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L?analyse de la structure financière d'une ASBL: efficacité et efficience pour le cas de la CBCA Katoyi de 2010-2014.

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par Isaac KASEREKA KAKULE
ISC Goma - Licence 2014
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A tous les amis pourleursreproches qu'ils ontimplorés pour la réalisation de ce travail.

Isaac KASEREKA KAKULE

REMERCIMENT

A la réalisation de la présente étude de recherche scientifique, qu'il nous soit licite d'exprimer notre reconnaissance à l'Esterel Dieu tout puissant qui nous a nous fait grâce d'atteindre cette période et nous a donné la force et l'intelligence de réaliser cette oeuvre.

Nos sincères remerciements s'adressent à notre Directeur, Chef de Travaux Joseph KYAKIMWA MULERE et l''Assistant Lendsphor TSONGO KAYIRI qui ont voulu, malgré ses multiples labeurs, assurer la direction de ce travail.

Nous sommes particulièrement convenant envers le corps scientifique de l'Institut Supérieur de Commerce, ISC-GOMA, pour sa contribution à notre connaissance.

Nos remerciements s'adressent également à nos parents Christoph PALUKU SOKONI et KAHAMBU VALERIA pour leur assistance et sacrifice consentis tout au long de notre carrière scientifique. Il serait déplaisant de notre part de passer à cette liste sans remercier de coeur mes frères Bosco MUHINDO et Georges MUHINDO sans oublier maman Dorothée MANGOLOPA qui étaient de ferveur avec nous pour la réussite de ce travail.

Que tous ceux qui nous sont chers et compagnons d'études trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.

Isaac KASEREKA KAKULE

SIGLES ET ABREVIATIONS

AMB : Alliance Mondiale Baptiste

ASBL : Association Sans But Lucratif

BWA : Baptist Alliance World

CBCA : Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique

CETA : Conférence des Eglises de Toute l'Afrique

LT : Long Terme

MEU :Mission Evangélique Unie Allemagne

OB : Organisation de Base

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ONGD :Organisation Non Gouvernementale de Développement

ONGH : Organisation Non Gouvernementale Humanitaire

PNK :Protestant Kerkeactie

UAM : Unevengelized Africa Mission

UPMGB : Union Pentecontale des Missionnaires de Grande Bretagne

CBFMS : Conservative Baptist Federation Mission Society

MEU : Mission Evangélique Unie

UAM : Unevengelized Africa Mission

CBFMS : Conservative Baptist Mission Society

MBK : Mission Baptiste au Kivu

EPBK : Eglise Protestante Baptiste au Kivu

CPBK : Eglise Protestante Baptiste au Kivu

CBK : Communauté Baptiste au Kivu

ECC : Eglise du Christ au Congo

MINENFANT : Ministère des Enfants

SFF : Service Femme et Famille

MJC :Messe de Jeunes Chrétiens

Rév : Révérant

RL : Représentant Légal

RSL :Représentant Légal Suppléant

TRECOM : Trésorerie Communautaire

SECOM : Secrétaire Communautaire

INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

Toute personne ou communauté trouve sa raison d'être dans la satisfaction de certains besoins qu'elle éprouve. La nation par exemple, assurer la sécurité de ses membres et de leurs biens. La communauté religieuse procure une satisfaction morale et/ou spirituelle à ses adhérents. La famille quant à elle, constitue la base de l'éducation et de l'affectivité. Au niveau des nations, le gouvernement reste le premier garant du bien-être des citoyens et autres personnes vivant dans son espace territorial. Ainsi, la satisfaction des besoinsnécessite un moyen minimum de financement, il en est de même pour les ASBL ; car pour aboutir à leurs missions, il leurs en faut un financement.C'est subséquemment, pour effectuer notre analyse sur les ASBL, il sied de nous référer à nos prédécesseurs qui auraient parléde la situation des ASBL. C'est ainsi que nous avons axé notre travail sur celui de l'étudiant :

- Michel MASUMBUKO MULUME : qui avait parlé de l'analyse financière d'une association sans but lucratif, pour le cas de l'association Muungano Solidarité. Il s'était intéressé à savoir la structure financière de ladite association et connaître son ratio de solvabilité. C'est ainsi que sa problématique se basait autour des questions suivantes :

· la structure financière de l'ASBL AMS est-elle performante pour atteindre son équilibre financière ?

· l'Association Muungano Solidarité est-elle capable de rembourser ses dettes face à ses créanciers ?

Il avait conclu, après analyse, que la structure financière de cette association était bonne et permettait de garder un équilibre financier minimum, c'est-à-dire que l'AMS présente des bilans bien structurés à l'Actif et au Passif avec un Fonds de Roulement et un Besoin en Fonds de Roulement positif en chaque année mais aussi la trésorerie étant positive, ce qui confirmait sa première hypothèse. En calculant le ratio de solvabilité générale, il avait constaté que les avoirs de l'AMS pendant ces trois années d'étude étaient à mesure de rembourser toutes les dettes contractées à Court Terme. D'où sa deuxième hypothèse qui était confirmée selon laquelle l'AMS est crédible vis-à-vis deses créanciers1(*).

- Georges SHAMABU NTOLE : avait parlé de l'Analyse Financière d'une société des personnes à responsabilité limitée en partant du cas d'AFRICAN OIL.2(*)Qui, sa problématique était formée de trois questions :

· Les résultats réalisés par AFRICAN OIL sont-ils significatifs d'une année à une autre ?

· Le principe de l'équilibre financier minimum y est-il respecté ?

· L'AFRICAN OIL a-t-il une autonomie financière et une liquidité immédiate suffisante ?

Après analyse des données, il constata que durant les 5 ans d'études, les résultats d'AFRICAN OIL étaient insignifiantsmême s'ils connaissaient une augmentation d'une année à une autre, soit de 8000 en 2006, 9200 en 2007, 9500 en 2008, 10200 en 2009 et 11500$ en 2010.Ces derniers lui avaient poussé d'infirmer sapremière hypothèse selon laquelle les résultats réalisés par cette dernière sont significatifs d'une année à une autre. Il avait constaté en outre, que ses capitaux permanents finançaient les immobilisations comme exige le principe d'équilibre financier. Les capitaux permanents ont financés toutes les immobilisations en dégageant un excédent en 2006 de 137002, 89391 en 2007, 145541 en 2008, 115769 en 2009 et 201698 en 2010. Ces résultats lui poussant d'affirmer sa deuxième hypothèse qui stipulait que le principe de l'équilibre financier minimum y était respecté. En observant le ratio d'indépendance financière d'AFRICAN OIL durant les trois dernières années par rapport à sa période d'étude, il avait vu qu'il se rapprochait de 1, ce qui montrait que AFRICOM OIL avait une indépendance financière. En ce qui concerne la liquidité immédiate, il avait aussi constaté que seules les années 2006, 2007 et 2008 avaient un ratio ne dépassant pas l'unité et que les années 2009 et 2010 avaient un ratio qui la dépassait. De ceci, l'entreprise devenait à mesure de rembourser ses dettes à Court Terme par ses disponibles, ce qui avait prouvé la confirmation de sa troisième hypothèse selon laquelle AFRICAN OIL avait une autonomie financière et la liquidité suffisante pour permettre de faire face à ses différents besoins. Quant à la rentabilité, qu'elle soit économique ou financière, il avait été remarqué qu'AFRICAN OIL n'était pas rentable, ce qui infirmait sa quatrième l'hypothèse de la santé financière d'AFRICAN OIL du point de vue rentabilité économique et financière qui était bonne durant sa période d'étude.

Puis il aboutit par recommander et souhaiter aux responsables de ladite entreprise de procéder à la croissance de son fonds de roulement pour lui permettre d'avoir un chiffre d'affaires très élevé et qui pourra bel et bien accroître sa santé financière et économique.

Quant à nous,nous voulons savoir si le financement que perçoit l'ASBL en étude lui permet d'être performante en calculant son efficacité et son efficience dans lacouverture de ses dépenses et la réalisation de son budget de recettes, savoir son degré d'indépendance et connaître la corrélation qui existerait entre leseffectifs des membres fidèles et les recettes perçues au sein de la CBCA KATOYI.

2. PROBLEMATIQUE

La problématique est la mise en perspective de l'ensemble de liens qui existent entre les faits, les acteurs et les composantes d'un problème donné, elle s'élabore autour de la question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettent de replacer son thème de recherche dans un contexte3(*).

Ainsi, nous sommes persuadés par l'état actuel de plusieurs sociétés dans les pays en voie de développement, y compris la RD Congo, où bon nombre de gouvernements ont failli à leur mission qui n'est autre que de garantir la sécurité sociale, économique et environnementale à leurs gouvernés. Cela étant, on se base à un chevauchement des organisations non gouvernementales dites de développement et sans but lucratifsqui ne cessent d'apparaître du jour au lendemain intervenant dans plusieurs domaines différents disant pour le développement de ces derniers. La multiplicité des ASBL entraîne la convergence de ces dernières souvent dans le domaine d'intervention et le champ d'action qui leur engage dans une compétition de recherche de financement pour la réalisation de leurs objectifs auprès des bailleurs de fonds.

Malgré la création de plusieurs ASBL, prenant le cas de laParoisse CBCA Katoyi, en ville de Goma, la situation socio-économique et environnementale demeure toujours difficile et des conséquences néfastes ne cessent de se manifester dans la vie de la population de la ville, ceci donne lieu de poser la question de savoir pourquoi la multiplicité et l'existence des ASBL. En partant de cette question, nous voulons analyser la structure financière d'une ASBL : efficacité et efficience. Celle-ci étant un ensemble des méthodes et outils qui permettent le traitement des informations internes et externesen vue de formuler des recommandations pertinentes, concernant la situation d'un agent économique donné, le niveau et la qualité des performances, ainsi que le degré de risque dans un environnement fortement concurrentiel, tel le laborantin face à un échantillon d'un malade ou patient, le financier a ce droit de porter une analyse sur la situation financière qu'il aura à prendre4(*).

De ce fait, pour sa bonneprogression, les ASBL doivent avoir une certaine indépendance vis-à-vis detierces personnes c'est-à-dire vu qu'elles n'ont pas la capacité totale d'être autonome, elles recourent de l'extérieur.Mais, il est au mieux qu'elles aient les frais de première nécessité pour sa constitution ou sa fondation pour qu'elles aient une image qui leur permettra d'avoir un financement de la part de bailleurs.

En guise de cette situation, nous nous sommes posé trois questions qui sont libellées comme suit :

- Les financements reçus des bailleurs des fonds permettent-ils à la CBCA KATOYI d'être performante et couvrir ses dépenses ?

- Quelle est le degré d'indépendance de la CBCA KATOYI ?

- Y-a-t-il une corrélation positive entre les effectifs des membres fidèles et les recettes de laCBCA KATOYI?

3. HYPOTHESES

Pour le Dictionnaire Larousse de poche, l'hypothèse est la proposition initiale à partir de laquelle on construit un raisonnement5(*).C'est le fait de prendre position en n'ayant aucune certitude sur cette dernière.

Compte tenu des préoccupations évoquées ci-haut, nous avons émis des réponses qui suivent à notre problématique :

- La CBCA KATOYI serait performante et serait capable de couvrir ses dépenses ;

- Nous supposons que la CBCA KATOYI peut être indépendante financièrement en terme de 60% ;

- Nous osons croire qu'il y a une forte corrélation positive entre les fidèles est les recettes perçues.

4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

L'objectif principal de notre travail est de vérifier si la Paroisse CBCA Katoyi est performante dans la mobilisation et répartition des recettes. En plus, vérifier comment la pluralité de membres de l'église peut jouer sur les recettes aussi savoir si cette dernière dépend en totalité de l'extérieur pour son bon fonctionnement.

5. METHODESET TECHNIQUES UTILISEES

Manière de conduire et d'exprimer sa pensée conformément aux principes du savoir6(*).

Dans ce travail, afin d'atteindre nos objectifs, nous nous sommes servi :

- De la méthode analytique qui nous apermis d'analyser systématiquement les informations (les données récoltées). Elle insiste beaucoup sur chaque cas, chaque élément d'un tout. Elle considère les choses dans leur individualité que dans l'ensemble.

- De la méthode synthétique qui nous a été utile pour résumer les différentes théories développées par les auteurs en rapport avec notre sujet de recherche.

Une technique est comme l'ensemble des moyens et procédés qui permettent à un chercheur de ressembler des informations originales sur un sujet donné7(*). Dans ce travail, les méthodes ci-avant ont été appuyées par des techniques de recherche suivantes :

- Technique documentaire : qui consiste à récolter les données dans la littérature existante telle que les ouvrages, les revues et autres archives, les statistiques, les cours, les travaux de nos prédécesseurs,etc. Elle permet de circonscrire le problème d'étude autour de notre sujet.

- L'interview : qui nous a permis de réunir sur terrain des données et / ou des informations pour tenter de clarifier nos observations, nos interviews et nos entretiens.

6. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Nous avons opté pour ce travail, afin d'effectuer une analyse financière d'une Association sans But Lucratif, car cette recherche permet d'approfondir nos notions théoriques et ainsi joindre la théorie à la pratique, aussi ce travail va continuer à l'amélioration de la qualité de la gestion de cette ASBL, car les responsables pourront y référer pour savoir si elle est performante, savoir ledegré d'indépendance et connaître si l'augmentation de leur fidèle a un effet sur ses recettes.Parmi aussi de multiples questions du développement humain qui se posent aujourd'hui, nous avons opté ce sujet pour des raisons que :

Le problème du développement reste d'actualité dans le monde entier et aujourd'hui la quasi-totalité de pays en voie de développement quis'organise pour atteindre un standing de vie acceptable de leur population, telle étant la raisonde la création des ASBL, c'est ainsi que nous avons voulu vérifier leur mode de fonctionnement et surtout par leurs financement si elles sont compétitives dans la gestion du financement reçu.

Etant donné que cette ASBL intervient dans l'encadrement d'un bon nombre de gens dans la morale et la spiritualité, faire comprendre à l'Etat, par le biais de ce travail, le bien fondé du soutien des initiatives qui se donnent le zèle dans cette mission d'encadrement qui peuvent diminuer aux différentes férocités qui pourraient survenir.

En revanche, ce travail nous permet de savoir l'authenticité qui se cache de la multiplicité des ASBL dans la ville de Goma et connaître leur degré d'indépendance.

D'autre part, sur le plan scientifique, le travail constitue une modeste contribution à l'analyse des financements sévissant la profession au sein d'une ASBL et pouvant influencer d'une manière ou d'une autre la croissance de celle-ci. Les futurs chercheurs dans ce domaine peuvent trouver en ce travail un guide pratique quant à leurs recherches postérieures en analysant le mode de répartition de ces financements reçus de bailleurs de fonds.

7.DELIMITATION DU SUJET

La finalité de tout travail scientifique est la précision pour une bonne compréhension. Ainsi, notre travail est délimité, dans l'espace, à la Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique précisément, la CBCA KATOYI,une église protestante en République Démocratique du Congo, Province du Nord-Kivu, en ville de Goma, commune Karisimbi, au Quartier Katoyi. Du point de vue temporel, notre recherche s'étale sur une période de cinq ans allant de 2010-2014, du point de vue thématique, nous nous intéresserons à l'analyse de la structure financière de la CBCA KATOYI.

8.SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le travail comporte trois chapitres notamment :

- Le premier intitulé « Elucidation des concepts »

- La deuxième porte sur la présentation de notre cible

- Le dernier chapitre traitesur l'analyse de résultat et l'interprétation des résultats.

9. DIFFICULTES RENCONTREES

La récolte des données, interview libre et autres renseignements ont connu des difficultés dues à la discrétion de certaines données, de la non détention des documents comptablequi nous paraîtraient trop nécessaires pour élargir nos investigations pour cette ASBL, tel que le Bilan.

CHAPITRE I : LITTERATURE SUR LES CONCEPTS DE BASE

Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, pour que nous soyons sur la même hauteur d'ondes afin de mieux comprendre le travail, nous avons jugé opportun de définir les concepts clés de l'intitulé de notre travail. Ce chapitre aura pour objectifs d'éclairer le lecteur sur le sujet de recherche.

I.1. DEFINITION D'ANALYSE ET ANALYSE FINANCIERE

Selon le Robert méthodologique, le mot « Analyse »signifie une opération intellectuelle consistant à composer une oeuvre, un texte en ses éléments essentiels afin d'en saisir les rapports et de donner un schéma de l'ensemble8(*). Elle est une étude faite en vue de discerner les diverses parties d'un tout.

L'analyse financière est une étude méthodologique des informations comptables et financières en vue de connaître la situation et l'évolution de l'entreprise ; elle présente un ensemble de concepts, des méthodes, permettant de comprendre les mécanismes de fonctionnement de l'entreprise, de formation de sa rentabilité dans son environnement9(*). En s'appuyant sur le traitement et l'interprétation d'informations comptables ou d'autres informations de gestion, cette discipline participe à des démarches de diagnostic, de contrôle et d'évaluation qui ont tout d'abord concerné les entreprises privées à caractère capitaliste. Ses méthodes tendent à être utilisées de plus en plus largement et concernent aujourd'hui toute institution dotée d'une certaine autonomie financière qu'il s'agisse des entreprises de toute forme, des associations, des coopératives, des mutuelles ou de la plupart des établissements10(*).

I.2. HISTOIRE DE L'ANALYSE FINANCIERE

A la veille de la crise de 1929 qui devrait introduire une profonde mutation des habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assumer les mouvements des comptes et à octroyer des caisses occasionnelles. Le problème était d'assurer le financement d'industries naissantes (charbon, textile, construction, mécanisme, etc.).

Des crédits d'exploitation étaient consentis moyennant de solides garanties destinées à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de l'entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout simplement sur le patrimoine personnel du (des) propriétaire (s) de l'entreprise. Le patrimoine était essentiellement constitué aux yeux des gens de l'époque, comme depuis toujours en France, par des biens fonciers et immobiliers. Il en résulte que le risque du crédit bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur indépendante de l'évolution de l'entreprise et, en suite, évaluer le bien ainsi que les risques des moins-values liées.

L'incertitude quant à la valeur réelle de l'actif net en cas de liquidation joint à la difficulté d'évaluer les biens donnés en garantie et à déterminer l'indépendance à l'égard de l'exploitation de l'entreprisemontrera aux banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité était insuffisante pour déterminer rationnellement la décision d'octroi de crédit. Un échange complémentaire se trouvait indispensable : « Analyse de la structure de l'entreprise ». Dès lors, l'analyse financière trouve sa justification et sa raison d'être.

I.3. IMPORTANCE ET ETAPES DE L'ANALYSE FINANCIERE11(*)

L'analyse financière est un outil indispensable à la bonne marche de l'entreprise. Son objectif consiste à utiliser les ressources limites d'un agent économique de la façon la plus efficace possible. Berzille Rejean distingue trois décisions essentielles pouvant être prises sur base de la gestion financière notamment :

· La décision d'investir ;

· La décision de financer une entreprise ;

· La décision de distribuer les dividendes.

Ces trois types de décisionreviennent à la possibilité du Directeur financier d'une entreprise sur plusieurs plans, à savoir :

- La planification et la prévision financière ;

- L'analyse des états financiers ;

- Le suivi et l'évaluation de la performance de l'entreprise.

Plusieurs agents économiques s'intéressent à l'information financière publiée par les entreprises. Il s'agit notamment des créanciers à court terme et à moyen terme, principalement les banquiers, les actionnaires actuels et éventuels, les services gouvernementaux, les représentants syndicaux et les gestionnaires. Chacun de ses acteurs utilise ces informations par ses propres intérêts. Le banquier étudie la demande de prêt à Court Terme et s'intéresse à déterminer si l'emprunteur sera à mesure de faire face à l'échéance.

Quant à l'actionnaire, il se préoccupe de la solvabilité ainsi que de la rentabilité de l'entreprise. En tenant compte des intérêts divergents de tous ces acteurs, l'analyse financière demeure fondamentalement un outil et une méthode permettant de définir l'entreprise à partir de quelques points clés12(*). Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d'une entreprise, l'analyse doit tenir compte de l'ensemble d'informations disponibles, surtout celles publiées par la comptabilité ou par d'autres sources. Généralement, plusieurs étapes doivent être suivies, à savoir :

- Préciser les objectifs de l'analyse, procéder à l'examen global des états financiers. Cet examen porte généralement sur des emplois, des ressources, des ventes et des bénéfices ;

- Analyser le rapport du vérificateur, l'énoncé des principes comptables, les notes aux états financiers et d'autres informations pertinentes ;

- Appliquer les techniques d'analyse comme les ratios, l'étude du bilan en masse etc. ;

- Enfin, porter un jugement sur la situation, formuler des recommandations et prendre des conclusions.

I.4. PLANIFICATION FINANCIERE13(*)

Le plan d'investissement et de financementest un outil de synthèse de la politique financière à long terme.

En effet, il retrace sur une période de 3 à 6 ans l'évolution des besoins et des ressources de l'entreprise et s'attache à déterminer leur équilibre en fin de période. C'est donc un outil de décision. Son objectif est très clairement d'assurer l'équilibre financier futur de l'entreprise. Il s'agit de vérifier que les décisions d'investissement et de financement prises n'entraîneront pas une évolution non maîtrisée ou non voulue de l'équilibre financier. Ce plan permet de contrôler si les décisions politiques générales n'auront pas, dans le futur, un effet défavorable sur la solvabilité structurelle de la firme.

I.5. DIAGNOSTIC FINANCIER

Le diagnostic financier a un sens plus étroit que l'analyse financière. Par analogie avec le diagnostic médical qui est l'action de déterminer une maladie d'après ses symptômes, le diagnostic financier a pour objet de :

- Rechercher des dysfonctionnements dans la situation ou les performances de l'entreprise ;

- Trouver les causes de ses difficultés ;

- Proposer des remèdes aux déséquilibres pour les corriger.14(*)

I.6. LE RISQUE FINANCIER

Il est le risque supplémentaire qui dépend du financement de l'entreprise (dettes financières). Lorsqu'une entreprise est financée exclusivement par des capitaux propres, il n'y a pas de charges d'intérêt et pas de risque financier, seul existe le risque économique. Le risque financier apparaît lorsque l'entreprise s'endette (dettes financières), alors les associés doivent supporter à la fois le risque économique et le risque financier, c'est-à-dire le risque global. Ce dernier s'exprime par l'accroissement de la variable du taux de rentabilité des capitaux propres, par rapport à la rentabilité. Plus les dettes sont supérieures aux capitaux propres, plus le risque financier est important, l'endettement accroît le risque financier. Le risque financier est distinct de faillite qui correspond à l'impossibilité pour l'entreprise de faire face à toutes ses dettes. L'endettement accroît le risque financier et le risque de faillite et les deux sont souvent liés.15(*)

I.7. L'INTERMEDIARE FINANCIER16(*)

L'intermédiaire financier sert d'interface entre les prêteurs primaires (qui offrent leur épargne financière) et les emprunteurs ultimes (qui financent des achats de biens réels) : elle offre aux prêteurs primaires des instruments d'épargne adaptés à leurs besoins (durée, liquidité, etc.) et aux emprunteurs ultimes des financements répondant à leur demande. Elle est constituée d'intermédiaires tels que les banques, les établissements de crédit, les caisses d'épargne, les organismes d'assurance etc.

Ces intermédiaires sont faciles à trouer, et leur solvabilité assure un niveau élevé de sécurité. Ces qualités expliquent que l'essentiel des capitaux ait longtemps transité par ce dernier. L'activité d'intermédiation a un coût lié au fonctionnement des établissements (locaux, salaires, frais généraux, taxes, etc.) et aux risques. Ceux-ci sont de trois natures.

- Le risque de contrepartie, c'est-à-dire le coût de la défaillance éventuelle des emprunteurs ;

- Le risque de liquidité, lié à ce que la durée moyenne des instruments d'épargne est inférieure à celle des crédits accordés. A un instant, une banque est donc incapable de rembourser la totalité des dépôts qu'elle a reçus (ils sont servis à financer des crédits qui ne peuvent pas être recouvrés dans l'instant). Cette situation qualifiée de transformation est inhérente à l'activité bancaire et permet de compenser l'écart de durée moyenne entre l'offre primaire et la demande ultime des capitaux ;

- Le risque de marché, qui résulte des fluctuations de prix d'un actif financier. Ainsi, la banque doit compenser les divergences entre les taux d'intérêt servis aux instruments d'épargne (taux variable, par exemple) et ceux perçus sur les prêts (taux fixe, par exemple).

I.8. LES MARCHES FINANCIERS17(*)

Les marchés financiers assurent un passage direct des prêteurs primaires vers les emprunteurs ultimes. Leur avantage et leur handicap principal tiennentà ce que c'est le même produit (une obligation) qui constitue à la fois l'instrument d'épargne et de présage ; il y a donc économie d'une bonne part du coût d'intermédiation, mais les parties prenantes doivent faire leurs affaires de l'ajustement entre les besoins des uns et des autres.

Les marchés financiers constituent une interface entre les prêteurs et les emprunteurs. Cet état de fait a pour conséquence qu'un opérateur peut facilement rencontrer des contreparties : il lui suffit de s'adresser à un intermédiaire agréé (banque, société de bourse) et de suivre de procédures prévues à cet effet, il peut trouver sans difficulté l'information afférente aux émissions des titres et à l'activité des émetteurs.

Cette fonction d'interface de marchés financiers a aussi pour effet de réduire le risque de liquidité attaché au titre. L'apparence de choses est qu'un emprunteur émet un titre (obligation) souscrit par un prêteur, mais c'est du marché que l'émetteur obtient de l'argent, c'est-à- dire de la communauté des investisseurs qui succéderont jusqu'au remboursement de l'emprunt.L'investisseur et le souscripteur prêtent au marchéqui lui remboursera son capital : lors du remboursement ou par le revenu du titre. Une telle présentation illustre l'unité profonde qui existe entre les marchés primaires et secondaires :

- Le marché primaire est celui sur lequel sont émis les titres neufs. Il ne peut exister que si les souscripteurs sont rassurés de pouvoir les revendre en cas de besoin et de ne pas avoir leur capital bloqué pendant 10 ou 20 ans (voire d'avantage pour les actions), il existe d'un marché secondaire est donc la condition même de celle d'un marché primaire significatif ;

- Le marché secondaire est celui sur lequel sont négociées les valeurs mobilières d'occasion, il n'existe que si des titres neufs ont été émis au préalable, et s'ils continuent de l'être, ne serait-ce que pour compenser des disparitions (remboursement, rachat, faillites, etc.)

Le marché financier ne peut transférer vers les emprunteurs ultimes qu'une part limitée de l'épargne financière disponible. Les raisons en sont :

v Le montant de chaque opération est élevé, ne serait-ce qu'une raison des coûts fixes comportant attachés au montage d'une émission de titres, et de la nécessité d'assurer sa liquidité sur le marché secondaire ; le marché est donc réservé aux entreprises assez grandes pour avoir de tels besoins ;

v L'accès à ce marché est réservé aux émetteurs les plus connus et solvables ; la pratique de la notation permet d'augmenter le nombre des entreprises concernées, mais dans une relativement faible mesure. Il en résulte une sélectivité particulière des marchés financiers qui contribue à limiter leur accès aux grandes entreprises ;

v Le risque de marché, c'est-à-dire la possibilité d'une baisse du prix des titres dissuade une bonne partie des épargnants d'investir en valeurs mobilières. Or, cette variabilité des cours est nécessaire car elle assure l'ajustement entre l'offre et la demande (alors que l'intermédiation utilise également le rationnement).

Le marché financier permet aussi de fournir de l'épargne longue à un prix modéré aux emprunteurs ultimes et est son principal intérêt. Mais, son importance était quantitativement limitée. Par ailleurs, des intermédiaires se refinancent sur le marché financier par des emprunts obligataires ; c'est le cas des organismes des crédits à LT et dans une moindre mesure des banques qui y trouvent des ressources longues. Ainsi, le circuit de financement peut se représenter de la sorte :

Figure N°01 : le schéma du circuit de financement

Emprunteurs ultimes

Prêteurs primaires

Marchés financiers

L'intermédiaire financier

Source : livre des techniques internationales

I.9. NOTION SUR LE FINANCEMENT

I.9.1 Définition du financement

A. VALEY18(*) définit le financement comme un moyen de mettre à la disposition de l'entreprise des capitaux nécessaireset suffisants tels qu'ilslui permettent d'acquérir les immobilisations, les approvisionnements et fonds de roulement utiles à l'activité que la situation économique permet à l'entreprise d'exercer. L'application des ressources aux emplois s'appelle « financement ». Le financement peut se définir aussi comme étant une méthode nécessaire à toute acquisition d'actif et qui permet le paiement.19(*) Il est une action de procurer à une entreprise, une organisation publique ou semi-publique les moyens financiers nécessaires à son fonctionnement, son développement ou l'accomplissement de sa tâche.

La finance se distingue de la comptabilité par sa vocation prospective, elle prend en compte le risque, s'intéresse donc aux différents secteurs et la façon dont ils atteignent leurs objectifs par l'utilisation d'outils financiers dédient. Ce secteur d'activité comprend notamment la banque, l'assurance, les bourses, les immobiliers sans oublier les budgets publics. Ses dérivés sont budgétaires, monétaires et d'une façon générale concrétisent les échanges entre les individus, les peuples, les Etats, les banques, les entreprises. La finance, c'est assurer le paiement d'une action, d'une opération ou au financement d'une organisation ou à l'application d'une politique.

I.9.2 Sortes de financement

La distinction des moyens de financement auxquels peut faire recours un gestionnaire financier est donc trop capital. Le financement est la plupart de temps obtenu par une négociation avec les associations sans but lucratif ou au Gouvernement du Nord.20(*)De ce fait, on diverge plusieurs sortes de financement mais nous pouvons retenir ceux qui suivent : le financement interne et le financement externe.

I.9.2.1 financement interne

L'autofinancement occupe une majeure place parmi les moyens de financement utilisés par l'entreprise ou l'organisation. C'est une source de financement dont l'organisation dispose sans recourir à des tiers.

L'autofinancement est défini comme étant une source des capitaux que l'entreprise se crée et entretient elle-même par son actif propre et qui est constitué par des moyens de financement permanent ou d'une durée que l'entreprise trouve dans ses propres ressources.21(*) Les cash-flows secrétés par les actifs existants de la firme peuvent être considérés comme un financement interne.

Dès lors que les cash-flows appartiennent aux propriétaires des fonds propres de l'entreprise, ils sont ainsi appelés « capitaux internes ». Les fonds perçus del'extérieur de la firme, qu'ils proviennent de financement privés ou bien des marchés financiers, sont considérés comme des financements externes.22(*)

Les firmes peuvent préférer le financement interne (autofinancement) au financement externe pour plusieurs raisons.

Pour les firmes non cotées, le financement externe est généralement difficile à obtenir et même lorsque la possibilité existe (à travers par exemple, la prise de participation d'une société de capital-risque), le choix de ce type de financement est accompagné d'une perte de contrôle et de flexibilité. Pour les firmes cotées, le financement externe peut être plus facile à obtenir mais il n'en demeure pas moins coûteux en termes de coûts d'émission (dans le cas de nouvelle dette).

En revanche, les cash-flows sécrétés de façon interne peuvent être utilisés pour financer des opérations sans que cela entraîne d'importants coûts de transaction ou de perte de flexibilité.

L'autofinancement a comme avantage d'assurer l'indépendance financière de l'entreprise (dans la mesure où il n'est pas à solliciter des ressources externes), il se traduit par l'augmentation des capitaux propres. L'autofinancement est constitué de :

ü Réserves : il s'agit des bénéfices des exercices antérieurs qui n'ont pas été distribués aux propriétaires de l'entreprise et que l'on a gardé dans l'entreprise pour augmenter les fonds propres ;

ü Amortissement : est la dépréciation en valeur monétaire des valeurs immobilisées à leur coût d'achat direct, du fait de leur utilisation, usure ou de la détention par l'entreprise ;

ü Provisions : correspondent aux charges comportant quelques incertitudes quant à leur montant et parfois quant à leur existence même. Ces charges étant nées au cours de l'exercice que l'on clôture, elles doivent être comptabilisées en fin d'exercice pour que le résultat obtenu soit exact que possible ;

ü Bénéfice non distribué : il est la retenue des bénéfices annuels dans les excédents non distribués aux associés et reste encore dans l'entreprise pour être utilisé, il est évidemment la méthode la plus sûre et la moins coûteuse de financer une entreprise.23(*)

I.9.2.2 Financement externe

Etant donné que le financement interne n'est pas trop suffisant pour couvrir tous les besoins de l'entreprise, c'est ainsi qu'elle doit recourir de l'extérieur pour la recherche des ressources, soit pour accroître son capital, soit pour augmenter son exploitation.

Le crédit bancaire étant le moyen de financement le plus couramment utilisé par les entreprises, la grande diversité des formes de crédit bancaire permet en effet de répondre à un grand nombre de besoins. On peut utiliserplusieurs types de critères pour classer sommairement des crédits :

§ selon le nombre d'interlocuteurs, négociation directe (ou bilatéral) ;

§ selon l'échéance, crédit à court terme, crédit à moyen et long terme ;

§ selon l'ordre de remboursement24(*).

Dans l'optique de l'endettement à court terme, à moyen terme et à long terme, le financier doit respecter une règle exclusivement financière, celle dite de l'équilibre financier minimum. Les emplois stables doivent être financés par les ressources stables, c'est qui ne pas le cas pour les ASBL qui dépendent en grande partie de l'extérieur. Mais, pour une entreprise visant le lucre, le gestionnaire doit analyser l'effet de levier dans le but de mesurer l'impact des dettes sur la rentabilité. Dans la deuxième optique, l'augmentation du capital est un financement externe vu que celle-ci fait recours à des tiers, soit des souscripteurs qui disent devenir membres d'une entreprise existante25(*).

I.10. PROCESSUS DU FINANCEMENT DES ASBLS26(*)

Cette section porte essentiellement sur les différentes sources des financements, leurs conditions d'obtention et les modalités de négociations des contrats auprès des divers bailleurs de fonds qui financent les ASBL. Il insiste également sur l'organisation du suivi des dossiers des donateurs et la présentation des rapports financiers. Enfin, il explique la nécessité de tenir l'audit et le suivi-évaluation des actions menées.

Après avoir un plan de financement, « la prochaine étape pour les gestionnaires d'un projet ou d'une organisation est lanégociation du financement avec les partenaires financiers ou les bailleurs de fonds. ». Cette section présente quelques articulations clés entrebailleurs de fonds et les acteurs responsables des ASBL. Parmi ces articulations on peut citer :

- Les sources, les conditions et les étapes de négociation de contrats de financement ;

- L'organisation et le suivi des dossiers des donateurs ;

- La présentation des rapports financiers ; et

- L'audit externe

Les Associations peuvent avoir plusieurs sources de financement comme le précise R. Minani et al. Les Associations peuvent avoir à faire à : « des Banques ou à des organisations donateurs pour trouver les moyens pouvant combler ce qui leur manque. Lorsque la demande est adressée à une Banque il s'agit d'un crédit que les responsables du projet souhaitent obtenir. Dans ce cas, ils s'engagent à rembourser cet emprunt ».

Souvent, les responsables des projets de développement sollicitent une aide auprès d'organisations donateurs. Cette aide peut concerner les ressources humaines, matérielles ou financières. Lorsque c'est une aide en ressources humaines, on parle d' « envoi de coopérant ». Lorsque c'est une aide financière ou matérielle, on parle de « subvention ». L'aide n'est pas remboursable, à la différence d'un crédit.

Etant donné que l'aide sollicitée est non remboursable, le donateur a besoin de savoir s'il peut faire confiance à celui qui la demande. Ainsi, il s'attend à obtenir le maximum d'informations qui renseignent sur l'Association et le projet. Généralement, ce sont des Organisations déjà enracinées, avec plusieurs années d'expériences, qui attirent l'attention des donataires. Il n'est pas dit que les grandes Organisations fortement financées et qui ont réalisé des actions visibles sont seules à pouvoir être éligiblespour obtenir le financement. Même « les petites structures appelées Organisation de Base (OB) » peuvent aussi développer des idées pertinentes de projet et être en mesure de bien gérer les finances si elles sont soutenues par les grandes structures. C'est pourquoi il est nécessité que soit encouragé le parrainage de petites structures par les grandes pour donner la chance auxidées nouvelles, et peut-être pertinentes, de développement, d'émerger, quelle que soit la grandeur de la structure qui les porte ».

Afin d'être éligible à pouvoir obtenir un financement auprès des bailleurs de fonds, les responsables des Associations doivent savoir quels sont les domaines d'intervention des bailleurs, car : » les Organisations donateurs travaillent sur base d'une vision stratégique concernant un pays ou une région donnée. Ils font connaître leur vision à leurs partenaires locaux. Si un groupe qui est dans le besoin de ressource veut entrer en contact avec une Organisation donateur, il doit vérifier au préalable si ses activités entrent dans la vision de ce dernier ». C'est en fonction de ces directives que les acteurs locaux formulent leurs projets et les soumettent à ce dernier pour espérer une aide quelconque.

I.11. NOTION SUR LES ASSOCIATIONS SANS BUT LUCRATIF (ASBL)

Les ASBL étant légions en RDC, elles participent à l'émergence de la société civile congolaise et contribuent tant soit peu à l'amélioration des conditions socio-économiques des populations. On les retrouve dans tous les secteurs de la vie, notamment en matière d'éducation, de santé, de la jeunesse, de sport, de la promotion de femme, de défense des droits humains, de lutte contre la pauvreté, de lutte contre le VIH/SIDA, du logement, du désenclavement, des droits des enfants et des autres personnes marginalisées, de la bonne gouvernance et de la démocratie, de l'assistance humaine, etc.27(*)

Cette partie traite les généralités sur les ASBL en se fixant pour objet de renseigner sur leur définition. Ainsi, il consacre une partie de sa théorie à la classification des concepts clés qui sont couramment utilisés par les acteurs des ASBL, dans leurs divers sens.

I.11.1 Définition de l'ASBL

La loi N° 004/2001 du 20 Juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux Associations sans But Lucratif et aux Etablissements d'utilité publique, définit une ASBL de la manière ci-après : « L'Association sans But Lucratif est celle qui ne se livre pas à des opérations industrielles ou commerciales, si ce n'est à titre accessoire, et qui ne cherche pas à procurer à ses membres un gain matériel28(*) ».

Pout le petit Larousse, « l'Association est un groupe de personnes réunies dans un dessein commun non lucratif »29(*) La loi française de 1901 définit plus précisément l'association comme la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente, leurs connaissances ou leurs activitésdans un but autre que de partager des bénéfices.

Cette définition met en évidence des caractéristiques communes à la forme, sous laquelle elles sont constituées.30(*) Les Association sans But Lucratif ont pour essentiel, contribué à l'amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires vulnérables. Il s'en suit donc que la motivation première pour créer une ASBL est de rendre service. Une ASBL ne vise pas à procurer un gain matériel à ses membres.

I.11.2 Typologies des ASBL

Ø Association sans But Lucratif

S'agissant de la typologie, la loi sus évoquée, en son article 2, précise que l'Association sans but lucratif est par sa nature et son objet soit :

- Une association à caractère culturel, social, éducatif ou économique ;

- Une Organisation non Gouvernementale, ONG en sigle

- Une association confessionnelle

Ø Organisation non Gouvernementale et Organisation non Gouvernementale de Développement

La loi N° 004/2001 du 20 Juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux Associations sans But Lucratif et aux Etablissements d'utilité publique définit une ONG comme une ASBL dotée de la personnalité juridique dont l'objectif concourt au développement social et économique des communautés locales31(*).Baudoin Hamuli Kabaruza définit une ONG comme tout regroupement de personnes qui s'est constitué dans le seul but d'aider une population cible défavorisée et bien identifiée à maîtriser ses conditions de vie sur le plan socio-économique et culturel32(*).

Minani Rigobert, pour sa part, définit une ONGD comme Association de personnes qui vise l'amélioration durable, participative et consciente des conditions de vie des populations et dont la création ne résulte pas de la création33(*).

De toutes ces définitions, il ressort qu'il n y a pas de différence entre une ASBL et une ONG. Une ONG est en conséquence une ASBL. Par contre une ONGD est différente d'une ONG. Une ONGD est une Organisation non Gouvernementale de Développement. Selon les objectifs poursuivis et la nature de leurs activités on peut distinguer quatre types d'ONGD, à savoir :

- Les ONG de développement (ONGD) qui s'adonnent aux activités socio-économiques visant l'amélioration durable des conditions de vie des populations dans une perspective à long terme ;

- Les ONG de défense et de promotion des droits humains et de la participation citoyenne (ONGDH) qui oeuvrent pour la défense des droits humains et la promotion du respect de ces droits et l'éducation populaire pour améliorer la connaissance par les populations de leurs droits et obligations et renforcer leur participation citoyenne à la vie publique

- Les ONG humanitaires (ONGH) qui apportent l'assistance humanitaire ou d'urgence aux populations affectées par les crises et les catastrophes

- Les ONG Socio-culturelles qui ont pour objet de promouvoir la culture, les valeurs sociales ainsi que la cohésion et la paix sociale.

I.11.3 Les motivations34(*)

Comme les situations esquissées ci-dessus les font apparaître, l'intention de créer une Association peut être inspirée par des motivations de nature et d'intensité très variable. On les regroupe en deux catégories qui ne s'excluent pas mutuellement.

v Motivations personnelles, voire égocentriques

La motivation de créer une association peut provenir de soi-même à la suite d'une situation donnée, d'une expérience professionnelle, d'une aspiration personnelle,... C'est comme dit Francis Bornet et Olivier Degryse que l'on peut créer une Association pour « Agir par dépit, être investi d'un pouvoir, se parer d'un titre, compenser un manque d'intérêt dans l'existence familiale, ou professionnelle, demeurer actif pendant la retraite, disposer d'un tremplin pour accéder à d'autres fonctions ou pour obtenir une promotion, contester, faire diffuser ses idées, etc. » Ce désir est donc personnel afin de répondre à un besoin qui hante le promoteur d'une Association ;

v Motivations d'ordre social

On peut être motivé à créer une ASBL en vue de promouvoir des valeurs (démocratie, solidarité, tolérance) ou des idéaux (civiques, philosophiques, politique), lutter contre l'exclusion, préserver des intérêts menacés (corporatives, environnementaux, matériels), ressembler des individus animés par une même passion ou une même identité sociale, contribuer au changement de la société. Ce désir vient du fait que les membres d'une communauté se mettent ensemble afin d'apporter des solutions aux problèmes qui se posent dans leurs milieux de vie. Pour la plus part de cas et dans le contexte congolais, c'est cette forme de motivation qui pousse les individus ayant parfois la même vision de créer une Association.

I.11.4. Indice de la mauvaise gestion dans les associations35(*)

Selon l'esprit de Loi 004/2001 du 21 Juillet 2001, une Association sans but lucratif est créé pour ne pas accorder des gains ou des bénéfices à ses membres. Ceci veut dire que les membres ne doivent pas prétendre recevoir en termes matériel ou monétaire des avantages relatifs à leurqualité de membre. Ainsi, ils s'associent librement sans poursuivre le lucre.

Cependant, on observe dans la pratique quotidienne que les associations sont habituellement créées, avec des agendas cachés des fondateurs dans le but de l'enrichissement illicite. Ceci est à la base de la mauvaise gestion des Associations par certains Directeurs et Présidents qui les pilotent. Ce comportement anti-associatif est à la base des conflits et de la mauvaise gestion qui rend inefficaces les associations sans but lucratifs. Ainsi, quelques éléments d'indice de la mauvaise gestion dans les associations sont les suivants :

- Manque de démocratie et de transparence au sein de la communauté d'ONG ;

- Pouvoir centralisé des leaders fondateurs ;

- Manque d'organe de contrôle ou alors cet organe, bien qu'existant, est inopérationnel ;

- Conflits de leadership sur des Postes des responsabilités ;

- Détournement d'argent et du patrimoine par les Directeurs et Présidents ;

- Manque d'harmonisation sur l'utilisation de fonds ;

- Absence d'un manuel de procédures administratives et financières qui réglemente la prise de décisions, l'autorisation et l'exécution des dépenses ;

- Non-respect des statuts, du règlement intérieur et du manuel de procédures ;

- Manque de tenue de comptabilité ;

- Appropriation des fonds par le gestionnaire à des fins personnelles ;

- Acceptation des financements conditionnés ;

- Déloyauté ;

- Fraude ;

- Manque des rapports de justification des fonds ;

- Non réalisation de certaines activités prévues ;

- Clientélisme et tribalisme ;

- Trafic d'influence ;

- Etc.

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1. ASPECTS DOCTRINAUX ET CULTURELS DE LA CBCA

La Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique (CBCA) est une Eglise Baptiste fondée sur la doctrine de la Bible et qui prêche la Bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ à l'homme tout entier (Corps, Ame et Esprit).

Elle est une communauté des chrétiens qui accompagnent la recommandation de Jésus-Christ de baptiser les nouveaux croyants et les recevoir dans la communion du Seigneur. Gagner les âmes à Christ, les enseigner, les envoyer et les équiper spirituellement et physiquement, C'est-à-dire prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu et sa justice à tout le monde et préparer le chemin du Seigneur jusqu'à son retour.

a. VISION

Faire des fidèles de la Communauté Baptistes d'hommes et femmes rendus capables et courageux à faire face aux défis évangéliques du moment.

b. MISION

Prêcher l'évangile de Jésus-Christ pour le salut intégral de tout homme et de tout l'homme, c'est-à-dire sa libération et sa promotion sur le plan spirituel, physique, matériel, social et économique.

c. VALEURS

1. Bienséance et ordre ;

2. La paix avec tous ;

3. Humilité dans le leadership ;

4. La patience dans les épreuves ;

5. La communauté dans la vérité ;

6. L'amour sans discrimination ;

7. La compassion envers tous ;

8. La fidélité et la piété.

La CBCA a comme mission : gagner, former ; envoyer et servir l'homme tout entier. Par contre son logo est : JESUS-CHRIST est l'Alpha et Omega de toute activité entreprise par la CBCA.

d. LANGUES

Le swahili est la langue utilisée par la communauté dans des assemblées. Néanmoins, ceux qui parlent l'une des langues suivantes n'auront pas de difficultés à visiter la CBCA : l'anglais, le français et l'allemand.

Quelques églises locales de la CBCA utilisent le français au culte ou dans les services, d'autres membres le swahili et les langues vernaculaires (Mashi, Kinande, Kihunde, Kinyanga, kihavu, kipiri, Filero, Kinyarwanda, kibembe, kitembo,...).

II.2. RELATIONS INTER-RELIGIUESES

Comme souligné plus haut, la CBCA est membre de l'Eglise du Christ au Congo, de la CETA (Conférence des Eglises de Toute l'Afrique), l'AMB (Alliance Mondiale Baptiste) ou BWA (Baptist Alliance World), de la MEU (Mission Evangélique Unie Allemagne devenu actuellement PNK (Protestant Kerkeactie). Elle collabore aussi avec toute initiative chrétienne qui se soumet à l'autorité de la Bible et qui veut promouvoir le royaume de Jésus-Christ sur la terre.

II.3. OBJECTIFS POURSUIVIS

Former l'homme dans toute son intégrité : gagner, former, envoyer et servir l'homme tout entier. C'est-à-dire corps, esprit et âme.

II.4. PRESENTATION DE LA CBCA KATOYI

II.4.1. Situation géographique

La Paroisse CBCA-KATOYI est localisée à Goma dans la même concession qui héberge l'Institut Majengo sur la route Notre Dame d'Afrique au n°1 de l'Avenue Lubango, au Quartier Mabanga-Nord, dans la Commune de Karisimbi, en Ville de Goma, Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

II.4.2. Historique

Avant de parler de l'histoire de la CBCA katoyi, parlons d'abord de l'histoire de la CBCA, en général :

II.4.2.1. Historique de la CBCA communauté

En 1921, l'oeuvre missionnaire protestante débuta au Kivu, après les missionnaires catholiques romains de la Congrégation des Pères blancs, assomptionnistes, qui s'engagent comme dans les protestants dans la promotion sociale des campagnes. Le Kivu fut évangélisé par plusieurs sociétés missionnaires.

Les pentecôtistes suédois arrivèrent à Matshumbi (MLC) en 1921 suivi en 1922 des pentecôtistes Norvégiens (MLN) à Kaziba, l'évangélisation Society Africain Mission, ESAM en sigle, s'établit à Shabunda, les méthodistes (MMC) Tunda, l'Union pentecontale des Missionnaires de Grande Bretagne à Kalembelembe (UPMGB) et Unevengelized Africa Mission (UAM).

La CBCA est une église issue de cette dernière société qui commença son oeuvre en 1927 au Kivu, précisément Lubero-Kitsombiro, en RDC. L'UAM fut l'oeuvre du missionnaire Paul Hurlburt de nationalité Américaine. Il fut d'abord encouragé par les chrétiens américains qui lui promirent un soutien financier. Il recruta ensuite des missionnaires pour son oeuvre au Kivu. Via Uvira, Hulburt gagna le Congo Belge. Accompagné de familles William, Maning, Bell, Mindose, Mindose et Bigelow, il pénétra la zone de Lubero via Pinga en zone de Walikale, guidé par des missionnaires Suédois, qui informèrent Hulburt avant, d'une région très peuplée où n'oeuvraient que les missionnaires Suédois. Celle-ci se trouvait au Nord du champ d'évangélisation des pentecôtistes Suédois qui s'étendaient jusqu'à Walikale.

En 1927, il y aura établissement de la station missionnaire de Kitsombiro suivi de celle de Katwa en 1932 du Gouvernement Belge qui accordera aussi la personnalité civile à l'UAM. Cette association traversa une crise financière grave qui n'a pas permis Hurlburt de continuer convenablement sa tâche. C'est ainsi qu'il confia l'UAM à la conservative Baptist Mission Society (CBFMS) de Chicago (USA) en 1946. Au cours de cette année, celle-ci envoya ce premier messager au Kivu (les familles Bothmell, Larence et Kevorkiam) suivis d'autres groupes.

Dans le domaine de l'évangélisation, de nouvelles stations furent ouvertes. C'est par le nom Mission Baptiste au Kivu (MBK) que la CBFMS sera connue au Congo jusqu' à la période du Schisme en 1946 afin de l'adapter à la réalité et à la législation coloniale belge. Elle fut par l'Ordonnance-loi N° 881/225 du 26 Août 1946 qui sortira ses effets en 1957. La revendication d'une formation de la jeunesse et d'une gestion ecclésiale participative par les autochtones aboutit à la création de la nouvelle communauté autonome (Eglise Protestante au Kivu : EPBK) en 1959 dotée d'une personnalité civile le 12 Juin 1964.

En 1971, l'EPBK devient CPBK (communauté Protestante Baptiste au Kivu). En 1973, ce nom devient Communauté Baptiste au Kivu). La CBK deviendra Communauté Baptiste au Kivu (CBK). La CBK deviendra Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique (CBCA) après commun accord des membres effectifs, réunis en Assemblée Générale de 1996 tenue à Goma. Depuis lors, elle est membre de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) et membre d'autres groupements d'Eglise à travers le monde.

II.4.2.2. Histoire De La Paroisse Katoyi

La Paroisse CBCA-KATOYI est le fruit de l'époque du Révérend Pasteur KAMBALE MUSAVULI MUVISWA à la tête de la Paroisse CBCA-VIRUNGA se trouvant dans le poste Ecclésiastique de Goma qui est un de dix-sept Postes de la CBCA qui créa cette dernière comme cellule de KATOYI en 1990 pour faciliter les paroissiens de cette contrée au trajet qu'ils effectuaient chaque jour et au vol de la journée quand ils sont au culte dominical. Ainsi, cette cellule fut mise sous la responsabilité de MUHINDO TUVERE Jackson et assisté par le Révérend Honoraire KITSONGERI NGULIRO.

Avec l'effort que ces serviteurs de Dieu ont fourni, le nombre de chrétiens augmentait, et en date du 18 Août 1993, l'Eglise-mère autorisa le premier fonctionnement du culte dominical et cela dans une des salles de classe de l'Institut Majengo, une des propriétés actuelles de cette paroisse, et à l'occasion, le Révérend KAMBALE KABWARO Balthar fut le Prédicateur du jour. Et le message du Matthieu 5, 13-16 était une exhortation à tous les fidèles sur leur envoi en tant que sel et lumière dans le monde.

A partir de ce jour, le Révérend KAMBALE KABWARO fut affecté à Katoyi pour s'entraider avec deux premiers responsables, et ainsi, pour tout sacrement, ils devaient aller à la Paroisse-mère, la CBCA-VIRUNGA.

Après proclamation de l'Eglise de KATOYI comme devant fonctionner par ses propres initiatives et vu qu'elle avait à sa tête Pasteurs et anciens, donc un consiste, le besoin d'organiser différents services tels : la diaconie, la SFF (Service femme et famille), ECODIM/MINENFANT (Ministère des Enfants), et le MJC (Messe de Jeunes Chrétiens), se fit sentir. Voici comment les Présidents élus se sont succédé à la tête de ces services depuis 1993 jusqu'à nos jours.

Figure N°02 La diaconie

Noms et post nom

Fonction

Année

01

KASAY BULAMBO

Président

1993-2006

02

MBUSA NGOROMBI Samy

Président

2006 à nos jours

Source : rapport annuel de la CBCA KATOYI

Figure N°03 :Le service femme et famille (SFF)

Noms et post nom

Fonction

Année

01

KAVIRA SIHERA

Présidente

1993-1996

02

WAWADI MANGOLOPA

Présidente

1996-1999

03

KAHAMBA KIHIGHA Ruth

KAVUGHO HELENA

Président

Vice/Présidente

1999-2004

04

KATUNGU VAVUGHE Rachel

MASIKA ZAWADI

Présidente

Vice/Présidente

2004-mai 2012

05

KAVIRA SIVYALEGHANA Justine

MASIKA OLIVINE

Présidente

Vice/Présidente

Juin 2012 à aujourd'hui

Source : rapport annuel de la CBCA KATOYI

Figure N°04 :Ministère des jeunes pour christ

Noms et post nom

Fonction

Année

01

KASEREKA SEKERA

KAMATE KAMBRE ISRON

Président

Vice/Président

1993-1999

02

KAMATE KAMBRE ISRON

NZANDI VIKAYILWIRA

Président

Vice/Président

1999-2005

03

Maurice KOMBI SYLEVEKWA

MUMBERE SABUNI

Président

Vice/Président

2005-2012

04

ALI MWAMBA Colin

Maurice KOMBI SYALEVEKWA

Président

Vice/Président

Le 10/02/2012 à nos jours

Source : rapport annuel de la CBCA KATOYI

Figure N°05 : EcoDim/Minenfant

Noms et post nom

Fonction

Année

01

ZAWADI MANGOLOPA

SEDEKIA MUKAMA

Directrice

Direadjoint

1993-1996

02

SEDEKIA MUKAMA

MUMBERE KATSWERE

Directeur

Direadjoint

1996-1999

03

MUMBERE KATSWERE

KAVUSA MAHAMBA

Directeur

Direadjoint

1999-2000

04

KAVUSA MAHAMBA

MUMBERE KAUSA NARKISON

Directeur

Direadjoint

2000-2008

05

MUMBERE KAUSA NARKISON

PALUKU KEUKEU

Directeur

Direadjoint

2008 à nos jours

Source : rapport annuel de la CBCA KATOYI

Le 23 Avril 1995, la pose de la pierre pour la construction du Temple de la CBCA-KATOYI fut effective et cette dernière fut posée par le Révérend MUHINDO TAMWASI, alors Pasteur surveillant du poste ecclésiastique de Goma et KABUYAYA KYOTA Fannuel, Pasteur Paroissial de la CBCA-VIRUNGA.

En date du 18 Février 1996, les élections des anciens de l'Eglise furent organisées à la Paroisse CBCA-KATOYI sous la direction du Révérend TAMWASI, le Révérend PALUKU LIKANYA, Pasteur sectionnaire et le Révérend Pasteur KISUGHU NYOTA, Pasteur paroissial de la CBCA-VIRUNGA. Et à cette occasion, une autorisation d'organiser et de célébrer la sainte-saine, la dédicace des enfants et autres, sauf le baptême, fut accordée par le Révérend MUHINDO TAMWASI, Pasteur surveillant du Poste ecclésiastique de Goma. A ce jour, MAMBO LEO, KAMBALE NGWANA, PALUKU BAHATI, KAMBALE KIVISI, KONDELEO MUPIRA, KATSONGO KASEREKA et KAMBALE KAIKUTA furent élus comme anciens. Comme c'est à la même année que la CBCA avait adopté de servir les Paroisses en collège pastoral, celui de la CBCA-KATOYI fut constitué de pasteurs suivants :

1. Révérend KAMBALE KABWARO ;

2. Révérend MWENGESYALI MALONA ;

3. Révérend KITSONGERI NGULIRO ;

4. Révérend NGANZA SYAYIKOMWA ;

5. Révérend KATEGHE NDUNGO ;

6. Révérend MALIKIDOGO.

La date du 16 Décembre 2000 fut celle où la chapelle de la CBCA-KATOYI était proclamée comme Paroisse autonome sous le numéro matrice 430/CBCA.

Depuis son implantation, les serviteurs de Dieu s'y sont succédé comme suit :

Figure N°06 : la succession des serviteurs de Dieu

Noms du pasteur titulaire

Année d'exercice

Nom du pasteur assistant

Rév. KAMBALE KABWARO Balthazar

De 1990 - 05/09/1997

Rév. KITSONGERIE NGULIRO

Rév. KATEMBO MWENGASYALI

05/09/1997 - 2000

KAGABO HABIMANA

Rév. KAHONGYA BWIRUKA

Juillet - Août 2002

NDUNDI MATHE

Rév. BISIMWA NKINZI

Sept 2002 - 2007

Rév. KASEREKA MUHONGYA

Rév. KASEREKA MUHONGYA

2007 - 15/10/2008

Rév. MUSAKI Thomas

Rév. WANZIE VANGISIVAVI

15/10/2008 - 14/10/2011

Rév. MUSAKI Thomas

Rév. LIKANYA NDATA YA MBULA

14/10/2011 - 30/07/2012

Rév. MUSAKI Thomas

Rév. NDEMESI MUSEKWA Moise

31/07/2012 - 31/08/2012

Rév. MUSAKI Thomas

Rév. MUHINDO NYONDO Joseph

01/07/2012 à nos jours

Rév. MUSAKI Thomas

Source : rapport annuel de la CBCA KATOYI

Commentaire : les années d'exercice concernent seulement les Pasteurs titulaires.

Au fur et à mesure que la Paroisse grandit, la CBCA KATOY, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a donné naissance à d'autres Paroisses telles :

1. La Paroisse CBCA-SHABA avec à la succession des responsables : le Révérend Pasteur KAMBALE KIVISI, PALUKU KAHONGYA SYAUMBA, Samuel NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA et aujourd'hui le Rév. MAUKA MATHE BULALO assisté par MUHEKO SYAUSWA ;

2. La Paroisse CBCA MABANGA-NORD/KIBWE dans la responsabilité et à la succession des responsables suivant ; le Rév. KAMBALE KABWARO suivi du Rév. KAMBALE KANEHO et du Rév. KAMBALE SIBENGEHA puis le Rév. MUHINDO KAVINGULO ;

3. La Paroisse OSSO KATO qui est en sa première année d'ouverture et supervisée par le Rév. MUSAKI Thomas et aujourd'hui remplacé par le Rév. BUSIMBA KWEZI affecté par la hiérarchie de la communauté en Décembre 2012 ou tous les services y sont organisés.

A part ces Paroisses ci-haut, la Paroisse CBCA KATOY a cinq chapelles formées par 30 cellules dont voici la citation : la chapelle CENTRALE, KATOY II, KATOY III, KATOY IV et LOWA. Les anciennes chapelles KATOY I et KINDU II sont ceux qui ont formé la nouvelle Paroisse OSSO-KATO.

La CBCA opère au Congo (RDC) dans les Provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Province Orientale et Kinshasa la capitale puis dans d'autres Pays. Son objectif durant ces dernières années est de conquérir toute l'Afrique Centrale par la proclamation de la bonne nouvelle du Christ.

II.4.2.3 Forme de Gouvernement au sein de la CBCA

D'après TURN BULL, l'Eglise Protestante depuis sa séparation avec l'Autorité papale, utilise trois formes fondamentales de Gouvernement ecclésiastique : le congrégationniste, l'épiscopal et le presbytéral36(*).

· Le congrégationniste appelé indépendant dans ce sens que chaque église locale est autonome, toute autorité législative est exercée par l'Eglise locale et sans interférence du dehors.

· L'Episcopal, c'est le Gouvernement de l'Eglise par les Evêques qui, seuls, ont le pouvoir d'établir les Ministres, mais dans certains cas, le Surveillant a le pouvoir de choisir et de nommer les Officiers. Il existe principalement trois sortes de ministres : les Evêques, les Prêtres et les Diacres.

· Le presbytéral est le Gouvernement de l'Eglise par les anciens, il prévoit habituellement les Ministres suivants :

- Comité de l'église locale (le Consistoire) ;

- Comité des membres effectifs au niveau communautaire (assemblée générale) ;

Ces trois formes de gouvernement, argumente TURN BULL, étaient utilisées dans l'église primitive. Dans l'église naissante, la congrégation choisissait ses responsables et les responsables agissaient selon les directives et suffrages de gens (actes 61-2, 15, 6,1. Timothée 4,14). Au sein de la CBCA, l'organisation est définie dans les deux brochures que voici :

· Le statut ;

· Le Règlement d'Ordre Intérieur de la CBCA.

De la synthèse de ces brochures, l'on est tenté de dire que les formes du Gouvernement sont toutes utilisées dans la CBCA, mais sur le plan pratique, il s'observe la prédominance du Gouvernement Congrégationniste.

Au niveau de la base, on remarque une forme Congrégationniste. Chaque église locale traite ses affaires, baptise, enseigne, intègre ses membres, discipline, excommunie, prend des décisions concernant la bonne marche de l'église et fait seulement rapport à la hiérarchie.

Au niveau du Poste, sont seuls les Pasteurs et membres de leurs bureaux qui dirigent. Les membres effectifs sont conseillés de dirigeants des Postes, ils prennent part aux réunions de l'Assemblée générale et sont habilités à élire les dirigeants de la communauté. Ils engagent l'église au niveau du Poste vers la base (Sections, Paroisse, Chapelles, cellules, familles puis fidèles ou membre).

Ainsi, dans chaque Paroisse, le Pasteur responsable représente automatiquement le Pasteur Surveillant et/ou le Représentant légal selon des attributions définis aux différentes organisations de la CBCA.

Au niveau national et international

A ce niveau, le Représentant légal dirige la politique générale de l'Eglise sur tout le plan,cfr le Règlement d'Ordre Intérieur de la CBCA qui stipule ce qui suit :

Le Représentant légal en tant qu'organe est le Coordinateur général et animateur principal de toute activité aux services de l'association. Il est le Président du comité, principal responsable et répondant au numéro un de l'exécution des décisions des Assemblée Générale. Il ordonne et consacre les serviteurs de Dieu (Pasteurs,etc.) dans la commission de Ministre Pastoral au cours d'une cérémonie solennelle et appropriée pour la circonstance, il délègue ses pouvoirs aux Pasteurs des Paroisses selon le cas, il veille au respect des statuts et Règlement d'Ordre Intérieur de l'église en vue de garantir les qualités morales, spirituelles et intellectuelles de ses membres. Il est gestionnaire des comptes ouverts auprès des institutions financières (Banque, compte chèques postaux) par le Trésorier communautaire qui est aussi un de quatre mandateurs. Il désigne, mute, encourage, nomme, suspend et révoque les membres de différents organes et comités constitués au sein de la CBCA en collaboration avec son équipe directoire. Il est secondé par un Vice-président et représentant légal suppléants ou à un membre quelconque de l'équipe dirigeante de son choix. Son mandat est de cinq ans renouvelable37(*). A ce niveau, le représentant légal est le chef de la communauté à qui on amène toutes les décisions.

Au niveau de la Paroisse

Le Pasteur responsable de la paroisse représente le Représentant légal dans sa Paroisse sous supervision du Pasteur-surveillant du Poste ou District. Il coordonne toutes les activités spirituelles et administratives de l'église et l'engage devant les autorités politiques, militaires, civiles et religieuses au nom du Représentant légal pour le problème non complexe et fait rapport chaque trimestre, semestre et annuellement à la hiérarchie c'est-à -dire au Poste.

Le Pasteur Associé de la Paroisse : il est secondé d'un Evangéliste qui supervise les activités et les enseignements aux nouveaux convertis qui se préparent pour le baptême. Ces deux sont chargés de la statistique des fidèles (membres ou chrétiens) dans la Paroisse. Ils détiennent des registres contenant l'identité des membres selon chaque cellule et chapelle. Ils font rapport au Pasteur titulaire qui, lui aussi, fait son rapport chaque trimestre, semestre et annuellement au Poste qui est son hiérarchie.

II.4.2.4. Structure au niveau de la Communauté

L'organe suprême de la CBCA est l'Assemblée générale. Celle-ci est constituée de 120 membres effectifs délégués de 17 Postes ecclésiastiques (ou districts). Elle se réunit une fois l'an en session ordinaire. Le second organe en dix-sept postes exécutifs avec 38 membres. La CBCA se subdivise en dix-sept postes ecclésiastiques appelés dans d'autres communautés secteurs. Il y a un Pasteur-surveillant à la tête de chaque poste. L'administration de la CBCA est assurée par un Président communautaire et Représentant légal assisté par 3 mandataires élus pour cinq ans renouvelables.

Voici les quatre postes des mandataires de la CBCA :

ü Président et Représentant légal (RL) ;

ü Vice-président et Représentant légal suppléant (RLS) ;

ü Trésorier communautaire (TRECOM) ;

ü Secrétaire communautaire (SECOM).

II.4.2.5.Strucure Organisationnelle au niveau de la Paroisse

MINISTERE DE DEVELOPPEMENT

ASSEMBLEE PAROISSIALE

CONSEIL ELARGI

CONSISTOIRE

PAROISSE

SECRETARIAT ET COMPTABILITE

MINISTRERE DES ENFANTNTS

EVANGELISATION

MISSION DE JEUNES CHRTIENT

PASTORALE

PROJET SOCIALE

SERVICE HOMME ET FAMILLE

SERVICE FEMME ET FAMILLE

CHAPELLES

CELLULES

FAMILLES

FigureN°07 Organigramme

Source : rapport annuel de la CBCA KATOYI

a) Assemblée Ordinaire Paroissiale

C'est un regroupement de tous les fidèles (chrétiens) effectifs de la Paroisse communiant (participent à la sainte Saine). Elle a comme rôle d'élire les dirigeants et serviteurs de Dieu au sein de la Paroisse (anciens, diacres...). Elle discute différents problèmes enrapport du conseil Paroissial et de différentes commissions permanentes de la Paroisse. Elle élabore le plan d'action et prévision budgétaire de chaque année.

b) Le Conseil Elargie

Ce dernier est convoqué par le consistoire pour évaluation, et faire le suivi des activités planifiées dans chaque service de la Paroisse et a pour membres composant les comités de différents services. Cet organe siège chaque après un ou deux mois sous la direction du Pasteur Paroissial.

c) Le Consistoire

Il est composé de serviteurs permanents et les anciens de l'Eglise. Ils se réunissent chaque samedi de 7 à 11h30'. Placé au-dessus de différents services, il s'occupe de la vie de l'Eglise, reçoit, discute et oriente différentes préoccupations et suggestions des commissions transmises soit verbalement, ou par correspondance. Il planifie et supervise les activités culturelles, l'évangélisation ainsi que les visites pastorales. Il est présidé par le Pasteur Titulaire Responsable et en cas d'empêchement ce dernier sera présidé par le Pasteur Associé et/ou un des Anciens désigné par le Pasteur responsable (crf)

d) Le Pastoral

Ce dernier est présenté par le Pasteur Titulaire responsable de la Paroisse. Il est l'Administrateur, Directeur et Coordonnateur de toutes les activités des services Paroissiaux et s'occupe particulièrement du suivi spirituel des familles de tous les fidèles :

- Des anciens ;

- Des diacres ;

- Des membres des commissions permanentes de la Paroisse ou comités paroissiaux (SFF, SHF, MINENFANT (ECODIM), JPSC) et tous les fidèles ;

- S'assure de l'exécution des tâches relative aux programmes ;

- Prévoit mensuellement l'évolution du travail au conseil élargi

- Il fait asseoir, dans le cadre de finance, le programme de mobilisation et de gestion de ressources. Il en est gérant ;

- Il élabore le budget de recette prévisionnelle, ordonne des dépenses en observant les prévisions de l'année. Il en est de même des activités non prévues.

En collaboration avec le Secrétaire comptable, il coordonne toutes les activités internes et externes de la Paroisse. C'est ainsi qu'il coordonne toutes les activités de la paroisse en vue de :

- S'assurer que les objectifs de la paroisse sont poursuivis tel que prévus ;

- Proclamer l'évangile du Royaume de Dieu selon les écritures saintes ;

- Administrer les sacrements et assurer d'autres activités pastorales comme le baptême, le mariage, la Sainte saine, le culte funèbre, etc. ;

- Initier et entretenir des oeuvres sociales entre autre : les écoles, les oeuvres médicales et d'autres projets de développement durable et non durable.

e) L'évangélisation

Chapeauté par le Pasteur Associé aidé par l'Evangéliste Paroissial, il est organisé par le Comité des Evangélistes. Ayant comme objectifs de gagner les âmes pour Christ en annonçant la bonne nouvelle dans la Ville de Goma et de ses environs, d'affirmer les chrétiens spirituellement, d'accompagner les fidèles dans leur parcours spirituel et social, il organise :

- Des campagnes d'évangélisation en pleinair ;

- Des enseignement et études bibliques ;

- Des intercessions et délivrances, l'accompagnement spirituel ;

- Des formations des ambassadeurs, l'élaboration de moutures (versions) de la catéchèse, de la préparation des néophytes au baptême ;

- Organise des séminaires et fait l'affermissement.

Dans le cadre administratif, les Pasteurs Associés et Evangélistes s'occupent du recensement physique des fidèles (membres) par famille de la Paroisse, ils enregistrentles fidèles maisons par maison et disposent d'un registre statistique dans chaque Cellule et Chapelle. Il signale les mouvements des chrétiens dans ces registres (arrivée des chrétiens, déménagements, décès, nouveaux baptisés, ...), et détiennent également un registre centralisateur au bureau de la Paroisse.

En rapport avec la politique de la mobilisation des recettes, ils réfléchissent sur les stratégies et les thèmes pouvant inciter les chrétiens ou fidèles à souscrire de manière consistante au fonctionnement et vie de la Paroisse. Après identification des chrétiens de la paroisse, ils organisent des visites familiales avec les anciens et Pasteur titulaire afin d'une confortation et prière.

f) La Diaconie

S'occupe du développement de la Paroisse et réfléchit sur les projets d'autofinancement. S'assurer que les biens de l'église tels que repris dans le registre d'inventaire existent, sont gardés en bon état et bien protégés (par les règlements de la communauté et la loi de notre Pays). Du point de vue finance, elle veilleà la bonne gestion des fonds selon la planification et les prévisions budgétaires dans les limites de sa responsabilité en collaboration avec le comptable et le Pasteur responsable. A part les tâches citées ci-haut, elle s'occupe de (d') :

- Exécuter les dépenses d'investissement prévues (projet, équipement, entretien,...) ;

- Envisager la réalisation d'au moins un projet d'autofinancement par an, c'est ainsi qu'au coeur de cette année, il a des projets encours tel : des champs, cantine, élevage et dépôts à faire louer ;

- Veiller à la propreté du temple, de la parcelle de la Paroisse et même des maisons des serviteurs.

g) Le Secrétariat et Comptable

Ø SECRETARIAT

Dirigé par un secrétaire qui est chargé de :

· L'exploitation des lettres destinées à l'administration de l'Eglise, aux différents services et tiers ;

· Classement des dossiers et lettres reçus ;

· La réception physique des courriers émanant de différents Postes, Paroisses et des tiers ;

· La transmission des dossiers et courriers ;

· La mise en conformité des lettres et autres documents signés par le Pasteur ;

· Faire le rapportage des réunions du consistoire et des conseils Elargi ;

· La saisie de différents documents et comptes rendus ;

· Enseignement de nouveaux baptisés, nouveaux mariés, nouveaux venus, des décès, des enfants dédiés, de nouvelles fiançailles, etc. ;

· L'annonce et orientation des visiteurs ;

· La préparation du journal d'audience du Pasteur ;

· L'organisation du programme de nettoyage des bureaux et entretien des mobiliers et matériels de bureau du Pasteur ;

· Veiller aux listes de présence des agents et cadres sous son autorité ;

· Veiller sur les limites des dépenses planifiées dans la prévision budgétaire annuelle ;

· Gérer les carnets des comptes et des chèques ;

· Faire le rapport de finance de la Paroisse ;

· Mettre à jour les fiches comptables ;

· Mettre à jour la liste des membres et la statistique.

Ø LE CAISSIER

Chargé de la comptabilité de l'Eglise telle que :

· Réception des offrandes et autres fonds en liquidité de la Paroisse ;

· Tenir en jour les livres de caisse ;

· Garder les fonds de l'Eglise. Il peut également participer à l'approvisionnement des rayons ou à l'étiquetage des produits. Il indique le solde de la caisse lorsqu'il a pris son poste et le solde à la fin de son temps de travail.

h) Les Présidents ou Chefs des Services

Ces derniers sont des représentants du Pasteur au niveau de leurs services, chapelles et cellules. Ils organisent des séminaires, des enseignements répondant aux besoins de chaque catégorie des fidèles ou membres. Ils font les rapports au Chef qui est le Pasteur responsable à travers le service de l'évangélisation. Dans cette organisation (église), sont seulement rémunérés : les Pasteurs, le secrétaire comptable, l'Evangéliste, le caissier et la sentinelle qui forment l'équipe des agents permanents de la Paroisse. Le salaire des agents de la Paroisse proviennent des 40% de recettes de chaque mois. Ils n'ont pas un salaire fixe. Les finances viennent des offrandes et des fonds des chrétiens membres, des amis et de différentes recettes des services d'autofinancement de la Paroisse. Peuvent recevoir des encouragements des tous les autres Chefs des services et Président responsables des chapelles en cas de bénédiction dans la Paroisse. La CBCA a comme mission : gagner, former, envoyer et servir et l'homme tout entier c'est-à-dire corps, esprit et âme.

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans ce dernier chapitre, nous allons présenter d'abord toutes nos données récoltées auprès de la CBCA KATOYI, en suite procéder à leur analyse et en fin interpréter les résultats trouvés à l'issue de nos analyses.

III.1 PRESENTATION DES DONNEES

III.1.1 Effectifs de la CBCA KATOYI de 2010-2014

FigureN°08 Les effectifs des fidèles de la CBCA KATOYI de 2010-2014

 Désignation

2010

2011

2012

2013

2014

Les baptisés

1050

1189

1134

1088

1038

Les non baptisés

1269

1427

1165

1214

1445

Total

2319

2616

2299

2302

2483

Source : rapports annuels de la CBCA KATOYI

Commentaire : la diminution des fidèles pour les années 2010 et 2012 est liée à l'ouverture de deux Paroisses, qui sont la Paroisse CBCA SHABA et la Paroisse CBCA KIBWE/MABANGA-NORD.

III.1.2 Tableau du budget de recettes

Figure N°09 Prévisions de recettes budgétaires en $

Désignation

2010

2011

2012

2013

2014

Total

Moyenne

Offrandes ordinaires

22500

29600

30400

28305

28208

139013

27802,60

Engagements

18550

14728

13685

21070

20652

88685

17737,00

Offrande des services

3425

2500

3250

2900

3577

15652

3130,40

Chapelles

300

290

285

400

358

1633

326,60

Contributions des écoles

500

250

850

260

350

2210

442,00

Orphelins

1600

2083

3500

2070

1860

11113

2222,60

Total

46875

49451

51970

55005

55005

258306

51661,20

Moyenne

7812,5

8241,83

8661,67

9167,5

9167,5

 

 

Source : rapports annuels de la CBCA KATOYI

En effet, au vu des moyennes annuellesde recettes budgétaires, on trouve qu'en 2010 la CBCA KATOYI avait élaboré un budget en moyenne de 7812,5, 8241,83 en 2011, 8661,67 en 2012, 9167,5 en 2013 et 9167,5 en 2014. Pour toutes les cinq années d'observation, la moyenne annuelle a été 51661,2$. Ce qui fait que la CBCA KATOYIélabore un budget de recette mensuellement autour 51661,2$/12 mois, soit 4305,1$ par mois. Nous remarquons qu'elles ont connu un accroissement pendant presque toutes les années d'études sauf pour les deux dernières où elles sont restées statiques. La CBCA KATOYI ayant un principe fondé sur la « fois » c'est la raison pour laquelle il y a toujours augmentation du budget et il a été dit que le budget peut rester statique pour deux années suite à la réalisation du budget de l'année écoulée, mais par conséquent, n'est peut être réduit

III.1.3. Tableau de l'exécution du budget de recettes

Désignation

2010

2011

2012

2013

2014

Total

Moyenne

Offrande ordinaire

26453

24353

26251

22428

23563

123047,1

24609,42

Engagement

15458

14956

18201

18516,8

20544

87674,75

17534,95

Offrande des services

5420

3526,6

4002

4184,02

2870

20002,59

4000,518

Chapelles

250

297,95

245

395.49

358

1150,95

230,19

Contributions des écoles

300

720

760

290

350

2420

484

Cantine

1600

900

1500

1872

1294

7166

1433,2

Dons

2300

2566

2155

3768,74

1500

12289,74

2457,948

Emprunt

3245,95

1700

6563

4100

3650

19258,95

3851,79

Total

55027

49019

59676

55555

54128

273405,55

54681,11

Moyenne

6878,37

6127,41

7459,53

6944,38

6766,01

 

 

Tableau N°10 Tableau de la réalisation du budget de recettes

Source : Source : rapports annuels de la CBCA KATOYI

En lisant les contenus de ce tableau, nous constatons qu'en moyenne les réalisations budgétaires de recettes se sont retranchées à 6878,37$ en 2010, 6127,41$ en 2011, 7459,53$en 2012, 6944,38$en 2013 et 6766,01$en 2014. Bien qu'il y a eu scission de cette dernière mais les recettes en moyenne de toutes les cinq se sont levées à 54681,11$. De part ceux-ci, les moyennes de composante de la réalisation du budget se retracées ainsi : 24609,42$ pour les offrandes ordinaires, 17534,95$ pour les engagements, 4000,518$ pour les offrandes ordinaires, 230,19$ pour les chapelles, 484$ pour les contributions des écoles, 1433,2$ pour le cantine, 2457,948$ pour les dons et 3851,79$ pour les emprunts.

III.1.4. Tableau du budget dépense

Tableau N°11 Prévisions budgétaire de dépenses

Désignation

2010

2011

2012

2013

2014

Total

Moyenne

Administration

22800

24490

23550

19730

21263

111833

22366,6

Evangélisation

5050

4830

4260

7070

7200

28410

5682

Fonctionnement service

4200

3500

2973

3180

3200

17053

3410,6

Développement

4180

4390

8250

10630

9566

37016

7403,2

Sociale

1115

1500

2654

2600

2958

10827

2165,4

Contribution

4050

4750

5169

5745

4300

24014

4802,8

Divers rencontre

2670

2389

2164

1550

2964

11737

2347,4

Autres charges

2810

3602

2950

4500

3554

17416

3483,2

Total

46875

49451

51970

55005

55005

258306

51661,2

Moyenne

5859,38

6181,38

6496,25

6875,63

6875,63

 

 

Source : rapports annuels de la Paroisse CBCA KATOYI

Les dépenses prévues pour les différentes années se sont présentées moyennement à5859,38$ en 2010, 6181,38$ en 2011, 6496,25$ en 2012, 6875,63$ en 2013 et 6875,63$ pour l'année 2014. Aussi, en les moyennes annuelles se sont enrôlées en administrationpour 22366,6$, 5682$ pour l'Evangélisation, 3410,6$ pour le fonctionnement service, 7403,2$ pour le développement, 2165,4$ pour le sociale, 4802,8$ pour les diverses contributions, 2347,4$ pour divers rencontres et 3483,2$ pour les autres charges. La moyenne totale de toutes les cinq s'était sommée à 51661,2$.

III.1.5. Tableau de la réalisation du budget de dépenses

Tableau N°12 Exécution du budget de dépense

Désignation

2010

2011

2012

2013

2014

Total

Moyenne

Administration

24325,2

24317,6

24951

22311

24537

120441,7

24088,34

Evangélisation

7185

4871

7962

4459,8

7700,6

32178,42

6435,684

Fonctionnement service

2946,45

2521,4

3987

3283,3

4024

16762,15

3352,43

Développement

8456,3

9708,8

8568

10256

8352,9

45341,9

9068,38

Sociale

4336

3003,3

4433

4156,9

3793,65

19722,81

3944,562

Contribution

3591

1257,41

5163

5651,8

1934,2

17597,44

3519,488

Divers rencontre

1938

1771,24

2032

1946,6

1289,8

8977,61

1795,522

Autres charges

1963

1132

2456

2982

1645

10178

2035,6

Total

54741

48582,8

59552

55047

53277,2

271199,85

54239,97

Moyenne

6842,62

6072,84

7444,00

6880,88

6659,64

 

 

Source : rapports annuels de la Paroisse CBCA KATOYI

Pendant notre période d'étude, les dépenses réelles de la Paroisse CBCA KATOYI durant les 5 ans ses sont enrôlées en moyenne à 6842,62$ en 2010, 6072,84$ en 2011, 7444$ en 2012, 6880,88$ en 2013 et 6659,64$ en 2014. Les moyennes des affectations de sommes affectées se sont enrôlés de 24088,34$, 6435,684$ pour l'évangélisation, 3352,43$ pour le fonctionnement service, 9068,38$ pour le développement, 3944,562$ pour les sociales, 3519,488$ pour diverses contributions, 1795,522$ pour les rencontres, 2035,6$ pour les autres charges. Ainsi, la moyenne des 5 cinq est élevée à 54239,97$

III.2 ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.2.1 Calcul de l'efficacité de la Paroisse CBCA KATOYI

Figure N°13 Tableau du calcul de l'efficacité

Année

Prévision

Réalisation

Ecarts

 

 

 

Favorable

Défavorable

2010

46875

55026,95

8151,95

 

2011

49451

49019,3

 

431,7

2012

51970

59676,2

7706,2

 

2013

55005

55555

550

 

2014

55005

54128,1

 

876,9

Total

258306

273405,55

16408,15

1308,6

Solde

15099,55

 

 

15099,55

Balance

273405,55

273405,55

16408,15

16408,15

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies

Selon le tableau ci-haut, nous avons constaté après qu'on ait effectué les calculs en confrontant les prévisions aux réalisations de la CBCA KATOYI seules les années 2010, 2012 et 2013 ont eu les écarts importants et favorable de 8152$ soit 17,39%, 7706,2$ soit 14,83% et 876,9$ soit 0,99% successivement suite aux grandes contributions qu'effectuées les fidèles pour l'ouverture de la Paroisse SHABA et MABANGA-NORD/KIBWE et une salle polyvalente. Et les écarts défavorables se sont manifestés aux années 2011 de 431,7 soit 0,87% et 2014 de 876,9$ soit 1,59% suite une diminution des fidèles qui s'était manifestée au début de ces années qui occasionnèrent la non réalisation.

III.2.2 Calcul de l'efficience de la Paroisse CBCA KATOYI

Figure N°14 Tableau du calcul de l'efficience

Année

Prévision

Réalisation

Ecarts

 

 

 

Favorable

Défavorable

2010

46875

54740,95

 

7865,95

2011

49451

48582,75

868,25

 

2012

51970

59552

 

7582

2013

55005

55047

 

42

2014

55005

53277,15

1727,85

 

Total

258306

271199,85

2596,1

15489,95

Solde

12893,85

 

12893,85

 

Balance

271199,85

271199,85

15489,95

15489,95

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies

L'efficience étant l'utilisation rationnelle de moyens mise à la disposition des tierces personnes ou entreprises, d'où l'analyse par exception qui se focalise aux montants ou pourcentages importants, la CBCA KATOYI avait connu des écarts signifiants négatifs (défavorables) aux années 2010 et 2012 suite à la scission de cette dernière pour l'ouverture de la Paroisse SHABA et MABANGA-NORD/KIBWE où il eut fallu une grande dépense pour la réussite de cet évènement.

Figure N° 15 Démonstration de la performance 38(*)

EFFICACE

EFFICIENCE

PERFORMANCE

Oui

Non

Non

Non

Oui

Non

Oui

Non

Non

Oui

Non

Non

Non

Oui

Non

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies

La performance étant la manigance du facteur efficacité et efficience39(*), en nous basant aux figures n° 13, 14 et 15 nous avons constaté que la CBCA KATOYI n'est pas performante dans son évolution.

III.2.3 Calcul de l'indépendance Financière

Pour déterminer l''indépendance financière il faut effectuer le rapport entre les recettes propres et les passif total (totales recettes). D'où

Figure N°16Calcul de l'indépendance financière

Année

Recettes Propres

Totales Recettes

Pourcentage

2010

49481

55026,95

89,92%

2011

44753,3

49019,3

91,30%

2012

50958,2

59676,2

85,39%

2013

47686,2

55555

85,84%

2014

48978,1

54128,1

90,49%

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies

A ce qui concerne l'indépendance financière de la CBCA KATOYI, en explorant notre tableau, nous constatons que cette dernière est indépendante en terme globale de financer ses activités sans recourir aux emprunts en fonction de 89,92% en 2010 ; 91,3% en 2012 ; 85,39% en 2012 ; 85,84en 2013 et 90,49 en 2014.

Tableau N°17 calcul de la couverture des dépenses par rapport aux recettes propres.

Année

Recettes Propres

Dépenses engagées

Ecarts

Pourcentage

2010

49481

54741

5260

17,93%

2011

44753,3

48582,8

3829,5

13,05%

2012

50958,2

59552

8593,8

29,29%

2013

47686,2

55047

7360,8

25,09%

2014

48978,1

53277,2

4299,1

14,65%

Total

241856,8

271200

29343,2

100,00%

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies

Nous référant à ces calculs, nous constatons que la CBCA KATOYI avait recouru aux dettes en termes de 17,93%, 13,05%, 29,29%, 25,09% et 14,65% successivement aux années d'études pour faire face à ses dépenses exécutées. Ce qui veut signifier que cette dernière était à mesure de financer ses dépensesà travers ses recettes propres en termes de 82,07%, 86,95%, 70,71%, 74,91%, 85,35%.

Figure N°18calcul de la structure financière en $ et en%

 

 

2010

2011

2012

2013

2014

Total fin. Reçus

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

 241856,88 soit 88,46%

Offrande ordinaire

26453

48,07%

24353

49,68%

26251

43,99%

22428

40,37%

23563

43,53

Engagement

15458

28,09%

14956

30,51%

18201

0,30

18516,75

33,33%

20544

37,95

Offrande des services

5420

9,85%

3526,6

7,19%

4002

6,71%

4184,02

7,53%

2870

5,30

Chapelles

250

0,45%

297,95

0,61%

245

0,41%

395,49

0,71%

358

0,66

Contributions des écoles

300

0,55%

720

1,47%

760

1,27%

290

0,52%

350

0,65

Cantine

1600

2,91%

900

1,84%

1500

2,51%

1872

3,37%

1294

2,39

Total financement interne

49481

 

44753,32

 

50958,2

 

47686,26

 

48978,1

 

Dons

2300

4,18%

2566

5,23%

2155

3,61%

3768,74

6,78%

1500

2,77

 

 31548,69 soit 11,54%

Emprunt

3246

5,90%

1700

3,47%

6563

11,00%

4100

7,38%

3650

6,74

Total financement externe

5545,95

 

4266

 

8718

 

7868,74

 

5150

 

Total financements Reçus

55026,95

 

49019,32

 

59676,2

 

55555

 

54128,1

 

273405,57

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies.

A la lecture de ce tableau, nous constatons que sur une somme de 55026,95$ en 2010 collectée par la CBCA KATOYI, le financement interne a été de 49481 soit 89,92%, en 2011 le financement interne est chiffré à 44753,32$ soit 91,3% , en 2012 le financement interne était de 50958,2$ soit 85,39% , en 2013 le financement interne a été de 47686,26$ soit 85,84% et en 2014 le financement interne était de 48978,1$ soit 90,49%.,57$ . Du total de financement reçu et collectés par la CBCA KATOYI, les financements internes ont été de l'ordre de 241856,88$ soit 88,46% contre 31548,69$ soit 11,56%. Nous constatons que la CBCA KATOYI est autonome en grande partie de 88,46% de son financement provenant de ses services.

D'une manière générale, sur les 273405$ du total de financement reçu et collecté par la CBCA KATOYI, les financements internes ont été de l'ordre de 241865,88$ soit 88,46% contre 31548,69$ soit 11,54% reçu des bailleurs de fonds.

III.2.1 Calcul de de la corrélation par source de recettes de la Paroisse CBCA KATOYI

Nous voulons vérifier si y peut être expliqué par x ou du moins si x influence y. quelques formules de base, X étant les recettes de la Paroisse et Y les effectifs de membre de la CBCA KATOY.

- La moyenne des effectifs de la CBCA KATOYI :

- La moyenne de recettes de la CBCA KATOYI :

Coefficient de corrélation : r² étant égale à 1-r

Année

Effectifs (xi)

Offrande Ordinaire (yi)

xi-X

yi-Y

(xi-X)(yi-Y)

2010

2319

26453

-84,80

1843,58

7191,04

3398787,22

-156335,584

2011

2616

24353

212,20

-256,42

45028,84

65751,22

-54412,324

2012

2299

26250,5

-104,80

1641,08

10983,04

2693143,57

-171985,184

2013

2302

22428

-101,80

-2181,42

10363,24

4758593,22

222068,556

2014

2483

23562,6

79,20

-1046,82

6272,64

1095832,11

-82908,144

Total

12019

123047,1

0,00

0,00

79838,80

12012107,33

-243572,68

Moyenne

2403,8

24609,42

 

 

 

 

 

Tableau N° 19 la corrélation entre les effectifs et les offrandes ordinaires

Source : tableau établi à partir des données recueillies

Ce coefficient étant inférieur à 0,1 et en même temps négatif, les deux variables fidèles et offrandes ordinaires varient dans le sens contraire. Plus les fidèles n'augmentent, les offrandes ordinaires ont tendance à baisser. Le fait que -0,248720723 est inférieur à 0,1 il y a donc une corrélation négative. Le coefficient de détermination r2 = 0,06186 signifie que le nombre de fidèles explique à 6,186% les recettes réalisées.

Comme nous avons calculé l'équation de tendance , et comme la pente est négative (a < 0) ; dans la suite soumettons cette pente à un test statistique en vue d'envisager une quelconque explication de cette croissance.

v Test de la tendance

1°. Hypothèses

- Nulle ou H: a =0

Test bilatéral

- Alternative ou Ha : a ? 0

2°. Seuil de signification á = 1%

3°. Comme n = 5 < 30, nous utilisons la loi de distribution « t » de student pour approximer T

4° la règle de décision est telle : Rejeter Ho si Tc> Tth

Calcul du t

TC = 1,788246003 alors que T+h = 1,53, nous rejetons H0 au seuil de 1% et concluons que la pente « a » est significativement différent de zéro. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas une relation parfaite entre les fidèles et les recettes

Tableau N°20 corrélation entre les effectifs et les engagements

Année

Effectifs (xi)

Engagement (yi)

xi-X

yi-Y

(xi-X)(yi-Y)

2010

2319

15458

-84,8

-2076,95

7191,04

4313721,303

176125,36

2011

2616

14955,8

212,2

-2579,15

45028,84

6652014,723

-547295,63

2012

2299

18200,7

-104,8

665,75

10983,04

443223,0625

-69770,6

2013

2302

18516,75

-101,8

981,8

10363,24

963931,24

-99947,24

2014

2483

20543,5

79,2

3008,55

6272,64

9051373,103

238277,16

Total

12019

87674,75

0

0,00

79838,8

21424263,43

-302610,95

Moyenne

2403,8

17534,95

 
 
 
 
 

Source : tableau établi à partir des données recueillies

Le pourcentage de r² étant de 0,05353643 soit 5,35% veut dire que la variation de y s'explique par la variation de x ou en d'autre terme x fait varier y dans l'ordre de 5,35%, les 94,65% de variation de y étant expliqués par d'autres facteurs. Etant donné que le coefficient est négatif de 0,2313794, il veut signifier qu'il y a une corrélation variant dans le sens contraire. L'augmentation de x a tendance à diminuer y.

Etant donné qu'on a calculé l'équation de tendance , et comme la pente est négative (a < 0) ; dans la suite soumettons cette pente à un test statistique en vue d'envisager une quelconque explication de cette croissance.

v Test de la tendance

1°. Hypothèses

- Nulle ou H: a =0

Test bilatéral

- Alternative ou Ha : a ? 0

2°. Seuil de signification á = 1%

3°. Comme n = 5 < 30, nous utilisons la loi student pour approximer T

4° la règle de décision est telle : Rejeter Ho si Tc> Tth

Calcul du t

TC = 1,78036347 alors que T+h = 1,53, nous rejetons H0 au seuil de 1% et concluons que la pente « a » est significativement différente de zéro. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas une relation parfaite entre les fidèles et les engagements des fidèles.

Tableau N°21 corrélation entre les effectifs et les offrandes de service

Année

Effectifs (xi)

Offrandede service (yi)

xi-X

 

yi-Y

(xi-X)(yi-Y)

2010

2319

5420

-84,8

 

1419,48

7191,04

2014929,148

-120372,0736

2011

2616

3526,57

212,2

 

-473,95

45028,84

224626,7067

-100571,7656

2012

2299

4002

-104,8

 

1,48

10983,04

2,196324

-155,3136

2013

2302

4184,02

-101,8

 

183,5

10363,24

33672,984

-18680,5036

2014

2483

2870

79,2

 

-1130,52

6272,64

1278070,948

-89537,0256

Total

12019

20002,59

0,00

 

0

79838,8

3551301,984

-329316,682

Moyenne

2403,8

4000,518

 

 

 

 

 

 

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies

Les deux variables fidèles et recettes varient dans le sens inverse vu que le coefficient est négative de. Le coefficient de détermination r² étant égale à 0,38249508 soit 38,24% il signifie que les engagements interviennent à la réalisation de recettes en termes de 38,24%, les 61,76% sont expliqués par d'autres sources que les engagements.

Etant donné qu'on a calculé l'équation de tendance , et nous constatons que la pente est négative (a< 0) ; dans la suite soumettons cette pente à un test statistique en vue d'envisager une quelconque explication de cette croissance.

v Test de la tendance

1°. Hypothèses

- Nulle ou H: a =0

Test bilatéral

- Alternative ou Ha : a ? 0

2°. Seuil de signification á = 1%

3°. Comme n = 5 < 30, nous utilisons la loi de distribution de « t » de student pour approximer T

4° la règle de décision est telle : Rejeter Ho si Tc> Tth

Calcul du t

TC = 2,2041463 alors que T+h = 1,53, nous rejetons H0 au seuil de 1% et concluons que la pente « a » est significativement différente de zéro. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas une relation parfaite entre les fidèles et les offrandes de services.

Tableau N°22 Corrélation entre les effectifs et les contributions de chapelles

Année

Effectifs (xi)

Chapelles (yi)

xi-X

yi-Y

(xi-X)(yi-Y)

2010

2319

250

-84,8

-59,288

7191,04

3515,06694

5027,6224

2011

2616

297,95

212,2

-11,338

45028,84

128,550244

-2405,9236

2012

2299

245

-104,8

-64,288

10983,04

4132,94694

6737,3824

2013

2302

395,49

-101,8

86,202

10363,24

7430,7848

-8775,3636

2014

2483

358

79,2

48,712

6272,64

2372,85894

3857,9904

Total

12019

1546,44

0,00

0,00

79838,8

17580,2079

4441,708

Moyenne

2403,8

309,288

 

 

 

 

 


Ayant calculé le coefficient qui est positif de 0,11855804, il implique que les offrandes de chapelles varient dans le même sens que les effectifs, avec le coefficient de détermination r² de 0,01405601 soit 1,4% qui nous indique que les fidèles intervient à 1,4% dans la variation de contribution de chapelles en revanche pour participer à la réalisation du budget de la Paroisse, les 98,6% étant expliqué par autres facteurs que les contribuions des chapelles. Vuqu'on a calculé l'équation de tendance , et comme la pente est négative (a < 0) ; dans la suite soumettons cette pente à un test statistique en vue d'envisager une quelconque explication de cette croissance.

v Test de la tendance

1°. Hypothèses

- Nulle ou H: a =0

Test bilatéral

- Alternative ou Ha : a ? 0

2°. Seuil de signification á = 1%

3°. Comme n = 5 < 30, nous utilisons la loi student pour approximer T

4° la règle de décision est telle : Rejeter Ho si Tc> Tth

Calcul du t

TC = 1,744355352 alors que T+h = 1,53, nous rejetons H0 au seuil de 1% et concluons que la pente « a » est significativement différente de zéro. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas une relation parfaite entre les fidèles et la contribution de chapelles dans la réalisation du budget de recettes.

Tableau N°23 de règle de décision

Sources de recettes

T calcul

1%

Offrandes ordinaires

1,788246003

>1,53

Engagement

1,78036347

>1,53

Offrandes des services

2,2041463

>1,53

Chapelles

1,744355352

>1,53

Source : nos calculs

La table nous donne 1,53 au seuil de 1%, t calculé est nettement >au t tabulaire ou théorique. Nous rejetons l'hypothèse nulle H0 et nous acceptons l'hypothèse alternative selon laquelle Il n'existe pas une différence statistiquement significative parfaite entre les différentes sources de recettes et les effectifs de fidèles de la Paroisse CBCA KATOYI.Figure N°24 tableau du calcul de corrélation des fidèles et les recettes reçus total

Années

Xi

Yi

X= xi-x

Y=yi y

X*Y

Y

ei=y-Y

ei²

²

2010

2319

55026,95

-84,8

345,84

-29327,23

7191,04

119605,31

56685,38

-1658,43

2750386,612

4017094,06

2011

2616

49019,3

212,2

-5661,81

-1201436,08

45028,84

32056092,48

49665,71

-646,41

417849,7355

25154207,31

2012

2299

59676,2

-104,8

4995,09

-523485,43

10983,04

24950924,11

57158,08

2518,12

6340909,504

6135398,90

2013

2302

55555

-101,8

873,89

-88962,00

10363,24

763683,73

57087,18

-1532,18

2347569,491

5789163,33

2014

2483

54128,1

79,2

-553,01

-43798,39

6272,64

305820,06

52809,20

1318,90

1739497,835

3504047,94

Total

12019

273405,55

0,00

0,00

-1887009,14

79838,8

58196125,68

273405,55

0,00

13596213,18

44599911,53

Moyenne

2403,8

54681,11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : tableau établi par nous même à partir des données recueillies.

?-

Le coefficient r étant négatif, les deux variables fidèles et recettes varient dans le sens inverse. Plus les fidèles augmentent plus les recettes ont tendances à diminuer. Le fait que -0,87542706 est inférieur à 0,766372537, il y a une faible corrélation entre les effectifs de membre de la CBCA KATOYI et les recettes de ladite Paroisse. Le coefficient de détermination r²= (-0,87542706)²= 0,766372537=76,6%.Les effectifs de membre expliquent à 76,6% dans la variation totale des recettes. Les 23,4% autres sont expliqués par d'autres facteurs tels que les dons, les emprunts...

F tabulaire

Figure N°25 le tableau d'ANOVA

source des variations

sommes des carres

Ddl

carrés moyens

Rapport" de snédecor

Facteurs

SCF=6832292852

1

6832292852

234,4806444

Résidus

SCE=58275964,48

2

29137982,24

Total

TSS=6890568817

 

 

Source : nos calculs

Etant donné que le F calculé est de 234,4806444 et supérieur au F théorique de 98,50 au seuil de 1% avec le degré de liberté 1 et 2, nous acceptons l'hypothèse H1 et nous rejetons H0 avec une certitude de 99%. Nous affirmons que la moyenne des recettes de la CBCA KATOYI est statistiquement différente de celle des fidèles.

CONCLUSION

Nous voici à la quintessence de notre sondage qui a porté sur l'analyse de la structure financière d'une ASBL : efficacité et efficience pour le cas de la CBCA KATOYI de 2010-2014.

L'objectif de ce travail a été de savoir en tenant compte de l'importance des effectifs de membres au sein de la Paroisse CBCA KATOYI, si les recettes réalisées sontinfluencées par l'augmentation ces derniers, c'est-à-dire savoir si l'augmentation des effectifs de membres peut entrainer l'augmentation des recettes d'une part, et d'autre part savoir si cette dernière est performante dans la mobilisation et répartition des recettes perçues mais aussi vouloir savoir si elle dépend en totalité de l'extérieure pour son fonctionnement.

Pour aborder ce thème, nous sommes parie d'une problématique qui a étéformulée de la manière suivante :

- Les financements reçus des bailleurs des fonds permettent-ils à la CBCA KATOYI d'être performante et couvrir ses dépenses ?

- Quelle est le degré d'indépendance globale de la CBCA KATOYI ?

- Y-a-t-il une corrélation entre les effectifs des membres fidèles et les recettes de la CBCA KATOYI ?

Ces interrogations nous ont conduits aux réponses anticipatives suivantes :

- La CBCA KATOYI serait performante et serait capable de couvrir ses dépenses ;

- Nous supposons que la CBCA KATOYI peut être indépendante financièrement en terme de 6O% ;

- Nous osons croire qu'il y a une forte corrélation entre les effectifs des membres et les recettes réalisées par la CBCA KATOYI.

Pour vérifier ces hypothèses, la méthode analytique et la méthode synthétique soutenues par les techniques documentaire, l'approche statistique et interview qui nous ont permis d'analyser les données et interpréter les résultats de notre investigation. Plus précisément l'approche statistique qui nous a permis de calculer les tendances et les corrélations entre les données récoltées.

L'application de ces méthodes et techniques nous a conduits aux résultats suivants :

- Après analyse des données pour les 5 années en étude, nous avons constaté que la CBCA KATOYI n'est pas performante en combinant ses efficacités et ses efficiences, mais aussi elle n'a pas été capable de couvrir en 100% toutes ses dépenses. C'est qui a infirmé notre première hypothèse selon laquelle la CBCA KATOYI serait performante et capable de couvrir ses dépenses ;

- En terme globale, après avoir effectué le rapport entre les recettes propres et les totales des recettes perçus, nous avons constaté que la CBCA KATOYI est indépendante financièrement en terme de 88,46%, les 11,54% sont expliqués par les différents emprunts et dons reçus de tierces personnes (bailleurs). De ceci, nous avons infirmé notre deuxième hypothèse selon laquelle la CBCA KATOYI peut être indépendante financièrement en terme de 6O%.

- En revanche, nous avons effectué une analyse de la corrélationpar sources de recettes et une corrélation globale entre l'effectifs des membres de la CBCA KATOYI et les recettes reçues, nous avons remarqué qu'il y a une corrélation négative entre ces ultimes deen globalité et partiellement de 0,248720723, 0,2313794, 0, 61846187 et 0,11855804 successivement pour les offrandes ordinaires, engagement, offrandes de services et les contributions des chapelles. Nous avons découvert que plus les effectifs augmententplus les recettes ont une tendance à la diminution. Ainsi, le fait que-0,87542706 (r)a été inférieur à 0,766372537 soit 76,6% (r²), il y a une forte corrélation négativede 0,87542706 entre les effectifs de membres de la CBCA KATOYI et les recettes de ladite Paroisse. Les 23,4% seraient dit à la non-conformité aux différents thèmes de prédications qui susciteraient aux effectifs membres de donner les offrandes, honorerses engagements ; le non accomplissement de tâches ou orientation des fonds qui auraient été prévu pour l'accomplissement de certains travaux. C'est de ce fait que nous avons infirmé notre troisième hypothèse qui stipule qu'il y a une forte corrélation positive entre les effectifs des membres et les recettes réalisées par la CBCA KATOYI.

Partant d'une observation physique ou externe de la multiplicité des effectifs de membres de la Paroisse CBCA KATOYI, l'on conclurait que cette dernière entrainerait une augmentation des recettes. Mais après analyse et enquête, nous avons pu constater qu'il n'y a pas nécessairement une grande influence entre l'augmentation des effectifs et les recettes.

- Pour éviter de dépassementexagérés, nous souhaiterions que la CBCA KATOYI se réfère souvent aux réalisations des exercices passés en calculant la moyenne de ses réalisations pour qu'elle maîtrise son budget et faire une fusion de certaines rubriques qui leur permettra la minimisation des coûts ;

- Il serait honorifique que la CBCA KATOYI fasse une moyenne de ses participants hebdomadairement, mensuellement soit annuellement pour qu'elle sache la vraie statistique de ses fidèles et pour qu'elle soit au service de son budget.

- Trouver des thèmes de prédication appropriés au temps convenable pour inciter les membres à participer à la réalisation du budget ;

- Montrer aux fidèles les bien-fondés liés à leurs libérations ;

- Orienter les contributions des fidèles dans les secteurs qui leurs avaient été prévues de financer.

Pour des raisons de commodité, nous avons subdivisé le présent travail en trois chapitres :

- Le premier intitulé « Elucidation des concepts »

- Le deuxième porte sur la présentation de notre cible ; et

- Le dernier chapitre, point focal du présent travail vient d'aborder l'analyse de résultat et l'interprétation des résultats.

Pour clore ce travail, nous invitons les futurs chercheurs d'aborder ce thème et nous compléter en vue de dénicher nos lacunes et éclairer le monde scientifique à la manière de gérer les ASBL dans leur mode de financement.

En fin, comme tout travail humain ne manque jamais d'imperfections, le nôtre ne fait pas exception, nous restons très attentive à l'égard de toute personne désireuse de contribuer à l'amélioration de ce travail en y apportant une remarque, une critique ou suggestion.

BIBLIOGRAPHIE

A.OUVRAGES

1. Alain RIVET, Gestion financière, 1ere Ellipses Edition marketing, Paris, 1986,

2. ALAZAR & Sépari, Contrôle de Gestion, 2e éd, Dunod, Paris, 2010, p.16.

3. Aswath DAMODARAN, Finance d'entreprise, 2e éd. Boeck université, Paris, 2005.

4. BEAUD et al. Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, éd. Pivot, Toulouse, 2002.

5. Bernard Dionne : Guide méthodologique pour les études et la recherche, 3e éd.Montéal, Paris, 1998.

6. BERZILE, R., Analyse financière, 12eme éd. Dunod, Montréal, 1989, p.15

7. Francis Bornet & Olivier Degryse, le Management associatif, de Boeck université, Bruxelles-Belgique, 1997.

8. GEORGES DE PALLENS, Gestion de l'entreprise, 5e éd Dunod., Paris, 1974.

9. Larousse de poche 2012,4800 définitions, 8000 noms propres, Paris.

10. Larousse, dictionnaire de Français, Paris/France, 2008.

11. LE ROBERT METHODOLOGIQUE, ouvrages édités par les Dictionnaires LE ROBERT 107, Avenue Parmentier-75011 Paris(XIe), 1985.

12. Madeleine GRAWITZ, Lexique des sciences sociales, 8e éd., Paris, 1967 p.28

13. Martin du G., Souvenir. Autobiographe, 1955, Paris.

14. Michel Jura, Technique Financière Internationale, 2e éd. Dunod, Paris, 2003.

15. Pascal Barneto, Georges GREGORIO, Finance, 10 éd.Dunod, Paris, 2007.

16. SAUVAGEOT G., La finance, Nathan, 1ere éd. Cécile, France, 2005, p.20

17. SILEM Ahmen et MARTINET Alain Charles, Lexique de gestion, Dalloz, 6eme éd., Paris, 2003.

18. Sol NIK B., Gestion financière, 5 éd Dunod, Paris, 200.

19. TERRY LEURS, Gestion financière stratégique gérée pour les ONG, gérée pour la pérennité financière, 4 éd Donod, Paris, 1998.

20. VALEY A., Amortissement d'autofinancement et d'évaluation, 2e édiction comptable, commerciale et financière, Bruxelles, 1946.

21. VINCET F. Renforcer l'autonomie financière des associations et ONG de développement du tiers monde, innovation et raison pour le développement, 2eHRW, Genève, 1986

22. VIRNIMMENT P., Finance de l'entreprise, 2e éd. Dalloz, Paris, 1996.

B.TFC, MEMOIRE et COURS

1. CT BENGEYA& SEDRIC TAMBWE, contrôle de gestion, cours inédit, isc-Goma, 2014-2015.

2. Jackson KASEREKA MBAVUMOJA, Analyse financière d'une société de personne en responsabilité limitée, mémoire inédit, ISC-GOMA, 2005-2006.

3. KAMBALE Benoit, Gestion financière, cours inédit, G3 ISC-GOMA, 2013-2014

4. Michel MASUMBUKO MULUME, Analyse financière d'une association sans but lucratif, mémoire inédit, ISC GOMA, 2006-2007.

C.REVUES et JOURNAUX

1. Basimwa Ntakabajira et Patient Lwanga, les Associations sans But Lucratif du Sud-Kivu. Difficultés rencontrées et solution légale, BUKAVU, éditions du CERPRU, 2003.

2. G TURNS BULL, Baker's dictionary of practical theology, 2éd.B.BH.M.I. Belgique, 1967.

3. Journal officiel de la RDC, cabinet du Président de la République, loi N° 004/2001 du 20 Juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux ASBL et aux Etablissements d'utilité publique, Art I, 2001, Kinshasa

4. Loi N° 004/2001 du 20 Juillet 2001, portant dispositions générales applicables aux Associations sans But Lucratif et aux Etablissements d'utilité publique, Art 35, Kinshasa, 2001.

5. Maître BISIMWA Ntakabijira & Mr BUGENE Zigashane, Guide des acteurs de la société civile congolaise sur les obligations associative et légales des Associations sans But Lucratif, éd., Life&Peace INSTITUTE, RDC, 2010.

6. R.Minani et al, Regard sur la société civile en RDC : défit durant la transaction, in revue Congo. Africaine, N°380, Décembre 2003.

7. Règlement d'Ordre Intérieur de la CBCA, inédit, Goma.

D.WEBOLOGIE

1. WWW. Bénéfices non distribués, le 12/03/2015, 18h29

TABLE DES MATIERES

DEDICACE Erreur ! Signet non défini.

REMERCIMENT ii

SIGLES ET ABREVIATIONS iii

INTRODUCTION 1

1. ETAT DE LA QUESTION 1

2. PROBLEMATIQUE 3

3. HYPOTHESES 4

4. OBJECTIFS DU TRAVAIL 5

5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 5

6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

7. DELIMITATION DU SUJET 6

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

9. DIFFICULTES RENCONTREES 7

CHAPITRE I : LITTERATURE SUR LES CONCEPTS DE BASE 8

I.1. DEFINITION D'ANALYSE ET ANALYSE FINANCIERE 8

I.2. HISTOIRE DE L'ANALYSE FINANCIERE 8

I.3. IMPORTANCE ET ETAPES DE L'ANALYSE FINANCIERE 9

I.4. PLANIFICATION FINANCIERE 10

I.5. DIAGNOSTIC FINANCIER 11

I.6. LE RISQUE FINANCIER 11

I.7. L'INTERMEDIARE FINANCIER 11

I.8. LES MARCHES FINANCIERS 12

I.9. NOTION SUR LE FINANCEMENT 14

I.9.1 Définition du financement 14

I.9.2 Sortes de financement 15

I.10. PROCESSUS DU FINANCEMENT DES ASBLS 17

I.11. NOTION SUR LES ASSOCIATIONS SANS BUT LUCRATIF (ASBL) 19

I.11.1 Définition de l'ASBL 19

I.11.2 Typologies des ASBL 20

I.11.3 Les motivations 21

I.11.4. Indice de la mauvaise gestion dans les associations 22

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 24

II.1. ASPECTS DOCTRINAUX ET CULTURELS DE LA CBCA 24

II.2. RELATIONS INTER-RELIGIUESES 25

II.3. OBJECTIFS POURSUIVIS 25

II.4. PRESENTATION DE LA CBCA KATOYI 25

II.4.1. Situation géographique 25

II.4.2. Historique 25

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS 40

III.1 PRESENTATION DES DONNEES 40

III.1.1 Effectifs de la CBCA KATOYI de 2010-2014 40

III.1.2 Tableau du budget de recettes 40

III.1.3. Tableau de l'exécution du budget de recettes 41

III.1.4. Tableau du budget dépense 42

III.1.5. Tableau de la réalisation du budget de dépenses 43

III.2 ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS 43

III.2.1 Calcul de l'efficacité de la Paroisse CBCA KATOYI 43

III.2.2 Calcul de l'efficience de la Paroisse CBCA KATOYI 44

III.2.3 Calcul de l'indépendance Financière 45

III.2.1 Calcul de de la corrélation par source de recettes de la Paroisse CBCA KATOYI 48

CONCLUSION 59

BIBLIOGRAPHIE 62

A.OUVRAGES 62

B.TFC, MEMOIRE et COURS 62

C. REVUES et JOURNAUX 62

D.WEBOLOGIE 63

TABLE DES MATIERES 64

* 1 Michel MASUMBUKO MULUME, Analyse financière d'une association sans but lucratif,mémoire inédit, ISC GOMA, 2006-2007, pp 55-56,

* 2 Jackson KASEREKA MBAVUMOJA, Analyse financière d'une société de personne en responsabilité limitée, mémoire inédit, ISC-GOMA, 2005-2006, pp 60-61,

* 3 Bernard Dionne : Guide méthodologique pour les études et la recherche, 3e éd.Montéal, Paris, 1998, p.190-196

* 4 B. Sol NIK, Gestion financière, 5 éd Dunod, Paris, 2001, p.10

* 5 Larousse de poche 2012,4800 définitions, 8000 noms propres, Paris, p 402

* 6Martin du G., Souvenir. Autobiographe, 1955, Paris, p. 16

* 7 BEAUD et al. Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, éd. Pivot, Toulouse, 2002, p.55

* 8 LE ROBERT METHODOLOGIQUE, ouvrages édités par les Dictionnaires LE ROBERT 107, Avenue Parmentier-75011 Paris(XIe), 1985, p.245.

* 9 G. SAUVAGEOT, La finance, Nathan, 1ere éd. Cécile, France, 2005, p.20

* 10 BERZILE, R., Analyse financière, 12eme éd. Dunod, Montréal, 1989, p.15

* 11VIRNIMMENT P., Finance de l'entreprise, 2e éd. Dalloz, Paris, 1996, p.174

* 12 GEORGES DE PALLENS, Gestion de l'entreprise, 5e éd Dunod., Paris, 1974, p.192

* 13 Alain RIVET, Gestion financière, 1ere Ellipses Edition marketing, Paris, 1986, p.239

* 14 G. SAUVAGEOT, op.cit., p.24

* 15 Idem

* 16 Michel Jura, Technique Financière Internationale, 2e éd. Dunod, Paris, 2003, p.34

* 17 Michel Jura, op. Cit, p.35

* 18 A. VALEY, Amortissement d'autofinancement et d'évaluation, 2e édiction comptable, commerciale et financière, Bruxelles, 1946, p.68

* 19 SILEM Ahmen et MARTINET Alain Charles, Lexique de gestion, Dalloz, 6eme éd., Paris, 2003, p.349

* 20 VINCET F. Renforcer l'autonomie financière des associations et ONG de développement du tiers monde, innovation et raison pour le développement,2e HRW, Genève, 1986, p.30

* 21 TERRY LEURS, Gestion financière stratégique gérée pour les ONG, gérée pour la pérennité financière, 4 éd Donod, Paris, 1998, p.7

* 22 Aswath DAMODARAN, Finance d'entreprise, 2e éd. Boeck université, Paris, 2005, p.114

* 23WWW. Bénéfices non distribués, le 12/03/2015, 18h29

* 24 Pascal Barneto, Georges GREGORIO, Finance, 10 éd.Dunod, Paris, 2007, p.360

* 25 KAMBALE Benoit, Gestion financière, cours inédit, G3 ISC-GOMA, 2013-2014

* 26 R.Minani et al, Regard sur la société civile en RDC : défit durant la transaction, in revue Congo. Africaine, N°380, Décembre 2003, p.85

* 27 Maître BISIMWA Ntakabijira & Mr BUGENE Zigashane, Guide des acteurs de la société civile congolaise sur les obligations associative et légales des Associations sans But Lucratif, éd., Life&Peace INSTITUTE, RDC, 2010 p.10

* 28 Journal officiel de la RDC, cabinet du Président de la République, loi N° 004/2001 du 20 Juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux ASBL et aux Etablissements d'utilité publique, Art I, 2001, Kinshasa

* 29 Larousse, dictionnaire de Français, Paris/France, 2008, p.210

* 30Madeleine GRAWITZ,Lexique des sciences sociales, 8e éd., Paris, 1967 p.28

* 31 Loi N° 004/2001 du 20 Juillet 2001, portant dispositions générales applicables aux Associations sans But Lucratif et aux Etablissements d'utilité publique, Art 35, Kinshasa, 2001, p.10

* 32 Basimwa Ntakabajira et Patient Lwanga, les Associations sans But Lucratif du Sud-Kivu. Difficultés rencontrées et solution légale, BUKAVU, édutions du CERPRU, 2003, p.5

* 33 Rigoberta Minai et al, op cit ; p.615

* 34 Francis Bornet & Olivier Degryse, le Management associatif, de Boeck université, Bruxelles-Belgique, 1997, p.6.

* 35Basimwa Ntakabajira et Patient Lwanga, op cit, p.104

* 36 R. G TURNS BULL, Baker's dictionary of practical theology, 2e éd.B.BH.M.I., Belgique,1967, pp97-247

* 37 Règlement d'Ordre Intérieur de la CBCA, inédit, Goma, p.32

* 38 CT BENGEYA& SEDRIGUE TAMBWE, Contrôle de Gestion, cours inédit, isc-Goma, 2014-2015, p.6

* 39 ALAZAR & Sépari, Contrôle de Gestion, 2e éd, Dunod, Paris, 2010, p.16.






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