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Equilibre financier d'une entreprise publique, cas de l'office congolais de contrôle "OCC"

( Télécharger le fichier original )
par Jonathan MOKOBI
Institut Supérieur de Commerce"ISC" Kinshasa - Graduat 2015
  

Disponible en mode multipage

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Epigraphes

ü « Emulation est mon leitmotiv et c'est elle qui me permet d'agir intelligemment »

ü « Si l'on veut manger une mangue demain, il faut planter un manguier dès aujourd'hui »

ü « La vie d'un vaillant héro n'a jamais été facile »

Jonathan MOKOBI

DEDICACE

A mes chères Mamans Noëlla MAMBU, Néné LUZALA et les autres non citées, vous qui par une multitude de sacrifices, et tout moyen susceptible, avez toujours voulu que je sois HEUREUX, ainsi par vos conseils sages pour mon éducation, ma vie, qui me permettent de dépasser les difficultés du moment pour garder l'essentiel ;

A mes Tantes, Oncles, Roger MOKOBI, Blaise MOKOBI, Tito ZAYAKANA, Willy WANDO, Nsimba NSEKA, Belinda MOKOBI, Coquette MBENGA, Néné MBENGA, Bébé YONDO de m'avoir soutenu de mon parcours durant la vie estudiantine ;

A mes soeurs, frères, cousines et cousins Diora LIHAU, Tchoutchou LIHAU, Geno MOKOBI, Guy MOKOBI, Néhémie MOKOBI, Hostin MOKOBI, Hervé MOKOBI, Lionel MOKOBI, Sephora MOKOBI, Tendresse MASAMBE, Laurielle MASAMBE, Djenne MASAMBE, Aimeric MASAMBE, Aristride MASAMBE, ZIZINA NZONGO, Nzuzi&Nsimba ZAYAKANA, Cédric ZAYAKANA, Norris ZOLA, Chancel Nsimba, que ce travail vous rend entièrement fiers ;

Jonathan MOKOBI

In memoriam

A mon père GUY MOKOBI NGODI, vous que le ciel a arraché la vie d'une manière inopinée et à fleur de l'âge, au moment où on avait encore besoin de vous ; que la terre de nos ancêtres te soit encore et surtout bien accueillie ;

A mes grands-parents Julienne PONDA, Alice AKUAYI et Faustin ZAYAKANA, vous par vos sages-conseils avez toujours voulu que nous soyons studieux, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance même si vous être non-présents.

Jonathan MOKOBI

Avant-propos

Il est de coutume qu'à la fin d'une formation d'un cycle complet de l'étude supérieure et universitaire, de procéder à la rédaction d'un travail de fin de cycle, pour l'obtention d'un titre académique.

Pour ne pas être ingrat, tout travail scientifique n'a jamais été l'oeuvre d'une seule personne.

Nous rendons grâce à Dieu qui est omniscient, omnipotent et omniprésent, qui avait la possibilité de dire « NON », mais il a prononcé « OUI » pour que ce travail soit achevé ;

Nous tenons à remercier le Professeur Patrick MAKALA NZENGU ainsi que son Assistant Aimé TSHIBANGU KONGOLO qui, en dépit de leurs multiples préoccupations, ont accepté de nous diriger ;

A toutes les autorités académiques de l'Institut Supérieur de Commerce « ISC » pour une formation optimale dont nous sommes reconnaissants ;

Nous n'omettons jamais de remercier nos compagnons de lutte, au trio Dorcas MPONGO, Fallone TEDIKA, Naômie KEBEBE, que ce travail soit pour vous un moyen de s'unir plus ;

Nos sincères remerciements à Gloire MBALA, Kleddy MILAMBO, Rubeinsky MAKENGO, Pathy MAGWA, Jonathan MALAMBA, Pachard MAMBOTE, Marceline MAKOKO, Glody MABANZA, Fanny MABANDWE, Dieu KUYANGISA, Nelson MENA, Ajuno BUKANGAMA, Nipho MENGI, Déborah MUTOBA, Marleinne MALEKAMA, Curtus MASAMBA, Henock MATANDA, Jean-léon MONINGA, Augustin BALAYI, Ghislaine MANSAMINA, Annie MAKIA;

Nous remercions également Collinet LOSA, Jonathan NTOTO, Archilain DOKOTA, Jeancy NGIMBI, Julie MAWETE, Deida LUSIKILA, Léonie BAZABA, Flavienne NGANGA, Gloderlynne SIWA, Glody WAMBE, ObedNzembidika, Midé MBIMBA, Gemima FUKU, Naômie MAVULA, Brunelle BASADILA, Edia KANA, Carmel NGANGU, les Nexus, Océan Mengi, Mardochée Nsungani ;

Très spécialement aux Professeurs JB PUNA, Bodo KINKELA, Dilu, MALEKA, Daniel NZOAU, José NDUKUMA, Jacques NSIMBA, JC BAKU, que mon DIEU vous bénisse abondamment.

A toutes nos connaissances, Laurianne MIWA, Merveille MEYA, Eunice LUZOLO, Admirable MPOLO ;

A tous nos ennemis, peut-être que c'est grâce à vous que nous sommes arrivés à bien faire ce travail, nous vous aimons bien ;

Que tous ceux qui de prêt ou de loin, ont contribué à l'élaboration de ce travail, trouvent l'expression de notre profonde reconnaissance, même si leurs noms ne sont pas figurés sur la liste.

Jonathan MOKOBI

1 0. INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Plusieurs auteurs ont parlé de ce sujet, nous prenons à titre illustratif BEATRICE et FRANCIS GRANO Guillot dans leur ouvrage intitulé l'ANALYSE FINANCIERE, éd. 28 publié en France Amazone 2013 ; ilsstipulent que  l'ensemble de connaissances(le savoir) nécessaires à la compréhension de techniques à mettre en oeuvre pour étudier l'activité, la rentabilité et le financement de l'entreprise est présenté sous la forme de synthèse structurées consacrées :

- A la prestation des comptes manuels ;

- A l'analyse de l'activité et du risque d'exploitation (Sig, Caf, Compte De Résultat Différentiel, Seuil De Rentabilité) ;

- A l'analyse patrimoniale de la structure financière (bilan fonctionnel, FRNG, BFR, trésorerie) ;

- A l'analyse patrimoniale de la structure financière (bilan financier, FR, ratios) ;

- Aux ratios de structure, d'activité et de rentabilité ;

- Au tableau de financement (tableau I et II)

- Aux élémentsprévisionnels (FR Nominatif, analyse dynamique de la trésorerie, bilan et compte de résultat prévisionnels, plan de financement, levier financier...).De nombreux exemples et plusieurs synthèsesprésentés avec leurs corrigés permettant en outre d'acquérir la pratique de cette matière(le savoir-faire) ».

A part ces deux auteurs précités, LUC Bernet-Rollande dans son ouvrage intitulé la pratique de l'analyse financièrepubliée à Dunod-Paris en janvier 2009, stipule que pour porter un diagnostic économique et financierprécis et fiable sur une entreprise, il est indispensable de savoir analyser les documents comptables. Cet ouvrage présente l'ensemble de l'analyse financière et permet d'acquérir un véritable savoir-faire professionnel pour contrôler la fiabilité de certains postes, vérifier l'endettement d'une entreprise, évaluer la prise de risque des associés...

0.2. PROBLEMATIQUE

Il nous est demandé à cette étape de définir tous les concepts clés selon plusieurs auteurs, dictionnaires...

D'après le moteur de recherche « Google », le diagnostic ou l'analyse financier(ère) consiste en un examen approfondi des comptes d'une entreprise et de ses perspectives, afin de fournir :

- Soit une évaluation de l'entreprise, destinée la plupart du temps à d'actuels ou de possibles futurs actionnaires ;

- Soit un diagnostic interne servant de support à des choix stratégiques concernant les modes de financement ultérieurs ;

- Soit une évaluation de sa seule solvabilité,afin de déterminer si l'entreprise analysée peut-être une contrepartie acceptable(fournisseur banque, agence de notification).

Le même moteur définit une entreprise comme étant une unité institutionnelle, mue par un projet décliné en stratégie ou en politique et plans d'action, dont le but est de produire et fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients.

Selon le dictionnaire économique, diagnostique vient du grec « diagnostikos » qui désigne l'aptitude à connaitre, rendre compte de la façon dont l'entreprise a pu satisfaire aux exigences liées à la réalisation de ses objectifs découlant de la détention de ressources financières.

Un autre dictionnaire définit le diagnostic comme étant un raisonnement menant à l'identification de la cause(origine) d'une défaillance, d'un problème ou d'une maladie.

En outre, une page sur 1(*)internet nous définit un financier comme étant un professionnel de la finance, c'est celui qui concerne la gestion des patrimoines privés ou publics ainsi que les opérations effectuées sur le marché des capitaux à long terme (émissions d'actions, obligations), il est aussi considéré comme une personne spécialisée dans la gestion des patrimoines privés ou publics sur le marché des capitaux propres.

Il peut être aussi considéré comme une personne dont le métier est de faire des affaires de finances, des opérations bancaires de la gestion de patrimoine privé ou public ;

Dans un livre de Mapapa MBANGALA et Albert CORHAY intitulé «Fondement de gestion financière » 3èmeédition revue et corrigée, définit le bilan comme étant une traduction comptable de l'entreprise des ressources d'une entreprise et de leur emploi ; cependant dans un autre livre de la comptabilité élémentaire édition 1996, mis à jour, du centre de recherches pédagogiques(CRP) nous explique qu'est-ce que le bilan, selon lui, il suffit de nous placer dans la situation d'une personne qui désire entreprendre un commerce déterminé, sa première occupation sera de rassembler les fonds nécessaires à la réalisation de son projet. La personne se mettra d'abord à calculer ces fonds, suite à ces calculs, elle connaitra le montant total à ressembler et se mettra alors à la recherche de ces sommes.

Dans ce sens, nous pouvons poser la question de savoir comment à travers l'analyse des indicateurs tels que : Fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement, la trésorerie... nous pouvons nous rendre compte de la santé financière ?

Voilà ce que nous allons tenter de répondre dans les lignes ci-dessous.

0.3. HYPOTHESE

L'OCC comme toute autre entreprise, a une méthodologie qui comporte deux étapes :

Ø Le traitement des informations disponibles dans la perspective du diagnostic ;

Ø La sélection et la mise en forme d'indicateurs significatifs

L'étude de ces indicateurs doit permettre une synthèse sur la situation de l'entreprise, qui pourra constituer le support de prévision ou d'évaluation. Après avoiranalysé ces indicateurs, l'analyste constate que le fonds de roulement aurait subi des détériorations s'étalant sur plusieurs années, lesquelles auraient constitués une menace pour la survie financière de l'entreprise. Ainsi la sécurité financière n'est pas garantie. Et cela implique le maintien de relations avec le marché financier, avec l'ensemble d'intermédiaires et organismes financiers.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Entant que futur gestionnaire, le choix porté sur ce sujet est d'approfondir les notions de la gestion financière apprise à l'ISC.

Cela nous a paru crucial car il permet d'analyser une gestion liée directement à la santé financière de l'entreprise, en l'occurrence de l'OCC, et de ce fait, permettra d'apprécier le système de gestion financière mis en place et de proposer des améliorations en vue de la sauvegarde de l'équilibre financier.

0.5. DELIMITATION DU SUJET

Tout travail scientifique doit être délimité dans le temps.

1. Dans l'espace, il a porté uniquement sur l'OCC ;

2. Dans le temps, les investigations ont été apportées suivant d'une période de trois(3) ans, allant 2011 à 2013.

0.6. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES

La réalisation d'un travail scientifique exige des démarches et des moyens pour atteindre un résultat escompté.

Concernant les méthodes, nous avons utilisé la méthode quantitative ; Cette méthode nous a permis de collecter les données chiffrées de l'entreprise car un jugement sur l'évaluation des comptes annuels de l'entreprise exige une bonne connaissance de l'entreprise.

Les enseignements nécessaires qui en ont permis de proposer des pistes de solutions susceptibles d'accroitre la performance financière de l'OCC.

La technique documentaire, quant à elle, elle nous a amené à consulter les divers ouvrages dans des différentes bibliothèques.

0.7. CANEVAS DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre présent travail comprend quatre(4) chapitres dont le premier a traité la généralité sur l'entreprise où nous avons eu à étudier l'entreprise ; le second nous avons eu à analyser le bilan ; le troisième a fait l'objet de la présentation de l'OCC qui est notre entreprise choisie et le quatrième s'est focalisé sur l'équilibre financier de l'OCC.

Ière PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

2 Chapitre 1: GENERALITE SUR L'ENTREPRISE

2.1 Section 1 :Notion sur l'entreprise

2.2 Définition d'une entreprise

Plusieurs auteurs définissent l'entreprise de diverses manières, selon un site sur le moteur de recherche Google, une entreprise est une organisation ou une entité d'institution, mue par projet décliné en stratégie ou en politique et plan d'action, dont le but est de produire et fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou usagers. Pour ce faire, elle doit répondre à certains critères suivants :

- L'entreprise s'organise, fait appel et consomme des ressources(matérielles, humaines, financières, immatérielles et informatiques) ;

- L'entreprise exerce son activité dans le cadre d'un contexte précis auquel elle doit s'adapter : un environnement plus ou moins concurrentiel, une filière technico-économique caractérisée par un état de l'art, un cadre socio-culturel et règlement spécifique ;

- L'entreprise peut donner comme l'objectif de dégager un certain niveau de rentabilité, plus ou moins élevé.2(*)Elle est encore définie comme une unité économique et juridique qui a pour principale fonction la production de l'activité d'une entreprise qui peut être décomposée en deux phases distinctes :

· L'activité productive, c'est-à-dire la création de bien ou service ;

· L'activité de répartition des richesses en contrepartie des biens ou des services.

a. L'entreprise en tant que qu'unité de production par l'opération de production, l'entreprise transforme des flux d'entrées (intrants ou inputs) en flux de sorties (extrants ou inputs).

Les entrants peuvent être classés en trois(3) catégories :

- Le travail fourni par le personnel de l'entreprise,

- Le capital technique : bâtiment, matériels...

- Les consommations intermédiaires, c'est-à-dire ont les matières premières, les produits semi-finis, énergie...ou les services(publicité, transport...) incorporés au processus de production.

- Travail biens

- Equipement entrée sortie ou

- Consommations intermédiaires services

CADRE I

Source : www

Production

.fsr.ac.ma

b. L'entreprise en tant qu'unité de production

La contrepartie de l'activité de production de l'entreprise se traduit pat la vente. Le produit de cette vente doit permettre à l'entreprise de :

· Rémunérer les factures de production ;

· Payer ses charges sociales et fiscales ;

· Réaliser un surplus destinés à assurer son avenir.

Une fois les richesses sont créées, l'entreprise distribue les rémunérations aux agents qui ont participé à la réalisation de la production.

Ainsi :

· Les employés reçoivent des salaires ;

· L'Etat, les organes sociaux reçoivent les impôts les cotisations sociales ;

· Les prêteurs reçoivent les intérêts ;

· Les apporteurs des capitaux reçoivent les dividendes ;

· L'entreprise garde pour elle les revenus non distribués3(*)

2.3 Typologie

Du point de vue économique, les entreprises peuvent être classées selon leur taille, la nature de leur activité ou le secteur dans lequel elles évoluent.

2.3.1 Taille de l'entreprise

Selon ce critère, on distingue les entreprises de grande taille, les petites et moyennes entreprises(PME), les micros et petites entreprise(MPE) et très petites entreprises(TPE). Il n'existe pas une définition uniforme de la taille des entreprises ; chaque environnement utilise des critères qui lui seront propres. C'est ainsi qu'une petite et moyenne entreprise dans un pays donné peut être considéré comme une grande entreprise dans un autre pays. Quelle que soit la classification adoptée, on fait souvent référence aux critères de l'effectif(nombre de personnes occupées) pour définir la taille d'une entreprise. Dans l'union européenne par exemple, est considérée comme :

· Micro entreprise  : entreprise de 0 à 9 personnes employées,

· Petite entreprise  : entreprise de 10 à 49 personnes employées

· Moyenne entreprise  : entreprise de 50 à 249 personnes employées

· Grande entreprise  : entreprise de plus de 249 personnes employées.

2.3.2 Nature d'activité

On distingue généralement trois(3) formes d'entreprises selon l'activité économique :

L'entreprise commerciale est celle qui consiste à vendre en l'état les stocks de marchandises achetées. C'est l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des boutiques de mode, etc.

Le patrimoine de ces entreprises n'exige pas un investissement énorme en équipement, comparativement à ce que l'on peut observer dans une entreprise industrielle.

L'entreprise industrielle est celle qui consiste transforme les matières premières en produits finis ; lesquels sont destinés à la vente. Il peut s'agir d'une activité artisanale(boulangerie, menuiserie, savonnerie) ou d'une industrie géante à l'instar des concentrations et des conglomérats. Une entreprise industrielle exige beaucoup de moyens d'investissement en équipement et fonds de roulement.

L`entreprise de service est celle qui vend ses vices à d'autres agents économiques. Très souvent, le service vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprises commerciales et industrielles. C'est le cas d'une société de transport, d'une polyclinique, d'une société de nettoyage, etc.

2.3.3 Secteurs d'activité

En économique libéral néo-classique, les entreprises peuvent être groupées en deux grands secteurs d'activité : le secteur privé et le secteur privé. La différence entre les deux est essentiellement juridique. Le secteur public regroupe plusieurs catégories de services publics de l'Etat-providence ou services publics non marchands(éducation, santé, action sociale, culture...), les services publics en réseau ou services publics marchands (distribution d'eau, électricité, poste, télécommunication, transport, etc.). Toutes ces activités ont en commun la mission qui leur est assignée par les pouvoirs publics-propriétaire juridique- à savoir l'intérêt général. Par contre, les activités du secteur privé appartiennent aux personnes privées qui ont pris l'initiative de mettre les moyens financiers à la disposition de lucre. Il existe aussi des entreprises d'économie mixte dans lesquelles, pouvoirs publics et investisseurs privés mettent ensemble des ressources pour la réalisation d'une activité économique. Dans pareilles entreprises, très souvent, la part des pouvoirs publics est minoritaire c'est-à-dire inférieure à 50% de l'ensemble du capital social engagé.

2.3.4 Caractéristiques communes à toutes les entreprises

Comme nous pouvons le constater que toutes les entreprises ont des caractéristiques qui sont communes ; quelles que caractéristiques sont les suivantes :

· Toute entreprise a besoin du capital initial,

· elle recherche du profit

· Elle fonctionne sous l'initiative et la responsabilité

· Elle doit exercer la fonction « produire »

2.3.5 Critères de performance

Les critères de performance permettent de déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux ressources utilisées et aux résultats obtenus. Il existe plusieurs critères de performance. Cependant, quel que soit le concept de la performance que l'on adopte et qui est nécessairement multicritère, l'analyse considéra à s'assurer de ce que les ressources sont obtenues et utilisées, avec efficience, efficacité et pertinence, pour réaliser les objectifs de l'organisation.

Le critère exige que l'on analyse a priori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront utilisés pour atteindre les objectifs retenus, ce qui implique la prise en compte de l'adaptation entre objectif et moyens.Il peut s'agir du respect de normes, des choix de projet par rapport aux moyens disponibles. Le critère d'efficacité est relatif à la production. Ce critère représente enjeu considérable pour toute entreprise qui se veut performante. Cependant, si l'objectif de production est prioritaire, il ne peut être défini indépendamment des moyens requis pour le réaliser ; le critère de l'efficacité-atteindre un objectif donné en l'occurrence, un niveau élevé de production, se double d'un critère d'efficience, l'obtenir en minimisant la consommation de moyens de production, c'est-à-dire l'obtenir au moindre coût(sans gaspillage des ressources).

Figure 1. Concept de performance en gestion

Objectifs

PERTINENCE EFFICACITE

Moyens Résultats EFFICIENCE

Dans ce cas d'une entreprise privée, les deux notions d'efficacité et d'efficience se conforment. «  Il faut et suffit que l'entreprise soit efficiente pour qu'elle soit efficace, puisque son objectif premier même est de maximiser le profit »4(*). Cependant, la distinction entre efficacité et efficience est, au contraire, d'autre grande portée dans le cas d'une entreprise publique. L'entreprise publique a, en effet, pour première finalité, d'atteindre les objectifs qui lui sont fixés par les pouvoirs publics : son efficacité devra être appréciée d'abord par rapport à ses objectifs.

3 CHAPITRE 2 : ANALYSE DU BILAN

1.1 Présentation générale du bilan

Le bilan est un document comptable présentant l'état d'une entreprise à un instant donné. On donne souvent au bilan l'image d'une photo de l'entreprise, d'un instantané. En effet, à un instant donné, le bilan décrit la composition du patrimoine de l'entreprise. On présente généralement ce document selon « la partie double » en séparant deux colonnes principales par un trait vertical.

A gauche se trouve ce qui possède l'entreprise, ce qui appartient à l'entreprise. On regroupe en effet dans cette partie tous les actifs ou emplois de l'entreprise. Ces possessions de l'entreprise sont subdivisées en deux groupes principaux :actif immobilisé d'une part qui représente les actifsdurables, qui resteront a priori propriété de l'entreprise durant plusieurs exercices et d'autre part l'actif circulant qui rassemble tous les actifs possédés par l'entreprise pour une courte durée(a priori moins d'un exercice).

A droite du bilan se trouve tout ce qui a permis à l'entreprise de financer ses possessions présentes en actif. On regroupe en effet dans cette partie tous les passifs ou ressources de l'entreprise. Ces ressources de financement de l'entreprise sont subdivisées essentiellement en deux grandes catégories : les fonds propres de l'entreprisereprésentant à la fois les ressources que l'entreprise a dégagé elle-même (du fait de son activité depuis sa création) et celles qui lui ont confiées par les actionnaires (capital social). L'autre grande catégorie du passif regroupe les dettes de l'entreprise, ressources extérieures qu'elle sera amenée à rembourser à une échéance déterminée.

3.1.1 2.1 Le bilan comptable

3.1.2 2.1.1 Définition

Un bilan comptable est un document comptable synthétisant ce qui est possédé par une société(son activité) et ce qu'elle doit(le passif).Il fait partie des états financiers d'une entreprise au même titre que le compte de résultat et états annexés. Le bilan comptable présente la situation économique et financière d'une entreprise donnée à un moment donné. Il est conçu sous forme de stocks en fin de période. Schématiquement, ces stocks figurent dans un tableau regroupant les biens et créances (Actif) ainsi que les ressources propres et empruntées (Passif).

Avec cet outil, l'Analyste financier adopte une méthode afin d'en tirer les informations essentielles et constitue des masses financières à analyser.

3.1.3 2.1.2 Actif du bilan comptable

Dans un bilan, l'actif est situé dans la partie gauche du tableau. Il se décompose en trois(3) parties ou rubriques :

- Actif immobilisé,

- Actif circulant et

- Comptes de régularisation.

· Actif immobilisé

Cette rubrique comprend ensemble de biens destinés à servir de façon durable à l'activité de l'entreprise. En langage comparable, ce sont des «immobilisations». On dit l'actif est immobilisé en opposition en actif circulant car il n'est aussi liquidable. L'actif immobilisé est évalué par son coût d'achat ou de production (si l'entreprise le produit elle-même) et certains actifs peuvent être amortis. Il sera d'autant plus important que l'entreprise aura des besoins en investissement.

Il est composé :

Ø Actif incorporel

Ø Actif corporel et

Ø Immobilisations financières.

C'est ce que l'on appelle aussi le haut du bilan. Ce dernier représente les éléments physiques ou non, liés à l'activité de l'entreprise mais ne disparaissent pas durant le cycle d'exploitation. L'actif immobilisé est donc tout ce qui constitue l'outil de production mais aussi les éléments durables que peut posséder l'entreprise. Il en existe trois(3) types comme nous avions évoqué ci-haut.

v IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les immobilisations incorporelles correspondent aux actifs de l'entreprise qui n'ont pas de substance physique et qui ne sont pas monétaires. En comptabilité, les immobilisations incorporelles figurent dans le compte 20 ; Elles ont la nature de biens acquis ou créés par l'entreprise, non pour être vendus ou transformés, mais pour être utilisés de manière durable, directement ou indirectement, pour la réalisation des opérations professionnelles ou non.

o PRESENTATION GENERALE DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les immobilisations incorporelles comprennent :

- Les frais d'établissement ;

- Les frais de recherche et développement ;

- Les concessions, brevets, licences, marques, logiciels et autres droits similaires ;

- Le droit au bail  et

- Les autres immobilisations incorporelles 

o PRECISION SUR LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

A. LES FRAIS D'ETABLISSEMENT (COMPTE 201)

On retrouve en frais d'établissement trois(3) types de dépenses :

- Les frais de constitution

Il s'agit des frais supportés lors de la constitution d'une société commerciale, à l'instar des frais de greffes, les honoraires du commissaire aux apports ou les frais d'avocat par exemple ;

- Les frais d'augmentation de capital et opération diverses

Il y a lieu d noter que tant que les frais d'établissement ne sont pas amortis, ils ne peuvent être procédés à aucunedistribution de dividendes. Ces frais peuvent être comptabilisés en charges en charges au lieu de figurer en immobilisations incorporelles, c'est d'ailleurs la méthode préférentielle

B. LES FRAIS DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT (COMPTE 211)

Les entreprises ont la possibilité d'immobiliser les frais de recherche et développement.

- Frais de développement

Ils se rapportent à des projets nettement individualisés ayant de sérieuses chances de rentabilité commerciale.

- Frais de recherche

Seuls peuvent être immobilisés les frais correspondant à de recherche appliquées qui sont confondus avec les frais de développement. Tous les autres frais sont comptabilisés en charge.

C. Les concessions, brevets, licences, marques, logiciels et autres droits similaires(212)

Ce compte regroupe toute les dépenses effectuées dans le but d'obtenir un avantage constitué par une protection accordée à :

ü Un inventeur, auteur ou bénéficiaire d'un droit d'exploitation, d'une marque,d'un brevet, d'une licence...

ü Au titulaire d'une concession

On y retrouve également :

ü Les logiciels acquis ou créés utilisés par l'entreprise comme d'exploitation

ü Les sites internet acquis(c'est-à-dire supposés générer des avantages économiques futurs).

D. Droit au bail(216)

On retrouve dans ces comptes d'immobilisations incorporelles :

ü Les montants versés aux précédents titulaires d''un bail pour racheter le droit d'occuper les locaux et de bénéficier d'un droit de remboursement du bail ;

ü Les montants versés au propriétaire d'un local qui correspond à un droit d'entrée ;

ü Les montants versés qui correspondent à des coûts d'acquisition de contrats de crédit-bail.

E. Le fonds commercial

Le fonds commercial représente :

ü Les éléments acquis du fonds de commerce qui ne peuvent être imputés dans un autre compte d'immobilisation et les fichiers de clientèle indissociables de l'activité de l'entreprise. Il est important de noter que dans la pratique, on y retrouve les fonds commerciaux rachetés par l'entreprise, le fonds de commerce relatif à une activité créée en interne par l'entreprise elle-même n'étant pas immobilisé.

F. Les autres immobilisations incorporelles

Ces comptes comprennent toutes les dépenses immobilisables qui ne peuvent être classés dans les catégories ci-dessus.

v LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques que l'entreprise entend utiliser sur plus d'un exercice comptable, destinés à être utilisés par l'entreprise dans le cadre de son activité, loués à des tiers ou à des fins de gestion interne.

o PRESENTATION GENERALE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Les immobilisations corporelles comprennent :

ü Les constructions

ü L'agencement des bâtiments

ü Le matériel de transport

ü Le matériel industriel, informatique

ü Le mobilier

ü Les gros outils...

En comptabilité, les immobilisations corporelle figurent dans les comptes de classe 2.

o PRECISION SUR LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

A. LES TERRAINS

Il s'agit principalement des terrains nus, terrains aménagés (viabilisés), terrains bâtis et carrières. Attention, lorsqu'un ensemble immobilier est acheté pour une somme globale, il est nécessaire de ventiler le coût d'achat entre le terrain et la construction. En effet, cela a un impact en termes de charge puisque le terrain n'est pas une immobilisationamortissable, contrairement à la construction.

B. Les agencements et aménagements de Tavaux(247)

Ces comptes comprennent l'ensemble des travaux destinés à mettre le terrain en état d'utilisation. Cela concerne notamment les clôtures, le drainage, les frais de défrichement.

C. Les constructions

Sont concernés par cette rubrique les bâtiments, installations et aménagements. Lorsque, à l'intérieur d'une construction, certains éléments ont des utilisations différentes, ils doivent être comptabilisés dans des sous comptes.

D. Les matériels industriels

C'est l'ensemble d'équipement et machines utilisés pour extraction.

E. Le mobilier

Le terme mobilier désigne divers éléments qui sont mobiles. Il peut s'agir selon le cas :

ü De meuble servant à l'ameublement d'une maison ;

ü D'une figure d'héraldique ;

ü D'objets découverts au cours d'une fouille archéologique ; qu'on appelle Art mobilier pour le différentiel des éléments architecturaux qui en général restent en place ;

ü De certains objets disposés sur l'espace public, on parlera de mobilier urbain (tous les objets qui sont installés dans l'espace public d'une ville pour répondre aux besoins des usagers.

v LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES

Les immobilisations financièrescorrespondent aux actifs financiers d'utilisation durable possédés par l'entreprise. Il s'agit notamment des titres de participation, des prêts accordés, des dépôts et des cautions. On retrouve en comptabilité les immobilisations financières dans les comptes de classe 26 et 27.

o PRESENTATION GENERALES DES IMMOBILISATIONSFINANCIERES

Les immobilisations financières comprennent les éléments suivants :

ü Les titres de participation ;

ü Les titres immobilisés ;

ü Les prêts accordés par l'entreprise ;

ü Les dépôts et cautionnement...

Remarque : les immobilisations financières ne font pas l'objet d'un amortissement. Il s'agit de dépenses (et donc de sorties de trésorerie) qui n'ont pas d'impact sur le résultat imposable sauf éventuellement en cas de dépréciation.

o PRECISION SUR LES IMMOBILISATION FINANCIERES

A. Les titres de participation et les créances rattachées

Les titres de participation correspondent aux titres dont la possession durable est estimé utile à l'activité de l'entreprise. Ces derniers permettent d'exercer une influence sur la société émettrice des titres et d'en assurer le contrôle.

B. Les prêts accordés par l'entreprise

On retrouve dans ce compte les prêts à moyen et long terme accordés par l'entreprise à des tiers. Il peut notamment s'agir des prêts accordés aux salariés ou aux filiales.

C. Les dépôts et cautionnement

On retrouve dans ce copte tous les montants que l'entreprise verse au titre de garantie ou des cautions et qui sont indisponibles jusqu'à la réalisation d'une condition suspensive.

D. Les autres titres immobilisés

On retrouve en autre titres immobilisés l'ensemble de titres que l'entreprise n'a pas l'intention de revendre à court terme et qui ne répondent pas à la définition des titres de participation.

· ACTIF CIRCULANT

Certains éléments de l'actif n'ont pas vacation à être utilisés de façon durable(les stocks par exemple). Ils composent l'actif circulant du bilan ; Il s'agit donc l'actif qui sontabsorbés ou transformés au cours d'un même cycle de production OU D'exploitation.

o PRESENTATION GENERALE DE L'ACTIF CIRCULANT

Dans le modèle de bilan, l'actif circulant comprend :

ü Les éléments d'actif liés à l'exploitation ;

ü Les éléments d'actif hors exploitation ;

ü Les actifs financiers5(*)

o PRECISION SUR LES ACTIFS CIRCULANTS

A. Les éléments d'actif liés à l'exploitation

Ils correspondent à l'ensemble des actifs qu'une entreprise consacre à sa production et qui permettent son exploitation commerciale. Ils comportent :

ü Les stocks et encours ;

ü Les avances et acomptes versés sur commandes d'exploitation ;

ü Les créances d'exploitation...

§ Les stocks et encours

Les stocks sont composés de matières premières, marchandises, produits semi-finis que l'entreprise possède à un moment donné (clôture de l'entreprise). Les stocks sont comptabilisés une fois par an (au minimum), et non pas au fur et à mesure des entrées : sorties.6(*)

§ Les avances et acomptes versés sur commandes d'exploitation

C'est un compte utilisé lors du paiement par une entreprise d'avance sur commandes passées auprès des fournisseurs. Ce compte sera soldé lors de l'établissement de la facture.

§ Les créances d'exploitation

Ce sont des montants à recouvrer par une entreprise auprès de ses clients à la suite de ventes de marchandises ou produitsvendus ou aussi, de prestations de services rendus à crédits eu cours de son cycle d'exploitation.

B. Les éléments d'actif hors exploitation

Les éléments d'actif hors exploitation correspondent à l'ensemble des actifs d'une entreprise qui ne sont pas utilisés et ne sont donc pas nécessaires à l'exploitation de l'entreprise.

Ces éléments comprennent au (aux):

ü Créances diverses

ü Capital souscrit et appelé mais non versé

o PRECISION SUR LES ELEMENTS D'ACTIF HOS EXPLOITATION

A. Créances diverses

Les créances diverses sont de sommes à recouvrer de titres, provenant d'opérations autres que la vente de produits ou des marchandises ou prestation de services.

B. Capital souscrit et appelé non versé

C'est un compte de capital spécifique. En effet, ce compte comptable est utilisé lorsque le capital a été débloqué, mais pas encore versé physique par les actionnaires sur les comptes bancaires de la société.

C. Les actifs financiers

Les actifs financiers constituent une catégorie d'actifs mobiliers acquis le plus souvent sur un marché de capitaux. Ils contiennent les éléments suivants :

ü Les valeurs mobilières de placement ;

ü Les disponibilités

§ Les valeurs mobilières de placement

L'appellation « valeur mobilière de placement » s'applique aux tiers achetés par des sociétés dans le cadre du placement de leur trésorerie. Donc l'enregistrement de ce titres'effectue à leur valeur d'acquisition au compte « valeur mobilière de placement ». L'opération d'acquisition apparaît à l'actif du bilan de la société.7(*)

§ Les disponibilités

Les disponibilités regroupent au sens strict du terme la liquidité disponible sur un compte bancaire ainsi que les avoirs en caisse détenus par un agent économique ; Au sens large, elles comprennent également les placements facilement mobilisables comme les titres de créance négociable voire même les valeurs mobilières.

3.1.4 2.1.2 PASSIF DU BILAN COMPTABLE

Dans un bilan, le passif est situé dans la partie droite du tableau. Il se décompose en :

ü Capitaux propres

ü Dettes à long terme

ü Dettes à court terme.

Ø CAPITAUX PROPRES

Les capitaux propres sont enregistrés au passif de l'entreprise et sont constitués par :

· Le capital social

· Les réserves

· Le report à nouveau (bénéficiaires intérieurs non distribués et non mis en réserve)

· Le résultat de l'exercice

o PRECISION SUR LES CAPITAUX PROPRES

A. Le capital social

Le capital social, appelé souvent plus simplement le capital, désigne, en comptabilité les ressources(le capital au sens général du terme) apportées à une société par ses associés lors de sa création ou d'augmentation de capital ultérieurs. Il est la représentation au passif des engagements de l'entreprise envers ses associés ou actionnaires(les capitaux propres) pour la partie venant de leurs apports. Il est la contrepartie des apports en bien ou numéraires réalisés par eux.

B. Les réserves

Les réserves sont des montants situés au passif du bilan d'une entreprise correspondant au cumul des bénéfices des exercices antérieurs (résultat nets de la période, soit bénéfices nets moins pertes nettes) qui n'ont été :

· Ni redistribués aux propriétaires de l'entreprise ;

· Ni intégrés dans son capital.Il existe en effet plusieurs types de réserves :

· Les réserves légalesqui reçoivent obligatoirement 5% à 10% du bénéfice de l'entreprise dans la limite de 10% du capital de l'entreprise ;

· Les réserves statutaires qui trouvent ses modalités dans le statut l'entreprise, lesassociés ont donc le choix concernant leur dotation annuelle ;

· Les réservesfacultativespeuvent être créées lors de l'assemblée générale des actionnaires avec le solde de l'affectation du résultat, les actionnaires gardent par la suite de choix concernant son utilisation.

C. Le report à nouveau

Le report à nouveau est un poste comptable figurant au bilan dans les fonds propres des sociétés. Il correspond à la fraction desbénéfices d'une entreprises qui n'est ni distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes ni affectée en réserves légales ou facultatives. L'affectation d'une partie des bénéfices dans le compte report à nouveau possède deux(2) avantages majeurs. D'une part, elle peut être utilisée afin d'anticiper une perte éventuelle au cours d'un prochain exercice. D'autre part, elle permet à l'entreprise d'augmenter son actif sans pour autant accroitre son endettement.

D. Le résultat de l'exercice

Le résultat net exprime le gain ou perte réalisé par une entreprise au cours d'exercice comptable. C'est un indicateur important sur le niveau de sa rentabilité qui intéresse tant les dirigeants que les associés, les salariés ; mais aussi ses partenaires, financiers ou non, et ses concurrents. Le résultat net se calcule par deux(2) formules :

· Formule de gestion qui est la différence entre le total des produits et le total des charges de l'entreprise ; Si les produits sontsupérieurs aux charges donc un profit, au cas contraire c'est une perte.

· Formule du bilan qui est la différence entre le total d'actif et le total du passif, si l'actif est supérieur au passif donc gain, au cas contraire c'est une perte. Le résultat apparaît dans le compte de résultat et dans le bilan qui sont établis lors de la clôture de chaque exercice comptable, une fois déterminé, le résultat fait l'objet d'une affectation lors de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle des associés(AGO) :

· A l'augmentation des capitaux propres de l'entreprise, dans un compte de réserve (Classe 1)

· Aux associés par la distribution d'un dividende rémunérant leur investissement.8(*)

E. Dettes à long terme

Une dette à long terme est une somme d'argent due par un agent économique à un créancier qu'il soit banque ou autre investisseur. Une dette à long terme se matérialise fréquemment pour un particulier sous la forme du crédit immobilier. Elle est une dette dont le délai de remboursement est supérieur à 5ans.

F. Dettes à court terme

Les dettes à court terme ont une échéance inférieure à un an à compter du jour de l'inventaire. Ce sont des crédits consentis par des tiers et qui servent au financement de l'exploitation de l'entreprise.Les dettes les plus fréquentes sont les suivantes :

Ø Le crédit fournisseurs

Le crédit fournisseurs concerne les dettes de l'entreprise envers ses fournisseurs. On ne doit y figurer que les dettes nées d'une livraison de marchandises ou d'une prestation de services : les prêts consentis par des tiers qui sont en même temps fournisseurs de l'entreprise, et doivent figurer dans les comptes de « créditeurs divers »(autre créanciers). En pratique, le crédit fournisseurs est représenté, au bilan de l'entreprise par deux(2) rubriques :

· Le poste « fournisseur » qui correspond aux dettes de l'entreprise vis-à-vis des fournisseurs, dettes non mobilisées par ceux-ci sous forme de traces ;

· Le poste « effets à payer » qui représente le montant global des traites acceptées par l'entreprise, au profit des fournisseurs et non encore échues. Il est souhaitable de scinder ces deux(2) rubriques en « fournisseurs  et effets à payer exploitation» sommes dues par l'entreprise aux fournisseurs de matières et marchandises et « fournisseurs et effets à payer équipement ».

Ø Les avances et acomptes de la clientèle

Dans certaines professions, afin de faciliter des fabrications ou travaux importants, les entreprises demandent à leurs clients le versement :

· D'avances à la commande ou avant tout commencement d'exécution ;

· D'acomptes payés sur justification d'exécution partielle.Ces avances et acomptes seront déduits des factures envoyées aux clients une fois les commandes exécutées et livrées et disparaitront alors de l'exigibleà court terme.La procédé des avances et acomptes se rencontre couramment dans les entreprises travaillant sur devis et commande, l'entreprise de construction, chantiers navals industrie mécanique. Ces avances et acomptes doivent toujours figurer au passif du bilan dans les dettes à court terme. Les avances et acomptes ont leur contrepartiedans les stocks(travaux en cours) pour les acomptes, ou sans disponibilités, pour les avances.

Ø Les créanciers divers

Les créanciers divers comprennent les sommes dues et non réglées en fin de période :

· Salaires dus au personnel

· Charges sociales sur salaires dues à l'INSS ;

· Charges et produits divers se rapportant à l'exercice précédent. La pratique comptable les englobe sous la rubrique « comptes courants créditeurs des associés, de filiales ou de la société-mère ;

· Versement restant à effectuer sur titres non entièrement libérés ;

· Comptes de répartition du bénéfice de l'impôt sur les bénéfices dû à l'Etat, les dividendes à payer aux actionnaires ;

· Obligation et bons à moins d'un an, c'est-à-dire la part de ces obligations et bon venant à l'échéance au cours de l'exercice suivant.

Ø Le crédit bancaire (concours bancaire)

Ce crédit est exprimé par le solde créditeur(dans la comptabilité de l'entreprise) ou du compte ouvert à la banque qui lui a accordé des avances en acompte courant(facilité de caisse, découverts, crédit de campagne, « crédit de soudure »). Il est souhaitable d'inscrire ces sommes dues distinctement au passif du bilan dans le groupe des « dettes à court terme », il est aussi bon de signaler que, d'une façon générale et avant d'octroyer ces crédits, le banquier examinera d'abord la situation de l'entreprise et s'assurera surtout des possibilités de remboursement du crédit.

1.2 Retraitement du Bilan comptable en vue du BILAN FINANCIER

Apres l'affectation du résultat, le bilan doit être retraité et présenté sous une forme différente de la forme légale. En effet, le bilan, comme un état financier, répond à plusieurs exigences d'ordre juridique, comptable et fiscal. Dès lors, il ne convient pas toujours aux besoins de l'analyse financière. Aussi, il faut retraiter ou redresser certains postes afin de passer du bilan comptable au bilan financier.

C'est donc l'outil utilisé par le SYSCOHADA pour l'Analyse financière des entreprises.Un retraitement et un reclassement fonctionnel des postes dans différents cycles sont opérés et conduisent à une lecture financière du bilan. Cependant, la détermination de la nature économique réelle des divers postes reste délicate. Généralement, on admet les retraitements ci-après :

Tableau n°1 : Synthèse du retraitement en vue du bilan financier

Eléments

Retraitements à effectuer

1- Emplois stables

a- Capital non appelé

b- Immobilisations incorporelles et corporelles

c- Ecarts de conversion

a- montant à déduire des capitaux propres à éliminer de l'actif

b- figurent pour leurs valeurs brutes

c- sont à ajouter au poste d'actif s'il s'agit de l'écart de conversion actif et qui concerne un poste d'actif (idem pour le passif). Sont à soustraire pour Les écarts de conversion actifs concernant un poste de passif(idem pour les écarts de conversion passifs)

d- Immobilisations en crédit-bail

(si inscrites en hors bilan)

d- à additionner aux emplois stables pour leur valeur d'origine et en ressources durables pour les parts d'annuités d'amortissement, de loyer et de valeur résiduelle (dettes financières)

2- Actifs d'exploitation Valeurs d'exploitation Valeurs réalisables

Figurent en actif pour leurs valeurs brutes et les dépréciations associées en ressources durables

3- Trésorerie- Actif

a- Valeurs mobilières
placement

b- Effets escomptés non échus (si inscrits en hors bilan)

de

a- figurent en Actif HAO pour leurs valeurs brutes et les dépréciations associées en ressources durables

b- reclassés en compte clients et comptes rattachés et la contrepartie en concours bancaires

4- Ressources durables

a- Capital social

b- Résultat

a- figure pour le même montant entièrement souscrit et libéré et la partie appelée mis non versé en emploi HAO

b- ventilé comme dans l'optique « liquidité ». Les parties à prélever a + 1 an dans les dettes financières et les prélèvements dans l'année en dettes HAO (- 1 an)

5- Amortissements et Provisions

A reclasser en ressources durables

6- Dettes financières

A reclasser en ressources durables

Source : SYSCOHADA

N.B. : En principe, tous les postes du bilan peuvent faire l'objet d'un retraitement. Par la suite, les données obtenues sont classées en grandes masses en vue de leur analyse.

3.1.5 2.2.1 PRESENTATION DU BILAN FINANCIER

Le bilan financier cristallise à un moment donné les emplois et les ressources liés aux cycles de fonctionnement de l'entreprise.

On détermine quatre principaux cycles :

· Cycle des investissements: il se définit par la séquence des opérations d'investissement et de désinvestissement. La mise en oeuvre de ce cycle est financée par des ressources qualifiées de durables. Ces ressources sont celle destinées à l'origine au financement des investissements. En contrepartie, les emplois stables correspondent aux immobilisations corporelles, incorporelles et financières en valeurs brutes.

· Cycle des opérations courantes: il est indiqué par les opérations d'approvisionnement et de commercialisation. Les emplois induits par ce cycle correspondent au bilan à des stocks de biens (matières premières, en-cours de produits, etc.) et de créances. Les ressources induites correspondent aux dettes d'exploitation.

· Cycle des opérations HAO: il est déterminé par les opérations HAO de l'entreprise.

Cycle de trésorerie: il correspond aux opérations ayant pour objet les disponibilités et la couverture à court terme des besoins de financement.

1.2.1 Le contenu du bilan financier

N'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'un bilan, ce qui explique que nousretrouverons les mêmes comptes que dans le bilan comptable, mais avec un classement différent.

1.2.1.1 Actif du bilan financier

L'actif du bilan financier se compose de trois rubriques :

- l'actif fixe ;

- l'actif circulant ;

- la trésorerie active.

A. Actif fixe

Notons que les immobilisations constituent des actifs fixes par excellence car ce sont des biens achetés et destinés à être conservés plusieurs années dans l'entreprise. L'actif fixe s'insère donc dans le cycle d'investissements.

REMARQUE : Le compte de capital souscrit non appelé n'est pas à prendre en compte dans l'actif stable, il sera imputé directement au poste de capital. Le poste de frais d'établissement est à exclure des immobilisations dans la mesure où il ne s'agit pas d'investissements durables.

B. Actif circulant

Nous signalons que nous sommes en train de parler ici de l'actif circulant retraité (du bilan financier) ; A ne pas confondre avec celui du bilan comptable, car la dénomination est la même, mais le contenu différent.L'actif circulant concerne l'activité de l'entreprise, donc appartient au cycle d'exploitation/hors exploitation.La raison d'être d'une entreprise consistant en grande partie à réaliser des bénéfices, il n'existe pour elle qu'une seule issue : faire du chiffre d'affaires,c'est-à-dire VENDRE ses produits. Tout ce qui concerne cette activité et y concourt se classe dans la rubrique EXPLOITATION. En revanche, tout ce qui n'est pas directement lié à son objet social (son activité principale) s'apparente à la rubrique HORS EXPLOITATION.

Exemple :

Prenons certains postes d'actif et essayons de déterminer s'il s'agit d'opérations d'exploitation ou hors exploitation.

Les comptes suivants sont-ils d'exploitation ou de hors exploitation ?

1. les stocks de produits finis ;

2. les valeurs mobilières de placement (V.M.P.) ;

3. la T.V.A. déductible sur biens et services ;

Réponse :

1. Les stocks de produits finis appartiennent à l'exploitation, car la fabrication de ces biens représente l'activité principale de l'entreprise. Sans ces produits finis, l'entreprise n'aurait plus de raison d'exister, puisqu'elle ne pourrait plus rien proposer à ses clients.

Exemple : les tables, pour un fabricant, constituent la nature même de l'activité de l'entreprise.

2. Les V.M.P. constituent l'exemple type d'actif circulant hors exploitation. En effet, les V.M.P. sont des actions que l'entreprise a achetées dans le but de spéculer. Or, si l'on reprend l'exemple précédent, l'activité du fabricant n'est pas la spéculation mais la réalisation de bénéfices par la vente de tables. Cette activité spéculative s'apparente bien à des opérations exceptionnelles, donc hors exploitation.

3. La T.V.A. déductible sur biens et services est une créance d'exploitation, car il s'agit de T.V.A. payée lors de l'achat de biens et services (bois, vernis, peintures, publicité, entretien...).Ces achats constituent des opérations courantes pour l'entreprise, donc concernent l'exploitation. Ayant compris la distinction entre l'exploitation ou le hors exploitation, détaillons maintenant le contenu de l'actif circulant.

C. LA TRÉSORERIE ACTIVE

Cette rubrique concerne le cycle de financement. Il s'agit exclusivement de la trésorerie que possède l'entreprise, soit les disponibilités :

- banque(s),

- caisse

Voilà pour l'actif du bilan financier ; Mais il existe certains postes de l'actif du bilan comptable tels que les frais d'établissement, le capital souscrit non appelé, les amortissements9(*), fonds de commerce ainsi que toutes les charges10(*)qui n'ont pas été retenus à l'actif du bilan fonctionnel, ils seront impérativement inscrits au passif. (Déduits des capitaux propres).

1.2.1.2 Passif du bilan financier

Le passif du bilan financier se décompose également en trois parties :

- les ressources permanentes,

- les dettes circulantes,

- la trésorerie passive.

1.2.1.2.1 Les ressources permanentes

Les ressources permanentes appartiennent au cycle de financement. Elles représentent des financements fixes

Les ressources permanentes se décomposent en deux sous-rubriques :

- les ressources propres,

- les dettes financières.

Étudions d'abord les ressources propres

1.2.1.2.1.1 Les ressources propres

Elles représentent les ressources qui appartiennent réellement à l'entreprise.

On trouve dans cette catégorie :


· le capital social appelé (1),


· les primes d'émission, de fusion,


· les écarts de réévaluation,


· les réserves,


· le résultat de l'exercice (2),


· le report à nouveau,


· les provisions réglementées,


· les subventions d'investissements ;


· les provisions pour risques et charges (3),


· les amortissements et provisions pour dépréciation d'actifs (4),


· les actifs fictifs en MOINS (5).

(1) Le capital appelé

Le capital représente ce qui a été apporté par les propriétaires de l'entreprise. Il ne faut prendre en compte que la part du capital appelé, car le capital non appelé n'a pas encore été utilisé dans l'entreprise, et se trouve encore entre les mains des actionnaires ou associés. Le capital appelé = capital social - capital souscrit non appelé

(2) Le résultat de l'exercice

Un bilan financier doit s'établir avant l'affectation du résultat.

(3) Les provisions pour risques et charges

Elles sont intégrées aux ressources propres de l'entreprise dans la mesure où elles peuvent s'assimiler à des réserves. En effet, pour faire face à d'éventuelles charges, l'entreprise, par le biais des provisions, met en quelque sorte de l'argent de côté.

(4) Les amortissements et provisions pour dépréciation d'actifs

Souvenons-nous que, à l'actif du bilan, tous les postes sont enregistréspour leur valeur BRUTE.11(*) Les amortissements et provisions pour dépréciation d'actifs n'apparaissant pas à l'actif, ils sont intégrés au passif dans les ressources propres à titre de réserves (même explication que les provisions pour risques et charges).

(5) Les actifs fictifs

Les frais d'établissement n'ayant pas été imputés à l'actif du bilan financier, il faut les SOUSTRAIRE du passif, de façon à maintenir l'équilibre du bilan.12(*)

1.2.1.2.1.2 Les dettes financières

Les dettes financières du bilan financier comprennent :


· les emprunts obligataires (1),


· les emprunts auprès des établissements de crédit (2),


· les dettes financières diverses (3).

Attention Chacun de ces postes fait l'objet d'un retraitement, que nous allons détailler.

(1) Les emprunts obligataires

Les emprunts obligataires sont inscrits au bilan comptable pour leur valeur de remboursement (V.R.). Dans le bilan fonctionnel, l'emprunt obligataire figure à la rubrique « ressources permanentes ». L'emprunt obligataire constitue une ressource lorsque l'entreprise reçoit l'argent des obligataires, c'est-à-dire lors de l'émission de l'emprunt obligataire. Par conséquent, il convient de prendre l'emprunt obligataire pour sa valeur d'émission (V.E.). D'où le retraitement : emprunt obligataire inscrit au bilan fonctionnel = emprunt obligataire inscrit au bilan comptable - prime de remboursement des obligations.

Vérification

Emprunt obligataire = V.R.

Prime de remboursement des obligations = V.R. - V.E. D'où : V.R. - (V.R. - V.E.) = V.E. Le but recherché est bien atteint puisque l'emprunt obligataire est inscrit pour sa valeur d'émission.

(2) Les emprunts auprès des établissements de crédit

Ce poste fait partie des ressources permanentes, montrant ainsi le caractère durable de ces emprunts.

Question : Mais tous les emprunts contractés auprès des établissements de crédit concernent-ils des ressources assimilables à du long terme ?

Réponse : Les emprunts bancaires représentent des ressources stables parce qu'un emprunt s'effectue sur plusieurs années. Les découverts bancaires, inversement, ne s'apparentent pas à des ressources permanentes. Un découvert se subit et doit être résorbé au plus vite : on peut le considérer comme un crédit à très court terme, d'où la nécessité de l'exclure des emprunts auprès des établissements de crédit.

REMARQUE

Les découverts bancaires sont appelés également concours bancaires ou soldes créditeurs de banque.D'où le retraitement : emprunts et dettes auprès des établissements de crédit inscrits au bilan fonctionnel = emprunts et dettes auprès des établissements de crédit inscrits au bilan comptable - concours bancaires.

(3) Les dettes financières diverses

Il convient de retirer les intérêts courus non échus, qui sont des dettes à très court terme et qui seront classés dans la rubrique suivante.

Vérification

Emprunt obligataire = V.R.

Prime de remboursement des obligations = V.R. - V.E.

D'où : V.R. - (V.R. - V.E.) = V.E.

Le but recherché est bien atteint puisque l'emprunt obligataire est inscrit pour sa valeur d'émission.

(2) Les emprunts auprès des établissements de crédit

Ce poste fait partie des ressources permanentes, montrant ainsi le caractère durable de ces emprunts.

Question : Mais tous les emprunts contractés auprès des établissements de crédit concernent-ils des ressources assimilables à du long terme ?

Réponse : Les emprunts bancaires représentent des ressources stables parce qu'un emprunt s'effectue sur plusieurs années. Les découverts bancaires, inversement, ne s'apparentent pas à des ressources permanentes. Un découvert se subit et doit être résorbé au plus vite : on peut le considérer comme un crédit à très court terme, d'où la nécessité de l'exclure des emprunts auprès des établissements de crédit.

REMARQUE

Les découverts bancaires sont appelés également concours bancaires ou soldes créditeurs de banque. D'où le retraitement : emprunts et dettes auprès des établissements de crédit inscrits au bilan fonctionnel = emprunts et dettes auprès des établissements de crédit inscrits au bilan comptable - concours bancaires.

(3) Les dettes financières diverses

Il convient de retirer les intérêts courus non échus, qui sont des dettes à très court terme et qui seront classés dans la rubrique suivante. D'où le retraitement : dettes financières diverses inscrites au bilan fonctionnel = dettes financières diverses inscrites au bilan comptable - intérêts courus non échus.

1.2.1.2.2 Les dettes circulantes

Les dettes circulantes appartiennent au cycle exploitation/hors exploitation. Tout comme l'actif circulant, les dettes circulantes se scindent en exploitation et hors exploitation.

1.2.1.2.2.1 Les dettes circulantes d'exploitation

- Les avances et acomptes reçus sur commandes en cours,

- Les fournisseurs et comptes rattachés,

- Les dettes fiscales et sociales (T.V.A. à payer, dettes fiscales pour paiement des différentes taxes, dettes sociales...),

- Les autres dettes d'exploitation,

- Les produits constatés d'avance d'exploitation.

1.2.1.2.2.2 Les dettes circulantes hors exploitation

On y trouve :

- Les dettes sur immobilisations.

- Les dettes pour I.S. (impôt sur les sociétés) (1).

- Les intérêts courus non échus.

- Les dettes diverses.

- Les produits constatés d'avance hors exploitation.

(1) Les dettes pour I.S.

L'I.S. est calculé sur un ensemble d'opérations, qu'elles soient d'exploitation ou hors exploitation. On ne peut opérer sur le montant de l'impôt une distinction entre exploitation ou hors exploitation. Pour simplifier, il est imputé en totalité en dettes hors exploitation.

1.2.1.2.3 La trésorerie passive

Cette rubrique se rattache au cycle de financement. Il s'agit de prendre tous les concours bancaires + les effets escomptés non échus.

1.2.1.3 Complément du bilan financier

Les écarts de conversion.

Les écarts de conversion (active ou passive) n'ont pas une place fixe et prédéterminée dans le bilan fonctionnel. Ils dépendent des informations complémentaires fournies avec le bilan comptable.

Exemple : Les écarts de conversion active du bilan s'élèvent à 8.000FC. Elles concernent les créances clients pour 5.000FC et les emprunts auprès des établissements de crédit pour 3.000FC. Les écarts de conversion actifs concernant les clients sont à rajouter dans le poste clients et comptes rattachés. Les écarts de conversion actifs concernant les emprunts auprès des établissements de crédit sont à soustraire aux dettes financières (emprunts).

EN RÉSUMÉ

Les écarts de conversion actifs concernant un poste d'actif sont à RAJOUTER au poste concerné. Les écarts de conversion actifs concernant un poste de passif sont à SOUSTRAIRE du poste concerné. Les écarts de conversion passifs concernant un poste de passif sont à RAJOUTER au poste concerné. Les écarts de conversion passifs concernant un poste d'actif sont à SOUSTRAIRE du poste concerné.

1.2.1.4 Objectif du bilan financier

Le bilan financier s'établit sur la base d'un bilan comptable. En effet, il s'agit d'un bilan retraité, dans lequel les postes du bilan fonctionnel sont classés selon une logique et une optique différentes de celles du bilan comptable. Ce retraitement est dicté par le plan comptable général, qui s'en servira de base pour ses analyses.

1.2.1.5 Eléments d'équilibrefinancier

Pour analyser le bilan, nous allons nous servir de bilan financier obtenu après avoir retraité le bilan comptable ; l'analyse du bilan portera sur les points ci-après :

· Le Fonds de Roulement Net (FRN)

· Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

· La Trésorerie

1. ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT NET(FRN)

§ Fonds Roulement Net= Capitaux permanentes - Actif stable

Analyse financièredu bilan consiste à porter un diagnostic sur la santé financière de l'entreprise en examinant son équilibre financier et sa capacité à faire face à son engagement en court et long terme.Le Fonds de roulement c'est l'excédent des ressources qui restent à l'entreprise après avoir financé les immobilisations. Le fonds de roulement est le fondement même de l'équilibre financier ; en effet, pour parler de l'équilibre financier, l'entreprise doit être capable de financer les immobilisations (longue durée) par des ressources durables.13(*)

CAPITAUX PERMANENTS= FONDS PROPRES+ DETTES A LONG TERME

Une bonne Gestion Financière impose un fonds de roulement positif c'est-à-dire CAPITAUX PERMENTS > AUX ACTIFS FIXES et ACTIFS CIRCULANTS > DETTES A COURT TERME ; lorsque le fonds de roulement est négatif, on parle d'insuffisance en fonds de roulement(IFR).

1.1 Cas où le fonds de roulement est positif

Un fonds de roulement positif signifie que l'entreprise dégage un surplus de ressources permanentes par rapport à l'actif fixe, qui pourra être utilisé pour financer d'autres besoins de l'entreprise.

1.1 Cas où le fonds de roulement est négatif

On parle d'insuffisance en fonds de roulement, car il manque des fonds (des ressources) pour financer les immobilisations. Si, en revanche, une entreprise se trouve confrontée à une insuffisance en fonds de roulement structurelle, c'est-à-dire à une insuffisance en fonds de roulement s'étalant sur plusieurs années, la situation se révèle plus délicate et plus risquée. En effet, le financement des immobilisations est aléatoire et par conséquent plus dangereux.

2. Analyse du Besoin en Fonds de Roulement(BFR)

C'est un agrégat qui caractérise la gestion du cycle d'exploitation ; cet agrégat traduit le besoin de financement de l'actif circulant.

§ BFR= (ACTIF CIRCULANT RETRAITE - VALEUR DISPONIBLE) - (DETTES A COURT TERME- DETTES FINANCIERES A COURT

TERME)

OU

§ BFR=(VALEUR D'EXPLOITATION+VALEUR REALISABLE) -(DETTES A COURT TERME - DETTES FINANCIERES A COURT

TERME)

Tout comme le bilan financier, le besoin en fonds de roulement fait la distinction entre l'exploitation et le hors exploitation : le besoin en fonds de roulement d'exploitation (B.F.R.E.) et le besoin en fonds de roulement hors exploitation (B.F.R.H.E.) juste pour connaitre l'origine de l'équilibre financier14(*) c'est-à-dire s'il provient de son activité propre, ou plutôt de ses opérations exceptionnelles. Donc BFR= BFRE+BFRHE.

2.1 Besoin en fonds de roulement d'exploitation(BFRE)

B.F.R.E.=actif circulant d'exploitation - dettes circulantes d'exploitation

Les principaux postes de l'actif circulant d'exploitation sont les stocks et les clients et ceux des dettes circulantes d'exploitation sont les dettes fournisseurs.

2.2 Besoin en fonds de roulement hors exploitation(BFRHE)

La réflexion est similaire à celle du B.F.R.E. Les créances (considérées comme exceptionnelles) constituent des besoins et les dettes hors exploitation, des ressources.

3. Analyse de la Trésorerie

T = TRÉSORERIE ACTIVE - TRÉSORERIE PASSIVE

Ce solde permet de savoir si l'entreprise possède une trésorerie saine, c'est-à-dire ni trop positive ni trop négative. On entend très souvent dire que telle entreprise connaît de gros problèmes de trésorerie ou que telle autre a déposé son bilan à la suite d'une mauvaise gestion de trésorerie.

4 CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE.

4.1.1 3.1. HISTORIQUE

L'Office Congolais de Contrôle est né de la dissolution de la Société Générale de Surveillance, en sigle S.G.S, à la suite des mesures de zaïrianisation du 30 novembre 1973.

La S.G.S. fut fondée en 1919, son siège social fut établi à GENEVE en SUISSE et sa filiale fut implantée au Congo Belge dès le mois de juin 1949, sous l'appellation de la Société Congolaise de Surveillance, en sigle S.C.S.

Cette entreprise avait pour mission d'effectuer le contrôle de la qualité et de la quantité des produits et des marchandises. Au Congo, le contrôle concernait l'exportation, plus particulièrement le constat d'avaries. Apres l'accession du pays à l'indépendance, la S.C.S reçut mandat d'effectuer le contrôle des importations à destination du Congo en 1963.

Arriver en 1971, à la suite de décision du bureau politique du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) du 27 octobre 1971 portant changement du nom Congo à celui de Zaïre, la S.C.S devient la Société Zaïroise de Surveillance (S.Z. C), filiale de la S.G.S.

En 1973, la SZS fut dissoute à la suite des mesures économiques du 30 novembre 1973 (zaïrianisation) et donna naissance à l'Office Zaïroise de Contrôle en sigle O.ZA.C en 1974.

Dans sa phase de démarrage, l'OZAC a repris l'ensemble des prestations effectuées par la SZS, avec la révolution du 17 mai 1997, le pays a retrouvé son ancienne appellation : La République Démocratique du Congo (RDC) ipso facto, l'Office Zaïroise de Contrôle à l'instar des autres entreprises nationales, a changé de nom et s'appellera désormais Office Congolais de Contrôle, en abrégé O.C.C.

4.1.2 3.1.1. Forme juridique et siège social.

L'Office Congolais de Contrôle a été créé par l'ordonnance loi n°74/013 du 10 janvier 1974, transformée en établissement public à caractère scientifique et technique, doté de la personnalité juridique ci-après dénommé « OFFICE » par décret n°09/42 du 03/12/2009, ayant le monopole de contrôle sur toute l'étendue du territoire nationale congolais sur un réseau dense de représentation à l'étranger. Son siège social est situé au n°98 de l'avenue du port dans la commune de la Gombe à Kinshasa en République Démocratique du Congo, BP.8806. 

3.1.2 Objet social

L'office Congolais de Contrôle a pour objet de procéder entant que tierce partie à l'évolution de conformité, en l'occurrence, l'inspection, la certification les essais ou analyses et à la métrologie e se référant aux standards nationaux et/ou internationaux.

A cet effet, il effectue notamment :

- Le contrôle de tous les produits fabriqués localement ;

- Le contrôle la qualité des toutes marchandises et de tous les produits à l'importation et à l'exportation au niveau du guichet unique ;

- Les essais ou analyses des échantillons des produits importés :

- La vérification de la qualité des produits autres que la matière précieuse, des systèmes et du personnel

- Le contrôle technique.

En outre, il assure la prévention et le constat des sinistres et/ou d'avaries, gère et exploite les Silos, magasins généraux et peut accomplir toutes opérations quelconques se rapportant directement à son objet social, sauf les opérations d'achat en vue de revente.

L'objectif principal de cette société est de participer activement au développement du pays par :

-L'élaboration des statistiques plus fiables dans le domaine de commerce extérieure et de production locale ;

-La sécurisation des opérations économiques ;

-L'atténuation des effets de l'inflation importée ;

-La réalisation de l'économie en devise en combattant les fraudes.

D'autres objectifs comme la prévision des accidents de travail, le constat d'avaries et les sauvegardes des droits à l'indemnisation sont aussi à relever.

4.1.3 3.1.3. Relations entre l'OCC et le gouvernement et les autres institutions.

Dans le cadre de son mandat légal, l'Office collabore avec des nombreux ministères et d'autres organisations auxquels il fournit des renseignements utiles où signale certaines constatations.

A. Le Ministère de la santé

L'OCC signale tous les cas de marchandises et produits (denrées alimentaires, produits cosmétiques, produits pharmaceutiques) qui sont importés à la consommation.

B. Le Ministère du travail et de la prévoyance sociale.

L'OCC signale tous le cas des appareils qui ne se présentent pas de garantie pour la sécurité du travail.

C. Le Ministère de commerce extérieur.

L'OCC signale tous les cas d'infractions constatées en matière de la législation commerciale ; ensuite il fournit les statistiques relatives aux importations, exportations et productions locales. Il signale également les défauts d'exactitude des instruments utilisés dans les transactions commerciales.

D. Le Ministère de l'Economique Nationale.

Elle fournit les éléments qui permettent d'apprécier la validation des autorisations des exportations des mitrailles. Aussi, l'Office lui transmet des éléments des prix à l'importation en vue de permettre à l'économie la sauvegarde du pouvoir d'achat de la population.

L'Office fait respecter les marques déposées par les fabricants ou producteurs auprès de l'Economie nationale.

E. Le Ministère du plan.

Il fournit les statistiques relatives aux importations.

F. Le Ministère des Mines et Energies.

L'OCC fournit les statistiques des produits miniers, pétroliers importés et exportés.

G. Le Ministère de l'Agriculture et développement rural.

L'OCC le fournit les statistiques des produits agricoles entrant ou sortant du pays.

H. Le Ministère de la culture et arts.

L'Office fournit les éléments permettant d'apprécier la validation des autorisations des exportations des oeuvres d'arts.

I. Le Ministère de l'environnement et de la conservation de la nature

Il fournit des éléments permettant d'apprécier le degré de déboisement des forêts.

J. Le Ministère des transports et communication.

L'OCC fournit des documents d'appréciation pour la validation des autorisations de navigabilité des aéronefs, navires et automobiles.

K. La société nationale d'assurance (SONAS).

Par ses certificats d'avaries, l'OCC fournit à cet établissement des éléments qui permettent d'apprécier les dégâts des sinistres éventuels.

L. La Direction Générale de Douane et accises (DGDA).

Les attestations ou certificats de vérification établis par l'OCC permettant d'avoir une assurance sur la conformité des déclarations douanières.

M. Opérateurs économiques.

L'OCC rend un service, premièrement ses contrôles sont une sécurité pour les opérateurs économiques et ensuite il leur prodigue des conseils relatifs aux formalités d'exploitations et d'importations.

N. Les banques agréées.

Grace à ses rapports de contrôle, l'OCC permet à ces institutions de valider les licences modèles « E » et « ET ».

O. La banque centrale.

La banque centrale bénéficie d'un double service, premièrement, l'OCC lui signale tous les cas de non-respect en matière de la réglementation de change ; et ensuite il lui communique les commissions rapatriables.

P. De ses relations avec des organismes internationaux.

L'OCC entretient des relations survies avec plusieurs partenaires dans le domaine de la normalisation et de la métrologie. Et participe aussi à plusieurs réunions internationales d'experts dans le cadre de la SADC, du COMESA, de l'OMC, de la CNUCED....

Comme nous venons de le constater, l'Office Congolais de Contrôle est un grand établissement et d'une importance capitale, au regard des services qu'il rend. Il détient le monopole en ce qui concerne le contrôle.

3.1.4. Activités de l'OCC.

Pour répondre à ses exigibilités légales, l'Office a mis en place des activités très variées et complémentaires, s'échelonnant de services traditionnels (de contrôle de la qualité, de la quantité des prix et de conformité) prestés dans le cadre de la vérification des activités d'import-export, de la certification des produits locaux, des contrôles techniques des appareils et travaux, à la prévention et au programme visant la sécurisation et la maximisation des recettes douanières et fiscales de l'Etat :

- Ils permettent d'assurer la surveillance de la balance commerciale ainsi que celle de la balance du paiement du pays ;

- Permettent la destruction des produits sensibles de mauvaise qualité et la protection de la population qui est la première économie (richesse) du pays.

3.2. TUTELLE, STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE

3.2.1. Tutelle ministérielle.

L'OCC est placé sous la tutelle de :

1. Le Ministère du commerce et petites et moyennes entreprises (PME) pour les matières à caractère organisationnel telles que :

- Organisation des services, le cadre organique, le statut du personnel, le barème des rémunérations ;

- L'établissement des départements centraux, dictions provinciales, agences et postes à l'intérieur de pays ;

- Les rapports annuels ;

- Les prises et cessions de participations financières, ...

L'organisation et le fonctionnement des structures organiques de l'OCC sont régis par les articles 7 à 26 de la loi portant disposition générale applicable aux entreprises publiques.

3.2.2. Structure organique

La structure organique de l'OCC est composée des organes suivants :

- Le conseil d'administration ;

- La direction générale ;

- Le collège des commissaires aux comptes.

3.2.3. Structure fonctionnelle

Le conseil d'administration

Le conseil d'administration est l'organe de composition, d'orientation, de contrôle et décision de l'office. Il définit la politique générale en déterminant le programme, arrête le budget et approuve les états financiers de fin d'exercice.

A ces fins, le conseil d'administration délibéré sur toutes les matières relatives à l'objet de l'Office et dispose notamment des compétences de (d'):

- Arrêter le plan de développement, les programmes généraux d'activités et d'investissements, les budgets ainsi que les comptes ;

- Fixer les orientations de la politique tarifaire de l'Office, les conditions générales de passation des contrats, convention et marchés et les règles générales d'emploi des disponibilités et des réserves ; décider des acquisitions, aliénations, échanges et le soumettre pour approbation à l'autorité de tutelle.

Direction générale.

La direction générale est l'organe de gestion de l'Office. Elle exécute les décisions du conseil d'administration et assure la gestion courante de l'Office ; exécute le budget, élabore les états financiers et dirige l'ensemble de ses services.

Elle représente l'Office vis-à-vis des tiers. A cet effet, elle a tous les pouvoirs nécessaires pour assurer la bonne gestion ou la bonne marche de l'Office et pour agir en toutes circonstances en son nom.

L'Office est géré par un directeur général, assisté d'un directeur général adjoint, tous nommés et relevés de leurs fonctions et, cas échéant, révoqués par l'ordonnance du président de la République, sur proposition du gouvernement délibérée en conseil de ministres.

Le Collège des commissaires aux comptes.

Le collège des commissaires aux comptes assure le contrôle des opérations financières de l'Office. Il est composé de deux personnes issues de structures professionnelles distinctes et justifiant de connaissances techniques et professionnelles éprouvés.

Les commissaires aux comptes ont en collège ou séparément un droit illimité de surveillance et de contrôle sur toutes les opérations de l'établissement public. A cet égard, ils ont mandat de vérifier les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de l'Office, de contrôler la régularité et la sincérité des inventaires et des bilans ainsi que l'exactitude des informations données sur les comptes de l'office dans les rapports du conseil d'administration. Ils peuvent prendre connaissance sans les déplacer, des livres, du correspondant, des procès-verbaux et généralement de toutes les écritures de l'Office. Ils rédigent à cet égard, un rapport annuel à l'intention de l'autorité de tutelle et dans ce rapport, ils font connaître le mode d'après lequel ils ont contrôlé les inventaires, signalent les irrégularités et les inexactitudes qu'ils auraient relevé et font toutes propositions qu'ils jugent convenables.

4.1.4 3.2.4. Fonctionnement

Les départements centraux sont répartis suivant les fonctions :

1. Fonction technique

A. Département contrôle importation (DCI)

- Division contrôle avant embarquement ;

- Division contrôle à l'arrivée ;

- Division administrative et financière.

B. Département contrôle exportation (DCE)

- Division vérification des exportations ;

- Division suivi des exportations et facturations.

C. Département commercial (DC)

- Division marketing ;

- Division mercuriale et tarification.

2. Fonction de coordination

A. Département coordination (DCO)

- Division exploitation ;

- Division suivi administratif et financier

3. Fonction de support

A. Département administratif (DA)

- Division du personnel ;

- Division formation ;

- Division rémunération ;

- Division sociale.

B. Département des services généraux (DSG)

- Division provisionnement ;

- Division du patrimoine.

C. Département informatique (DI)

- Division software ;

- Division du patrimoine

D. Département juridique

- Corps des conseillers juridiques.

4. Fonction management et organisation

A. Département de planification et développement (DPD)

- Division études ;

- Division statistique ;

- Division documentation ;

- Division management de qualité.

B. Département d'audit interne

- Corps auditeurs internes.

5. Fonction financière

A. Département financière (DF)

- Division budget ;

- Division trésorerie ;

- Division comptabilité 

- Division administration et fiscalité ;

- Division analyse financière.

3.2.5. Direction provinciale

A. Direction provinciale de Kinshasa (DIRKIN)

- Siège Kinshasa KINGABWA

- Agence de MALUKU

- Agence de Beach NGOBILA

B. Direction provinciale du Bas-Congo (DIRBAC)

- Siège MATADI

- Agence de BOMA

C. Direction de l'Est (DIREST)

- Siège BUKAVU

- Agence de KINDU

- Agence d'UVIRA.

D. Direction provinciale du centre du centre (DIRCENTRE)

- Siège KANANGA

- Agence d'ILEBO.

E. Direction provinciale du Kasaï-Oriental (DIRCOR)

F. Direction provinciale du Nord-Kivu (DIRNOKI)

- Siège de Goma

- Agence de Béni

G. Direction provinciale de la province Orientale (DIRPRO)

- Siège de Kisangani

- Agence de Bunia

- Agence d'Isiro

H. Direction provinciale de l'Equateur (DIREQ)

- Siège de Mbandaka

- Agence de Gbadolite

- Agence de Zongo

- Agence de Bumba

I. Direction provinciale du Katanga (DIRKAT)

- Siège de Lubumbashi

- Agence de Likasi

- Agence de Kolwezi

- Agence de Kasumbalesa

- Agence de Kalemie

- Agence d'Isiro.

3.2.6. ORGANISATION DE LA DIVISION DE LA COMPTABILITE

La comptabilité de l'OCC fonctionne dans un système comptable décentralisé. Il est organisé en POOL regorgeant des agences du ressort de sa direction provinciale. Il s'agit de POOLS suivants :

v POOL DE KINSHASA appelé Délégation Générale regroupant :

ü Le département provincial de KINSHASA

ü La direction provinciale de l'Equateur

ü La direction provinciale des deux Kasaï

ü La direction de la province Orientale

ü La direction provinciale de Kasumbalesa

ü La direction provinciale d'Aéro Loano

v POOL DE KATANGA appelé DEPROKAT regroupe :

ü L'agence de LUBUMBASHI

ü L'agence de LIKASI

ü L'agence de KOLWEZI

ü L'agence de KALEMI

v POOL DU BAS CONGO appelé DEPROBAC regroupant :

ü L'agence de LUKALA

ü L'agence de MATADI

ü L'agence de BOMA

ü L'agence de MWANDA

v POOL DU NORD-KIVU regroupant :

ü L'agence de BENI

ü L'agence de GOMA

ü L'agence de BUTEMBO

v POOL DU SUD KIVU regroupant :

ü L'agence de BUKAVU

ü L'agence d'UVIRA

ü L'agence de KINDU

La Division de la comptabilité compte en son sein six services notamment :

· Service clients

· Service fournisseurs et autres

· Service rémunération et opérations diverses

· Service caisse

· Service banques

· Service immobilisations et stocks

TACHES ET ATTRIBUTIONS

A. CHEFS COMPTABLES (Chef de Division et chef de division Adjoint Comptabilité)

· Organisent et coordonnent les activités de la division comptabilité

· Proposent ensemble avec les chefs des services le plan comptable

· Justifient et rapprochent avec les chefs de services les comptes

· Etablissent les situations intermédiaires de la division

· Produisent avec les chefs de service les états financiers après consolidation avec ceux de pools décentralisés

· Font le suivi de saisi des opérations comptables

· Consolident les rapports d'activités

A.1 LE SECRETARIAT

Il est l'organe d'appui à la division comptabilité, il se rend toujours disponible et tenant régulièrement le secrétariat. Il s'occupe de :

· La réception des correspondances et de la transmission de celles-ci après visa de la division comptabilité aux services concernés.

· L'enregistrement de tous les documents entrant et sortant à/ de la division comptabilité.

B. LE SERVICE CLIENTS

Ce service est dirigé par des chefs de service et les chefs de bureau.

Les chefs de service ont des taches suivantes :

ü Organisent et coordonnent le service

ü Réceptionnent toutes les correspondances du service et les pièces comptables

ü Elaborent les tableaux de bord

ü Contrôlent, vérifient les imputations et corrigent les journaux et balances clients

ü Proposent à la hiérarchie l'émission des notes de crédits

ü Procèdent aux écritures de redressement avec les chefs comptables après circularisassions de solde

ü Font le suivi de saisi et procèdent selon le cas à la détermination de l'encours clients

ü Imputent et saisissent leurs données comptables

ü Etablissent le rapport d'activités mensuel.

Les chefs de bureau ont des tâches suivantes :

ü Classent les pièces et donnent le sens comptable après vérification des pièces et montants y afférents

ü Saisissent à l'ordinateur les données imputées

ü Corrigent les journaux clients

ü Suivent et justifient les situations comptables des clients

C. LE SERVICE FOURNISSEUR

C.1. les chefs de service :

ü Organisent et coordonnent le service

ü Réceptionnent les factures des Tiers, les contrats de bail et les contrats de l'Office avec les avocats conseils

ü Contrôlent vérifient et suivent les émissions de bons d'engagement des dépenses des tiers

ü Contrôlent les imputations des fournisseurs et créditeurs divers et la tenue de la fiche fournisseurs

ü Procèdent à la réconciliation des comptes avec les chefs de bureau

ü Elaborent les tableaux de bord et l'encours fournisseurs

ü Déterminent les charges à payer et les produits perçus d'avance pour l'exercice en cours

ü Etablissent le rapport d'activité mensuel

C.2. Les chefs de bureau :

ü Classent les factures et imputent les pièces comptables

ü Tiennent les fiches fournisseurs et les écritures comptables dans le bordereau de saisi

ü Saisissent à l'ordinateur des données comptables

ü Corrigent les journaux fournisseurs

ü Suivent et justifient les situations comptables des fournisseurs

D. SERVICE CAISSE

D.1. les chefs de service

ü Organisent et supervisent les activités du service

ü Réceptionnent les pièces en provenance des agences et des départements centraux productifs

ü Imputent sur les pièces comptables, contrôlent et vérifient les imputations

ü Procèdent au pointage des pièces, journaux et comptes généraux

ü Procèdent aux écritures d'inventaire et analysent les mouvements dans la balance

ü Font le suivi des clôtures caisses

ü Etablissent le rapport d'activité mensuel

D.2.les chefs de bureau

ü Organisent leurs bureaux

ü Classent les pièces et vérifient avec le montant y afférents

ü Imputent, saisissent leurs données comptables, et suivent le rapprochement des soldes de leurs compte

ü Corrige les journaux

E. SERVICE BANQUES

E .1. Les chefs de service

ü Organisent et coordonnent les activités du service

ü Réceptionnent les documents comptables des banques

ü Vérifient et corrigent les imputations

ü Supervisent la correction des journaux

ü Etablissent le rapport de l'activité mensuel

E.2. les chefs de bureau

ü Classent les extraits des banques

ü Vérifient et imputent les données comptables

ü Saisissent leurs données à l'ordinateur et les corrigent

ü Procèdent au rapprochement des soldes comptables et les extraits bancaires

ü Justifient le solde de leur compte

F. REMUNERATION ET OPERATIONS DIVERSES

F.1. chefs de service

ü Organisent et coordonnent les activités du service

ü Réceptionnent les ventilations mensuelles de paie

ü Imputent sur les bordereaux les écritures de la constatation des rémunérations

ü Saisissent à l'ordinateur leurs données

ü Justifient leurs comptes et établissent le rapport d'activité mensuel

ü Etablissent les fiches individuelles des agents

F .1. Les chefs de bureau

ü Imputent sur les bordereaux

ü Régularisent les écritures de suspens à justifier

ü Saisissent à l'ordinateur leurs données

ü Corrigent leurs journaux

G. IMMOBILISTIONS ET STOCKS

G.1. Les chefs de service

ü Organisent et coordonnent les activités du service

ü Prélèvent et supervisent les acquisitions immobilières

ü Discutent avec les chefs de service caisse et fournisseurs sur les écritures de suspens à justifier pour les acquisitions

ü Procèdent au calcul des amortissements de la réévaluation avec les chefs de bureau

ü Prélèvent les résultats des inventaires extracomptables de fin de l'année

ü Procèdent aux écritures de la cession des immobilisations

ü Justifient leurs comptes

ü Etablissent le rapport d'activité mensuel

G.2. les chefs de bureau

ü Classent les documents comptables

ü Relèvent les bonds et saisissent les entrées et les sorties à l'économat dans les fiches stocks

ü Prélèvent les consommations mensuelles

ü Passent les écritures de consommation

ü Elaborent les tableaux de synthèse de fin de l'année

ü Saisissent à l'ordinateur leurs données

ü Justifient les comptes et corrige les journaux

Les documents de traitement comptable utilisés par chaque service sont :

Ø Le service clients utilise : les notes de débit, les notes de crédit, les bordereaux de frais de contrôle avant embarquement (CAE), les bordereaux de frais de contrôle à l'arrivé (CA), les bordereaux de frais de contrôle à l'exportation, les journaux, les balances générales et auxiliaires, et les tableaux de bord.

Ø Le service fournisseur et autres utilise : les factures fournisseurs et créditeurs divers, les contrats de bail et d'avocats conseil, les bons de commande et demande des travaux, le bulletin d'entrée et de sortie de l'économat, le bon d'engagement des dépenses et bons de caisse, les fiches fournisseurs, le registre fournisseurs, bordereaux de saisi, les journaux, la balance générale et auxiliaire, le tableau de bord.

Ø Le service caisses utilise : le tableau de bord, les notes de débit et reçus de caisse, bons d'engagement de dépenses et bons de caisse, les rapports journaliers de caisse, la balance générale.

Ø Le service rémunérations et opérations diverses utilise : la ventilation de la paie, la liste de prêts, la feuille de paie, les bons de suspens, les fiches individuelles des prêts, les bordereaux de saisie, les journaux salaire, la balance salaire.

Ø Le service banque utilise : l'extrait de comptes (avis de crédit& débit), les rapports des banques, les bons d'engagement des dépenses, les bordereaux de remise chèque, l'ordre de paiement, les journaux banques et la balance générale.

Ø Le service immobilisation et stocks utilise : les bons ou bulletin d'entrée et de sortie, les fiches des stocks, les fiches d'inventaire, les fiches d'immobilisations, les tableaux de synthèse d'acquisition, les journaux des immobilisations et des stocks, les factures définitives d'achat d'immobilisation.

3.2.5. L'ORGANIGRAMME DE L'O.C.C.

Div. C. av

d'ambarg

Div. C. av

d'arrivé

Div. suivi

Imports

Div. adm

financié

Div. ver

D. com. Import.

Fonction Technique

Fonction de coordination

Fonction support

Fonction management et organisation

Fonction financier

Cellule d'étude près du DG  

Conseil d'Administration  

Direction générale  

Coord. Action Sec. De la DG  

Division médicale

Division Publique

Collège des commissaires aux comptes

D. com

Expert

D. com

Avaries

D. Metro

Cont. Tech

D. Labo

D. cert

Prod

D.

norma

D.

market

D.

Admin.

D. Sse

Généraux.

D.

Informat.

D.

Juridique

D.

Audit

D. plant. Et dévelop.

Div. veri Export

Div. suivi

Des Expert

Div. Expert.

Div. cont. Et R ;

Div Stat

Div. metro

Div. Prod du Trav

Div. Indu.

Div. sUIV ; des ant

Div. gest

Dos Tr. E

Div. P.

agroal

Div.P. Che Geni ch.

Div.P. Phar cos

Div.

microbiol

Div. agrochi.

Div. P. Phar et Coco

Div. ingénieur

Div. Dev normes

Div. CEDIN

Div. Coop

Suivi des accords

Div. market

Div. Tarif et promo

Div. suivi Admin.

Div. format

Div. suivi export

Div. du person.

Div. Gest. patrim

Div. sofware

Corps des cons. Juri.

Corps des auditeurs

Div. Etudes

Div. approv.

Div. Hardware

Div. comm.

Div. sociale.

Div. rémun.

Div.

stat.

Div.

Doc

Div.

mang

Div. sociale

DIRKIN

DIRBAC

DIRKAT

DIRNOKI

DIREST

DIRPOR

DIRCENTRE

DIRKOR

DIREQ

D.

coord

5 CHAPITRE 4 : ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (O.C.C)

4.1. Présentation des matériels d'analyse.

Pour réaliser l'analyse de l'équilibre financier de l'OCC, nous allons nous servir de ses bilans comptables de fin des exercices 2011 à 2013.

4.1.1. Bilans Comptables de fin d'exercices. (en milliers de FC)

Tableau n° 2 : Actifs du Bilan comptable de l'OCC

POSTES

ACTIFS

2011

2012

2013

 

ACTIFS FIXES

35030,0511

39536,6605

40530,6392

 

Immobilisations incorporelles

710,4711663

693,3118547

649,2752841

 

immobilisations corporelles

33029,70013

37664,3662

38493,54745

 

Terrains

232,93249

550,7857429

623,6492629

 

Bâtiments

28528,88593

31635,25416

31381,05761

 

Matériels en cours

1494,929777

3279,890607

4505,920727

 

Avances et acomptes versés s/immo

2772,951937

2198,43569

1982,919851

 

Immobilisations financières

1289,879844

1178,982422

1387,816501

 

Prêts et créances à LT

1289,879844

1178,982422

1387,816501

 

ACTIFS CIRCULANTS

69311,27889

99252,4137

133822,8207

 

Stocks

2413,665038

2439,818084

1902,200984

 

Créances et emplois assimilés

64016,77063

93354,7845

131920,62

 

Fournisseurs avances &acomptes versés

1173,231667

2488,876585

2219,14567

 

Clients

41433,62573

68504,33648

101958,6133

 

Personnel

9510,391296

11156,70077

14524,80505

 

Etat

0

290,5315182

1015,022426

 

Propriétaire-Etat

1700,817678

1742,179278

1742,179278

 

Débiteurs divers

473,635946

604,3959893

38,33072287

 

Régularisations actives

6811,619415

5059,906178

6477,301479

 

Autres créances

2913,448898

3507,857727

3945,221827

 

TRESORERIES ACTIVE

2880,843215

3457,81114

5003,48836

 

Valeurs à encaisser

22,84724829

63,26445999

235,2018745

 

Banques

2436,537982

2905,185511

4400,382117

 

Caisses

421,4579851

489,361169

367,9043673

 

TOTAUX ACTIFS

104341,33

138789,074

179356,948

Source : Données tirées des états financiers de l'O.C.C

Commentaire :

L'actif du bilan que nous venonsde présenter provient des états financiers originaux de l'OCC. Ces montants sont en milliers de francs congolais.

Tableau n° 3 : Passifs du Bilan comptable de l'OCC

POSTES

PASSIFS

2011

2012

2013

 

CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS.

30089,8264

32602,51023

47220,61999

 

Capital social

0

0

0

 

Primes et réserves

2834,34261

4485,43392

20734,491

 

Réserves

0,03267092

0,03267092

0,03267092

 

Report à nouveau

1759,385305

2834,309941

4485,376321

 

Résultat net de l'exercice

1074,924636

1651,091305

16249,08202

 

Autres capitaux

14773,4876

15740,9067

15869,4489

 

subventions d'équipements

430,3628315

349,2569973

477,7991441

 

Provisions réglementées et fonds ass.

14343,12472

15391,64975

15391,64975

 

Dettes financières et ressources ass.

12481,9962

12376,1696

10616,6801

 

Emprunts à LT

2083,4885

1977,66188

218,1724036

 

Provisions financières pour risques et charges

10398,50769

10398,50769

10398,50769

 

PASSIFS CIRCULANTS

73325,64458

102344,446

124561,018

 

Fournisseurs d'exploitation

5726,633336

7269,714331

5655,123469

 

Clients, avances reçues

393,2730904

5515,651421

18,77756424

 

Personnel

10596,48864

13511,71418

16170,88016

 

Etat

42156,91205

55227,80602

75916,81699

 

Créditeurs divers

6632,76393

8467,508642

10386,62896

 

Régularisation passive

5417,117288

8643,976454

13909,13203

 

autres dettes

2402,45625

3708,075368

2503,659193

 

TRESORERIE PASSIVE

925,8590943

3842,117577

7575,309941

 

Banques, découvert

925,8590943

3842,117577

7575,309941

 

TOTAUX PASSIFS

104341,33

138789,074

179356,948

Source : Données tirées des états financiers de l'O.C.C.

Commentaire :

Le passif du bilan que nous venons de présenter provient des états financiers originaux de l'OCC. Ces montants sont en milliers de francs congolais.

4.1.2. Bilans Financiers de fin d'exercices. (en milliers de FC)

Tableau N° 4 : Actifs du bilan financier de l'OCC

POSTES

ACTIFS

2011

2012

2013

 

ACTIFS FIXESRetr.

34608,1715

39114,7809

40108,7597

 

Immobilisations incorporelles

710,4711663

693,3118547

649,2752841

 

immobilisations corporelles

32903,6086

37538,2747

38367,456

 

Terrains

174,10123

491,954483

564,818003

 

Bâtiments

18028

21134,3682

20880,1717

 

Matériels en cours

1494,929777

3279,890607

4505,920727

 

Clients à LT

10433,6257

10433,6257

10433,6257

 

Avances et acomptes versés s/immo

2772,951937

2198,43569

1982,919851

 

Immobilisations financières

994,09174

883,194322

1092,0284

 

Prêts et créances à LT

994,09174

883,194322

1092,0284

 

ACTIFS CIRCULANTSRetr.

69311,27889

99674,2934

139248,189

 

Stocks

2413,665038

2439,818084

1902,200984

 

Créances et emplois assimilés

64438,6502

93776,6641

132342,499

 

Fournisseurs avances &acomptes versés

1173,231667

2488,876585

2219,14567

 

Clients

31000

58070,7108

91524,9876

 

Personnel

9510,391296

11156,70077

14524,80505

 

Terrains à CT

58,83126

58,83126

58,83126

 

Etat

0

290,5315182

1015,022426

 

Propriétaire-Etat

1700,817678

1742,179278

1742,179278

 

Prêts et créances à CT

295,7881

295,7881

295,7881

 

Débiteurs divers

473,635946

604,3959893

38,33072287

 

Bâtiments

10500,88593

10500,88593

10500,88593

 

Régularisations actives

6811,619415

5059,906178

6477,301479

 

Autres créances

2913,448898

3507,857727

3945,221827

 

TRESORERIES ACTIVE

2880,843215

3457,81114

5003,48836

 

Valeurs à encaisser

22,84724829

63,26445999

235,2018745

 

Banques

2436,537982

2905,185511

4400,382117

 

Caisses

421,4579851

489,361169

367,9043673

 

TOTAUX ACTIFSRetr.

104341,33

138789,074

179356,948

Source : Elaboré par nous sur base des bilans comptables(les éléments de retraitement voir annexe)

Commentaire :

L'actif du bilan financier que nous venons de présenter provient du bilan comptable ci-dessus ; retraité à partir des éléments de retraitement qui sont annexés. Ces montants présentés sont en milliers de francs congolais

Tableau N° 5 : Passifs du bilan financier de l'OCC

POSTES

PASSIFS

2011

2012

2013

 

CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS.Retr.

39169,84

41682,5238

56300,6336

 

Capital social

0

0

0

 

Primes et réserves

2834,34261

4485,43392

20734,491

 

Réserves

0,03267092

0,03267092

0,03267092

 

Report à nouveau

1759,385305

2834,309941

4485,376321

 

Résultat net de l'exercice

1074,924636

1651,091305

16249,08202

 

Autres capitaux

14773,4876

15740,9067

15869,4489

 

subventions d'équipements

430,3628315

349,2569973

477,7991441

 

Provisions réglementées et fonds ass.

14343,12472

15391,64975

15391,64975

 

Dettes financières et ressources ass.

21562,0098

21456,1832

19696,6937

 

Emprunts à LT

2083,4885

1977,66188

218,1724036

 

Fournisseurs à LT

2250,714331

2250,714331

2250,714331

 

Provisions financières pour risques et charges

7000,001

7000,001

7000,001

 

ETAT LT

10227,806

10227,806

10227,806

 

PASSIFS CIRCULANTSRetr.

64245,6309

93264,4328

115481,005

 

Fournisseurs d'exploitation

3475,91901

5019

3404,40914

 

Clients, avances reçues

393,2730904

5515,651421

18,77756424

 

Provisions financières pour risques et charges à CT

3398,50669

3398,50669

3398,50669

 

Personnel

10596,48864

13511,71418

16170,88016

 

Etat

31929,106

45000

65689,011

 

Créditeurs divers

6632,76393

8467,508642

10386,62896

 

Régularisation passive

5417,117288

8643,976454

13909,13203

 

autres dettes

2402,45625

3708,075368

2503,659193

 

TRESORERIE PASSIVE

925,8590943

3842,117577

7575,309941

 

Banques, découvert

925,8590943

3842,117577

7575,309941

 

TOTAUX PASSIFSRetr.

104341,33

138789,074

179356,948

Source : Elaboré par nous sur base des bilans comptables(les éléments de retraitement voir annexe)

Commentaire :

Le passif du bilan financier que nous venons de présenter provient du bilan comptable ci-dessus ; retraité à partir des éléments de retraitement qui sont annexés. Ces montants sont présentés en milliers de francs congolais.

4.1.3. Prise en compte de l'inflation

La déflation consiste à anéantir les effets de l'inflation (qui est la hausse généralisée du prix sur le marché) sur les états financiers. Le coefficient déflateur est un coefficient qui permet d'éliminer les effets de l'inflation sur les états financiers. Bref,les Etats financiersdoivent être déflatés pour corriger l'effet de l'inflation.

D'où la formule suivante : CD=cours de change moyen de l'année de base/cours de change moyen de l'année sous examen.

Tableau N°6 : le taux de change

2011

2012

2013

910/$

915/$

920/$

Source : Banque Centrale du Congo

Les coefficients déflateurs sont calculés de la manière suivante :

CD2011=910/910

=1

CD2012=910/915

=0.995

CD2013=910/920

=0.989

Les montants obtenus après cette opération seront des données déflatées sans influence de l'inflation. On aura ainsi les bilans financiers déflatés en milliers de FC constant.

4.1.4. Présentation des bilans déflatés (En milliers de FC)

Tableau N° 7 : Actifs du bilan déflaté de l'OCC

POSTES

ACTIFS

2011

2012

2013

 

ACTIFS FIXES DEFL.

34608,1715

38919,207

39667,5633

 

Immobilisations incorporelles

710,4711663

689,845295

642,133256

 

immobilisations corporelles

32903,6086

37350,5833

37945,414

 

Terrains

174,10123

489,494711

558,605005

 

Bâtiments

18028

21028,6964

20650,4898

 

Matériels en cours

1494,929777

3263,49115

4456,3556

 

Clients à LT

10433,6257

10381,4576

10318,8558

 

Avances et acomptes versés s/immo

2772,951937

2187,44351

1961,10773

 

Immobilisations financières

994,09174

878,77835

1080,01609

 

Prêts et créances à LT

994,09174

878,77835

1080,01609

 

ACTIFS CIRCULANTS DEFL.

69311,27889

99175,9219

137716,459

 

Stocks

2413,665038

2427,61899

1881,27677

 

Créances et emplois assimilés

64438,6502

93307,7808

130886,732

 

Fournisseurs avances &acomptes versés

1173,231667

2476,4322

2194,73507

 

Clients

31000

57780,3572

90518,2127

 

Personnel

9510,391296

11100,9173

14365,0322

 

Terrains à CT

58,83126

58,5371037

58,1841161

 

Etat

0

289,078861

1003,85718

 

Propriétaire-Etat

1700,817678

1733,46838

1723,01531

 

Prêts et créances à CT

295,7881

294,30916

292,534431

 

Débiteurs divers

473,635946

601,374009

37,9090849

 

Bâtiments

10500,88593

10448,3815

10385,3762

 

Régularisations actives

6811,619415

5034,60665

6406,05116

 

Autres créances

2913,448898

3490,31844

3901,82439

 

TRESORERIES Active

2880,843215

3440,52208

4948,44999

 

Valeurs à encaisser

22,84724829

62,9481377

235,2018745

 

Banques

2436,537982

2890,65958

4400,382117

 

Caisses

421,4579851

486,914363

367,9043673

 

TOTAUX ACTIFS DEFL.

104341,33

138095,129

177384,022

Source : Elaboré par nous-même sur base des bilans financiers ci-dessus et le CD.

Commentaire :

L'actif du bilan déflaté que nous venons de présenter provient du bilan financier ci-dessus ; déflaté à partir de coefficient déflateur dont la formule est « le taux*montants de chaque poste ». Ces montants sont présentés en milliers de francs congolais.

Tableau N° 8 : Passifs du bilan déflaté de l'OCC

POSTES

PASSIFS

2011

2012

2013

 

CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS.

39169,84

41474,1113

55681,3266

 

Capital social

0

0

0

 

Primes et réserves

2834,34261

4463,00675

20506,4116

 

Réserves

0,03267092

0,03250757

0,03231154

 

Report à nouveau

1759,385305

2820,13839

4436,03718

 

Résultat net de l'exercice

1074,924636

1642,83585

16070,3421

 

Autres capitaux

14773,4876

15662,2022

15694,885

 

subventions d'équipements

430,3628315

347,510712

472,543354

 

Provisions réglementées et fonds ass.

14343,12472

15314,6915

15222,3416

 

Dettes financières et ressources ass.

21562,0098

21348,9023

19696,6937

 

Emprunts à LT

2083,4885

1967,77357

215,772507

 

Fournisseurs à LT

2250,714331

2239,46076

2225,95647

 

Provisions financières pour risques et charges

7000,001

6965,001

6923,00099

 

ETAT LT

10227,806

10176,667

10115,3001

 

PASSIFS CIRCULANTS

64245,6309

92798,1106

114210,714

 

Fournisseurs d'exploitation

3475,91901

4993,905

3366,96064

 

Clients, avances reçues

393,2730904

5488,07316

18,571011

 

Provisions financières pour risques et charges à CT

3398,50669

3381,51416

3361,12312

 

Personnel

10596,48864

13444,1556

15993,0005

 

Etat

31929,106

44775

64966,4319

 

Créditeurs divers

6632,76393

8425,1711

10272,376

 

Régularisation passive

5417,117288

8600,75657

13756,1316

 

autres dettes

2402,45625

3689,53499

2476,11894

 

TRESORERIE PASSIVE

925,8590943

3822,90699

7491,98153

 

Banques, découvert

925,8590943

3822,90699

7491,98153

 

TOTAUX PASSIFS

104341,33

138095,129

177384,022

Source : Elaboré par nous-même sur base des bilans financiers ci-dessus et le CD.

Commentaire :

Le passif du bilan déflaté que nous venons de présenter provient du bilan financier ci-dessus ; déflaté à partir de coefficient déflateur dont la formule est « le taux*montants de chaque poste ». Ces montants sont présentés en milliers de francs congolais.

4.1.4.1. Travaux préliminaires de l'équilibre financier

4.1.4.2. Elaboration du bilan condensé

Tableau N°9 : le bilan condensé

Rubriques

Exercices

2011

2012

2013

ACTIFS FIXES

Immobilisations Inc.

Immobilisations Corp.

Immobilisations Finan.

34608,1715

38919,207

39667,5633

710,4711663

689,845295

642,133256

32903,6086

37350,5833

37945,414

994,09174

878,77835

1080,01609

Actifs circulants

69311,27889

99175,9219

137716,459

Stocks

2413,665038

2427,61899

1881,27677

Créances et emplois assimilés

64438,6502

93307,7808

130886,732

Trésoreries Actives

2880,843215

3440,52208

4948,44999

Total Actif

104341,33

138095,129

177384,022

CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS

39169,84

41474,1113

55681,3266

Primes et réserves

2834,34261

4463,00675

20506,4116

Autres capitaux

14773,4876

15662,2022

15694,885

Dettes financières et ressources ass.

21562,0098

21348,9023

19696,6937

Passifs circulants

64245,6309

92798,1106

114210,714

TRESORERIE PASSIVE

925,8590943

3822,90699

7491,98153

TOTAUX PASSIFS

104341,33

138095,129

177384,022

Source : Conçu par nous-même sur base des tableaux N° 6 & 7.

Commentaire :

Ce bilan condensé que nous venons de présenter est conçu à partir du bilan comptable retraité de l'OCC ; nous avons pris juste les grandes rubriques en vue de simplifierles calculs.

4.1.4.3. Elaboration du bilan synthétique

Tableau N°10 : le bilan Synthétique

RubriquesExercices

2011

2012

2013

Actif

Actifs fixes

Actifs circulants

 
 
 

34608,1715

38919,207

39667,5633

69733,1585

99175,9219

137716,459

Total Actif

104341,33

138095,129

177384,022

Passif

Capitaux permanents

Dettes à CT

 
 
 

39169,84

41474,1113

55681,3266

65171,48999

96621,01759

121702,6955

Total Passif

104341,33

138095,129

177384,022

Source : Conçu par nous-même sur base des tableauxprécédents

Commentaire :

Ce bilan synthétiqueque nous venons de présenter est conçu à partir du bilan condensé de l'OCC ; nous avons pris juste les grandes rubriques en vue de trouver facilement les indicateursde l'équilibre financier.

4.1.4.4. Eléments d'équilibre financier

4.1.4.5. ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT NET(FRN)

Tableau N°11 : Analyse du fonds de roulement Net

RubriquesExercices

2011

2012

2013

Par le haut du bilan

Capitaux perman. (1)

 
 
 

39169,84

41474,1113

55681,3266

ACTIFS FIXES(2)

34608,1715

38919,207

39667,5633

FRN HB=(1)-(2)

4561,6685

2554,9043

16013,7633

Par le bas du bilan

Actifs circulants(3)

 
 
 

69733,1585

99175,9219

137716,459

Dettes à CT(4)

65171,48999

96621,01759

121702,6955

FRN BB=(3)- (4)

4561,6685

2554,9043

16013,7633

Source : Conçu par nous-même sur base des tableaux précédents.

Commentaire

L'OCC pendant ces années de notreinvestigation a dégagé un fonds de roulement positif qui signifie que les capitaux propres financent in extenso les actifs fixes et l'excédent financeles actifs circulants.

4.1.4.6. ANALYSE DE BESOIN EN FONDS ROULEMENT NET(BFRN)

Tableau N°12 : Analyse de Besoin en fonds de roulementNet

RubriquesExercices

 

2011

2012

2013

Actifs circulants-valeurs Dispo. (1)

 

68807,2994

95353,0149

130224,477

DCT- Dettes financières (2)

 

64245,6309

92798,1106

114210,714

BFRN Exploitation=(1)-(2)

 

4561,6685

2554,9043

16013,763

Actifs circulants Hors Exploitation-valeurs Dispo Hors expl.

 

0

0

0

DCT HE- Dettes financières HE

 

0

0

0

BFRN Hors-Exploitation

0

0

0

TOTAL BFRN

4561,6685

2554,9043

16013,763

Source :Conçu par nous-même sur base des tableaux précédents.

Commentaire

Il ressort que les besoins en fonds de roulement sont restés positifs durant toute la période analysée,ce qui justifie que l'OCC a besoin de financement puis que les ressources cycliques ne sont pas en mesure de financer la totalité de besoins cycliques. Nous venons de séparer les besoin en fonds de roulement exploitation et hors exploitation juste pour connaitre l'origine de l'équilibre financier. Et dans ce cas, nous venons de constater que l'équilibre financier provient des activités ordinaires car l'OCC durant ces 3 années examinées, il n'a pas effectué les activités hors exploitation.

4.1.4.2.7. CALCUL ET APPRECIATION DE LA TRESORERIE NETTE

Rubriques

Exercices

2011

2012

2013

FRN

4561,6685

2554,9043

16013,763

BFRN

4561,6685

2554,9043

16013,763

TN

0

0

0

Source : Conçu par nous-même sur base des tableaux précédents

Commentaire 

Pendant notre étude, nous avons constaté que les ressources financières de l'entreprise suffisent à satisfaire ses besoins(Fonds de roulement = Besoin en Fonds de roulement). La situation financière est équilibrée mais celle-ci ne dispose d'aucunes réserves pour financer un surplus de dépenses que ce soit en termes d'investissement ou d'exploitation.

6 Conclusion

Nous voici arrivé à la fin de notre travail qui s'est intitulé « Equilibre financier d'un Etablissement public » cas de l'Office Congolais de Contrôle, OCC en sigle, durant une période allant de 2011 à 2013.

L'objectif suivi dans cette étude est d'évaluer l'équilibre financier d'une entreprise publique ; et, nous avons choisi l'OCC.

Pour ce faire, notre présent travail a été divisé en quatre chapitres dont le premier a traité la généralité sur l'entreprise où nous avons eu à étudier l'entreprise ; le second nous avons eu à analyser le bilan ; le troisième a fait l'objet de la présentation de l'OCC qui est notre entreprise choisie et le quatrième s'est focalisé sur l'équilibre financier de l'OCC.

Cette étude a bien été réalisée grâce aux états financiers mis à notre disposition. Voici ce qui a produit comme résultat après analyse :

Ø L'OCC est doté d'une marge financière car son Fonds de roulement est resté positif durant toutes les trois années de notre étude, ce qui démontre que les capitaux permanents financent in extenso les actifs fixes et une partie de l'actif circulant. L'existence d'un fonds de roulement net constamment positif, est par conséquent un facteur rassurant pour les tiers, notamment les banquiers ;

Ø Sa situation démontre qu'après avoir financé les actifs fixes, un excédent est resté, ce qui a permis de financer une partie des actifs circulants ; du fait que son Besoin en fonds de roulement est égal au Fonds de roulement, cela se traduit par une trésorerie nulle, ce qui signifie que les capitaux permanents suffisaient à satisfaire que ses besoins.

Aux investigations que nous avons pu faire, nous avons remarqué que l'Office Congolais de Contrôle respecte la règle de l'équilibre financier minimum avec celle de la sécurité financière.

Avec toutes ces recherches, nous pouvons suggérer aux responsables de l'OCC ce qui suit :

v Fournir beaucoup d'effort pour que la trésorerie de l'entreprise devienne positive, qui lui permettra de faireface aux besoins immédiats de liquidité ;

v Amélioration de cette situation de l'équilibre parfait car l'entreprise génère des capitaux permanents capables de financer les actifs circulants.

En fin, ce travail est une oeuvre humaine, et pour y arriver à terme, nous avons mis tout notre savoir-faire.

Cependant, comme toute oeuvre d'homme ne manque pas d'imperfections, et au besoin, veuillez nous faire des remarques et nous faire parvenir d'éventuelles suggestions, « Errare humanum ».

ANNEXE

Nous avons eu à retraiter le bilan comptable afin d'obtenir le bilan financier avec pour les éléments de retraitement (2011 à 2013) suivants :

Ø Etat (dette échéant dans l'année) : 10 227, 80602 ;

Ø Cession d'un Bâtiment : 10 500,88593 ;

Ø Clients à Long terme : 10 433,62575 ;

Ø Provisions pour risques et charges : 3 398, 50669 ;

Ø Fournisseurs à Long terme : 2 250,714331 ;

Ø Prêts et créances à court terme : 295,788 100 ;

Ø Cession d'un terrain : 58, 83 126.

Il est à signaler que ces montants sont exprimés en milliers de francs.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1. Béatrice MEUNIER-ROCHER, diagnostic financier éd. 3, Bruxelles 2008

2. Béatrice MEUNIER- ROCHER et Grand GUILLOT, Analyse financière, édition guillimo, paris 1960

3. Corhay ALBERT et Mbangala MAPAPA., Fondement de gestion financière, manuel et application,5ème éd. Université de Liège, Bruxelles, 2010

4. LUC Bernet-Rollande, la pratique de l'analyse financière publiée à Dunod-Paris en janvier 2009

5. MAPAPA Mbangala et ROBERT Wanda « comptabilité Générale OHADA,Analyse, Fonctionnement des comptes, Applications » , édité par les éditionsDroit-Afriques.com

6. TUNGULA, Diagnostic et décision stratégique, édition dunod, paris 1993

B. SITES INTERNETS

1. www.l-expert-comptable.com/comptabilié/l'analyse-comptable-et-financière

2. www.chefdentreprise.com/definitions-glossaire/actif/circulant

3. www.l-expert-comptable.com/lexique/stock-et-en-cours.html

4. www.fsr.ac.ma

5. www.fr.wikipedia.org.

6. www.fr.wikipedia.org.

7. www.wikipedia.com

C. NOTES DE COURS

1.Mandiangu Alain, Analyse des Etats Financiers ISC-Kinshasa 2014

Table des matières

Epigraphe........................................................................................................................i

Dédicace...........................................................................................................................ii

In memoriam.................................................................................................................iii

Avant-propos................................................................................................................IV

0. INTRODUCTION 1

0.1. ETAT DE LA QUESTION 1

0.2.PROBLEMATIQUE 2

0.3.HYPOTHESE 4

0.4.CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

0.6.METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES 5

0.7.CANEVAS DU TRAVAIL 5

Ière PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 6

Chapitre 1: GENERALITE SUR L'ENTREPRISE 7

Section 1 : Notion sur l'entreprise 7

1.1Définition d'une entreprise 7

1.2Typologie 9

1.2.1Taille de l'entreprise 9

1.2.2Nature d'activité 10

1.2.3Secteurs d'activité 10

1.2.4Caractéristiques communes à toutes les entreprises 11

1.2.5Critères de performance 11

CHAPITRE 2 : ANALYSE DU BILAN 14

1.1Présentation générale du bilan 14

2.1 Le bilan comptable 15

2.1.1 Définition 15

2.1.2 Actif du bilan comptable 15

2.1.2 PASSIF DU BILAN COMPTABLE 24

1.2Retraitement du Bilan comptable en vue du BILAN FINANCIER 29

2.2.1 PRESENTATION DU BILAN FINANCIER 31

1.2.1Le contenu du bilan financier 32

1.ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT NET(FRN) 42

2.Analyse du Besoin en Fonds de Roulement(BFR) 43

3.Analyse de la Trésorerie 44

CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE. 45

3.1. HISTORIQUE 45

3.1.1. Forme juridique et siège social. 46

3.1.2Objet social 46

3.1.3. Relations entre l'OCC et le gouvernement et les autres institutions. 47

3.1.4.Activités de l'OCC. 49

3.2.TUTELLE, STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE 50

3.2.1.Tutelle ministérielle. 50

3.2.2.Structure organique 50

3.2.3.Structure fonctionnelle 50

3.2.4. Fonctionnement 52

1.Fonction technique 52

2.Fonction de coordination 52

3.Fonction de support 52

3.2.5.Direction provinciale 53

3.2.6.ORGANISATION DE LA DIVISION DE LA COMPTABILITE 54

CHAPITRE 4 : ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (O.C.C) 63

4.1.Présentation des matériels d'analyse. 63

4.1.1.Bilans Comptables de fin d'exercices. (en milliers de FC) 63

4.1.2.Bilans Financiers de fin d'exercices. (en milliers de FC) 65

4.1.3.Prise en compte de l'inflation 67

4.1.4.Présentation des bilans déflatés (En milliers de FC) 68

Conclusion 74

Annexe................................................................................................................................................................76

Bibliographie.......................................................................................................................................77

Table des matières..............................................................................................................................78

* 1 www.wikipedia.com

* 2www.fr.wikipedia.org.

* 3 www.fsr.ac.ma

* 4 MAPAPA Mbangala et ROBERT Wanda «Comptabilité Générale OHADA, Analyse, Fonctionnement des comptes, Applications », édité par les Editions Droit-Afrique.com, 

* 5 www.chefdentreprise.com/definitions-glossaire/actif/circulant

* 6 www.l-expert-comptable.com/lexique/stock-et-en-cours.html

* 7 Béatrice MEUNIER- ROCHER et Grand GUILLOT, Analyse financière, édition guillimo, paris 1960

* 8 www.l-expert-comptable.com/comptabilié/l'analyse-comptable-et-financière.

* 9Béatrice MEUNIER-ROCHER, diagnostic financier éd. 3, Bruxelles 2008

* 10Mandiangu Alain, Analyse des Etats Financiers ISC-Kinshasa 2014

* 11Corhay ANDRE. etMbangala MAPAPA., Fondement de gestion financière, manuel et application,5ème éd. Université de Liège, Bruxelles, 2010

* 12LUC Bernet-Rollande, la pratique de l'analyse financière publiée à Dunod-Paris en janvier 2009

* 13Mapapa MBANGALA et Albert CORHAY, Fondement de gestion financière 3ème édition, Bruxelles 2008.

* 14Corhay A. et Mbangala M., Fondement de gestion financière, manuel et application,5ème éd. Université de Liège, Bruxelles, 2010






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