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Interactions et ancrage territorial des industries créatives: le cas de la Belle-de-Mai à  Marseille

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par hélène sEVERIN
Université Aix-Marseille - Master 2 géographie du développement 2015
  

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b) Exemples anglais : Birmingham

La Friche de CustardFactory(ANDRES L., 2011), à Birmingham, illustre un partenariat privé-privé. Cette Friche s'est développée sur une ancienne usine de crème anglaise de deux hectares, abandonnée dans les années 1980, dans le quartier de Digbeth, à l'Est du centre-ville. La ville, qui subit de plein fouet la crise économique, remet alors en question son positionnement comme ville industrielle. C'est un promoteur spécialisé dans le développement d'entreprises créatives et artistiques, Benny GRAY, qui rachète cette usine en 1988. Il propose alors, dans un premier temps, à trois artistes de s'y installer. Quelques mois plus tard, c'est soixante-dix artistes qui s'y installent grâce au marketing urbain et aux loyers abordables. Le lieu abrite aujourd'hui de multiples industries créatives ainsi qu'un restaurant et une boite de nuit. On a donc, d'un coté, un promoteur privé qui veut développer de l'artistique et du créatif, et de l'autre, les artistes voulant s'exprimer. C'est un peu un projet gagnant-gagnant entre les acteurs. Le développement de cette Friche a permis des retombées économiques remarquables, et la mise en avant du responsable des projets, le promoteur, ainsi qu'une réussite et une reconnaissance des artistes. Aujourd'hui, cette Friche est subventionnée au niveau national, régional et européen. Elle comptabilise trois cents entreprises et quelques sept cents salariés. Outre sa réhabilitation et son marketing urbain, elle s'est lancé dans une phase 2 de rénovation, avec deux nouveaux bâtiments pour permettre son extension.

Au même titre que la CustardFactory, The Bond est un ancien entrepôt du XIXème siècle adjacent au Grand union canal. The Bond Compagny, acteurs privés, rachètent cet entrepôt en 1988 pour y instaurer une démarche innovante et créative de régénération. On y trouve aujourd'hui des bureaux, des lieux de réunion, des cafés pour les activités liées au multimédia et aux services des entreprises. Ce projet a également pu être développé grâce à des fonds locaux, régionaux, nationaux et européens (ANDRES, CHAPAIN, 2010).

C'est donc toute une stratégie qui s'est mise en place à Birmingham autour du développement des industries créatives et culturelles. Bien que ces deux expériences s'affichent en tant que leviers dans la création d'un quartier créatif, il n'y a pas vraiment de politiques et d'actions foncières. Finalement, c'est surtout par le biais d'acteurs privés de type promoteurs ou propriétaires que la régénération de ces Friches est possible. Par contre, le rayonnement en profite à tout le territoire. On assiste donc plutôt à des stratégies opportunistes qu'à de véritables politiques de régénération urbaine et culturelle.

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