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Etude de la diversité agro-morphologique du sorgho et identification de cultivars tolérants au stress hydrique post-floral

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par Mathieu OUEDRAOGO
CAP/Matourkou - Ingénieur d'Agriculture 2014
  

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INTRODUCTION

Le sorgho, Sorghum bicolor (L) Moench, compte parmi les céréales les plus importantes cultivées dans le monde. En effet avec 57 millions de tonnes récoltées dans le monde en 2012, le sorgho grain vient au cinquième rang des productions de céréales après le maïs, le blé, le riz et l'orge (FAOSTAT, 2012). Il est bien adapté à des conditions sèches et chaudes.

Environ 90% des superficies cultivées en sorgho  et 70% de la production mondiale se trouvent dans les pays en développement. Les pays d'Afrique et d'Asie représentent à eux seuls plus de 95% de l'utilisation alimentaire totale de sorgho (FAO, 2010). Le sorgho constitue ainsi une denrée alimentaire de base en Afrique, en Asie du sud et en Amérique centrale.

Selon FAOSTAT (2010), l'Afrique est le plus grand producteur de sorgho, avec 21,9 millions de tonnes de productions annuelles, équivalentes à 39,044% de la production mondiale.

Au Burkina Faso, le sorgho est la principale céréale cultivée avec une production annuelle d'environ 1,5 millions de tonnes. La superficie totale emblavée varie entre 1,3 et 1, 4 millions d'hectares (54 % des surfaces céréalières) (FAO, 2010).

Selon la DGESS, pour la campagne agricole 2013/2014, le Burkina Faso a produit environ

1 880 465 de tonnes de sorgho grain sur une superficie de 1 806 529 ha.

Le sorgho joue un rôle essentiel dans l'autosuffisance alimentaire des populations du pays, en particulier dans les zones à pluviométrie moyenne mais erratique. Il est cultivé dans toutes les zones agro-écologiques, depuis le sud dans le climat soudanien jusqu'au nord dans le climat sahélien, sa zone de prédilection étant toutefois comprise entre les isohyètes 600 et 900 mm (zone nord-soudanienne).Cependant, il existe dans une même zone climatique, une importante variabilité interannuelle et spatiale des précipitations, notamment en début de saison des pluies. Des pressions parasitaires très variables sont également fréquentes car fortement tributaires des conditions climatiques. Dans ce contexte, les agriculteurs burkinabés adoptent une stratégie de minimisation des risques en gérant chacun plusieurs variétés de sorgho (GAUFICHON et al., 2010).

Etant considéré comme un centre secondaire de la diversité du sorgho, les variétés locales et améliorées qui constituent la base des systèmes de productions étaient autrefois adaptées aux multiples conditions écologiques et aux divers objectifs de production des agriculteurs (TROUCHE et al., 1998).

Cependant, malgré ses capacités d'adaptation et d'augmentation régulière de la production, la culture du sorgho présente toujours un faible niveau de productivité, avec un rendement moyen inférieur à 1 T/ha (DGPSA/MAHRH, 2011).

En effet comme précédemment mentionné, au Burkina Faso, la culture du sorgho demeure tributaire de la pluviométrie qui est variable aussi bien dans le temps que dans l'espace et surtout caractérisée par des poches de sécheresses. Ce qui ne permet pas aux cultures comme le sorgho de boucler leur cycle du fait de l'arrêt brusque des pluies. Dans un environnement marqué par le changement climatique indiquant qu'il y'aurait d'avantage de manque d'eau dans les zones semi-arides, il serait donc nécessaire de mettre à la disposition des agriculteurs des variétés de sorgho performantes et tolérantes au stress hydrique.

Ainsi, les chercheurs ont entrepris de mettre à la disposition des producteurs des variétés de sorgho capables de s'adapter aux conditions climatiques actuelles.

C'est dans ce contexte que s'inscrit cette étude qui a pour but d'évaluer les caractéristiques agro-morphologiques et physiologiques de 49 cultivars de sorgho afin d'extraire ceux qui présenteront un meilleur comportement.

Notre étude qui constitue une étape cardinale d'un programme de sélection variétale, fruit d'une coopération entre l'INERA/Farako-bâ et le WACCI a porté sur le thème : 

« Etude de la diversité agro-morphologique du sorgho et identification des cultivars tolérants au stress hydrique post-floral».

L'objectif global de cette étude est de contribuer à la promotion de la culture du sorgho à travers la sélection de cultivars tolérants au stress hydrique post-floral.

De façon spécifique, il s'agit de :

- déterminer les caractéristiques agro-morphologiques de 49 cultivars de sorgho afin de choisir les meilleurs pour la recherche et les producteurs ;

- déterminer les cultivars les plus précoces pour remédier aux conditions actuelles de pluviométrie erratique ;

- déterminer les meilleurs cultivars susceptibles de tolérer un stress hydrique post-floral.

Pour ce faire, notre étude était axée sur les trois (03) hypothèses suivantes :

- les caractéristiques agro-morphologiques des cultivars de sorgho sont différentes d'un cultivar à l'autre ;

- parmi les écotypes locaux collectés au Burkina, certains sont susceptibles de tolérer un stress hydrique post-floral ;

- Il existe une relation entre le stay-green et la teneur des feuilles du sorgho en chlorophylle au stade post-floral (3 semaines après 50% floraison).

Le présent mémoire comporte une première partie consacrée à la revue bibliographique et qui traite des généralités sur le sorgho, et la sécheresse. La deuxième partie décrit le matériel et les méthodes utilisés, les résultats et la discussion. Nous terminons par une conclusion et quelques perspectives.

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