WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Comment les outils d'amélioration continue contribuent-ils à l'agilité de l'entreprise ?

( Télécharger le fichier original )
par Martin Letouvet
CESI Saint Nazaire - Mastère spécialisé RACPI 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre 2 : L'amélioration continue

IV. Historique

L'amélioration continue et le Lean Manufacturing découlent en premier lieu de l'approche d'Henry Ford (1863 - 1947) qui révolutionna la production par la mise en place de la 1ère ligne d'assemblage en flux continu à Highland Park en 1913.

S'inspirant du modèle Ford, Kiichiro Toyoda (1894 - 1952) et Taiichi Ohno (1912 - 1990) mettent en place le TPS (Toyota Production System) avec une approche plus axée sur la demande client. Il repose sur trois principes :

· Le Juste à temps : produire exactement ce qui est demandé avec uniquement ce qui est nécessaire, dans les délais, prônant ainsi l'élimination des gaspillages (« mudas » voir V).

· Le Jidoka : produit sans défaut, détection efficace

· L'amélioration continue : recherche permanente d'amélioration de la performance. Le terme de Lean apparaît en 1990 dans le livre « The Machine That Changed The World » de Womack, Jones & Roos 0, reprenant le modèle du TPS.

Figure 6 : Maison TPS. Source www.menawat.com

V. Le concept

L'amélioration continue, cadrée par le Lean, se base avant tout sur la recherche de la satisfaction la plus exacte possible du besoin client. Pour être performant, il faut limiter toutes les opérations pour lesquelles le client « ne paie pas », dites à « non valeur ajoutée ». Exemple : lorsque le produit est transporté, rien n'est apporté au produit, le client ne paie pas pour cette opération, il faut donc la rendre la plus courte et la moins coûteuse possible. Taiichi Ohno identifie trois sources de non-valeur ajoutée, donc de gaspillage :

· Mura : variabilité, irrégularité. L'écart entre la demande et la capacité pousse à constituer du stock, afin de lisser la réponse à la demande.

· Muri : charge excessive (machine et personnel). La surcharge conduit l'employé à des problèmes de sécurité, de qualité, pour les machines de surconsommation, de pannes, etc.

· Mudas : les gaspillages, au nombre de 8 : attente, transport, processus inutile, stock, mouvement inutile, défaut, surproduction, potentiel inexploité.

Martin Letouvet - Comment les outils d'AC contribuent-ils à l'agilité de l'entreprise ? 21/67

Mastère spécialisé : RACPI

Le Lean tend à rendre la capacité de production au plus proche de la demande client et ainsi augmenter la performance - au sens sécurité, qualité, productivité - de la production.

D'abord appliqué dans l'industrie, le Lean s'introduit maintenant dans de nombreux domaines : logistique, administration (le « Lean Office »)... Toujours dans une optique d'optimisation globale des procédés et d'élimination des gaspillages propres à l'activité.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo