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Evaluation sur le fonctionnement de services de sécurité et leur rôle dans la politique extérieure

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par Blaise MBULA KILIMBALIMBA
Université technologique Bel Campus - Licence 2012
  

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II. PRESENTATION DU SUJET

Selon l'histoire des relations internationales, ce sont les nations puissantes et fortes sur la scène internationale qui peuvent maintenir leur présence. Mais ce la exige que les trois organes qui animent la politique extérieure, la diplomatie, l'armée et les services des sécurités soient actifs et forts. Le général stratège Français BEAUFRE2(*) a dit que «L'importance n'est plus le présent mais l'avenir»

Pour prévoir cet avenir, les Etats, les multinationales, les organismes internationaux font appel, utilisent ou se dotent des services spécialisés qui s'occupent de la récolte, de l'étude et de la diffusion de l'information.

L'information qui est la matière première du renseignement, est d'une importance extrêmement capitale aussi bien comme en temps de paix qu'en temps de guerre. Remontant à l'origine de temps, nous voyons que même dans la sainte Bible, Moise, chef incontesté, des Israelites voulant conquérir la ville de Jéricho constitua un groupe d'hommes habiles les quels devront faire l'impossible pour s'informer sur les activités, la position des guerriers, la disposition de toutes les entrées de cette forteresse ville.

A leur retour, Moise centralisa toutes les informations apportées par ces différentes sources avant l'ultime attaque de cette ville. Les historiens du Mossad, sévices secrets Israéliens, consacrèrent ce jour-là, comme celui de l'origine du renseignement.

C'est au début du 20° siècle que diverses puissances ont organisé leurs services de renseignement. Par exemple la France sous l'ancien Régime, les souverains et les gouvernants avisés ont su faire appel aux services d'agents pour obtenir les renseignements nécessaires à la conduite des affaires de l'Etat. A toute politique extérieure volontariste correspondrait un appareil de renseignement performant.

Sous la révolution, en 1792 on constitua un service de renseignement : «le bureau de la patrie secrète » que NAPOLEON perfectionnera, intégrant dans ses plans le renseignement en tant que fonction, tant à l'intérieur (Fouche) qu'à l'extérieur (Taylor) et aux armées (Savary), l'associant au secret, à la propagation de la «fausse nouvelle»,contraignant ses ambassadeurs et ses attachés militaires à participer activement au travail de recherche extérieure.

La chute de l'Empereur entraine celle de cette organisation en 1869, conscient d'une menace de guerre avec la Prusse, on tenta d'élancer, mais trop tard, des missions d'information en territoire allemand.

La France fut défaite : mais en 1872 l'Etat -major de l'armée imposa la création d'un service militaire de recherche permanent et centralisé : «la création de service secret de Renseignements » avec pour mission le contre espionnage en raison de l'occupation d'une partie du territoire.

Vers 1899, cette section fut dissoute pour faire place au deuxième Bureau de l'Etat-major de l'armée en recueillant la mission de recherche et le ministère de l'intérieur celle de contre espionnage. Après la victoire de 1918, on a pu mettre un réseau mondial d'information avec un personnel peu nombreux mais de qualité malgré un budget modeste. En février 1939, un décret va préciser les attributions des différents services et leurs moyens propres.

Pendant la décennie 40, les services traditionnels de renseignement et de contre espionnage poursuivirent leurs taches dans la clandestinité. Il sera entrepris un certain fusionnement des services dans le cadre de la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Ensuite, les taches seront très bien reparties en ce sens que le ministère de l'intérieur aura la Direction de la sécurité du territoire (DST) pour le contre -espionnage et le ministère des affaires étrangères, la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE) pour l'espionnage à l'étranger.

Le renseignement comme il n'appartient pas à notre culture, la conscience collective lui confère trop souvent une image gangue ou négative. Ainsi dans ce travail nous voudrions démontrer l'importance que revêtent ces services dans la politique extérieure, ce sont des instruments personnels très indispensables. Dans ce monde en perpétuel changement ou avec l'avènement de la mondialisation, des données nouvelles modifient durablement le cadre d'action des décideurs en tout genre et de tout niveau, il s'agit de persuader ces dernières que, désormais, seule l'action du renseignement leur fournira «l'intelligence de notre temps».

Cela implique de leur part un double effort : conceptuel pour réintroduire la fonction de renseignement dans le processus habituel des prises de décision ; effort d'organisation en adaptant les structures et les moyens des ensembles dont ils sont responsables. Le renseignement précède la décision nous dit le général Jean Pichot-Duclos3(*), on doit l'intégrer dans le processus qui mène à la formulation des instructions et décisions en matière de politique étrangère.

* 2 BEAUFFRE, G. Introduction à la stratégie, éd. Armand colin, Paris 1965, P.39

* 3 PICHOT-DUCLOS «Pour une culture de renseignement» in Défense Nationale, n°5 Mai 1992, p.17.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo