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Contribution socio-anthropologique à  l'analyse de la protection des civils par les forces de défense républicaine dans les conflits armés en RCA

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par Blandine Laurette NGNOLO
Institut des Relations Internationales du Cameroun - Master 2 2015
  

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Figure 2 : les étapes du conflit en RCA

Source : Sophie ESCOFIER et al , in Nature et forme de la violence, cause du conflit en RCA, Grenoble 2014, www.ireness.net, consulté le, 08 Décembre 2014.

L'instabilité politique domine et dès l'indépendance les conditions sont posées pour que s'installe un conflit latent sur les bases du jeu démocratique. David Dacko est porté au pouvoir et met rapidement en place un régime autoritaire à parti unique. Dès lors, le recours à la force s'impose comme « le mode d'accession et de maintien au pouvoir. »2(*)Les coups d'Etats se succèdent sur fond de manipulations et d'enrichissement personnel des dirigeants africains soutenus par les services secrets français, c'est ce que Verschave désigne sous le nom de Françafrique3(*).

Un des facteurs clés de cette situation d'instabilité à la fois politique, économique et sécuritaire qui caractérise le pays depuis son indépendance trouve son origine dans les FACA et la garde présidentielle, deux corps qui ont été sujets à des remaniements continus, par le biais de purges et de campagnes de recrutement, afin de conserver une orientation ethnique convenant aux présidents de la république successifs4(*). A cet effet,Melherobserve que :

« Cette formation politique étatique postcoloniale située en Afrique Centrale est alors livrée à de luttes tenaces et vivaces de domination entre différentes factions et fractions sociopolitiques, des luttes à travers lesquelles des « entrepreneurs politiques, les plus actifs créent en utilisant (...) les organisations militaires (y compris les groupes rebelles ou l'armée officielle) de manière plus ou moins interchangeable pour leurs visées politiques5(*) »

C'est justement au coeur de cette perspective que le Président Faure Gnassingbédéclarait :« L'armée c'est d'abord la tribu, et puis l'ethnie. »6(*)Car en RCA, les clivages ethniques sont particulièrement intenses dans  le corps militaire divisé entre « une armée déstructurée et délaissé FACA et les milices valorisées ethnicisées. »7(*) 

Le phénomène d'exclusion et de tribalisme au sein des FACA voit le jour avec le Général d'armée André Kolingba, Président de la république entre 1981 et 1993. Les proches du général et de son groupe ethnique les Yakoma du sud ont trusté la garde présidentielle, unité d'élite de l'armée qui servait de garde prétorienne. Les Yakoma se trouvaient dans les FACA à des niveaux sans précédent. Bien que l'ethnie Yakoma constituait à peine 5% de la population, elle a rapidement représenté un quart et un tiers des effectifs totaux de l'armée et peut être la moitié de ses officiers pendant le mandat de Kolingba8(*).

Mehler agrée cette situation en admettant que :

« la politique centrafricaine n'est pas complètement délivrée des obsessions du pouvoir perpétuel et de la possession par les démons fractionnaires et divisionnistes de l'ethno-hégémonisme politico-clientéliste qui met en concurrence des blocs sociopolitiques construits autour de la clientélisation concurrentielle et ou martiale des « clivages ethno régionaux  opportunément façonnés ou exploités par l'ingénierie identitaire des élites ».

La gestion tribale initiée par Kolingba va aboutir à la première guerre civile à partir de 2002 et va marquer l'entrée dans le conflit ouvert9(*). Pour Brice Arsène Mankou,« le tribalisme résulte de l'incapacité et de l'impuissance des leaders politiques à asseoir les principes démocratiques dans leur pays », et de poursuivre : « ils deviennent ainsi des dictateurs capables de sacrifier leur peuple pour leur propres intérêts. »10(*) A l'approche des échéances électorales, le le politique africain se réconcilie souvent avec sa base constituée essentiellement d'hommes et de femmes appartenant à son ethnie d'où les expressions souvent répandues du genre « c'est notre pouvoir » « c'est nous qui commandons » « et vous devez attendre votre tour ». Philippe Hugon, directeur de la recherche à l'Institut des relations internationales stratégiques affirme : « les satrapes centrafricains ont toujours manqué de légitimité et ont ethnicisé leur pouvoir dans une logique néo patrimoniale. »11(*)

Ange Félix Patassé cinquième président de la république, sous prétextede rééquilibrage, va s'appuyer sur des gens de la même origine ethnique que lui. Les Yakoma de la garde présidentielle furent ainsi renvoyés de l'armée régulière au profit des unités originaires du Nord, frontalier au Tchad, et plus particulièrement issues de son propre groupe ethnique, les Sara12(*).

Les tenants du régime Bozizé à fort tropisme ethno clientéliste Gbaya13(*) aidé par la France, s'est attelé à reformer et à renforcer l'armée, Bozizé a intégré dans l'armée plusieurs centaines de ses partisans armés après deux mois de formation de base14(*). Mais les avantages de l'intégration et de la démobilisation se sont fait trop longtemps attendre pour les anciens soldats, Anicet Saulet15(*) un fonctionnaire de l'administration et un ex chef de la mutinerie militaire de 1997, a déclaré que certains retards de recrutements ont été causés par des difficultés administratives, mais il a ajouté que les considérations ethniques constituaient également une autre explication. Didier Bigo16(*) justifie ce clientélisme comme acte de référence aux obligations de solidarité familiale.

Affichant la volonté de forger enfin l'unité nationale, François Bozizé, à l'issue du coup d'Etat de 2003, avait promis une représentation équitable de toutes les composantes de la population. Il s'était également engagé à développer le Nord du pays pour mettre fin à sa marginalisation, notamment en y créant des services sociaux et en y instaurant une réelle sécurité. Il n'en fit rien. Il agit en despote népotique, en prévaricateur et en maquignon17(*).

Plus que jamais l'otage d'un premier cercle de parents et de partisans jusqu'au-boutistes, le Président Bozizé a refusé les concessions indispensables à une véritable démocratisation en RCA. En vue de sa réélection en 2010, il use de l'amnistie générale promise dans les accords de paix avec les mouvements rebelles comme une arme d'exclusion. En même temps il octroi l'impunité à ses propres forces coupables de graves exactions, et tente d'enrayer l'action de la CPI qu'il avait pourtant lui même saisie en 200418(*).

 L'une des causes sous-jacente de la RSS de 2008 a été l'ethnicité des FACA19(*) et cette situation a perduré jusqu'au coup d'état de Michel Djotodja sur François Bozizé.

La république Centrafricaine a une tragique histoire d'atteintes aux droits humains commises par les gouvernements qui se sont succédés, y compris celui de Bozizé dernier président renversé, le rapport d'Amnesty international publié en octobre 2011 a déjà mis en lumière les atteintes systématiques et persistantes aux droits humains, notamment les homicides illégaux, les viols et les autres formes de violences sexuelles.

C'est donc ainsi que depuis la mi-2005, des centaines de civils ont été tués, plus de 10 000 maisons ont été incendiées, et environ 212 000 personnes terrorisées ont fuit leurs domiciles pour aller vivre dans des terribles conditions au plus profond de la brousse dans le nord de la RCA, dans le conflit qui opposait deux importantes rébellions à savoir l'UFDR et l'APRD contre le gouvernement du président Bozizé dénonce HRW.

La défaillance des missions des FACA datent depuis toujours en RCA, déjà à l'origine des mutineries, de la guerre civile de 2002 elles n'ont pas cessé d'exceller dans cette pratique sous la gouvernance de Bozizé entre le second semestre 2005 et fin 2007, certains éléments des FACA se sont tristement illustrés par de graves violations des droits de l'homme et du DIH à l'occasion de leur offensive contre les rebelles20(*).

La toile complexe de conditions politiques difficiles et la violence armée ont vraiment menacé presque tous les aspects de la sécurité, remettant en question la survie, les moyens d'existence et la dignité de la personne. Car désormais en lieu et place d'une lutte chevaleresque, les meneurs de guerre dans les conflits armés qui déchirent la RCA n'hésitent pas à sacrifier les innocents, les conflits ne sont plus ce qu'ils étaient au temps d'Henri DUNANT où les combattants s'affrontaient en armées rangées dans les campagnes maintenant leurs déstructurations les a conduits à se dérouler aussi bien dans les villes et les villages en faisant des personnes civiles la cible parfaite des belligérants. Cibles parfois des attaques dirigées délibérément contre eux ou des objectifs militaires, les civils payent le lourd tribu, le conflit les frappe de différente manière que ce soit à travers la rupture des liens affectifs ou la destruction du tissu familial, ils sont pourchassés pour leur appartenance ethnique, religieuse ou peuvent aussi être simplement visés parce qu'ils représentent un enjeu.Les propos de Koffi ANNAN tendent à résumer la situation :

« Les victimes des conflits actuels sont non seulement anonymes, mais littéralement innombrables... la terrible réalité est que, de nos jours, les civils ne sont pas simplement «  pris entre deux feux ». Ils ne sont pas non plus victimes accidentelles ou des « dommages collatéraux », selon l'euphémisme en cours. Bien trop souvent, ils sont « délibérément visés »21(*).

Dans le cas du conflit rwandais, la rapporteuse de l'ONU Rhadhika COOMARASWARMY dans son rapport sur les violences sexuelles infligées aux femmes constate qu'en période de conflit armé le viol systématique est un« message de castration et d'émasculation du groupe ennemi »22(*), de même que le TPIR23(*) a jugé que les actes de violence sexuelles commises sur les femmes pendant le conflit Rwandais étaient exclusivement dirigés vers les femmes Tutsi dont le but était d'anéantir non seulement les victimes directes mais également de porter atteinte aux proches des victimes, leur famille et leur communauté, ainsi donc par delà les femmes victimes c'est tout le groupe Tutsi qui est atteint.

Par conséquent, dans un contexte où  la sécurité est fonction de l'identitécomme le souligne NtudaEbode, qui dans une approche plus sécuritaire des guerres africaines post guerre froide soutient que :

«  La question de l'ami dans son référentiel à l'ennemi dans les conflits armés renvoie essentiellement à deux alternatives : qui est pour moi et avec moi est mon ami et qui est contre moi et avec l'autre est mon ennemi. L'ami s'identifie à moi et l'ennemi à l'autre, ce qui signifie en réalité que derrière l'opposition ami - ennemi en géostratégie se joue la question de l'identité dans son rapport par rapport à la sécurité.»24(*) 

La RCA comme tous les Etats africains au Sud du Sahara, tenant compte de leur poly-ethnicité et de leur configuration physique, ne saurait rester en marge de ce truisme, car elle compte quatre vingt ethnies.25(*)

Le DIH est le cadre légal qui régit la pratique de guerre en l'occurrence la protection des civils dans les conflits. Sa mise en oeuvre est du ressort des forces armées belligérantes plus précisément de l'armée régulière car c'est à l'Etat qu'il incombe en premier lieu de protéger ses populations26(*), etcomme le dit Dominique Bangoura « sur le plan national, l'élément dominant de la sécurité est l'armée.»27(*) 

Cependant, une étude menée par le CICR intitulé « people on war » les causes de violation du DIH sont d'origine psychologique ce qui nous pousse à nous intéresser aux personnes en charge d'assurer la protection à savoir les forces armées et ce de manière individuelle. Car d'après Jean Pierre Derriennic :

« la guerre est une activité typiquement humaine elle est le fait d'un être rationnel, physique et social : rationnel, donc capable de concevoir des buts à ses actions et d'entrer en conflit avec ses semblables pour des enjeux divers, physique donc capable d'exercer et de subir la violence, sociale donc capable de coopération et d'organisation sans quoi la violence resterait individuelle et dispersé.» 28(*)

De même d'aprèsCaplow etVennesson29(*) on ne peut comprendre une guerre, une intervention humanitaire, un dilemme de la sécurité ou de la diplomatie coercitive sans s'interroger sur les logiques propres aux organisations militaires, sur les compétences des personnels, l'influence des généraux, la qualité des systèmes d'armes ou l'efficacité de la logistique. Inversement on ne peut étudier durablement la forme des conflits, la transformation des menaces sans se référer aux logiques militaires. C'est pourquoi nous concentrons aussi le débat sur la spécificité militaire et l'impact de la professionnalisation et de la civilianisation de l'armée sur cette dernière car d'après les études menées en sociologie miliaire par Caplow et Vennesson il ressort que :

« Les comportements et pratiques sociales militaires ne semblent pas dépendre de l'évolution du métier, des missions ou de la formation des personnels ; certains phénomènes qui traversent la société militaire sont autonomes, ils ne causent guère d'autre évolution et n'enregistrent eux-mêmes que peu de transformation extérieure. Si les tendances regroupées autour du pôle de sociabilité et mode de vie s'expliquent mal par leur relation avec d'autres macro-tendances, on peut formuler l'hypothèse qu'elles proviennent de deux sources : les origines sociales et familiales des personnels militaires et la transformation de l'ensemble de la société ».30(*)

Cette transformation de la société militaire estle fait de la professionnalisation et de la civilianisation du métier qui ont fait perdre à l'institution une de ses caractéristiques spécifiques qu'est l'autarcie, la rapprochant ainsi de la société civile et mettant en avant les attributs personnels du militaire pour toute analyse, c'est ainsi queSébastien Schehr remarque que : 

« La prise en compte de ce qui du point de vue de l'institution relevait traditionnellement du « privée », c'est-à-dire de toutes les appartenances à des cercles sociaux extérieurs au milieu militaire (famille, sociabilités, loisirs, consommation, habitation et voisinage...) devient nécessaire car celles-ci comme le montrent les études, affectent directement la condition et le quotidien du militaire.»31(*)

Cette approche confère au militaire de nouvelle caractéristiques, c'est donc ainsi que Bernard Boëne considère que : « la professionnalisation des armées induit la définition d'une nouvelle figure du combattant »32(*), car le procès de rationalisation se situe maintenant dans un horizon de finalité, centré sur le sujet individuel et sur la valeur ontologique universelle de sa liberté, engendrant ainsi l'individualisation du militaire dans un champ opérationnel de combat.

* 2 Stéphane AKOA,  La crise Centrafricaine quels risques pour la région ? , Conférence, 9 Février 2014, UPMF, Grenoble.

* 3 François Xavier VERSCHAVE, De la françafrique à la mafiafrique, cité in, Sophie ESCOFIER et al., innature et forme de la violence, cause du conflit en RCA, www.ireness.net, consulté le, 08 Décembre 2014. Grenoble 2014

* 4GRIP, Marta MARTINELLI, Emmanuel KLIMIS, La réforme du secteur de la sécurité en RCA : quelques réflexions sur la contribution belge à une expérience originale, 2009/5, P. 14.

* 5 MELHER, cité par Eric Mathias OWONA NGUINI, « la Centrafrique dans la trappe à conflits et à insécurités : aperçus politico-stratégiques », Enjeux n° 40 La RCA à la croisée des chemins, Juillet-Septembre 2009, P. 40.

* 6 www.lynxtogo.info, consulté le 15 Décembre 2014.

* 7 Emmanuel CHAUVIN, «  Rivalité ethnique et guerre urbaine en RCA », Enjeux n° 40, la RCA à la croisée des chemins, Juillet-Septembre 2009, P. 36.

* 8 Small Arm Survey, Eric G. Berman,  la république Centrafricaine et les armes légères » : une poudrière régionale, consulté le 25 Novembre 2014, http://www.smallarmssurvey.org/fileadmin/docs/C-Special-reports/SAS-SR06-Car.pdf, P. 12.

* 9Sophie ESCOFFIER et al. , op cit.

* 10 Brice Arsène MANKOU, « Le tribalisme, », Le Portique,| Recherches, mis en ligne le

14 décembre 2007, consulté le 22 mai 2014. URL: http://leportique.revues.org/1404.

* 11 Concept de JF Médard, l'Etat est une coquille bureaucratique héritée de la colonisation mais les détenteurs du pouvoir exercent des formes de domination patrimoniales (clientélisme, népotisme...)

* 12Small Arm Survey, op. Cit. P.11.

* 13Eric Mathias OWONA NGUINI, op. Cit., P. 41.

* 14Small Arm Survey, op. Cit.

* 15Ibid.

* 16 Didier BIGO, Pouvoir et obéissance en Centrafrique, Paris, Karthala, 1988, P. 132

* 17Patrice GOURDIN, Centrafrique : la fabrication d'un « choc des civilisations » ?, http://etudesgeostrategiques.com/2014/01/26/centrafrique-la-fabrication-dun-choc-des-civilisations/ consulté le 23 Janvier 2015.

* 18 International Crisis Group, République Centrafricaine : débloqué le dialogue politique inclusif, n° 55, 9 Décembre 2008.

* 19 Renner ONANA, in la réforme des systèmes de sécurité en Afrique francophone, P. 236.

* 20 Cf. le rapport de la FIDH n° 457 : Oubliées, stigmatisées : la double peine des victimes de crimes internationaux,

publié le 12/10/06 ; le rapport de HumanRights : Watch État d'anarchie : Rébellion et exactions contre la

population civile, publié en septembre 2007.

* 21 Cité par Malick Faye Jean Paul, la protection juridique des populations civiles dans les conflits armés internes, Mémoire, université Gaston Berger de Saint Louis, 2009, mémoire en ligne.

* 22 Innocent BIRUKA in, La protection de la femme et de l'enfant dans les conflits armés en Afrique, l'Harmattan 2006.

* 23Ibid.

* 24 Vincent Joseph NTUDA EBODE,  «  Amis et ennemis dans les conflits d'Afrique centrale : les rationalités d'une irrationalité affichée » in Enjeux n°33Violence et seigneuralisme dans les guerres d'Afrique centrale : amitiés et inimitiés entre armées et groupes paramilitaires, Oct.-Déc. 2007, P.37.

* 25 Patrice GOURDIN, op. Cit.

* 26 Résolution 1894 (2009) du CSNU dans son préambule

* 27Dominique BANGOURA, le facteur militaire et la sécurité en Afrique : un problème national, régional et international de 1960 à nos jours , thèse pour le doctorat en Sciences politiques, Université de Strasbourg 3, 1987.

* 28Jean Pierre DERRIENIC, Les guerres civiles, Paris, Presses de Sciences Po, 2001, P. 14.

* 29Pascal VENNESON, Théodore CAPLOW, Sociologie militaire, paris, Armand Colin 2000, P. 8.

* 30Ibid, P. 43-44

* 31 Le quotidien comme miroir de l'individualisation de la condition militaire : pistes de recherches et perspective méthodologiques, in GRESLE François, et al. , Sociologie du milieu militaire : Les conséquences de la professionnalisation sur les armées et l'identité militaire, Paris, l'Harmattan, 2005, P. 206.

* 32 Bernard BOENE, Les armées en Europe, Paris, La Découverte, 1998, P. 175

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault