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Effet de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté à  Isale- Bulambo en RDC

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par Benjamin Kambale Masua
Institut supérieur Emmanuel d'Alzon de Butembo RDC - Graduat 2012
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A vous mes chers parents : MICHEL KAYENGA pour avoir supporté les souffrances de la vie pour moi et assuré mon éducation ;

A ma mère KAHINDO qui a quitté ce monde dans l'espoir de se revoir un jour que ton âme repose en paix ; puis

A mon grand frère TSONGO MASUA et sa femme BIKUNGU SEMERITE.

KAMBALE MASUA Benjamin

REMERCIEMENTS

Pour que ce travail puisse être ce qu'il est, il a fallu le concours de diverses personnes. Ainsi, nous exprimons nos sentiments de gratitude envers tous ceux qui ont contribué à notre formation, notamment nos enseignants et spécialement l'Assistant Père LANDU SAFARI Pierre, pour avoir bien voulu diriger ce travail malgré ses occupations, pour les conseils nous prodigués, le réconfort dont nous gardons un très bon souvenir.

Nos sentiments de gratitude s'adressent à toutes nos autorités académiques de l'ISEAB, pour la qualité de la formation dont nous avons été bénéficiaires.

Que nos frères, qui ont contribué à notre fortification et encouragement trouvent ici notre profonde gratitude. Nos grands frères TSONGO MASUA et son Epouse SEMERITE BUKUNGU, KABUYAYA JEROME et son Epouse JUSTINE, MUHINDO VIVALYa Timothée, KAMBALE TSONGO et son épouse ALINE, MUHINDO JEAN-PAUL et son épouse Denise pour leur soutien tant moral que matériel consenti pendant notre formation et nos soeurs : KANYERE VIVALYA, JUSTINE KAVIRA VIVALYA et son époux MUSUBAO JEAN-PAUL, KABUO KAYENGA ELIZABETH, KAHAMBU VIVALYA Yvette, KATUNGU FLORENCE, KYAKIMWA JULIETTE et d'autres dont nous taisons les noms.

A nos petits frères, neveux, nièces, cousins et cousines : Kasereka Vincent, Kakule Maurice, Katembo patrice, Kambale Fabien, Célestine et Célestin, Chistelle, Jeremie, Solange Kagheni, Sarah, Samuel et Baudouin, Joël, Romain, ISRAEL et Marie therèse, pour le lien qui nous unit.

Nous serions ingrats d'oublier les compagnons de lutte, collègues, amis, camarades notamment Mumbere Kataliko, Kasoki MUSIBA EVELYNE, KAMBALE MURWANI, KAMBALE YENGA, KAKULE KISUNE, MAMAN MUHONGYA et tous les autres aimables camarades de l'année académique 2012-2013 pour leur soutien moral.

Disons merci aux amis, aux connaissances, pour tant des conseils et orientations pour la réalisation du présent travail.

Nous nous en voudrions à nous-mêmes si nous passions sous silence l'aide et le service d'un grand nombre de personnes. Nous nous réservons de les énumérer pour éviter le risque d'en oublier une. Que chacune d'elles trouve ici le témoignage de notre sincère reconnaissance.

KAMBALE MASUA Benjamin

SIGLES ET ABREVIATIONS

A.A.B.I : Association des Agriculteurs de Bulambo Isale

AL et all  : Utilisé si les auteurs de l'ouvrage sont deux ou plus

ASBL : Association Sans But Lucratif

E : Amplitude de l'Echantillon

FAO : Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture.

I : Intervalle des classes

I.S.E.A.B : Institut Supérieur Emmanuel D'Alzon de Butembo

Idem : A la même page

Log : Logarithme

M.P.E : Malnutrition Proteino-Energetique

n : La taille de l'échantillon

O.M.D : Objectif du Milliaire de développement

O.M.S : Organisation Mondial de la Santé

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ONUSIDA : Organisation des Nations Unie de lutte contre le SIDA.

PIB : Produit Intérieur Brut

SIDA :Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA)

VIH : Virus de l'Immunodéficience Humaine

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

L'agriculture présente une solution émergente à nos défis environnementaux : « depuis plus de 40 ans, la journée de la terre a servi comme un appel à l'action, en mobilisant des personnes et des organisations du monde entier pour relever ces défis, cette année, le projet nourrir la planète de l'Institut World Watch met en évidence l'agriculture souvent blâmée en tant que pilote des problèmes socio-économiques et environnementaux comme une solution émergente »1(*).

L'agriculture est une source de nourriture et de revenu pour les pauvres du monde et un moteur essentiel pour la croissance économique : « Dans les communautés rurales ou urbaines, beaucoup de familles manquent de l'argent nécessaire pour l'achat d'une nourriture suffisante et équilibrée »2(*). Cette situation aggrave le coût de la vie au sein des populations pauvres qui vivent des travaux des champs.

Notre constat est que le groupement Bulambo-Isalé continue à croupir dans une situation catastrophique même si quelques avancées ont été observées. L'évolution du secteur agricole dans ce milieu continu à subir des différentes difficultés souvent liées à la logistique. La population pouvait bien faire mais les problèmes d'accompagnement restent encore.

L'agriculture à Bulambo reste encore d'auto-subsistance c'est-à-dire que toute la production qui est récoltée est souvent consommée. Ce qui occasionne une pauvreté suite au manque d'investissement d'une quantité de la production pouvant combler le vide lors du chaos.

L'agriculture offre également un potentiel inexploité pour atténuer le changement climatique, et protéger la biodiversité, et pour sortir des millions de personnes de la pauvreté. Cette agriculture déconsidérée dans les milieux ruraux (tiers monde) est considérée dans d'autre pays comme source de développement tant économique que financier. L'évaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement se penche sur l'agriculture en tant que source de nourriture, de santé et de croissance économique. Les problèmes de l'autosuffisance alimentaire illustre bien des difficultés que subissent les populations pauvres. Ce sujet est primordial, d'une part, à cause du caractère inacceptable de la faim dans les milieux ruraux et, d'autre part, parce que c'est une condition sine qua none d'une réelle autonomie de milieux ruraux en général. Nous assistons depuis quelques années à une revalorisation « officielle » du rôle de l'agriculture qu'on avait considérée très longtemps comme le parent pauvre de l'économie nationale : « c'est la preuve d'un début de prise de conscience. On constate chez les dirigeants des pays en développement une volonté politique d'aboutir à une certaine autosuffisance alimentaire » 3(*).

Or ces conditions politiques sont primordiales : « sauf dans les pays dont l'agriculture doit surmonter les handicaps climatiques agricoles géographiques particuliers, les communautés agricoles de villages (des milieux ruraux) peuvent arriver à des résultats satisfaisants pour peu qu'on leur en donne les moyens. A ce propos, il s'agit moins de leur apporter une technologie performante qu'une plus grande liberté de manoeuvre et la reconnaissance d'un statut de citoyen à part entière »4(*).

Il est temps de revoir radicalement comment les connaissances, sciences et les technologies peuvent contribuer à un développement plus équitable et durable de l'agriculture. L'accent doit être mis (portés) sur les besoins des petites exploitations agricoles dans des écosystèmes diversifiés et sur les régions où les besoins sont le plus grands. L'histoire de l'agriculture est ancienne et relativement liée au processus colonial. « Depuis le début des années 1970, l'agriculture fait en outre l'objet d'un nombre croissant d'intervention par le biais d'agences internationales d'aide au développement. L'importance qui lui est accordée reflète l'évolution des politiques et des programmes en matière de développement international. Ainsi, au cours de cette décennie, l'agriculture a été considérée principalement sous l'angle de son apport à la sécurité alimentaire des populations des pays moins développés »5(*).

Au cours des années 1980, le potentiel de l'agriculture pour la création d'emplois a davantage retenu l'attention. « Le paradigme dominant au sein des Agences de développement était d'ailleurs celui de la création d'activités génératrices de revenues »6(*). L'agriculture s'est ensuite vue assigner un rôle de protection et de régénération de l'environnement alors que le développement durable prenait sa place dans l'ordre du jour de l'agence international. L'agriculture n'est toutefois plus circonscrite aux seules régions rurales. Les habitants des régions urbaines s'y adonnent aussi. Pour ceux qui cultivent un lopin de terre à la maison ou dans un jardin communautaire, il ne s'agit plus « d'assurer leur survie et celle de leur famille, mais plutôt de combler les besoins que l'agriculture industrialisée ne peut pas satisfaire »7(*). Ainsi, le plaisir de récolter des légumes qu'on a semé soi-même ou de cueillir une salade fraîche au moment de préparer un repas motiverait certains cultivateurs.

« Chez d'autres, produire des aliments sains et sans intrants chimiques ou réutiliser des déchets organiques compostes, contribuant ainsi à la récupération de l'énergie et à la protection de l'environnement, prendrait une importance particulière »8(*).

En ce qui concerne le développement agricole des régions rurales à revenu faible, le problème est essentiellement de savoir comment soutenir un taux de croissance qui favorise une expansion équilibrée du secteur agricole et faire en sorte que la structure de croissance de l'agriculture permette d'agir directement sur la malnutrition et sur la pauvreté rurale et indirectement sur la migration des pauvres vers les zones urbaines. Dans l'élan vers l'industrialisation, il était facile d'ignorer le rôle crucial que joue l'agriculture dans le développement et de négliger les relations existant entre les politiques visant à encourager la croissance de l'industrie locale et la performance de l'agriculture. Malgré le récent développement rapide de l'industrie et de l'expansion des villes, peu des pays en développement ont une population rurale qui représente nettement moins de la moitié de la population totale. L'agriculture constitue toujours le principal moyen de substance dans la plupart des pays semi-industrialisés. Dans plusieurs pays, la contribution de l'agriculture au produit intérieur brut égale au dépense même celle de l'industrie.

Il a été conçu à partir du rapport régional qui a fourni des informations utilisées pour l'analyse intégrée de principales questions à résoudre pour réaliser les objectifs de développement et durabilité. C'est pourquoi, nous voudrions répondre à ces questions pour palper du doigt les réels problèmes auxquels se heurte l'agriculture dans les zones rurales.

1. L'application de l'agriculture en groupement Bulambo-Isalé contribue-t-elle au développement de la population ?

2. Il y a-t-il eu une évolution remarquable dans le secteur agricole au cours de ces deux dernières années?

3. Quelle contribution les ONG tant locale qu'internationale ont-elles apporté dans l'évolution du secteur agricole en Bulambo-Isalé ?

4. Quelles sont les contraintes de l'agriculture au développement et à l'autopromotion de la population ?

Ces quatre questions vont constituer le fondement de notre étude.

0.2 HYPOTHESES

L'hypothèse de recherche est définie par P.Roger ; « comme la proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulé à des termes tels que l'observation et l'analyse puisse fournir une réponses »9(*).

En groupement Bulambo, l'application du secteur agricole serait en application par la population locale, mais :

1) Il semble que le domaine agricole contribue moins au développement et à l'autopromotion de la population ;

2) Il semblerait qu'il y a eu une évolution dans le secteur agricole à Bulambo-Isalé mais sans effet positif sur le social de la population ;

3) Il est évident que la contribution des organismes de développement semblerait minime dans le secteur agricole compte tenu des résultats obtenus après notre pré-enquêté.

4) L'ignorance des meilleures techniques et la baisse du prix de vente de produits agricoles seraient à la base du non développement et de la lente autopromotion de la population locale du groupement Bulambo.

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet n'est pas un fruit du hasard. Il s'inscrit dans la politique de notre formation de Techniciens de Développement Rural et Urbain en Organisation Sociale. Une curiosité scientifique nous a coincés de nous rendre compte d'abord de l'impact de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté dans le groupement Bulambo-Isale.

Pour nous, c'est une formation pratique car cette étude nous permettra de découvrir la nécessité de s'engager dans les initiatives agricoles pouvant servir comme facteur de réduction de la malnutrition et de la pauvreté en milieu rural. Pour les habitants du groupement Bulambo-Isale en général, les résultats de notre recherche leur serviront d'éléments d'encouragement ou de découragement sur l'impact de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté.

Quant aux agriculteurs, ce travail leur sera un outil d'évaluation du degré de satisfaction dans le secteur agricole et leur permettra de développer leur manière d'exercer leur métier si important.

Aux chercheurs qui désireraient s'investir dans la présente étude, ils en trouveront une référence.

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Dans le but d'aborder ce sujet axé sur l'impact de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté en le groupement Bulambo-Isale, nous nous sommes assignés comme objectifs de :

- se saisir de l'impact de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté en Bulambo-Isale ;

- déterminer les catégories des gens exerçant l'agriculture en groupement Bulambo-Isale ;

- calculer la marge de la production agricole et ses effets sur les conditions de vie de l'agriculteur impliqués dans le secteur agricole en Bulambo-Isale.

0.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL`

Mises à part l'introduction qui constitue notre porte d'entrée et la conclusion qui est la porte de sortie, le présent travail s'est articulé sur trois chapitres. Le premier a traité sur les considérations théoriques, le deuxième a porté à son tour sur la méthodologie, les résultats du terrain et l'interprétation ; un projet de développement est prévu en troisième chapitre pour essayer de remédier aux problèmes rencontrés au cours de nos recherches à travers les résultats obtenus.`

Chapitre premier :

GENERALITES SUR L'IMPACT DE L'EVOLUTION DU SECTEUR AGRICOLE SUR LA MALNUTRITION ET LA REDUCTION DE LA PAUVRETE

I. EXPLICATION DE CONCEPTS CLES LIES A L'ETUDE

I.1 L'agriculture

Etymologiquement, l'agriculture signifie « culture de champs »10(*), (en latin agricultura). Elle désigne l'ensemble de savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des terres et d'une manière générale l'ensemble des travaux de conservation et de transformation du milieu naturel permettant de cultiver et prélever des végétaux et des animaux utiles à l'être humain, le mot culture devant être pris dans le sens de « mise en condition »11(*). Il désigne aussi par extension, « la production des biens et l'amélioration des conditions de vie en milieu rural : la culture du blé, de la betterave, des fruits, l'élevage des animaux, la production laitière, celle du bois, la pêche, la chasse appartiennent à l'homme au domaine de l'agriculture »12(*). Mais une acception plus étroite peut être illustrée en considérant les programmes de l'enseignement agricole. Le mot agriculture désigne plus particulièrement l'ensemble des techniques de production des plantes sur des terrains qui ont été travaillés.

L'agriculture générale porte sur les transformations du milieu destinées à accroître et à maintenir sa fertilité, et étudie aussi les conditions de mise en valeur, le choix des systèmes de culture (Encyclopédia universalis).

L'activité agricole vise à assurer la sécurité alimentaire des humains en milieu naturel. « Toutefois, l'agriculture produit également un nombre important de produit tels que des peaux d'animaux, des engrais, des produits destinés à l'industrie (Ethanol, Fecule, chanvre) des plantes vertes et fleurs du bois »13(*). Elle représente un maillon indispensable dans la chaîne agroalimentaire, en lui assurant l'approvisionnement en matière première (oignon, céréale, fruit, etc). « Un développement accéléré et soutenu de l'agriculture est la clé du développement économique et de la réduction de la pauvreté »14(*). Cette idée donne une priorité d'une stratégie du développement dans la lutte contre la malnutrition et la pauvreté dont sont victime les paysans. Etant donné l'importance critique que revêt l'agriculture dans la majorité des milieux si pauvres, il faut bien comprendre comment l'expansion de ce secteur pourrait être accélérée, l'ordre de priorités à établir et l'impact que pourrait avoir une croissance plus rapide sur les niveaux de pauvreté : «  le potentiel de l'agriculture est considérable mais que celui-ci n'a pas été réalisé pour différentes raisons, notamment des contraintes structurelles et technologiques, des politiques nationales mal avisées et un environnement économique extérieur peu favorable. De ce fait, la croissance de ces pays a été lente, la malnutrition s'est aggravée et la marginalisation de ces pays dans l'économie mondiale s'est poursuivie »15(*). Les défis auxquels sont confrontés les milieux ruraux sont si nombreux que ces milieux ne sont gère à même de formuler et de mettre en oeuvre des stratégies et des institutions efficaces dans le secteur agricole.

Néanmoins, le développement est un processus cumulatif et les succès remportés dans un domaine ouvrent des possibilités nouvelles dans d'autres. L'on a essayé, dans cette section, d'identifier les mesures qui permettraient d'atténuer les contraintes qui existent sur le plan de l'offre ainsi que d'améliorer la productivité et la compétitivité de l'agriculture dans le cadre d'une stratégie équilibrée et durable fondé sur les avantages comparatifs et tendant à atténuer la pauvreté. « l'analyse s'inspire de l'expérience acquise par la FAO sur le terrain, ainsi que de l'aide que cette organisation a apportée aux pays pauvres en matière de formulation des politiques générales ainsi que des nouvelles approches qui ont été élaborées à la lumière des enseignements tirés des programmes de développement des 30 dernières années pour accélérer le développement de l'agriculture »16(*) L'on ne peut pas dire qu'une expansion rapide de l'agriculture dépende d'un certain nombre de conditions matérielles bien déterminées, ni que le succès soit garanti par une série d'activités spécifiques. L'on peut néanmoins à la lumière des résultats obtenus, identifier un certain nombre de thèmes et de schémas communs :

* Les trois principaux moyens d'accroître la production (expansion des superficies cultivées, modification de la composition de la production et progrès techniques) varient en importance et sont fonction du niveau de croissance atteint, les possibilités d'élargir les superficies cultivées sont limitées et, à mesure que de plus en plus de terres sont mises en culture, les possibilités d'expansion diminuent. En revanche, un changement de la composition de la production et le progrès technologique conservent toute leur importance pendant tout le processus de développement (aucun de ces deux éléments n'étant efficace à lui seul) et exigent l'existence de secteurs dynamiques et souples ;

* Il faut offrir des incitations appropriées aux agriculteurs et garantir l'existence de condition leur permettant de réagir à ces incitations. A cette fin, les pouvoirs publics doivent mettre en oeuvre des politiques macro-économiques saines de nature à faciliter la vente des produits agricoles aussi bien sur les marchés intérieurs que sur les marchés d'exportations, et mettre en place une infrastructure institutionnelle et physique propre à appuyer un large changement (en facilitant l'accès à la terre, au financement rural, aux connaissances techniques et aux services de communication et de transports).

* La base de produits indispensable à la croissance de l'agriculture peut varier, elle peut se composer par exemple d'exportations traditionnelles ou non traditionnelles ou de denrées alimentaires de grande consommation), mais il est naturel que les cultures de produits alimentaires de grande consommation à mesure que l'expansion économique se généralisé car cela stimule la grande demande locale de produits à plus, forte intensité de main-d'oeuvre dont l'élasticité par rapport aux revenus est plus élevée (comme les légumes, les fruits et les produits de l'élevage). Le secteur agricole devrait donc être à la fois dynamique et souple ;

* Le progrès technique doit également être un processus continu mais, en ce qui concerne la production de denrées alimentaires de grande consommation, il s'agit d'une entreprise vaste et complexe que le secteur privé et les organisation de producteurs peuvent difficilement mener à bien, bien que l'expérience ait prouvé qu'il ne puisse pas être laissé entièrement entre les mains d'organismes publics un système local de promotion du progrès technique est indispensable si l'on veut que les technologies nouvelles correspondent aux besoins locaux changeants.

* Les effets et avantages de la croissance agricole sont dilués lorsque le taux d'accroissement démographique est élevé et/ou lorsque la croissance est limitée à des secteurs ou régions géographiques étroitement circonscrits ou à un petit nombre de produits. Les liens qui existent, en produisant un effet multiplicateur, entre les activités agricoles et non agricoles sont important aussi mais font parfois défaut. Si l'on veut promouvoir une expansion plus large et réduire la pauvreté ; le développement de l'agriculture doit être large et être alimenté par des petites et moyens industries rurales. Le développement de ces industries exige la mise en oeuvre de politiques industrielles appropriées et renforce encore plus la nécessité d'améliorer l'infrastructure, les services et les institutions en milieu rural.

I.1.1 Mesures à prendre pour accélérer le développement agricole et améliorer les conditions de vie de populations rurales

L'on trouvera ci-après quelques recommandations de caractère général touchant les politiques qui pourraient être adoptées au plan national, régional et les mesures mises en oeuvre au plan international pour éliminer les goulots d'étranglement du niveau de l'offre, améliorer la compétitivité et atténuer la pauvreté et l'insécurité alimentaire dans les régions rurales. Les politiques proposées pourront être d'une utilité très différente d'une région à une autre, selon la nature de leurs problèmes de développement agricole, de leurs bases de ressources et leur situation économique.

I.1.2 Mesures et stratégies de caractère général tendant à appuyer le développement de l'agriculture

Premièrement, il faut s'attacher sur tout à accroître la production de biens exportables, élément indispensable à la croissance de l'agriculture et normalement moteur de l'expansion « l'économie de la plupart des pays Africains (subsahariens est dominée par ce secteur agricole, qui fournit environ le tiers du PIB de la région et emploie les deux tiers de la population active »17(*) Il importe pour cela de mettre en oeuvre une série de politiques macro-économique adaptées à la situation économique spécifique d'une région, adopter des technologies appropriées eu égard à la situation actuelle des exploitations et mettre en place une infrastructure de communication, des mécanismes de commercialisation et des institution de nature à faciliter l'accès des agriculteurs aux crédits de campagne, aux capitaux à plus longue échéance et aux intrants et leur assurer des prix pouvant encouragés la production. Pour déterminer les rôles que devront jouer à cet égard les organismes gouvernementaux, les donateurs, les organisations de la société civile et les entités commerciales, il faudra mettre en oeuvre une approche ingénieuse et novatrice mettant davantage l'accent sur l'appui des pouvoirs publics et la diffusion des pratiques optimales « comme c'est le cas, par exemple, dans le cadre du programme de partenariats, Sud Sud de la FAO » 18(*)

I.1.3 Mesures recommandées aux échelons régionales et nationales

Pour résoudre les problèmes nouveaux qui se posent dans l'agriculture et intégrer davantage les milieux ruraux à l'économie nationale. Il faudra mettre un accent plus marqué sur ce développement agricole que rural. « avec l'appui des leurs partenaires de développement, le gouvernement des pays pauvres pourront être appelés à formuler ou à réviser leurs stratégies de développement agricole et devront les mettre en oeuvre efficacement »19(*) parmi les élément fondamentaux et les priorités de ces stratégies, il faudra placer un accent plus soutenu sur les incitations macro-économiques et sectorielles, renforcer les capacités institutionnelles ; accroître de façon durable la productivité et la compétitivité ; diversifier la production et les exportations, améliorer l'accès aux marchés nationaux.

Dans ce sous paragraphe contient un bref aperçu de ces priorités, et à particulier des principales mesures qui devront être adopter pour accroître les ressources mises à la disposition de l'agriculture et les utiliser plus efficacement. Les milieux moins avancés doivent formuler des politiques et des mesures visant à renforcer la capacité de leurs institutions d'opérer efficacement. « Ces faiblesses qui caractérisent la structure et les capacités des institutions rurales et autres, sont une des raisons pour lesquelles les reformes de politiques économiques n'ont pas réussi comme on l'espérait à accroître la production agricole globale dans le nombre des pays d'Afrique ».

I.2 La pauvreté

La pauvreté est un phénomène multidimensionnel. Plusieurs définitions et approches existent pour la cerner. En particulier, l'on distingue les approches fondées sur le bien être les besoins de base et les capacités : « la mesure de l'indice de la profondeur et de la sévérité de la résolution des deux questions fondamentales que sont l'identification des individus pauvres et la construction d'indicateurs pertinents sur la base des informations disponibles. Dans la pratique, deux approches sont généralement utilisées : l'une dite objective et l'autre subjective s'appuie sur une information quantitative résumée à travers un indicateur monétaire. Une ligne de pauvreté est alors définie comme un seul en deçà duquel le ménage (ou l'individu) est considéré comme pauvre »20(*).

L'approche subjective est basée sur la perception par les populations de leurs conditions d'existence. Les populations s'auto désignent pauvres ou non pauvre selon des critères qui leur sont propres. A cet égard, un proverbe Africain définit la pauvreté comme : « l'absence d'avoir, de savoir et de pouvoir ». Cette perception de la culture renvoie à la nature des formes d'organisation sociale et politique des communications locales et aux stratégies sous-jacentes. Ainsi importe-t-il d'investir dans la culture qui détermine la manière de vivre et de combattre la pauvreté. « L'analyse de la perception de la pauvreté au Sénégal qui se lit à travers les langues nationales peut s'articuler autour de quelques indicateurs dont le plus saillant se trouvent dans la définition suivante : (est pauvre celui qui n'a rien, qui ne peut régler ses besoins sociaux, primaires, qui vit sans accès à des opportunités) ».21(*) Pour lutter ou réduire la pauvreté à moitié à l'horizon 2015, l'État doit mettre en place de manière soutenue une politique économique et social permettant de relever significativement ses performances socio-économiques et de placer le pays sur le sentier de développement humain durable. A cette fin, « le Sénégal a initié à 2000, après l'adoption de son document intermédiaire, un processus participatif de préparation d'une stratégie de réduction de la pauvreté fondée sur une croissance distributrice et la satisfaction des besoins de base des populations pauvres »22(*)

Le consensus autour de cette stratégie met l'accent sur la nécessité d'une mobilisation des partenaires au développement pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion à travers l'établissement d'un lien étroit entre la réduction de la pauvreté, le progrès économique et le renforcement de capacité. Le pauvre vit dans un dénouement total économique et social. Il est, souvent qualifié de déclassé social et plongé dans un état de misère quasi-permanent. Son trait dominant est qu'il s'auto exclu lui-même du tissu social.

Les ménages pauvres disposent de sources de revenus assez précaires qui ne permettent pas de découvrir entièrement les besoins en alimentation. Pour expliquer la pauvreté, les populations invoquent les responsabilités individuelles exprimées à travers le proverbe : « le paresseux est responsable de son état d'indigence », mais aussi pour le manque de relations sociales. Le tissu relationnel est ici une référence centrale.

Plus on élargit l'horizon de ses relations familiales, confrériques, ethniques, etc., plus on fait face à la pauvreté, au dénouement, à la vulnérabilité.

D'ordinaire, c'est dans le processus d'appauvrissement accéléré par une crise économique persistante que les individus, notamment parmi les plus vulnérables sont coupés des circuits leur permettant d'accéder aux ressources productives. Ce manque de moyens propre favorise une détérioration continuelle des conditions de vie, aggrave les inégalités et mène à terme, à l'extrême pauvreté. Cette dynamique conduit à une rupture des liens sociaux et à l'exclusion des couches les plus défavorisées. Un tel déficit ou défaut de relations sociales pousse certains individus aux pratiques ci-après : la violence et la délinquance : les personnes détenues sont pour la plupart des jeunes. «  Les statistiques de la justice les plus récentes indiquent un taux de criminalité de 1,8% marqué par une progression rapide des infractions et une forte présence des jeunes parmi la population carcérale » 23(*).

Dans les communautés rurales ou urbaines, beaucoup des familles manquent de l'argent nécessaire pour l'achat de nourriture suffisante et équilibrée. Dans certaines familles, on donne même aux enfants des boissons sucrées ou alcoolisées pour supprimer la sensation de faim. Tout cela parce que la nourriture coûte trop chère. Plusieurs familles gèrent mal leur budget familial en dépassant souvent pas mal d'argent pour des achats de luxe (radio, bijoux, ....) ou pour des plaisirs coûteux (bière, cigarette,.... Il reste alors peu d'argent pour les achats de nourriture qui, souvent ne sont pas perçues comme prioritaire. Cette situation aggrave souvent le taux de la pauvreté au sein de différente famille locale.

Lutter contre la pauvreté, c'est avoir confiance des inégalités et combattre la vulnérabilité des populations (le manque des ressources peut avoir des impacts sur la pauvreté. Il s'agit d'échapper aux risques de marginalisation et l'exclusion dans la société. L'auteur Nicolas SIRVEN s'est notamment penché sur le rapport entre pauvreté et vulnérabilité. « De la pauvreté à la vulnérabilité : évolutions conceptuelles et méthodologiques ».

« Face à toutes les difficultés que recouvre la pauvreté, l'Assemblée Générale de l'ONU a réaffirmé l'ambition de promouvoir les droits de l'homme (le droit de personne à la santé, à l'éduction, au logement et à la sécurité,...) »24(*).

En effet, en Septembre 2000, a été adopté lors d'une session extraordinaire par cette même assemblée la déclaration du millénaire qui fonde un nouvel accord entre pays riche et pays pauvre. Le but de cet accord est de contribuer à améliorer les conditions de vie dans les pays pauvres et de garantir le développement. Il existe 8 OMD, sont donc les principes et les valeurs des années à venir, soit pour être pleinement atteint à l'horizon 2015. L'idée centrale de ces objectifs est d'encourager les pays en voie de développement à s'engager sur les chemins de la croissance et du développement durable (rapport des N.U sur la lutte contre la pauvreté et le développement durable 2000).

« Le but de base du développement est d'élargir le choix des individus. En principe, ces choix des individus peuvent être infinis et peuvent changer au fil du temps. Les gens estiment souvent que les accomplissement ne se réalisent pas, ou pas immédiatement, dans les chiffres de croissance ou de revenu : un meilleur accès à la reconnaissance, l'amélioration de la nutrition et des services de santé, l'accès à des moyens des substances plus sûr, une sécurité contre la criminalité et la violence physique, des heures de loisir satisfaisantes, des politiques et des libertés culturelles et le sentiment de participer à des activités communautaires. L'objectif du développement est donc de créer un environnement favorable pour les personnes, quelles puissent jouir longtemps d'une bonne santé et mener une vie enrichissante ».25(*)  Le constat actuel montre que certains progrès ont été réalisés mais ne sont pas suffisants pour éradiquer complètement la pauvreté. Par exemple, sur le thème d'éducation, certains pays ont réalisés des progrès notables en ce qui concerne la scolarisation dans le primaire tandis que d'autres rencontrent de difficultés liées à l'épidémie du VIH/SIDA (en particulier ceux qui sont meurtris par les conflits).

Cette vision dynamique de la pauvreté établit précédemment s'applique souvent aux jeunes du fait de nombreux obstacles qui beaucoup doivent surmonter pour parvenir au statut d'adulte. Cependant ce parcours est parsemé d'embûches. En effet, les jeunes se résument à participer activement à l'amélioration de leur qualité de vie et celle de leur famille, afin d'entrevoir des chances de sortir un jour de la pauvreté. Réduire la pauvreté revient alors, à intégrer dans les stratégies de développement des questions plus approfondies sur l'avenir des jeunes telles que l'emploie ou encore des thèmes relatifs à leur insertion sociale et culturelle.

Ainsi, les stratégies d'emploie des jeunes occupent une grande place dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement il s'agit de « formuler et appliquer des stratégies qui permettent aux jeunes de trouver un travail décent et utile »26(*) (objectif 8, cible n°16, O.N.U.)

Assurer « un plein emploie productif et un travail décent » permet d'intégrer les jeunes à la vie sociale et d'investir dans l'avenir. Par ailleurs, leur donner tous les moyens d'exploiter leur potentiel en leur offrant un emploie convenable et une activité équilibrée et profitable, leur permettraient de reprendre confiance en eux dans un contexte aux perceptives incertaines.

I.3 La malnutrition

I.3.1 Définition

Etymologiquement, le terme « malnutrition » dérive de deux mots à savoir « mal » qui signifie mauvais et « nutrition » qui signifie l'ensemble de processus par lesquels les organismes vivants utilisent les aliments pour assumer leur vie, leur croissance, le fonctionnement normal de leurs organes ainsi que leurs productions d'énergie.

Selon le dictionnaire médical27(*), la mal nutrition est un état pathologique résultat d'une alimentation anormale. Ceci peut être excessive ou au contraire déficitaire.

Pour VIS et al., « la malnutrition est un état nutritionnel qui s'écarte d'une façon ou d'une autre d'une norme décrite par les physiologistes. L'écart à la normale ou à la norme effectue déterminant les mesures anthropométriques, biologiques ou cliniques de l'individu »28(*).

La FAO définit la malnutrition comme une « nutrition inadéquate résultant d'une assimilation imparfaite ou incomplète »29(*).

L'OMS définit la malnutrition comme « un état pathologique résultat d'une carence ou d'un excès relatif ou absolu, d'un ou plusieurs nutriments essentiels »30(*). Cet état se manifeste cliniquement ou n'est décelable que par des analyses biochimiques, anthropométriques et physiologiques.

Brièvement, la malnutrition est définit comme un état pathologique résultat de l'excès ou de la carence en nutriments essentiels dans l'organisme ou alors d'une mauvaise assimilation des nutriments par l'organisme.

Un enfant mal nourri est aussi un enfant immuno déprimé et son traitement doit intégrer la récupération de son état nutritionnel et de son potentiel de défense31(*).

I.3.2 Aspect social de la nutrition

Le chemin de la « nutrition » est long et souvent compliqué. Il est plein d'obstacles. Il commence aux champs, car la nourriture vient de jardins, des champs, des pâturages, de la forêt, des étangs. Ensuite, la nourriture doit arriver à la maison. Cette route est souvent longue et difficile. Il y a parfois de pertes importantes en cours de route d'une bonne partie de la nourriture. A la maison, la nourriture est conservée et préparée. Là aussi, il peut y avoir des pertes. Une fois mangé, les aliments doivent être digérés pour arriver dans les tissus. Ici encore, il y a des obstacles, des maladies qui empêchent l'absorption ou l'utilisation de la nourriture mangée. Le « chemin » de la nutrition commence donc dans les champs. Les tissus du corps sont la destination finale. L'indice de la malnutrition est très élevé au village qu'en milieu urbain suite à une nutrition dégradante qui s'observe au sein de différents ménages.

Au village, le niveau de vie de personnes est souvent très bas aux revenus insignifiants vis-à-vis du nombre de personnes dans le ménage car on dit souvent que « le lit du pauvre est fécond ». Cependant, le coût de la vie est très élevé. Les vêtements, le frais scolaire des enfants, les matériels de ménage demandent beaucoup d'argent. La tension est forte de vendre toute la production de protéines (maïs, riz, haricots, arachides,...) pour pouvoir disposer d'un peu d'argent. En vendant leurs protéines, les parents vendent la santé de leurs propres enfants, car ce sont ces aliments qui contiennent des énergies et des protéines nécessaires pour la survie humaine. Lorsqu'il y a insuffisance de ces matières. Il survient une carence en matière nutritive dans le corps chose qui entraîne une malnutrition protéino-énergétique tel qu'il a été signalé ci-haut. Cette malnutrition peut être aiguë ou chronique. Celle-ci se manifeste chez l'enfant par une perte considérable de poids et par un retard de croissance. Les causes immédiates de la MPE, qui coexistent le plus souvent, incluent un mauvais apport alimentaire et des infections. Les nourrissons et les jeunes enfants sont les plus gravement touchés par la MPE, les adultes, notamment les femmes en âge, de procréer, les enfants d'âge scolaire, les personnes âgées et même certains hommes adultes peuvent également en souffrir. Toute fois, « la prévalence la plus élevée de la malnutrition grave apparaît généralement chez les enfants de 6 à 30 mois. Cette tranche d'âge peut être considérée comme le groupe d'indicateur le plus sensible de l'ensemble du statut nutritionnel d'une population »32(*). Cette maladie joue un rôle dans la moitié au moins des décès d'enfant dans les régions rurales partout en République Démocratique du Congo. Ce qui est plus que n'importe quelle maladie infectieuse et pourtant elle n'est pas une infection. Elle laisse, chez des millions de survivants, des séquelles durables sous forme d'infirmité, de vulnérabilité chronique aux maladies, de handicap intellectuel.

Longtemps tenue pour une conséquence de la pauvreté, elle est de plus en plus considérée comme une de ses causes. C'est une crise planétaire, et cependant elle n'a pas éveillé beaucoup d'inquiétude dans l'opinion.

La malnutrition ne dépend pas simplement de la satisfaction de l'appétit : un enfant qui mange assez pour calmer sa faim immédiate peut néanmoins être malnutri. La malnutrition est par ailleurs une urgence largement invisible. Les ¾ des enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition sont atteints de formes modérées ou légères, qui ne s'accompagnent d'aucun signe extérieur. L'Unicef confirme que « les famines, les guerres et autres catastrophes ne sont responsables que d'une petite partie de la malnutrition mondiale, mais de telles crises comme celle qui frappent aujourd'hui la région du Grands Lacs en Afrique Centrale ou en République Démocratique du Congo, de Corée sont souvent à l'origine des formes de malnutrition les plus graves »33(*).

« Si certaines parties du monde, notamment l'Amérique Latine et l'Asie Orientale, ont accompli des progrès spectaculaires contre la malnutrition de moins de cinq ans, le nombre absolu d'enfants malnutris a augmenté de manière générale dans le monde. En Asie du Sud, un enfant sur deux souffre de malnutrition. Un sur trois, en Afrique présente une insuffisance pondérale, et dans plusieurs pays de ce continent, l'état nutritionnel des enfants va empirant »34(*).

La politique commerciale peut être aussi à la base et à l'aggravation de la situation suite à la hausse de prix des denrées alimentaires dans le but d'obtenir un bénéfice plus important possible. Cette aggravation s'observe et dans les villes qu'en milieux ruraux. Les commerçants achètent à bas prix les produits agricoles, chose qui aggrave la pauvreté au sein de la communauté paysanne. Ils découragent donc les producteurs villageois. Ils les revendent très chers en ville. Les populations n'ont donc pas assez d'argent pour couvrir leur besoin en nourriture. Les commerçants achètent en ville d'autres produits pour revendre aux villages. Ils les vendent à des prix élevés. Cela oblige les villageois à vendre une plus grande quantité de leurs produits agricoles afin d'acheter ceux dont ils ont besoin. C'est ainsi que les commerçants deviennent de plus en plus riches alors que les autres personnes en ville et au village deviennent de plus en plus pauvres. Les populations rurales oublient de mettre de côté des réserves de nourriture suffisante pour l'année entière. Après la récolte on est obligé de vendre beaucoup mais quelques mois plus tard, à la période de soudure, au moment de planter, la nourriture risque de manquer. Ces cas de malnutrition se multiplient jusqu'à l'arrivée de la prochaine récolte. Cette situation aggrave la situation surtout pour les enfants et les femmes enceintes qui sont victimes de ce fléau.

CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre a porté sur le cadre théorique et les orientations conceptuelles autour des notions fondamentales que requiert ce travail. Ainsi donc, nous avons défini les concepts de base notamment : L'agriculture, malnutrition et la pauvreté.

En définitive, l'Esprit de ce premier chapitre était de nous fixé sur les concepts de base pour rendre aisée la compréhension de toute la suite.

Chapitre deuxième : METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES

II.1 METHODE UTILISEE

Dans nos démarches pour la réalisation du présent travail, nous avons recouru à différente méthode et techniques.

La méthode comparative est la seule que nous avons utilisée dans ce travail. Celle-ci nous a permis de faire une comparaison directe de l'évolution du secteur agricole et son impact directe sur la réduction de la malnutrition et de la pauvreté dans le groupement Bulambo-Isalé en comparant les années 2010-2012 des années déjà passées.

II.2 TECHNIQUES UTILISEES

Disons que, cette méthode a été appuyées par des techniques afin d'avoir des informations fiables. Précisons qu'une technique de recherche est un ensemble des procédés ordonnés et mis au point scientifiquement et permettant à l'investigateur de rassembler les informations sur le sujet donné. Nous avons présenté le questionnaire d'enquête sous forme des questions ouvertes. Ce questionnaire d'enquête nous a permis de réaliser un guide d'entretien grâce à laquelle nous nous sommes entretenus avec paix et liberté avec notre population cible. Ce questionnaire fut écrit en français mais que nous avons a permis de faire réaliser un guide d'entretien grâce à la quelle nous sommes entretenus avec paix et liberté avec notre population ciblé. Ce questionnaire fut écrit en français mais que nous avons traduit en langue locale suite à l'appartenance linguistique de notre échantillon cible et cela pour donner place à un feed-back.

II.2.1 Interview et entretien

Ces deux techniques nous ont permis une prise de contact et d'échanger directement avec nos enquêtés afin de nous imprégner de leur expérience en matière d'agriculture en Bulambo-Isale.

II.2.2 La technique documentaire

Celle-ci nous a été utile dans la sélection des documents susceptibles d'étayer notre recherche, de lui fournir des informations.

II.2.3 Le questionnaire

Ce dernier, nous a servi dans la récolte directe des données auprès des agriculteurs.

II.2.4 Difficultés rencontrées

Pendant la passation et la réalisation du présent travail plusieurs problèmes n'ont pas manqué : ces problèmes ont été dus :

- Aux différentes barricades dans la route menant vers notre champ d'investigation.

- A la mauvaise volonté et l'ignorance de certains enquêtés sur l'objet de notre entretien.

- Au manque de moyens financier adéquat.

- A la santé corporelle suite à une fragilité interne.

- A une fatigue intense à cause d'une longue marche.

II.3 APPROCHE METHODOLOGIQUE

II.3.1 L'enquête

Une enquête est un procédé qui rassemble les avis et témoignages à propos d'un ou plusieurs phénomènes.

II.3.2 Déroulement de l'enquête

II.3.2.1 Procédure de sélection de l'échantillon

La préoccupation grandiose pour nous, dans le choix de l'échantillon a été d'abord de réfléchir sur l'état d'évolution de l'agriculture et les personnes pratiquant cette activité. En effet, notre critère s'est focalisé sur différents paramètres entre autre la productivité, la production, ainsi que sur les différents éléments étant à la base de cette évolution, aussi sur l'impact de cette évolution sur la réduction de la malnutrition et de la pauvreté.

A ce qui concerne le dénombrement, nous avons procédé par l'échantillonnage aléatoire simple. Autrement dit, notre échantillon a été constitué des personnes non choisies parmi tant d'autre mais c'était d'une façon (d'une manière) hasardeuse.

S'agissant de la sélection de l'échantillon, notre enquête a pris en considération 75 ménages dans lesquels notre investigation a retenu les mêmes ménages sujets permanents de la production agricole. Mais ces derniers furent pris au hasard. Même si notre échantillon peut s'agir non exhaustif, il faut signaler que le secteur de l'agriculture comprend assez d'acteurs. Tous que, nous avons rencontrés à leurs maisons, ont été retenus par notre échantillon à moins que d'autres auteurs ne puissent arriver à leur ménage après notre passage.

II.3.2.2 Préparation de l'enquête

Pour préparer rationnellement notre terrain d'investigation, il nous a fallu d'abord collectionner certains outils nécessaires pour nous permettre la récolte des données afférentes à notre étude. Ces outils sont entre autres : le questionnaire d'enquête qui nous a servi comme guide d'entretien, le stylographe, le cahier où il nous a fallu enregistrer toutes les informations recueillies relatives à l'identification de l'enquêté, le motif d'engagement dans le métier.

Par rapport aux variables portant identification avec des caractéristiques de notre échantillon, nous avons souligné le degré de contribution du métier à la vie socio-économique des ménages des acteurs afin de juger de la fiabilité du métier.

En effet, notre questionnaire a analysé tous les paramètres et facteurs qui ont favorisé l'évolution du secteur agricole dans le groupement Bulambo-Isalé. Pour accéder aux résultats, nous avons effectué une descente sur le terrain où nous sommes restés pendant deux jours, du Mercredi après midi jusqu'au Vendredi après midi.

Taillé sur le type des questions ouvertes, notre questionnaire d'enquête a été du type standard pour toute personne interrogée et comptait 16 questions hormis les questions identitaires.

II.3.2.3 Objectifs de l'enquête

Voici comment nous avons défini les objectifs de notre enquête :

- recueillir les avis et les considérations des acteurs pratiquant l'agriculture en groupement Bulambo-Isalé ;

- voir l'état d'évolution du secteur agricole et son impact sur la vie socio-économique de la population du groupement Bulambo-Isalé ;

- dégager par la vérification de nos hypothèses la place que prend l'agriculture dans le groupement Bulambo-Isalé ;

- déceler ou prendre connaissance des difficultés qui mettent en mal les exécutants de l'agriculture en vue d'y proposer des solutions durables ;

- cueillir les informations générales reflétant un climat informatif de tout ce qui concerne l'agriculture en groupement Bulambo-Isalé.

II.3.2.4 Conduite de l'enquête

Pour accéder aux informations de la part de nos enquêtés, nous étions munis d'une lettre de recherche qui nous a été d'une garantie de confirmation sur notre identité sous peine d'avoir une attribution erronée (rebelle) de la part de nos enquêtes. Pour ce faire, elle nous a accordé une importance capitale de bien nous intégrer et de bien introduire le motif de notre recherche.

L'interview s'est déroulée en langue locale pour faciliter la compréhension de nos enquêtes d'une part, et d'autre part pour nous permettre d'être bien accueillis sans complexe. En effet, toute nos interrogations ont été posées en grande partie en « Kinande » et en « Kiswahili » d'une manière rare. Notre enquête a durée au total deux jours, du 27 au 29 Mars 2013.

II.3.2.5 Mode de dépouillement

Pour chercher de multiplies combinaisons de facteurs et formes, nous avons associé de prime abord les différentes questions aux thèmes qui leur sont relatifs. Cette association nous a permis de nous rendre compte du degré de fréquence des réponses liées à telle ou telle autre question. Ainsi, la combinaison de ces fréquences nous a permis d'analyser et d'interpréter les résultats sur chaque question.

Finalement, il est impérieux de souligner que cette procédure nous a permis de bien analyser les données et de bien vérifier nos hypothèses.

II.4 POPULATION D'ENQUETE ET ECHANTILLON

II.4.1 Population

Selon PALUKU PATAYO, Statistiques et Biométrie, cours inédit de G1/STD, ISEAB, 2008-2009, la population désigne en Science Sociale, un ensemble d'habitant d'un milieu bien déterminé. Il peut également désigner un ensemble d'êtres d'une catégorie particulière. Ainsi dans notre travail, nous considérons que la taille de notre population équivaut à la taille de notre échantillon.

II.4.2 Caractéristique de l'échantillon

L'échantillon est défini comme une fraction représentative d'une population ou d'un ensemble statistique35(*).

Au cours de nos enquêtes, les caractéristiques prises comptaient essentiellement sur les éléments suivants : âge, sexe, confession et la profession. Pour ce faire, nous avons sillonné le groupement Bulambo-Isalé en vue d'aboutir aux présents résultats.

II.5 REPARTITION DE L'ECHANTILLON

II.5.1 Selon l'âge et le sexe

Pour la répartition équitable de notre échantillon en âge, nous avons groupé les différents âges en classe d'âge pour permettre une analyse et interpénétration sûres de nos données. Cela n'étant pas le fruit du hasard, nous avons usé certaines formules dans la logique suivante :

- Age maximal de notre échantillon est de 80 ans ;

- Age minimal de notre échantillon est de 18 ans ;

- E= amplitude de l'échantillon ;

D'où 80-18 ans = 66 ans

Avec Age Mx - âge Min

K= nombre de classes qui doivent intervenir dans notre échantillon, nous avons :

=

= 8 classes.

En somme, nous avons 8 classes d'âges.

I étant l'intervalle des classes, il est donné par la formule suivante :

L'intervalle entre les classes d'âge est de 9 ans. Voici un tableau illustratif reprenant les caractéristiques de l'échantillon selon l'âge et le sexe.

Tableau 1 : Répartititon de l'échantillon selon l'age et le sexe

Classes d'âge

M

F

ni

Xi

niXi

%

01

[17-26]

4

5

9

22

198

12

02

[26-35]

5

6

11

31

341

15

03

[35-44]

9

9

18

40

720

24

04

[44-53]

8

8

16

49

784

21

05

[53-62]

7

7

14

58

812

19

06

[62-71]

3

1

4

67

268

5

07

[71-80]

1

-

1

76

76

1

08

[80-89]

1

1

2

85

170

3

Total

38

37

 

-

3 369

 

%

50,6

49,3

 
 
 

100

Sources : Nos enquêtes et nos calculs

M= masculin

F= féminin

ni= effectif de la classe

Xi= moyenne

niXi=

%= pourcentage.

Partant de ce tableau, il ressort qu'à groupement Bulambo-Isalé les chefs de ménages sont en majorité de sexe masculin (50,6%).

En revanche, 49,3% de ménages ont comme chef : les femmes. Celles-ci sont celles vivant seules ou veuves suite au théâtre conflictuel qui a touché le groupement soit par des maladies.

Nous avons usé de la formule statistique suivante pour déterminer l'âge de nos enquêtés.

En somme, l'âge moyen de nos enquêtés est de 45 ans.

II.5.2 Répartition selon la profession

Tableau 2 : Répartition de l'échantillon selon la profession

Profession

Effectif

%

Agriculteurs

66

88

Enseignants

6

8

Infirmières

2

3

Elèves

1

1

Autres

-

-

Total

75

100

Source : Nos enquêtes et nos calculs

Après nos calculs, le constat est que la plupart de nos enquêtés exercent comme métier l'agriculture. Sur 100% de nos enquêtés, 88% de ceux-ci s'occupent uniquement de cette activité pour subvenir à leurs besoins primaires contre 8% des enseignants, 3% des infirmiers et 1% des apprenants.

II.5.3 Répartition de l'échantillon selon la confession

Tableau 3 : Répartition de l'échantillon selon la confession

Confession

Effectif

%

1

Catholique

40

53

2

Protestante

30

40

3

Musulmane

3

4

4

Animiste

2

3

Total

75

100

Source : Nos enquêtes et nos calculs

Notre tableau montre que la majorité absolue de nos enquêtés est constituée par plus des catholiques qui sont au minimum 53% suivi par 40% des protestants, 4% de musulman et 3% des animistes.

II.5.4 Répartition de l'échantillon selon l'évolution du secteur agricole

Tableau 4 : Répartition de l'échantillon selon l'évolution des secteurs agricoles

Réponse

Fréquence

%

1

Oui

52

69

2

Non

23

31

Total

75

100

Source : Nos enquêtes et nos calculs

Disons que 69% de nos enquêtés ont accepté avoir vu et sentir l'évolution du secteur agricole et son impact sur la réduction de la malnutrition mais pas assez sur la réduction de la pauvreté. Néanmoins, 31% de ceux-ci ont nié catégoriquement cette évolution et son impact sur la vie socio-économique.

II.5.5 Répartition de l'échantillon suivant les indicateurs qui ont permis l'évolution du secteur agricole

Tableau 5 : Répartition de l'échantillon suivant les indicateurs qui ont permis l'évolution du secteur agricole.

Indicateurs

Effectif

%

1

Accompagnement par les organisations de développement

30

40

2

Initiatives locales de la population

36

48

3

Etat congolais

-

-

4

Autres

9

12

Total

75

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Il ressort de nos enquêtes que la population de Bulambo-Isale s'est pris en charge durant les deux années passées en 48%, mais les efforts des organisation de développement ne sont pas à mettre à l'écart car ils ont aussi intervenus à 40% contre 0% de l'apport de l'Etat congolais et 12% d'autres méthodes appliquées.

II.5.6 O.N.G qui ont favorisé l'évolution

Tableau 6 : Répartition de l'échantillon selon les organisations ayant favorisé l'évolution du secteur agricole

O.N.G

Effectif

%

1

FAO

18

24

2

PNUD

1

1,3

3

SYDIP

16

21,3

4

Ministère de l'agriculture

-

-

5

Autres

40

53,3

Total

75

100

Source : nos enquêtes et calculs

Notre constant est que les organisations de développement ont contribué à 46,6% à l'évolution du secteur agricole à Bulambo-Isale cela après la sommation des pourcentages obtenus par chacun d'eux. La FAO a contribué à 24% à lui seule dans l'octroi des semences de maïs à Bulambo suivi du SYDIP qui a contribué à 21,3% à lui seul dans l'octroi de différents services aux populations qui se lient à lui, tandis que le Gouvernement n'a contribué absolument pas à rien.

Le 53,3% constitue l'apport d'autre structures bénévoles qui essai aussi de venir en aide à la population et à son accompagnement et aussi à des initiatives locales de la population.

Signalons aussi que l'apport des Organisations de Développement a été inférieur par rapport à des initiatives que la population locale elle-même a fait. Nous constatons que la contribution de ces dernières n'a pas été satisfaisante chose qui infirme notre 3ème hypothèse.

II.5.7 Semences reçues

Tableau 7 : Répartition de l'échantillon suivant les types de semences reçues.

Semences

Effectif

%

1

Haricot

13

17

2

Banane

-

-

3

Manioc

11

15

4

Riz

1

1,3

5

Autres

50

67

Total

75

100

Source : nos enquêtes et calculs

Il est évident que la population de Bulambo-Isale avait beaucoup reçu des semences améliorées auprès de certaines organisations oeuvrant dans ce milieu. 67% de semences reçues est constituée de celles de maïs octroyées par la FAO sans parti pris. 17% de semences est constituée par l'haricot, 15% de manioc et 1% du riz.

II.5.8 Actions concrètes auxquelles ont intervenu les O.N.G

Tableau 8 : Actions concrètes auxquelles ont intervenu les O.N.G.

Actions concrètes

Effectif

%

1

Octroi des semences améliorées

34

45

2

Octroi des géniteurs

2

3

3

Vulgarisation des techniques culturelles

-

-

4

Formation des paysans en matière de techniques agricoles

-

-

5

Autres réponses

39

52

Total

75

100

Source : nos enquêtes et calculs

Avec ces résultats en pourcentage, nous constatons que le bilan des interventions des Organisations Non Gouvernementales est de 48% contre 52% des initiatives locales de la population. Ce pourcentage est vraiment inférieur à celui que nous prétendions avoir après nos enquêtes. Ces résultats ne sont pas promettant pour un milieu souvent fréquenté par des ONGD qui sont souvent considérées comme des acteurs accompagnateurs de la population locale dans ses actions. Néanmoins, ces résultats ne sont pas à déconsidérer car il faut chercher de plus en plus des moyens pour fortifier et aider les Organisations de Développement locales pour qu'il ait un accroissement rapide du développement autonome dans l'évolution du secteur agricole et son impact sur la vie socio-économique des populations riveraines.

II.5.9 Résultats des interventions des organisations accompagnateurs

Tableau 9 : Répartition de l'échantillon selon les résultats obtenus

Résultat

Effectif

%

1

Amélioration de la productivité

2

3

2

Amélioration de la production

28

37

3

Rien comme production

9

12

4

Autres réponses

36

48

Total

75

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Il ressort de nos résultats qu'après différentes interventions des organisations d'appui au développement, les résultats se sont présentés tels que énumérés dans le tableau ci-haut. 3% de nos enquêtés soit 2 personnes ont amélioré leur productivité qui est le rapport entre la quantité produite et la superficie sur laquelle on a produit. 37% de nos enquêtés ont amélioré leur production, 12% de ceux-ci n'ont rien produit malgré les différentes interventions obtenues, 48% de nos enquêtés ont dit autres choses à part ceux dont nous avons prétendu obtenir.

II.5.10 Nombre des repas par jour

Tableau 10 : Répartition de l'échantillon selon le mode alimentaire

Réponse

Fréquence

%

1

Une fois

5

7

2

Deux fois

43

57

3

Trois fois

27

36

Total

75

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Ce tableau nous montre à suffisance qu'au moins le nombre de gens qui mangent au moins deux fois par jour est encourageant compte tenu de la situation dans laquelle évolue cette population. Néanmoins, nous devons continuer à renforcer la capacité de travail de cette dernière.

II.5.11 Contenu du menu de l'alimentation des ménages

Tableau 11 : Consommation des légumes

Légumes

Fréquence

%

 

1

Sombé

61

81,33

81

2

Amarante

14

18,66

19

3

Morelle

-

-

-

Total

75

100

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Le légume le plus consommé est le sombé, 81,33% contre 18,66% d'amarantes et 0% de morelle. Ce dernier aliment n'est pas assez consommé suite à sa rareté et parfois à cause de son goût amer.

Tableau 12 : Consommation des fruits

Réponse

Fréquence

%

1

Oui

3

4

2

Non

72

96

Total

75

100

Cette population ne consomme pas les fruits parce qu'il n'est pas dans leurs habitudes. Ces derniers sont mangés occasionnellement.

Tableau 13 : Les aliments consommés

Moment

Aliments consommés

Pâte

%

Haricot

%

Bouillie

%

Autres

%

Aucun

%

Matin

42

56

-

-

8

10,6

9

12

16

21,3

Midi

1

1,3

38

50,6

-

-

-

-

36

48

Soir

75

100

-

-

-

-

-

-

-

-

Source : nos enquêtes et nos calculs

Il est vrai que le menu constituant les aliments consommés par la population que nous avons enquêté est diversifié. Il ressort de nos résultats obtenus que l'aliment de base de cette population est la pâte compte tenu du pourcentage lui accordé. 42 ménages sur 75 le consomme le matin, soit 56% de nos enquêtés et 75 sur 75 soit le 100% pendant la nuit. La journée, 38 ménages sur 75 soit 50,6% de ceux-ci consomment l'haricot. Une seule personne consomme la pâte pendant la journée qui fait 1,33% de nos enquêtés. 8 ménages, soit 10,6% de nos enquêtés prennent de la bouillie le matin.

N.B. Le reste de pourcentage observé dans notre tableau est constitué par différentes réponses. 9 ménages sur 75 prennent autres choses surtout le matin à part les 3 principaux aliments dont : la pâte, la bouillie et l'haricot. Cette portion de gens constitue aussi 12% de nos enquêtés. Néanmoins, 16 ménages ne mangent absolument pas rien le matin. C'est qui fait 21,3% de nos enquêtés.

Pour ce faire, 36 ménages sur 75, eux ne mangent pas pendant la journée. Ces gens sont classés parmi ceux-là qui mangent seulement le matin et le soir. Il représente 48% de nos enquêtés.

Bref l'alimentation de nos enquêtés n'est pas vraiment équilibrée suite à une consommation continuelle d'une seule variété de nourriture sans modification. En observant le mode d'évolution de leur alimentation, nous constatons que plusieurs éléments dont les fruits restent encore en arrière et ne figurent même pas dans les habitudes alimentaires de nos enquêtés. 4% de consommateurs des fruits contre 96% de non consommateurs, c'est vraiment insignifiant.

II.5.12 Provenance de la nourriture

Tableau 14 : Produits alimentaires provenant essentiellement du champ

Provenance

Effectif

%

1

Champ

74

99

2

Marché

1

1

Total

75

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Il ressort de nos résultats que la population de Bulambo-Isale s'approvisionne au champ la nourriture dont elle a besoin, c'est-à-dire que toute la population a comme métier principal l'agriculture malgré le niveau que pouvait occuper certaines personnes dont nous avons enquêtés.

Tableau 15 : Produits ou aliments provenant essentiellement du marché

Aliments

Effectif

%

1

Huile de palme

75

100

2

Poisson

75

100

3

Viande

75

100

4

Poireaux

75

100

5

Tomate

75

100

Total

75

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Nos enquêtes nous montre que toute la population de Bulambo-Isale que nous avons enquêtés tous s'approvisionnent au marché les aliments cités ci-haut. Le pourquoi de cet achat massif s'explique par la rareté de ces derniers dans le milieu soit par l'inadaptation climatique de ces aliments dans le milieu soit la non maîtrise de techniques agricoles pour produire ces éléments nutritifs de première nécessité.

II.5.13 Répartition des revenus

Tableau 16 : Prix de vente des récoltes

Appréciation du prix

Effectif

%

Oui

7

9

Non

68

91

Total

75

100

Source : Nos enquêtes et nos calculs

Ce tableau de prix nous montre en suffisance que le prix de vente des récoltes n'est pas favorable selon nos résultats obtenus. 68 personnes sur 75 n'ont pas apprécié la qualité du prix d'achat de leurs récoltes. Ce dernier est souvent imposé par les acheteurs qui s'approvisionnent en vivre dans ce milieu. Par contre, les 7 autres personnes qui ont apprécié le prix d'achat de leurs récoltes, sont ceux qui ont la possibilité d'amener leurs produits en ville de Butembo.

C'est pourquoi, la population de Bulambo-Isalé mène toujours une vie médiocre et ne parvient pas à subvenir à leurs besoins primaires malgré quelques avancés observés dans le secteur agricole.

Tableau 17 : Répartition du revenu agricole

Affectation du revenu

Effectif

%

Scolarisation

Oui

26/75

34,6

Non

48/75

64

Soins de santé

Oui

32/75

42,6

Non

42/75

56

Construction de l'habitat

Oui

22/75

29,3

Non

52/75

69,3

Source : Nos enquêtés et calculs

En examinant minutieusement le tableau ci-haut, nous constatons que chacun des nos enquêtés affecte de sa manière (façon) les revenus de son champ. Néanmoins, nous constatons avec amertume que ces revenus ne parviennent pas a satisfaire leurs besoins primaire. La cause principale a été évoquée dans les explications du tableau précédent.

CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre a essentiellement tourné autour des paramètres pouvant nous permettre de tester les pressentiments que nous avions eus au commencement de ce travail.

En effet, après la vérification de notre sujet de recherche, la description de la population de l'échantillon, de l'instrument de récolte des données ainsi que l'interprétation des résultats, nous avons constaté que qu'il y a eu amélioration dans le secteur agricole non négligeable. Cette constatation émane de notre deuxième hypothèse qui est vraiment confirmée par 69% de nos enquêtés contre 31% qui n'ont pas été satisfaits.

Néanmoins, la première hypothèse est infirmée parce que, malgré l'évolution du secteur agricole et son impact sur la malnutrition, la pauvreté perdure encore dans le chef de la population à cause de la mauvaise qualité du prix d'achat qui reste encore sous l'imposition de l'acheteur et non du vendeur ; 7 ménages sur 75 soit 9% de nos enquêtés apprécient le prix d'achat des récoltes de leurs champs alors que 68 ménages sur 75 soit 91% de nos enquêtés s'indignent du prix d'achat leur imposé par leurs acheteurs.

Suite à cela, la population de Bulambo-Isalé ne parvient pas à subvenir à ses besoins primaires chose qui rend encore la vie difficile dans le milieu.

L'accompagnement de la population par les organisations de développement aurait contribué à cette évolution du secteur agricole et aidé la population à se prendre en charge mais leurs actions ont été insuffisantes compte tenu du pourcentage obtenu par ceux-ci vis-à-vis des initiatives locales de la population. Ces idées, infirme aussi notre 3ème hypothèse.

Les tableaux N°13, 14 et 15, nous expliquent le pourquoi de l'achat des produits de première nécessité par cette population alors qu'elle est même capable de les produire au niveau local. Néanmoins, certaines explications ont été avancés compte tenu du phénomène climatique qui peut être aussi à la base de certaines difficultés dans la production de ces aliments. Mais aussi la non maîtrise de techniques agricoles tel que le stipule notre 4ème hypothèse.

Chapitre troisième PROJET DE DEVELOPPEMENT

3.1. DENOMINATION DU PROJET

Comme cela nous inspire, ce projet est dénommé « Encadrement et Amélioration de la productivité agricole de la population de Bulambo-Isalé ».

3.2. DEFINITION DU PROJET

Le projet peut se définir comme un ensemble d'activités qui, avec l'apport des différentes ressources vise à réaliser certains avantages.

Selon POUMAILLON, un projet est l'ensemble de moyens de toute sorte dont la mise en oeuvre coordonnée est estimée nécessaire pour obtenir un résultat du développement économique ou social concourant à la réalisation des objectifs du plan.

3.3. DUREE ET LOCALISATION DU PROJET

D'après la réalité de notre projet et, à une durée de 2 ans allant du 1er janvier 2013 au 31 Décembre 2014 dans le groupement Bulambo-Isalé.

3.4. ACTEURS ET BENEFICIAIRES DU PROJET

Il est évident que l'efficacité de toute action de développement, dépendra beaucoup de la participation de la population cible. C'est ainsi que, le projet a ciblé les agriculteurs paysans du groupement Bulambo-Isale comme bénéficiaires directes, les techniciens en développement, les agronomes et l'Etat comme acteurs. Cette population a été ciblée parce qu'elle est soucieuse d'une bonne production agricole et d'une amélioration de la vie socio-économique de leur famille. Ainsi d'atteindre le développement durable et endogène. Les bénéficiaires occasionnels sont les habitants environnant du groupement.

3.5. NATURE ET CADRE JURIDIQUE

Le présent projet revêt un caractère socio-économique du type d'appui pouvant réduire la pauvreté et la mal nutrition. L'AABI « Association des Agriculteurs de Bulambo-Isale » travaille à améliorer les conditions de vie qui relève du secteur socio-économique de la population et ne vise pas un but lucratif c'est-à-dire que c'est une ASBL (Association Sans But Lucratif).

3.6 OBJECTIF DU PROJET

Par objectif, il faut entendre que le projet se propose d'atteindre en dernière analyse (fin ultime à atteindre) les objectifs peuvent être généraux particuliers et doivent être précis qu'à la fin, l'on puisse vérifier s'ils ont été atteint intégralement ou pas. Le projet se fixe les objectifs ci-après :

* Améliorer la productivité dans le secteur agricole en Bulambo-Isale

* Améliorer la production

* Améliorer le prix d'achat de d'arrhées alimentaires.

* Améliorer la vie socio-économique de la population.

3.7. ACTEURS DU PROJET

Par acteur du projet, nous entendons par toute personne appelée à intervenir dans la réalisation des objectifs poursuivis. La réalisation de ce projet sera assurée par :

* Toutes les couches de la population ainsi que l'autorité politico-administrative en vue de lui garantir les résultats durables.

* La FAO

3.8. STRATEGIES GLOBALES DU PROJET

Pour la réalisation des objectifs pour suivis avec efficacité, ce projet passera par l'exécution des activités qui exigent une hiérarchisation rigoureuse. Il faudra donc :

* La conscientisation

* la sensibilisation

* La participation de la base est incontournable en ce sens que tout projet doit partir de la base comme propose Gandhi en disant « ce que vous faites pour moi sans moi, vous le faites contre moi ».

* La formation sur l'importance de l'agriculture.

* Faire le suivi régulier des activités ;

* Et l'évaluation

II. ETUDE DE LA PERTINENCE, OPPORTUNITE ET DE LA FAISABILITE DU PROJET

II.1.Pertinence et opportunité

La pertinence du projet se justifie par le fait qu'il vise la réduction de la pauvreté et de la malnutrition en vue d'améliorer la vie socio-économique de la population. Cette amélioration de conditions de vie de l'homme reste l'objectif ultime de tout projet de développement.

II.2. faisabilité du projet

Ce projet est faisable car ne constitue pas un obstacle au développement, plu tôt une réponse à un besoin ressenti et exprimé par la population. Cependant, l'organisation du projet et sa réalisation doivent consommer des moyens de toute sorte.

II.3. Organigramme

1. Structure organisationnelle

AG

CA

COCO

SE

Du personnel

Logistique

Secrétariat comptable

Technique

Communication

Service d'animation, formation et vulgarisation

2. FONCTIONNEMENT

Pour le fonctionnement de cette organisation, L'ONG est administré par les organes suivants : L'assemblée générale, le conseil d'administration, le secrétariat général et la commission de contrôle.

a. A.G : elle est l'organe suprême du projet. Elle est composée d'un président et un vice-président, des comités de développement et des délégués des organisations de développement dans tout le groupement Bulambo-Isale. Elle se réunit tout le 3mois, elle élit le coordonateur et le conseil d'administration.

b. Le C.A : Elu par l'A.G, le conseil d'administration est un organe qui a la responsable administrative et juridique. Il élabore le règlement d'ordre intérieur. Il a un mandat de 6mois.

c. La COCO : est composée de 3personnes : le président, un rapporteur et un conseiller. Cette commission veille au bon déroulement de toutes les activités de l'organisation, à la bonne gestion de toutes ressources et à l'harmonisation du projet. Cette commission est nommée par l'AG selon les besoins, avec un mandat précis.

d) La coordination ou le secrétariat exécutif : le coordonnateur chapeaute toutes les activités avec d'autres services qui donnent rapport à la fin du mois ou au cours des réunions. Celui-ci, travaille sous la direction du conseil d'administration. Il est chargé d'exécuter toute les décisions de l'instance supérieure et sert de liaison entre les autres ONG. Les chefs de services sont recrutés par le CA sur proposition du secrétaire exécutif.

III. OPERATIONNALISATION DU PROJET

III.1. Les phases du projet

De façon plus claire, la mise en place d'un projet exige beaucoup d'expertises de la part des animateurs, ainsi que le temps souvent, un projet de développement comprend un certain nombre d'opérations. Cependant, elles sont en symbiose, c'est-à-dire chacune dépend de l'autre dans un ordre bien déterminé.

C'est ainsi que Notre projet fait appel à deux grandes phases notamment :

1° La phase de structuration des activités

2° La phase de mise en place proprement dite pour essayer de lutter contre la pauvreté et d'éradiquer la malnutrition. En effets la phase de structuration des activités consiste à :

* La prise de contact avec les autorités politico-administratives du milieu ;

* La prise de contact avec les bailleurs de fond ;

* Enfin l'installation proprement dite du bureau AABI

La deuxième étape (phase), qui est la mise en place proprement dite, est une démarche pour essayer de lutter contre le phénomène pauvreté et mal nutrition mais aussi l'amélioration de condition de vie des populations pauvres. Il sied de souligner les grands points suivants :

* Le recrutement du personnel

* l'animation et la sensibilisation de la population ciblée ;

* La formation des paysans en matière d'agriculture ;

* La mise en oeuvre des différentes techniques culturales

* le suivi et évaluation

III.2. Diagramme de GANTT

De toute façon, aucun projet ne peut être mise en place sans qu'il ait des activités prévues. C'est alors qu'il faut montre que le diagramme de GANTT dans ce projet essaye d'arrêter les dates pour les activités.

Tableau 18 : Activités prévues au cours du projet

ACTIVITES

ANNEE 2013

ANNEE 2014

 
 

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

 

1. Contact avec les autorités

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2. Prise de contact avec le bailleur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3. Installation proprement dite

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4. Recrutement du personnel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5. Animation et sensibilisation

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6. Formation de la population bénéficiaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

7. Mise en oeuvre de différentes activités

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8. Suivis des activités

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

9. Evaluation

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Légende

Activités continues

Activités discontinues

III.3. PLANIFICATION DES EXTRANTS

Tableau 19 : Calendrier des activités

ACTIVITES

ECHEANCE

DUREE

ACTEURS

RESSOURCES

MOYEN DE VERIFICATION

SUPPOSITION

1

Prise de contact avec les autorités de l'Etat pour permettre à ces autorités d'être informé de ce qui se passe dans cette organisation et son champ d'action

1er Janvier au 31 Janvier 2013

1mois

Directeur du projet + les autorités de l'Etat.

- Humaine : coordonateur du projet + les autorités de l'Etat ;

- Matérielles : moto, cahier, stylo ;

- Financière : Frais carburant, moto, cahier

Rapport du coordonateur

Que les, autorités de l'Etat se mobilisent pour soutenir l'action

2

Prise de contact avec les bailleurs de fond pour soutenir financièrement les actions

Du 1er Février au 31 Juillet

6mois

Coordonnateur projet

- Humaine : Directeur du projet + bailleurs de fond

- Matérielles : Internet, phone, papiers, stylo, ordinateur

Rapport financier Bordereaux

Que les financiers soient souples pour la réalisation du projet au temps opportun

3

Installation proprement dite du bureau + un centre de formation

Du 1er Aout au 31 octobre

3mois

Directeur des projet + les autorité de l'Etat

Humaine : Directeur du projet + bailleur de fond. Matérielles : Bureau financier : Location immeuble

Actes de versement

Le contrat du bailleur

Que le fond soit disponible et non détourné

4

Recrutement de personnel capable de défendre le projet sur le terrain

Du 1er Novembre au 30 Novembre 2013

1mois

Directeur du projet + personnel

Humaine : 3 évaluateur + personnels en gagés

Rapport contrat de travail

Que les personnels soient à mesure de travailler

5.

Animer et sensibiliser les agriculteurs paysans à la prise de consciences

Du 1er janvier au 31 Dec 2013

Tout le jour (toute la vie du

- Personnel

- Agriculteurs

- Agronomes

Humaine : animateur du projet + agriculteur

Rapports des animateurs

Participer activement à la formation

6.

Formation de la population bénéficiaire aux différents travaux d'auto-financement

Du 1er Dec 2013 au 31 Janvier 2014

2mois

Directeur de projet, le formateur de la population

Humaine : personnels et agriculteurs

Matérielles : Appareil photo, vidéo, magnétophones, moto, vélos.

Financières :

Frais de carburant, cahier, stylo

Rapport de formation

- Les différents entretiens avec la population bénéficiaire

Que les formateurs se disposent de même que les formés

- Que la formation se passe dans des bonnes conditions

7.

Mise en oeuvre de différentes techniques acquises lors de la formation

Du 1er Janvier 2013 au 30 Novembre 2013

11mois

- Les formateurs

- Directeurs du projet

Humaine : Directeur + Agents + Agriculteurs

Financière : Salaire du personnel

Descente sur le terrain

- Que le financement soit disponible

- Que la population ciblée se disponibilise

8.

Suivi des activités du projet afin de s'assurer de sa réalité et l'atteinte de ses objectifs

Du 1er janvier 2013 au 31 déc 2014

24 mois

- Les formateurs

- Directeurs du projet

Humaines : Directeur, tous les formateurs

Mat : carnet, stylos, moto,

Financière : Frais carburant

Rapport des activités, enquêtes sur le terrain

Utilisation de tous les moyens possibles pour atteindre l'objectif

9.

Evaluation des activités du projet pour connaitre les Ecarts pendant l'exécution du projet afin d'apporter les décisions

A la fin de chaque 3mois

Grande évaluation au début et à la fin du projet

Directeur du projet + les bailleurs de fonds

-Humaine : Directeur + bailleurs de fonds

- Mat : Motos, Papier, Stylos

Financière :

Frais carburant, papiers, stylos

Rapports d'évaluation descente sur le terrain

- Que l'équipe Evaluatrice soit honnête

Que les recommandations soient prises en compte.

VI. BUDGETISATION DU PROJET

Pour être opérationnel, tout projet de développement nécessite des ressources tant financières, humaines que matérielles, Pour ce projet, le coût estimatif des dépenses est donné en dollars américain dont la représentation est faite dans une série de tableau que voici :

VI.1. Coût estimatif des dépenses du projet

Tableau 20 : Matières et fournitures du bureau

Désignation

Quantité

Prix unitaire

Prix total

 

1. Rame de papier A4

6

6$

36$

 

2. Boite de stylos

1

6$

6$

 

3. Boite d'enveloppe

2

4$

8$

 

4. Notes Books

12

1$

12$

 

5. BIC MARKERS (Boite)

2

3$

6$

 

6. Encre correcteur (Boite)

1

3$

3$

 

7. Registres

4

1$

4$

 

Sous Total

-

-

75$

 

Imprévu 5%

-

-

3.75$

 

TOTAL

-

-

78.75$

Au vu de ce tableau, il ressort que le coût de matières et fournitures du bureau sont estimés à 78,75$.

Tableau 21 : Coût du matériel de bureau

Désignation

Quantité

P.U

P.T

 

1. Perforateur et agrafeuse

2

5$

10$

 

2. Classeurs

12

2,5$

30$

 

3. Fardes

12

1$

12$

 

4. Lattes

NO :x 9605

4$

4$

 

5. Machines calculatrices

2

5$

10$

 

6. Sceau + Tampon

2

4$

8$

Sous Total

-

-

74$

Imprévu 5%

-

-

3,7$

TOTAL

-

-

77,7

Le montant total alloué aux dépenses diverses s'élève à 77,7$

Tableau 22 : Frais locations immeubleus

Désignation

Nombre de mois

Montant/mois en $

Dépense total

1

Loyer du bureau

24

50$

1200$

2

Salle de formation

2

400$

800$

Sous total

-

-

2000$

Imprévu 5%

-

-

100$

TOTAL

-

-

2100$

Il ressort de ce tableau, que les frais de location immeubles s'élève à 2100$.

Tableau 23 : Autres matériels et frais divers

Désignation

Qt

P.U

P.T

 

1. Tables de bureau

3

60$

180$

 

2. Chaises de bureau

6

10$

60$

 

3. Etagère

1

30$

30$

 

4. Stabilisateur

1

50$

50$

 

5. Moto AG

2

4000$

8000$

 

6. Carburant

50l

1,18$

59$

 

7. Vélos phoenix

2

100$

200$

 

8. Ecran 24 pouces

1

250$

250$

 

9. Magnéto DVD

1

90$

90$

 

10. Groupe électrogène

1

150$

150$

 

11. Téléphone fixe

2

100$

200$

 

12. APP. Photographique

2

150$

300$

 

13. Ordinateur Kit complet

1

1000$

1000$

 

14. Allonge

2

5$

10$

 

15. Bande vidéo

5

1,5$

7,5$

 

16. Antenne parabolique

1

100$

100$

 

17. Récepteur

1

50$

50$

 

18. Positionneur

1

50$

50$

SOUS TOTAL

-

-

10786,5

Imprévus 5%

-

-

539,325

TOTAL

-

-

11325,825

Le montant alloué aux autres matériels et aux frais divers s'élève à 11325,825$

Tableau 24 : Synthèse du budjet

Désignation

Montant

 

1. Matériel et fourniture bureau

78,75$

 

2. Coût des matériels bureau

77,7$

 

3. Frais location immeuble

2100$

 

4. Autres matérielles et frais divers

11325,825$

 

5. Coût personnel

30720$

SOUS TOTAL

44302,28$

Imprévus 5%

2215,114$

TOTAL

46517,398$

Nous constatons que ce budget a un cout de 46517,398$ dont le montant est répartir dans cinq fonction à savoir : Matières et fourniture du bureau 78,75$, coût de matériel Bureau 77,7$, frais location immeubles 2100$, autres matériels et frais divers 11325,825$, coût du personnel 30720 et avec un imprévu de 5% de ce budget qui est de 2215,114$.

IV.2. SOURCE DE FINANCEMENT

A ce sujet, nous faisons allusions aux moyens que l'organisation peut avoir pour son fonctionnement. L'AABI aura à se ressourcer :

- Ces fonds propres, c'est-à-dire l'association fait appel aux contributions mensuelles des membres ;

- L'Association des Agriculteurs de Bulambo-Isale (AABI en sigle) tire également ses ressources dans les services rendus au tiers. Les ressources matérielles et financières proviennent des frais d'adhésion, de dons et legs, des actions d'autofinancement, des subventions du gouvernement et coopération internationale et locale.

- L'association peut également recourir au financement des partenaires et aux différents dons reçus des hommes de bonne volonté ;

- L'association AABI en sigle peut aussi recourir aux emprunts pour faire face à ses dépenses spéciales.

CONCLUSION PARTIELLE DU PROJET

Ce présent projet a été conçu en vue de palier les différents problèmes socio-économiques que la population de Bulambo-Isale éprouve actuellement.

En effet, quatre objectifs ont été assignés pour qu'à la fin de ce dernier la vie socio-économique soit au moins améliorée.

Pour ce faire, un budget de 46517,398$ pour la concrétisation de notre projet a été alloué aux différentes activités prévues. Nous avons signalé à ce sujet que pour que nous puissions aller de l'avant, les fonds ont été mobilisés tel que stipulé par le 4ème point de notre projet.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce modeste travail, nous tenons à réitérer notre reconnaissance à l'endroit de tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à sa réalisation.

A titre de rappel, notre grande préoccupation était focalisée sur l'impact de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté dans le groupement Bulambo-Isalé. Quatre questions pertinentes ont constitué notre problématique :

1) L'application de l'agriculture en groupement Bulambo-Isale contribue-t-elle au développement de la population ?

2) Il y a -t-il eu une évolution remarquable dans le secteur agricole au cours de ces deux dernières années passées ?

3) Quelle contribution les ONG tant locale qu'internationale ont-elles apporté dans l'évolution du secteur agricole en Bulambo-Isale ?

4) Quelles sont les contraintes de l'agriculture au développement et à l'autopromotion de la population ?

Avant de descendre sur le terrain pour la récolte des donnés, nous avons d'abord supposé que :

- Il semble que le domaine agricole contribue moins au développement et à l'autopromotion de la population ;

- Il semblerait qu'il y a eu une évolution dans le secteur agricole à Bulambo-Isale mais sans effet positif sur le social de la population ;

- Il est évident que la contribution des organismes de développement semblerait être minime dans ce secteur compte tenu des résultats obtenus après notre pré-enquête ;

- L'ignorance des meilleures techniques agricoles et la baisse du prix de vente de produits agricoles sembleraient être à la base au non développement et à l'autopromotion de la population locale du groupement Bulambo.

Pour nous permettre de réunir les données nécessaires en vue de vérifier nos hypothèses, nous avons utilisé la méthode comparative. Nous avons également fait recours aux techniques comme la technique d'entretien et d'interview, la technique documentaire, le questionnaire d'enquête et à des approche  méthodologique comme l'enquête.

La présente conclusion et l'introduction mises à part, le présent travail à comporté trois chapitres. Le premier chapitre a fait ressortir des élucidations des contours sémantiques des concepts agriculture, pauvreté et malnutrition. Le deuxième a porté sur la méthodologie et techniques utilisées, la présentation des données et l'interprétation des résultats. Et le troisième a porté sur le projet de développement que nous avons prévu pour pallier les problèmes ressentis par la population locale et de répondre à leurs attentes.

La partie portant sur la présentation des données et interprétation des résultats, et, constituant le fondement directe de notre étude, nous a permis de vérifier nos hypothèses.

En effet, certaines des nos hypothèse ont été confirmées et d'autres ont été infirmées. Et pour preuve, nos enquêtes ont révélé d'abord qu'en groupement Bulambo 88% de la population est agriculteur contre 12% de non agriculteur (voir tableau 1). Aussi le nombre de chrétiens étant plus élevé que celui de musulmans et de non croyants, 53% de catholiques et 40% des protestants contre 4% de musulmans et 3% des animistes (voir tableau n°2), il ressort des nos enquêtes que la population de Bulambo est majoritairement chrétienne.

Pour le tableau n° 3 de notre travail, 69% des ménages enquêtés soit 52/75 affirment qu'il y a eu une évolution considérable dans le secteur agricole, alors que 31% de ceux-ci l'ont nié soit 23/75. Suite à cela, nous sommes passés à la vérification des indicateurs (indices) qui ont permis l'évolution du secteur agricole à Bulambo.

Après nos enquêtes, nous avons constaté qu'il y a eu au moins un accompagnement par les organisations de développement ayant intervenu en 40% contre 48% des initiatives locales de la population et de 12% d'autres démarches (tableau n° 4). Après cette vérification, nous avons observé aussi les agents qui ont permis cette évolution. Celle-ci est bien synthétisée dans le tableau n° 5 reprenant les noms des organisations qui ont aidé la population à se mouvoir. C'est entre autre la FAO qui a intervenu à 24%, le PNUD à 1,3%, SYDIP à 21,3% et d'autres dont on a pas repris sur la liste se trouvant le tableau et qui forment aussi 53,3%.

C'est ainsi qu'après nos observations, nous avons constaté que la contribution des organisations n'a pas été satisfaisante chose infirmant notre troisième hypothèse.

C'est pourquoi, vue la misère dans laquelle croupit la population de Bulambo, nous avons prévu à la fin du présent travail un projet de développement dénommé « Encadrement et Amélioration de la Productivité Agricole de la Population de Bulambo-Isale » qui s'assigne pour objectifs d' :

- Améliorer la productivité dans le secteur agricole à Bulambo-Isale

- Améliorer la production des paysans.

- Améliorer le prix d'achat des denrées alimentaires.

- Améliorer la vie socio-économique de la population. Cette population est le seul acteur et maître de ce projet vue les urgences qui s'observent actuellement.

Nous ne fermerons pas la porte pour toute personne de bonne volonté pouvant intervenir pour la matérialisation et la réalisation de notre projet. Ce dernier émane d'une association sans but lucratif du nom de l'association des agriculteurs de Bulambo-Isale, A.A.B.I. en sigle. Le coût a été estimé à 46517,398 dollars tel que détaillé dans la partie de la budgétisation de ce projet.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

ENCYCLOPEDIA UNIVERSALIS, agriculture générale, p 496.

FAUNTAIN D. et al. , Infirmier comment bâtir la santé, éd. Dunod, Paris, 2008.

HENNING, Agriculture solution pour la réduction de la pauvreté, traduction aux éditions Harmattan, Paris, 1997.

LABRECQUE, L'agriculture et le potentiel du développement, éd. PUF, Saint Germain 75006 Paris, 1997.

NGUENGANG, Le travail des enfants et la pauvreté en Afrique Australe, éd. PUF, Saint Germain, Paris 2003-2005.

Rapport sur le développement dans le monde.

XXX, mémento de l'agronome, Agriculture.

2. WEBOGRAPHIE

WWW.google.com/le défis du développement de l'agriculture dans une économie modernisée .

WWW.google.com/statistique sur la malnutrition

WWW.FAO.org

WWW.FAO.org/doc, agriculture rurale.

WWW.google .com/développement du potentiel agricole.

WWW.UNICEF.org /malnutrition, causes et conséquences.

3. TFC ET MEMOIRES

Mémoire on line, Problématiques, définitions, stratégies et suivi pour lutter contre la pauvreté au Sénégal.

4. COURS

SIKULISIMWA, Initiation à la recherche scientifique, 41, Cours inédit, ISEAB, 2008-2009.

PALUKU PATAYO, Statistiques et Biométrie, Cours inédit, G1/STD, ISEAB, 2009.

5. RAPPORTS

ONU, Rapports des Nations-Unies sur la lutte contre la pauvreté et le développement durable, 2000.

ONU, Nations-Unies, objectifs du millénaire pour le développement, rapport, New-York, 2005.

FAO : Etat de l'insécurité alimentaire dans le monde, Rome, 2004.

Organisation Mondiale de la Santé, Genève, 1991.

Rapport sur le développement dans le monde, 1978.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartititon de l'échantillon selon l'age et le sexe 26

Tableau 2 : Répartition de l'échantillon selon la profession 27

Tableau 3 : Répartition de l'échantillon selon la confession 28

Tableau 4 : Répartition de l'échantillon selon l'évolution des secteurs agricoles 28

Tableau 5 : Répartition de l'échantillon suivant les indicateurs qui ont permis l'évolution du secteur agricole. 29

Tableau 6 : Répartition de l'échantillon selon les organisations ayant favorisé l'évolution du secteur agricole 29

Tableau 7 : Répartition de l'échantillon suivant les types de semences reçues. 30

Tableau 8 : Actions concrètes auxquelles ont intervenu les O.N.G. 31

Tableau 9 : Répartition de l'échantillon selon les résultats obtenus 32

Tableau 10 : Répartition de l'échantillon selon le mode alimentaire 32

Tableau 11 : Consommation des légumes 33

Tableau 12 : Consommation des fruits 33

Tableau 13 : Les aliments consommés 34

Tableau 14 : Produits alimentaires provenant essentiellement du champ 35

Tableau 15 : Produits ou aliments provenant essentiellement du marché 35

Tableau 16 : Prix de vente des récoltes 36

Tableau 17 : Répartition du revenu agricole 36

Tableau 18 : Activités prévues au cours du projet 44

Tableau 19 : Calendrier des activités 45

Tableau 20 : Matières et fournitures du bureau 48

Tableau 21 : Coût du matériel de bureau 48

Tableau 22 : Frais locations immeubleus 49

Tableau 23 : Autres matériels et frais divers 49

Tableau 24 : Synthèse du budjet 50

TABLE DES MATIERES

* 1 http : //www.FAO.org, le 16/12/2012/

* 2 FOUNTAIN D. et al, Infirmier comment b?tir la sant?, ?d. Dunod, Paris, 2008, p. 50.

* 3 FAUNTAIN D. et al, op.cit., p.

* 4 Rapport sur le développement dans le monde, 1978, p. 65.

* 5 Idem

* 6 Labrecque, L'agriculture et le potentiel du développement, 1997

* 7 Henning, L'agriculture solution pour la réduction de la pauvreté, 1997, p. 118.

* 8 Nguegang et al., Le travail des enfants et la pauvreté en Afrique Australe, 2003-2005, p. 50-75.

* 9 SIKULISIMWA, Initiation à la Recherche Scientifique, 41, Cours inédit, ISEAB, 2008-2009.

* 10 ENCYCLOPEDIA UNIVERSALIS, Agriculture générale, p.496.

* 11 WWW.FAO.org/doc, Agriculture rurale, Vendredi, 11/01/2013

* 12 XXX, Mémento de l'agronome, Agriculture, p. 416.

* 13 WWW.Google.com/doc, Agriculture, Jeudi 17/01/2013, 15h30.

* 14 WWW.Développement du potentiel de l'agriculture, Jeudi 10/01/2013, 12h30

* 15 Idem.

* 16 Idem.

* 17 Rapport sur le développement dans le monde, 1978, p. 69.

* 18 http// : www. F.A.O.org/ agriculture et alimentation mondiale, jeudi 10 /01/2013, 14h55.

* 19 IDEM

* 20 http// : www. google.com/les défis du développement de l'agriculture dans une économie mondialisée. Jeudi 10/01/2013, 15h00.

* 21 Problématiques, définitions, stratégies et suivie pour la lutte contre la pauvreté au Sénégal, Mémoire one line 2010-2011.

* 22 Idem.

* 23 Idem.

* 24 Rapport des Nations Unies sur la lutte de la pauvret? et le d?veloppement durable, 2000.

* 25 MAHBUB cel Haq, Le développement et la réduction de la pauvreté en milieu rural, 2000, p. 8.

* 26 NATIONS-UNIES, objectifs du millénaire pour le développement, rapport 2005, New-York, 2005, p33.

* 27 KERNBOUM S., COSTA. J., DELATOUR. F. et al., Dictionnaire de médecine, Flammarion, 7ème éd., Italie, 2001, p. 1035.

* 28 VIS et al., Action contre la faim, 2005, p. 22.

* 29 FAO, L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, Rome 2004, p. 43.

* 30 Organisation Mondiale de la Santé, Génève, 1991, p. 84.

* 31 CHEVALIER et al., Malnutrition, un d?fi pour l?Afrique, 1996, p. 110.

* 32 AZOUL Gérard,  La sécurité alimentaire en Afrique , p.156.

* 33 WWW.UNICEF.org/Malnutrition, causes et conséquences, 07/02/2013 à 8h30.

* 34 WWW.geogle.com/statistique sur la malnutrition, 06/02/2013, à 16h00.

* 35 PALUKU PATAYO, Statistique et biométrie, cours inédit, G1 STD, ISEAB, 2011-2012.






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