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Taille des ménages et constitution de l'épargne dans la commune de Karisimbi période en étude : 2010-2012

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par Wassy TSHIKAMA MUSORONGI
Univesité de Goma - Graduat 2012
  

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Année académique 2012-2013

UNIVERSITE DE GOMA

«UNIGOM»

B.P : 204 Goma

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

Taille des ménages et constitution de

l'épargne dans la commune de Karisimbi

Période en étude : 2010-2012

Par TSHIKAMA MUSORONGI Wassy Travail présenté en vu de l'obtention du diplôme de graduat en science économiques et de gestion.

Encadreur: Ass. Pascal MULINDWA

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Dédicace

A Dieu,

A nos parents,

A nos frères, soeurs, ami(e)s et camarades.

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« ... A long terme, on observe dans tous les pays qui connaissent la croissance économique une cassure de leur rythme de croissance démographique»

H. Le Bras.

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Remerciements

En premier, nos plus sincères remerciements s'adressent à Dieu pour tout ce qu'il est pour nous.

Nous adressons aussi nos remerciements à l'assistant pascal MULINDWA sans qui ce travail serait étouffé de lacunes. Qu'il trouve ici l'expression de notre profonde gratitude.

Nous remercions également nos parents JP Kamavu we_mbenu et Ernestine Taghoya pour qui ce travail est une dédicace vu les grands efforts fournis pour faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui ; Kambale Vyogho, Nathan Bakalania, Héritier M'bekemoja pour leur soutien aussi bien moral que spirituel et qui n'ont cessé de nous encourager à aller toujours de l'avant en dépit de nombreuses difficultés éprouvées par moment.

Nos sentiments de reconnaissance s'adressent enfin à tous les Kazi(s), Da Justine, Da Grace, Da Muyisa, Da Baraka, Dj Fiston, Fr Israël, Da vérité, Fr Soleil, Cher Yves, Sr Wassy, Sr Edith, ... pour la meilleure fraternité et l'amitié qu'ils nous offrent.

Wassy MUSORONGI

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Sigles et abréviations

AV. : Avenue

CEC : Centre Extra Coutumier

CPR : Centre de Recherche Pédagogique

Càd : c'est à dire

EAD : Entité Administrative Décentralisée

ECT : Et cetera

ED. : Edition

ER.E : Espace de Recherche pour Economistes

N-K : Nord-Kivu

OVG : Observatoire Volcanologique de Goma

RDC : République Démocratique du Congo

SPSS : Statistical Package for Social Sciences

USD : United States Dollars

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0. INTRODUCTION

Le débat sur un épuisement possible des ressources naturelles est aussi ancien que la science économique elle-même. En effet, en 1798 parut un pamphlet : « essai sur le principe de la population1 ». Sous une plume anonyme, Malthus y développait les principaux arguments du Malthusianisme reposant sur deux hypothèses ; l'une vraie et l'autre fausse2 :

1ère hypothèse : la population mondiale augmenterait plus rapidement que les ressources naturelles ; ce qui est vrai puisqu'en moyenne le taux d'accroissement de la population mondiale est si élevé au point qu'elle se dénombre actuellement à plus de 7 milliards d'habitants. Toute naissance serait donc une bouche de trop eu égard à ce point de vue. En RDC, durant quarante ans, la croissance démographique moyenne fut d'environ 3,5% tandis que l'économie a connu des reculs atteignant -14% en 1993. L'augmentation de la population est donc de loin supérieure à l'augmentation des ressources3.

2ème hypothèse : celle de l'épuisement probable des ressources naturelles à long terme4. Il est à noter que pour des ressources naturelles qui ne sont pas renouvelables ; toute augmentation de la consommation implique nécessairement une diminution des ressources disponibles. Mais rien n'est toutefois venu confirmer l'hypothèse selon laquelle les ressources non renouvelables commercialisées comme les métaux, les minerais et l'énergie se font de plus en plus rares au sens économiques du terme. Le niveau de vie actuel est de façon globale élevé par rapport au temps de Malthus et cela se remarque assez facilement au sein de la société actuelle.

D'autre part, dans le même ordre d'idée, les partisans de la croissance démographique avançaient l'argument qu'un homme c'était «une bouche, mais deux bras ». Façon résumée et imagée de dire que si chaque homme a besoin d'être nourri,

1 Malthus prévoyait que la race humaine croitrait selon la progression géométrique tandis que les moyens de subsistance croitraient selon la progression arithmétique. Au bout de deux siècles, disait-il, population et moyens de subsistances seraient dans le rapport de 256 à 9 ; au bout de trois siècles 4 096 à 13 ; après deux mille ans, la différence serait immense et incalculable... Des milliards d'hommes seraient ainsi condamnés à mourir de faim.

2 Gregory N. Mankiw - Mark P. Taylor (2010), Principes de l'économie, Bruxelles, Nouveaux horizons, Deboeck

3 Délours (2003), Economie du développement, Kinshasa, CRP.

4 Ch. Branthomme, JP Messer Schinit et Rozé (1997), sciences économiques et sociales, Paris, Hachette, p20

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habillé, logé ; il contribue à la production plus qu'il ne consomme. Le surplus peut bien servir à l'épargne, et donc à l'investissement. L'augmentation de la population favorise donc l'accumulation du capital et en définitive le développement.

Ainsi, les disparités économico-démographiques entre pays sont énormes et même énervantes : d'un coté, des vastes étendues de terres riches pour nourrir une poignée de bouches seulement et d'un autre des millions pour quelques km2 seulement. « Malthus l'avait déjà prédit », nous dirons-nous. Il y a donc lieu de se tirer l'idée que les décisions5 d'investissement des gouvernements visant la croissance économique des pays sont non seulement fonction de leur revenu national mais aussi et surtout du poids démographique qui pèse sur eux (bouches à nourrir -l'avons-nous dit).

A l'échelle mondiale, il va de soi qu'un pays (une nation) par rapport à d'autres est considéré(e) à juste titre comme un ménage. D'où, en réduisant la réflexion au simple niveau des ménages, vérifier l'influence de la taille sur la constitution de l'épargne des ménages de la commune de Karisimbi au cours de la période allant de l'an 2010 à 2012 ; est un travail à plein sens si l'on sait qu'à la base de toute croissance économique figure en premier l'épargne des agents économiques -épargne socle de toute croissance économique puisque susceptible d'être investie.

Ces deux raisonnements diamétralement opposés ont considérablement inspiré le sujet de notre travail en plus du fait que, nous l'avons dit, le problème démographique de certains pays frères et amis produit des externalités négatives à d'autres, le nôtre par exemple. Ainsi, nos préoccupations se résument autour de deux questions que voici :

1°) Les ménages de la commune de Karisimbi constituent-ils des épargnes ? Pourquoi ?

2°) Existe-t-il une corrélation entre la taille des ménages et la constitution de l'épargne dans la commune de Karisimbi ? Càd la taille a-t-el un effet sur la constitution des épargnes des ménages de la commune de Karisimbi

Nous pensons à priori que les ménages de la commune de Karisimbi constitueraient l'épargne pour la réalisation de leurs projets d'investissement.

5 Il peut s'agir des décisions de consommation, d'épargne ou d'affectation des épargnes.

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Nous pensons en second lieu que la capacité d'épargne d'un ménage serait inversement proportionnelle à sa taille pour raison de dépenses de consommation (alimentaires, notamment) à consentir.

Ce sujet nous a particulièrement intéressé par son caractère un peu plus démographique, du fait qu'en achevant ce travail, la communauté intellectuelle -les économistes en particulier- trouvera sur quoi se pencher pour établir des prévisions économiques particulièrement à la commune de Karisimbi dont il est question dans la présente étude. En plus, la population pourra s'y ressourcer pour comprendre davantage les particularités caractérielles de la commune de Karisimbi.

L'approche de la méthode déductive nous a semblé adaptée pour ce type de sujet, en vue d'aboutir aux résultats. A celle-ci, nous avons joint les techniques documentaires et par questionnaire, soutenues parfois d'interviews libres.

Ce travail s'articule sur trois grandes parties : la première (premier chapitre) traite des concepts clés de notre étude ; la deuxième donne la monographie notre milieu d'étude constituée notamment d'un bref historique, de l'organisation administrative, des statistiques démographiques et enfin d'un survol sur les activités économiques pratiquées dans cette commune. La troisième vient présenter la méthodologie de l'étude, la manière dont les données ont été recueillies sur le terrain, le traitement des données, les analyses et commentaires des résultats, mais aussi d'un petit point sur la vérification des hypothèses.

Nous n'avons nullement la prétention d'avoir réalisé un travail complet suite à des difficultés éprouvées par moment. Seulement, nous restons confiant que nous avons mis à la disposition des chercheurs et de la société toute entière des éléments bruts qu'ils tenteront de développer, enrichir et même corriger si le besoin s'impose. Après quoi, nous penserons avoir donné le meilleur de nous même quant à ce.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus