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L'impact des événements politiques, économiques, sociaux et du terrorisme sur la volatilité boursière: cas du marché financier tunisien

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par Atef Ben Allita
faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis - mastère de recherche en finance 2015
  

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Section 3 : Les déterminants de la volatilité

On présentera successivement les facteurs structurels ainsi que les facteurs conjoncturels. 3.1) Les facteurs structurels

Nous présentons dans cette sous-section les facteurs structurels tels que la rentabilité, le ratio PER et l'effet de levier qui ont une incidence sur la volatilité.

3.1.1) La rentabilité

En finance, la création de la richesse dépend du couple rentabilité - risque. Ces deux notions fondamentales sont les outils de toute stratégie de chaque intervenant sur le marché. Le risque s'exprime par la volatilité qui est étroitement liée avec la rentabilité. En effet, plus de risque engendre plus de rentabilité.

D'après Huu Minh Mai (2000), si un investisseur projette de gagner d'une façon très rapide ceci implique qu'il va supporter plus de risque. En effet, si la rentabilité augmente le risque augmente en conséquence.

On peut envisager deux types de rentabilité : les bénéfices et les dividendes. 3.1.1.1) Les bénéfices

Le bénéfice est la différence entre les flux d'encaissement et les flux de décaissement. Chaque firme réalise des bénéfices afin de les distribuer aux actionnaires. Les cours boursiers sont en relation directe avec les bénéfices. En effet, plus le cours augmente, plus les entreprises réalisent des bénéfices importants.En effet, le bénéfice est considéré comme un critère très solide pour les choix des investisseurs. Autrement dit, si les investisseurs estiment de gagner plus de bénéfices, ils acceptent le projet et inversement. Ainsi, le bénéfice occupe une place très importante face aux valeurs des cours boursiers. Plus précisément, la valeur d'une action sera déterminée au fur et à mesure des bénéfices.

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Cette relation est justifiée par Murphy (1986) qui a constaté une corrélation positive entre le taux de croissance des cours et le taux de croissance du bénéfice par action pour 203 sociétés américaines.

La figure 1 met en évidence notre explication.

Figure 1: Evolution du cours boursier et le bénéfice prospectif de l'entreprise Lafarge

Source : Factsetet Valquant2 3.1.1.2) Les dividendes

Les dividendes est le résultat final que les propriétaires d'une entreprise reçoivent à la fin de l'exercice (fin d'année). Ils sont distribués généralement au mois de mars de chaque année.

Avant leur distribution, les dividendes sont intégrés dans le cours d'action. En revanche, après leur distribution, il s'agit d'un versement, ce qui engendre la baisse du cours. Ainsi, la volatilité est touchée.

Selon Walter ( 1956), la valeur de l'action se résume de cette façon :

P= [D+(r /K) (B-D)]

2Une société qui propose aux investisseurs et aux émetteurs, un suivi « discipliné » des marchés financiers (économie, indices, secteurs, entreprises) et des conseils d'allocation d'actifs et de choix de titres. Une société multinationale de gestion des données financières.

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Où,

B : bénéfice par action

D : dividende

K : taux de capitalisation du marché

r : taux de rentabilité des investissements

? Si r>K, le taux de rentabilité des investissements est supérieur au taux de capitalisation du marché. Alors la firme ne doit pas verser de dividendes.

? Si r<K, le taux de rentabilité des investissements est inférieur au taux de capitalisation du marché. Il doit avoir une distribution maximale de dividende [B=D].

? Si r=K, signifie que le taux de rentabilité des investissements est égale au taux de capitalisation du marché. Dans ce cas, la valeur de l'action n'est plus fonction de la capitalisation des bénéfices.

Ainsi, le dividende a un rôle très significatif sur la valeur de l'action. Précisément, dans le cas où r>K, la distribution de dividende engendre la diminution de la valeur de l'action. Tandis que dans le cas où r<K, la distribution de dividende engendre l'augmentation de la valeur de l'action. Dans les deux cas, la volatilité sera touchée.

Par ailleurs, d'après Gorden et Shapiro (1956), le modèle est comme suit ;

P0 = valeur théorique de l'action

D1 = dividende anticipé de la première période

k = Taux de rendement attendu pour l'actionnaire

g = Taux de croissance du bénéfice brut par action (BPA)

D'après cette équation, on constate que le dividende joue un rôle primordial dans la détermination des cours. C'est à dire, si le dividende augmente, ceci va se répercuter sur la valeur d'action. Précisément, plus le dividende est élevé, plus la valeur d'action est élevée et inversement. Cette interprétation est confirmée par Gorden et Shapiro(1956)seulement à court terme. Dans tous les cas, la valeur de l'action sera affectée.

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3.1.2) Le ratio PER (Price Earning Ratio)

Le Price Earning ratio ou ratio cours bénéfice en français est un indicateur utilisé pour l'analyse boursière. Le ratio cours bénéfice est le rapport entre la capitalisation boursière et le résultat net ou bien le rapport entre le cours d'une action et le bénéfice net par action.

En effet, l'impact du PER sur la volatilité boursière se résume en deux aspects :

Selon le premier aspect, Le PER est un outil d'évaluation des actions et de détection de leurs valeurs. Concrètement, un PER élevé entraine une augmentation de la valeur de l'action, et par conséquent, la volatilité des titres est affectée.

Selon le deuxième aspect, on considère le PER comme un ratio qui permet de mesurer la capitalisation du titre, ce qui ramène à prendre une idée sur le nombre de fois où le bénéfice est contenu dans le cours.

En fait, on peut envisager deux cas. Si le bénéfice diminue, on obtient un PER élevé, ainsi, les titres qui ont un PER élevé réalisent une performance inferieure à l'indice de marché. En revanche, si le bénéfice augmente on obtient un PER faible et par conséquent, les titres qui ont un PER faible réalisent une performance supérieure à l'indice du marché.

Dans ce sens, Basu (1977), selon une étude faite sur 700 sociétés sur NYSE, l'achat d'une action à faible PER a une grande probabilité de réaliser une rentabilité supérieur à une gestion indicielle passive.

D'après ces deux aspects, on peut mentionner que la volatilité des titres est affectée.

Fama et Frensh (1992) qui ont remis en cause le CAPM, ont attribué les variations des prix aux deux coefficients du marché à savoir le Price Earning Ratio et le ratio capitalisation boursière sur actif net, et non au beta.

3.1.3) L'effet de levier

L'effet de levier (financier) est un instrument technique qui correspond à multiplier les pertes ou les profits. Les techniques courantes de levier sont l'endettement, l'achat d'actif à long terme, et les produits dérivés.

Généralement, le levier financier de l'entreprise se calcule à partir de deux formules en tenant compte ou pas de l'effet de l'impôt :

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Cas de non prise en compte de l'impôt

Rf=Re+(Re-i)*(DF/CP)

avec

-Re: rentabilité économique (Re=Rt d'exploitation/capitauxinvestis)

- i: coût dette (i=frais financiers/DF)

-DF: dette financière engagée

-CP: capitaux propres engagés

-Rf: rentabilité financière (Rf=résultat courant avant impôt/CP)

-(Re-i) : est le différentiel avant impot

-(DF/CP) : est levier financier

Cas de la prise en compte de l'impôt

- Rf=[Re+(Re-i)*(DF/CP)]*(1-t)

- Rf=Reai+(Reai-iai)*(DF/CP)

-Reai : la rentabilité économique après impôt=Re*(1-t)

-iai : le coût de la dette après impôt=i*(1-t)

-(Reai-iai) : le différentiel après impôt

D'après cette formule, quel que soit le cas avant ou après impôt, l'effet de levier est la

différence entre la rentabilité des capitaux propres et la rentabilité économique c'est-à-dire, il

est égale à :

(Re-i)*(DF/CP) =Rf - Re

(Re-i)*(DF/CP) :est l'effet de levier avec,

-Rf: la rentabilité financière

-Re: la rentabilité économique

On constate aussi que l'effet de levier se concrétise par la différence entre la rentabilité économique et le coût de la dette. Ainsi, il est multiplié par le rapport des dettes financières sur capitaux propres.

En effet, si le manager recours à la dette, cette dernière va augmenter le ratio (dette / capitaux propre), et par la suite, le risque augmente. De plus, l'espérance de la rentabilité de l'action s'accroit ce qui affecte le prix immédiatement. D'après ce raisonnement, l'effet de levier a une

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incidence sur la volatilité boursière. Dans le même contexte, Black (1976) et Christie (1982) ont révélé que la baisse initiale du prix conduit à l'augmentation du ratio de l'endettement, et par la suite, le risque attendu augmente. En effet, la volatilité a un effet de rétroaction et l'augmentation des risques conduisent à des taux d'actualisation plus élevés, et par conséquent, des pertes de valeur.

Par ailleurs, Merton (1973, 1980) a confirmé la présence d'une relation positive entre l'effet de levier et la volatilité boursière. En revanche, Black (1973) a justifié que l'effet mesuré par des mouvements de prix des titres sur la volatilité n'est pas totalement exprimé par les changements de l'endettement.

3.2) Les facteurs conjoncturels

La volatilité des cours boursières n'est pas liée aux facteurs structurels. Ils existent d'autres facteurs conjoncturels qui dépendent de la conjoncture économique des pays. Des facteurs tels que le taux d'intérêt, taux d'inflation, les annonces macro-économiques et l'effet de puissance, ont une incidence significative sur la volatilité boursière. On expliquera dans ce qui suit comment ces facteurs affectent la volatilité.

3.2.1) Le taux d'intérêt

Le taux d'intérêt est le taux de rémunération des prêts. Théoriquement, ce taux varie en fonction du montant emprunté, l'échéance de remboursement et du recouvrement par le prêteur du risque de défaillance de l'emprunteur.

Le taux d'intérêt est une variable macro économique qui permet de distinguer entre une bonne et une mauvaise économie d'un pays donné. Ce taux est utilisé pour les instruments financiers, les produits d'épargne et les obligations.

Par ailleurs, la libéralisation financière engendre une grande négociabilité des titres financiers et une accélération de la diffusion des mouvements de taux d'intérêt dans le système financier international. Selon Malkiel (2003), pour la micro-finance, le taux d'intérêt sert de facteur d'actualisation des flux de dividendes futurs déterminant la valeur fondamentale des actions.

Il existe deux types de relations entre le taux d'intérêt et la volatilité, une relation directe et une autre indirecte.

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? la relation indirecte: Aglietta(2001) a constaté que les variations des taux d'intérêt de la politique monétaire touche la stabilité des prix. Ainsi, le volume du crédit disponible est influencé et par conséquent, les prix des actifs sont affectés à la hausse ou la baisse. Autrement dit, si le taux d'intérêt augmente (diminue), ceci engendre une diminution (augmentation) des crédits, ce qui entraine un recul(une augmentation) des investissements en bourse et par conséquent, la baisse (la hausse) des valeurs des cours des actifs financiers. Dans les deux cas (augmentation ou diminution du taux d'intérêt), ce dernier affecte les valeurs des cours financiers.

? La relation directe: la valeur actuelle d'une obligation à taux fixe, n'est en fait que l'actualisation au taux d'intérêt du moment des flux monétaires futurs générés. On présentera cet exemple pour expliquer comment le taux d'intérêt affecte la valeur actuelle.

Ainsi, on conclut que toute variation des taux d'intérêts affecte directement ou indirectement la valeur des titres qui sont cotés en bourse.

3.2.2) Le taux d'inflation

L'inflation est un phénomène ou un processus qui résulte des variations au niveau de prix et engendre la baisse de la valeur de la monnaie. L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui entraine une augmentation générale et durable des prix. C'est un phénomène persistant qui fait augmenter l'ensemble des prix. Selon Fain (1956), l'inflation est définie comme "un excès de la demande solvable sur l'offre, la hausse des prix en étant la conséquence".

Plusieurs études ont mis en exergue la relation entre l'inflation et les fluctuations boursière. Selon une étude faite aux Etats Unis entre 1900 et 1971, Lintner (1973) a justifié que les baisses de la croissance des cours des actions pendant les périodes de déflation peuvent être les mêmes qu'en période d'inflation. En revanche, Fisher (1930)montre que le taux nominal de la rentabilité d'un actif financier est égal à la somme de l'inflation anticipée et du taux réel de rentabilité de l'action.

A partir de cette formule, les entreprises ont la possibilité d'intégrer l'inflation dans la valorisation de leurs actifs réels, et par conséquent, l'inflation entraine l'augmentation les cours boursiers. Cependant, à court terme ce raisonnement est remis en cause. En effet, l'inflation a des impacts sur les entreprises. C'est à dire, en fonction de la nouvelle situation,

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les entreprises sont incapables d'ajuster rapidement et correctement leurs prix et leurs marges. Ainsi, l'inflation se caractérise par un effet négatif sur les cours boursiers à court terme. En revanche, de nombreuses études empiriques telles que, Kearney et Lombre (2004) montrent que la relation entre la rentabilité nominale des actions et les divers éléments de l'inflation est contradictoire à ce qui a été vérifié par Fisher (1930). D'une manière explicite, les prix des actions ne protègent pas les investisseurs contre l'inflation et la variation des prix.

Kearney et Lombra (2004) ont trouvé une relation positive et significative entre l'indicateur de volatilité du marché financier américain(VIX) et les changements imprévus dans l'emploi. Cependant, cette volatilité n'est pas associée à l'inflation.

Par ailleurs, Fama (1981) a montré que la relation empirique négative entre les taux nominaux de la rentabilité des actions et l'inflation n'est que le reflet du lien négatif entre cette dernière et l'activité économique réelle. Selon l'auteur, l'introduction d'une variable d'activité économique telle que le taux de croissance du PIB ou la production industrielle dans les régressions, se traduirait par des résultats conformes à celle de Fisher.

3.2.3) Les Annonces macro-économiques

Les annonces macro-économiques (taux de chômage, indice de la consommation, PIB ..) sont diffusées par les organismes d'Etat tels que ( Le ministère de la finance , l'institut nationale de la statistique, la banque centrale...). Elles sont disponibles instantanément à tous les intervenants sur le marché. La théorie financière précise d'une manière formelle que les conditions macro-économiques doivent affecter la perception des risques des investisseurs et par la suite, l'anticipation des cash flows actuels et futures. Par conséquent, les mutations macro-économiques affectent les prix des actions et leurs volatilités. L'efficience informationnelle suppose que les investisseurs réagissent immédiatement aux informations nouvelles qui arrivent sur le marché. Ceci entraine des variations de prix qui reflètent les anticipations des investisseurs en fonction du risque et du rendement.

Par ailleurs, l'information publique est accessible à tous les acteurs de marché et ne nécessite pas des transactions pour affecter les prix. En revanche, l'information privée est accessible à un nombre limité des investisseurs, précisément à ceux qui possède cette information. Néanmoins, cette dernière peut être refléter par les transactions. En effet, si les agents deviennent de plus en plus informés, toute information est transmise aux agents non informés par les prix.

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Frensh et Roll (1986), Admati et Pfeider (1988) et Berry et Howe(1994) ont montré que l'information privée joue un rôle dominant pour expliquer les variations de la volatilité et que l'information publique joue un rôle faible. En revanche, Jones Kaul et Lipson (1994) ont suggéré que la source la plus importante de la volatilité est l'information publique.

Fuss et al (2011) se sont intéressés seulement aux annonces du produit intérieur brut. L'indice de prix de la production et l'indice à la consommation. Ils ont trouvé que l'indicateur de volatilité de marché financier américain(le VIX) diminue les jours d'annonces.

Dans ce sens, Chen et Clements (2007) et Vahama et Aijo (2011) ont étudié le comportement du VIX pendant l'annonce de la politique monétaire américaine. Leurs résultats ont démontré que la volatilité implicite diminue généralement après les réunions du comité fédéral open market.

Par ailleurs, Flannery et Protopapadakis (2000) ont étudié l'impact des annonces de dix sept séries macro-économiques sur le marché boursier américain sur la période 1980-1996 à l'aide d'un modèle M-GARCH. Ils ont trouvé que les annonces de certaines variables macroéconomique influencent significativement les rendements boursiers et leur volatilité. Ils ont trouvé que deux mesures de l'inflation (indice de prix à la production et indice de prix à la consommation) affectent les rendements. En revanche, la balance commerciale et les statistiques sur les nouveaux projets de construction de logement affectent la volatilité conditionnelle. Par ailleurs, l'agrégat monétaire M1 affecte aussi bien les rendements que la volatilité.

3.2.4) Effet de puissance

Un phénomène inventé par Black (1976) sous le nom d'effet de puissance suggère que le mouvement du prix d'un actif est négativement corrélé avec la volatilité. En effet, la baisse du prix de l'actif implique l'augmentation de la prime de risque, ceci entraine l'incertitude et donc, une plus grande volatilité. En revanche, Christie (1982) et Schwert (1989) ont suggéré que cette puissance n'est pas suffisante pour expliquer les asymétries qu'on observe dans la courbe des prix d'un actif.

3.2.5) Les nouveaux facteurs

En plus des déterminants structurels et conjoncturels ainsi que, leurs implications sur la volatilité boursière, durant la dernière décennie, on a remarqué la survenance d'autres facteurs qui à leur tour, affectent la volatilité. Parmi ces facteurs, on peut citer l'incertitude politique,

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les crises économiques, les conflits sociaux, le terrorisme, les facteurs géopolitique... Ces nouveaux facteurs ont incité les chercheurs à détecter l'incidence de ses nouveaux facteurs sur la volatilité boursière.

Dans le contexte du terrorisme, des recherches récentes ont étudié le comportement ou la réaction du marché suite à ces événements. En effet, Ahmed et Farooq (2008) ont étudié les effets des attaques terroristes du 11 Septembre 2001 et leurs impacts sur la volatilité du marché boursier. Ils ont utilisé des données quotidiennes du rendement du marché boursier de Karachi. Ils ont analysé l'impact des attaques de 11/9, en étudiant les rendements sur la période avant et après le 11/9. Ils ont constaté que la réponse asymétrique de la variance conditionnelle aux innovations, a changé au cours de la période post-11/9 par rapport à ces caractéristiques pendant la période pré 11/9.

Ahmed et Farooq (2008) ont également constaté que le comportement de la volatilité a considérablement changé après les attentats terroristes du 11/9. Ils expliquent que ce changement brusque dans le comportement de la volatilité ne peut être expliqué par la mise en oeuvre des réformes réglementaires. L'un des impacts les plus importants étant le moment des attaques et leur impact ultime sur le comportement du marché boursier.

Par ailleurs, plusieurs chercheurs ont examiné l'impact du risque politique sur la volatilité boursière. En effet, Fong et Koh (2002) ont utilisé les données de la bourse de Hong Kong pour enquêter si le risque politique a induit à des changements de régime de la volatilité du marché boursier. Ils ont trouvé une forte preuve de changement important de régime de la volatilité conditionnelle ainsi qu'une asymétrie de la volatilité au cours de périodes de volatilité élevée.

Concernant les crises financières et leurs incidences sur la volatilité boursière, Neaime (2012) a examiné la crise financière 2007 et leurs effets sur les marchés financiers du Moyen Orient et de l'Afrique de nord. Il a pris en considération les liens et les corrélations de rendements avec les principaux indices internationaux. Il a montré que les marchés financiers liés au secteur financier mondial sont plus susceptibles aux crises et génèrent des volatilités négatives importantes.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote