau (1) que pendant l'année 2006, la température moyenne mensuelle variait de 25,1 à 25,9°C et la moyenne annuelle était de 25,5°C.

En ce qui concerne les précipitations, elles atteignaient le niveau le plus élevée de 318,9mm au mois de novembre, tandis que le niveau le plus bas était enregistré au mois de janvier où il baisait jusqu'à 36,8mm et la moyenne annuelle était de 180,4mm.

Par contre en 2007, la température moyenne mensuelle variait de 25,1 à 26,9°C et la moyenne annuelle était de 25,8°C. Quand aux précipitations, le niveau le plus élevé (340,5mm) a été enregistré au mois de novembre, tandis que le niveau le plus bas (18,6mm) est enregistré au mois de janvier et la moyenne annuelle était de 161mm.

1.6. Faune et flore

1.6.1. Faune

La Réserve Forestière de la YOKO, fait partie intégrante de la forêt équatoriale. Elle a une faune riche et variée, tout en vertébrés qu'en invertébrés, cette faune reste cependant peu étudiée (KAMBALE, 1997). Quelques travaux antérieurs nous donnent les résultats suivants :

· Pour les invertébrés, c'est seulement les papillons du jour qui jusque là ont été étudiés, et 206 espèces sont connus (ASUMANI, 2007) ;

· Pour les vertébrés, 18 espèces de Soricidés sont signalées (MUKINZI, 2008) et 11 espèces de Rongeur (KAMBALE, 1997). Concernant les autres groupes des vertébrés tels que les oiseaux, les poissons et les chiroptères, les études sont en cours.

1.6.2. Flore

Selon LOMBA (2008), le cadre phytosociologique de cette réserve est défini comme suit :

· La végétation de la partie Nord fait partie de grouper de forêts mésophiles sempervirentes à Branchystegia laurentii, à l'alliance Oxystigmo scorodopheion, à l'ordre de Gilbertiodendretalia et à la classe de strombosio parinarietea ;

· La partie sud de la réserve appartient ou type des forêts mésophiles sempervirentes à Scorodophaeus zenkeri, à l'alliance Oxystigmo-Scorodophlaeion, à l'ordre des Piptadenio celtidetalia et à la classe des Strombosio parinarietea.

1.7. Sol et Hydrographie

1.7.1. Sol

Le sol de la Réserve Forestière de la YOKO a des caractéristiques reconnus à l'ensemble des sols de la cuvette centrale. Un sol rouge et de forestier LEJET et DANGALE, cités par ALADRO (2007) avec comme caractéristiques :

· Une faible capacité d'échange cationique de la fraction minérale ;

· Une faible activité d'argile ;

· Une teneur en minéraux primaires faibles, sauf ceux qui sont très résistants ;

· Une teneur en élément solubles ;

· Une bonne stabilité des agrégats, une bonne structure grumeleuse fine, de couleur brun foncée, à tendance rougeâtre ;

· Un faible rapport silice sesquioxyde de la fraction argileuse ;

· L'accumulation des sables plus ou moins argileux sur la surface ;

· La partie superficielle de ce sol est couverte par la couche de litières peu développées.

1.7.2. Hydrographie

Le réseau hydrographie de la Réserve Forestière de la YOKO est dense. Cette Réserve est baignée par la rivière YOKO qui la traverse de l'Ouest vers le Nord-Est. Plusieurs affluents déversent les eaux dans cette Réserve. Au Nord on rencontre cinq ruisseaux qui déversent les eaux dans la rivière YOKO en direction Ouest-Est et dans la partie Sud, sept ruisseaux qui coulent dans la direction Sud-Nord. La rivière Biaro qui délimite la Réserve dans la partie Est, va se joindre à la rivière YOKO ou Nord avant de se jeter dans le fleuve Congo (LOMBA, 2008).

1.8. Description des habitats

Notre étude était effectuée dans 3 habitats qui sont : la jachère vielle, la forêt secondaire et la forêt primaire mixte.

1. Forêt primaire mixte

Les espèces caractéristiques de cette formation sont : Gilbertiodendron dewevrei (Caesalpirriaceae), Anthocleista schweinfurhii (Loganiaceae), Celtis milubraedii (ulmaceae), Pycnathus angolensis (Myristicaceae), Scorodophlocus zenkeri (Caesalpiniaceae), Botryas eminii (Euphorbiaceae), Pericopsis elala (Fabaceae), etc.

2. Forêt secondaire

C'est le stade arborescent terminal typiquement les espèces de la forêt primaire, on y trouve Petersianthus macrocorpus (Rubiaceae), Faraga macrophylla (Rutaceae), Musanga cercopioides (Moraceae), Pericopsis elata (Fabaceae), Alchornia floribunda (Euphorbiaceae), etc.

3. Jachère vieille

Située aux environs de cette Réserve, les espèces caractéristiques de cette formation sont : Elaeis guineensis (Arecaceae) les jeunes pieds de Musanga cercopioides (Moraceae, caloncoba wilwitchii (Flacourtiaceae), Macaranga lotifolia (Euphorbiaceae), Bambousa vulgaris (Poaceae), Alchornea cordifolia (Euphorbiaceae), etc.

DEUXIEME CHAPITRE : MATERIEL ET METHODES

2.1. Matériel

Le matériel biologique de cette étude est constitué de 43 spécimens de Casinycteris argynnis que nous avons capturés dans la localité de KISESA (P.K 25 route UBUNDU).

2.2. Méthodes

2.2.1. Capture

La seule technique de capture était l'utilisation des filets japonais. A chaque endroit de piégeage, les hautes herbes sont dégagées à l'aide d'une machette : ceci permet l'installation du filet. Ce dernier est fixé sur deux perches piquées solidement au sol et tendu dans différents biotopes, à des endroits stratégiques (couloirs) ou à côtés des arbres fruitiers auxquels nous avons aussi installé à coté des vielles maisons abandonnée ; ou nous avions soupçonnée les visites ou les déplacements des chiroptères.

Les filets de mailles deux fois deux un et des longueurs différentes, étaient installés le soir et relevés une fois par jour, toujours le matin à partir de 6 heures 00' pour le filet qui se trouvait au niveau de jachère.

L'individu capturé, était soigneusement enlevée du filet du coté où l'animal était entre de manière à éviter la déchirure du filet.

2.2.2. Mensurations ou laboratoire et conservation

Les Chiroptères capturés, étaient amenés au laboratoire dans des petits sachets, ensuite où ils faisaient l'objet de différentes mesures biométrique prises à l'aide des matériels suivants :

Ø La balance PESOLA au gramme près pour le poids corporel ;

Ø Le pied à coulisse de marque MITUTOYO à 0,05 mm près pour les longueurs de l'avant bras, de l'oreille et de pied ;

Ø Le mètre ruban pour l'envergure.

Une fois toutes les mesures prises, nous effectuons le prélèvement de divers organes (foie, coeur, poumon, musèles) qui étaient mis dans les tube d'Ependorff contenant de l'alcool à 70 % ceci pour permettre l'étude ultérieure sur l'ADN moléculaire.

Identification de l'espèce étudiée

L'identification de notre spécimen s'est basée sur celle de HAYMAN et all. (1966 et 1972), THOMAS, (1910) et de SCHOUTEDEN H., (1948). Cette espèce est décrite comme suit :

· Tête ronde présentant un museau court

· Tache blanche au dessus des paupières entre les yeux et au niveau des joues

· Palais court et non prolongé au delà des molaire c'est-à-dire pas de palais post dentaire.

2.2.3. Mensurations externes

Les mensurations externes que nous avons considérées dans ce travail sont la longueur de l'avant bras (LAB), la longueur de l'oreille (LO), la longueur du pied (LP), l'envergure de l'aile (ENV) et le poids corporel (Pds). Ces mesures ont été utilisées dans la classification des chiroptères par HAYMAN et Al (Op cit).

Préparation des crânes 

Pour préparer nos crânes, nous nous sommes inspirés de la méthode utilisée par NGONGO (1978) que nous avons complétés par d'autres étapes. Les différentes étapes successives de cette préparation se présentent de la manière suivante :

a) Déformolisation des crânes

Les spécimens fixés préalablement dans le formol à 4 % sont placés sous un courant continu de robinet afin d'obtenir le ramollissement de la chair et des parties osseuse.

La durée d'immersion ne dépasse pas trois jours sans peine de voir les os se fragment.

b) Prélèvement du crâne

Après son ramollissement, la peau est soigneusement enlevée du crâne. Une incision de la peau, au niveau des joues jusqu'au cou à l'aide d'une lame bistouri, permet de détacher du crâne. Le crâne ainsi ôté est séparé du reste du corps en coupant au niveau de l'atlas et de l'axis.

c) Ramollissement de la chair dans l'eau et étiquetage

La chair des crânes ainsi prélevée a été putréfiée dans les boîtes de tomate contenant l'eau de robinet. L'immersion a durée jusqu'à 45 jours parce que le matériel était longtemps conserve dans le formol et nous renouvelions l'eau chaque deux jours. Ce qui ne permettait pas le développement des micro-organismes pour une bonne décomposition.

Enfin, nous y ajoutons dans chaque boite l'étiquette partant un numéro d'enregistrement de spécimen qui est repris dans notre cahier de terrain ou sont mentionnés les noms spécifiques et les sexes.

d) Premier nettoyage et rinçage

Cette phase constitue la tâche la plus difficile et qui demande beaucoup d'attention. Elle consiste à débarrasser les lambeaux de chair et les yeux sans endommager les os.

A cet effet, nous avons utilisé une pince et une lame bistouri.

L'usage d'une aiguille et seringue s'avère indispensable pour évacuer la cervelle à travers le trou occipital en secouant le crâne. Le nettoyage et le rinçage se font simultanément.

e) Séchage et deuxième nettoyage

Le crâne est séché au soleil deux jours durant un retournant de manière que les rayons solaire pénètrent bien le crâne dans la partie basale, en haut, frontale en bas et vice versa.

Après ce séchage, il arrive qu'on retrouve sur le crâne des restes des fibres et des ligaments durs qui ont résisté au nettoyage à l'eau. Il convient donc de les débarrasser du crâne à l'aide de bistouri.

f) Blanchissage des crânes

Pour que les crânes ne gardent pas une coloration sombre à cause de la graisse, on les plonge durant 24 heures dons une solution d'eau oxygénée à 30 % de concentration. Ce liquide oxydant et corrosif à la propriété de détacher les petits lambeaux de chair restant et de blanchir les os. Mais cette opération n'a pas été faite par manque de ce liquide (eau oxygénée).

g) Conservation

Les crânes préparés, sont gardés dans des flacons en plastique transparent où sont placés quelques fragments de naphtalène. Chaque crâne porte l'étiquette qui reprend le numéro d'enregistrement sur terrain.

Mensuration

Les mesures étaient prises sur les crânes des spécimens adultes et jeunes adultes. Sur chaque crâne, 17 mesures ont été effectuées à l'aide du pied à coulisse de marque MITUTOYO à 0,01 mm près que nous associons les mesures morphométriques, de l'avant-bras, de l'oreille, de pied, l'envergure et le poids.

2.2.4. Analyse de la reproduction

Nous nous sommes limités seulement sur l'aspect de la reproduction car nous n'avons pas des matériels adéquats pour pouvoir faire l'analyse interne.

La reproduction des espèces est étudiée par l'observation de l'état des organes sexuels de tous les individus capturés (LUDWIG, 1998 et DUDU, 1991).

Chez les males, les testicules peuvent être abdominaux (ABD) ou Scrotaux (SCR) avec les caractères sexuels secondaire (épaulette) ; tandis que chez les femelles, l'observation était faite sur la présence ou l'absence de sécrétion de mamelle et aussi sur l'état de vagin perforé (ouvert) ou non perforé (fermé).

2.2.5. Structure de la population

Nous avons groupé les chiroptères en classe d'âge à partir de caractères externes et de donnée relative à la reproduction combinée au corps (LUDWIG, 1998, DUPLANTIER, 1989).

2.2.6. Traitement statistique des données

Nous avons utilisé la formule proposée par DAJOZ (1975) pour calculer la fréquence relative (Fr).

Fr =

Où ni = nombre d'apparition

N = Nombre total d'apparition

Taux de vacuité =

· Test de student

Les calcules ont été complétés grâce au progiciel SPSS/PC+ (NIE et All 1997) (Statical Package for Social Science by Personnal Computer 1).

Ce test nous a permis de comparer la moyenne de 16 mesures morpho-craniométriques prises sur chaque individu en considérant deux groupes :

- Les mâles et les femelles d'une même espèce ;

- Les jeunes et les jeunes adultes d'une même espèce.

La valeur « t obs »est comparée à la valeur tabulaire au niveau de signification 0,05.

Si P > 0,05 : la différence n'est pas significative (Dans)

Si P 0,05 : la différence est significative (Ds)

L'utilisation de ce test exige que les conditions suivantes soient préalablement vérifiées et remplies, l'homogénéité de la population d'où est tiré l'échantillon ainsi que l'homogénéité des variances.

· Coefficient de variation

Le coefficient de variation (CV) nous a permis de déterminer les variables discrimination à l'intérieur d'une même espèce.

Autrement dit, ce test permet de mettre en évidence les mesures stables dans une population d'espèce considérée. La formule appliquée est la suivante :

CV = où S = écart type ; m = moyenne et N = nombre de spécimens.

Selon THAMBA, 1981, cité par MAMBANDU, 2006, quatre échelles des valeurs déterminent le coefficient de variation :

1. Mesures stables (CV 0,05) ;

2. Mesures peu variable (0,05 CV < 0,1) ;

3. Mesures assez variables (0,1 CV< 0,2) ;

4. Mesures très variables (CV> 0,2).

Tableau 2 : Liste des mesures prises sur chaque crâne.

Mesure

Description

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

M1

M2

M3

M4

M5

M6

M7

M8

M9

M10

M11

M12

M13

M14

M15

Longueur totale du crâne

Longueur du rostre

Longueur du crâne (sans rostre)

Largeur zygomatique

Largeur du crâne

Largeur du rostre

Largeur du mastoïde

Longueur du palatin

Longueur du maxillaire à dents (une rangée)

Largeur à travers les molaires supérieures

Largeur à travers les canines supérieures

Hauteur du crâne

La plus grande longueur de la mandibule (dentaire)

Longueur d'une rangée de dents de la mandibule inférieure

Longueur condylo-basale

CHAPITRE III : RESULTATS

Nos résultats sont issus de 645 mesures prise sur 43 crânes et 43 concernant l'avant bras des spécimens (voir annexe). Les calculs statistiques y afférent sont mentionnés dans les tableaux.

Grâce aux valeurs de ce coefficient nous mettrons en évidence les mesures les plus stables au C.V est inférieur à 5 chez l'espèce étudiée.

Les mesures les plus stables ce sont de mesures pour lesquelles les coefficients de variation est inférieure à 5 (THAMBA, 1981).

Nos résultats sont présentés sous forme des tableaux, graphique et Figures.

Pour ce qui est de l'étude de la structure de population de Casinycteris argynnis nous avons groupé les individus sexuellement matures et immatures.

Fig. 1 : Proportion des individus matures et immatures dans la capture.

Il ressort de ce figure que 74 % sont des individus mâles et 26 % sont des individus femelles.

3.2. Structure des populations

3.2.1. Structure en fonction de classe d'âges.

Fig. 2 : Proportion des différentes classes d'âge dans la capture

Il ressort dans la figure 2 que 81 % des individus capturés sont sexuellement actifs et 19% des individus qui sont sexuellement inactif.

3.2.2. Structure en fonction de sexe.

Fig. 3 : Proportion des mâles et des femelles dans la capture. 

Il ressort de cette figure que les mâles sont beaucoup représentés dans la collection (74%), que les femelles avec 26 %.

Biométrie

Mâles adultes

Mesures

N

m

S

CV

N

m

S

CV

Sign

LA

27

55,37

48,12

0,86

8

50,7

2,65

0,05

DNS

LO

27

4,3

6,75

0,31

8

15,3

1,71

0,11

DNS

LP

27

5,016

4,3

0,28

8

18,97

1,53

0,08

DNS

Env

27

107,3

107,3

0,31

8

380,8

20,74

0,05

DNS

Pds

27

345,2

6,08

0,31

8

23,28

3,86

0,16

DNS

M1

27

20,63

1,61

0,29

8

22,47

2,01

0,09

DNS

M2

27

5,2

4,83

0,31

8

5,52

1,06

0,19

DNS

M3

27

14,85

4,58

0,32

8

15,74

3,12

0,19

DNS

M4

27

14,67

3,21

0,31

8

15,75

2,27

0,14

DNS

M5

27

9,77

2,28

0,33

8

10,3

2,11

0,21

DNS

M6

27

4,68

3,48

0,48

8

4,57

2,22

0,48

DNS

M7

27

8,35

2,54

0,42

8

8,6

3,12

0,36

DNS

M8

27

6,86

2,33

0,37

8

7,12

2,14

0,3

DNS

M9

27

6,40

2,65

0,36

8

6,54

1,56

0,24

DNS

M10

27

7,67

2,65

0,34

8

8,02

1,74

0,21

DNS

M11

27

4,86

2,82

0,58

8

4,52

1,40

0,31

DNS

M12

27

9,02

1,45

0,16

8

8,96

1,5

0,17

DNS

M13

27

13,56

6,20

0,45

8

12,70

6,4

0,50

DNS

M17

27

11,55

3,14

0,27

8

12,04

3,2

0,26

DNS

M15

27

21,05

3,37

0,16

8

20,76

3,51

0,16

DNS

Femelles adulte

Il ressort du tableau (4) que chez les mâles adultes et les femelles adultes de Cassinycteris toute les mesures sont stable (Coefficient de variation supérieur à 0,05)

Jeune adultes femelles

Jeune adulte mâles

Mesures

N

m

S

CV

N

m

S

CV

Sign

LA

5

50,33

2,70

0,05

3

50,38

2,69

0,05

DNS

LO

5

15

1,8

0,12

3

15,3

1,99

0,13

DNS

LP

5

18,7

1,53

0,08

3

18,78

1,50

0,08

DNS

Env

5

379,2

20,29

0,05

3

380,3

20,86

0,05

DNS

Pds

5

22,65

4,02

0,17

3

23,15

4,09

0,17

DNS

M1

5

22,39

1,90

0,85

3

22,66

2,01

0,08

DNS

M2

5

5,54

1,01

0,18

3

5,6

1,05

0,19

DNS

M3

5

15,77

2,95

0,18

3

16,4

2,96

0,18

DNS

M4

5

15,63

2,21

0,14

3

16,28

2,16

0,13

DNS

M5

5

10,3

2,05

0,2

3

10,8

2,06

0,19

DNS

M6

5

4,63

2,15

0,46

3

5,14

2,11

0,41

DNS

M7

5

8,63

3,07

0,36

3

9,37

2,96

0,32

DNS

M8

5

7,08

2,03

0,28

3

7,50

2,05

0,27

DNS

M9

5

6,51

1,50

0,23

3

6,86

1,50

0,21

DNS

M10

5

7,91

1,83

0 ,23

3

8,42

1,64

0,19

DNS

M11

5

4,62

1,41

0,30

3

4,86

1,30

0,26

DNS

M12

5

8,88

1,54

0,17

3

9,20

1,43

0,15

DNS

M13

5

12,67

6,3

0,49

3

14,31

6,02

0,42

DNS

M17

5

11,93

3,2

0,27

3

11,14

3,06

0,27

DNS

M15

5

20,60

3,41

0,16

3

21,43

3,26

0,15

DNS

Il ressort du tableau (5) que chez les jeunes adultes mâles et femelles de l'espèce Casinycterisque toutes les mesures sont stables

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION

4.1. Structure de la population

4.1.1 Structure en fonction de classe d'âge

Les adultes constituent à eux seuls 81,3 % de la capture et le jeunes adulte 18,6 %.

Nos résultats confirment ceux de MALEKANI (2005), TUVULI (2006), MUSABA (2006), KAKULE (2007), GEMBU (2007) qui ont trouvé l'abondance des adultes dans leur collection.

Nous pensons que la capture en faveur des adultes et des jeunes adultes se justifie par le fait que les individus appartenant aux deux classe d'âges sont capables de se déplacer a des longues distances et aussi à voler à des hauteurs élevés.

Reproduction

L'analyse de la reproduction de l'espèce Casinycteris argynnis a relevée que ces individus sexuellement matures sont abondant dans la capture soit 83,7 % contre 16,2 % des individus sexuellement inactifs

Cela confirme les recherches mené sur les Rongeurs par DUDU (1991) et GEMBU (1994) qui également ont trouvée que ces individus sexuellement actifs occupaient une bonne place dans la capture et que la proportion des mâles est supérieure que celle des femelles.

La capture de l'espèce Casinycteris argynnis à l'aide de filet Japonais était au détriment des femelles (25,5%) et au profit des mâles (74,4%).

Nos observations sont similaires aux résultats obtenus par d'autres chercheurs qui ont étudié les petits Mammifères dans la région de Kisangani, il s'agit particulièrement de KADANGE (1996) et de KATUALA (2005), tous deux affirment que les femelles sont rares dans la capture des petits Mammifères.

Nous pensons que la cause de la faible proportion de femelles dans la capture serait leurs conditions physiologiques durant l'année (gestation, allaitement des juvéniles voire les soins aux jeunes) font que les femelles ne se déplacent pas loin de leurs sites de reproduction.

En réalité cette différence ne reflète pas la réalité dans la mature, la différence observée est plus liée à la technique de capture (on a utilisé les filets japonais pour notre cas) qu'à notre avis favoriserait plus les mâles que les femelles.

BIOMETRIE

Les différentes mesures constituent des indicateurs pour pouvoir déterminer nos spécimens,

Les mesures corporelles prisent chez les individus adultes révèlent que il n'a ya pas un dimorphisme sexuel en faveurs des mâles et des femelles pour toutes les mésures.

Egalement, les adultes et les jeunes adultes (tous les sexes confondus) sont généralement des individus lourds et ont une grande taille.

Egalement, la longueur du pied qui discrimine les adultes aux jeunes adultes.

Chapitre quatrième : CONCLUSION

Cette étude est basée sur une collecte de 43 crânes appartenant à une espèce de Mégachiroptère de Kisangani à savoir le Casinycteris argynnis.

A travers l'analyse d'une série de 16 mesures crâniennes, nous voulons montrer qu'il est difficile d'identifier cette espèce et que ce dernier ne présente pas un dimorphisme sexuel, car tous les coefficients de variations sont supérieur à 0,05.

A cet effet, nous retiendrons les conclusions suivantes sur les 16 mesures crâniennes considérées, aucune mesure ne fait distingue les Casinycteris argynnis des autres espèces.

En fin nous souhaitions que des recherches similaires et plus approfondies sur d'autres espèces soient entreprises pour mieux les caractériser.

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