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Evaluation sur le fonctionnement de services de sécurité et leur rôle dans la politique extérieure

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par Blaise MBULA KILIMBALIMBA
Université technologique Bel Campus - Licence 2012
  

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2.2. Participation dans la politique extérieure

La D.G.M participe intégralement dans politique étrangère surtout que le gouvernement lui donne le plein pouvoir de l'exécution de la politique de migration. Politique sur laquelle elle est censée apporter ses avis et ses propositions au gouvernement.

D'abord, elle est présente dans les services de chancellerie près des missions diplomatiques de la R.D.C à l'étranger. C'est elle en tant que service de sécurité qui renseigne le gouvernement sur tous les individus qui veulent entrer dans le pays (surtout sur leurs intention, leur préoccupation...) lorsqu'ils font une demande de visas.

Elle participe dans des commissions mixtes surtout sur les questions de sécurité au niveau des frontières.

La collaboration avec l'INTERPOL dans la recherche des criminels et malfaiteurs internationaux démontrer parfaitement une autre manier de sa participation dans la politique dans la politique internationale.

Elle collabore également avec le H.C.R (Haut commissariat des nations Unies pour les réfugiés) dans la gestion sur nos frontières du flux des réfugiés internationaux, Un phénomène important qui exige une grande vigilance par ce service pour éviter l'infiltration d'éléments étrangers.

2.2.1.L'Etat-major des renseignements militaires

L'Etat-major des renseignements militaires en abrégé E.M.R.M est un des grands services de la communauté du renseignement congolais. Il est une unité des forces Armées de la république démocratique du Congo et s'occupe particulièrement des renseignements dans les domaines militaires ou touchant le domaine de la défense nationale. Il sera question d'évoquer dans ce point d'une petite historique de ce service, ses attributions et ainsi sa mission, son organisation ou fonctionnement et enfin sa participation dans la politique étrangère.

2.2.3.Historique

L'E.M.R.M. a connu plusieurs appellations selon le régime en place. Après l'avènement du général Mobutu aux commandes de pouvoir en 1965 que furent réorganisées les Forces Armées et ses services de renseignements. Pour la petite histoire, c'est à la date du 05 août 1888 que naquit la Force Publique, embryon de l'armée actuelle. Cette dernière fut successivement appelée :

- La Force Publique (F.P) de 1888 à 1960 ;

- L'Armée Nationale Congolaise (A.N.C) de 1960 à 1971 ;

- Les Forces Armées Zaïroises (F.A.Z) de 1971 à 1997 ;

- Les Forces Armées Congolaise (F.A.C) de 1997 à 2004 ;

- Les Forces Armées de la R.D.C (F.A.R.D.C) de 2004 à ce jour.

Mandjumba relate que « d'abord instrument de la puissance coloniale pour l'occupation du territoire et la répression des Resistances populaires, l'Armée est devenue depuis l'Independence le garant de la sécurité nationale, de l'intégrité du territoire, de l'ordre et de la paix dans le pays ».

En 1953, les autorités belges procédèrent à l'ouverture à Luluabourg (Kananga) de l'école pour la formation des gradés d'élite de la force publique (F.P). En septembre 1959, une école des adjudants de la F.P fut ouverte à Luluabourg et au sein de celle-ci fut instituée une unité de la gendarmerie. Dans la décennie 60, le pays alla connaitre des graves mutineries de son armée entraînant .les rebellions et les sécessions.

C'est ainsi que Mobutu va entreprendre des réformes profondes sur cette armée. On créera l'O.R (Office de Renseignement) au sein de cette armée qui remplira la fonction de deuxième bureau. Il sera plus tard dénommé service de renseignements militaires et d'Actions (SE.R.M.A.) ensuite viendra le S.A.R.M (service d'action et de renseignements militaires) par l'O.L n°86-278 du 06/11/1986.

Le 17 Mai 1997, le président L.D. Kabila fera naître sur les cendres du SARM une autre institution qui sera dénommée le Service de Dépistage Militaire des Activité Anti-partie (DMIAP). Avec la réunification des armées (gouvernementales et ex-rebelles) en F.A.R.D.C, cet organisme prendra le nom de l'E.M.R.M (Etat Major des Renseignements Militaires) en 2004. A ce service est confié des missions bien définies et des attributions particulières.

2.2.4. Attributions

A la lecture du décret-loi n°002/2001 du 28 janvier 2001, il stipulé que l'E.M.R.M. est un service pour recueillir les renseignements militaires, les analyser, les traiter et doit réagir en conséquence. Il est chargé de sécuriser la population nationale et étrangère des affres et bavures militaires. Il s'attèle également à identifier les infiltrations par le contrôle de routine des documents et des papiers d'identité. Il détecte les fictifs et les étrangers irréguliers qu'ils dénoncent auprès de la D.G.M.

Il contrôle et surveille les frontières du pays .Et enfin se service mène les opérations militaires pour mater les rebellions, lés mutineries et les foyers de tension où sont impliqués des militaires. Prévenir tout danger, menaçant l'intégrité territoriale, contrecarrer et réduire toute action de l'ennemie potentielle et de ses alliés à l'intérieur comme à l'extérieur.

2.2.5.Structure organisation et fonctionnement

C'est le ministre de la défense nationale, de la démobilisation et des anciens combattants qui assure la tutelle de cet organisme. Pour ce qui est de cette structure, à la tête de l'E.M.R.M se trouve un chef d'Etat-major qui a le rang d'Officier Général. Tous les grades de la hiérarchie militaire y sont présentes : du soldat de première classe jusqu'au général. Donc de l'agent d'exécution en passant par l'agent de maitrise, par le cadre subalterne jusqu'au cadre supérieur.

L'E.M.R.M est structuré en quatre départements qui sont ;- le département des opérations,-le département intérieur ; - le département extérieur et le département de la sécurité militaire.

- Le département des Opérations :

Il assure le service des opérations, militaire s en cas d'urgence et d'extrêmes nécessités.

- Le département intérieur :

Il reveuille toutes les informations en rapport avec la situation militaire à l'intérieur du pays.il contrôle les éléments en poste fixe et en mouvement. Il assure aussi la garde rapprochée des autorités publiques.

- Le département extérieur.

Ce département recherche toutes les informations à caractère militaire à l'etranger.il se charge de l'espionnage et de contre espionnage dans les secteurs de l'armement, dés effectfs.IL assure la formation et le social du soldat ou troupe en général en dehors des frontières nationales.

- Le département de la sécurité militaire :

- Il se charge de centraliser et d'étudier toutes les informations recueillies par le département des opérations, intérieur et extérieur. Apres avoir centralisé toutes les informations, assure son traitement et sa diffusion.

- Au sein l'E.M.R.M, on retrouve les officier de police judiciaire qui sont chargés d'instrumenter des dossiers à coloration judiciaire.ils peuvent les déférer devant les cours et tribunaux militaires, l'E.M.R.M fonctionne comme un service militaire.

Tous les agents de cet organisme sont des soldats de F.A.R.D.C, ils jouissent de leur solde suivant le statut des militaires et policiers de la R.D.C le ministère de la défense, de la démobilisation et les Anciens combattants coordonne toutes les activités policières et militaires de l'E.M.R.M. Il s'en rassure de leur régularité et ensuite il les transmet au près des instances judiciaires supérieures. L'E.M.R.M de part ses mission est censé participer activement au processus de décision de la politique extérieure.

2.2.6. Participation dans la politique extérieure

L'E.M.R.M en tant qu'organisme de renseignement joue un rôle capital, occupe une place prépondérante dans la prise de décision sur la politique internationale déterminant la vie de la nation. Lorsque l'autorité doit déclarer une guerre ou faire participer l'armée dans une guerre avec une nation étrangère, c'est l'E.M.R.M qui peut déterminer la périodicité probable, l'armement à utiliser, l'effectif des troupes à positionner au front, les stratégies et les techniques de combat à entreprendre. C'est l'EM.R.M qui s'occupe du choix des futurs étudiants officiers à envoyer à l'étranger, des choix de pays, des écoles ou des lieux de stage. Il est chargé de la surveillance de ces étudiants lors de leurs formations pour éviter qu'ils soient manipulés par agence des puissances étrangères.

L'EM.R.M mène les études fiables et présente tous les éléments lors des signatures de protocole d'accord sur les questions militaires, d'équipements d'armement ou l'installation des industries des armements. Il participe également aux réunions des commissions mixte.ses rapport et conclusion sont forcément pris en considération. Il étudie les finalités à atteindre, les objectifs à poursuivre, etc. C'est un service qui occupe le noyau central sur le plan diplomatique il joue un rôle de banque des données. Données qui sont recueillies par les attachés militaires en poste dans les missions diplomatiques ; ils sont coordonnateurs des activités de l'E.M.R.M à l'étranger.

2.2.7.Historique

Depuis l'époque coloniale, les belges ce sont attelés aux missions de renseignement en instituant un service chargé de la sûreté nationale du Congo belge et du Ruanda-Urundi. En novembre 1957, le Roi des belges entreprit par un décret la réforme de l'administration de la colonie en définissant les missions de la sûreté qui se distinguaient de celles des forces de police par son caractère exclusivement préventif.

Il s'agissait de rechercher, d'interpeller et de diffuser a titre préventif des renseignements politiques, économiques, socioculturels intéressants la sécurité de l'Etat, de collaborer avec le service les affaires indigènes, de la police, des affaires politique, de la force publique et le service belge des étrangers ; Et enfin surveiller les diffusions de la presse.

La sûreté devait veiller à la sécurité du territoire. Cette mission impliquait la surveillance des personnes, des l'état (mouvement subversifs, menées révolutionnaires, détention illégales d'arme, actes de sabotage...). On créa un bureau de liaison pour assurer la coordination avec la force publique et l'administration de la sûreté.

En 1960, le 28 juin à minuit, le service de la sûreté du Congo belge et du Rwanda -Urundi va devenir la sûreté de la république. L'ensemble du personnel fut mis a la disposition des autorité politiques nouvellement installées. Plusieurs nouveaux ministres entreprirent les tentatives pour contrôler la sûreté. Mais le premier ministre patrice Lumumba réclama le rattachement de l'administration de la sûreté sous sa direction. Cet organisme n'a pas pu maitriser ou prévenir les situations qui ont prévalues quelques jours après l'indépendance en l'occurrence la mutinerie de la force publique, la sécession katangaise, etc. jusqu'au point même ou il perdit confiance du premier ministre.

Lors du règne de Mobutu après 1965, on essaya d'organiser ce service. On a connu de changement de dénomination, et les restructurations se faisaient services. D'ou une instabilité très marquée. Ce service changea de nom plusieurs fois .Du centre national de documentation (C.N.D) par l'O.L n°69/037 du 09/08/1969 au service national d'intelligence (S.N.I.), ensuite il devient le centre national de recherche et d'investigation (C.N.R.I) par l'O.L n°80/074 du 29/04/1980,par après il sera scindé en deux l'agence nationale de documentation (A.N.D),ancêtre de l'actuelle D.G.M .A l'issue de reformes politique entreprise en 1990,on essaya d'humaniser ce service il devint service national d'intelligence et de protection (S.N.I.P). Avant l'avènement du régime de L .D Kabila, il acquit sont ancienne appellation de la direction de la sûreté nationale (D.S.N) qui changeât par l'actuelle Agence nationale de renseignement (A.N.R) en 1997. Les missions et attribution de l'A.N.R feront l'objet du point suivant.

2.2.8.Attributions et missions.

L'A.N.R est un service technique de l'Etat qui dépend de la présidence de la république. Elle a pour attribution de :

- Recueillir, collecter, analyser et étudier et diffuser toutes les informations d'ordre politique, économiques, social, culturel, et les rendre en renseignement sur les questions touchent directement ou indirectement à la sécurité intérieur et extérieure de l'Etat ;

- Effectuer les missions de contre -espionnage et de lutter contre la subversion ;

- Contre toutes les tentatives tendant à déstabiliser les institutions du pays ;

- Conseiller le gouvernement sur les questions de sécurité nationale ;

- Prévenir le gouvernement, les autorités provinciales, les chefs d'entreprises, tout citoyen ou groupe de citoyens des risques d'actes nuisibles ;

- Surveiller les frontières nationales.

La caractéristique principale de ses missions est la prévention. Mais elle joue aussi un rôle répressif et un rôle commutant. L'A.N.R possède ses structures propres, son organisation et son fonctionnement qui sont déterminés.

2.2.9. Structure, organisation et fonctionnement

En termes de structures, l'agence est chapeautée par un administrateur général et ce dernier est assisté par un administrateur général Adjoint. Elle est structurée en trois départements qui sont dirigés par des administrateurs principaux.

- Le département de la sécurité intérieure.

Ce département est chargé de l'investigation, de l'étude de l'information, du contre -espionnage, de l'identification et des renseignements généraux. Il gère aussi le personnel de toute l'administration.

- Le Département de la sécurité extérieure

Dans ce département on s'occupe des Operations (service d'action) de l'étude de l'information sur le plan extérieur .il gère le service de communication.

- Le département d'appui.

Il s'occupe de l'académie c'est-à-dire, la formation, les stages, les recyclages, etc. Il gère les dispensaires et s'occupe de la logistique (stations) et des approvisionnements. Ses rapports sont adressés directement au président de la république par le canal du conseiller spécial en matière de sécurité.

L'A.G peut répondre devant le parlement des actes et de comportement de son personnel. Il peut, à tout moment être appelé à comparaître devant la commission de la défense et de sécurité ou devant toute autre commission ad hoc pour apporter son témoignage sur les questions de sécurité nationale.

L'A.N.R n'est pas un organe de répression au service du gouvernement. De ce fait, elle est censée de recourir aux autorités judiciaires dans la mesure où le dénouement d'une enquête peut nécessiter une instruction judiciaire. Les agents ayant au -moins les grades d'inspecteur Adjoint sont d'office des O.P.J à compétence générale. Ils transmettent leurs procès-verbaux à l'A.G qui les envoie immédiatement à l'O.M.P près les juridictions civiles et militaires selon le cas. L'A.N.R prépare son budget annuel qu'elle soumet au gouvernement pour son fonctionnement.

Outre les services rattachés à l'administration centrale, l'A.N.R est installée dans chaque province (chef-lieu) ou se trouve un REDOC (Résident de Documentation) qui supervise toutes les activités de l'agence. Elle est censée plonger ses tentacules partout c'est-à-dire sur tous les niveaux de la vie nationale. Elle s'intéresse aux incidents, aux moeurs, aux mouvements d'idée, aux attitudes pouvant avoir des répercussions sur l'état d'esprit des populations. L'A.N.R. occupe une place de choix et joue un rôle primordial dans la politique étrangère.

2.2.10.Participation dans la politique étrangère

L'A.N.R. ne doit pas de choisir la finalité de la politique étrangère au travers des ses rapports. Mais il revient à elle de présenter les options et les renseignements qui vont servir aux choix de la décision. Nous le savons que le renseignement est la clé de toutes décision nous dit le Comte De Marenches l'A.N.R participent dans toutes les commissions mixtes qui réunissent les experts du gouvernement au niveau des affaires estrangères. Au niveau des représentations diplomatiques, les autorités y affectent des agents qui s'occupent du renseignement et travaillent pour le compte du département extérieur de l'agence.

Au sein de la centrale des affaire étrangères y sont affectés également des officiers de renseignement dont l'identité est parfois méconnue pour raison de sécurité. Pour toutes les missions conduites par une délégation pour le compte du ministère des affaires étrangères, les agent se doivent de les accompgner.il en est de même pour les ambassades stratégiques et les pays frontaliers, l'A.N.R y place des agents pour la collecte du renseignement .pour tous les agents de l'agence placés officiellement ou non au sein du Ministère des affaires étrangères, leurs rapport sont adressés directement à l'administration générale de l'A.N.R pour appréciation.

Au cours de voyages ou déplacement officiels du président de la république, l'agence les fait précéder par une équipe d'avance qui se chargera d'étudier tous les contours sécuritaires possibles. La collaboration entre l'A.N.R. et le ministère des Affaires estrangères s'avère nécessaire en ce sens qu'elle permet de prévenir forcement toutes les actions déstabilisatrices pouvant provenir de l'extérieur du pays.

En bref Berding affirme qu'un élément important pour l'élaboration de la politique étrangère le domaine du renseignement .Outre les informations recueillis grâce à des moyens clandestins. Tous ces services de la communauté du renseignement congolais sont coordonnés par le comité pour la sécurité d'Etat.

2.3.Le comité pour la sécurité d'Etat (C.N.E).

Le comité pour la sécurité la d'état en sigle C.S.E tire ses origines des cendres de l'ex - conseil national de sécurité (C.N.S). Ce service dépend directement de la présidence de la République. Il est dirigé par le conseiller du président en matière de sécurité et en assure la coordination.

2.3.1. Historique

Le C.S.E. (ex. C.N.S) n'a pas encore atteint une vingtaine d'années d'existence. Il s'est fait que les services commis à la sécurité nationale ou un certain nombre de ministères avant la décennie 80 ne démontraient pas jusqu'à ce temps là des modèles de jeux d'équipe. Ainsi, il s'est avéré impérieux d'organiser la sécurité dans le pays créant un organisme capable de coordonner l'action de tous ces services et ministères. C'était un organisme dense mais restreint et dirigé par un homme de grande envergure qui puisse parle d'égal à égal avec certains ministères ou certains patrons service de sécurité.

En 1986, le président Mobutu par l'ordonnance- loi n°86-306 du 24 novembre 1986 institua le conseil national de sécurité (C.N.S). À la première loge, on retrouvera les services de certains grands professeurs des universités tels que Vincent Paul Lunda Bululu, Nguyadila, Malengama, Vunduawe Te Pemako, etc. Ce sont eux qui vont gérer le pays ; qui vont faire et défaire les institutions publiques pendant la décennie qui va suivre.

Cette organisation sera mise sous le giron du conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité.

En 1992, une réorganisation de ce service fut entreprise. L'ordonnance n°92-144 du 02 octobre viendra renforcer les dispositions sur l'organisation et le fonctionnement de ce service du conseiller spécial en matière de sécurité.

On a vu passer à la tête de ce service les hommes comme Seti Yale, Monsieur Nimy Mayidika, Honore Ngbanda. A l'avènement de feu L.D Kabila à la magistrature suprême, ce service conservera sa dénomination du conseil National de sécurité. C'est en 1998 que fut institué le comité pour la sécurité d'état, un organisme qui a ses mission propres et ses attributions bien déterminées.

2.3.2. Attributions et missions

Le comité pour la sécurité d'état est un organe technique placé sous l'autorité du président de la république .C'est une cadre concertation, de coordination et de coopération de tous les services ayant pour objet la sécurité et le renseignement. Il a pour mission :

- D'élaborer, suivant l'instruction du président de la république, la politique générale du pays en matière de sécurité ;

- De délibérer sur tous les problèmes intéressant la sécurité intérieur et extérieure de l'Etat et de les proposer les mesures adéquates ;

- De coordonner les activités de différents services de sécurité et de renseignement d'un pays ;

- De coopérer avec les services de sécurité des pays étranger ; en vue de la défense des intérêts de la nation.

Ce service fonctionne d'une manière assez exceptionnelle et il est hétéroclite.

2.3.3. Structure organisation et fonctionnement

Le fonctionnement quotidien est assuré par le service du conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité qui en est l'administrateur-directeur général. En sont membres :

- Le Président de la République ;

- Le ministre de la défense nationale, démobilisation et anciens combattants ;

- Le ministre de l'intérieur, décentralisation et affaires coutumières

- Ministre de la justice ;

- Les ministres des affaires étrangères coopération internationale et francophonie ;

- L'Administrateur -Directeur général du C.S.E, conseiller spécial du président en matière de sécurité ;

- Le chef d'Etat-major des F.A.R.D.C ;

- Le chef d'état -major particulier (aide de camp) du chef de l'Etat ;

- L'Administrateur général de l'A.N.R ;

- Le Commissaire Général de la police nationale congolaise ;

- Le chef d'Etat -Major des renseignements militaires ;

- Le Directeur Général de la D.GM.

Toutefois, le président de la république peut inviter aux séances du C.S.E toute autre personne dont il juge la présence nécessaire. Le service du conseiller spéciale en en matière de sécurité assiste le président de la république sur toutes les questions de sécurité intérieure et extérieure. Le service du conseiller spécial en matière de sécurité est structure de la manière Suivante :

- L'Administrateur-Directeur général, conseiller spécial de chef de l'Etat en matière de sécurité coordonne et oriente sous l'autorité du président de la république, les activités de l'ensemble des services de sécurité et de renseignements.

- Les secrétaire général est chargé d'assure le supervision des services administratifs du C.S.E. ; de préparer les réunions du comité, d'acter les délibérations et d'assurer la conservation des archives et de la documentation du comité.

- L'Administrateur Directeur des Opérations assure le suivi, sur le terrain, des activités et actions des services de sécurité et de renseignements, en vue de prévenir tout abus ou toute négligence ; collecte les renseignements et les activités de sécurité concernant les mouvements aériens, maritimes, fluviaux, lacustres, ferroviaires, routiers, aéroportuaires et portuaires.

- L'Administrateur Directeur des études est charger de mener des études pluridisciplinaires en rapport avec les questions de sécurité de la nation, il supervise l'activité des analystes et chercheurs du C.S.E.

L'A.D.G du C.S.E, conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité, prend ses actes par voie de décision. C'est le président de la république qui préside les réunions du C.S.E mais en cas d'absence ou d'empêchement, celui-ci désigne son remplaçant parmi les membres du C.S.E. les résolutions précises ne deviendront exécutoires qu'après son approbation.

2.3.4. Participation dans la politique extérieur

Le C.S.E, de par ses missions ou ses attributions, participe activement dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique extérieure. D'abord sur le plan sécuritaire, c'est lui qui délibère sur tous les problèmes intéressant la sécurité extérieure de l'Etat. A cet effet, il propose in fine les mesures devant parer à toute éventualité.

Cet organisme est censé coopérer avec les services de sécurité des puissances étrangères, cela dans l'optique de défendre en tout état de cause des intérêts supérieurs de la nation. Il étudie, l'analyse, évalue et fait des recommandations sur les questions relatives à la vie internationale au travers de ses experts (analystes et chercheurs).

L'étude, la préparation et le suivi des dossiers diplomatiques et des organisations internationales requièrent la participation de service. Il participe aux négociations diplomatiques et aux conférences internationales. La présence de ce service est non - négligeable dans les réunions de commission mixtes. Il va de soi dans la précédente section que nous puissions appréhender le rapport existant entre les services de sécurité et la politique étrangère.

Section 3. Rapport entre les services de sécurité et la politique étrangère

Pour mener à bon escient sa politique étrangère, toute nation qui se veut une puissance se devra d'harmoniser ses relations avec les autres états. Cela existe que chaque partie soit informée sur les activités de l'une ou de l'autre. Ainsi, il n'est un secret pour personne que parmi les missions dévolues aux représentations diplomatiques, il y a celle d'informer officiellement l'Etat accréditaire sur tout ce qui se passe dans l'Etat accréditant .Cela peut s'accomplir d'une manière officieuse également .Ainsi on devra impliquer des outils spécialement conçus et actionnés en vue de la recherche et la collecte de l'information. Ce sont des services de renseignement.

D'abord, il est évident de signaler que la politique extérieure implique plusieurs aspect interdépendant qui entrent en ligne de compte .nous avons entre autres :

- la coopération économique ;

- la sécurité ;

- les échanges commerciaux ;

- la coopération militaire ;

- la collaboration bilatérale ou multilatérale.

Il existe également des domaines qui occupe une place non négligeable tel que l'éducation, la santé, le sport, etc.

Bref, la politique extérieure nécessite la conjugaison des efforts plurisectoriels. Dans cette section, nous allons essayer d'appréhender dans un premier point l'implantation des agents a l'extérieure, dans un troisième, dans le deuxième point de la récolte et de renseignement aux décideurs politique et enfin nous évoquerons une version nouvelle entre les services de sécurité et la politique étrangère.

3.1. Implantation des agents a l'extérieur

Ici nous allons épingler deux types d'implantations .Nous avons l'implantation officielle qui s'effectue d'une manière régulière c'est - à-dire l'autre partie est informée de toutes les démarches et l'implantation officieuse des agents, celle-ci fait dans une clandestinité totale, on utilise le cloisonnement.

3.1.1. Implantation officielle

Dans le cas d'espèce, il, existe une procédure légale que l'on suit. Mais en passant nous devons signaler que l'agent diplomatique censé officiellement informer son gouvernement de tout fait susceptible d'intéresser celui-ci dans le pays ou il est installé. Actuellement, un principe est d'application ce que l'ambassadeur ou le chef de mission diplomatique contrôle et supervise la collecte du renseignement à l'étranger. Il le transmet directement à la centrale. Il possède toute une équipe affectée dans un poste diplomatique pour arriver à réaliser, concrétiser ou sinon matérialiser de manière concrète leur mission.

L'attache militaire de quelque arme (aérienne, terrestre ou navale) qu'il soit, se charge de facto du renseignement militaire. En effet, selon son importance diplomatique comprend plusieurs agents à savoir :

- L'ambassadeur (chef de mission) ;

- Le 1er conseiller d'ambassade

- Le 2eme conseiller d'ambassade ;

- Le 1er secrétaire d'ambassade ;

- Le 2eme secrétaire d'ambassade ;

- Le 1er attaché d'ambassade ;

- Le 2e attaché d'ambassade ;

- Les huissiers d'ambassade.

- Pour arriver à implanter les agents à l'étranger, on est censé entreprendre différentes démarches .Ces dernières sont entre autres :

a) Le profil 

Le candidat doit répondre à un minimum d'exigence pouvant inspirer confiance entre autres :

- Le niveau d'instruction ;

- Une moralité requise ;

- Une expérience professionnelle ;

- Etre accepté par le pays d'accréditation ;

- Ne pas être impliqué dans divers crimes.

b) La nomination :

L'ambassadeur est nommé par le décret du chef de l'Etat, très souvent sur proposition du ministre des affaires étrangères. Les autres diplomates sont nommés par l'arrêté du ministre des affaires étrangères sur proposition du secrétaire général aux affaires étrangères pour les diplomates de carrière et après avis du gouvernement pour les diplomates politiques.

c) L'affectation

Celle - ci est faite par le ministre des affaire étrangère dans tous les cas, pour des raisons subsidiaires, c'est lui, en principe, le patron de la politique étrangère.

d) Le travail 

Les agents travaillent sur terrain en étroite collaboration avec le gouvernement en place dans l'esprit des accords bilatéraux établis entre les deux pays.

En effet, sur le plan administratif, les diplomates dépendent du ministre des affaires étrangères du pays qui est leur chef de tutelle. Par contre, sur le plan politique, l'ambassadeur qui est le chef de mission diplomatique dépend du chef de l'Etat lequel, il représente à l'étranger.

e) Le mandat :

Plus souvent, la durée de mandat des agents diplomatiques de 5 ans au moins. Au regard des cas spécifiques, cette durée peut être prolongée. Schématiquement l'implantation officielle commence par la prise en compte de la candidature. Ensuite vient l'étude du dossier au niveau de la centrale qui à sont tour va requérir l'appréciation du pays d'accréditation .si le candidat est accepté, le pays accréditaire adresse un accord de principe. Il s'ensuit ainsi la nomination par le gouvernement qui va installer son candidat et sera le collaborateur.

Pour ceux qui sont affectés comme agent de renseignement en terme claire, espions, membres du service diplomatique, ils occupent diverses fonctions officielles au sein même de l'ambassade (ex :premier ou deuxième secrétaire d'ambassade, vice-consul, membre de délégation d'une organisation internationale...). Ils n'ont pas besoin, comme les agents opérationnels de réseaux clandestins, de se camoufler sous une couverture, il est rare que le service de contre-espionnage du pays où ils sont accrédités ne découvre leurs activité non-diplomatiques, mais il n'intervient qu'en cas d'abus par trop flagrant ou par représailles. Le pire que risquent ces diplomates (espions), fort de leurs immunités, est d'être déclaré personae non grata et expulsés, ils n'ont pas besoin de prendre beaucoup de précaution par rapport avec les agents.

3.2.2. Implantation officieuse

Les services de sécurité ou renseignement s'organisent en accord le Ministère des affaires étrangères de récupération ou recruter certains agent vu de leurs qualité et de leur compétence pour constituer un réseau de renseignements.

Les agents de S.R. sont placés dans les ambassades à vocation stratégique ou sécuritaire et surtout dans tout les pays frontaliers. Mais ceux-ci font leurs rapports directement à l'administration générale de l'A.N.R. ou l'E.M.R.M.

Ces agents travaillent dans une totale clandestinité pour raison de sécurité. Ils s'abritent derrière « une couverture »respectable pour ne pas donner prise à des soupçons mais cela ne l'empêche pas de se consacrer à leurs véritables activités qui sont clandestines.

A l'étranger, les S.R implantent des réseaux secrets à la tête desquels ils nomment un agent résident, un maitre espion, qui répond de lui-même et de ses subordonnés devant le quartier general.ils doivent pouvoir s'approcher suffisamment d'un endroit ou d'une personne donnée pour prendre connaissance des faits importants sans éveiller des soupçons. Ce renseignement ou ce résultat doit être ensuite achemine à bon port.

Plusieurs importantes et plus précieuses est « une pénétration »,c'est -à- dire l'exploit réalisé par l'agent qui s'introduit dans les sphères dirigeantes d'une puissance étrangère qui a ses entrées dans les services de l'administration .De tels agents sont « placés » pour obtenir pendant longtemps des renseignement ,tout ;en demeurant à couvert.

Quand le service ne peut introduire sont agent dans les milieux officiels, il faut qu'il recrute quelqu'un qui s'y trouve déjà, ou qui peut y avoir accès du fait de sa profession. De toute évidence, l'utilisation des services d'un homme en place est plus payante, plus pratique et plus sûre que celle d'un agent de l'extérieur qu'on « plante ».

Lorsque l'agent affecté rejoint sont poste, il a besoin faire fonctionner normalement son réseau, des collaborateurs : manipulateurs, détective, source, informateur, etc.

Tous ces organes de recherche travaillent conjointement pour la récolte et l'étude des informations.

3.2. Récolte et étude des informations

3.2.1. Récolte des informations :

Sur terrain, les agents diplomates et ceux qui opèrent dans le clandestinité travaillent en étroite collaboration avec les Département de sécurité extérieure de l'A.N.R et de l'E.M.R.M. qui les coordonnent da ns leurs missions de la récolte des informations.

Assurément, on peut considérer qu'il existe deux manières de pratiquer la récolte du renseignement .l'une, respectable, l'autre ne l'est guère, chaque service à l'étranger a deux organismes, chacun illustrant l'une des façons de renseigner.

L'espion respectable fait partie du corps diplomatique et vit à l'ambassade, l'autre fait partie d'un réseau secret. Tous deux sont, d'ailleurs d'importance égale. Donc ce sont deux circuits, formels et informels. La première est alimentée par les agents appartenant ayant un rôle bien précis, tandis que le second est alimenté par des agents secret, non apparent, qui peuvent parfois ne pas être de la structure, mais d'élément infecté pour puiser l'information.

Toute fois, les agents à l'étranger ne manqueraient pas de se gêner et pourraient rater des occasions s'ils n'étaient pas dirigés par leur quartier général.

En outre, le hic pour celui-ci est d'essayer de fournir une réponse adéquate à la double question primordiale de savoir comment un agent de renseignements résidant à l'étranger, peut il juger la valeur du renseignement convoité ; comment éviter une dépense de temps, d'argent et de vies humaines dans une chasse aux renseignements alors que l'information a été déjà obtenue ? Seule une direction centrale peut résoudre ce genre de problèmes.

C'est ainsi qu'a la tête de ce réseaux à l'étranger, on ne place pas n'importe qui .Mais des exécutants spécialisés autrement appelés officiers traitant ou opérationnel officier ou manipulateurs. Cela nécessite de sa part un degré de spécialisation professionnelle mais certaines qualités psychologiques. Le réseau est composé outre d'un manipulateur, des détectives dont le travail est plus enclin aux opérations d'enquête ou parfois d'action sur le terrain ; les sources qui des moyens humains ou matériels et enfin des informateurs.

La moisson doit se faire dans tous les domaines qui intéressent la vie nationale. Nicolas Poliansky nous démontre les cas des agent de l'ex- U.R.S.S. implantés en ex-Yougoslavie : « les agents du K.G.B (actuellement F.S.B) étaient spécialement intéressés par n'importe quelle information « juteux » Témoignant de l'instabilité politique dans les pays : frictions pays voisins, Bulgarie, Autriche , Albanie ; frictions entre les républiques, activités des « forces nationaliste «  en Croatie et au KOSOVO ; activités des différents groupes de « dissident  », arrestations ,agitations parmi les jeunes et les étudiants, difficultés cachées dans l'économie : grèves, grosses rapines, fermeture d'entreprises non rentables, destitution de directeurs, etc. Divergences au comité central des ligues de communiste des Républiques, luttes pour le pouvoir, activités anti-gouvernementales de l'Eglise ».

En bref, la récolte des informations est non seulement le travail des agents de sécurité officiels mais aussi de ceux qui exercent dans la clandestinité. La recherche de l'information à l'extérieure est l'affaire de tous car chacun est censé in former la hiérarchie tout fait susceptible d'intéresser la vie de la nation.

La sécurité est la vie de la nation, rien ne peut lui être comparable, surtout en matière d'organisation et d'harmonisation des actions tendant, d'une part , à sauvegarder l'intégrité territoriale et d'autre part, à protéger la sécurité de la population et de leurs biens sur tous les plans. L'information après avoir été récoltée doit être étudiée avant sa diffusion.

3.2.2. Etude des informations (ou des renseignements)

Toutes les informations recherchées ou récoltées sont l'objet d'une étude. Il y a d'abord l'impulsion par une organisation de recherche qui a comme rôle de dresser le programme en établissant un plan qui doit être exécuté par des ordres, instructions et demandes.

Ensuite vient la recherche proprement dite, processus au cours duquel les organes de recherche et les sources d'information, jouent un rôle moteur. Intervient par après l'étude des informations .Dans cette phase, on procède à l'enregistrement des informations, au classement, à l'évaluation, à l'interprétation, à l'appréciation, etc.

3.2.2.1 L'enseignement

Il se fait dans un journal de renseignement soit dans une farde de travail. Dans un journal de renseignement, ont registre par ordre suivant :

- Les messages téléphoniques ou verbaux ;

- Les résumés des messages écrits avec référence permettant de les retrouver après leur classement le renseignement.

- Les rapports reçus ou envoyés ; - et les événements survenus quand ils intéressent le renseignement. Tandis que les fardes sont des instruments de travail permettant plus facilement une rédaction ou une appréciation, rapide du rapport périodique.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci