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La convoitise des richesses de la RDC et ses conséquences sur la protection de l'environnement national

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par Adolphe IRAGI
Université Simon Kimbangu de Bukavu  - Licence en relations internationales 2011
  

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4.2. Des réserves animales

Ce sont des parcs nationaux.

Les espèces animales en souffrent. La guerre de l'Est, du nord et du Sud a éliminé les espèces animales rares telles que l'Okapi, les gorilles le chimpanzé nain ou bonobo, les rhinocéros blanc du nord. Les parcs ont été occupés par les déplacés des guerres. Les agresseurs transféraient les espèces rares dans leur pays respectifs (Rwanda Ouganda Burundi). La commission d'enquête des nations unies a fait de révélations accablantes sur les pillages de la richesse de la RDC tant par les pays agresseurs que par les rebelles. Sur les huit parcs nationaux existant en RDC et classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, cinq se trouvent dans l'est du pays. Ces derniers ont été inscrits progressivement sur la liste du patrimoine en péril.

§ Parc national de Virunga 1994, au Nord-Kivu;

§ Parc national de la Garamba, en province Orientale, en1996 ;

§ Parc national de Kahuzi-Biega qu Sud Kivu, en 1997 ;

§ Réserve de faune à Okapi en 1997 dans le Parc national de Maïko

§ Parc national de Salonga en1999, en Equateur.

Malheureusement, l'étude de dégâts écologiques résultant du conflit armé et d'exploitation illégale des ressources est considérable sur cet environnement exceptionnel. « La conjugaison des activités d'exploitation et de la poursuite du conflit a, de fait, éliminé tout contrôle administratif sur les parcs et conduit à une militarisation de nombre d'entre eux, notamment des réserves de Virunga, de Kahuzi-Biega, et d'Okapi. Ces parc s occupent une position stratégique le long de la frontière orientale de la RDC, et sont régulièrement utilisés comme point de passage par les forces armées pour pénétrer dans l'Est du Congo ».

Ils sont aussi le lieu de violents combats entre des forces rebelles locales et des groupes armés qui occupent une partie de ces parcs presque en permanence. Ils se livrent régulièrement à des activités de braconnage d'éléphants pour le commerce de l'ivoire, de gibier et d'espèces rares, et pillent des ressources forestières. « Les modes migratoires de nombreuses espèces sauvages ont été considérablement perturbés, ce qui crée des problèmes durables pour ce qui est du repeuplement de certaines zones de parcs ou du maintien de l'équilibre démographique dans d'autres42(*) ».

Les populations locales s'installent ou se réinstallent également dans les parcs pour assurer leur subsistance grâce à la pèche, au braconnage et pratiquent un abattage intensif des arbres.

A cause de multiples circonstances et difficultés auxquelles elles se heurtent, différentes cultures obligatoires se développent sans distinction de sexe en age, le rendement dans les mines est poussé au maximum dans les parcs nationaux congolais et pourtant inscrits sur la liste du patrimoine mondial.

Le travail forcé s'en trouve aggravé, en particulier celui des femmes et des enfants puisque l'enrôlement des hommes dans l'armée a crée une pénurie de main d'oeuvre43(*).

Les réserves de la biosphère ont connu des destructions au cours d'une guerre bien longue et particulièrement, malgré que l'organisation des nations unies et culture (UNESC0) encourage à travers le monde l'indentification, la protection et la préservation du patrimoine culture et naturel considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l'humanité.

Il convient de relever que la guerre privatisée est le fait des investisseurs qui pillent, au coût de la seule protection des armes, des ressources qui leur reviendraient, autrement dit, plus chères. L'opération se passe souvent sous le parapluie diplomatique du pays qui se charge de « Bouiller le droit dit international44(*) »

La détérioration l'environnement national se poursuit au vu tout le monde, même les dirigeants gardent silence à cette question. Les parcs nationaux sont tellement ravagés malgré leur inscription sur la liste du patrimoine mondial

Toutes les conventions signées pour la conservation du patrimoine mondial et protection de l'environnement ne sont pas respectées en RDC .Une conférence à Washington sur « le développement et coopération» tenue en 1995, a demandé la création d'une fondation du patrimoine mondial, qui stimulerait la coopération internationale afin de protéger les lieux et paysages les plus superbes du monde, ainsi que les sites historique, pour le présent et l'avenir dune toute l'humanité.

En 1968, l'union mondiale pour la nature a présenté des propositions analogues à ses membres. Ces propositions furent présentées à la conférence des nations unies sur l'environnement humain à Stockholm Suède en 1972. Finalement, toutes les parties concernées se sont mises d'accord sur un texte unique. Traité international, la concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel a été adoptée par la conférence générale de l'UNESCO le 16 novembre 197245(*)

A l'exception de cette convention qui met sur le même plan les biens cultuels et naturels, le terme « patrimoine » apparaît rarement dans les traités portant sur la conservation de l'environnement naturel. Lorsqu'il y figure, c'est en général uniquement dans le préambule, et sans qu'il soit désigné de titulaire.

a. Les biens culturels

Le terme « patrimoine » n'apparaît pas dans le premier texte portant sur les biens culturels. C'est le cas de la convention pour la protection des biens de la convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation et l'exportation et le transfert de propriété illicites de biens culturels, adoptée par la conférence générale de l'UNESCO, à paris, le14 novembre 1970

Pendant toutes les guerres en RD Congo, les biens culturels et naturels, n'ont pas été protégés malgré les multiples conventions y relative ·

b. Les biens naturels

Une illustration en est«la convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe » de 19 septembre 1979, dans la quelle les signatures reconnaissent que la faune et la flore sauvages constituent un patrimoine naturel d'une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu'il importe de préserver et de transmettre aux générations futures.

Dans le même sens, le préambule du « protocole relatif aux zones protégées ainsi qu'à la faune et la flore sauvages dans la région de l'Afrique orientale » du 21juin 1985 se convienne de reconnaître que les ressources naturelles constituent un patrimoine de valeur scientifique, culturelle, éducative et économique qu'il est nécessaire de protéger efficacement46(*).

La dégradation de l'environnement par diverses formes devient une vraie menace à la survie de l'humanité sur tous les plans.

Pour l'exploitation minière ayant un impact certain sur l'environnement. L'article 53 de la constitution de 2006 protége les individus en édictant que toute personne a droit à un environnement sain et propice, à non épanouissement intégral.

* 42 Groupe d'experts mandatés par le conseil de sécurité de l'ONU, « Rapport intérimaire sur l'exploitation des ressources naturelles et autres richesses de la RDC », 22 mai 2002, in

www.ladomentionafricaine.fr/dossiers/confit-grand-lac/pillage-ressources-naturelles-rdc.shtml

* 43 Anne HUGO, Introduction à l'histoire de l'Afrique contemporaine, édition Armand colin, Paris, 1998, p.51.

* 44 Eddie Tambwe, République Démocratique du Congo : les élections et après intellectuels et politiques posent les enjeux de l'après transition, édition Harmatan, 2006, P.100

* 45 Le courrier de l'UNRSCO, le patrimoine mondial, Septembre 1997,P.7

* 46 Facultés universitaires Saint-Louis, Quel avenir pour le droit de l'environnement ? Bruxelles, 1996, PP.148.

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