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Impact de l'élevage des vaches sur la situation socio-économique de la population du groupement de Lurhala en territoire de Walungu en RDC

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par Justin MURHULA MWEZE
U.E.A - Graduat 2011
  

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0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

L'élevage constitue une activité économique essentielle dans la plupart des systèmes agricoles d'Afrique. Le bétail revêt une importance capitale aux yeux des agriculteurs pauvres, en raison de la multiplicité de ses fonctions de production et de la protection qu'il peut offrir contre les aléas bioclimatiques et socio-économiques. (A.C.W. ROELEVELD, 1999).

Cependant, ces trente dernières années n'ont guère été brillantes pour le secteur de l'élevage en Afrique: le rendement n'a que faiblement progressé, la consommation par habitant a diminue, les importations des principaux produits de l'élevage tels que la viande et le lait ont augmentés et les dégradations environnementales sont devenues évidentes. Ces mauvaises performances s'expliquent par l'inadéquation des politiques, par les carences institutionnelles et par le manque des ressources ainsi que par l'incapacité à élaborer de nouvelles technologies et à créer les mécanismes institutionnels permettant d'en généraliser l'application. (A.C.W. ROELEVELD, 1999).

On reconnaît également de plus en plus le rôle crucial de l'élevage des vaches dans la mise en place de formes d'agriculture plus intensives et plus durables. Toute fois, la multitude des fonctions économiques de cette activité, ainsi que la complexité des dispositions sociales et des pratiques de gestion, constituent un véritable défi pour la recherche dans ce domaine. Mal comprise, la production animale est parfois négligée. Or, pour permettre aux organisations de recherche - développement de tirer le meilleur parti de son potentiel, il est essentiel de mieux la comprendre afin d'adapter et de mettre au point des techniques d'élevage et d'intégrer les activités de production animale dans les programmes de développement destinés aux agriculteurs disposant de ressources limitées. (A.C.W. ROELEVELD, 1999).

Le passé de l'élevage et l'origine de la domestication des animaux restent largement encore inconnus ou au mieux hypothétiques. Pratiqué de façon traditionnelle, l'élevage des vaches est en effet une activité à faibles traces matérielles : peu d'outils, quelques entraves, enclos ou récipients à traire, fait le plus souvent de matériaux biodégradables. (A. THEWIS, 2005).

La vache est l'animal le plus élevé. Il constitue une richesse pour la famille et une référence sociale. Etant donné que les régimes qui ont occupé le Congo n'ont pas promu l'investissement bancaire, les Bashi ont appris à convertir leurs avoirs en vaches. Ainsi le

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nombre des vaches que l'on possède donne un statut social visible. Lors des mariages le jeune fiancé doit offrir des vaches en dot à sa belle famille.

S'il est vrai que la mesure du développement social et économique d'un pays peut être donnée par l'importance et la qualité de ses élevages, on voit de suite combien les régions tropicales sont en retard. L'élevage mieux que l'agriculture stabilise les populations rurales et leur assure un standing supérieur. Les populations sous-alimentées, carencées sont incapables d'un effort physique soutenu et sont particulièrement exposées aux maladies. (J. GILLAIN 1953).

Le manque de protéines animales dans l'alimentation des peuplades africaines est reconnu par le service médical comme le facteur limitatif le plus important du progrès social et économique de ces populations.

Le problème de la carence de viande se double du problème de la carence totale en lait pour l'enfance noire dont la vie dépend de la lactation suffisante et prolongée de la mère sous-alimentée elle-même et astreinte dans son milieu aux durs travaux des champs. (J. GILLAIN, 1953).

L'élevage étant une industrie de rapport, on ne le connaît plus sans un rendement économique suffisant. Comme, aucun caractère extérieur ne peut déterminer le rendement des animaux, il faut appliquer le contrôle direct des productions. Le contrôle du rendement permet non seulement d'établir la valeur individuelle des sujets dans le bilan économique de l'exploitation mais aussi d'apprécier la valeur héréditaire des géniteurs employés et d'estimer celle des géniteurs destinés à la reproduction. (J. GILLAIN, 1953).

Au Congo en général et au Sud-Kivu dans le territoire de Walungu en particulier, le secteur de l'élevage a connu depuis les guerres dites de libération de 1996 jusqu'à nos jours de nombreux problèmes jusque là qui semblent être inaperçus par le monde scientifique. Ceci pourrait révéler la conscience de chercheurs à faire un aperçu vers ce secteur qui a ces problèmes pour voir comment proposer certaines solutions à ces derniers.

En DRC, plus précisément dans le Sud-Kivu en territoire de Walungu la baisse de la production socio-économique de denrées alimentaires d'origine animale notamment viande, lait, cuir, fumier, serait dû à la pratique mal tenue de système d'élevage de vaches dans ce territoire.

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Ce faisant, nous pensons que l'amélioration d'un système d'élevage des vaches est souhaitable pour le progrès de tous. C'est ainsi que tout au long de notre travail nous essaierons de répondre à la question suivante : Quelle est l'incidence de l'élevage de vaches sur la situation socio-économique de la population de Walungu en générale et du groupement de Lurhala en particulier? Il s'agira sans doute d'étudier l'impact de l'élevage des vaches sur le revenu mensuel et son affectation pour satisfaire les besoins du ménage (la scolarisation, l'alimentation, l'habitation, les soins médicaux, la communication, l'habillement et l'électricité).

0.2. Hypothèse de travail

Selon Guigue-Durming (cité par L. Albarello, 2007), l'hypothèse de travail est « une conjecture douteuse mais vraisemblable, par la quelle l'imagination anticipe sur la connaissance, et qui est destinée à être ultérieurement vérifiée»

En effet, nous présumons par l'hypothèse que la situation socio-économique de la population de Walungu en générale et du groupement de Lurhala en particulier s'améliorerait suite à l'élevage de vaches. Cette situation s'expliquerait par le changement des modes de vie, surtout pour l'amélioration du revenu et son affectation pour satisfaire les besoins du ménage (alimentaire, habillement, soin médicaux, l'électricité, la communication et la scolarisation) et la construction de l'habitation.

0.3. Justification et choix du sujet

Le choix de ce sujet nous à été inspiré à la fois par la situation alarmante que cause l'élevage de vaches dans le groupement de Lurhala sous des formes diverses, mais aussi et surtout pour la vie socio-économique de la population de ce milieu.

En effet, nous sommes appelée à contribuer effectivement à l'effort de redressement de notre économie. Cette contribution n'est possible que dans la mesure où nous nous montrons aptes à aider une population donnée, à inventorier et à résoudre ses problèmes de base.

Ainsi, ce travail permettra à tous ceux qui pourront la lire d'avoir une idée générale sur la relation entre l'élevage de vaches et niveau de vie à Walungu précisément dans le groupement de Lurhala.

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0.4. Délimitation du sujet

Notre travail portera sur le territoire de Walungu en générale et du groupement de Lurhala en particulier et les observations à analyser s'appuieront sur les résultats de l'enquête que nous allons effectuer en 2012

0.5. Difficultés rencontrées

Ce travail étant un oeuvre d'un humain, nous nous sommes heurtés à un certain nombre de difficultés dont les plus importants semblent être:

- Chaque fois qu'on se trouve en face des éleveurs, ils réclamaient quelque chose pour répondre à nos questions;

- La rareté de moyens due à notre condition d'étudiant nous causait remords;

- La réticence des certains éleveurs à nous donner toutes les informations fiables lors de notre contact avec eux.

Pour contourner ces difficultés, nous avons usé la patience et nous avons fait appel aux tierces personnes influentes dans le milieu d'étude.

0.6. Subdivision du travail

Notre travail est subdivisé en trois chapitres, mises à parts l'introduction et la conclusion.

Le premier chapitre portera sur les considérations théoriques, le deuxième quant à lui sera consacré sur la présentation du milieu d'étude et l'approche méthodologique et en fin le troisième sur la présentation des données et l'interprétation des résultats.

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Trois catégories majeures d'acquisitions des connaissances sont habituellement identifiées « éducation au sens large ».

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES

Ce chapitre a pour objectif de donner une image claire et précise afin de permettre à nos lecteurs de mieux comprendre les aspects théoriques contenus dans notre objet d'étude. Ce qui nous amène à le subdiviser en six sections dont: définitions des concepts; conséquence de l'élevage des vaches en Afrique; les contraintes de l'élevage des vaches ; généralité sur le système d'élevage des vaches; le comportement des éleveurs et le mode d'élevage pratiqué dans le groupement de Lurhala.

I.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS

1. La vache

La vache est la femelle d'un mammifère domestique ruminant généralement porteur de cornes sur le front, appartenant à l'espèce Bos taurus de la famille des bovidés. C'est la femelle du taureau. Une génisse est une vache qui n'a pas vêlé. (S. SUDI, 2010-2011).

La vache est élevée soit pour son lait, soit pour la production de viande, soit pour les deux. Alors que les taureaux sont destinés à la boucherie, les vaches sont souvent destinées à assurer le renouvellement du troupeau ou la production de lait. Comme tout les mammifères, une vache ne peut donner du lait qu'à partir du moment où elle a mis bas.

2. Scolarisation et éducation

L'éducation et la scolarisation sont des termes synonymes dans le sens courant du langage quotidien. Toutes fois, l'utilisation moderne qu'en font les spécialistes applique le terme « éducation» dans un sens élargi, apparenté à la notion d'acquisition de la connaissance.

L'éducation peut se définir en terme généraux, entant qu'ensemble des méthodes de formation humaine, ou de manière plus étroite entant que processus survenant dans les institutions spécialisées appelées « école ». Elle constitue indiscutablement la forme essentielle d'épanouissement des ressources humaines, et ce, dans plusieurs acceptations.

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Premièrement, l'éducation officielle est celle dispensée dans des institutions appelées « écoles ». Les bénéficiaires de cette éducation sont habituellement des jeunes, qui n'ont pas encore commencé leur vie professionnelle.

Deuxièmement, l'éducation non officielle peut être considérée comme proposante des programmes organisés de formation qui ont lieu à l'extérieur des écoles, sont souvent suivis par les adultes et sont généralement courts, plus spécialisés et plus préoccupés de connaissance pratique (alphabétisation, vie familiale ou éducation civique).

Troisièmement, l'éducation marginale est l'acquisition de la connaissance en dehors de tout cadre institutionnel ou de tout programme organisé. Les gens apprennent beaucoup de choses importantes chez eux, à leur travail et dans la collectivité. (M. GILLIS, et al, 2004).

3. Elevage

L'élevage de vaches est l'ensemble des opérations visant à reproduire des animaux de l'espèce Bos taurus au profit de l'activité humaine, il permet de fournir de la viande, du lait, des peaux des animaux reproducteurs, un travail de traction, du fumier et l'entretien des espèces ouverts... (S. SUDI, 2010-2011).

I.2 CONSEQUENCES DE L'ELEVAGE DES VACHES EN AFRIQUE

En Afrique, le bétail joue un rôle vital dans l'activité agricole dans les vastes régions du continent où les systèmes agropastoraux ou association agriculture élevage dominent, le bétail remplit des fonctions économiques et sociales importantes.

Dans bon nombre de ces régions, les terres se dépendent car elles sont soumises à une surexploitation liée principalement à l'extension des surfaces mises en cultures et à l'accroissement du cheptel. Dans ce contexte, la mise en oeuvre des systèmes d'exploitation plus intensifs et durables s'avère indispensable. Elle passe l'intégration étroite des activités de production agricole et animale, tirant pleinement parti de leur complémentarité et de leur interdépendance. L'importance du bétail à cet égard est unanimement renoncés qu'il implique la faute d'une compréhension approfondie, les organisations des recherches et développement continueront d'éprouver des difficultés dans l'élaboration des programmes et des stratégies de développement de l'élevage qui conviennent aux agriculteurs et qui contribuent à accroitre le rôle de la production animale dans les systèmes agropastoraux.

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Elles laissent ainsi passer des opportunités essentielles d'intervention, ce qui aura pour conséquence de ralentir le système du développement agricole (A.C.W. Roeleved, 1999).

I.3. LES CONTRAINTES DE L'ELEVAGE DES VACHES I.3.1. Les facteurs socio-économiques

L'organisation sociale de l'élevage est souvent complexe, difficile à comprendre. Il arrive que les mêmes animaux soient détenus par certains, entretenus par d'autres et soignés d'autres encore. Ceci à évidement des conséquences importantes pour la collecte d'information. En plus le problème de manque de moyen pour se procurer des races améliorées comme géniteurs. La croissance démographique galopante implique la diminution de l'espace de pâturages.

Les animaux fournissent leurs types de produit à valeur économique tels que le lait, la viande, le fumier et la force de traction. Parmi ces produits certains sont fournis qu'une seule fois au cours de la vie de l'animal, d'autres sont saisonniers, voire permanents. D'autres encore tels que le fumier et la force de traction sont dans des productions intermédiaires utilisés comme intrants dans la production agricole. Il est généralement difficile de le qualifier et d'évaluer leur valeur économique ou leur importance relative pour l'agriculture.

Néanmoins, les problèmes agriculteur-éleveur qui engendrent des conflits décourage les éleveurs et inhibe l'expansion de l'élevage.

II.3.2. Les facteurs environnementaux

Le climat agit par ses facteurs composants la chaleur, l'humidité, les radiations, l'altitude, les phénomènes météorologiques été en tenant compte de ces facteurs, les animaux sont exposés au coup de chaleur. Un travail musculaire considérable, le sol herbage les microbes qui vont attaquer les animaux même et les végétaux. La température et le taux d'humidité élevés favorise le microbe, en particulier la région du Sud-Kivu favorise le développement rapide des pathogènes. Les terres réservées à l'élevage dans les zones agricoles sont en général moins riches que celles réservées aux cultures vivrières et industrielles. Tout cela ralentis la croissement de l'élevage des vaches.

II.3.3. Les facteurs alimentaires

L'augmentation de la pression exercée sur les terres a entrainé une grave pénurie de fourrage et de fois pour le bétail et les petits ruminants, ce qui explique dans une large mesure le baise de productivité du bétail, selon les agriculteurs comme la plus part des terres sont cultivées, il reste peu de pâturage, les résidus des cultures sont pâturés, mais il ne sont ni récoltées ne engrangées. L'amélioration de l'exploitation des ressources alimentaires disponibles et la réduction des pertes dues à la mentalité, sont de toute évidence prioritaire.

L'alimentation du bétail pourrait être améliorée par une utilisation stratégique des tourteaux, de cotons produits localement. Aussi, il existe aujourd'hui deux grandes méthodes de rationnement faisant appel à 3 familles d'aliments:

- Le manque d'argent pour se prouver des concentrées;

- Les aliments complets achetés ou fabriqués par l'éleveur;

- Les aliments achetés ou fabriqués par l'éleveur pour compléter les aliments sur la ferme.

Les aliments complets permettent les productions « hors sols» l'agriculteur qui décide de monter un élevage de porcs, des poules pondeuses, des pintades ou de veaux de boucheries en un mot de toute production n'utilisant pas d'aliment produit sur terre fait une production « hors sol» il achète ou fabrique lui-même un aliment complet adapter à chaque âge de ses animaux et distribue le plus souvent par des pourrissements automatiques.

Les aliments complémentaires valorisent les aliments fermiers. Il s'agit au contraire d'élever des vaches laitières, des bovins de boucherie, des moutons ou porcs pour transformer les fourrages grossiers, les céréales ou les sous-produits laitiers de la ferme, l'éleveur fait dans ce cas une production liée au sol, mais la plus part de temps ces aliments ne peuvent couvrir complètement en quantité ni surtout en qualité les besoins des ses animaux. Les aliments complémentaires et fermiers viennent le compléter. Les aliments peuvent être soit des aliments simples, soit des aliments composés. Ces derniers pouvant être soit achetés, soit fabriqués par l'éleveur (D. Sattrus, 1967).

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La race africaine: qu'on appelle aussi race locale. Cette race n'a pas l'aptitude de procurer ni la viande ni le lait;

I.3.4 Les facteurs sanitaires

Pour réduire la mortalité, les soins de santé pourraient être améliorés par la constitution au niveau des villages, des « groupes villageois de santé animale », les agriculteurs se plaignent d'être négligés par les agents des vulgarisations, les médicaments et les services vétérinaires sont rares et les agriculteurs de la plupart de villages n'y sont pas accès. La prévalence élevée des malades ralentit l'expansion de l'élevage.

I.3.5. Les facteurs techniques

La technique utilisée dans l'élevage est un facteur important dans la détermination et la compréhension des éléments contraignants l'élevage.

Certains éleveurs par manque d'infrastructures appropriées, d'outils spécifiques à l'élevage, pratiquent le système d'élevage traditionnel qui consiste à abandonner le bétail à leur propre sort, ainsi, ces derniers restent en divagation. Ces bétails en divagation peuvent contracter des maladies d'ici par là et dont les causes seraient difficiles à identifiés d'autant plus qu'ils ne sont pas surveillés.

D'autres préfèrent utiliser dans leur élevage une technique plus appropriée qui consisterait à mettre les bétails dans les conditions acceptables dans une région bien donnée en les protégeant le mieux que possible (G. Channot, 1993).

I.4. GENERALITE SUR LE SYSTEME D'ELEVAGE DES VACHES I.4.1. Origine des vaches

Disons d'abord que les vaches ont une origine qui est polyphylétique, c'est-à-dire qu'ils ont plusieurs ancêtres. Et d'après certains auteurs le bos planiforum apparu entre pliocène et pléistocène serait l'ancêtre du bos primigémus qui habitait les forets de l'Asie de l'Ouest, de l'Afrique du Nord et de l'Europe. Il est aussi ancêtre du bos nomandicus qui se retrouvait en Inde et dans les autres parties du monde (S. SUDI, 2010-2011).

1.4.2 Race

Elle est subdivisée en trois différentes catégories qui sont :

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La race européenne ou améliorée: cette race est destinée à une production bien spécifique, soit à la production de la viande ou soit la production du lait;

La race mixte : obtenue par le croissement de la race locale et de la race améliorée pour produire du lait et de la viande en quantité très élevée.

1.4.3. La production

Elle se fait naturellement et artificiellement, elle est naturelle lorsque ce le mâle lui-même qui est monté sur la femelle pour la féconder tandis qu'elle est artificielle au moment où on utilise des instruments spécialisés pou introduire les spermes dans le vagin.

I.4.4. Importance et rôle économique du bétail chez les populations traditionnelles du groupement de LUHALA

Les populations traditionnelles du Sud-Kivu, plus précisément celles du groupement de Lurhala tirent des animaux qu'elles élèvent d'une gamme très étendue de produits que nous pouvons classer en deux catégories qui sont:

Les produits renouvelables fournis par l'animal tout au long de sa vie c'est-à-dire les oeufs, le lait et les veaux;

Les produits terminaux dont l'obtention impose la mort de l'animal : viande, peaux et cuirs.

Ces produits sont utilisés pour différentes fins à savoir:

Alimentation humaine : lait, viande et oeuf;

Artisanat: cuir, peau,... pour faire des vêtements et tambours;

Les combustibles : la bouse séchée puis brulée pour cuire les repas ;

La fertilisation: les déjections sont des amendements et engrains de grande valeur pour les

cultures.

A Lurhala, le bétail constitue une réserve financière qu'on peut utiliser pour effectuer les achats courants : semences, outils agricoles, nourriture, vêtement et pour satisfaire d'autres besoins.

Le bétail est la principale forme patrimoine du paysan et cela surtout pour le paysan sans terre car il peut se déplacer avec lui. Ce patrimoine est très souvent d'une gestion souple car il est reproductible, mobile, vendable,...

Très souvent, la constitution du capital se fait par accumulation des animaux. Ainsi, les bénéfices dégagés de la vente de production végétale et du petit commerce sont investis dans l'achat du bétail. Les différentes espèces (volailles, moutons, bovins,...) s'organisent en une chaine d'accumulation permettant la thésaurisation et la constitution progressive d'un capital.

La dot, l'héritage ou les dons sont autant d'échanges parfois très complexes qui permettent de constituer un cheptel ou un troupeau en étape successive qui symbolise son entrée dans la vie active. L'importance social, religieuse et culturelle du bétail peut s'expliquer en ces quelques phrases de MUNZIHIRWA, 1977 : « Le bétail est une richesse sociale, il constitue une source de prestige car la progression du gros bétail (vaches) est symbolique de richesse est suscite le respect dans des nombreuses sociétés paysannes ». Et tout ceci peut s'expliquer comme suit:

Le bétail est source de pouvoir en ce sens que l'élevage génère des fonctions théoriquement honorifiques mais ayant une grande importance dans la vie sociale. La taille du troupeau détermine souvent le pouvoir politique de son propriétaire. Ainsi dans le territoire de Walungu, les chefs coutumiers de localités sont souvent ceux qui ont un nombre des vaches ou alors un grand troupeau soit dans les villages ou ailleurs;

Le bétail est un moyen d'accès à un certain statut social. Le mariage est impossible en l'absence de la possession d'un certain nombre de tête de bétail;

Le bétail constitue aussi un objet de cérémonie virtuelle ou religieuse.

I.5. LE COMPORTEMENT DES ELEVEURS

La pratique traditionnelle de l'élevage dans le groupement de Lurhala est caractérisée comme dans toutes les sociétés indigènes et traditionnelles de la République Démocratique du Congo, par le manque d'aptitude pastorale chez les éleveurs. Les détenteurs indigènes du bétail sont plus propriétaires qu'éleveurs. De nature fataliste, imprévoyante et contemplative, le bétail en leur possession est considéré par eux comme un cadeau de Dieu.

La possession d'un troupeau des vaches place l'éleveur dans un cadre socialement élevé lui ouvrent presque tous les horizons et lui permettant de vivre sans autres occupations que l'élevage. Cet élevage intervient dans presque tous les domaines socio-économiques: commerce, la dot, les cérémonies, funèbres mais toute fois la non maitrise des techniques d'élevage par l'éleveur représente un facteur important de freinage du développement et constitue une des causes de faible productivité des troupeaux.

I.6. MODE D'ELEVAGA PRATIQUE DANS LE GROUPEMENT DE LURHALA

Dans le groupement de Lurhala, les éleveurs pratiquent l'élevage extensif qui consiste à conduire les troupeaux sur des pâturages naturels et qui a comme conséquence la dégradation du sol, l'érosion,... les perturbations climatiques observées depuis quelques années, entrainant un ensemble de phénomènes secondaires tels que: la concentration énorme des vaches autours des points d'eaux, des graves carences énergétiques, azotées et minérales, une morbidité importante favorisée par la même concentration.

Ces animaux se fatiguent beaucoup à raison des distances considérables qu'ils sont quotidiennement à parcourir tant pour s'alimenter que pour s'abreuver. Et les autres éleveurs font tout simplement la transhumance pendant la saison sèche. Les éleveurs ne donnent rien comme aliment supplémentaire protéique, énergétique aux animaux sauf quelques un qui leurs donnent le sel du cuisine et les écorces de manioc pendant la saison sèche.

Ces bétail vivent sans abris donc passent la nuit à la belle étoile disposée aux vols dans un enclos entouré d'épines et de fils barbelées trop serrées les un contre les autres, difficile même se coucher. Pendant la saison de pluie les exceptas se mélangent à la boue et favorisent le développement des mouches et parasites qui sont à la base de diverses maladies qui attaquent les vaches.

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CHAPITRE II. PRESENTATOIN DU MULIEU D'ETUDE ET L'APPROHE
METHODOLOGIQUE

Dans ce chapitre, il est question de faire une brève présentation de notre milieu d'étude qui est le groupement de Lurhala que nous avions interviewé ses éleveurs dans la première section et dans la seconde, il est question de présenter l'approche méthodologique qui nous a permis de mener nos recherches.

II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1.1. Aspect physique

II.1.1.1. Groupement de Lurhala

Le groupement de Lurhala est l'un des grands groupements plus vastes du territoire de Walungu avec une superficie de 133km2 et une altitude de 2025m. Sa population est de 64 250 habitants (statistique 2006). La densité moyenne n'est pas bien connue parce que c'est un groupement entre coupé par des collines inhabitées. Il compte 64 localités avec 64 chefs de localité (Bureau de la société civile de Mugogo).

IL est limité :

- Au Nord par le groupement Kamisimbi et le groupement de Ludaha

du territoire de Kabare ;

- Au Sud par les groupements Nduba et Irongo ;

- A l'Est par le groupement de Karhongo et Luciga ;

- A l'Ouest par les groupements de Walungu et Ikoma.

II.1.1.2. Le climat

Le groupement de Lurhala est situé à une altitude moyenne de 1700mm. Il jouit d'un climat doux, tempéré et pluvieux qui prédispose à être essentiellement une région agropastorale. Cet ensemble détermine la saison culturale.

Comme partout dans le Bushi, le groupement de Lurhala connait deux saisons: la saison de pluie qui va de septembre jusqu'au mois de Mai soit 9mois et la saison sèche qui va de Juin jusqu'en Aout soit 3mois.

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Le groupement se caractérise par les pluies et bouillards abondant et les amplitudes thermiques faibles. Les saisons des pluies sont remarquées par les vents qui sont humide et les saisons sèches par les vents secs et violents.

II.1.1.3. Le relief

Le groupement de Lurhala, comme sur la plupart de zones agro écologiques du Sud-Kivu est caractérise par un relief montagneux, son chef lieu se trouve à une altitude de 2200 mètres.

A coté des montagnes et collines, caractéristique de la dorsale Est Africain, le groupement comprend deux grandes vallées: la vallée de Nalugana qui est marécageuse et celle de Ludogoma qui subit les phénomènes d'éboulement.

Parmi les montagnes se trouvant à Lurhala, retenons Bisungu qui est la montagne la plus élevée avec une altitude de 2520m et la montagne de Mumbiri. Dans son ensemble le groupement comprend plusieurs collines. La plupart de ces localités sont des collines.

II.1.1.4 L'hydrologie

Le groupement de Lurhala dispose des rivières qui servent des limites à certains endroits, parmi ces rivières nous pouvons citer: la rivière Lugali qui constitue la limite entre le groupement de Lurhala et celui d'Ikoma au Nord; à l'Ouest nous avons la rivière Cisheke qui sépare le groupement de Lurhala avec le groupement de Walungu ; les rivières Nakalindja et Kaluluma passent au milieu du groupement de Lurhala ; au Sud on a les rivières Lubimbi et Kalungwa ainsi que d'autres petits ruisseaux qui s'ajoutent à cet ensemble hydrographique. Ce sont des conduits d'eau provenant d'une multitude des sources qui grossissent les rivières citées ci-dessus.

II.1.1.5. La végétation

Le groupement de Lurhala est dominé en général par les savanes herbeuses, savanes boisées, la végétation naturelle est différemment remarquable ou même inexistante. On observe une grande densité des bananeraies et aussi des champs de manioc et sorgho qui, quasi totalement occupent des surfaces considérables. Les pâturages se rencontrent dans des régions montagneuses et les savanes boisées parmi les quelles on a des boisements à caractère privé et ceux à caractère communautaire.

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II.1.1.6. Subdivision administrative

Administrativement le groupement de Lurhala est dirigé par un chef de groupement. Ce groupement est subdivisé en 66 localités dirigées chacune par un chef de localité appelé Murhambo.

II.1.2. Aspect socio-économique

L'ensemble de la population de ce groupement est constitué de Bashi seulement. Ce groupement est essentiellement pastoral et agricole.

1. L'agriculture

L'agriculture constitue l'activité principale de la population sur toute l'étendue de ce groupement. Les cultures de manioc, patate douce, igname, haricot, bananier font l'aliment de base le plus pratiqué. Nous y retrouvons aussi la culture de céréales telles que moïs, sorgho, soja,... et les cultures maraichères comme la tomate, amarantes, poireaux, oignons, ail, chou, aubergine,... et pas mal de certaines plantations industrielles telles que: thérien, caféier, quinquina appartenant aux grandes entreprises privés telles que Irabata, Olive, Pharmankina,...

2. L'élevage

La population de ce groupement est une population pastorale (éleveuse) malgré l'état général de cet élevage. Elle pratique les élevages suivants :

- Elevage de bovins;

- Elevage de moutons et chèvres;

- Elevage porcs;

- Elevage de poules;

- Elevage de cobayes et lapins.

Ces élevages favorisent l'amélioration de la population de ce groupement et sont effectués dans de marché par la commercialisation de denrées alimentaires et des produits manufacturés au marché de Mugogo et dans les camps soko.

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Ce groupement compte plus de 30 écoles primaires, plus de 20 écoles secondaires et centre d'alphabétisation des enfants et adultes.

3. Le commerce

Etant donné que le marché central de la chefferie se trouve dans ce groupement, le commerce y est un peu développé. Le commerce pratiqué est surtout celui des denrées alimentaires, des habits, et quelques produits manufacturés en provenance de BUKAVU et dans les pays voisins, notamment du RWANDA et du BURUNDI.

On observe également dans ce milieu des artisans comme les menuisiers, les maçons, les mécaniciens ; les sculpteurs, les tailleurs et les cantonniers,...

II.1.3. Aspect socio-culturel

1. L'habitation

Le territoire de Walungu en général et en particulier le groupement de Lurhala est caractérisé par des constructions en boue, paille, en planche, bambou, semi-durable et rarement en matériaux durables pour les familles qui ont de moyens financiers suffisants.

2. Confessions religieuses

Le christianisme et la réelle religion retrouvée dans ce milieu jusqu'à présent. Nous y trouvons une paroisse de la religion catholique dont la paroisse de Mugogo avec plusieurs secteurs, une multitude des églises protestantes, salles de témoins de Jéhovah et autres.

3. La santé

Dans ce regroupement nous retrouvons plusieurs centres de santé appartenant à la zone de santé de Walungu se trouvant à plusieurs kilomètres de ce groupement, ce qui rend difficile l'accès aux soins médicaux adéquats.

4. L'enseignement

L'enseignement semble être négligé dans ce groupement, certains parents font encore une discrimination des enfants pouvant accéder aux études. Sont surtout les garçons qui étudient et pourtant chaque enfant a droit à l'éducation.

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II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE

Pour mieux mener notre étude, nous avons recouru aux méthodes et techniques suivantes: II.2.1 Les méthodes

La méthode est constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie (M. GRAWITZ cité par B. Amos 2008-2009)

1. Méthode d'observation

Elle consiste à enregistrer d'une manière systématique le comportement non verbal d'individus, des événements, des situations d'achats ou de consommation, sans communiquer d'aucune manière avec les personnes observées. (J-J. LAMBIN 1990).

2. Méthode analytique

Elle permet d'analyse systématiquement toutes les informations ainsi que les données récoltées. Elle insiste beaucoup plus sur chaque cas, sur chaque élément d'un tout. Cette méthode considère les choses dans leurs éléments plutôt que dans leur ensemble. (B. RWIGAMBA. Cité par B. Amos. 2008-2009).

C'est ainsi qu'elle nous a permis d'appréhender la situation de la population du groupement de Lurhala grâce à l'élevage des vaches afin de pour analyser les données recueillies sur le terrain en différentes variables pour comprendre les questions relatives à l'impact de cette activité sur la vie socio-économique de la population de ce milieu.

3. Méthode statistique

Elle consiste à résumer sous forme des tableaux, les distributions des effectifs ou des caractéristiques étudier. Il s'agit de les calculer à partir des données (moyenne, coefficient); de représenter ces données traitées sous forme d'images, des diagrammes ou des graphiques

Elle nous a servis dans la collecte et le traitement des données ainsi qu'à l'interprétation des résultats issus de nos enquêtes.

18

II.2.2. Les technique

Les techniques sont des outils utilisées dans la collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes. (J. William, cité par KISANGANI 2007-2008).

1. Technique documentaire

Elle consiste à consulter les documents pour obtenir les informations nécessaires à la recherche. (M. MUKE, 2009-2010). Afin d'enrichir notre étude, cette technique nous a permis de consulter des ouvrages, des travaux scientifiques, des notes de cours, des travaux de fin de cycle ainsi que la recherche sur internet.

2. Technique d'entretien ou d'entrevue

C'est un projet d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale pour recueillir des informations en relation avec le but fixé. (M. MUKE, 2009-2010). C'est ainsi qu'il nous permis de recueillir directement les données auprès de nos enquêtés.

3. Questionnaire d'enquête

C'est un instrument d'enregistrement et de stockage des informations recueillies directement auprès des répondants, et qui prend la forme de questions fermées ou ouvertes, selon que les réponses possibles sont proposées ou non aux personnes interrogées. (J-J. LAMBIN, 1900). Cette technique nous a été utile dans la mesure où nous avions élaboré un questionnaire d'enquête destiné aux éleveurs de vaches.

4. Technique d'échantillonnage

L'échantillon désigne la partie ou la portion d'une population donnée sur la quelle porte une étude en statistique (M. MUKE, 2009-2010).

Dans une étude basée sur un échantillon, les faits recueillis ne sont que sur une fraction réduite de la population, un échantillon sélectionné de telle manière que l'analyse des résultats fournis par cet échantillon puise donner lieu à des conclusions généralisables à l'ensemble de la population.

Le terme population à sens large: c'est une totalité des unités de n'importe quel genre prise en considération par les statisticiens. Ces unités peuvent être des firmes commerciaux, des comptes de crédit, des animaux et même des personnes...

19

Une population peut être finie ou infinie, elle est finie si le nombre est connue ou limité et infinie si le nombre contient un nombre illimité ou inconnue.

Il n'a pas été facile d'atteindre tous les éleveurs des vaches dans le groupement de Lurhala raison pour la quelle la technique d'échantillonnage était utilisée.

Il a été nécessaire de diversifier ces groupes qui étaient tiré au hasard pour avoir des opinions aussi variées proportionnellement à leurs effectifs. Nous avons choisi 60 personnes qui constituent 100% de l'univers d'enquête. Nous avons soumis cet échantillon à un questionnaire d'enquête dont le résultat sera présenté au troisième chapitre.

20

CHAPITRE III: PRESENTATION DES DONNEES ET INTERPRETATION DES

RESULTATS

Dans ce chapitre, il est question de présenter les résultats de notre enquête qui porte sur

l'élevage des vaches et son impact sur la situation - socio-économique de la population du
groupement de Lurhala. Les tableaux qui suivent nous permettront d'interpréter les résultats obtenus après notre descente à Lurhala.

Pour des raisons d'efficacités, d'efficience et de pertinence, nous avons été obligé de fournir quelques explications aux éleveurs pour permettre à ces derniers d'être capable de nous répondre.

III.1. SEXE DES ELEVEURS

L'idéal pour cette variable est de connaître quel genre de gens qui exerce l'activité de l'élevage des vaches et ceux qui représentent une proportion importante de l'échantillon.

Tableau n° 1 : Répartition des éleveurs selon leur sexe

Sexe n %

Total 60 100

Féminin 5 8,3

Masculin 55 91,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

0

feminin maculin

8,3

91,7

Graphique 1. Répartition des éleveurs selon leur sexe en pourcentage Source : Données du tableau n°1

Il ressort des résultats chiffrés enregistrés dans ce tableau et graphique que sur 60 personnes questionnées, 5 étaient des femmes soit 8.3% des cas et 55 étaient des hommes soit 91.7% des cas. Il en découle que l'élevage à Lurhala regorge plus des hommes que des femmes, ceci se justifie par le fait que culturellement au Bushi cette activité est réservée aux hommes qu'aux femmes.

21

III.2. AGE DES ELEVEURS

L'objectif poursuivi pour cette variable est de savoir si c'est la population active qui exerce cette activité, celle qui est capable de prendre en charge la population non productive.

Tableau n° 2 : Répartition des éleveurs selon leur âge

Age (année) n Xi nXi %

40-49 8 44,5 356 13,3

20-29 3 24,5 73,5 5,0

70-79 6 74,5 447 10

90-99 2 94,5 189 3,3

30-39 5 34,5 172,5 8,3

50-59 16 54,5 872 26,7

60-69 13 64,5 838,5 21,7

80-89 5 84,5 422,5 8,3

0-19 2 9,5 19 3,3

Total 60 ?nXi=3390 100

Source : nos enquêtes et nos calculs X =?nXi / N= 3390 / 60 = 57 ans

30

20

10

0

13,3

3,3 5 8,3

0-19 20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 70-79 80-89 90-99

26,7

21,7

10 8,3

3,3

Graphique 2. Répartition des éleveurs selon leur âge en pourcentage Source : Données du tableau n°2

Les résultats de ce tableau et graphique nous indiquent que 3,3% d'éleveurs ont un âge compris entre 0 et 19 ans; 5% ont un âge de 20 à 29 ans; 8,3% ont un âge de 30 à 39 ans; 13,3% ont un âge de 40 à 49 ans; 26,7% ont un âge de 50 à 59 ans; 21,7% âgé de 60 à 69; 10% âgé de 70 à 79 ans; 8,3% âgé de 80 à 89 et 3,3% des éleveurs ont un âge compris entre 90 et 99 ans. Au regard de ces données, nous avons constaté qu'en moyenne chaque éleveur avait 57, ce qui nous a permis de dire que l'élevage des vaches dans ce milieu regorge des hommes adultes.

22

III.3. ETAT CIVIL DES ELEVEURS.

A l'aide de cette variable, il est question de connaitre si ce sont les personnes ayant de charges qui exercent l'élevage des vaches pour pouvoir répondre aux besoins de leurs ménages.

Tableau n°3 : Répartition des éleveurs selon leur état civil

Etat civil d'éleveur n %

Total 60 100

Divorcé 1 1,7

Marié 52 86,7

Veuf 2 3,3

Veuve 1 1,7

Célibataire 4 6,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

6,7 1,7

86,7

3,3 1,7

Graphique 3. Répartition des éleveurs selon état civile en pourcentage Source : Données du tableau n°3

Il ressort des résultats inscrits dans le tableau et graphique - ci-haut que la majorité des éleveurs questionnés était des mariés soit 86.7% des cas; suivis des célibataires qui occupent 6.7% et en fin les veufs 3.3%; les divorcés 1.7% et les veuves 1.7%. Il en découle que l'élevage regorge plus des mariés que des autres catégories dans la mesure ou ces dernières sont constituées par une portion de jeunes, des veufs, des veuves et des divorcés qui sont encore sous la dépendance parentale ou d'autres personnes.

III.4. NIVEAU D'ETUDE DES ELEVEURS.

A partir de cette variable, il est question de connaitre comment ces éleveurs et éleveuses avaient eu l'idée de se lancer dans une telle activité demandant une main d'oeuvre abondante et une longue durée pour la récolte.

23

Tableau n° 4 : Répartition des éleveurs selon leur niveau d'étude

Niveau d'étude n %

Total 60 100

Analphabète 8 13,6

Primaire 31 52,5

Universitaire 1 1,7

Secondaire 19 32,2

Source : nos enquêtes et nos calculs

40

20

60

0

13,6

52,5

32,2

1,7

Graphique 4. Répartition des éleveurs selon leur niveau d'étude en pourcentage Source : Données du tableau n°4

A partir des résultats de ce tableau et graphique, nous constatons que sur 60 éleveurs questionnés 8 éleveurs soit 13.6% sont des analphabètes; 31 enquêtés soit 52.5% ont fait l'école primaire; 19 soit 32.2 ont fait l'école secondaire et une personne soit 1.7% a fait les études universitaires. Il en découle que la plupart des enquêtés interviewés avaient un faible niveau d'instruction en vertu des pourcentages - ci-haut mentionnés.

Il convient donc de dire que l'élevage des vaches dans le groupement de Lurhala est constitué d'une filière économique qui regorge la catégorie des personnes les moins instruites.

III.5. ACTIVITE SECONDAIRE DES ELEVEURS

L'objectif poursuivi de cette variable est de savoir d'autres activités qu'exerce l'éleveur pour l'aider à relancer son activité.

24

Source : nos enquêtes et nos calculs

Tableau n° 5 : Répartition des éleveurs selon leur activité secondaire

Activité secondaire d'éleveur n %

Total 60 100

Commerçant 13 21,7

Cultivateur 41 68,3

Elève 1 1,7

Enseignent 4 6,7

Sans activité 1 1,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

40

20

60

80

0

21,7

68,3

1,7 6,7 1,7

Graphique 5. Répartition des éleveurs selon leur activité secondaire en pourcentage Source : Données du tableau n°5

Au regard de ce tableau et graphique, nous remarquons que 13 enquêtés soit 21,7% sont de commerçants; 41 soit 68,3% sont des cultivateurs; un soit 1,7% est un élève; 4 soit 6,7% sont des enseignants et un soit 1,7% est sans activité secondaire. Il convient donc de dire que la majorité des enquêtés sont aussi des cultivateurs.

III.6. CATEGORIE DES ELEVEURS

L'objectif poursuivi ici, est de connaitre parmi ces groupes d'éleveurs ceux qui représentent une proportion importante de l'échantillon.

catégorie n %

Total 60 100

Propriétaire 2 3,3

Eleveur 8 13,3

Eleveur-Propriétaire 50 83,3

Tableau n° 6 : Répartition des éleveurs selon leur catégorie

83,3

100

50

13,3

3,3

0

Eleveur Eleveur-Propriétaire Propriétaire

25

Graphique 6. Répartition des éleveurs selon leur catégorie en pourcentage Source : Données du tableau n°6

Il ya lieu de constater pour ce qui concerne les catégories des éleveurs que sur la totalité de 60 enquêtés, 8 enquêtés soit 13,3% sont des éleveurs; 50 soit 83,3% sont des éleveurs-propriétaires et 2 enquêtés soit 3,3% sont des propriétaires. Il est claire de dire que la plupart de nos enquêtés sont des éleveur-propriétaires.

III.7. ANCIENNETE DES ELEVEURS

L'idéal de cette variable est de connaitre l'ancienneté qu'a l'éleveur dans son travail.

Tableau n° 7 : Répartition des éleveurs selon le temps (ancienneté) d'exercice de l'élevage

temps exercices n %

Total 60 100

2003-2007 4 6,7

2008-2012 7 11,7

1968-1972 7 11,7

1973-1977 3 5

1978-1982 9 15

1983-1987 7 11

1988-1992 9 15

1993-1997 7 11,7

1998-2002 7 11,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

26

20

15

10

0

5

15 11 15 11,711,7

11,7 11,7

6,7

5

Graphique 7. Répartition des éleveurs selon leur temps d'exercice de l'activité d'élevage en pourcentage

Source : Données du tableau n°7

A partir de ce tableau et graphique ci-dessus, nous constatons que sur un total de 60 enquêtés, 7enquêtés soit 11,7% avaient commencé l'activité de l'élevage des vaches de 1968 à 1972 ; 3 enquêtés soit 5% de 1973 à 1977 ; 9 enquêtés soit 15% de 1978 à 1982 ; 7 enquêtés soit 11% de 1983 à 1987 ; 9 enquêtés soit 15% de 1988 à 1992 ; 7 enquêtés soit 11% de 1993 à 1997 ; 7 enquêtés soit 11% de 1998 à 2002 ; 4 soit 6,7% de 2003 à 2007 ; 7 enquêtés soit 11% de 2008 à 2012. Il en découle que la plupart des éleveurs avaient commencé cette activité vers les années 1973-1977 et 1988-1992.

III.8. NOMBRE DE BETES

A partir de cette variable, il est question de connaitre une grande proportion de nos enquêtes qui possède un grand nombre des bêtes.

Tableau n° 8 : Répartition des éleveurs selon le nombre des bêtes possédés

nombre des bêtes n %

Total 60 100

0-4 22 36,7

5-9 29 48,3

10-14 7 11,7

15-19 2 3,3

Source : nos enquêtes et nos calculs

27

40

20

60

0

0-4 bêtes

36,7

10-14

bêtes bêtes bëtes

11,7 3,3

15-19

5-9

48,3

100

50

0

Race
améliorée

5

Race locale

93,3

Race mixte

1,7

Graphique 9. Répartition des éleveurs selon les races élevées en pourcentage Source : Données du tableau n°9

Graphique 8. Répartition des éleveurs selon leur nombre de bêtes possédés en pourcentage Source : Données du tableau n°8

Sur un total de 60 enquêtés, nous constatons que 22 enquêtés soit 36,7% ont un nombre de bêtes compris entre 0 et 4, 7 enquêtés soit 11,7% ont un nombre compris entre 10 et 14 ; 2 soit 3,3% entre 15 et 19 et 29 enquêtés soit 48,3% ont un nombre de bêtes compris entre 5 et 9. Il en découle que la plupart des enquêtés ont un nombre de bêtes compris entre 5 et 9.

III.9. RACES ELEVEES ET LEUR MODE D'ACQUISITION

L'idéal de cette variable est de connaitre les types de races élevées dans notre milieu d'étude et leur mode d'acquisition.

Tableau n° 9 : Répartition des éleveurs selon les races élevées

races élevées n %

Total 60 100

Race améliorée 3 5

Race locale 56 93,3

Race mixte 1 1,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

28

Il est question de savoir aussi le nombre d'enfants que possède l'éleveur et ceux qu'il peut être à mesure d'envoyer à l'école grâce à cette activité.

Au regard de ce tableau et graphique, nous remarquons que 5% des enquêtés élèvent des vaches qui ont une race améliorée; 93,3% élèvent les races locales et 1,7% les races mixtes. Il convient donc de dire que la majorité des enquêtés élèvent des races locales.

Tableau n° 10 : Répartition des éleveurs selon le mode d'acquisition des bétails

Mode n %

Total 60 100

Par achat 35 58,3

Par don dans une association 10 16,7

Par héritage 15 25

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

58,3

25

16,7

Par achat Par don Par

dans une héritage association

Graphique 10. Répartition des éleveurs selon leur mode d'acquisition des bétails en pourcentage

Source : Données du tableau n°10

Comme mode d'acquisition des bétails, ce tableau a travers son graphique, nous montre que 58,3% des enquêtés avaient acheté leur bétails; 16,7% des enquêtés Avaient obtenue leur bétails par don dans une association et 25% des éleveurs par héritage. Partant de ce même tableau, nous remarquons que la majorité des enquêtés avaient acheté leurs bétails.

III.10. NOMBRE D'ENFANTS ET LEUR SCOLARISATION

29

Source : nos enquêtes et nos calculs

Tableau n° 11 : Répartition des éleveurs selon le nombre d'enfants

Nombres n %

0-4 12 20

20-24 3 5

25-29 1 1,7

Total 60 100

5-9 29 48,3

10-14 9 15

15-19 6 10

Source : nos enquêtes et nos calculs

40

60 20 15 10 5 1,7

20

0

nombre d'enfants

48,3

Graphique 11. Répartition des éleveurs selon le nombre d'enfants en pourcentage Source : Données du tableau n°11

A partir de ce tableau et graphique, nous constatons que 20% des enquêtés ont un nombre d'enfants des 0 à 4, 15% ont un nombre de 10 à 14 enfants; 10% de 15 à 19 enfants; 5% de 20 à 24 enfants; 1,7% de 25 à 29 enfants et 48,3% des 5 à 9 enfants. Au vu de ces données, nous remarquons que le bon nombre des éleveurs ont un nombre d'enfants compris entre 5 à 9 enfants.

Appréciation n %

Non 13 21,7

Oui 47 78,3

Total 60 100

Tableau n° 12 : Répartition des éleveurs selon la scolarisation des enfants

30

100

Non Oui

78,3

21,7

50

0

Graphique 12. Répartition des éleveurs selon la scolarisation des enfants en pourcentage Source : Données du tableau n°12

La lecture de ce tableau et graphique, nous renseigne que 78,3% des enquêtés scolarisent leurs enfants et 21,7% ne les scolarisent pas à cause des raisons concrètes qui sont démontrées dans le tableau n° 13.

III.11. RAISONS DE NON SCOLARISATION DES ENFANTS

Partant de cette variable nous voulons savoir les raisons qui sont à l'origine en quand de non scolarisation des enfants.

Tableau n° 13 : Répartition des éleveurs selon la raison de non scolarisation

Raison de non scolarisation n %

N'ont pas encore atteint l'âge 8 61,5

N'ont pas la volonté 2 15,4

Manque de moyens 2 15,4

Sont des filles 1 7,7

Total 13 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

100 57,1

21,4

50 14,3 7,1

0

Manque de N'ont encore N'ont pas la Sont des

moyens atteint l'âge volonté filles

Graphique 13. Répartition des éleveurs selon le non scolarisation des enfants en pourcentage Source : Données du tableau n°13

Comme raison de non scolarisation des enfants, sur 13 enquêtés qui ne scolarisent leurs enfants, 15,4% des enquêtés montrent le problème de manque de moyen financier; 61,5% dissent que leurs enfants n'ont pas encore atteint l'âge; 15,4% le problème de manque de

31

Source : nos enquêtes et nos calculs

volonté d'étudier aux enfants et 7,7% dissent que leurs enfants sont des filles raison pour la quelle ils n'ont pas aucun droit d'étudier.

III.12. NOMBRE DE REPAS PAR JOUR

Cette variable nous renseigne sur le nombre de fois qu'un ménage d'un éleveur peut manger par jour.

Tableau n° 14 : Répartition des éleveurs selon le nombre des repas par jour

nombre des repas par jour n %

Total 60 100

trois fois 12 20

une fois 3 5

deux fois 45 75

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

deux fois

75

trois fois

20 5 0

une fois

Graphique14. Répartition des éleveurs selon le nombre des repas par jour en pourcentage Source : données du tableau n° 14

D'après les résultats de l'enquête mené, il en ressort que 45 enquêtés soit 75% mangent deux fois par jours; 12 soit 20% trois fois par jours et 3 soit 5% une fois par jours.

III.13. CONSTITUTION DES STOCKS DE NOURRITURE

L'objectif poursuivi pour cette variable est de savoir la grande proportion de nos enquêtes qui constitue des stocks de nourriture.

Appréciation n %

Non 15 25

Oui 45 75

Total 60 100

Tableau n° 15 : Répartition des enquêtés selon la constitution des stocks de nourriture

32

100

0

Non Oui

25

75

Graphique 15. Répartition des éleveurs selon la constitution des stocks de nourriture en pourcentage

Source : Données du tableau n°15

Au vu de ce tableau et graphique, il est claire de dire que sur la totalité de 60 personnes enquêtés, 45 soit 75% constituent des stocks de nourriture et 15 soit 25% ne les constituent pas. A la question de savoir les types de stocks de nourriture stockés par les enquêtés, les réponses nous ont été fournies dans le tableau - ci-après.

III.14. TYPES DES STOCKS DE NOURRITURE

L'idéal de cette variable est de connaitre la grande proportion de nos enquêtes constitue quel type de nourriture.

Tableau n° 16 : Répartition des enquêtés selon les types des stocks de nourriture

Types n %

Farine, manioc, haricot 10 22,2

haricot 3 6,7

Haricot, riz, manioc, pomme de terre 15 33,3

manioc 4 8,9

Manioc, sorgho 5 11,1

Manioc, haricot 6 13,3

sorgho 2 4,4

Total 45 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

33

35

30

25

20

33,3

11,113,3

8,9

4,4

0

6,7

15

10

5

22,2

Graphique 16. Répartition des éleveurs leur types des stocks de nourriture en pourcentage Source : Données du tableau n°16

Il s'en suit que sur la totalité des 45 enquêtées construisant des stocks de nourriture, 10 enquêtés soit 22,2% leur stocks est constitué de farine, manioc et haricot; 3 soit 6,7% constituent de haricot; 15 soit 33,3% constituent de haricot, riz, manioc et pomme de terre ; 4 soit 8,9% constituent de manioc, 5 soit 11,1% constituent des maniocs et sorgho ; 6 soit 13,3% constituent de manioc et haricot et enfin 2 soit 4,4% des enquêtés leur stock est constitué de sorgho.

III.15. AFFECTATION MENSUEL DU REVENU POUR LES BESIONS DU
MENAGE AVANT ET APRES INVESTISSEMENT

L'objectif poursuivi de cette variable est de connaitre comment les éleveurs affectent leur revenu mensuel pour satisfaire leurs besoins du ménage avant et après l'élevage des vaches. Cette variable nous permettra d'accéder à la conclusion de notre hypothèse.

34

Tableau n° 17 : Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'alimentation avant et après investissement

Avant Après

investissement investissement

Revenu (en dollars) n % n %

45-59 13 21,7 8 13,3

0-14 7 11,7 1 1,7

75-89 12 20 1 1,7

90-104 5 8,3 15 25

Total 60 100 60 100

30-44 7 11,7 4 6,7

60-74 9 15 5 8,3

15-29 7 11,7 6 10

105-119 0 0 20 33,3

Sources : nos enquêtes et nos calculs

40

20

0

 
 
 
 
 
 
 

33,3

Avant
Après

11,7

 

11,7

21,7

13,3

15

8,3

20

25 8,3

0

1,7

7 6

6,7

 
 

1,7

 

0-14

15-29

30-44

45-59

60-74

75-89

90-104

105-119

Graphique 17. Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'alimentation avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n°17

A la lumière de ce tableau et graphique, nous constatons que sur 60 personnes enquêtés pour le fin de savoir comment les éleveurs affectaient leur revenu mensuel pour l'alimentation avant et après investissement. Les situations se présentent comme suit :

- Avant investissement, 21enquêtés sur 60 soit 35,1% effectuaient leur revenu mensuel pour l'alimentation à un montant compris entre 0 et 59$, mais après investissement c'est ne que 11 enquêtés sur 60 soit 18,4% qui affectent actuellement cette même intervalle du revenu;

- Avant 13 sur 60 soit 21,7% affectaient mensuellement un revenu compris entre 45 et 59$ mais après c'est 8 sur 60 soit 13,3% de cas;

- 12 enquêtés sur 60 soit 20% affectaient avant un revenu compris entre 75 et 89$ pour l'alimentation mais après une personne sur 60 soit 1,7% de cas;

- 5 enquêtés sur 60 soit 8,3 avant mais après c'est 15 sur 60 soit 25% pour un revenu compris entre 90 et 104$

35

- Avant cette activité aucune personne n'affectait un revenu compris entre 105 et 119 $ pour l'alimentation mais après investissement, on trouve un nombre de 20 enquêtés sur 60 soit 33,3% de cas qui affectent mensuellement ce même revenu, ce qui nous permet de confirmer que l'élevage de vaches à un impact positif sur l'alimentation.

Tableau n° 18 : Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'éducation et la scolarisation avant et après investissement

Avant Après

investissement investissement

Revenu(en dollars) n % n %

40-49 2 3,3 8 13,3

0-9 14 23,3 8 13,3

20-29 4 6,7 8 13,3

70-89 5 8,3 6 10

90-99 3 5 4 6,7

30-39 9 15 6 10

50-59 4 6,7 11 18,3

60-69 1 1,7 4 6,7

80-89 1 1,7 1 1,7

10-19 16 26,7 2 3,3

100-109 1 1,7 0 0

Total 60 100 60 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

20

30 23,3 26,7

10

0

13,3

3,3

6,7

13,3

15 1

0

13,3 18,3

3,3 6,7 1,7 8,3 1,7 5 1

6,7 10 1,7 6,7

,70

Avant Après

Graphique 18. Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'éducation et la scolarisation avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n°18

A la lumière de ce tableau et graphique, nous constatons que sur 60 personnes enquêtés pour le fin de savoir comment les éleveurs affectaient leur revenu mensuel pour la scolarisation et l'éducation avant et après investissement. Les situations se présentent comme suit :

36

- Avant investissement, 14 enquêtés sur 60 soit 23,3% affectaient leur revenu mensuel pour la scolarisation et l'éducation à un montant compris entre 0 et 9$, mais après investissement c'est ne que 8 enquêtés sur 60 soit 13,3% qui affectent actuellement cette même intervalle du revenu;

- Avant 16 sur 60 soit 26,7% affectaient mensuellement un revenu compris entre 10 et 19$ mais après c'est 2 sur 60 soit 3,3% de cas;

- 4 enquêtés sur 60 soit 6,7% affectaient avant un revenu compris entre 20 et 29$ pour l'alimentation mais après 8 personne sur 60 soit 13,3% de cas;

- 9 enquêtés sur 60 soit 15% avant mais après c'est 6 sur 60 soit 10% pour un revenu compris entre 30 et 39$ ;

- Avant cette activité 2 personnes affectaient un revenu compris entre 40 et 49 $ pour la scolarisation et l'éducation mais après investissement, on trouve un nombre de 8 enquêtés sur 60 soit 13,3% de cas qui affectent mensuellement ce même revenu;

- Avant 4 soit 6,7% mais après 11 soit 18,3% pour un revenu compris entre 50 et 59$ ;

- Avant une personne soit 1,7% mais après 4 soit 6,7% pour un revenu compris entre 60 et 69$

- 5 soit 8,3% avant mais après 6 soit 10% pour un revenu compris entre 70 et 79$ ;

- Avant et après une personne soit 1,7% pour un revenu compris entre 80 et 89$ ;

- 3 soit 5% avant mais après 4 soit 6,7% pour un intervalle de 90 et 99 ;

- Une personne soit 1,7% mais après aucune personne pour un revenu compris entre 100

et 109$.

Tableau n° 19 : Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour la communication avant et après investissement

 

Avant

investissement

Après

investissement

Revenu(en dollars)

n

%

n

%

0-4

55

91,7

44

73,3

5-9

4

6,7

12

20

10-14

1

1,7

4

6,7

Total

60

100

60

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

0-4 $ 5-9 $ 10-14 $

Avant

6,7

0

2

91,7 73,3

1,76,7

100

0

37

Graphique 19. Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour la communication avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n°19

Au vu de ce tableau et graphique, nous remarquons que sur 60 personnes enquêtées, 55 sur 60 soit 91,7% effectuaient avant investissement un revenu compris entre 0 et 4$ pour la communication mais après 44 sur 60 soit 73,3% effectuent le même revenu; avant 4 sur 60 soit 6,7% entre 5 et 9$ mais après 12 soit 20% le même revenu; avant une personne soit 1,7% entre 10 et 14$ mais après 4 soit 6,7% le même revenu.

Tableau n°20 : Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'électricité avant et après investissement

 

Avant

investissement

Après

investissement

Revenu(en dollars)

n

%

n

%

0-4

48

80

29

48,3

5-9

10

16,7

27

45

10-14

2

3,3

4

6,7

Total

60

100

60

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

0-4 $ 5-9 $ 10-14 $

80 48,3

45

7 3,36,7 Avant

Après

16,

100

0

Graphique 20. Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'électricité avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n°20

38

39

Il se dégage de ce tableau et graphique que pour savoir comment les éleveurs affectaient leur revenu mensuel pour l'électricité avant et après investissement. Les situations suivantes s'observent:

- Avant investissement 48 sur 60 personnes enquêtées soit 80% affectaient un revenu compris entre 0 et 4$ pour l'électricité mais avant 29 soit 43,3% affectent le même revenu;

- Avant 10 sur 60 soit 16,7% un revenu compris entre 5 et 9$ mais après 27 sur 60 soit 45% le même revenu.

- 2 sur 60 avant soit 3,3% affectaient un revenu entre 10 et 14$ mais après 4 sur 60 soit 6,7% pou le même revenu.

Tableau n°21 : Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'habillement avant et après investissement

 

Avant

investissement

Après

investissement

Revenu(en dollars)

N

%

n

%

0-9

1

1,7

5

8,3

10-19

23

38,3

14

23,3

20-29

22

36,7

20

33,3

30-39

9

15

16

26,7

40-49

2

3,3

3

5

50-59

3

5

2

3,3

Total

60

100

60

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

40

30

20

10

0

0-9 $ 10-19 $ 20-29 $ 30-39 $ 40-49 $ 50-59 $

8,3 1,7

8,3 36,7 33,3

23,3

15

26,7

3,3 5 53,3

Avant Après

Graphique 21. Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour l'habillement avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n° 21

Il se dégage de ce tableau et graphique que pour savoir comment les éleveurs affectaient leur revenu mensuel pour l'habillement avant et après investissement. Les situations suivantes s'observent:

- Avant investissement une sur 60 personnes enquêtées soit 1,7% affectaient un revenu compris entre 0 et 9$ pour l'électricité mais après 5 soit 8,3% affectent le même revenu;

- Avant 23 sur 60 soit 48,3% un revenu compris entre 10 et 19$ mais après 14 sur 60 soit 23,3% le même revenu;

- 22 sur 60 avant soit 36,7% affectaient un revenu entre 20 et 29$ mais après 20 sur 60 soit 33,3% pour le même revenu;

- Avant 9 sur 60 soit 15% affectaient un revenu compris entre 30 et 39$ mais après 16 sur 60 soit 26,7% pour le même;

- Avant 2 sur 60 soit 3,3% un revenu compris entre 40 et 49$ mais après investissement 3 sur 60 soit 5% pour le même revenu;

- 3 sur 60 soit 5% un revenu compris entre 50 et 59$ mais après 2 sur 60 soit 3,3% affectent le même revenu.

Tableau n° 22 : Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour les soins médicaux avant et après investissement

 

Avant

investissement

Après

investissement

Revenu(en dollars)

n

%

n

%

0-9

23

38,3

32

53,3

10-19

22

36,7

9

15

20-29

9

15

14

23,3

30-39

5

8,3

3

5

40-49

1

1,7

2

3,3

Total

60

100

60

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

40

100

50

0

38,3 36,7

53,3

0-9 $ 10-19 $ 20-29 $ 30-39 $ 40-49 $

Avant Après

15 23,3

15 8,3 5 1,73,3

Graphique 22. Répartition des éleveurs selon l'affectation mensuelle du revenu pour les soins médicaux avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n° 22

Il se dégage de ce tableau et graphique que pour savoir comment les éleveurs affectaient leur revenu mensuel pour les soins médicaux avant et après investissement. Les situations suivantes s'observent:

- Avant investissement 23 sur 60 personnes enquêtées soit 38,3% affectaient un revenu compris entre 0 et 9$ pour l'électricité mais après 32 soit 53,3% affectent le même revenu;

- Avant 22 sur 60 soit 36,7% un revenu compris entre 10 et 19$ mais après 9 sur 60 soit 15% le même revenu;

- 9 sur 60 avant soit 15% affectaient un revenu entre 20 et 29$ mais après 14 sur 60 soit 23,3% pour le même revenu;

- Avant 5 sur 60 soit 8,3% affectaient un revenu compris entre 30 et 39$ mais après 3 sur 60 soit 5% pour le même;

- Avant une personne sur 60 soit 1,7% un revenu compris entre 40 et 49$ mais après investissement 2 sur 60 soit 3,3% pour le même revenu;

III.16. ACCES AU CREDIT

L'objectif poursuivi pour cette variable est de connaitre si nos enquêtés ont l'accès au crédit pour relancer cette activité.

41

Tableau n° 23 : Répartition des éleveurs selon l'accès au crédit pour relancer l'activité

Appréciation n %

Non 55 91,7

Oui 5 8,3

Total 60 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

91,7

100

50

8,3

0

Non Oui

Graphique 23. Répartition des éleveurs selon leur accès au crédit en pourcentage Source : Données du tableau n°23

En rapport avec ce tableau et graphique, nous constatons que la plupart des enquêtés n'ont pas l'accès au crédit pour relancer leur activité qui est représenté par 55 enquêtés sur 60 soit 91,7% et 5 enquêtés sur 60 soit 8,3M ont l'accès au crédit.

La question de savoir quelle type des institutions qui donnent les crédits aux enquêtés, les réponses ont été fournies dans le tableau ci-dessus.

III.17. TYPES DES INSTITUTIONS FINANCIERS

L'idéal de cette variable est de savoir les types d'institutions qui donnent le crédit aux éleveurs des vaches.

Tableau n° 24 : Répartition des éleveurs selon les types des institutions financières qui donnent les crédits

type d'institution n %

CHINYABUGUMA 3 60

OBOLOLOKE BW'ABASHI 2 40

Total 5 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

40

42

60

CHINYABUGUMA OBOLOLOKE

BW'ABASHI

Graphique 24. Répartition des éleveurs selon les types des institutions en pourcentage Source : Données du tableau n°24

De toutes les réponses à cette question, nous remarquons que 5 enquêtés sur 60 ont l'accès au crédit et les institutions qui donnent les crédits sont reprises dans le même tableau. Nous commentons en disant que 3 enquêtés sur 5 soit 60% reçoivent des crédits auprès de CHINYABUGUMA comme institution financière et 2 enquêtés soit 40% auprès de OBOLOLOKE BW'ABASHI.

III.18. RAISONS EN CAS DE MANQUE D'ACCES AU CREDIT

Partant de cette variable nous voulons savoir les raisons qui sont à l'origine en quand de non accès aux crédits.

Tableau n° 25 : Répartition des éleveurs selon les raisons en cas de manque d'accès aux crédits

raisons n %

Manque des institutions financières 35 63,6

Manque des motivations 20 36,4

Total 55 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

63,6 36,4

Manque des Manque des institutions motivations financières

Graphique 25. Répartition des éleveurs selon les raisons en cas de manque d'accès aux crédits en pourcentage

Source : Données du tableau n°25

43

40

25

20

35

30

15

10

0

5

23,3

5

1,7

35

20

15

Sur ce tableau et graphique, nous constatons que sur 60 personnes enquêtées, 55 personnes soit 91,7% dissent qu'ils n'ont pas l'accès au crédit. 35 enquêtés sur 55 soit 63,6% manquent des institutions financières aux quelles ils doivent empruntés l'argent et 20 soit 36,4% manquent des motivations pour ce qui concerne les matières des institutions financières.

III.19. TYPES DES REALISATIONS AVEC L'ELEVAGE

L'idéal de cette variable est de savoir à partir de l'élevage des vaches ce que les éleveurs ont déjà réalisés.

Tableau n° 26 : Répartition des éleveurs selon les types des réalisations avec l'élevage

type des réalisations n %

Achat d'un champ 14 23,3

Achat d'un matériel 3 5

Achat d'une voiture 1 1,7

Dot d'une femme 9 15

Construction d'une maison 21 35

Création d'une unité de production 12 20

Total 60 100

Sources : nos enquêtes et nos calculs

44

Graphique 26. Répartition des éleveurs selon les types des réalisations avec l'élevage en pourcentage

Source : Données du tableau n°26

Les résultats de ce tableau et graphique nous indiquent que sur la totalité de 60 personnes enquêtées, 14 enquêtés soit 23,3% ont déjà acheté un champ à partir de cette activité; 3 soit 5% avaient acheté un matériel ; un soit 1,7% avait acheté une voiture ; 21% soit 35% ont déjà construit des maisons; 12 soit 20% avaient crée des unités de productions; 9 soit 15% avaient déjà fait de mariage grâce à cette activité en donnant la dot.

III.20. ETAT DE L'HABITATION AVANT ET APRES INVESTISSEMENT

L'objectif poursuivi pour cette variable est de connaitre parmi les éleveurs, ceux qui représentent une proportion importante de l'échantillon entre les différents types d'habitas des nos enquêtes avant et après investissement. Ce qui nous sera utile lors de la conclusion à notre hypothèse.

Tableau n° 27 : Répartition des éleveurs selon l'état de l'habitation avant et après investissement

 

Après

investissement

 

Avant

investissement

Etat

n

%

n

%

En bambou

8

13,3

4

6,7

En boue

3

5

15

25

En matériaux durables

5

8

3

5

En paille

6

10

16

26,7

En planche

28

46,7

18

30

En semi-durable

10

16,7

4

6,7

Total

60

100

60

100

Source : nos enquêtes et nos calculs

45

60 40 20 0

 
 
 
 
 

46,7

 
 

25

 

26,7

30

 

13,3 6,7

5

8 5

10

 

16,7 6,7

 
 
 
 
 
 

En bambou

En boue

En matériaux durables

Après

En paille

Avant

En planche

En semi-
durable

Graphique 27. Répartition des éleveurs selon l'état de l'habitation avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n°27

Il se dégage de ce tableau et graphique que sur la totalité de 60 personnes enquêtées pour ce qui concerne l'état de l'habitation avant et après investissement, les situations suivantes s'observent:

- 4 enquêtés soit 6,7% avaient des maisons en bambou avant investissement mais après investissement cet effectif passe 8 enquêtés soit 13,3% des cas;

- Avant investissement, 15 enquêtés soit 25% avaient des maisons en boue mais après 3 enquêtés soit 5% des cas;

- Avant 3 enquêtés soit 5% avaient des maisons en matériaux durables mais après 5 enquêtés soit 8% des cas ;

- Avant 16 enquêtés soit 26,7% habitaient dans des maisons en paille mais après investissement 6 enquêtés soit 10% des cas;

- 18 enquêtés soit 30% habitaient avant dans des maisons en planche mais après 28 enquêtés soit 46,7% des sas;

- 4 enquêtés soit 6,7% vivaient avant dans des maisons en semi-durables mais après investissement 10 enquêtés soit 16,7% des cas.

III.21. ACCES A L'EAU POTABLE

L'objectif poursuivi pour cette variable est de connaitre une proportion importante des nos enquêtes qui ont l'accès à l'eau potable.

46

Tableau n° 28 : Répartition des éleveurs selon l'accès à l'eau potable

Appréciation n %

non 10 16,7

oui 50 83,3

Total 60 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

83,3

100

16,7

0

non oui

Graphique 28. Répartition des éleveurs selon l'accès à l'eau potable en pourcentage Source : Données du tableau n°28

Il se voit que sur la totalité des 60 enquêtés, 50 enquêtés soit 83,3% des enquêtés ont l'accès à l'eau potable et 10 enquêtés soit 16,7% n'ont pas l'accès suite aux raisons qui sont démontrées dans le tableau n°29

III.22. RAISONS EN CAS DE MANQUE D'EAU POTABLE

Partant de cette variable nous voulons savoir les raisons qui sont à l'origine en quand de manque d`accès à l'eau potable.

Tableau n° 29 : Répartition des éleveurs selon les raisons de manque de l'eau potable

Raison n %

Grande distance ente l'habitation et le robinet 5 50

Manque des puits 2 20

Manque des robinets 3 30

Total 10 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

Manque des puits

Manque des robinets

Grande distance
ente l'habitation
et le robinet

47

55,6

60

40

33,3

11,1

20

0

Graphique 29. Répartition des éleveurs selon les raisons de manque de l'eau potable en pourcentage

Source : Données du tableau n° 29

Au regard de ce tableau et graphique, il est claire de remarquer que sur les 10 personnes enquêtés qui manquent de l'eau potable, 5 enquêtés dissent que cette difficulté réside à la distance qui sépare l'habitation et le robinet; 2 enquêtés sur 10, c'est la manque des puits qui peut être une raison de non accès à l'eau potable et 3 sur 10 montrent que leur souffrance en ce qui concerne l'eau réside ainsi de la manque des robinets dans certains quartiers.

III.23. ACCES A L'INFORMATION SUR LE MARCHE

L'objectif poursuivi pour cette variable est de connaitre une proportion importante des nos enquêtes qui ont l'accès à l'information sur le marché.

Tableau n° 30. Répartition des éleveurs selon l'accès à l'information sur le marché

Appréciation n %

Non 26 43,3

Oui 34 56,7

Total 60 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

Non Oui

56,7

43,3

Graphique 30. Répartition des éleveurs selon l'accès à l'information sur le marché en pourcentage

Source : Données du tableau n°30

48

Source : nos enquêtes et nos calculs

Il y a lieu de constater que sur la totalité de 60 personnes enquêtés, 34 enquêtés soit 56,7% ont l'accès à l'information sur le marché et 26 soit 43,3% ne l'ont pas.

III.24. MOYENS D'ACCES A L'INFORMATION

Partant de cette variable nous voulons savoir par quels moyens les éleveurs ont l'accès à l'information sur le marché.

Tableau n° 31. Répartition des éleveurs selon les moyens d'accès à l'information

Raisons n %

A l'aide des intermédiaires commerciaux 14 41,2

En descendant sur le marché 20 58,8

Total 34 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

58,8

80 60 40 20 0

41,2

A l'aide des intermédiaires commerciaux

En descendant sur le marché

Graphique 31. Répartition des éleveurs selon les moyens d'accès à l'information en Source : Données du tableau n°31

Les résultats de ce tableau et graphique nous indiquent que sur les 34 personnes enquêtés qui ont l'accès à l'information sur le marché, 14 enquêtés sur 34 soit 41,2% reçoivent des informations du marché à l'aide des intermédiaires commerciaux et 20 enquêtés soit 58,8% en descendant sur le marché.

III.25. RAISONS DE NON ACCES A L'INFORMATION

Partant de cette variable nous voulons savoir les raisons qui sont à l'origine en quand de manque d'accès à l'information sur le marché.

Raison n %

Manque de volonté 9 34,6

Manque des ressources nécessaires 17 65,4

Total 26 100

Tableau n° 32. Répartition des éleveurs selon les raisons de non accès à l'information

65,4

80

49

34,6

Manque de volonté Manque des ressources

nécessaires

60

40

20

0

Comme produits vendus au courant d'une année par les éleveurs, 32 enquêtés sur 60 soit 53,3% vendent de bourse, 18 sur 60 vendent du lait et 10 sur 60 de veaux.

Graphique 32. Répartition des éleveurs selon les raisons de non accès à l'information en pourcentage

Source : Données du tableau n°32

Il se voit que sur les 26 personnes qui n'ont pas d'accès à l'information, 9 enquêtés sur 26 soit 34,6% dissent qu'ils manquent de volonté et 17 sur 26 soit 65,4% manquent des ressources nécessaires pour avoir l'accès à l'information sur le marché.

III.26. PRODUITS VENDUS

Partant de cette variable, il est question de savoir quels types des produits issus de l'activité d'élevage des vaches qui sont vendus au courant de l'année.

Tableau n° 33. Répartition des éleveurs selon les produits de l'activité qu'ils vendent

Produits n %

Total 60 100

La bouse 32 53,3

Le lait 18 30

Les veaux 10 16,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

100

50

0

La
bouse

53,3 30 16,7

Le lait Les

veaux

Graphique 33. Répartition des éleveurs selon les produits de l'activité qu'ils vendent en pourcentage

Source : Données du tableau n°33

50

III.27. REVENU ISSU DE LA VENTE DES PRODUITS

L'objectif poursuivi pour cette variable est de connaitre le revenu annuel issu de la vente des produits d'élevage des vaches.

Tableau n° 34 : Répartition des éleveurs selon le revenu annuel de la vente des produits

Revenu(en dollars) n %

Total 60 100

400-449 2 3,3

0-49 2 3,3

200-249 10 16,7

250-299 4 6,7

50-99 15 25

300-349 2 3,3

350-399 2 3,3

100-149 13 21,7

150-199 10 16,7

Source : nos enquêtes et nos calculs

25

20

15

10

5

0

3,3

25

21,7

16,7 16,7

6,7

3,3 3,3 3,3

Graphique 34. Répartition des éleveurs selon le revenu annuel issu de la vente des produits en pourcentage

Source : Données du tableau n°34

Il ressort de ce tableau et graphique que sur la totalité de 60 personnes enquêtées, 2 sur 60 soit 3,3% ont un revenu annuel compris entre 0 et 49$ qui provient de la vente de produits issus de l'élevage des vaches; 15 sur 60 soit 25% entre 50 et 99$ ; 13 soit 21,7% entre 100 et 149$ ; 10 soit 16,7% entre 150 et 199$; 10 soit 16,7% entre 200 et 249$; 4 soit 6,7% entre 250 et 299$; 6 soit 9,9% entre 300 et 449$.

51

Il résulte de ces résultats chiffrés enregistrés dans le tableau et ci-haut, qu'avant chaque éleveur avait en moyenne 132$ comme revenu mensuel mais après investissement, nous

III.28. REVENU MENSUEL AVANT ET APRES INVESTISSEMENT

L'idéal de cette variable est de connaitre le revenu mensuel des éleveurs avant et après investissement, son affectation pour couvrir les dépenses de leurs ménages. Ce renseignement fournira de conclusion à notre hypothèse en comparant le revenu mensuel moyen avant et au moment de l'application de cette activité.

Tableau n° 35 : Répartition des éleveurs selon le revenu mensuel avant et après investissement

 

Avant investissement

 

Après investissement

Revenu(en dollars)

n

%

Xi

nXi

n

%

nXI

0-49

2

3,3

24,5

49

0

0

0

50-99

20

33,3

74,5

1490

1

1,7

74,5

100-149

19

31,7

124,5

2365,5

13

21,7

1618,5

150-199

11

18,3

174,5

1919,5

24

40

4188

200-249

3

5

224,5

673,5

14

23,3

3143

250-299

4

6,7

274,5

1098

6

10

1647

300-349

1

1,7

324,5

324,5

1

1,7

324,5

350-399

0

0

374,5

0

1

1,7

374,5

Total

60

100

 

?nXi=7920

60

100

?nXi=11370

Source : nos enquêtes et nos calculs

33,3

40 31,7

20

30

10

0

3,30 1,7

21,7

18,3

40

5 6,7 1,7 0 10

1,7 1

23,3

,7

Avant Après

Graphique 35. Répartition des éleveurs selon le revenu mensuel avant et après investissement en pourcentage

Source : Données du tableau n°35

Avant: X =?nXi / N = 7920 / 60 = 132$ Après : X =11370 / 60 = 189,5$

52

avons remarqué une augmentation du revenu moyen qui passe de 132$ à 189,5$. Ce qui nous amène à affirmer notre hypothèse selon la quelle l'élevage des vaches dans le groupement de Lurhala a un impact positif sur le revenu mensuel de la population éleveuse de cet animale.

Dans la même idée de confirmation de notre hypothèse, nous avons constaté que la plupart des éleveurs dépensent pour le moment plus qu'avant pour satisfaire leurs besoins alimentaires, d'habillements, de communiquer, d'améliorer les soins médicaux, et d'avoir l'électricité. Nous avons constaté aussi que suite à cette activité d'élevage des vaches, la population de Lurhala est dotée d'une habitation un peu amélioré qu'avant investissement.

III.29. DIFFICULTES RENCONTREES DANS L'EXERCICE DE L'ELEVAGE

A partir de cette variable, il est question de savoir les types de difficultés qui empêchent les éleveurs à évoluer dans leur activité et d'accroitre leur revenu maximal.

Tableau n° 36 : Répartition des éleveurs selon les difficultés rencontrées dans l'exercice de l'élevage

Difficultés n %

Manque de berger 10 16,7

Manque de fourrages 14 23,3

Manque de médicament pour les soins du bétail 20 33,3

Manque de pâturages 16 26,7

Total 60 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

33,3

26,7

23,3

16,7

10

0

40

30

20

Manque de Manque de Manque de Manque de

berger fourrages médicament pâturages

pour les soins

du bétail

Graphique 36. Répartition des éleveurs selon les difficultés rencontrées en pourcentage Source : Données du tableau n°36

Comme difficultés rencontrées dans l'activité de l'élevage, 10 enquêtés sur 60 soit 6,7% montrent le problème de manque de berges; 14 soit 23,3% montrent l'insuffisance de fourrages ; 20 soit 33,3% dissent que leurs bétails meurent en manquant de médicament pour

53

les soins et 16 soit 26,7% manquent de pâturages. Il en découle que la plupart des éleveurs dans ce milieu ont l'insuffisance de médicament pour la santé du bétail.

III.30. PERSPECTIVES D'AVENIRS

A partir cette variable, il est question de savoir ce que les éleveurs proposent faire dans les jours avenirs pour améliorer les conditions de vie de leurs bétails.

Tableau n° 37 : Répartition des éleveurs selon leurs perspectives d'avenir pour l'élevage

Perspectives n %

Acheter de champ pour pâturage 17 28,3

Améliorer les soins médicaux 15 25

Planter les fourrages 15 25

Chercher les bergers 13 21,7

Total 60 100

Source : nos enquêtes et nos calculs

40 28,8 25,4 22 23,7

30

20

10

0

Acheter de Améliorer les Chercher les Planter les

champ pour soins bergers fourrages

pâturage médicaux

Graphique 37. Répartition des éleveurs selon leurs perspectives d'avenir pour l'élevage en pourcentage

Source : Données du tableau n°37

Comme perspectives d'avenir, 17 enquêtés sur 60 soit 28,3% ont l'idée d'acheter dans les jours avenirs une espace suffisante pour construire les pâturages, 15 soit 25% ont l'ambition d'améliorer les soins médicaux pour assurer la santé de leurs bétails ; 13 soit 21,7% pensent que dans les temps avenirs ils chercheront de bergers pour garder le bétail et 15 soit 25% ont l'idée de planter les fourrages pour la survie de bétail. La plupart des éleveurs ont l'idée d'améliorer les soins médicaux pour le bétail dans les jours avenirs.

54

CONCLUSION

Nous sommes au terme de notre travail de fin de cycle intitulé « impact de l'élevage de vaches sur la situation socio-économique de la population du groupement de Lurhala en territoire de Walungu ». Ce travail a été segmenté en trois chapitres, hormis l'introduction et la conclusion.

Dans le premier chapitre, nous avons définit quelques concepts, présenté quelques conséquences de l'élevage de vaches en Afrique et ses contraintes, démontré la généralité sur son système et le comportement des éleveurs et enfin le mode d'élevage appliqué dans ce milieu.

Quant au deuxième chapitre, nous avons présenté le milieu d'étude, ainsi que l'approche méthodologique. Il a été question de présenter l'aspect physique, socio-économique, socioculturel du groupement de Lurhala et démontrer les méthodes et techniques qui nous ont aidés à bien présenter, analyser et interpréter nos résultats.

Concernant notre troisième chapitre qui est le dernier, a été orienté sur la présentation et interprétation des résultats. Ici, il a été question de donner les résultats de nos analyses en montrant l'incidence de l'élevage de vaches sur le revenu mensuel et son affectation pour couvrir les dépenses des ménages. Parmi ces dépenses, nous pouvons citer : la scolarisation et éducation, l'alimentation, l'habitation, l'électricité, les soins médicaux et la communication.

L'objectif était de savoir en premier lieu, si l'élevage de vaches touche les éleveurs du point de vue socio-économique; en second lieu, s'il existe une différence entre la vie socio-économique des éleveurs avant et après leurs activités (investissement). Nous répondrons par une hypothèse qui confirme que la l'élevage de vaches a amélioré le mode de vie des éleveurs dans ce milieu d'étude.

Partant de nos analyses, nous avons constaté que les éleveurs ont reconstruit leur maisons grâce à cette activité, nombreux d'entre eux possédaient des maisons en paille, en boue et en bambou mais actuellement leur maisons sont reconstruites en planche, en semi-durable et quelques unes en matériaux durables. Nous avons constaté aussi que la plupart des éleveurs de notre échantillon ont des enfants scolarisés, dépensent plus qu'avant pour satisfaire les besoins de leurs ménage et constituent de stocks de nourriture.

55

Nous avons constaté également que leur revenu mensuel moyen avant investissement était de 132$ mais au fur et à mesure qu'ils ont pris préférence de cette activité, leur revenu mensuel moyen a passé de 132$ à 189,5$.

En fin, nous concluons en confirmant notre hypothèse qui stipule qu'il y a amélioration de mode de vie de la population du groupement de Lurhala sur le revenu mensuel, l'alimentation, l'habillement, la scolarisation et l'éducation, la communication, les soins médicaux et l'électricité. Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours aux méthodes et techniques scientifiques.

En outre, ce travail ne pourrait pas épuiser tous les aspects de ce sujet. C'est pourquoi, nous donnons de l'occasion à d'autres chercheurs de pouvoir achever l'oeuvre et que la science triomphe. Nous restons ouverts aux conseils et suggestions de nos lecteurs.

56

57

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. GILLAIN, J. (1953), organisation et exploitation des élevages au Congo belge, direction de l'agriculture, des forêts et de l'élevage, Bruxelles.

2. THEWIS, A. (2005), Manuel de zootechnie comparée, Nord-Sud, INRA, AUF.

3. Roeleved, A.C.W. et Van dem Broek, A. (1999), les systèmes d'élevage orientés à la recherche, (s.l).

4. Charnnot, G. (1993), formation de promoteurs d'élevage, vétérinaire sans frontière, Bruxelles.

5. GILLIS, M. et ROEMER, M. (2004), Economie du développement, 4è Ed, De Boeck, Bruxelles.

6. LAMBIN, J-J. (1990), La recherche marketing: analyser, mesurer, prévoir, déficience international, Paris.

7. ALBARELO, L. (2007), Apprendre à chercher, De Boeck, Bruxelles.

II. TFC

1. AMOS, B. (2008-2009), Essaie d'analyse de la croissance des investissements immobiliers à Bukavu et son impact sur le marché de logement de 2004 à 2008, TFC, Inédit, UEA.

III. COURS

1. MUKE, M. (2010-2011), Cours des méthodes de recherche en science sociale, G2 ECO, Inédit, UEA/BUKAVU.

2. MUKE, M. (2009-2010), Cours de statistique descriptive, G1 ECO, Inédit, UEA/BUKAVU.

3. KISANGANI, Z.C. (2007-2008), Cours d'initiation à la recherche scientifique, inédit, ISC/GOMA.

4. SUDI, S. (2010-2011), Cours de Zootechnie générale et spéciale, G3 AGRO, Inédit, UEA/BUKAVU.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

0. INTRODUCTION 1

0.1. Problématique 1

0.2. Hypothèse de travail 3

0.3. Justification et choix du sujet 3

0.4. Délimitation du sujet 4

0.5. Difficultés rencontrées 4

0.6. Subdivision du travail 4

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES 5

I.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS 5

I.2 CONSEQUENCES DE L'ELEVAGE DES VACHES EN AFRIQUE 6

I.3. LES CONTRAINTES DE L'ELEVAGE DES VACHES 7

I.3.1. Les facteurs socio-économiques 7

II.3.2. Les facteurs environnementaux 7

II.3.3. Les facteurs alimentaires 8

I.3.4 Les facteurs sanitaires 9

I.3.5. Les facteurs techniques 9

I.4. GENERALITE SUR LE SYSTEME D'ELEVAGE DES VACHES 9

I.4.1. Origine des vaches 9

1.4.2 Race 9

1.4.3. La production 10

I.4.4. Importance et rôle économique du bétail chez les populations traditionnelles du groupement

de LUHALA 10

I.5. LE COMPORTEMENT DES ELEVEURS 11

I.6. MODE D'ELEVAGA PRATIQUE DANS LE GROUPEMENT DE LURHALA 12
CHAPITRE II. PRESENTATOIN DU MULIEU D'ETUDE ET L'APPROHE

METHODOLOGIQUE 13

II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 13

II.1.1. Aspect physique 13

II.1.2. Aspect socio-économique 15

II.1.3. Aspect socio-culturel 16

II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE 17

II.2.1 Les méthodes 17

II.2.2. Les technique 18

CHAPITRE III: PRESENTATION DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS 20

III.1. SEXE DES ELEVEURS 20

58

III.2. AGE DES ELEVEURS 21

III.3. ETAT CIVIL DES ELEVEURS. 22

III.4. NIVEAU D'ETUDE DES ELEVEURS. 22

III.5. ACTIVITE SECONDAIRE DES ELEVEURS 23

III.6. CATEGORIE DES ELEVEURS 24

III.7. ANCIENNETE DES ELEVEURS 25

III.8. NOMBRE DE BETES 26

III.9. RACES ELEVEES ET LEUR MODE D'ACQUISITION 27

III.10. NOMBRE D'ENFANTS ET LEUR SCOLARISATION 28

III.11. RAISONS DE NON SCOLARISATION DES ENFANTS 30

III.12. NOMBRE DE REPAS PAR JOUR 31

III.13. CONSTITUTION DES STOCKS DE NOURRITURE 31

III.14. TYPES DES STOCKS DE NOURRITURE 32

III.15. AFFECTATION MENSUEL DU REVENU POUR LES BESIONS DU MENAGE AVANT

ET APRES INVESTISSEMENT 33

III.16. ACCES AU CREDIT 40

III.17. TYPES DES INSTITUTIONS FINANCIERS 41

III.18. RAISONS EN CAS DE MANQUE D'ACCES AU CREDIT 42

III.19. TYPES DES REALISATIONS AVEC L'ELEVAGE 43

III.20. ETAT DE L'HABITATION AVANT ET APRES INVESTISSEMENT 44

III.21. ACCES A L'EAU POTABLE 45

III.22. RAISONS EN CAS DE MANQUE D'EAU POTABLE 46

III.23. ACCES A L'INFORMATION SUR LE MARCHE 47

III.24. MOYENS D'ACCES A L'INFORMATION 48

III.25. RAISONS DE NON ACCES A L'INFORMATION 48

III.26. PRODUITS VENDUS 49

III.27. REVENU ISSU DE LA VENTE DES PRODUITS 50

III.28. REVENU MENSUEL AVANT ET APRES INVESTISSEMENT 51

III.29. DIFFICULTES RENCONTREES DANS L'EXERCICE DE L'ELEVAGE 52

III.30. PERSPECTIVES D'AVENIRS 53

CONCLUSION 54

BIBLIOGRAPHIE 56

ANNEXE 59

59

ANNEXE

60

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE Cher(e) enquêté(e)

Dans le cadre de notre travail de fin de cycle en sciences économiques et de gestion, nous sommes entrain de réaliser une étude sur « IMPACT DE L'ELEVAGE DES VACHES SUR LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION DU GROUPEMENT DE LURHALA EN TERRITOIRE DE WALUNGU».

Pour cela nous sollicitons humblement votre contribution pour la réalisation de ce travail en répondant à ces questions et vous promettons une discrétion sûre des réponses que vous nous donnerez; elles ne serviront que pour les fins scientifiques.

CONSIGNE: veuillez cocher avec un signe de votre choix et pour celles demandant votre point de vie, nous vous prions de les compléter sincèrement.

IDENTITE DE L'ENQUETE

1. Sexe : M. F

2. Age :

3. Etat civil :

4. Marié

Célibataire

Divorcé

Veuve

Veuf

5. Niveau d'étude : Primaire Secondaire Universitaire Analphabète

6. Activité secondaire: Enseignent

Commerçant

Cultivateur

Elève

Autres

préciser) Sans activité

QUESTIONS RELATIVES A L'ACTIVITE

1. Dans quelle catégorie vous retrouvez-vous?

Eleveur

Propriétaire

Eleveur-propriétaire

2. Depuis quand exercez-vous cette activité ? année

3. Quel est le nombre des bêtes que possédez-vous ?

4. Quels sont les races qu'élevez-vous?

Race locale

Race améliorée

Race mixte

 

5. Comment avez-vous acquis votre bétail?

Par achat Par don dans une association Par héritage

6. Combien d'enfants avez-vous ?

7.

Non

Sont-ils tous scolarisés ? Oui

8. Si non pourquoi?

Manque de moyens Sont des filles N'ont pas la volonté

N'ont pas encore atteint l'âge Autres (à préciser)

9.

61

Non

Combien de fois mangez-vous par jours ?

10. Constituez-vous des stocks de nourriture ? Oui

11. Si oui de quoi sont-ils constitués ?

12. Comment affectez-vous votre revenu pour les dépenses mensuelles du ménage?

Dépenses

Avant investissement en ($)

Après investissement en ($)

Alimentation

 
 

Education/scolarisation

 
 

Communication

 
 

Soins médicaux

 
 

Electricité

 
 

Habillement

 
 
 

13. Avez-vous accès au crédit pour relancer votre activité?

Oui

Non

 

Si oui auprès de quelle institution financière ?

Si non pourquoi ?

14. Qu'avez-vous déjà réalisé à partir des revenus issus de votre activité?

Construction d'une maison en matériaux durables;

Achat d'un champ;

Achat d'un matériel;

Achat d'une voiture;

Création d'une unité de production,

Autres (à préciser)

15. Quel est l'état de votre habitation

En matériaux durable En boue En planche

En semi-durable En bambou

16. Avez-vous accès à l'eau potable? Oui

Non

SI non pourquoi ?

17.

Avez-vous accès à l'information sur le marché?

Si oui, comment accédez-vous à celle-ci?

Si non, pourquoi ?

18. Quels sont les produits de votre élevage que vous vendez?

Le lait Les veaux La bouse

19. Que vous rapporte la vente de vos produits annuellement?

20. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'exercice de votre activité?

Manque de pâturages

Manque de fourrages

Manque des bergers

21. Quelles sont vos perspectives d'avenir pour votre élevage ?

22. Quel est votre revenu mensuel avant et après investissement ? Avant $/Après $

23. Quel était l'état de votre habitation avant investissement?

En matériaux durable En Semi-durable En boue En bambou
En Planche






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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein