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Apport de la fibre optique face aux enjeux de la NTIC dans la ville de kinshasa

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par Joel NLANDU NSIANTIMA
Institut supérieur des techniques appliquées Kinshasa - Gradué en radio-transmission 2014
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

Suite aux divers parasites électromagnétiques causés lors de la transmission de l'information, cependant notre pays la RDC a jugé mieux d'utiliser la fibre optique par rapport aux principaux avantages qu'il en résulte face à la nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC).

Une des tendances populaires aujourd'hui sont les vidéos en ligne. Les fibres optiques seront de plus en plus utilisées dans ce domaine pour obtenir des images de meilleure qualité ainsi qu'un meilleur débit.

On se rend compte avec Internet que les fibres optiques deviennent incontournables pour répondre à la demande croissante de débit.

Les modems fonctionnent très bien mais ne sont pas aussi performants que pourraient l'être les fibres optiques : elles pourraient booster le potentiel d'Internet.

Certes, L'impact des fibres optiques dans notre système de communication est stupéfiant.

Ce qui permet de transmettre des informations à Haut Débit sur de plus longues distance en nécessitant moins de répéteurs.

Tel est l'approche conceptuelle que nous aurons à développer tout au long de cette étude.

2. HYPOTHESE DU SUJET

Ainsi, seule la fibre optique, déployée près des utilisateurs, apportera de manière pérenne le très haut débit nécessaire aux nouveaux usagées, à la multiplication des utilisations simultanées en un même lieu et à l'augmentation du nombre d'équipements connectés (objets multimédia et autres machines « intelligentes » : appareils ménagers, capteurs, télévisions connectées, etc.).

La fibre optique jusqu'à l'abonné (FttH pour Fiber to the Home) participera ainsi à l'amélioration de la qualité des services et à leur évolution.

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3. OBJECTIFS

L'objectif de notre travail se limite à l'apport de la fibre optique face aux enjeux de la NTIC.

Ce qui va nous aider à comprendre qu'est-ce que la FIBRE OPTIQUE, connaitre ses principaux caractéristiques et avantages, comment le manipuler et comment l'installer pour s'en servir.

Notre choix sur ce sujet se justifie dans le développement de la fibre optique qui constitue l'un des grands défis de ces dix prochaines années, créateur de valeur, de croissance, d'emplois, d'innovations industrielles et de services pour la nation toute entière. La mise en oeuvre opérationnelle de la fibre optique dans notre pays la RDC particulièrement à Kinshasa, nécessite de créer les conditions les plus favorables à un déploiement massif et industrialisé.

Ce travail revêt un intérêt particulier dans le déploiement des réseaux à très haut débit en fibre optique qui représente d'importants enjeux de développement économique, en tant qu'outil de compétitivité des entreprises, ainsi que des enjeux sociaux en termes de démocratisation de la société dans la nouvelle technologies de l'information et de la communication dans notre pays.

4. METHODOLOGIE

Quand on parle de la méthodologie, on fait allusion à la méthode et la technique utilisée pour élaborer un travail.

Quant à la technique, nous avons fait recours à la technique documentaire ayant consisté à consulter les ouvrages ainsi que les revues possibles dans des bibliothèques, sans toutefois oublier la consultation des sites Internet. Et enfin des interviews aux ingénieurs du domaine.

5. SUBDIVITION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion générale, nous avons généralisé progressivement notre travail en trois chapitres principaux dont :

? Le premier parle des généralités sur les supports des transmissions ; ? Le second présente la ville de KINSHASA ;

? Le troisième consistera à l'apport de la fibre optique face aux enjeux de la NTIC dans la ville de Kinshasa.

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SUPPORTS DE TRANSMISSION

I.1. Introduction

L'objet de ce chapitre est de présenter les différents types de supports de transmission utilisés dans les télécommunications. Nous y étudierons successivement les paires torsadées, les câbles coaxiaux, les fibres optiques, les faisceaux hertziens ainsi que les satellites.

Pour que l'information soit transportée avec la plus grande fidélité possible, de la source vers le destinataire, le support de transmission doit présenter les caractéristiques suivantes:

· Le support ne doit pas déformer le signal transporté. Ce dernier peut être éventuellement atténué.

· L'information transportée ne doit pas être altérée par des perturbations indésirables telles que le bruit ou la diaphonie.

· La bande passante du support doit inclure le spectre fréquentiel du signal transporté.

En plus de ces caractéristiques, le support doit offrir :

· Le débit d'information le plus élevé possible.

· Le prix de l'infrastructure le plus faible possible.

Le support répondant à toutes ces exigences n'est malheureusement pas encore disponible.

I.2. Définition d'un support de transmission

Un support de transmission est un outil qui permet de transmettre des informations d'un point à un autre par un canal qui servira de chemin pour le passage de ces informations.

I.3. Types de support de transmission

Pour transmettre des informations d'un point à un autre, il faut un canal qui servira de chemin pour le passage de ces informations. Ce canal est appelé canal de transmission ou support de transmission.

En réseau informatique, téléinformatique ou télécoms, on distingue plusieurs sortes de supports de transmission. Dans ce chapitre, nous allons voir :

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> Les câbles à paires torsadées

> Les câbles coaxiaux

> Les câbles à fibre optique

> Les liaisons infrarouges

> Les liaisons hertziennes

> Les satellites

I.3.1. Les câbles à paires torsadées

Les câbles à paires torsadées (twisted pair cables) sont des câbles constitués au moins de deux brins de cuivres entrelacés en torsade (le cas d'une paire torsadée) et recouverts des isolants.

En réseau informatique, on distingue deux types de câbles à paires torsadées :

> Les câbles STP > Les câbles UTP

I.3.1.1. Les câbles STP (shielded twisted pairs)

Les câbles STP (shielded twisted pairs) sont des câbles blindés. Chaque paire est protégée par une gaine blindée comme celle du câble coaxial. Théoriquement les câbles STP peuvent transporter le signal jusqu'à environ 150m à 200m.

I.3.1.2. Les câbles UTP (Unshielded twisted pair)

Les câbles UTP (Unshielded twisted pair) sont des câbles non blindés, c'est-à-dire aucune gaine de protection n'existe entre les paires des câbles. Théoriquement les câbles UTP peuvent transporter le signal jusqu'à environ 100m.

Les câbles à paires torsadées possèdent 4 paires torsadées. Pour les utiliser, on utilise les connecteurs RJ 45 (des connecteurs proches aux RJ 11).

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I.3.2. Les câbles coaxiaux :

La Fig. I.1 ci-dessus montre la structure d'un câble coaxial.

Fig. I.1 : Structure d'un câble coaxial.

Le câble coaxial est composé d'un fil de cuivre entouré successivement d'une gaine d'isolation, d'un blindage métallique et d'une gaine extérieure.

· La gaine isolante

La gaine permet de protéger le câble de l'environnement extérieur. Elle est habituellement en caoutchouc (parfois en Chlorure de polyvinyle (PVC), éventuellement en téflon)

· Le blindage en tresse de cuivre (enveloppe métallique)

Entourant les câbles permet de protéger les données transmises sur le support des parasites (autrement appelé bruit) pouvant causer une distorsion des données.

· L'isolant plastique

L'isolant entourant la partie centrale est constitué d'un matériau diélectrique permettant d'éviter tout contact avec le blindage, provoquant des interactions électriques (court-circuit).

· L'âme en cuivre

L'âme, accomplissant la tâche de transport des données, est généralement composée d'un seul brin en cuivre ou de plusieurs brins torsadés.

On distingue deux types de câbles coaxiaux

? Les câbles coaxiaux fins ? Les câbles coaxiaux épais

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I.3.2.1. Le câble coaxial fin (thinNet)

Le câble coaxial fin (thinNet) ou 10 base-2 (le nom 10 base-2 est attribué grâce à la norme Ethernet qui l'emploie) mesure environ 6mm de diamètre.

Il est en mesure de transporter le signal à une distance de 185m avant que le signal soit atténué.

I.3.2.2. Le câble coaxial épais (thickNet)

Le câble coaxial épais (thickNet) appelé aussi 10 base-5 grâce à la norme Ethernet qui l'emploie, mesure environ 12mm de diamètre. Il est en mesure de transporter le signal à une distance de 500m avant que le signal soit atténué.

Remarque : Pour le raccordement des machines avec les câbles coaxiaux, on utilise des connecteurs BNC.

I.3.3. les câbles à fibre optique

La fibre optique reste aujourd'hui le support de transmission le plus apprécié. Il permet de transmettre des données sous forme d'impulsions lumineuses avec un débit nettement supérieur à celui des autres supports de transmissions filaires.

La fibre optique est constituée du coeur, d'une gaine optique et d'une enveloppe protectrice. La fig. I.2 ci-dessous présente la structure de la Fibre Optique.

Fig.I.2 : structure de la Fibre Optique.

On distingue deux sortes des fibres optiques :

? Les fibres multimodes ? Les fibres monomodes

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I.3.3.1. Les fibres multimodes

Les fibres multimodes ou MMF (Multi Mode Fiber) ont été les premières fibres optiques sur le marché. Le coeur de la fibre optique multimode est assez volumineux, ce qui lui permet de transporter plusieurs trajets (plusieurs modes) simultanément.

Il existe deux sortes de fibre multimode :

? La fibre multimode à saut d'indice

? La fibre optique multimode à gradient d'indice.

I.3.3.1.1. La fibre multimode à saut d'indice

La Fig. I.3 ci-dessous illustre la Fibre à saut d'indice

Fig. I.3 : Fibre à saut d'indice

I.3.3.1.2. La fibre optique multimode à gradient d'indice

Les fibres multimodes sont souvent utilisées en réseaux locaux. Voici donné à la figure I.4 ci-dessous la fibre optique multimode à gradient d'indice.

Fig. I.4 : Fibre optique multimode à gradient d'indice

I.3.3.2. Les fibres monomode ou SMF (Single Mode Fiber)

La fibre monomode ou SMF (Single Mode Fiber) a un coeur si fin. Elle ne peut pas transporter le signal qu'en un seul trajet. Elle permet de transporter le signal à une distance beaucoup plus longue (50 fois plus) que celle de la fibre multimode. Elle utilisé dans des réseaux à long distance.

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La figure I.5 ci-dessous nous montre la fibre optique monomode.

La fig. I.5 : fibre optique monomode

I.3.4. Les liaisons infrarouges

La liaison infrarouge est utilisée dans des réseaux sans fil (réseaux infrarouges). Il lie des équipements infrarouges qui peuvent être soit des téléphones soit des ordinateurs.

Théoriquement les liaisons infrarouges ont des débits allant jusqu'à 100Mbits/s et une portée allant jusqu'à plus de 500m.

I.3.5. Les liaisons hertziennes I.3.5.1. Définition :

Un faisceau hertzien est une onde électromagnétique qui se propage dans l'air ou le vide. L'onde peut être polarisée : horizontale, verticale ou circulaire.

En transmission de données il faut souvent des débits d'information élevés, donc des canaux assez larges et par conséquent des porteuses élevées (800MHz-40GHz). Au-delà de 100MHz la propagation est linéaire et impose de placer des réémetteurs tous les 100km environ (tours télécom).

La liaison hertzienne est une des liaisons les plus utilisées. Cette liaison consiste à relier des équipements radio en se servant des ondes radio.

Voici quelques exemples des systèmes utilisant la liaison

hertzienne :

> Radiodiffusion

> Télédiffusion

> Radiocommunications

> Faisceaux hertziens

> Téléphonie

> Le Wifi

> Le Bluetooth

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I.3.5.2. Principales fréquences :

Le tableau.I.1 ci-dessous illustre les principales fréquences Tab.I.1 : principales fréquences

10k

160k

Radiotélégraphie

160k

1.6M

Radio Grandes Ondes, Petites ondes

1.6k

6M

Bande marine, radiotéléphone

6M

18M

Radio ondes courtes

27M

 

Radiocommande, C.B.

30M

41M

Radiotéléphone

72M

 

Radiocommande

156M

162M

VHF marine (bande A)

162M

216M

VHF télévision (bande III)

216M

470M

Radiotéléphone

470M

800M

UHF télévision (bande IV)

860M

900M

Faisceaux télécom

890M

960M

Téléphone GSM

1.37G

1.45G

Liaisons faibles débits privées

1.71G

1.88G

Téléphone DCS1800

1.88G

1.9G

Téléphone DECT

2.4G

2.5G

Réseaux locaux (RLAN)

3.5G

 

Boucle locale radio (télécom)

3.4G

8.4G

Satellites télécom

11G

12.6G

Satellites Télévision directe

23G

 

Faisceaux privés (maxi 12km)

26G

 

Boucle locale radio (télécom)

38G

 

Faisceaux privés (maxi 6km)

 

I.3.5.3. Utilisation :

En transmission de données, quelques faisceaux télécom sont encore utilisés en liaison de secours ou pour relier des sites difficiles à raccorder.

Quelques fréquences ont été libérées pour un usage privé et on voit fleurir des liaisons de quelques km pour relier des sites d'entreprises ou des bâtiments (raccordement rapide, pas de travaux de génie civil...).

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I.3.6. Les satellites

I.3.6.1. Définition

> Un satellite est un objet qui tourne autour d'une planète sans l'aide d'aucun moteur, ce mouvement est périodique c'est à dire que le satellite revient régulièrement au même point.

> L'orbite est la trajectoire du satellite. On se limite cette année à des orbites circulaires.

> La période T du satellite est la durée minimale pour revenir au même point de l'orbite, parcourir une seule fois l'orbite.

I.3.6.2. Caractéristiques principales des systèmes satellitaires

Un satellite de télécommunications est un relais hertzien en orbite. Le fait d'être en orbite par rapport à un relais terrestre conduit aux conséquences suivantes :

> Un système satellitaire demande peu d'infrastructures terrestres;

> Un système satellitaire peut fonctionner indépendamment des autres systèmes terrestres;

> Un système satellitaire possède une large couverture.

En conséquence un système satellitaire peut être déployé rapidement tout en couvrant une population importante.

Le satellite en orbite est soumis à des lois de dynamiques célestes. La force principale appliquée au satellite est l'attraction terrestre et les lois de Kepler les plus importantes pour cet exposé sont les suivantes :

· Le satellite se meut dans un plan (plan orbital) et sa trajectoire est une ellipse dont la Terre occupe un foyer.

L'ellipse possède un demi grand axe noté a et un demi petit axe noté b. On définit l'excentricité e de l'ellipse,

e2 = 1 - b2

a2 . (I.1)

Le cas de l'orbite circulaire est celui où e = 0, a et b sont alors égaux.

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· Le vecteur du centre de la Terre au satellite balaye des aires égales en des temps égaux. Le point de l'orbite où le satellite est le plus éloigné de la Terre (apogée) est donc le point où la vitesse du satellite est la plus faible.

· Inversement la vitesse sera maximale au périgée (point où le satellite est le plus près de la Terre). Pour une orbite circulaire la vitesse est constante.

· Le rapport du carré de la période de révolution T au cube du demi grand axe a de l'ellipse est le même pour tous les satellites :

T2

a3

= cste. (I.2)

On déduit des lois de Keppler la position de l'orbite géostationnaire qui correspond à l'orbite où doit se trouver un satellite pour apparaître fixe de n'importe quel point de la surface de la Terre. On en déduit alors que l'orbite géostationnaire se trouve dans le plan équatorial à 35786 km de la surface de la Terre (42164 km du centre de la Terre).

Remarque : Les systèmes de télécommunications par satellites sont classés en fonction de l'altitude des satellites. On distingue ainsi :

? Les systèmes GEO (Geostationary Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant sur l'orbite géostationnaire.

? Les systèmes MEO (Medium Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant sur l'orbite médiane de 5.000 à 15.000 km et au-dessus de 20.000 km.

? Les systèmes LEO (Low Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant en orbite basse de 700 à 1.500 km.

Les communications avec les satellites sont souvent basées sur une hypothèse de vue directe entre le satellite et l'antenne de réception. C'est ainsi le cas pour la plupart des communications qui utilisent des satellites géostationnaires.

Pour assurer cette visibilité, les antennes de réception sont placées sur des surfaces dégagées.

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I.3.6.3. Les fréquences

Les bandes de fréquences mises en oeuvre pour les communications par satellite sont le plus souvent comprises entre 1 et 30 GHz. En dessous de 1 GHz les ondes sont principalement réfléchies et diffusées par l'atmosphère.

Au-dessus de 30 GHz les liaisons satellitaires sont possibles mais l'absorption atmosphérique est importante et la technologie d'amplification plus complexe. Le tableau I.2 ci-dessous démontre comment La bande de fréquence allant de 1-45 GHz qui est divisée en sous bande désignées par des lettres.

Tab I.2 : bande de fréquence 1-45 GHz

Bande

Fréquence

Service

L

1-2GHz

communications avec les mobiles

S

2-3GHz

communications avec les mobiles

C

4-6GHz

communications civiles internationales et
nationales

X

7-8GHz

communications militaires

Ku

11-14GHz

communications civiles internationales et
nationales

Ka

20-30GHz

nouveaux systèmes d'accès au réseau large bande

EHF

21-45GHz

communications militaires

Globalement on peut "résumer" les phénomènes de propagation en considérant que plus la fréquence est basse meilleure est la propagation car l'atténuation due aux précipitations croît avec la fréquence. Cette atténuation, causée par l'absorption d'énergie par les gouttes d'eau est ainsi pratiquement inexistante en bande L et devient sensible à partir de 4 GHz.

? La bande C

Le sens montant (terre vers satellite) est compris entre 5.9 et 6.4 GHz, le sens descendant entre 3.7 et 4.2 GHz. Cette bande est partagée avec d'autres systèmes (faisceaux hertziens) et demande une coordination. La pluie n'a que peu d'effet. Il y a par contre des interférences provenant de systèmes terrestres (les radars par exemple).

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? La bande Ku

Le sens montant (terre vers satellite) est compris entre 14 et 14.5 GHz, le sens descendant entre 10.7 et 11.7 GHz ainsi que 12.5 GHz et 12.75 GHz. Cette bande est partiellement dédiée aux systèmes de transmission par satellites et ne nécessite pas de coordination. Il y a peu d'interférences de systèmes terrestres. Par contre l'atténuation par la pluie peut-être importante (> à 10 dB).

I.4. Caractéristiques techniques d'un support de transmission

L'infrastructure d'un réseau, la qualité de service offerte, les solutions logicielles à mettre en oeuvre dépendent.

Largement des supports de transmission utilisés. Les supports de transmission exploitent les propriétés de conductibilité des métaux (paires torsadées, coaxial...) ou celles des ondes électromagnétiques (faisceau hertzien, fibres optiques, satellite...).

Un support de transmission est essentiellement caractérisé par son impédance caractéristique et sa bande passante. Ces paramètres conditionnent les possibilités de transmission en termes de débits et de distance franchissable.

I.4.1. Impédance caractéristique

La fig. I.6 ci-dessous montre le schéma équivalent d'un élément (dl) d'une ligne de transmission.

Fig. I.6 : Schéma équivalent d'un élément (dl) d'une ligne de transmission

Zc= fR+jlw

G+jCw fL C ; avec ù = 2 × ît × f (I.3)

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Zc, ou impédance caractéristique, est l'impédance d'une ligne de longueur infinie. On montre qu'une ligne de longueur finie refermée sur un récepteur d'impédance Zr, tel que Zc=Zr, se comporte comme une ligne infinie, on dit alors que la ligne est adaptée (adaptation d'impédance).

Toute rupture d'impédance (Zc?Zr) provoque une réflexion d'une partie de l'énergie incidente. Cette énergie (onde réfléchie ou écho) se combine à l'énergie incidente pour fournir des ondes stationnaires.

Pour éviter ces réflexions parasites, il est nécessaire tout au long de la ligne et à chaque raccordement d'un nouvel élément de liaison de réaliser la continuité de l'impédance, c'est l'adaptation d'impédance.

I.4.2. Bande passante

A l'extrémité de la ligne, le récepteur doit identifier et décoder le signal. Cette fonction ne peut valablement être effectuée que si le signal n'a pas été exagérément modifié pendant la transmission. La bande passante est la grandeur de base qui renseigne sur les possibilités de transmission d'une ligne. La fig. I.7 ci-dessous donne la ligne de transmission déformée par le signal

La fig. I.7 : ligne de transmission déformée par le signal I.S. Notion d'analyse spectrale.

D'après le mathématicien français Joseph FOURIER, une fonction périodique de fréquence f0 peut être considérée comme la somme d'une constante (composante continue) et de fonctions sinusoïdales :

> Le fondamentale de fréquence égale à celle du signal périodique ;

> Les harmoniques de fréquence multiple à celle du signal périodique.

Y(t) = Ao + Al cos(2eo + 34,2) + A2 cos( 27c2 f0 + v2) +
·
·
· + An cos (27cnfa + vn ) (I.4)

Où A0 représente une constante appelée composante continue

A1 est l'amplitude du signal de même fréquence que le signal d'origine appelé fondamental. A2...An sont les amplitudes des termes harmoniques de fréquence 2f0 ...nf0.

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Les figures.I.8 a, b, c suivantes illustrent la reconstitution d'un signal d'origine à partir de ses composantes. La représentation s'arrête à l'harmonique de rang5. Il faut savoir que plus le nombre d'harmoniques utilisé est important, plus le signal reconstitué est proche du signal d'origine.

La fig.I.8 ci-dessous nous montre comment se présente le signal périodique et la fondamentale plus les harmoniques de rang 3 et 5

Fig.I.8a : Signal périodique et la Fondamentale

fig.I.8b : Fondamentale + harmonique de rang 3

Fig.I.8c : Fondamentale + harmonique de rang 5

Un signal périodique quelconque est constitué d'une infinité de signaux sinusoïdaux. Chaque composante peut être représentée par l'énergie qu'elle contient.

Cette représentation est appelée raie de fréquence (transformation de l'espace-temps en espace fréquence).

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L'ensemble des raies de fréquence constitue le spectre de fréquence (spectre de raies) du signal. L'espace de fréquence occupé par le spectre est désigné par le terme de largeur de bande.

En théorie, la largeur de bande d'un signal non sinusoïdal est infinie, cependant, dans la pratique, la largeur de bande exprime la largeur du spectre nécessaire à une reconstitution correcte (suffisante pour être interprétée) du signal d'origine.

I.6 Modes d'exploitation d'un support de transmission (sens d'information)

L'exploitation d'un canal de transmission peut s'effectuer suivant différents modes qui sont :

I.6.1 Mode simplex

Mode simplex : dans ce mode, une seule extrémité émet et l'autre reçoit (transmission unidirectionnelle). Ce type de transmission est utilisé dans la diffusion radio et TV par exemple. Ce mode pressente l'inconvénient de ne pas savoir si tout a été reçu par le destinataire sans erreur.

I.6.2 Mode semi duplex (half duplex)

Mode semi duplex (half duplex) : ce mode, appelé aussi bidirectionnel à l'alternat, permet une transmission dans les deux sens, mais alternativement.

Chacune des deux extrémités reçoit et émet à tour de rôle, jamais simultanément. L'exemple le plus typique est la conversation par

« talkie/walkie », l'utilisateur est à l'écoute et il doit couper l'écoute s'il désire parler. Par rapport aux transmissions simplex, il est nécessaire de disposer de transmetteur (émetteur) et récepteur aux deux extrémités.

I.6.3 Mode duplex (full duplex)

Mode duplex (full duplex) : ce mode, appelé aussi bidirectionnel simultanés permet une transmission dans les deux sens en même temps, comme si deux interlocuteurs parlaient simultanément, en supposant que chacun entend et parle en même temps. Comme exemple, citons le téléphone.

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Cette technique nécessite l'utilisation de deux voies de transmission, une pour l'émission, l'autre pour la réception. Notons toutefois qu'une liaison full duplex peut être multiplexé.

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I.7. Conclusion

Nous avons dans le présent chapitre, examiné les différents types des supports de transmission susceptibles de véhiculer des informations binaires usuels.

Nous avons également examiné les caractéristiques de ces supports et leurs structures.

Nous avons ensuite abordés les techniques d'adaptation des signaux à ces supports de transmission y compris les différentes techniques, les modes d'exploitation.

Les différentes notions abordées dans ce chapitre ont pour objectif de cerner les problèmes inhérents à la transmission physique des informations binaires, à fin de mieux comprendre l'utilité de certains organes et fonctions utilisés sur les réseaux.

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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA

II.1. Introduction

Ce chapitre parlera de la présentation de la ville de Kinshasa, qui est la capitale de la République Démocratique du Congo (dans le centre de l'Afrique). C'est la plus grande ville du pays, et aussi la troisième plus importante ville d'Afrique après Le Caire (en Égypte) et Lagos (au Nigeria).

II.2. Géographie

La nouvelle constitution, votée par référendum et entrée en vigueur le 18 février 2006, donne à Kinshasa le statut de province et capitale de la RDC. Cette ville, capitale et siège des institutions du pays, est située à l'ouest de la RDC et s'étend sur 9.965km2.

Elle compte en 2005 près de 5,8 millions d'habitants, soit 10,7% de la population nationale et 34,2% de la population urbaine en RDC.

La population de Kinshasa s'est multipliée par sept en quarante ans. La densité est très élevée (577hab/km2) par rapport à la moyenne nationale (24hab/km2).

La province de Kinshasa connaît un climat tropical chaud et humide où la température moyenne varie de 22,5°C à 25°C. On y rencontre deux saisons : la grande saison des pluies (septembre à mi-mai) et la saison sèche (mi-mai à août).

Le sol de la province est principalement sablonneux et présente une faible utilité pour les activités agricoles. Ainsi, aucun produit agricole ne caractérise cette province qui est alimentée en produits agricoles provenant du Bas Congo, du Bandundu et de l'Equateur.

L'hydrographie de la province de Kinshasa comprend le fleuve Congo, des rivières qui s'y jettent et des lacs de faibles étendues.

Kinshasa traverse la saison des pluies entre octobre et mai. Les tornades de pluies, d'une rare violence, durent quelques heures, puis le ciel s'éclaircit, et le soleil devient brûlant. La luminosité n'est jamais aussi belle qu'après une pluie; l'air, lavé de toutes les poussières, a une transparence exceptionnelle.

Les températures sont élevées et l'humidité ambiante crée une atmosphère lourde, parfois étouffante. La saison sèche, de juin à septembre, se caractérise par l'absence de pluies, des températures plus fraîches et un ciel couvert.

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Dès sa création, Kinshasa avait une superficie de 1150 Km2. Actuellement, il a une superficie de 9965 Km2. Kinshasa se situe entre 3,9 degré et 5,1 degré de latitude Sud et 15,2 degré et 16,6 degré de longitude Est. Selon l'arrêté n° 69-0042 du 28 janvier 1969, les limites de la ville de Kinshasa se présentent de la manière suivante :

? Au Nord, il est limité par la République du Congo ; ? A l'Est et au Nord-est par la province de Bandundu ; ? Au sud par la province de Bas-Congo ;

? A l'Ouest par le fleuve Congo.

Le Boulevard du 30 Juin est la principale artère de Kinshasa et va droit à travers la ville. Trois domaines importants sont la zone gouvernementale dont notamment : la « cité de l'OUA », « la zone de Matonge », célèbre pour sa vie nocturne et la zone commerciale et résidentielle de Gombe.

II.3. Aperçu historique

La station de Léopoldville, actuellement Kinshasa, existait depuis décembre 1881. Après la session de l'Etat Indépendant du Congo à la Belgique le 15 novembre 1908, Boma devient la première capitale de la colonie belge. Quatre ans après, Georges Moulaert alors commissaire de district du moyen Congo, celui-là dont le nom désigne actuellement un quartier de la commune de Bandalungua plaida auprès des gouvernements généraux Wha le 12 février et ensuite Fuck le 15 juin pour que la capitale soit installée sur les rives du pool. L'arrête royal du 1 juillet 1923 opta pour ce transfert qui devint effectif qu'en octobre ce la même année. L'ordonnance n°58/56 du 10 Août 1923, relève toujours le rôle de capitale.

Plus tard en1923, Léopoldville devint capital du Congo belge, chef-lieu de la province de Léopoldville.

En 1881, Stanley fonda un poste qu'il baptisa Léopoldville en l'honneur de son commettant, le Roi des Belges, Léopold II. Il avait choisi l'endroit où le Congo, devenait navigable en direction de l'amont.

Le site était donc favorable, d'autant plus qu'il était spacieux et facile à défendre (On avait recensé 66 villages antérieurs à Stanley sur le site occupé par la ville actuelle avec une population totale estimée à 30.000 habitants). Le hameau de Kinshasa, auquel la capitale doit son nom actuel, se dressait là où aujourd'hui se trouve le quartier des affaires.

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En 1898, Léopoldville fut reliée par le rail à Matadi. Son importance économique en fut accrue et pourtant, en 1910, on y dénombrait à peine 10 000 habitants.

En 1929, elle hérita de la fonction de centre administratif assumée jusque-là par Boma. Kinshasa ne devint juridiquement une ville qu'en 1941; depuis 1923, elle était seulement un "district urbain".

La loi du 5 janvier 1975 en fit la huitième Région de la République, avec la création des nouveaux organes administratifs.

En 1945, la capitale du Congo belge abritait 100 000 personnes. A l'indépendance, en 1960, Léopoldville comptait 400 000 âmes, ce qui en faisait la plus grosse agglomération d'Afrique centrale. Quinze ans plus tard, après que la ville ait reçu le nom de Kinshasa en 1966, sa population avait déjà franchi le cap des 2 millions et, en 1996, selon certaines estimations, les 4 millions seraient atteints.

Kinshasa est l'une des grandes métropoles du continent africain. En 1941, les autorités coloniales substituent le concept de district urbain à celui de la ville, dotée d'une personnalité juridique.

La ville a réussi à conserver son importance même après la colonisation, lorsqu'elle reprit son nom valable Kinshasa dérivé d'un nom de l'ancienne histoire traditionnelle.

II.4. Hydrographie

Le site sur lequel est bâti la ville de Kinshasa se trouve drainé par des rivières dont les plus importantes sont la N'djili et la N'sele.

Les rivières telles que N'djili, N'sele, Gombe, Funa, Basoko et Ndolo se jettent dans le fleuve et jouent un rôle important dans le transfert et l'approvisionnement de la ville. Les bassins hydrographiques sont : Lubudi, Binza, Mampunza, Makelekele, Yolo, Matete, Bandalungua, Tshangu, Kalamu et tshenke qui ont des débits aux variations saisonnières.

II.5. Végétation et climat

Kinshasa forme des vallées favorables aux cultures maraîchères et vivriers surtouts dans les banlieues de la ville. La ville de Kinshasa connaît deux saisons (sèche et pluvieuse).

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II.6. Population et son évolution

Selon L'ONU, on peut réserver le qualificatif « urbain » qu'aux seules agglomérations de plus ou moins 20 000 habitants car c'est à partir de cette population que certaines caractéristiques de la vie urbaine ont tendance à se manifester.

Du point de vue population, Kinshasa dépasse largement le seuil d'un centre dit « urbain ». Avec une population de 13 millions, Kinshasa est la troisième plus grande ville sur le continent africain, de taille égale à Johannesburg. Les Kinois (habitants de Kinshasa) sont connus pour leur sens de l'humour, leur musique et leur amour pour la danse.

Kinshasa est une ville dynamique de contrastes. Richesse commerciale et l'extrême pauvreté se trouvent côte à côte. Les deux principales langues parlées à Kinshasa sont le lingala et le français.

La réunification du pays a gonflé l'effectif de la population dans cette ville avec les familles qui ont quitté leurs provinces d'origines, fuyant les conséquences de la guerre pour s'installer à Kinshasa.

L'avènement de l'AFDL avait baissée quelques années avant l'effectif de la population avec les jeunes gens, qui, s'étaient enrôlés dans l'armée et se sont retrouvés massacrés par des armées rebelles et agresseurs, il faut aussi parler de l'émigration à la recherche de l'Eldorado.

Kinshasa est une ville dynamique de contrastes. Richesse commerciale et l'extrême pauvreté se trouvent côte à côte. Les deux principales langues parlées à Kinshasa sont le lingala et le français. Kinshasa est situé le long de la rive sud du fleuve Congo, en face de Brazzaville, la capitale de la République du Congo. Kinshasa et Brazzaville sont les deux seules capitales du monde qui sont en vue directe de l'autre.

Le Boulevard du 30 Juin est la principale artère de Kinshasa et va droit à travers la ville. Trois domaines importants sont la zone gouvernementale dont notamment : la « cité de l'OUA », « la zone de Matonge », célèbre pour sa vie nocturne et la zone commerciale et résidentielle de Gombe.

L'infrastructure de Kinshasa laisse beaucoup à désirer parce qu` Il n'y a pas de liaisons ferroviaires intérieures et les liaisons routières à une grande partie du reste du pays sont en mauvais état ou rares. L'aéroport de N'Djili relie la ville au monde extérieur avec des vols réguliers aller à la capitale belge de Bruxelles.

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II.7. Organisation politique et administrative

Administrativement, Kinshasa est subdivisée en 24 communes et 326 quartiers. Kinshasa est gérée par un Gouvernement Provincial dirigé par un Gouverneur assisté d'un Vice-Gouverneur, tous deux élus par l'Assemblée Provinciale.

Ils sont assistés par les 24 Bourgmestres administrant les communes. Le Gouvernement provincial compte 10 Ministres provinciaux nommés par le Gouverneur de la province dirigeant les ministères suivants :

> Plan et Reconstruction,

> Economie et Finances,

> Population, Sécurité et Décentralisation,

> Agriculture et Développement Rural,

> Transport, Mines et Energie,

> Education, Information, Condition Féminine et Famille,

> Santé et Affaires Sociales,

> Fonction Publique Urbaine et Emploi,

> Sports, Cultures et arts, Tourisme et Jeunesse et

> Affaires foncières, Urbanisme et Habitat.

Conséquence, une grande partie du réseau routier est complètement détériorée et une autre est couverte carrément de terre arrachée des collines ou provenant du charriage par les eaux de ruissellement. Kinshasa est reliée directement aux provinces du Bandundu (par route et voie fluviale), du Bas Congo (par route et rail) puis de l'Equateur et de la Province Orientale (par voie fluviale).

Le Fleuve Congo constitue la toile de fond du réseau national des transports intégré, eau-rail-route. Il est complété par la voie aérienne qui met en liaison la Province de Kinshasa avec toutes les autres provinces du pays. Le réseau routier comprend 5.109 km de routes urbaines (dont seulement 546 km asphaltées mais en mauvais état), 362 km de routes nationales et 74 km de routes d'intérêt provincial. Le secteur ferroviaire dont la qualité s'est dégradée sensiblement est le système de transport le moins développé à Kinshasa. Couvrant 92 km, il relie Kinshasa à Kasangulu (Bas-Congo) et la partie interurbaine va de Masina à Kinsuka via Kitambo. Kinshasa est également reliée à l'étranger par différentes voies d'accès : la voie maritime la reliant à Brazzaville et la République Centrafricaine, la route qui conduit en Angola en passant par la Province du Bas-Congo ; et l'Aéroport International de Ndjili qui relie Kinshasa au reste du monde.

Grâce à son statut de capitale, Kinshasa concentre la majorité des activités économiques et administratives du pays.

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Enfin, pratiquement toute la RDC est reliée par téléphone à Kinshasa. L'Assemblée provinciale est dirigée par un Président secondé par un Vice-Président, tous deux élus par leurs pairs. Elle est composée de 48 députés provinciaux (dont 10 femmes) élus au suffrage universel et représentant les communes où ils ont été choisis.

Le tableau I.3 ci-dessous nous présente comment est subdivisé administrativement la ville province de Kinshasa.

Tab.II.1 : Subdivision administrative de la ville province de Kinshasa.

COMMUNE

QUARTIER

KINSHASA

7

KALAMU

18

NGIRI-NGIRI

8

NGABA

6

BU MBU

13

MATETE

13

MAKALA

14

LINGWALA

9

KASA-VUBU

7

BARUMBU

9

BANDAL

7

NDJILI

13

KINTAMBO

8

KISENSO

14

LEMBA

15

SELEMBAO

18

LIMETE

14

KIMBASEKE

30

NGALIEMA

21

MASINA

21

MONT NGAFULA

16

GOMBE

10

NSELE

16

MALUKU

19

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Nb : la ville de Kinshasa et regrouper en 4 districts dont FUNA, LUKUNGA, MONT-AMBA et TSHANGU.

? LUKUNGA : il regroupe les communes telle que :

BARUMBU, KINSHASA, LINGWALA, GOMBE, KINTAMBO, NGALIEMA.

? FUNA : il regroupe les communes telle que : BANDALUNGWA, KASA-

VUBU, KALAMU, NGIRI-NGIRI, BUMBU, MAKALA, SELEMBAO.

? MONT-AMBA : LIMETE, NGABA, MATETE, LEMBA, KISENSO.

? TSHANGU : MASINA, KIMBASEKE, NDJILI.

II.8.Plan routier de Kinshasa.

L'artère principale de la ville est le boulevard du 30 juin, reliant Kintambo, première implantation européenne de la ville, établie sur la baie de Ngaliema, et la commune de Kinshasa, actuel quartier des affaires situé à 5 kilomètres vers l'est.

De Kintambo, une route monte rapidement les collines de la commune de Ngaliema vers le sud puis l'ouest en direction de la province Bas-Congo, où elle prend le nom de route de Matadi.

De la commune de Kinshasa, une route se dirige vers le sud-est, sous le nom de boulevard Lumumba puis vers l'est en direction du Kwango et du centre du pays, en passant par les communes de Nsele et Maluku.

Deux artères importantes permettent de relier ces deux voies de sortie de la ville : ce sont les avenue Pierre Mulele, partant du boulevard du 30 juin et rejoignant la route de Matadi au niveau de Ngaliema, et l'avenue de l'Université, partant de Limete, passant par le mont Amba, l'Université de Kinshasa et mont Ngafula pour rejoindre la route de Matadi à la limite sud de la ville, pour ainsi former une rocade informelle.

II.9. Chemin de fer

La ligne de chemin de fer Matadi-Kinshasa arrive dans la capitale en ayant emprunté le cours de la rivière Ndjili, et plus en amont celui de la Lukaya, contournant ainsi par l'est et le sud la ville historique pour arriver à la gare centrale de Kinshasa dans la commune de Kinshasa.

Une déserte ancienne permet également de rejoindre Kintambo, qui était également prolongée (la voie est désaffectée) au-delà de la baie de Ngaliema. De la gare centrale part aussi vers le sud-est une voie vers l'aéroport international de Ndjili.

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II.10.Structure de la ville

Au nord du boulevard du 30 juin, les quartiers résidentiels de La Gombe bordant le fleuve sont structurés par de larges avenues arborées. Au sud du boulevard du 30 juin commence la cité ou partie populaire de la ville, avec sa structure en damier caractéristique de villes récentes, ce jusqu'à ce que les collines empêchent une telle structure.

Ils ne sont coupés que par une large bande non urbanisée correspondant à la limite de la construction des nouveaux quartiers dans les années 1940 (Kalamu, Kasa-Vubu). Celle-ci est occupée par quelques-unes des grandes infrastructures de la ville; d'ouest en est : le camp militaire Kokolo, le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs, le Stade Tata Raphaël, l'aéroport de Ndolo. Mont Mangengenge vu depuis les environs de l'aéroport international de Ndjili, commune de Nsele La province de Kinshasa, d'une superficie de 9 965 km2, occupe une zone plus importante que la seule ville.

En effet, la zone urbaine n'occupe que la partie ouest de la province, le sud des communes de la zone des collines restant par endroit rurales, et les communes orientales de la province, Nsele et Maluku, étant elles en tout ou partie rurales. Maluku occupe à elle seule 79 % du territoire de la province.

Outre la route de Matadi vers le sud et l'ouest, la seule voie carrossable est la route qui quitte Kinshasa vers l'est en direction du Kwango, avec un embranchement vers le nord pour rejoindre la localité de Maluku à l'entrée du Pool Malebo.

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La fig.II.1 ci-dessous nous présente la cartographie de la ville de Kinshasa.

fig.II.1 : cartographie de la ville de Kinshasa.

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II.11.CONCLUSION

Dans le deuxième chapitre, nous avons présenté la ville de Kinshasa. Certes, les informations abordées dans ce chapitre ont pour objet de nous aider à comprendre comment est structurée la ville de Kinshasa.

Passons maintenant au troisième et dernier chapitre clé de notre travail qui s'intitule l'apport de la fibre optique face aux enjeux de l'heure, cas de Kinshasa.

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CHAPITRE III : APPORT DE LA FIBRE OPTIQUE FACE AUX ENJEUX DE
LA NTIC dans la ville de Kinshasa

III.1. Introduction

Le troisième chapitre parlera de l'apport de la fibre optique face aux enjeux de la Nouvelle Technologie de L'information et de la Communication précisément dans la ville de Kinshasa.

Certes, dans un réseau on suppose plusieurs équipements informatiques (ordinateurs fixes ou portables, divers équipements électroniques, téléphones, assistants numériques personnels...) situés à distance les uns des autres.

A l'aide de la fibre optique les NTIC (nouvelle technologie de l'information et de la communication) sont un atout irremplaçable dans la circulation rapide de l'information, l'élaboration collective de plans d'action et de nouvelles façons de faire, la coordination de l'action, la mémorisation et la capitalisation des expériences, l'accès rapide à des connaissances très diverses, l'ouverture de nouveaux services à la clientèle.

Cette contribution de la fibre optique dans la NTIC (nouvelle technologie de l'information et de la communication) face à la création de valeur ajoutée prend aujourd'hui plusieurs formes : intranet, internet, messageries, forums, workflow, bases de données partagées, datamining, édition multimédia, service à la clientèle, etc...

III.2. Les NTIC, outils et applications III.2.1. Définition des NTIC

Pour définir les Technologies de l'information et de communication on est censé de définir les trois volets suivants :

? L'information

? La communication

? La technologie

· L'information a deux sens :

? D'un point de vue technique: l'information est un signe, un

symbole, un élément qui peut être transmis et stocké ;

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? L'information aux sens de renseignement : des données qui apportent une connaissance, un renseignement sur un objet ou sur un événement.

· La communication : est la manière dont l'information circule dans l'entreprise. Elle s'effectue au travers d'un réseau qui comporte au moins un émetteur, un canal de transmission et un destinataire (le récepteur).

· La technologie : est l'application d'une technique de conception à des réalisations d'un produit.

Les technologies de l'information et de communication regroupent l'ensemble des techniques qui contribuent à numériser et à digitaliser l'information, à la traiter, à la stocker et à la mettre à la disposition d'un ou plusieurs utilisateurs.

On peut résumer l'apport immédiat des NTIC en quatre points essentiels :

? Compression de temps ; ? Compression de l'espace ;

? Compression de l'information stockée ;

? Flexibilité d'usage ;

Les NTIC (Nouvelle Technologie de L'information et de la Communication) sont un atout irremplaçable dans la circulation rapide de l'information, l'élaboration collective de plans d'action et de nouvelles façons de faire, la coordination de l'action, la mémorisation et la capitalisation des expériences, l'accès rapide à des connaissances très diverses, l'ouverture de nouveaux services à la clientèle.

Cette contribution des NTIC à la création de valeur ajoutée prend aujourd'hui plusieurs formes : intranet, internet, messageries, forums, workflow, bases de données partagées, datamining, édition multimédia, service à la clientèle, etc...

III.2.2. Les outils des NTIC

a. L'ordinateur

Le début de l'ère de l'information est marqué par le règne incontesté des gros ordinateurs mais ils ne sont guère nombreux : en 1961, on en compte 6000 dans le monde.

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La plupart d'entre eux fonctionnent avec des cartes perforées à l'entrées et stockent les informations sur bande magnétique .Les terminaux sont généralement installés dans un site séparé du reste de l'entreprise, le modèle organisationnel et hiérarchique est centralisé Les applications se développent dès les années 50 - 60.

Elles sont axées à la réduction de la main d'oeuvre, généralement par l'automatisation des procédures existants .Elles ne font preuve d'aucune créativité et se contentent de copier les structures établies.

Les applications informatisées font exactement la même chose que les applications « manuelles » mais plus vite et en plus grand volume. Depuis, avec des réseaux, l'ordinateur est devenu communicant.

Il est maintenant possible d'échanger des informations entre différents ordinateurs distants. L'ordinateur est rapidement devenu le coeur du traitement et de la gestion d'une grande part de l'information produite et consommée dans l'entreprise.

Avec l'augmentation de puissance constante et de la baisse régulière des coûts, les ordinateurs sont aujourd'hui présents à tous les niveaux de l'entreprise. Un ordinateur possède un cerveau, un système nerveux, des organes, nous pouvons communiquer avec lui à condition de connaître son langage. Sa mémoire est immense et il n'est pas intelligent parce que malgré le progrès l'ordinateur n'est qu'une machine qui traduit la pensée humaine, donc il restera toujours dépendant de l'homme et des instructions que ce dernier lui communique.

Nous sommes toujours dans l'attende d'ordinateurs plus puissants pour un maximum de services et de convivialité .Les nouvelles ergonomies sont très gourmandes en ressources .Les images en trois dimensions et toutes les formes d'animation et d'interactivité demandent des capacités et des vitesses de traitement considérables.

b. Les logiciels

Un ordinateur sans programme n'est pas utilisable, il est nécessaire de lui donner des informations pour qu'il collabore, il faut d'abord lui expliquer ce qu'on attend de lui et ensuite lui donner les instructions pour agir. L'ensemble de ces instructions s'appelle programme, et l'ensemble des programmes dont on dispose sur un ordinateur s'appelle logiciel.

Le programme doit être écrit dans un langage que l'ordinateur peut comprendre. Tout ordinateur est constitué d'un ensemble de programmes qu'on appelle système d'exploitation ou logiciel de base. Ce système d'exploitation est livré avec l'ordinateur par le constructeur. L'utilisateur peut l'ajouter des programmes spécifiques et personnels.

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· Logiciels de base ou systèmes d'exploitation : C'est un ensemble de programmes de contrôle et de traitement qui permet la gestion des différentes tâches assurées par l'ordinateur, c'est en fait l'intermédiaire logique entre l'utilisateur et l'ordinateur. On cite comme système

d'exploitation le MS-DOS, Windows, Unix

· Logiciels d'application : Ce sont les programmes élaborés afin de répondre aux besoins spécifiques. Les logiciels d'application sont des programmes élaborés en vue d'une application qui peut être soit générale soit spécialisée, il existe des logiciels traitant des problèmes standards tels que les langages de programmation (langage C, visuel Basic..) et les outils de la Bureautique : (Microsoft Word, PowerPoint, ...)

c. Les puces intelligentes :

Afin de protéger les données, les entreprises et les consommateurs utilisent à présent des cartes à puces intelligentes dans plusieurs applications, à titre d'exemple les opérations bancaires, accès aux messageries électroniques, démarrage de l'ordinateur, consultation des messages téléphoniques.

Si le niveau de sécurité requis est plus élevé, une carte à puce intelligente est probablement un meilleur choix. Une empreinte digitale peut facilement être sauvegardée dans la mémoire de la puce ce qui permettra une validation plus élaborée grâce à un lecteur avec biométrie. Lorsque l'employé présente sa carte au lecteur, il est aussi invité à présenter sa référence biométrique (empreinte digitale).

Cette façon de faire permet de s'assurer que la personne qui présente la carte est bien la personne pour qui la carte a été émise. Selon le cas, l'accès sera approuvé ou refusé.

III.2.3. Les applications des NTIC

III.2.3.1. Internet

C'est une hiérarchie des réseaux interconnectés, ils sont liés par des artères à haut débit et utilisent un protocole qui fonctionne selon la base de TCP/IP: ce couple de protocoles et mis pour faciliter la communication entre les machines.

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L'Internet a décollé dès les années 90 avec l'apparition d'un système de navigation facilitant la recherche et la gestion de l'information : Le World Wide Web : (WWW), interface la plus communément utilisée sur le réseau télématique Internet.

Le World Wide Web, que l'on pourrait traduire en français par « toile d'araignée mondiale », a permis d'ouvrir le réseau

Internet au grand public en facilitant la consultation des sites Le WWW est un outil de communication très puissant car mondial, multimédia, interactif, et source illimitée d'informations et de connaissances.

Puisque il offre aux utilisateurs la possibilité de consulter en ligne une vaste étendue d'informations, présentées sous forme d'archives, de magazines, de pages de livres de bibliothèques publiques et universitaires, de documentation à usage professionnel, etc. L'outil Internet facilite l'établissement d'une relation forte avec les clients. Le multimédia et les possibilités interactives augmentent l'intérêt des clients dans les présentations. L'entreprise a les capacités d'être plus à l'écoute des besoins et d'analyser plus précisément les comportements d'achat et les préférences des clients.

Le partenariat peut se faire par l'offre de services gratuits et par le maintien du contact grâce à par exemple une liste de diffusion (newsletter).

III. 2.3.2. La Messagerie électronique

Elle sert à envoyer et recevoir toute sorte de documents : courrier professionnel, note de services graphique, courrier publicitaire mais il permet de s'abonner à des revues électroniques. Il est vrai que la messagerie simplifie sérieusement les échanges sans pour autant nécessiter une réforme des structures en place.

Cependant il ne faut pas se laisser séduire par son rapide succès, sans prendre un minimum de précautions quant à son utilisation, sous peine d'être débordé par des usages en totale incohérence avec la bonne marche de l'entreprise.

Notamment, la facilité d'envoi de messages à plusieurs destinataires internes ou externe ne doit pas faire oublier les règles élémentaires de sécurité, à chaque message émis, il est important de vérifier si tous les destinataires sont habilités de recevoir les informations ou pièces jointes transmises.

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III.2.3.3. Forum (newsgroup)

Les forums sont un des lieux d'échanges thématiques fonctionnant en mode asynchrone. Une fois connectés, les utilisateurs lisent les messages existants, répandent s'ils le souhaitent ou posent à leur tour une question.

Notons qu'il est très mal vu de poser une question dont les réponses est déjà inscrite dans la FAQ. La vie d'un forum est totalement dépendante de ses animateurs pour lancer ou recentrer les débats.

III.2.3.4. Chat ou IRC (Internet Relay Chat)

C'est un protocole de communication qui offre la possibilité à plusieurs personnes de créer des salons virtuels et temporaire afin de communiquer par écrit et en temps réel. C'est une des fonctions de base des outils de conférence à distance.

Les sites d'IRC sur Internet proposent des salles thématiques où l'utilisateur est en parfait anonymat, caché derrière son nickname peut échanger avec d'autres personnes partageant les mêmes centres d'intérêts.

Pour mieux exprimer la personnalité, l'utilisateur peut se définir un personnage et utiliser des sons et des couleurs. Il peut aussi sélectionner un mode de conversation privée avec un seul interlocuteur.

III.2.3.5. L'intranet

Intranet est la déclinaison de l'Internet à l'intérieur même de l'entreprise, chaque utilisateur équipé d'un navigateur standard peut accéder à des informations stockées sous forme de page web, échangées avec les autres membres de l'entreprise par messagerie, et participer à des forums interne.

C'est un système de communication sécurisé car seuls les membres autorisés peuvent y accéder.

III.2.3.6.L'extranet

L'extranet consiste à appliquer la technologie Internet aux relations de l'entreprise avec ses principaux clients et fournisseurs. Une simple connexion Internet suffit pour se connecter aux serveurs des entreprises partenaires.

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Une fois que le serveur identifie, il aura accès à l'ensemble des ressources mises à sa disposition par le partenaire, comme des services de messagerie e-mail, des pages d'information au format Web, des documents en téléchargement ou des forums.

III.3. Principe de la fibre optique III.3.1. Avantage de la fibre optique

Les télécommunications modernes font largement appel aux fibres optiques car celles-ci présentent de très grands avantages par rapport aux câbles en cuivre ou autre.

Les fibres optiques offrent de nombreux avantages pour les télécommunications. Nous en donnons un premier aperçu ci-dessous.

? Pertes très faibles : En fonction du type de fibre, l'atténuation du signal peut atteindre environ 0,2 dB/km pour une longueur d'onde de 1,55 pm, et d'environ 0,35 dB/km à 1,3 pm, ce qui correspond à une diminution de la puissance de 50% après 15 et 8,6 km respectivement. Cela permet de réaliser des communications optiques sur des distances supérieures à 100 km sans amplification intermédiaire. En diminuant ainsi le nombre d'amplificateurs intermédiaires, on augmente la fiabilité du système et on réduit les coûts de maintenance.

? Bande passante très grande : Grâce aux fibres optiques, on peut transmettre des signaux digitaux à 5 Tb/s sur des distances de 1500 km (1 Tb/s = 1012 bit/seconde).

? Immunité au bruit : Les fibres optiques sont des isolants. La transmission dans la fibre ne sera donc pas perturbée par des signaux électromagnétiques externes. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir un blindage électromagnétique coûteux. Cela représente un avantage particulièrement important dans les environnements industriels où les perturbations électromagnétiques sont fréquentes.

? Absence de rayonnement vers l'extérieur : La lumière est confinée à l'intérieur de la fibre optique. Par conséquent, il n'est pas possible de détecter le signal entre l'émetteur et le récepteur. Cela est particulièrement important pour garantir la confidentialité de la communication.

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De plus, par son caractère isolant, la fibre optique ne rayonne pas d'ondes électromagnétiques et ne crée donc pas de perturbations électromagnétiques dans son voisinage.

? Absence de diaphonie : Pour la même raison, le problème de la diaphonie (passage du signal d'un câble à un câble voisin), bien connu des communications par câble en cuivre, n'existe pas dans les câbles de fibres optiques.

? Isolation électrique : Comme les fibres optiques sont isolantes, le contact accidentel entre deux fibres ne provoque pas de court-circuit et donc pas de dégâts à l'électronique associée. Par ailleurs, il n'y a aucun risque de d'étincelle, comme cela peut arriver avec les câbles en cuivre en cas de contact accidentel. Les fibres optiques peuvent donc être installées sans risque dans les atmosphères inflammables.

? Résistance aux températures élevées et aux produits corrosifs : Les fibres de verre résistent mieux aux produits corrosifs que le cuivre. De plus, les fibres en verre peuvent supporter des températures proches de 800°C, ce qui permet de résister au feu plus longtemps que les câbles en cuivre. Toutefois, d'autres parties du système de communication restent sensibles aux températures élevées (le revêtement protecteur en plastique, les connecteurs optiques, l'émetteur et le récepteur, ...).

? Poids et dimensions réduites : Le poids très faible des fibres par rapport à un câble en cuivre de la même capacité leur donne un avantage économique lors de l'installation. De plus, elles conviennent particulièrement bien aux installations soumises à des contraintes de poids ou de volume sévères, telles que les avions, les bateaux, ...

NB : Les inconvénients résident surtout dans le domaine de la fragilité et du coût.

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III.3.2. Composants passifs

Les composants optiques passifs servent à coupler les équipements d'extrémité entre eux. Ils doivent réaliser différentes fonctions:

> Transport (fibre)

> Connexions (connecteur)

> D'isolation de la lumière réfléchie (isolateur)

> D'atténuation de la puissance optique (atténuateur)

> De répartition de la puissance optique (coupleur)

> De filtrage des longueurs d'onde (multiplexeurs/démultiplexeurs)

> D'amplification (amplificateur optique)

III.3.3. Spectre de la lumière

La figure III.1 ci-dessous nous présente le spectre de la lumière et les Longueurs

d'onde utilisées pour la fibre optique (situées dans l'invisible).

Fig.III.1 : spectre de la lumière et Longueurs d'onde utilisées pour la fibre optique (situées

dans l'invisible)

III.3.4. Spectre utilisé dans le cadre de la transmission par fibre optique

La figure III.2 ci-dessous nous illustre le spectre utilisé dans la transmission par fibre optique.

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II fenêtre

systèmes multimodes et monomodes

III fenêtre systèmes monomodes

Fibre en plastique

I fenêtre: systèmes multimodes

 
 

longueur d'onde (nm)

 

450 spectre visible 750 infrarouge ?

550 650 850

1550

1625

1300

IV fenêtre
systèmes
monomode

Fig.III.2 : Spectre utilisé dans le cadre de la transmission par fibre optique III.4. Apport du Très Haut Débit pour l'entreprise

La fibre optique offre une connexion Internet très haut débit (atteignant déjà 100 Mbit/s) qui améliore grandement les multi-usagers quotidiens : télévision HD, téléchargement de vidéos HD, échange de contenus volumineux, jeux en ligne, etc.

Qu'en est-il pour les entreprises ?

Ont-elles réellement besoin du très haut débit ?

Quels sont les valeurs ajoutées de la fibre optique pour les activités professionnelles ?

Le Haut Débit répond aux besoins actuels des entreprises, et demain ?

Toutefois, au vu des nouveaux usages informatiques et de télécommunications, la fibre optique apporte de véritables valeurs ajoutées à certains secteurs d'activités, et ce, dès aujourd'hui.

A terme, tous les secteurs d'activités seront concernés face à l'explosion des échanges, des données et des besoins en communications, exigeant plus de fiabilité, de rapidité et de stabilité.

Selon une étude récente, plusieurs entreprises ont rapporté que leurs besoins en bande passante augmentent. La fibre optique est la solution face aux nouveaux usages des entreprises :

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> Développement de nouveaux moyens de communication,

> Echange de données volumineuses,

> Externalisation de la téléphonie,

> Convergence Fixe-Mobile vers l'Internet,

> Virtualisation des services informatiques, ou « Cloud Computing », III.4.1. Nouveaux services de la fibre optique pour les entreprises

Les entreprises souhaitent des services de télécommunications plus fiable, plus rapide et compatible avec leur cloud computing.

La fibre optique s'impose alors comme le réseau incontournable qui offre des nouveaux services adaptés aux besoins actuels et futurs des entreprises :

> Accès Internet Très Haut Débit

> Téléphonie, visioconférence

> Hébergement, sauvegarde de données

> PRA (Plan de Reprise d'Activités)

> Services Cloud, backup distant...

III.4.2. Enjeux de compétitivité de la fibre optique pour les entreprises

La Fibre Optique Très haut Débit propose aux entreprises situées en ZA éligibles (Zones d'Activités) des services à Très Haut Débit afin de leur permettre d'accéder à tous les services à valeur ajoutée :

> Grande stabilité : la fibre optique est insensible aux perturbations électromagnétiques contrairement au cuivre.

> Vitesse et fluidité : les débits disponibles à partir de 10 Mbit/s.

> Qualité de service : Les débits et la performance ne sont pas altérés par la distance comme sur un accès cuivre en DSL. Couplés à des classes de service dans le réseau, les flux sont priorisés et en cas d'engorgement, ces mécanismes permettent de donner la priorité aux applications les plus critiques comme la Voix.

> Sécurité : une étanchéité totale des flux par type de connexion permet une sécurité optimale.

> Disponibilité : la fibre optique à toutes les qualités intrinsèques pour offrir un service de haut niveau.

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III.4.3. Besoins du Très Haut Débit pour des métiers spécifiques

Au vu de l'évolution des débits des quinze dernières années, nous constatons qu'ils ont été multipliés par 2000 ! Une tendance qui s'accentue avec le développement de nouveaux services et de nouveaux métiers. Face à ce constat, ces nouveaux besoins croissants en débits nécessitent la fibre optique.

Concrètement, l'enjeu de la fibre optique est de diffuser

l'information en seulement 170 millisecondes. Cela aura une répercussion énorme sur certains secteurs d'activités, et notamment :

? La télémédecine : Le THD (très haut débit) améliorera les services de soins à domicile ou dans des zones à faible ressource médicale.

La télémédecine a aussi besoin du très haut débit pour échanger plus rapidement des données très volumineuses telles que des images en haute définition.

? Le cloud computing : Solution informatique de plus en utilisée par les entreprises permettant l'hébergement d'applications et de données dans le « nuage ». La virtualisation des ressources informatiques nécessite une connectivité réseau d'excellente qualité.

? Le télétravail : La fibre optique favorisera son développement il permet de bénéficier d'infrastructures Très Haut Débit au profit d'une montée en puissance de l'informatique distribuée, de la vidéoconférence et des usages simultanés.

III.4.4. Applications de la fibre optique

III.4.4.1.Télécommunications

En télécommunications, la fibre optique est utilisée pour la transmission d'information, que ce soit des conversations téléphoniques, des images ou des données.

C'est probablement l'un des domaines où l'utilisation de la fibre optique est le plus important et a le plus d'avenir.

Un fil de cuivre ne peut supporter que quelques communications, contre 300000 pour la fibre optique. Les fibres sont alors utilisées en particulier pour les réseaux à haut débit.

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Leurs capacités de transmission atteignent des débits de l'ordre du gigabit par seconde (câbles transatlantiques) avec une atténuation très faible et grâce aux multiplexages, on atteint la centaine de Gbits/s.

Le rôle des télécommunications est de transmettre des informations entre différents utilisateurs et de leur permettre de dialoguer.

Grâce à la fibre optique, ces informations peuvent provenir de sources ou capteurs de natures physiques variables, sous forme analogique ou numérique (voix, caméra vidéo, fichier électronique) et être transmises par le biais de supports de transmission divers, "bruités", et aux capacités limitées (fibre optique) vers différents blocs de réception (haut-parleur, écran d'ordinateur ou de portable).

Il faut alors adapter le signal initial au canal envisagé, afin de transmettre l'information le plus fidèlement possible tout en optimisant l'utilisation du canal.

III.4.4.2. Médecine

La première utilisation d'envergure de la fibre optique fut en médecine, domaine où elle est toujours grandement utilisée aujourd'hui. La fibre optique est utilisée en médecine tant pour diagnostiquer des problèmes de santé que pour traiter certaines maladies.

Pour le diagnostic, un câble de fibres optiques transporte de la lumière à l'intérieur du corps. Cette lumière est réfléchie par les organes internes et est captée par un autre câble de fibres optiques qui achemine cette lumière vers un système d'imagerie vidéo.

Il est donc possible d'avoir un aperçu de grande qualité de ce qui se passe dans le corps, et ce, en temps réel. Un exemple de cette utilisation est l'endoscope, particulièrement utilisé en gastro-entérologie.

Pour un traitement, la fibre optique sert à transporter la lumière intense d'un laser à l'intérieur du corps humain où elle interagira par effet thermique avec les tissus : en chirurgie associée à un faisceau laser qui permet de : pulvériser un calcul rénal, découper une tumeur, réparer une rétine...

La fibre optique facilite donc le travail des professionnels de la santé ainsi que la vie de leurs patients. Les interventions sont moins complexes, moins dangereuses et moins invasives que la chirurgie traditionnelle.

De plus, puisqu'elles ne nécessitent le plus souvent qu'une anesthésie locale, le patient peut subir l'intervention et retourner chez lui la même journée.

L'application de ces techniques de diagnostic et de traitement a donc eu une incidence importante sur le plan économique.

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III.4.4.3. Capteurs (de température, de pression, etc.)

Un domaine où la fibre optique a trouvé une application plus récemment est celui de la mesure. La fibre optique, comme tout objet, subit les influences de différents paramètres.

Elle sera, entre autres, légèrement déformée lorsqu'elle est soumise à une pression, une force, une contrainte ou une variation de température. La déformation subite par la fibre optique aura une influence sur la façon dont la lumière s'y propage.

Il est possible de mesurer ces modifications et de convertir cette mesure en unités de pression, de température ou de force, selon ce qu'on désire mesurer. Ces capteurs ont l'avantage d'être très petits, très précis et insensibles aux perturbations électromagnétiques.

III.4.4.4. Eclairage

Dans le domaine de l'éclairage, les fibres optiques sont aussi très utilisées, en muséographie, architecture, et aménagement d'espaces d'agrément public et domestique.

Enfin, dans le balisage, la décoration, la signalétique d'orientation ou encore en signalisation routière, les fibres optiques sont des outils couramment utilisés.

III.5. Systèmes optiques

L'aboutissement de nombreuses années de recherche de base pour obtenir d'une part des fibres présentant une atténuation compatible avec les exigences d'un réseau de télécommunications, d'autre part des composants et dispositifs suffisamment performants et fiables a permis l'apparition des premiers systèmes de transmission optique dès les années 90.

Ils sillonnent désormais le monde entier, aussi bien sur terre que dans le domaine sous-marin. Le réseau déployé à Kinshasa est segmenté en fonction des différents besoins en débit, en bande passante, en distance de transmission, ...

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On distingue trois grandes catégories :

? Les réseaux longues distances (ou les WAN, Wide Area Network). Ce sont les réseaux déployés à l'échelle d'un pays ou d'un continent et dont les noeuds sont de très grands centres urbains.

? Les réseaux métropolitains (Métropolitain Area Network = MAN) qui correspondent aux réseaux mis en oeuvre dans une grande ville ou une agglomération et qui permettent de relier entre eux par exemple différents arrondissements.

? Les réseaux locaux (Local Area Network = LAN) encore appelés réseaux de distribution ou réseaux d'accès. Ils représentent le dernier maillon et finissent d'acheminer les informations à l'abonné. Ils sont donc plus courts et moins gourmands en capacité.

Selon la nature du réseau dans lequel il se situe, le système optique peut légèrement différer.

Nous allons donc présenter succinctement les caractéristiques de ces trois niveaux du réseau dans les paragraphes suivants.

III.5.1. Réseau longue distance (WAN)

Cette partie du réseau, parfois également appelée réseau structurant, représente la couche supérieure du réseau de télécommunications. Elle est comprise entre deux autocommutateurs à autonomie d'acheminement, qui ont pour rôle d'aiguiller les informations d'une région à une autre, de la zone de l'expéditeur vers celle du destinataire. La transmission de ces informations se fait désormais sur fibre optique à une longueur d'onde de 1,55ìm et à un débit élevé qui ne cesse de s'accroître (les débits 2,5 Gbits/s et 10 Gbits/s sont déjà installés et le 40 Gbits/s le sera très prochainement).

Cette capacité ne pourrait être atteinte sans l'introduction des fibres optiques dans la chaîne. Elles ont permis de gagner en débit et en espacement entre répéteurs par rapport aux systèmes existants, à savoir le câble coaxial (la distance passe typiquement de 2 à 100 km). De plus, l'abandon des régénérateurs électro-optiques (photo détection, amplification électrique, reconversion optique) au profit des amplificateurs optiques, déployés environ tous les cent kilomètres, a permis de faire un bond en terme de capacité des liaisons.

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Dès le début des années 1990, l'amplification optique a permis de démontrer la possibilité de transmettre, sans répéteur, des signaux à 5 et 10 Gbits/s sur des distances transocéaniques. La liaison du réseau longue distance est désormais tout optique.

III.5.2. Réseau métropolitain (MAN)

Encore appelé réseau intermédiaire, le réseau métropolitain connaît en ce moment un véritable essor. Déployé entre le dernier autocommutateur à autonomie d'acheminement du réseau longue distance et une zone plus précise (arrondissement, campus, petite ville, ...), il possède un environnement souvent très complexe et divers. Fondamentalement, on peut distinguer les réseaux métropolitains structurants et métropolitains d'accès.

Les réseaux métropolitains structurants sont généralement constitués d'anneaux de 80 à 150 km de circonférence avec six à huit noeuds. En revanche, les réseaux métropolitains d'accès sont des anneaux de 10 à 40 km de circonférence dotés de trois ou quatre noeuds avec des embranchements vers des sites distants. Suivant les réseaux ou les pays, ces chiffres peuvent varier considérablement. En particulier, il existe des différences notables entre les zones très peuplées d'Europe et d'Asie, où les distances seront inférieures, et les Etats-Unis où les applications métropolitaines s'apparentent à de véritables réseaux régionaux.

Les réseaux métropolitains introduisent une infrastructure optique à haut degré de connectivité. Les anneaux métropolitains se caractérisent généralement par un trafic maillé avec un certain degré de concentration lié à l'interconnexion avec le réseau longue distance. Les anneaux d'accès, à la différence, collectent en général le trafic de plusieurs noeuds pour le concentrer vers un noeud partagé avec un réseau métropolitain structurant.

III.5.3. Réseau local (LAN)

Il est également nommé réseau de distribution ou d'accès. C'est la dernière partie du réseau de télécommunication, celle qui relie l'abonné et le dernier autocommutateur. Sa longueur varie de 2 à 50 km et sa capacité est au plus du même ordre de grandeur que celle du réseau métropolitain.

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Il est toujours constitué par une partie en fibre optique entre l'autocommutateur et la terminaison de réseau optique suivie d'une partie en conducteur métallique qui va jusqu'au terminal de l'abonné.

Cependant, il est de plus en plus envisagé dans l'avenir de réduire la contribution de l'électrique pour aller vers le tout optique dans le but d'augmenter le débit disponible chez l'abonné.

Selon la localisation de la terminaison optique, différentes configurations sont envisageables :

? FTTH/FTTO (Fiber To The Home / Fiber To The Office) : la terminaison de réseau optique, qui est propre à un abonné donné, est implantée dans ses locaux. La fibre va donc jusqu'à son domicile ou son bureau, et la partie terminale en cuivre est très courte.

? FTTB (Fiber To The Building) : la terminaison de réseau optique est localisée soit au pied de l'immeuble, soit dans un local technique généralement situé en sous-sol, soit dans une armoire ou un conduit de palier. Elle est partagée entre plusieurs abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil de cuivre.

? FTTC/FTT Cab (Fiber To The Curb / Fiber To The Cabinet) : la terminaison de réseau optique est localisée soit dans une chambre souterraine, soit dans une armoire sur la voie publique, soit dans un centre de télécommunications, soit sur un poteau. Selon le cas, il est envisagé de réutiliser le réseau terminal en cuivre existant ou de mettre en oeuvre une distribution terminale par voie radioélectrique.

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III.6. Conclusion

Ce chapitre a résumé les différentes stratégies du réseau de télécommunication par fibre Optique. Concrètement, l'enjeu de la fibre optique face aux divers besoins dans la société.

Les différentes techniques de transport de l'information associées aux réseaux ayant été décrites aussi.

La République démocratique du Congo particulièrement dans la

ville de Kinshasa, a fait son bonhomme de chemin vers l'appropriation des NTIC (nouvelle technologie de l'information et de la télécommunication) grâce à l'initiative privée de la fibre optique dans la transmission des données et la fourniture d'accès à Internet à haut débit qui permet à ses connecter facilement partout dans la ville.

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CONCLUSION GENERALE

Ce présent travail de fin de cycle portant sur : « APPORT DE LA FIBRE OPTIQUE FACE AUX ENJEUX DE LA NTIC dans la ville de Kinshasa » a comme intérêt d'aider toute personne à accueillir les informations concernant la fibre optique et connaître son fonctionnement.

En effet, durant l'élaboration de notre travail, nous avons expliqué les concepts de base des supports de transmission, leurs caractéristiques et leurs fonctionnements.

Ensuite nous avons abordés les techniques d'adaptation des signaux à ces supports de transmission y compris les différentes techniques, les modes d'exploitation.

Certes, comme l'apport de la fibre optique face aux enjeux de la NTIC avait comme destination la ville de Kinshasa on était obligé de présenter la ville de Kinshasa de la manière structurelle, administrative et organisationnelle.

Enfin, nous avons donné les différentes stratégies du réseau de télécommunication par fibre Optique. Concrètement, l'enjeu de la fibre optique face aux divers besoins dans la société. Les différentes techniques de transport de l'information associées aux réseaux ayant été décrites aussi. Comme notre pays la RDC, Kinshasa en particulier est inscrite dans La NTIC (la nouvelle technologie de l'information et de la communication), dont la fibre optique est venue pour pallier aux divers problèmes qu'on avait lors de la transmission des informations.

Nous n'affirmons pas que notre travail ait tout dit. Le sujet examiné étant vaste, les informations exploitées tout au long de notre travail aideront nos lecteurs de connaitre l'essentiel concernant la fibre optique. Comme toute oeuvre humaine peut s'améliorer, nous restons ouverts à toutes remarques, critiques et suggestions constructives pour enrichir ce travail.

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REFERENCES BIBLIOGRAPIQUES

I. Ouvrages

> Amphenol « Solution for fibre optique connections », France, pp.2-7 > Lescop Yves « supports de transmission », France, 2002, pp.13-14

> Moutu « Les supports de transmission », Décembre 2010, pp.1-5

> Danièle Dromard, Dominique Seret « Architecture des réseaux », 2010 Pearson, France, pp.1-3

> PNUD «Principe de Kinshasa, profil résumé, pauvreté et condition de vie des ménages », Mais 2009, pp.3-18

> Vivaction « Fibre optique : les apports du Très Haut Débit pour

l'entreprise » le 29 mai 2012 dans Etudes, Solutions.

> Geneviève Féraud « L'art de management de l'information » édition

Village Mondial 2000, pp : 24,25

> Alain Fernandez « Le bon usage des technologies expliqué au manager» édition des organisations 2001, p : 146

II. Sites internet

> http://www.wikipedia.fr/Fibreoptique/, Consulté en décembre 2014. > www.telcite.fr/fibre.htm, Consulté en décembre 2014.

> http://christian.caleca.free.fr/fibroptique/, Consulté en décembre 2014. > http://www.supinfo-projects.com/fr/2003/la fibre optique/, Consulté en décembre 2014.

> Wikipédia « Géographie de Kinshasa », Consulté en janvier 2015.

> «Fibre optique Avantages» issu de CommentCaMarche
( www.commentcamarche.net), consulté en janvier 2015.

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TABLE DES MATIERS

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS... iii

INTRODUCTION GENERALE 1

PROBLEMATIQUE 1

HYPOTHESE DU SUJET 1

OBJECTIFS 2

METHODOLOGIE 2

SUBDIVITION DU TRAVAIL 2

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SUPPORTS DE TRANSMISSION 3

I.1. Introduction 3

I.2. Définition d'un support de transmission 3

I.3. Types de support de transmission 3

I.3.1. LES CABLES A PAIRES TORSADEES 4

I.3.1.1. Les câbles STP (shielded twisted pairs) 4

I.3.1.2. Les câbles UTP (Unshielded twisted pair) 4

I.3.2. LES CABLES COAXIAUX : 5

I.3.2.1. LE CABLE COAXIAL FIN (THINNET) 6

I.3.2.2. Le câble coaxial épais (thickNet) 6

I.3.3. LES CABLES A FIBRE OPTIQUE 6

I.3.3.1. Les fibres multimodes 7

I.3.3.1.1. LA FIBRE MULTIMODE A SAUT D'INDICE 7

I.3.3.1.2. La fibre optique multimode à gradient d'indice 7

I.3.3.2. LES FIBRES MONOMODE OU SMF (SINGLE MODE FIBER) 7

I.3.4. Les liaisons infrarouges 8

I.3.5. Les liaisons hertziennes 8

I.3.5.1. DEFINITION : 8

I.3.5.2. PRINCIPALES FREQUENCES : 9

I.3.5.3. UTILISATION : 9

I.3.6. Les satellites 10

I.3.6.1. Définition 10

I.3.6.2. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES SYSTEMES SATELLITAIRES 10

I.3.6.3. LES FREQUENCES 12

I.4. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES D'UN SUPPORT DE TRANSMISSION 13

I.4.1. Impédance caractéristique 13

I.4.2. Bande passante 14

I.5. NOTION D'ANALYSE SPECTRALE. 14
I.6 MODES D'EXPLOITATION D'UN SUPPORT DE TRANSMISSION (SENS

D'INFORMATION) 16

I.6.1 Mode simplex 16

I.6.2 Mode semi duplex (half duplex) 16

I.6.3 Mode duplex (full duplex) 16

I.7. CONCLUSION 18

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA. 19

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II.1. Introduction 19

II.2. Géographie 19

II.3. APERÇU HISTORIQUE 20

II.4. HYDROGRAPHIE 21

II.5. VEGETATION ET CLIMAT 21

II.6. POPULATION ET SON EVOLUTION 22

II.7. ORGANISATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE 23

II.8.PLAN ROUTIER DE KINSHASA. 25

II.9. CHEMIN DE FER. 25

II.10.STRUCTURE DE LA VILLE 26

II.11.CONCLUSION 28

CHAPITRE III : APPORT DE LA FIBRE OPTIQUE FACE AUX ENJEUX DE LA NTIC DANS LA

VILLE DE KINSHASA 29

III.1. INTRODUCTION 29

III.2. Les NTIC, outils et applications 29

III.2.1. Définition des NTIC 29

III.2.2. LES OUTILS DES NTIC 30

III.2.3. LES APPLICATIONS DES NTIC 32

III.2.3.1. Internet 32

III. 2.3.2. La Messagerie électronique 33

III.2.3.3. Forum (newsgroup) 34

III.2.3.4. Chat ou IRC (Internet Relay Chat) 34

III.2.3.5. L'intranet 34

III.2.3.6.L'extranet 34

III.3. Principe de la fibre optique 35

III.3.1. Avantage de la fibre optique 35

III.3.2. Composants passifs 37

III.3.3. Spectre de la lumière 37

III.3.4. Spectre utilisé dans le cadre de la transmission par fibre optique 37

III.4. Apport du Très Haut Débit pour l'entreprise 38

III.4.1. Nouveaux services de la fibre optique pour les entreprises 39

III.4.2. Enjeux de compétitivité de la fibre optique pour les entreprises 39

III.4.3. Besoins du Très Haut Débit pour des métiers spécifiques 40

III.4.4. Applications de la fibre optique 40

III.4.4.1.Télécommunications 40

III.4.4.2. Médecine 41

III.4.4.3. Capteurs (de température, de pression, etc.) 42

III.4.4.4. Eclairage 42

III.5. Systèmes optiques 42

III.5.1. Réseau longue distance (WAN) 43

III.5.2. Réseau métropolitain (MAN) 44

III.5.3. RESEAU LOCAL (LAN) 44

III.6. CONCLUSION 46

REFERENCES BIBLIOGRAPIQUES 48

TABLE DES MATIERS 49






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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"