Analyse de la population de la ville de goma sur les programmes de la radio television communautaire Tayna « rtct » 2011-2012

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
« E.S.U »
UNIVERSITE DU CEPROMAD
« UNIC-ISGEA/GOMA »

P.B.573 GOMA

ANALYSE DE LA POPULATION DE LA

VILLE DE GOMA SUR LES PROGRAMMES DE

LA RADIO TELEVISION COMMUNAUTAIRE

TAYNA « RTCT » 2011-2012

Par : CHIRUZA BUCHEKABIRI Ephrem

Travail de fin de cycle présenté et soutenu en vue de l'obtention de grade de gradué en Sciences de l'Information et de la Communication « SIC »

Directeur: Ass2. KAURWA HANGI Morgan

ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013

EPIGRAPHE

«Puisque l'opinion du peuple constitue le fondement de notre

gouvernement, notre premier objectif devrait être de bien

l'informer, et si je devais choisir entre un gouvernement sans

journaux ou des journaux sans gouvernement ; je retiendrais

sans hésiter la seconde solution », Thomas JEFFERSON.

« C'est donc à la société de dire elle-même ce qu'elle souhaite,

réfléchir sur l'information qu'elle veut, d'arbitrer entre

instantanéité et encyclopédisme, de statuer sur le droit à

l'errer... », F-H de VIRIEU

A notre père : BUCHEKABIRHI Maurice A notre mère : Angéline NTAKWINJA

A mes frères et soeurs : MUNGUAKONWA Emmanuel, IRENGE René NSHOBOLE Thérèse, MAPENDO Immaculée, RUHUNEMUNGU Evelyne.

Nous dédions très affectueusement ce travail, fruit de nos sacrifices et privations diverses.

CHIRUZA BUCHEKABIRI Ephrem

REMERCIEMENTS

Cette Recherche scientifique sanctionnant la fin du premier cycle de notre parcourt à l'université est une conjugaison de beaucoup d'efforts de plusieurs personnes auxquelles nous adressons ici nos sentiments de gratitude.

D'abord gloire et hommage à Dieu tout puissant, garant de notre vie, ses bienfaits en vers nous resteront inoubliables, encrés dans notre coeur car nous pouvons et faisons tout par sa grâce et pour sa gloire

Nos sincères remerciements s'adressent spécialement à l'Assistant Morgan KAURWA HANG, qui ; en dépit des ses multiples occupations, a volontiers accepté d'assurer la direction de ce travail de fin de notre premier cycle. Très vertueux, nous garderons de lui le souvenir qu'un fils garde à son parent toute notre vie.

Nous saluons le courage de nos parents BUCHEKABIRHI Maurice et NTAKWINJA Angéline pour tout les efforts qu'ils nous ont fournis dans la réalisation de nos études depuis l'école primaire jusqu'à ce jour, que le tout puissant leurs accorde des bénédictions.

Nos sincères remerciements s'adressent à tout le corps académique de l'UNIC-GOMA en général pour la formation fournie à notre personnalité ; particulièrement à tous les enseignants qui nous ont dispensé cours.

Nous remercions également tous nos familiers et amis qui nous ont assisté pendant cette période cruciale de notre cursus académique: Déo NVUNGU et sa femme, Dieudonné NVUNGU, Déocard KULIMUSHI et sa femme Françoise ZAWADI, Abbé MUSHAGALUSA Grégoire, IRENGE René, Margueritte, MURHULA et sa Femme MAOMBI, RUHUNE et son mari BUHENDWA ,Claude, MUNGUAKONKWA, MAPENDO Immaculée, NSHOBOLE Thérèse, Innocent NVUNGU, Donatien Kaborongo et sa femme, Cito NVUNGU et sa Femme Noëlla ,Prince Kaborongo, Eliezer KULIMUSHI, Andema, Eulalie KULIMUSHI, Iragi Jean pierre, Innocent, Claude, Chinois, Destin,shukuru, FELLY, et les camarades étudiants de lutte

Enfin, nous remercions tous ceux-là dont les noms ne figurent pas sur cette liste mais qui ont contribué à l'élaboration de ce travail.

CHIRUZA BUCHEKABIRI Ephrem

iv

SIGLES ET ABREVIATIONS

FM :Fréquence Modulée

MICRO :Mouvement des Intervenants et intervenantes en

Communication Radio de l'ONTARIO

RCK :Radio Communautaire du KATANGA

RNTC :Centre d'Expertise dans le secteur des médias, du

développement et de l'éducation

RTCT : Radio Télévision Communautaire TAYNA

RTNC : Radio Télévision Nationale Congolaise

SIC : Sciences de l'Information et de la Communication

SNEL : Société Nationale de l'Electricité

NTIC :Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication

TV :Télévision

¹ www.csf.gouv.on.ca, Etude sur les radios communautaires francophones de l'ONTARIO : Eléments clés de la vitalité des communautés, 2011, p2 et p18

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O. INTRODUCTION

O.1. ETAT DE LA QUESTION

Les investigations antérieures permettent aux chercheurs d'élargir les thèmes à traiter et le domaine dans lequel ils comptent mener leurs recherches. Il est vrai que nous ne sommes guère le premier ni le dernier à entreprendre des recherches dans le domaine de l'information et de la communication.

Ainsi, nous débutons notre travail en se référant à d'autres chercheurs qui nous ont précédés et surtout qui ont focalisé leur sujet de recherche sur la radio communautaire en particulier et dans le domaine médiatique en général.

Les chercheurs dont leurs ouvrages suivent, ont parlé d'une manière globale sur la radio communautaire.

Le commissariat aux services en français, dans leur ouvrage intitulé « Etude sur les radios communautaires francophones de l'ONTARIO : Eléments clés de la validité des communautés, 2011 »¹, montre le rôle de la radio communautaire au sein de la société dans le but de promouvoir la culture locale. Cet ouvrage souligne qu'à l'heure de la mondialisation, de l'instantanéité de l'information et de la concentration des médias entre les mains de quelques grands groupes ; les radios communautaires jouent un rôle essentiel.

Elles permettent de tisser des liens avec les auditeurs par leurs programmations axées sur la couverture de nouvelles locales, de renseignements communautaires et d'activités culturelles trop souvent ignorés par les autres médias. Elles font partie des communautés qu'elles desservent et leur contribution se fait sentir de façon tangible tant sur le plan social qu'économique.

En effet, cette étude sur les radios communautaires a été entreprise par cet organe après avoir reçu une communication du mouvement des intervenants et intervenantes en communication radio de l'ONTARIO (MICRO) dans laquelle l'organisme soulevait un certain nombre d'inquiétudes.

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Notamment, l'absence de soutien financier de la part du gouvernement provincial de l'ONTARIO.

Au terme de son investigation, le commissariat aux services en français a étudié le fondement de ce dossier et a conclu que le manque de financement représente un obstacle au développement des radios communautaires de la langue française en ONTARIO.

En outre, Le Centre d'Expertise dans le secteur des médias, du développement et de l éducation, RNTC, dans son ouvrage intitulé (< Radio communautaire force de changement »², retrace les missions et fonctions de la radio communautaire et surtout il montre l'importance de gros besoins de formation et soutien continu dans tous les domaines de la radiodiffusion, y compris la participation de la communauté à la production de programme.

En effet, ce travail souligne que les formations offertes dans la plupart des pays étranger ne répondent pas aux besoins spécifiques de la radio communautaire car elles sont souvent théoriques ; moins encore axées sur le savoir-faire pratique.

In fine ; la RNTC, a conclu qu'en Afrique les radios communautaires jouent un rôle clef dans le développement local. Ce sont elles qui fournissent aux communautés une information sur les difficultés qu'elles rencontrent au quotidien.

De ce qui précède, tout domaine scientifique comporte plusieurs facettes, sur ce nous citons quelques travaux de fin de cycle qui ont traité sur la radio communautaire.

Selon, VENGEHENI KAVUO Esther, dans son travail de fin de cycle intitulé (<Apport des médias dans le développement socio culturel de la population de Goma, cas de la Radio Télévision Communautaire TAYNA, RTCT 2010» l'auteur montre la responsabilité socio culture et morale des produits informationnels et communicationnels de la RTCT auprès de ses auditeurs³.

² www.rntc.nl/ www.informorac.org, Radio communautaire force de changement, p7, consulté le 15 mars 2013 à 17 heures

3 VENGEHENI E, Apport des médias dans le développement socio culturel de la population de Goma, cas de la Radio Télévision Communautaire TAYNA « RTCT », TFC Inédit UNIC /ISGEA-GOMA, 2010, p4

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A l'issue de ses résultats, l'auteur a eu une vision globale de l'attitude des auditeurs et auditrices de cette maison de presse. Par ailleurs, il interpelle le personnel de la RTCT à s'impliquer davantage dans le développement politique, économique de la ville de Goma pour ne pas céder aux pressions de lobbies en devant des simples amateurs dans le domaine de l'information et de la communication.

Pour sa part Trésor NSENGA dans son TFC intitulé « Impact de la radio communautaire dans les milieux ruraux, 2010 », il montre l'influence de la radio communautaire du Katanga dans le village MIMBULU. A la fin de son travail, l'intéressé a conclu que la Radio communautaire du KATANGA « RCK » offre d'opportunité à la population de la tenir informer, former et divertir grâce à ses journalistes objectifs ; mais aussi elle participe à la promotion des valeurs citoyennes : les droits et devoirs, la paix, la démocratie et la bonne gouvernance au niveau local, provincial et national en fournissant des informations indépendantes , objectives et de qualité en reproduisant des émissions participatives, thématiques selon le besoin ressenti par la communauté selon le contexte.⁴

Enfin, MUSUSU N'SIEMBE DEGUSTO, dans son mémoire intitulé « Apport de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC / NORD-KIVU) dans la promotion du football à Goma » qui son investigation stipule au tour de l'organisation par la station RTNC les émissions spécialisées de vulgarisation, de sensibilisation et d'information sportives ayant une grille des programmes qui valorise le football en particulier et le sport en général.⁵

En effet, toutes les études précitées ont examinées la généralité des problèmes, le rôle, l'influence... de la radio communautaire selon les différents angles choisis par le chercheur.

En revanche, nous n'avons retrouvé aucune une étude qui a examiné l'Analyse de la population de Goma sur les programmes de la Radio Télévision

4 NSENGA T., impact de la radio communautaire dans les milieux ruraux, cas de la RCK ; TFC Inédit UNILU, 2010 ; p15

5 MUSUSU N'SIEMBE DEGUSTO, Apport de la Radio Télévision Nationale Congolaise « RTNC/NORD-KIVU » dans la promotion du Football à Goma ; Mémoire Inédit UNIC/ISGEA-GOMA, 2012, p53

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communautaire TAYNA « RTCT ». C'est l'absence de cet aspect qui incarne un caractère spécifique et particulier de notre étude par rapport à ceux qui nous sont prédécesseurs.

Eu égard à ce qui précède, notre sujet porte spécialement sur l'Analyse de la population de Goma face aux programmes de la RTCT. Cela étant, notre étude se focalise donc sur les opinions des auditeurs et auditrices de la ville de Goma pour les différentes émissions produites sur la RTCT, en un mot sur son programme radiophonique.

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O.2. PROBLEMATIQUE

Des nos jours, la radio communautaire ne cesse de laisser des traces capitaux dans la perception et la structuration des sociétés dans le monde.

Premièrement, il y a celle de la communication par la radiodiffusion et ensuite de la mise sur pied d'un certain nombre de modèle de communication qui pourrait amener les auditeurs ou téléspectateurs de retenir voire consommer les informations diffusées sans préjugés.⁶

Les moyens de communication sociale ont pris une importance capitale dans la vie de tous les jours que personne ne peut plus s'en passer. Comment pourrions-nous imaginer, concevoir une société sans radio ni télévision ?

Pourtant, c'est un moyen de diffusion relativement récent car leur invasion massive ne date que de quelques décennies.

Cette technique, étant un fait capital de civilisation du 20è^me siècle, qui a en peu de temps opéré une véritable révolution dans les mentalités en façonnant un homme nouveau et une civilisation nouvelle.

Au-delà des différences sociales et culturelles, elle a crée un tissu mental commun dans la société contemporaine et réduit les frontières politiques et sociales entre les hommes. Les radios communautaires sont les plus souvent situées ou alors implantées dans les villages isolés tantôt au coeur des grandes villes du monde. Leur signal peut être transmis dans d'autres coins du monde via ondes courtes.

Loin de se cantonner dans des capitales, les radios communautaires se sont multipliées dans les petites villes, voire même dans les localités les plus isolées. Elles permettent la circulation d'une information locale ou nationale précieuse pour le citoyen. Elles jouent un rôle important dans la vie des communautés et valorisent la participation aux activités locales et collectives. Souvent animées par des radios auditeurs motivés et débrouillards⁷.

De ce qui précède, la RTCT ; une chaine à vocation communautaire ne peut pas se dépasser de cette réalité traditionnelle.

6 MAHUNGU E., Information et Communication, cours de G2/UNIGEL-RUTSHURU, 2007-2OO8

7 MARTINOT P, Des radios pour informer, Ed, Panos Paris 2003, p9

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Actuellement, la Radio Télévision Communautaire Tayna qui émet sur 88.2 MHZ dans la ville de Goma ne cesse de devenir un média d'expression d'opinion, d'éducation environnementale, d'information et surtout de divertissement de la ville.

Néanmoins, durant notre séjour de stage à cette entreprise, nous avions constaté que cette chaîne médiatique dite communautaire se limite au raisonnement de ses dirigeants dans la programmation des émissions sans tenir compte des points de vue de ses auditeurs.

En outre, le programme de cette radio devient de plus en plus aléatoire suite aux coupures intempestives du courant électrique dû au non payement des factures de la Société Nationale d'Electricité « SNEL » au moment opportun.

Partant de ce cas concret, nous voulons analyser l'opinion de la population de la ville de Goma sur les programmes de la Radio Télévision Communautaire Tayna.

Cela étant, nous cherchons à répondre aux questions ci-dessous :

? Existe-t-il un respect des programmes à la RTCT ?

? Quelle est l'image de la population de la ville de Goma face à la grille des programmes de la RTCT ?

En effet, ces quelques questions vont nous servir de cheval de bataille tout au long de notre travail basé sur l'analyse de la population de Goma sur le programme de la Radio Télévision Communautaire TAYNA.

0.3. HYPOTHESE

Madeleine GRAWITZ et André-Pierre CONTANDRIOPOULOS, définissent respectivement l'hypothèse comme « une proposition des réponses à la question posée » et comme « la transposition directe d'une proposition théorique dans le monde empirique ; une hypothèse qui établit une relation qui peut être vérifiée empiriquement entre une cause et un effet supposé ».

C'est en fait un énoncé formel des relations attendues entre au moins une variable indépendante et une variable dépendante⁸.

8 Madeleine GRAWITZ et André-Pierre CONTANDRIOPOULOS, cité par MIDURA M., Initiation à la recherche Scientifique, travaux pratiques et sur terrain, Cours inédit, ISAD/RUTSHURU, 2007-2008, G2 GAP.

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Par contre, MULUMBATI NGASHA définit l'hypothèse de recherche comme une réponse anticipée à la problématique, est une prédiction provisoire, une affirmation à priori qui doit être démontrée, confirmée ou modifiée tout au long du travail⁹.

Dans sa définition, l'hypothèse est conçue comme un point de départ d'une démonstration à partir duquel on se propose d'aboutir à la conclusion¹⁰.

De part les questions soulevées, nous émettons anticipativement les réponses provisoires ci-après que nous allons vérifier pendant l'enquête à l'aide des méthodes et techniques choisies.

? Le respect des programmes n'existerait pas à la RTCT suite au non respect de ligne éditoriale par les chefs, les coupures intempestives du courant électrique, le non respect des heures de diffusion et l'insuffisance des matériels susceptibles pour la récolte, le traitement et la diffusion des informations.

? L'image de la population de la ville de Goma face à la grille des programmes de la RTCT serait négative d'autant plus que cette chaîne ne respecte plus le temps ou les heures de diffusion des informations mais aussi La négligence des informations qui touchent les faits sociaux, de proximité, d'intérêt général

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Pour bien mener notre investigation, nous nous sommes assigné les objectifs ci-après:

a. Objectif général

D'une façon globale, ce travail vise à analyser différents points de vue de la population de Goma sur le programme de la Radio Télévision Communautaire Tayna.

9 MULUMBATI N., Manuel de sociologie, aux éditions Africa, Lubumbashi, 1977.

10 Brodaud & Taupin, Dictionnaire encyclopédique de poche, n° 6101, Hachette, France, 1999.

Elle nous a permis de recueillir les différentes informations nécessaires sur les programmes de la RTCT. Celle-ci a été appuyé par un questionnaire qui

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b. Objectifs spécifiques

A l'issue de cette investigation, nous voulons :

? Identifier les conséquences d'une mauvaise programmation des émissions et/ou informations sur les auditeurs et aussi sur la chaîne elle-même,

? Etudier la pertinence des messages radiophoniques produits par la RTCT, son influence sur les auditeurs consommateurs d'une part et Rappeler aux gestionnaires de la RTCT les missions principales d'une radio communautaire d'autre part.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ce sujet nous sert à comprendre la réflexion de la population de Goma sur les programmes de la RTCT. En outre, ce travail se distingue sur deux plans :

- Sur le plan scientifique, notre sujet d'étude contribue pour la promotion d'expression d'opinion et la prise des décisions de la population au sein d'une radio communautaire considérée comme la voix de sans voix.

- Sur le plan pratique, l'exploitation de ce sujet nous a permis de passer en revue certains cours et ouvrages du domaine des sciences de l'information et de la communication « SIC ».

0.6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour bien mener notre étude, nous avons fait recourt aux méthodes combinées aux techniques ci-après :

a) Méthodes

Toute étude se mène dans une approche intellectuelle en vue d'atteindre la vérité et la démontrer. Ainsi, la méthode est une voie de rationalisation des données récoltées sur une réalité sociale sous analyse.

? Méthode analytique

Celle-ci nous a aidé à présenter et interpréter les données nécessaires glanées auprès de nos enquêtés pour réaliser ce présent travail scientifique. ? Méthode d'Enquête

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nous a servi de Guide dans une perspective de collaboration et de parfaite compréhension de l'analyse formulée par la population de la ville de Goma sur la grille des programmes de cette chaîne médiatique.

+ Méthode historique

Elle nous a permis de connaître la genèse de la radio télévision communautaire Tayna dans la ville de Goma.

+ Méthode comparative :

Enfin, cette méthode nous a permis à comparer les informations recueillies des enquêtés en vue de déceler la réalité que les auditeurs font sur les émissions produites sur la RTCT

b) Techniques utilisées

+ Technique d'observation:

Celle-ci nous a permis de rencontre et échanger avec la population de la ville de Goma sur les programmes de la RTCT. Ensuite, elle nous a aidé de s'acquérir des problèmes qui guettent cette Enterprise médiatique.

Le Questionnaire

Grâce au questionnaire rédigé nous avons eu les informations nécessaires concernant notre objet d'étude.

+ Technique documentaire

Cette technique nous a permis de confectionner notre travail grâce aux différents ouvrages lus afin de compléter et structurer les données recueillies auprès de nos enquêtés.

+ L' Interview

Cette technique nous a permis de communiquer verbalement avec nos enquêtés en vue d'obtenir les données ad hoc à notre sujet d'étude.

+ Le Sondage

Enfin, cette technique nous a permis de s'imprégner de l'analyse émise par la population de Goma sur les programmes de la RTCT, de découvrir les

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vrais problèmes qui occasionnent des programmes aléatoires au sein de ladite chaîne.

0.7. DELIMITATION DU SUJET

1. Dans l'Espace

Pour question de résonnance locale, notre objet d'étude se focalise sur la Radio Télévision Communautaire Tayna « RTCT » implantée dans la ville de Goma et qui émeut sur la 88.2 FM.

2. Dans le Temps

Néanmoins, ce travail va analyser les opinions de la population de Goma sur les programmes de la RTCT d'une période d'une année, c'est-à-dire de 2011 jusqu' en 2012.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en trois principaux chapitres.

Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique ;

Le deuxième chapitre se consacre sur le bref aperçu sur le milieu d'étude ;

Tandis que le troisième se focalise sur la présentation, analyse et discussion des résultats d'enquête.

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CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

Il s'avère indispensable dans ce chapitre de clarifier les concepts clés qui caractérisent notre sujet de recherche et tant d'autres ayant trait au domaine médiatique qui vont nous permettre une meilleure compréhension de l'analyse de la population sur les programmes de la Radiotélévision Communautaire TAYNA « RTCT » en sigle.

I.1.1. L'ANALYSE

Selon le petit Dictionnaire Larousse, c'est une étude faite en vue de discerner les différentes parties d'un tout , de déterminer ou d'expliquer les rapports qu'elles entretiennent les unes avec les autres¹¹.

Effet, l'analyse est l'examen de l'information (trier, additionner, comparer) pour mieux comprendre les relations entre le « tout » et les parties 12

Soulignons de même que le but de l'analyse est d'évaluer au plus juste la valeur d'une société ou d'un secteur d'activités particulier.

Toutefois, l'analyse est définie selon Jean de rond d'ALEMBERT¹³ comme un instrument ou moyen général par lequel on fait depuis près de deux siècles dans les mathématiques de si belles découvertes. Elle fournit les exemples les plus parfaits de la manière dont on doit employer l'art du raisonnement, donne à l'esprit une merveilleuse promptitude pour découvrir des choses inconnues.

Bref, en logique l'analyse est une méthode par laquelle on remonte des effets aux causes, ou des conséquences aux principes, du particulier au général, du composé au singulier.¹⁴

11 Dictionnaire Petit Le Larousse Illustré, éd. Larousse, Paris ; 2010, p 39

12 www.fao.com

13

www.chronomath.com

14 www.toupie.org/Dictionnaire

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I.1.2. LA POPULATION

Le concept population vient du mot latin « populatio» qui veut dire dépeuplement, il est fait sur « populari» qui signifie dépeupler, lui-même de populus « peuple ». La population est l'un des principaux éléments, et même le principal, d'après lequel on peut mesurer l'importance des états¹⁵

En revanche, le concept population est défini selon différentes disciplines¹⁶ dont voici :

- En Sociologie ou Géographie humaine, la population est un ensemble d'individus d'un pays formant une catégorie sociale, culturelle ou ethnique particulière ;

- En Biologie ou Ecologie, une population ; est un groupe d'animaux ou d'organismes vivants de la même espèce qui coexistent et se reproduisent entre eux sur un territoire déterminé ou dans un même habitat.

- En Statistique, elle est un ensemble fini d'objets, d'unités ou d'individus sur lesquels porte une étude ou une observation et qui donne lieu à un traitement statistique. C'est un ensemble des habitants d'un espace déterminé (continent, pays, etc.) Se référant au petit dictionnaire Larousse, la population est aussi un ensemble d'éléments (individus, valeurs,...) soumis à une étude statistique¹⁷.

I.1.3. LE PROGRAMME RADIO

Au sens de la loi française du 12 juin 2004 (LEN), un programme de radio ou de télévision est une « suite ordonnée d'émissions destinées à être reçues simultanément par l'ensemble du public ou par une catégorie de public »¹⁸.

Le programme radio ou télévision est aussi appelé grille de programmes ou grille de programmation.

15 BALBI A., la population des deux mondes, Revue de deux mondes, 1829, Tome I ^{16www.google.com}

17 Dictionnaire Petit Le Larousse Illustré, éd. Larousse, Paris ; 2010, p802

18 Francis BALL et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ; p335

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C'est aussi un ensemble des émissions de télévision et de radio dont le détail est transmis au public pour une période déterminée¹⁹

Toute station de radio cultive son image ; elle le fait en s'appliquant à doser différents types d'émissions sur ce qu'on appelle la grille des programmes , qui est un tableau qui récapitule toutes les émissions, jour après jour. Cette grille définit la station ; elle caractérise son contenu en fonction de l'auditoire visé²⁰

En effet, celle-ci est la répartition, selon des horaires et de durée des diffusions fixes, des différentes émissions d'une station de radio ou de télévision.

Cela équivaut à l'établissement d'un véritable agenda, avec des rendezvous, source d'habitudes et de fidélisation de la part de l'audience potentielle²¹ I.1.4. LA RADIO OU LA RADIODIFFUSION

C'est un ensemble des procédés et des techniques permettant la transmission instantanées et plus ou moins loin des sons quels qu'ils soient après analyse, codage et transformation en onde.

C'est aussi un récepteur de programmes de radio diffusion sonore.

C'est un secteur d'activités nées de la technique de radiodiffusion sonore et qui ont fait de celle-ci un media à part entière, avec ses règles de fonctionnement et organisation, ses lois économiques particulières, ses usages et ses audiences, dont la production et la distribution des programmes.

La radiodiffusion désigne seulement la radio comme technique de transmission par ondes hertziennes, qu'elles soient analogiques ou numériques²²

La radiodiffusion est un système de communication utilisant la propagation dans l'espace des ondes électromagnétiques.²³

Selon CHARAUDEAU, la radio est un dispositif sonore et la magie de la voix, C'est essentiellement de la voix des sons, de la musique, du bruit et c'est

19 Microsoft® Encarta® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation.

20 PARAIRE et les autres, Géant de Communication, Hachette , jeunesse : Paris 1992, p86

21 Francis BALL et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ; p196

22 Francis BALLE et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ; p361-364

23 Jacques MWISSA, Cours de Télécommunications, G3 SIC-UNIC/ISGEA-GOMA, 2013 ; p22.

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cet ensemble qui inscrit ce média dans une représentation orale d'autant plus marquée qu'il ne s'accompagne d'aucune image, d'aucune représentation figurée des locuteurs ni des objets qui produisent ces voix, ces bruits et ces sons²⁴

C'est ainsi que, la radio est un média par excellence du directe et du temps présent, A cela on peut ajoute que l'écoute de la radio n'exige pas de concentration que par exemple celui qui est nécessaire pour la lecture d'un journal presse écrite.

Toutes ces caractéristiques propres au dispositif de la radio permet de comprendre pourquoi ce média univers par excellence de la voix est particulièrement performant lorsqu'il produit : une parole d'information factuelle immédiate (les flashes d'informations).

I.1.4.a. Histoire de la Radio

En 1870, le Britannique MAXWELL démontre que les ondes électromagnétiques voyagent aussi bien dans le vide que dans la matière à la vitesse de la lumière (300.000km/seconde).

Il ouvre la voie aux futures découvertes en radio télégraphie et la radiotéléphonie puis plus tard en radiodiffusion.

Cependant, HEINRICH HERTZ, prolonge l'idée de Maxwell et montre en 1887 comment fabriquer les ondes que l'on allait bientôt appeler les ondes hertziennes.

D'autre part, l'ingénieur russe POPOV, lui, conçoit l'antenne radioélectrique mais c'es alors le physicien italien MARCONI, qui, en 1895 réalisa les premières expériences de la radio.

Et son invention parfaite interviendra avec le même auteur en 1920²⁵

24 Patrick CHARAUDEAU, Médias et Information, éd. Deboeck, Bruxelles, 2005, p87, 88,89.

25 Jacques MWISSA, Cours de Télécommunications, G3 SIC-UNIC/ISGEA-GOMA, 2013 ; p22

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I.1.4.b. TYPOLOGIE DES RADIOS26

La loi du 17 janvier 1989 donne la possibilité au conseil supérieur de l'Audiovisuel(CSA) en France de lancer des appels à, candidatures par catégories.

Le CSA a donc déterminé dans ses communiqués 34 et 281, cinq catégories de services de radiodiffusion sonores.

Cette structure de régulation des médias, a ainsi distingué « les services associatifs éligibles au fon de soutien à l'expression radiophonique locale » appartenant à la catégorie A, « les services locaux ou régionaux indépendants ne diffusant pas le programme national identifié » de la catégorie B.

« Les services locaux ou régionaux diffusant le programme d'un réseau thématique national » catégorie C, les services à vocation nationale de la catégorie D et enfin la catégorie E est composée par les services généralistes à vocation nationale.

1. Radio communautaire

C'est terme est utilisé pour désigne les radios détenues collectivement, souvent au travers d'une structure associative et dont les programmes et la zone de diffusion sont caractérisés par leur dimension locale et la défense des intérêts propre à un groupe social, religieux ou « ethnique » particulier.

Ces radios ont pour vocation d'être des radios de proximité, culturelles, religieuses ou confessionnelles.

Elles doivent consacrer au mois quatre heures quotidiennes à un programme d'intérêt local.

2. Radio commercial

Nom donné aux radios libres qui, une fois les ondes libéralisées, ont choisi de pérenniser leur existence en vendant des espaces publicitaires ou de parrainage sont inférieur à 20% de leur chiffre d'affaires. Les radios commerciales sont aujourd'hui toutes celles qui tirent leurs revenus de la publicité.

26 Francis BALLE et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ; p361-364

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3. Radio locale

Ce concept est appliqué pour une chaîne de radio dont la zone de diffusion est locale, soit parce qu'elle programme des émissions en rapport avec la vie locale, soit parce qu'elle n'a pas obtenu suffisamment de fréquences du CSA pour constituer un réseau national.

Parmi les radios locales, on distingue les radios locales privées, associatives et commerciales lorsqu'elles ne relèvent pas du même régime juridique.

4. Radio périphérique

Ce concept était utilisé jusque dans les années 1980 aux radios émettant sur le territoire Français depuis l'étranger pour contourner le monopole des ondes détenu par l'Etat entre 1945 et 1982.

5. Radio international

Application donnée à un opérateur de radiodiffusion sonore dont la vocation est d'atteindre des auditeurs dans au mois un ou deux continents, voire même dans les cinq continents.

I.1.5. LA TELEVISION OU TELEDIFFUSION

C'est un ensemble des procédés et techniques utilisées pour la transmission instantanée d'images fixes ou animées après analyse, codage et transformation en onde. C'est aussi un récepteur de programmes de Télévision²⁷.

La télévision est un dispositif visuel et le choc des images. C'est-à-dire l'image et la parole et vice versa.

Toutes fois, l'image est capable de produire trois types d'effets : Un effet de réalité, lorsqu'elle est censée rapporter directement ce qui surgit dans le monde, ensuite, un effet de fiction, lorsqu'elle tend représenter de façon analogique un événement qui a déjà eu lieu, puis enfin un effet de vérité, lorsqu'elle rend visible ce qui ne l'est pas à l'oeil nu²⁸.

27 Francis BALLE et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ; p442, 2006

28 Patrick CHARAUDEAU, Médias et Information, éd. Deboeck, Bruxelles, 2005, p92

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I.1.6. Histoire de la télévision 29

La télévision est une invention qui permet de transmettre une image animée à distance, grâce à un câble ou à des ondes semblables à celles de la radio. L'idée de transmettre des images animées par l'intermédiaire d'un dispositif proche de celui du télégraphe ou de la radio germe dans l'esprit des chercheurs dès les années 1850, en même temps que ces différentes inventions se développent.

Pourtant, il faut attendre les années 1930-1950 pour qu'apparaissent les premiers systèmes télévisés réellement exploitables : près d'un siècle de tâtonnements aura été nécessaire pour une invention qui trône désormais dans plus de 90 % des foyers dans les pays développés.

L'oeil humain est un organe exceptionnel qui présente toutefois des limites : par exemple, si deux images fixes semblables sont projetées très rapidement l'une après l'autre sur un écran, l'oeil n'est pas capable de les distinguer (c'est-à-dire de les voir comme deux images différentes). Le cerveau ne perçoit donc qu'une seule image, continue.

L'idée fait son chemin et permet les premières transmissions d'images, par télégraphe, téléphone, puis par radio : le fax naît à cette époque pionnière (même s'il ne sera en fait exploité que bien des années plus tard).

Ce sont les travaux de l'Allemand Karl Ferdinand Braun qui permettent la mise au point des premiers tubes cathodiques en 1897. Cependant, la définition de l'image obtenue est encore beaucoup trop faible. Il faut attendre 1923, avec la mise au point par le Russe Wladimir Kosma Zworykin de l'iconoscope (premier tube électronique analyseur d'images) et du kinescope (premier tube électronique de visualisation), pour que le principe du balayage électronique puisse s'imposer dans la pratique. Les expériences et les travaux

29 Microsoft ® Encarta ® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation.

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s'intensifient à partir des années 1920, En 1923, l'ingénieur écossais John Logie Baird dépose le brevet de son Televisor. Entre 1923 et 1929, il multiplie les expériences et améliore son système jusqu'à obtenir et transmettre des images certes grossières, mais reconnaissables. Il fonde un studio à Londres, le premier à diffuser, via les ondes radio, de véritables émissions télévisées à partir de 1929 : la télévision, de l'émission à la réception, est née.

En 1940, l'Américain Peter Carl Goldmark met au point les principes permettant l'émission et la réception d'images en couleurs, mais les premières émissions ne sont diffusées qu'à partir de 1950 aux États-Unis et 1962 en France.

En ce qui concerne, la différence qui existe entre ces deux dispositifs de diffusion ci-haut mentionnés ; il sied de souligner que la radio est un média de l'instantanéité et de la rapidité dans la transmission des informations.

Néanmoins, la télévision prolonge la technique de la radio en ajoutant le son à l'image dans la diffusion car à la télévision on écoute en voyant les images, sans oublier ses appareils de prise de vue comme la caméra, l'éclairage, le décor, la présentation visuelle; bref la TV fait appel à la technique du cinéma³⁰.

I.1.7. COMMUNAUTAIRE

Selon le dictionnaire petit Larousse, le concept « communautaire » désigne ce qui relève d'une communauté c'est-à-dire qui concerne une communauté linguistique ou culturelle³¹

30 HANGI Morgan, Cours de Tableau de la presse contemporaine, G3 SIC/UNIC-GOMA ;2013

31 Dictionnaire Petit Le Larousse Illustré, éd. Larousse, Paris ; 2010, p226

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I.2. PAYSAGE MEDIATIQUE DANS LA VILLE DE GOMA

Tableau n° 01 : Illustration des stations Radios et chaînes de Télévision

en ville de Goma³²

N°		NOM DE LA RADIO OU TELEVISION		STATUT		OBJECTIFS PRINCIPAUX POURSUIVIS
01	Radio Kivu 1		Privé et Commercial

Radio Télévision

Nationale Congolaise (Antenne

provinciale du
Nord-Kivu) RTNC/NORD-KIVU

Etablissement publics

02

03

Radio la Colombe

Privé et Commercial

Informer et former la population ; Eduquer et divertir la population ; Promouvoir la culture locale

Informer la population de Goma et des environs sur les activités officielles de

l'autorité provinciale politique,
administrative, militaire, de la police nationale Congolaise ;

Informer la population sur la santé politique et administrative de l'Etat congolais ;

Accompagner le pouvoir public dans sa mission par la diffusion des informations officielles ;

Assurer une éducation radiodiffusée à la population ;

Divertir la population sur la mise sur pied d'un programme spécifique.

Faire la promotion des produits

commerciaux des différents
Annonceurs ;

Inciter les jeunes à l'esprit d'entreprenariat et de l'acception de l'autre ;

32 ISSA ALUTU ; Le Rôle des médias dans la résolussions des conflits socio-culturel dans la ville de Goma, TFC Inédit UNIC-GOMA ; 2012 et différents cahiers de charges des médias de Goma

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			Sensibiliser la population contre les MST et le VIH/SIDA ; Divertir la population
04	Radio SAUTI ya INJILI (RSI)	Confessionnel	Evangéliser la Nation congolaise en général et celle du Nord-Kivu en particulier ; Sensibiliser la population sur la réconciliation par des messages de paix ; Produire les émissions de développement
05	Radio Alpha Omega (RAO)	Confessionnel	Evangéliser la population de Goma et ses environs ; Participer à la promotion culturelle et des valeurs citoyennes ; Divertir la population
06	Radio OKAPI (Antenne de Goma)	Humanitaire	Relayer les informations nationales, provinciales et locales ; Sensibiliser la population locale sur la mission de la MONUSCO ; Promouvoir le droit de l'homme à travers des émissions spécialisées.
08	Virunga Business Radio (VBR)	Privé et Commercial	Promouvoir les activités commerciales ; Relayer les informations générales et spécifiques d'affaires avec une tranche de publicité
09	Radio Télévision MISHAPI	Privé et Commercial	Promouvoir la paix et la réconciliation dans la région de Grands Lacs ; Informer la population ;

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			Divertir la population ; Encadrer la jeunesse par les émissions spécialisées ; Production des émissions pour le développement
10	Radio Télévision Communautaire TAYNA (RTCT)	Communautaire	Education environnementale ; Animation sociale sur le développement et la santé ; accompagner les initiatives d'auto prise en charge de la population par une communication active, promouvoir la santé des hommes et celles des animaux dans une macro écosystème équilibrée, vulgariser la notion de « développement durable » ; Informer, former et divertir la population ; Promouvoir la culture locale
11	Radio Mutaani	communautaire	Participer la jeunesse à l'écriture de leur propre histoire ; Promouvoir les activités culturelles de la jeunesse ; Encadrer la jeunesse ; Informer et divertir la population
12	HOPE CHANEL	Privé et Commercial	Informer et divertir ; Former la population
13	Radio Télévision Emmanuel	Confessionnel	Evangéliser la population de Goma et environs ; Informer et divertir

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14	COMICO FM	Confessionnel	Rependre les prédications du Courant Informer et former la population Divertir
15	Radiotélévision du Graben	Communautaire	Accompagner les initiatives de la population, Promouvoir les artistes locaux, Informer, éduquer et divertir
16	Radiotélévision Grands-Lacs pleine Evangile	confessionnel	Evangéliser, éduquer la population
17	Radio Sauti ya MATUMAINI	Confessionnel	Prêcher la bonne nouvelle, Instruire et informer la population

Quand bien même, la ville de Goma connaît une multiplicité des organes de Presse ; sa situation médiatique demeure caractériser par le manque de compétences journalistiques, l'absence de contrat de travail, le manque de matériel moderne lié aux Nouvelles Technologie de l'information et de la Communication (NTIC), le non respect de l'éthique et déontologie professionnelle, l'amateurisme etc.

Quelques Organes de la Presse écrite en ville de Goma

La ville de Goma étant une ville où les gens n'aiment pas la lecture, la situation de la presse écrite est chaotique et connaît actuellement une disparition au profit de l'internet.

Néanmoins, les quelques journaux qui persistent à cette situation, se trouvent confronter aux frais d'impression car la ville de Goma ne loge aucune maison d'imprimerie. D'où, les acteurs de ce secteur y trouvent un manque à gagner.

Toutes fois, nous pouvons citer les quelques maisons de la presse répertoriées dans la ville de Goma :

- Agence Congolaise de Presse

- Syfia Grands Lacs

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- Nyota ya Kivu

- La Victoire du Congo

- Grands Lacs News

- Kipepeo

- Rwenzori

- Nyiragogo

- Référence Plus

- Kivu 1 Magazine.

I.3. ROLE ET FONCTION DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE

De l'opinion générale, des médias libres, professionnels et diversifiés contribuent pour une large part à la réduction de la pauvreté, à promouvoir la bonne gouvernance et à consolider le processus de démocratisation.

Notamment dans les zones urbaines et surtout rurales ; la radio communautaire joue un rôle clé dans le progrès social.

Prenant pour base le manuel de la radio communautaire de l'UNESCO³³, la mission et les fonctions de la radio communautaire peuvent se résumer en dix points qui sont :

? Favoriser un large dialogue et la démocratie

De prime à bord, les radios communautaires sont un instrument essentiel de dialogue entre la communauté, les autorités locales et la société civile.

? Promouvoir le développement et le progrès social

Eu égard à ce qui précède, la radio communautaire permet d'instaurer un débat interne au sein de la communauté afin d'envisager sa situation, les causes de ses problèmes et les éventuelles actions à mener pour y remédier. ? Instaurer la diversité des voix et d'opinions à l'antenne

Vu qu'il existe des points de démocratie, de désaccord dans toutes les communautés venant des différents centre d'intérêt, d'ethnie, d'appartenance

33 UNESCO, Manuel de la radio communautaire ; 2001

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linguistique ou religieuse ou de querelles anciennes ; la radio communautaire ouvre l'antenne aux différents points de vue , d'opinions et discussion et favorise ainsi une compréhension mutuelle, elle aide à résoudre les problèmes en donnant à chacun l'occasion de donner sa version des faits.

· Refléter et promouvoir l'identité et la culture locale

La radio communautaire diffuse des programmes dans les langues locales sur les questions qui ont une incidence immédiate sur la communauté, en tenant compte de l'environnement socioculturel.

· Offrir une diversité de programmes et de contenus

Le contenu des programmes diffusé par la radio communautaire reflète les besoins de son public en milieu rural ou zones urbaines spécifiques.

· Encourager le rôle de la société civile

Cependant, certaines radios communautaires, notamment dans les pays n'ayant adopté que récemment un système de gouvernement démocratique, mettent l'accent sur ce qu'implique la démocratie et l'importance de la société civile, sensibilisant les gens à leurs droits mais aussi à leurs devoirs.

· Stimuler la bonne gouvernance

Ici, elle joue le rôle de « chien de garde » de la communauté et amène les autorités (locales) à prendre leurs responsabilités.

· Encourager la participation, le partage de l'information et l'innovation

Le premier dessein de celle-ci est de rechercher, d'encourager activement la participation des membres de la communauté à toutes sortes de programmes et activités au sein de la radio.

· Donner une voix à ceux qui en sont privés

Dans de nombreuses sociétés traditionnelles, les femmes et les enfants, les jeunes ou les minorités sont entendus. La radio communautaire est là pour leur donner parole et se faire entendre.

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? Contribuer à l'établissement de la paix et à la reconstruction

Au cours des dernières années, le rôle vital que la radio pouvait jouer, était de fournir des informations fiables, pour la construction de la paix et la réconciliation.

En résumé, nous pouvons dire que la radio remplit trois fonctions majeures à savoir ; Informer, Éduquer et Divertir.

Informer

La radio constitue un canal efficace d'information, elle informe le Public à travers les journaux parlés, les bulletins d'information, les flashs, etc.

C'est aussi à travers les informations que la radio est « l'expression de la vie politique nationale, régionale et locale. »34

Eduquer

« C'est par des émissions à caractère éducatif, médical, social, scolaire...que la radio ou la télévision éduque. »35

Elle peut donc assurer le développement de toute une nation et peut en outre influencer le comportement d'un peuple, son économie, selon qu'elle est utilisée en mal ou dans le bon. Elle oriente et livre des instructions nécessaires en matière de santé, d'agriculture.

Divertir

Après que l'homme ait bossé dur pendant un moment, ce dernier étant lassé, il a besoin d'un bon moment de détente et c'est la radio qui joue ce rôle par des émissions de détente telles que ; la musique, le théâtre,...voilà qui justifie une réserve d'un espace assez long à la programmation musicale dans les différentes stations de radio.

Néanmoins, le rôle de la presse consiste non seulement à informer le public sur les actions du gouvernement, mais aussi à informer les citoyens sur leurs actions, les opinions et les conditions de vie leur semblables³⁶.

34 RIBOREAU,G, Les programmes de radiophonique, Paris ;RFI ;2002,p7

35 FALCONI,A, op.cit .p11

36 Kristin HELMORE, ABC de la presse écrite ; éd. Nouveaux Horizons, paris ; 2004 ; p2

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Pour ce faire, la personne la plus importante pour le journaliste, c'est le lecteur, l'auditeur ou téléspectateur. Ce dernier écrit pour être lu, entendu, pour répondre au besoin qu'a son public d'être informe de son pays. Ceci étant, deux instances s'opèrent au sein d'une entreprise de presse :

L'instance de production qui a pour rôle de collecter, traiter et diffuser les informations au public et l'instance de réception, sous-entend le public³⁷.

Ainsi donc, lorsque la circulation de l'information est bloquée, nous sommes (< plongés dans l'obscurité » et en proie à une anxiété croissante.

Pour ce faire, John McCain, sénateur de l'Arizona écrit qu'au cours de ses cinq ans et demi de détention à Hanoi en qualité de prisonnier de guerre, ce dont il a le plus souffert n'était pas l'inconfort, la faim, la privation de liberté, ni même l'éloignement de sa famille et de ses amis.

(< La chose qui m'a plus manqué était l'information libre, non censurée, abondante et non manipulée »³⁸ dit-il.

I.4. LA PERTINENCE DU MESSAGE RADIOPHONIQUE

Il sied de signaler que ce point traite essentiellement et spécifiquement de la pertinence du message radiophonique ou alors radiodiffusé, entendu par là l'importance, l'influences des informations radios diffusées par média radio ou télévision.

Dorénavant, il nous est impérieux de différencier le concept information et communication.

Le discours de l'information est une activité langagière qui permet que s'établisse dans la société le lien social sans lequel il n'y aurait point de reconnaissance identitaire.

Information, communication, médias sont les maîtres mots du discours de la modernité³⁹, Une première distinction s'impose si l'on veut traiter de ces questions : (< information » et (< communication » sont des notions qui renvoient à de phénomènes sociaux. Les médias constituent un support organisationnel

37 Kristin HELMORE, ABC de la presse écrite ; éd. Nouveaux Horizons, Paris ; 2004 ; p6

38 John Mc Cain et Mark SALTER, Faith of my Father,éd. New-York,Rondom

39 Patrick CHARAUDEAU, Médias et Information, éd. Deboeck, Bruxelles, 2005,p9

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qui s'empare de ces notions pour les intégrer dans leurs diverses logiques économiques, technologiques et symboliques.

I.4.1. LA COMMUNICATION

La communication est un ensemble des processus physiques et psychologiques par lesquels s'effectue un échange d'information ou de mise en relation d'une ou plusieurs personnes.

A ce sujet, SEKIOU⁴⁰ relève cependant que l'information est l'ensemble des pratiques qui cherchent surtout à mettre les individus en relation avec les événements ; tandis que la communication est un ensemble des pratiques qui cherchent surtout à réaliser une mise en relation des individus entre eux

C'est aussi, une action consistant pour les hommes à échanger des messages, en face à face ou bien à distance ; avec ou non le secours d'un média et quelle que soit la forme ou la finalité de cet échange.

D'où la communication désigne donc à la fois une action et le résultat de cette action : communicare et communitas⁴¹

En outre, l'information et la communication étant devenues des notions centrales dans la conception cybernétique des machines finalisées.

Il fallait un cadre conceptuel pour le définir et le caractériser.

Ainsi donc, Claude SHANNON et WEAVER ; inspirés par la technologie du Télégraphe, ont expérimenté la théorie mathématique de la communication.

Signalons que cette théorie est franchement linéaire dans sa forme et donc purement transmissif.

Elle est composée d'une chaîne d'éléments jalonnant le trajet effectué par un message entre une source d'information et sa destination : L'émetteur ou codeur qui transforme le message en signaux, le canal qui est milieu par où passe ; le signal et le récepteur ou décodeur qui retrouve le message initial à partir du signal⁴²

40 HANGI Morgan, Cours de communication sociale, UPROGEL, 2012

41 Francis BALLE et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ;p82

42 Jean-Pierre MEUNIER, Approches systémiques de la communication, éd.de Boeck, Bruxelles, 2003 ; p14

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De ce qui précède, le schéma ci-dessous, explique le processus de communication selon Claude SHANNON et WEAVER.

Message Signal Signal reçu Message reçu

Source

Canal

Décodeur

Destination

Codeur

Bruit

En effet, cette théorie mathématique de SHANNON et WEAVER, permet d'étudier la quantité d'informations que contiennent un message et la capacité de transmission d'un canal donné : les signaux ayant une certaine probabilité d'occurrence, la quantité d'information sera inversement proportionnelle à cette dernière.

Dans ce contexte, le terme information doit être entendu dans un sens technique qui n'a rien à voir avec la signification⁴³

I.4.2. L'INFORMATION

Rappelons que, le concept « information » est polysémique.

Toutefois, l'information est définie comme un renseignement ou ensemble de renseignement concernant quelqu'un ou quelque chose, et susceptible d'être porté à la connaissance d'une personne ou de plusieurs personnes, rassemblées en un même lieu ou dispersées et sans relations les unes avec les autres.

L'information, c'est cette part de la communication qui nous tient au courant de l'évolution des événements, des situations et des êtres au sein du monde qui nous entoure⁴⁴.

Cela étant, ces concepts ont été définis par bien d'auteurs différemment selon l'acception de chacun.

De son côté, Ferdinand BANGA, dans son ouvrage intitulé « Journaliste : à la croisée de chemin... »⁴⁵, Conçoit l'information médiatique de part sa nature,

43 Jean-Pierre MEUNIER, Introduction aux théories de la communication, éd. De Deboeck, Bruxelles, 2004, p33

44 Bill KOVACH et TOM, Principes du journalisme, éd. Nouveaux Horizons, Paris ; 2004, p16

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la présence d'un moyen « technique » de diffusion. Il s'agit de ce moyen qui est censé permettre au journaliste d'atteindre un large public ; en tant qu'une des finalités essentielles de son action.

Par contre, le prof Madhi EL MANDJARA de l'université de Rabat (MAROC) dans son ouvrage intitulé « Où va l'information ? »⁴⁶ , définit l'information sous ces différentes formes :

- L'Information, c'est la matière première de toute connaissance, autrement dit ; toute connaissance ne vient que de l'information et par conséquent sans information il n'y a pas de savoir ou connaissance.

- L'information, c'est la ressource des ressources, c'est-à-dire, l'information permet d'identifier d'autres ressources, de les examiner et de les utiliser judicieusement.

- L'information, c'est la différence qui fait la différence ; cela veut dire qu'une personne informée (possédant l'information) et différente de celle qui n'est pas informée.

- L'information fait l'écart de développement entre le Nord et le Sud, c'est-à-dire entre les pays développés et les pays sous développés : l'information est un élément essentiel du changement social.

Bref, l'information comme contenu convoyé par un média, un journal, une station de radio ou de télévision, est un ensemble de nouvelles, de renseignements, d'annonces ou de récits, auxquels un sens a été donné, à travers une mise en forme, une mise en perspective, afin d'être aisément accessible pour une audience donnée⁴⁷

Notons que, c'est sur base de la qualité des informations, c'est-à-dire, leur contenu et leur traitement qu'une radio est actuellement jugée.

C'est ça son influence même, les techniques de diffusion sont le levier de l'opinion publique ou, pour être exact, elles la forment⁴⁸

45 Ferdinand BANGA, Journaliste : à la croisée des chemins, Ethique et Déontologie ; Médiaspaul, Kinshasa, 2006, p43

46 Madhi EL MANDJARA, Où va l'information ?, Genève, 1983

47 Francis BALLE et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006 ; p14

48 Emile GABEL, Enjeu des Médias, éd. Amis de Père GABEL, Paris, 1971 ; p45

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Ainsi donc, les informations, c'est-à-dire leur contenu et leur traitement médiatique contribuent tant soit peu à la formation de l'opinion publique chez le plus grand nombre de lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs.

Cependant, à la lumière de ce qui précède ; une radio communautaire qui se veut performante et bien atteindre ses objectifs doit respecter la circulation stratégique de l'information et ou se rassurer si son public externe revêt qu'elle image par rapport à ses diffusions.

Ce pourquoi dans le cadre cette étude, il sied d'émettre la théorie du récepteur susceptible à la révision de la théorie mathématique de SHANNON.

I.5. THEORIE DU RECEPTEUR

Il sied de signaler que, la théorie du récepteur donne la valeur à la

communication bilatérale ou bipolaire du fait que celle-ci fait participer le récepteur du message dans le processus de communication et ainsi devenir l'émetteur en instaurant la rétroaction ou feedback.

Effet, une radio communautaire doit mettre en place de telles stratégies dans l'objectif de s'imprégner de ses diffusions et s'acquérir de l'opinion de ses auditeurs face à son fonctionnement.

Cependant, le récepteur entendu ici l'auditeur ou le public a le droit d'accepter ou refuser les informations dans le sens que ses besoins ne sont pas satisfaits.

Ainsi donc, les acteurs de média devraient en premier lieu tenir compte du goût du public et non se cantonner dans leur studio sans être suivi car les journalistes écrivent, parlent pour être entendus, compris et écoutés.

I.6. LA RELATION RADIO COMMUNAUTAIRE ET SES AUDITEURS

« PUBLIC »

Comment connaître la motivation du public et comment mesurer l'impact

de l'information ? Bien sûre chaque organe d'information fait des choix de ciblage en fonction des opinions politiques, des classes sociales, des tranches d'âges, de lieux d'habitation ou de vie (ville ou campagne), des professions, etc. mais ce ne sont jamais que des hypothèses faites sur un public, lequel est hétérogène et mouvant.

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En effet, le citoyen bien informé n'est pas un consommateur qui feuillette au hasard le catalogue des informations ou qui écoute au hasard les informations à la radio mais un être doté de l'ouverture d'esprit qui le rend capable de faire de ces informations, un usage intelligent et raisonné⁴⁹. Entendu cela, une radio perd de ses auditeurs lorsque ces derniers ne se retrouvent plus en elle et se retrouvent mieux dans une autre. Pour ce faire, le contenu des informations livrées à travers les médias dépend désormais étroitement des attentes du public.

Ainsi donc, l'informateur (journalistes ou acteurs de médias) n'est plus le seul maître du jeu et le public n'est plus une simple cible. Le public est plus que jamais devenu coproducteur de sens, dans le processus des informations médiatisées. A ce sujet, Daniel BOUGNOUX écrit que toute information est étroitement relative au sujet connaissant, à la sensibilité de ses capteurs (auditeurs), à sa culture, à ses curiosités⁵⁰.

Cependant, Dès lors ; l'informateur ne peut plus prendre le risque d'un écart trop important d'appréciation entre lui et ses consommateurs, sous peine d'encourir la faillite. De ce qui précède, F.VIRIEU, renchérie en soutenant qu'il revient à la société de dire elle-même ce qu'elle souhaite, de réfléchir sur l'information qu'elle veut, d'arbitrer entre instantanéité et encyclopédisme, de statuer sur le droit à l'erreur...⁵¹. Le public dont la rétroaction pèse lourdement dans l'ordre du jour des informations ainsi que dans leur traitement, trouve dans le développement des télécommunications à double sens des moyens relativement puissant d'action. Les anciens médias, quant à eux, étaient caractérisés davantage par la diffusion à sens unique.

En revanche, cette interaction connaît un autre paramètre que l'on peut faire remonte aux études menées par G.BATESON⁵². Celui-ci a notamment montré que l'interaction humaine a une priorité caractéristique fondamentale, celle d'induire chez l'interlocuteur des réactions spécifiques de positionnement.

⁴⁹Michael SCHUDSON, Le Pouvoir des Médias ; Nouveaux Horizons, Paris ; 1995, p 101

50 Daniel BOUGOUX, a.c.p, in Le Pouvoir des Médias ; Nouveaux Horizons, Paris ; 1995,

51 F-H. de VIRIEU, O.C; 278.

52 Cf. G. BATESON, La cérémonie du Naven, éd. Minuit Paris; 1971

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Enfin, avec l'expansion explosive de la téléphonie, la participation de la population à la programmation à travers des programmes interactifs a fortement augmenté ces dernières années. La radio communautaire donne une voix à ceux qui n'en ont pas. Elle permet aux gens de s'exprimer et de faire connaître leurs opinions, leurs griefs, leurs idées aux décideurs⁵³ Il ya donc là un appel à tous les acteurs de médias de privilégier le dialogue aux informations à sens unique.

53 Radio Communautaire Force de changement en ligne sur le site www.rntc.nl/ www.informorac.org

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CHAPITRE DEUXIEME : BREF APPERÇU SUR LE MILIEU

D'ETUDE

II .1.PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA II.1.1.Aperçu historique de la ville de Goma

Le nom de la ville tire son origine de la déformation (dénomination) du mot « NGOMA » qui signifie tambour, dans la plupart de langues bantoues. Selon la légende du terrain, le bruit du Nyiragongo en éruption résonnait à la manière d'un tambour.

Le tout premier village fut baptisé par les autochtones du mot de (NGOMA) qui signifie en Kinyarwanda le symbole de règne de la dynastie.

Selon la même légende, le premier village fut engloutit par les laves du volcan Nyiragongo.

La population a dû fuir pour aller créer des nouveaux villages dont l'un MUTIRI, l'actuel MUNIGI au pied du volcan et l'autre MATCHA actuel SAKE et par la suite le troisième NGOMA devenu GOMA d'aujourd'hui. L'origine de la ville de Goma comme agglomération se situe vers les années 1900 (Rapport annuel de la ville de Goma, exercice 2007).

En 1908 fut fondé un poste colonial belge de Goma en face du poste colonial Allemand de Gisenyi pour des raisons militaires, stratégiques et plus part sera institué comme un office d'Etat Civil.

Vers 1912 le pouvoir Colonial aménage un champ de la société de chemin de fer par les travailleurs. Ce même champ accueille les fonctionnaires affectés aux travaux de construction du port public de Goma vers 1930, au compte de l'office de transport colonial « OTRACO ».

D'autres entreprises s'implantèrent et attirèrent de milliers des ruraux et des travailleurs rémunérés de comité national du Kivu (CNKI). Le CNK a beaucoup contribué à la naissance de ville de Goma en synergie avec l'OTRACO.

En 1932, Goma abritait un service du parquet de grande instance. En 1948 le CNK s'attache à l'aménagement du site, ainsi une compagnie immobilière venait de naître et qui était chargée de céder des terrains aux colons du NK.

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Parmi les immeubles publics de l'époque, on peut citer le bâtiment abritant l'ancienne école royale, l'actuel INSTIGO et l'EPAIGO, Ecole d'application de l'Ecole de l'Institut de Goma.

L'E.P. KYESHERO fut la première école réservée aux noirs, le 18 septembre 1957. Goma fut institué comme une agglomération extra coutumière, FERUZI devient le premier chef de cité de 8600habitants. Le 14 Août 1962 Goma devient le chef lieu de la province du Nord Kivu dont le premier gouverneur Benezeeth MOULEY BUTINDA.

En 1988 Goma redevient encore le chef-lieu du district du Nord Kivu, créé par les ordonnances n° 88-031 du 20 juillet 1988 et celle n° 88/1976 du 15 novembre 1988. Mais suite à la contestation des territoires de Goma et de Rutshuru, les organes délibérant et exécutif fonctionneront à Kirotshe puis Sake, Denis PALUKU assumera alors l'intérim du gouverneur à l'absence du titulaire et deviendra plus tard gouverneur en 1965.

Cette province issue du découpage de l'ancien Kivu en trois provinces à savoir le Sud-Kivu avec comme chef-lieu BUKAVU, le Maniema avec Kindu comme chef-lieu et le Nord-Kivu avec Goma comme chef-lieu.

II.1.2. Situation géographique

a) Limites territoriales

Par l'ordonnance lois n°88-178 du 22 Mai 1988 fixant le nombre, la dénomination et la délimitation des communes de la ville ainsi que leurs quartiers, la ville de Goma est limitée :

· Au Nord : par le territoire de Nyiragongo

· Au Sud : par le lac Kivu et la Province du Sud-Kivu

· A l'Ouest : par le territoire de Masisi

· A l'Est : par la République Rwandaise b. Coordonnée géographique (latitude, longitude)

· Latitude : 1°45'Sud

· Longitude : 29°14'Est

· Altitude : 1401,80 au Lac Kivu

· Superficie : 66452180Km2

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II.1.2.1.Localisation

Sa localisation dans les hautes terres orientales où elle jouit d'un climat doux à proximité de l'Ouganda et du Rwanda, la chaîne de Virunga avec le parc, le lac Kivu font de cette ville un véritable site touristique mais aussi un point de convergence qui attire beaucoup de gens même ceux venant de l'extérieur.

II.1.2.2 Climat et relief

A. Climat

Le climat de la ville de Goma est du type tempéré tropical à tendance humide de part son altitude de 1461,80 à 1500m dans l'enceinte de la chaîne des montagnes volcaniques des Virunga et baigné par le lac Kivu.

La température moyenne annuelle s'élève à 20,5°C et la hauteur des précipitations annuelles s'élève à 1.500mm². (Rapport annuel sur l'administration des territoires et décentralisation de la ville de Goma 2011). Tableau n° 02 : Le cycle de saison de la ville de Goma

Saisons		Période	Grande saison sèche
Juin-Août		Grande saison des pluies
Septembre-Décembre		Petite saison sèche
Mars-Mai		Petite saison de pluies
Janvier-Février

La température de Goma varie selon les saisons.

B. Relief

La configuration du relief ne présente pas beaucoup des particularités, elle se penche dans une allure plate constituée d'une plaine de laves volcaniques légèrement incline vers le lac Kivu.

Cette plaine est limitée au Sud-Est par une colline appelée « mont Goma » qui apparut lors d'une éruption lacustre volcanique très ancienne.

Le Mont Goma est donc le volcan éteint dont le cratère se situe au niveau du port public de Goma.

Une ville quasiment couverte par la lave, son sol est volcanique, seule une petite partie du sol est légèrement sablonneuse. Son altitude culmine à environ 1500m, la plaine est aussi limitée à l'Ouest par les collines du lac vert.

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C. Données géographiques 1. Les types des climats ? Alternance des saisons

l Saison A : du mois de Janvier à Juin

l Saison B : du mois de Juillet à Décembre ? Variation des températures

Tableau n° 03 : Température minimale

Janvier		Février		Mars		Avril		Mai		Juin
21°C		20°C		19°C		20°C		21°C		21°C
Juillet	Aout		Septembre		Octobre		Novembre		Décembre
22°C	23°C		20°C		19°C		22°C		20°C

Tableau n° 04: Température maximale

Janvier	Février	Mars	Avril	Mai	Juin
25°C	24°C	22°C	21°C	22°C	27°C
Janvier	Février	Mars	Avril	Mai	Juin
28°C	28°C	22°C	21°C	22°C	25°C

Source : Rapport Mairie 2012

II.2.2.3. Sol et sous sol

a. La nature du sol

La ville de Goma est quasi entièrement couverte par le sol volcanique et une petite partie un sol légèrement sablonneux. C'est un sol squelettique car le basalte afflue partout à très faible profondeur.

b. Le relief du Sol

La surface du sol est plus au moins plane dans certaines parties. Néanmoins on y trouve quelques collines : Mont Goma, Mont Ndosho, Mont Mugunga, Mont Busara.

c. Renseignement sur le sol On a les sables graviers et moellons

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d. Le kilométrage des routes vitales

V' De la grande barrière à la limite avec le territoire de Nyiragongo : 9,5Km

V' Du port SNCC à la limite avec le territoire de Nyiragongo : 9,5Km

V' De la petite barrière à la limite avec le territoire de Masisi (Quartier

Mugunga : 14,5Km)

V' Goma-Masisi : 87Km

V' Goma-Sake : 27Km

V' Goma-Walikale: 271Km

V' Goma-Bukavu: 200Km

V' Goma-Rutshuru: 75Km

V' Goma-Beni: 400Km

V' Goma-Butembo: 350Km

V' Goma-Lubero: 300Km

II.1.2.4 Végétation

Goma étant un prolongement du parc national de Virunga, la végétation est du type savane parsemée buissons.

A celle-ci s'ajoute une végétation artificielle constituée d'arbres plantés par des propriétaires des différentes parcelles dans le souci de décorer et d'adoucir la température de leur petit milieu.

II.1.2.5 Hydrographie

La ville de Goma est soignée dans la partie sud par le lac Kivu et à l'Ouest il existe deux petits lacs : lac vert à Mugunga et lac noir à Buhimba.

L'eau constitue une ressource rare pour cette ville en densité géante et croissante à démographie galopante. Le seul réservoir d'eau pour les habitants de la ville est les lac Kivu exploité par la REGIDESO dont les installations connaissent des coupures intempestives suite à l'insuffisance de l'énergie électrique. La population à ce moment est obligée de danger au point de vue sanitaire.

Pour cela signalons que le lac relie la ville de Goma à celle de Bukavu par le transport de Bukavu.

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II.1.3. Aspect politico administrative

II.1.3.1 Division et subdivision administrative

Conformément à l'ordonnance loi n°48-127 du 22 Mai 1989 fixant le nombre de nomination et de limitation des communes dans la ville de Goma ainsi que leurs quartiers. La ville de Goma comprend deux communes et 18 quartiers à savoir :

? La commune de Goma est composée de sept quartiers notamment :

1. Quartier MIKENO

2. Quartier MAPENDO

3. Quartier les VOLCANS

4. Quartier KATINDO

5. Quartier HIMBI

6. Quartier KYESHERO

7. Quartier LAC VERT

? La Commune de Karisimbi est composée de onze quartiers à savoir :

1. Quartier KAHEMBE

2. Quartier BUJOVU

3. Quartier MAJENGO

4. Quartier VIRUNGA

5. Quartier KATOYI

6. Quartier MURARA

7. Quartier MUGUNGA

8. Quartier MABANGA NORD

9. Quartier MABANGA SUD

10. Quartier KASIKA

11. Quartier NDOSHO

L'existence de ces 18 quartiers explique pour résoudre l'épineux problème

de surpopulation de base, leurs administrés est de bien assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. C'est ainsi que l'autorité provincial chef de l'exécutif du NORD-KIVU à signé en date du 11 Novembre 1998 l'arrêté n°01/085/CAB/GP-NK/98 portant création des quartiers dans la ville de Goma. C'est arrêté a sanctionné le découpage des quartiers de la manière suivante :

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Ce quartier Katoyi a été scindé en deux quartiers : KASIKA ET KATOYI.

Le quartier Mabanga a été scindé en deux quartiers : MABANGA NORD ET MABANGA SUD.

L'autorité provincial a pris un autre arrêt n°10/037/CAB/GP-NK/98 portant création d'un nouveau quartier dans la ville de Goma particulièrement dans la commune de Karisimbi celui de Bujovu constitué de cellule de Byahi et Tyazo qui dépendaient respectivement du quartier Majengo et Virunga.

II.1.3.2 Succession des différentes autorités dans la ville de Goma

Depuis sa création, la ville de Goma a été dirigée par les différentes

personnalités qui se sont succédé de la manière suivante : Tableau n° 05: Les gouverneurs

1	KONDE VILA KIKANDA	1998 - 1990
2	BASEME EMINA	1990 - 1991
3	Jean-Pierre KALUMBO MBOGHO	1991 - 1993
4	Christophe MOTO MUPENDA	1993 - 1996
5	Général PANZU NGWALA PANZU	1996 - 1996
6	Léonard KANYAMUHANGA	1996 - 2000
7	Eugène SERUFULI NGAYABASEKA	2000 - 2007
8	Julien PALUKU KAHONGYA	2007 à nos jours

Source : Rapport de la mairie 2012 Tableau n° 06 : Les maires

1	KANGA GUIZANGAMANA	1991 - 1991
2	MUGALE MWENGE MALIBU	1991 - 1996
3	Alphonse KAHANYA KIMUHA TASSI	1996 - 1998
4	MASHAKO MAMBA Sebi	1996 - 1998
5	François Xavier NZABARA MATSESA	1998 - 2005
6	Polydore WUNDI KWABWIRWA	2005 - 2008
7	Roger RACHID TUMBULA	2008 - 2011
8	Jean BUSANGA MALIASEME	2011 à juin 2012
09	NDOOLE KUBUYA	De Juin 2012 à nos jours

Source : Rapport de la mairie 2012 Op.cit

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II.1.3.4 Aspect démographique

Goma est une ville de la RDC qui connaît une croissance démographique trop accélérée. Cette croissance intervient suite aux différents mouvements qu'effectue sa population. Ces mouvements entraînent une modification de son effectif et de sa structure.

La concentration de la population devient de plus importante suite à l'exode rural en grande ampleur dont les causes principales sont les guerres interethniques et de libération.

Celle de s'abriter contre les différentes tracasseries la déstabilisation, le pillage, le chômage, les tueries qui s'enregistrent au jour au lendemain dans les milieux ruraux.

Actuellement la population de la ville de Goma est composée en grande partie par les tribus autochtones de la province à savoir : les Nandes, les Nyanga, Hunde, Hutu, Tembo, Shi, Kano, Tutsi

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TABLEAU SYNOPTIQUE DE RECENSEMENT DE LA POPULATION CONGOLAISE, ETRANGERE NON REFUGIEE ET ETRANGERE REFUGIEE PAR COMMUNE DE LA VILLE DE GOMA POUR L'ANNEE 2011

SBD. ADMINISTRAT	POPULATION CONGOLAISE					POP.ENT.NON REF					POP. EN REF					TOTAL POPULATION				TOT
COMMUNE-GOMA	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI
Q. LES VOLCANS	4033	3923	3085	3203	14244	538	108	66	13	725	0	0	0	0	0	4571	4031	3151	3216	14969
Q. MIKENO	6981	6916	8751	8935	31583	9	10	14	15	48	0	0	0	0	0	6990	6926	8765	8950	31631
Q. MAPENDO	9501	10789	11555	12305	44150	9	10	14	15	48	0	0	0	0	0	9510	10799	11569	12320	44198
Q. KATINDO	7196	6202	7714	8358	29470	15	20	9	17	61	0	4	7	10	21	7211	6226	7730	8385	29552
Q. HIMBI	10862	11130	10909	11509	44410	7	9	1	0	17	0	0	0	0	0	10869	11139	10910	11509	44427
Q. KYESHERO	10646	10100	16852	17125	54723	153	14	3	0	170	0	0	0	0	0	10799	10114	16855	17125	54893
Q. LAC VERT	1123	1402	2324	2377	7226	21	5	4	7	37	0	0	0	0	0	1144	1407	2328	2384	7263
TOTAL GOMA	50342	50462	61190	63812	225806	752	176	111	67	1106	0	4	7	10	21	51094	50642	61308	63889	226933
COMMUNE-KARISIMBI	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT
Q. MURARA	6906	7090	10055	11131	35182	6	1	0	0	7	0	0	0	0	0	6912	7091	10055	11131	35189
Q. KAHEMBE	4130	5095	7055	9498	25778	6	5	0	5	16	0	0	0	0	0	4136	5100	7055	9503	25794
Q. MAJENGO	10828	12302	14717	15793	53640	1	1	2	2	6	0	0	0	0	0	10829	12303	14719	15795	53646
Q. VIRUNGA	3012	3253	3030	5279	14574	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	3012	3253	3030	5279	14574
Q. MABANGANORD	6995	8675	10090	13570	39330	7	5	1	0	13	0	0	0	0	0	7002	8680	10091	13570	39343
Q. MABANGA SUD	20109	29005	17761	18915	85790	14	7	10	9	40	0	0	0	0	0	20123	29012	17771	18924	85830
Q. KASIKA	10000	10677	13225	13728	47630	1	4	5	9	19	0	0	0	0	0	10001	10681	13230	13737	47649
Q. KATOYI	12042	13139	17499	19150	61830	3	5	3	3	14	0	0	0	0	0	12045	13144	17502	19153	61844
Q. NDOSHO	9634	10441	18814	20413	59302	0	0	3	1	4	0	0	0	0	0	9634	10441	18817	20414	59306
Q. MUGUNGA	2571	3241	5147	5680	16639	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2571	3241	5147	5680	16639
Q. BUJOVU	3535	3602	6094	7064	20295	19	44	77	97	237	0	0	0	0	0	3554	3646	6171	7161	20532
TOTAL KARISIMBI	89762	106520	123487	140221	459990	57	72	101	126	356	0	0	0	0	0	89819	106592	123588	140347	460346
TOTAL GENERAL	140104	156982	184677	204033	685796	809	248	212	193	1462	0	4	7	10	21	140913	157234	184896	204236	687279

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TABLEAU SYNOPTIQUE DE RECENSEMENT DE LA POPULATION CONGOLAISE, ETRANGERE NON REFUGIEE ET ETRANGERE REFUGIEE PAR COMMUNE DE LA VILLE DE GOMA POUR L'ANNEE 2012

GROUPE D'AGE	POPULATION CONGOLAISE					POP.ENT.NON REF					POP. EN REF					TOTAL POPULATION				TOTAL
	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI	TOT	H	F	GA	FI
De 0 à 1an	0	0	43349	47642	90991	0	0	47	48	95	0	0	0	0	0	0	0	43396	47690	91086
De 1 à 4ans	0	0	38890	42538	81428	0	0	50	43	93	0	0	1	3	4	0	0	38941	42584	81525
De 5 à 9ans	0	0	41603	44270	85873	0	0	42	44	86	0	0	2	2	4	0	0	41647	44316	85963
De 10 à 14ans	0	0	33000	36838	69838	0	0	38	33	71	0	0	1	3	4	0	0	33039	36874	69913
De 15 à 19ans	0	0	27835	32645	60480	0	0	35	25	60	0	0	3	2	5	0	0	27873	32672	60545
De 20 à 24ans	29368	32632	0	0	62000	95	32	0	0	127	0	0	0	0	0	29463	32664	0	0	62127
De 25 à 29ans	22789	22399	0	0	45188	77	29	0	0	106	0	2	0	0	2	22866	22430	0	0	45296
De 30 à 34ans	15897	17444	0	0	33341	73	28	0	0	101	0	1	0	0	1	15970	17473	0	0	33443
De 35 à 39ans	13307	15607	0	0	28914	99	35	0	0	134	0	1	0	0	1	13406	15643	0	0	29049
De 40 à 44ans	11686	15047	0	0	26733	67	22	0	0	89	0	0	0	0	0	11753	15069	0	0	26822
De 45 à 49ans	10273	12901	0	0	23174	71	22	0	0	93	0	0	0	0	0	10344	12923	0	0	23267
De 50 à 54ans	8768	10375	0	0	19143	61	18	0	0	79	0	0	0	0	0	8829	10393	0	0	19222
De 55 à 59ans	8295	8561	0	0	16856	45	17	0	0	62	0	0	0	0	0	8340	8578	0	0	16918
De 60 à 64ans	7449	9497	0	0	16946	41	19	0	0	60	0	0	0	0	0	7490	9516	0	0	17006
De 65 à 69ans	6214	7059	0	0	13273	43	6	0	0	49	0	0	0	0	0	6257	7065	0	0	13322
De 70 à 74ans	2512	3253	0	0	5765	45	10	0	0	55	0	0	0	0	0	2557	3263	0	0	5820
De 75 à 79ans	1535	1735	0	0	3270	43	6	0	0	49	0	0	0	0	0	1578	1741	0	0	3319
De 80 à 84ans	1240	1440	0	0	2680	43	4	0	0	47	0	0	0	0	0	1283	1444	0	0	2727
De 85 à 89ans	444	632	0	0	1076	6	0	0	0	6	0	0	0	0	0	450	632	0	0	1082
De 90 à 94ans	261	0	0	0	261	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	261	0	0	0	261
De 95 à 99ans	71	0	0	0	71	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	71	0	0	0	71
De 100 et plus	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0
TOTAL GEN 140109		158582	184677	203933	687301	809	248	212	193	1462	0	4	7	10	21	140918	158834	184896	204136	688784

Commentaire : Au vue de ce tableau il convient de dire que : La population de Goma est majoritairement jeune car les garçons et les filles représentent la population. Les étrangers quant à eux, nous remarquons qu'il y a des réfugiées et des non réfugiées ; ceci s'explique par la population de l'hospitalité et du bon voisinage qu'adopte notre pays.

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II.1.4 Aspect socio-culturel II.1.4.1 Aspect social

? Education

La ville de Goma regorge des écoles tant publiques que privées ou communautaires de niveau primaire, secondaire qu'universitaire.

INSTITUT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

Tableau n°07

N°	Dénomination de l'Institution	Options ou Facultés organisées
1	Université Adventiste de Goma (UAGO)	- Faculté de psychologie et science de l'éducation à la paix - Faculté d'éducation à la paix - Faculté des sciences économiques et de gestion
2	Université libre des Pays de Grand Lac (ULPGL)	- Théologie - Droit - Science économique et gestion - Science de l'éducation - Santé et développement communautaire - Science et technologie appliqué
3	Université de Goma (UNIGOM)	- Science agronomique - Médecine humaine - Science sociale - Relations internationales administrative et politique - Géologie - Droit -Science de l'éducation - Psychologie
4	Université de CEPROMAD (UNIC- GOMA)	- Management - Droit -Sciences Sociales et

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		Administratives -Sciences de l'Information et de la Communication
5	Institut Supérieur de Formation Bancaire d'Assurance et d'Administration publique (ISABAS)	- Science et technique bancaire - Science et technique d'administration publique - Science et technique de gestion et approvisionnement de stock - Science et technique de transport
6	Institut Supérieur de Commerce (ISC)	- Science commerciale et financière - Gestion informatique
7	Institut Supérieur Pédagogique (ISP)	- Français - Histoire - Math - Science commerciale - Anglais
8	Institut Supérieur de Tourisme (ISTOU)	- Tourisme, loisir et conservation de la nature - Tourisme, gestion hôtellerie et restaurant - Tourisme et gestion de l'environnement
9	Institut Supérieur de Management de Grand Lac (ISM GL)	- Entreprenariat et gestion des affaires - Marketing - Management des ressources humaines
10	Institut Supérieur des Techniques Appliquées(ISTA)	- Préparatoire (1an) - Electricité industriel - Aviation - Electricité mécanique - Informatique appliquée

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		- Télécom mécanique de production - Mécanique appliquée - Mécanique énergétique - Aviation civil
11	Ecole nationale de cadastre	- Arpentage et géomètre expert
12	Institut Supérieur de Développement Rural de Grand Lac (ISDR GL)	- Planification régionale et nationale - Environnement et développement durable - Organisation sociale - Gestion des entreprises de développement -Production Animale et Végétale(PVA)
13	Grand Séminaire de Buhimba	- Philosophie - Théologie
14	Institut Facultaire de Droit (IFAD)	- Information de gestion - Gestion et développement - Institution sanitaire - Santé Publique
15	Institut Supérieur d'Administration et de Gestion	Pas fourni
16	Institut Supérieur de Techniques Médicales (ISTM)	- Sciences Infirmières - Gestion des Institutions de Santé - EASI - Technique de laboratoire - Kiné - Orthopédie
17	Institut Supérieur des Statistiques et nouvelles technologies (ISSNT)	- Statistique - Gestion informatique

Source : Rapport annuel de la mairie 2011 Op.Cit

En plus des écoles, Goma connait aussi la présence de beaucoup des centres d'alphabétisation d'apprentissage des métiers et des langues ente autre :

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a. Les foyers et centre sociaux

- Centre de promotion sociale de Karisimbi (CPS/K)

- Centre d'animation sociale CBCA VIRUNGA

- Centre pour Handicapés physiques

Ces centres encadrent 3846 personnes

Les enfants abandonnés ou enfants de la rue sont au nombre de 1381

enfants enregistrés à l'année 2008 et ramené dans le centre de KINYOGOTE.

Au cours de ces dernières années, le nombre d'écoles s'est accru au

niveau de l'enseignement primaire, secondaire et ce sont des écoles en

majorité privées communément appelé « Complexes Scolaires ».

? Santé

Plusieurs maisons de formation médicale et sanitaire implantés un

peu partout dans la ville de Goma contribuent à l'amélioration des

conditions sanitaires de la population.

- L'hôpital provincial de Goma

- Des centres hospitaliers de références : CBCA Ndosho, Virunga, et

Charité Maternelle.

- Des cliniques privées

- Des centres et postes de santé publiques

- Des centres nutritionnels : celui de Birere, Notre Dame d'Afrique et

Mugunga etc.

II.1.4.2 Aspect culturel

a. La religion

Les différentes confessions religieuses les plus pratiquées dans la ville de Goma sont les catholiques, les protestants, les musulmans, les kimbanguistes et un amalgame des sectes et réveille dans tous les quartiers de la ville.

b. Sports et Loisirs

La jeunesse de Goma se donne à pratiquer les différents sports notamment : le football, le volley-ball, le tennis, la boxe, le judo, l'acrobatie : les infrastructures sportives sont insuffisantes et mal aménagées.

Quant aux loisirs, on observe un déficit d'organisation des activités culturelles et détentes pouvant être utiles pour une population stressée ou

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encore traumatisée par l'état d'insécurité, les catastrophes naturelles et la mauvaise gouvernance.

Toute mosaïque de groupes culturels du Nord Kivu est représentée dans la ville de Goma, l'on peut citer les Nande, les Hutu, les Nyanga, les Kusu, les Kana, les Kumu, les Tembo, les Hunde et les Shi. La colonisation de ces groupes est symbolisée par l'organisation du ballet interculturel ayant son siège à Goma.

Ces groupes pourraient avantageusement offrir une opportunité touristique qui attirerait des curieux étrangers en séjour à Goma. Le ballet interculturel est toujours présent lors des manifestations foraines et autres festivals culturels, il agrémente chaque année, depuis 2007 la foire touristique de Goma (FOTOGO) organisé par l'Office National du Tourisme (ONT). Dernièrement le groupe s'est exhibé à la foire agricole de Goma par le prix FAGOP en sigle.

Tableau n° 08: Les groupes culturels et traditionnels des ethnies présentes à Goma

N°	COMMUNAUTES OU GROUPE CULTUREL	LANGUES
1	Hunde	Kihunde
2	Hutu	Kinyarwanda
3	Kano	Kikano
4	Kusu	Kikusu
5	Kumu	Kikumu
6	Nande/Yira	Kinande/Kiyira
7	Piri	Kipiri
8	Talinga	Kitalinga
9	Nyanga	Kinyanga
10	Tembo	Kitembo
11	Tutsi	Kinyarwanda

Source : PALUKU VASANGAVOLO Pavasa, le Nord-Kivu culturel en poche 3ème édition CEREV 1996

c. L'habitant

Généralement les maisons d'habitation dans les quartiers populaires sont en planches et d'autres parfois en banches. Dans le centre ville et le

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quartier comme HIMBI des volcans, les constructions sont en matériaux semi-durables ou durables.

S'agissant des installations hygiéniques comme les poubelles dans la ville elles n'existent presque pas.

Les constructions anarchiques battent le record dans certains quartiers de la ville.

Nous citons en titre exemplatif le quartier KASIKA, MABANGA, MAPENDO, MUGUNGA, BUJOVU...

II.1.5 Aspect économique

Selon le petit Larousse illustré 2007 l'économie signifie l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relative à la production, la distribution et la consommation des richesses. Ainsi l'activité économique est subdivisée en trois secteurs à savoir : le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire dont le délai pour chacun sera donné dans des domaines qui suivent.

II.1.5.1 Le secteur primaire

Ce dernier correspond à l'ensemble des activités des matières premières.

1. L'agriculture et l'élevage

La ville de Goma offre une terre volcanique qui est favorisée à l'agriculture. C'est pour cela que nous constatons que les parcelles sont parsemées des petits jardins potagers dont les produits interviennent dans l'alimentation des ménages.

Cependant, malgré la présence des petits champs ou jardins potagers éparpillés dans la ville de Goma, cette dernière s'approvisionne en produits vivriers à partir des territoires voisins notamment le Nyiragongo, Rutshuru, Masisi, Minova et même dans la ville voisinage de Gisenyi au Rwanda qui dépend également en partie de la province du Nord-Kivu surtout pour l'approvisionnement en banane et haricot.

Quant à l'élevage celui qui est grandement pratiqué à Goma est l'élevage des poules qui a connu une promotion grâce à certaines maisons oeuvrant dans ce domaine.

2. La pêche

La position de la ville de Goma au bord du lac Kivu avait en principe

- 49 -

la pratique de la pêche artisanale. Elle n'est pas suffisante pour couvrir les besoins de la population en poisson. Le lac Kivu est peu poissonneux suite à la présence de gaz méthane.

Le lac approvisionne tant soit peu la population de Goma en fretins communément appelés SAMBAZA. Cette espèce de poisson s'en acclimate à l'effet du gaz et constitue le grand stock du lac Kivu pour répondre aux besoins de la population de Goma. La ville est ravitaillée par de poissons provenant de Vitshumbi, Nyakakoma qui sont des pêcheries du lac Edouard et de l'Ouganda.

II.1.5.2 L'industrie et commerce

La ville de Goma compte quelques entreprises industrielles de transformation dont :

- MBIZA Foam pour la fabrication des matelas

- Delta Mousse « groupe industriel du Kivu, pour la fabrication des matelas - Alpha-Shoes, Maize King, Plastigo : la transformation des plastiques pour les babouches et les objets en plastiques comme le PVS.

- SNEL : Société nationale d'Electricité pour l'approvisionnement en énergie électrique produite par la centrale RUZIZI1 et 2 à Bukavu.

- La REGIDESO pour l'approvisionnement en eau potable

- Kivu Maji pour la fabrication de l'eau minérale

- Quelques boulangeries comme Carmel, Krishna, Qovadis, Pain Royal,... - Super match pour fabrication des cigarettes.

Goma a tout pour le commerce, des magasins, des boutiques, des alimentations, des super marchés, des dépôts pharmaceutiques, des kiosques sur le long de la route, rues ou avenues. Nous trouvons trois principaux : il y a le marché central de Virunga, le marché de Kahembe de celui d'Alanine. Sans oublier des hangars de vente des chaussures usagées à Katindo, à Birere et côté de l'ONC. Nous trouvons également différentes entreprises commerciales, hôtels, restaurants et bars, compagnies de transport aérien, lacustre et terrestre, société de télécommunication, des banques et coopératives.

- 50 -

II.1.5.3 Le commerce et le tourisme

Le commerce est l'activité principale pratiquée dans la ville de Goma. Il s'effectue dans les deux secteurs : formel et informel. Cette activité est favorisée par l'emplacement de l'aéroport international de Goma qui facilite le trafic entre Goma et d'autres villes du pays et même de l'étranger.

On peut ajouter à cela l'implantation de la ville de Goma
géographiquement par rapport à la République Rwandaise et à l'Ouganda. A part les grands commerçants faisant des trafics très importants l'implantation stratégique de la ville de Goma favorise régulièrement l'arrivée des touristes qui à leur tour achètent des oeuvres d'art de la sculpture produit généralement par les personnes âgées de la ville de Goma et ses environs.

II.1.5.4. Transport et communication

Ce dernier est assuré par les bateaux qui naviguent sur le lac Kivu faisant la fonction entre la ville de Goma et Bukavu en passant par l'île d'Idjwi, Kalehe...

Les bateaux moyens et les pirogues assurent l'exploitation de cette eau entre autre le bateau général Mulamba, Safina, Mougotte, Ihusi express, Felekeni, Alelua, Bisengimana, Lady nadia, Vedette, MV Iko, Emmanuel, Miss Rafiki, MV Biega, MV Akonkwa, etc...

Quant à la communication cellulaire se développe à Goma et dispose des entreprises de communication notamment : Super cell, Airtel, Vodacom, CCT (Congo Chine Télécom), TIgo qui facilitent les échanges de communication sur le plan local et international.

Par radio, nous avons la RTNC/Goma, Radio Okapi, Sauti ya injili, radio la colombe, Radio Télévision Taina (RTCT), KIVU ONE, Mishapi Voice TV, Mutaani, sauti ya matumaini, RAO FM, COMICO, SOURCE DE VIE.

Sur le plan spirituel et social, la ville de Goma dispose des structures d'encadrement spirituel, social et sanitaire ci après : l'Eglise Catholique, CBCA, Musulmans, Eglise adventiste du 7è^me Jour, les Eglises de réveil, etc...hôpital général provincial du Nord-Kivu, Hôpital Virunga, hôpital Heal Africa, Clinique adventiste de Himbi, Docs, charité maternelle, Belle vue, GESOM.

- 51 -

II.2. PRESENTATION DE LA RADIOTELEVISION COMMUNAUTAIRE

TAYNA n RTCT »54

II.2.1.DENOMINATION DE L'ENTREPRISE

Notre cadre pour l'exercice professionnel est dénommé Radio

Télévision Communautaire Tayna, « RTCT » en sigle.

II.2.2.LOCALISATION

La Radio Télévision Communautaire Tayna « RTCT » en sigle est située

dans la ville de Goma, commune de KARISIMBI, Mabanga Sud ; Avenue MOKOTO n°1

II.2.3. ELEMENTS HISTORIQUES ET STATUT JURIDIQUE DE LA RTCT La RTCT appartient au Tayna Center for Conservation Biology

« TCCB » en sigle/ UCNDK reconnue officiellement en tant qu'un Asbl par le décret présidentiel numéro 06 / 0106 du 12 juin 2006. C'est dans le cadre son programme d'éducation et de développement que cette Association Sans But Lucratif a créé la Radio qui a d'abord fonctionné avec la seule station de Kasugho où le premier signal a été émis le 06 Septembre 2004.

L'idée de l'initiateur est de mettre en oeuvre un laboratoire pour les étudiants de la faculté des Sciences de l'Information et de la Communication qui fonctionne déjà au TCCB et d'accompagner par une sensibilisation des masses les efforts de la conservation communautaire déployés par la Réserve des Gorilles de Tayna (RGT).

En 2009, le conseil d'administration du TCCB décide d'étendre les activités de la RTCT dans la ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu pour porter le message de la protection de la nature à la population de cette ville.

L'idée trouve sa justification dans le sens que la ville de Goma est un carrefour des mouvements des populations vivant autour des aires protégées (Parc National de Virunga, Parc National de Maiko, Parc National de Kahuzi Biega et la dizaine des réserves communautaires entretenues par l'UGADEC) et y exerçant une certaine pression. Il est de ce fait impérieux que les habitants de cette ville reçoivent une éducation environnementale si l'on veut aboutir à une survie de ces aires protégées ainsi que la biodiversité qu'elles contiennent.

⁵⁴ Cahier des charges de la RTCT, consulté en Avril 2013

- 52 -

En juillet 2010, les ambitions d'exploiter la télévision a été installée et a émis les premières images, la Télévision verte.

II.2.4.OBJECTIFS DE LA RADIO TELEVISION COMMUNAUTAIRE TAYNA

La RTCT poursuit les objectifs ci-après :

? Education environnementale : sensibiliser la population à jouer un rôle positif dans la conservation d'un environnement sain où les conditions vitales sont acceptables, à lutter contre le réchauffement climatique et la destruction de la biodiversité. Cette sensibilisation doit porter également sur la pratique de la restauration des forêts, le reboisement et l'assainissement de l'écosystème humain.

? Animation sociale sur le développement et la santé : accompagner les

initiatives d'auto prise en charge de la population par une
communication active, promouvoir la santé des hommes et celles des animaux dans une macro écosystème équilibrée, vulgariser la notion de « développement durable »

? Autres objectifs

La RTCT se donne aussi la mission de livrer des informations générales (politique, économique, sociales, sanitaires,...) à ses auditeurs, de participer à l'éducation citoyenne à la promotion des droits de l'homme et de la culture de la paix, la protection de la femme et de l'enfant.

II.2.5.TYPE DE RADIO ET CONTENU DES PROGRAMMES

La Radio Télévision Communautaire Tayna est du type associatif et prend le caractère communautaire dans le mode de conception et gestion de ses programmes qui doivent ressortir la voix de la communauté.

Sur le plan du contenu des programmes la RTCT se veut une radio et une télévision professionnelle d'information et d'éducation. A part le domaine de l'environnement et de développement communautaire, elle aborde les thèmes de la cohésion sociale et interculturelle de la coexistence pacifique, de droit de l'homme et de la justice ainsi que les questions liées à la gestion de la cité, l'économie, le sport et la musique.

Pour remplir convenablement sa mission la RTCT use d'un programme généraliste dans lequel les émissions environnementales doivent prendre 30% du temps consacré au contenu autre que le divertissement.

- 53 -

II.2.6. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA RADIO TELEVISION COMMUNAUTAIRE TAYNA

II.2.6.1. Organigramme des organes de la RTCT

AG

CA

Directeur

Chargé des opérations

Dpt finance

Dpt programme infos radios et TV

Dpt technique

Dpt marketing et relation

Journaliste, animateurs,

Agent marketing et réceptionnistes

Technicien de maintenance électronique et informatique

Comptable

Caisse

Logistique

Agent de propreté

II.2.6.2. Fonctionnement des organes

Comme repris dans l'organigramme ci-haut tracé, chaque organe ou

structure a des rôles bien spécifiés à jouer pour le bon fonctionnement de la RTCT.

II.2.6.2.1. L'Assemblée Générale (A.G)

L'AG du TCCB est un organe délibérant est ainsi chargé de prendre des grandes décisions sur l'orientation de la politique générale de tous les services du TCCB, entre autre, la RTCT, écoles primaires et secondaires Muyisa, L'UCNDK. L'AG siège une fois l'an.

II.2.6.2.2.Le conseil Administratif (CA)

Le CA est composé de trois membres élus en Assemblée Générale qui sont chargé de faire le suivi des décisions prises en A.G

- 54 -

Le CA est également chargé du recrutement des chefs ou Directeurs des divers projets organisés par le TCCB, y compris celui de la RTCT. II.2.6.2.3.Le Directeur

Il chapote les quatre départements à travers lesquels s'exécutent toutes les activités de la RTCT (diffusion, des informations, gestions financières ; du personnel,...)

Il est assisté du chargé des opérations qui s'occupe spécifiquement des questions liées à la gestion du personnel, il adresse ses rapports au C.A du TCCB.

II.2.6.2.4.Chargé des opérations

Il est l'assistant du Directeur et veille au respect des injonctions que le DG donne à tous les départements.

II.2.6.2.5.Les chefs des départements

Chaque chef du département est responsable d'une manière spécifique de la bonne marche de l'actualité privilégiée au sein de son département.

Il est l'assistant du Directeur dans le département qu'il gère et lui doit régulièrement rapport.

II.2.6.2.6.Le département des finances

Actuellement c'est le comptable qui gère le département des finances et est chargé d'avoir un oeil sur la visibilité économique de l'entreprise. Son équipe comporte la caissière, le chargé de la logistique ainsi que le chargé de propreté.

II.2.6.2.7.Le chef des programmes et informations.

C'est lui qui gère la production des magazines et des informations à la radio et à la télévision en exécution de la ligne éditoriale de la RTCT. Son équipe comporte les journalistes, les animateurs et les cameramen. II.2.6.2.8.Le chef de marketing

Il est chargé de vendre les services payants de la RTCT et de soigner les relations avec l'extérieur. Ses collaborateurs directs sont les agents de marketing et les réceptionnistes.

- 55 -

II.2.6.2.9.Le chef de département de la technique

Il, est chargé de veiller sur le bon fonctionnement des matériels. Il met en musique les interventions des techniciens de maintenance du système ; prend en chargé les pannes et proposent au directeur des améliorations du matériel.

N.B: A Travers une réunion hebdomadaire organisée par le directeur, les quatre chefs des départements échangent sur les problèmes communs. Le nombre des départements peut être modifié selon les besoins de l'entreprise. II.6.2.10.Les Ressources de l'Institution

La RTCT tire sa force à partir de 4 ressources différents qui lui

permettent d'atteindre tant soit peu ses objectifs et réaliser ses activités routinières.

II.2.6.2.11.Les Ressources Humaines

En vue de produire un travail professionnel dans le domaine des médias, en Science de l'information et de la communication, faculté qui fonctionne à l'université mère de KASUGHO. Ces personnes reçoivent également une formation en éducation environnementale. Elle a aussi à son sein, un personnel administratif qui lui permet d'organiser et de mieux gérer ses activités. La RTCT encadre aussi régulièrement des stagiaires journalistes qui viennent dans le cadre de leurs pratiques professionnelles. II.2.6.2.12.Les Ressources Matérielles

La RTCT travaille avec un système de matériel mixte : analogique et numérique.

Tableau n° 09: Les principaux matériels utilisés à la RTCT

Désignation	Nbre	Marque	Caractéristique		Affectation
Emetteur radio	1	CB électronic	1000w dipôles	avec	Goma
Emetteur TV	1	Screan	400w dipôle lix	avec	Goma
Emetteur radio	1	DB electronic	20w avec dipole	un	Kasugho
Emetteur radio	1	SIEL	300w		Kasugho
Mixeurs vidéo	1	Panosonic	14 pistes		Goma
Mixeurs video	2	Max et Yamaha			1à Goma et 1 autre à
					Kasugho
Caméra	3	HDV digital			Goma
		Panasonic 8

- 56 -

II.2.6.2.13.Les ressources financières

Les ressources financières de la RTCT proviennent de :

- Financements extérieurs ;

- Spots publicitaires ;

- Emissions sous contrat ;

- Couvertures médiatiques ;

- Communiqués ;

- Cotisations des membres fondateurs,...

II.2.6.2.14.Les ressources temporelles

Toutes les activités prévue par la RTCT telles que conçues dans la

grille des programmes sont réalisées en fonction du temps qu'elle se fixe.

Le respect du temps permet donc à la RTCT de réaliser ses objectifs.

II.2.6.3.Réalisation de la RTCT et sa couverture médiatique

Depuis sa création, la RTCT Goma avec son puissant émetteur de

1000 watts arrose une vaste étendue d'environ 200km à vol d'oiseau qui

comporte la ville de Goma, le territoire de Masisi (Sake,Kichanga,Karuba,

Kirotshe,Shasha,...) territoire de Rutshuru (Jomba,Bunagana,Rutshuru

Centre,Kiwanja,Kibirizi,Nyanzale,...)une partie du Rwanda
(Gisenyi,Mahoko,...), le territoire de Lubero (le bord du lac Edouard,Mbingi ...) la cité de Kasindi, une partie de la ville de Bukavu (Kadutu,Bagira,...), le Térritire d'idjwi Nord,le territoire de Minova, Kalehe,Kabare,...

Elle livre quotidiennement des informations de proximité, nationales, et internationales. Elle permet aux voix des sans voix de s'exprimer. II.2.6.4.Difficultés auxquelles la RTCT est confrontée

La RTCT connaît un certain nombre des difficultés qu'elle rencontre dans l'exercice de sa mission et qui l'empêche de réaliser ses objectifs.

IL s'agit de:

- Les coupures intempestives du courant électrique ;

- L'insuffisance des moyens financiers pour les journalistes qui vont sur terrain ;

- L'insuffisance des moyens financiers pour le finissage des travaux de construction de son bâtiment dans lequel elle fonctionne;...

- 57 -

II.2.7.LES PERSPECTIVES D'AVENIR

Comme pour toute entreprise, la RTCT a elle aussi des projets qu'elle compte réaliser un jour.

Dans le souci de se rendre plus professionnel et de porter sonde conservation à tout le monde.

Pour ce faire la RTCT compte faire :

- A moyen terme, rendre opérationnel un réseau d'émetteurs radio et TV dans la province du Nord-Kivu,

- A long terme, placer le signal TV sur satellite pour permettre à tous les congolais de voire les images de la télé verte.

II.2.8.LE CONSEIL DE REDACTION

Comme toute entreprise de Radio ou télévision, la RTCT commence ses activités journalières au sein d'une grande réunion, dénommée conférence de rédaction ou conseil de rédaction.

Chaque jour, les journalistes, reporters et autres se réunissent autour du Rédacteur en chef, ou son adjoint, entendu là, le secrétaire de rédaction et souvent le Directeur de cette station afin de passer en revue les points suivants :

II.2.8.1.Salutation et prise de contact

Cette étape s'avère indispensable pour les agents journalistes pour faire un signe de vie et surtout de savoir vivre ainsi que renseigner sur les différentes nouvelles des leurs confrères et consoeurs.

II.2.8.2.Evaluation

Signalons que cette étape aide le rédacteur en chef et ses journalistes d'apprécier le travail réalisé à la veille. Cela étant, la prise de parole se fait à tour rôle dans une ambiance de confrérie .chacun donne son point de vue sur les activités réalisées.

Ici, les critiques se focalisent surtout sur les journaux parlés c'est-à-dire les deux grandes éditions des nouvelles (Midi 30 et Vespérale 17heures 45 minutes) les mauvaises linges se lavent en famille dit-on. II.2.8.3.Définition des pistes et Programmation

A cette phase de la réunion, les journalistes proposent les pistes d'information qui seront diffusées au cours de la journée et le soir.

- 58 -

Il sied de préciser que la piste proposée peut ou ne pas être considérée selon son degré d'intérêt ou sa pertinence d'actualité.

La définition des pistes étant terminée, le rédacteur en chef ou son secrétaire procède à la définition des angles à suivre et à la répartition des tâches qui seront faites.

Cela veut dire, certains journalistes sont désignés pour aller sur terrain afin de collecter les informations qui seront diffusées et d'autres restent pour la permanence et faire le monitoring sur les autres chaînes nationales ou étrangères.

II.2.8.4.Le Divers

Ce dernier point constitue le cadre de suggestion et proposition sur le fonctionnement de l'entreprise mais aussi c'est un moment de conseils mutuels pour les journalistes voire même un temps d'échanger entre eux.

- 59 -

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET
DISCUSSION DES RESULTATS D'ENQUETE

Tout chercheur doit être en mesure de recueillir ses données, les analyser et les interpréter eu égard aux objectifs poursuivis par la recherche.

Toutefois, avant d'aborder l'interprétation des résultats de l'enquête, nous précisons que l'objectif principal de cette enquête est de connaître l'analyse de la population de la ville de Goma sur les programmes de la Radiotélévision communautaire TAYNA « RTCT » par rapport aux différents points de vue et surtout savoir l'image de la population de Goma sur cette chaîne.

III.1.Population d'étude

La population d'étude est appelée aussi « univers d'enquête », en effet la population est un grand nombre d'unités qu'on peut décrire par la généralisation ou extrapolation des caractéristiques constatées sur l'échantillon.

L'unité en question peut être constituée des hommes, des ouvrages, des animaux, des entreprises, des organisations, des écoles,...qui en commettraient de ressemblance en particulier.

Cependant, nous rappelons que cette étude a été menée dans la ville de Goma. Ainsi l'univers d'enquête auquel renvoie notre étude est donc les auditeurs de la RTCT dans la ville de Goma.

III.1.1. L'échantillon d'étude

L'idéal aurait été de travailler avec toute la population de notre entité, mais hélas, en matière de recherche ; il est difficile de réaliser une telle tâche car l'accessibilité de toute la population demanderait une longue durée et des moyens matériels et financiers considérables.

Ainsi, le chercheur est appelé à échantillonner. Echantillonner consiste à tirer d'une population globale, indéfinie, indéterminée ou un groupe déterminé de cette population appelée échantillon.

Cela étant, en ce qui nous concerne dans le cadre de cette étude ; nous avons choisi d'une manière occasionnelle cents sujets auditeurs de la Radiotélévision communautaire TAYNA « RTCT ».

- 60 -

III.1.2. Instrument de récolte des données

Pour la récolte des données, il s'avère indispensable qu'un choix d'un

instrument soit opéré.

En ce qui nous concerne suivant les objectifs à atteindre et les informations à recueillir ; nous avions recouru au questionnaire structuré pour nous permettre de circonscrire objectivement les o pinions des auditeurs de la RTCT face à ses programmes.

III.1.3. Les Questionnaires

Le questionnaire est une proposition ayant une certaine forme et un

certain ordre sur lequel on sollicite l'avis les jugements ou l'évaluation d'un sujet interrogé.

Le choix de cet instrument se justifie par le fait qu'il offre de nombreux avantages, notamment l'économie du temps, la facilité de dépouillement, l'exploitation par chaque question du questionnaire d'un aspect ou d'une suite des problèmes, la quantification des donnée et traitement statistique de cette dernière.

Comme nous l'avions dit, partant de la nature de notre population d'étude, le questionnaire structuré nous a servi comme guide d'entretien.

Ce questionnaire était administré aux auditeurs en caractère à la fois ouvert et fermé car les questions étaient constituées des indicateurs permettant au sujet de choisir volontairement une réponse suivant son opinion.

III.1.4. Technique de dépouillement et traitement des données

Dans le cadre de notre étude, nous avons opté pour l'analyse de

contenu pour dépouiller et traiter les données car elle est mieux indiquée et utilisée dans l'étude de la communication des occurrences (unités) décelées dans notre entretien ou questionnaire ont été classées en catégorie et une fois la catégorie opérée, nous avions procédé à la qualification des réponses élaborées en fréquence et converties en pourcentage comme l'indique cette formule .

f

%= X 100

n

% = pourcentage

f = Fréquence d'apparition de la réponse

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n = Total des réponses⁵⁵

III.2.Caractéristique de l'échantillon

Rappelons que notre échantillon est composé de cents personnes choisies o

et selon leur disponibilité parmi la population de la ville de Goma, auditeurs de la RTC.

III.2.1. Caractéristique de l'échantillon selon les tranches d'âge, le sexe et la profession

Ici, nous avons voulu connaître le sexe, l'âge ainsi que les fonctions des nos

enquêtés.

Tableau n°10: Répartition des enquêtés selon leur sexe

SEXE	f	%
Masculin	78	78
Féminin	22	22
TOTAL	100	100

Source : Nos enquêtés

Commentaire : ce tableau montre que 78 sujets soit 78% d'enquêtés sont du sexe masculin tandis que 22 sujets enquêtés soit 22% sont du sexe féminin sous prétexte que les femmes ne s'intéressent pas d'écouter la radio.

Tableau n° 11 Répartition des enquêtés selon leur tranche d'âge

TRANCHES D'AGE	f	%
18-25	45	45
25-35	28	28
35-50	27	27
TOTAL	100	100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : il ressort de ce tableau que la majorité de nos enquêtés se situe dans la tranche d'âge de 18-25 ans, 45 enquêtés soit 45%, suivi de la tranche d'âge de 25-35 ans, 25 enquêtés soit 25% soit et enfin celle de 35 et plus constitue 27 enquêtés soit 27%.

⁵⁵ Yves .S op cit.1997, p12

- 62 -

Tableau n° 12 : Répartition des enquêtés selon leur profession

N°	PROFESSIONS	f	%
01	Etudiant	67	67
02	Enseignant	13	13
03	Commerçant	11	11
04	Journaliste	3	3
05	Motard	6	6
06	TOTAL	100	100

Source : Nos enquêtés

Commentaire : comme ce tableau l'illustre, nous constatons que 67 enquêtés soit 67% sont des étudiants, 13 sujets soit 13% d'enquêtés sont des enseignants, 11 sujets soit 11% d'enquêtés sont des commerçants, 6 sujets soit 6% d'enquêtés sont des motards et enfin 3 sujets soit 3% d'enquêtés sont journalistes.

III.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

Comme nous l'avions signalé, tout chercheur doit être en mesure de recueillir ses données, les analyser puis les interpréter au regard des objectifs poursuivi par la recherche menée.

Cela étant, voici ci-dessous les résultats présentés et analysés eu égard aux dix questions administrées aux enquêtés présentés aux différents tableaux.

III.3.1. DE LA POSSESSION D'UN POSTE RECEPTEUR

Tableau n° 13: Enquêté ayant des postes récepteurs

QUESTIONS	REPONSES	f	%
Avez-vous un poste récepteur ou	OUI	95	95
radio ?	NON	5	5
	TOTAL	100	100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : de ce tableau nous nous rendons compte que 95 sujets soit 95% d'enquêtés possèdent des postes récepteurs tandis que 5 sujets soit 5% d'enquêtés n'en possèdent pas.

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III.3.2. DE L'ECOUTE DE LA RTCT PAR SES AUDITEURS SUR 88.2 FM Tableau n°14 : opinions des enquêtés sur le choix de la RTCT

QUESTIONS REPONSES f %

Est-ce qu'il vous arrivez d'écouter la RTCT émettant sur 88.2 FM

Parfois 52 52 Chaque jour 9 9 Rarement 32 32 jamais 7 7 TOTAL 100 100

Source : Nos enquêtés sur terrain

Commentaire : eu égard à ce tableau, nous remarquons que 52 sujets soit 52% enquêtés écoutent parfois la RTCT, 32% rarement, 9% chaque jour et enfin 7% n'écoutent jamais la RTCT.

III.3.3. DE LA PREFERENCE DES PROGRAMMES DE LA RTCT PAR LA POPULATION DE GOMA

Tableau n° 15 : Des informations ou émissions de la RTCT préférées

par ses auditeurs

QUESTIONS REPONSES f %

S'il vous arrivez de suivre la RTCT, préférez-vous quel programme ?

Les informations 43 43 Les émissions 35 35 Les messages publicitaires 8 8 Les prédications 14 14 TOTAL 100 100

Source : nos enquêtés sur terrain

Commentaire : ce tableau indique que 43 sujets soit 43% d'enquêtés préfèrent les informations de la RTCT, suivit de 35% d'enquêtés qui s'intéressent à ses émissions, 14% d'enquêtés aiment les prédications et enfin 8% d'enquêtés préfèrent suivre les messages publicitaires.

- 64 -

III.3.4. CARACTERE DES INFORMATIONS ET EMISSIONS DE LA RTCT Tableau n°16 : opinions des enquêtés face au caractère de diffusion de

la RTCT

QUESTIONS REPONSES f %

Les informations et

émissions de la RTCT,

revêtent-elles quel
caractère ?

Proximité 13 13

Culturel 42 42

politique 18 18

Social 27 27

TOTAL 100 100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : ce tableau révèle que 42 sujets soit 42% d'enquêtés trouvent que les informations et/ou émissions de la RTCT ont une coloration culturelle, 27% d'enquêtés par contre stipulent que ses émissions sont sociales, 18% d'enquêtés les trouvent politiques et enfin 13% d'enquêtés les taxent de proximité.

III.3.5. DU RESPECT DE LA GRILLE DES PROGRAMMES PAR LA RTCT Tableau n° 17 : opinions des enquêtés sur les causes de non respect de

la grille des programmes par la RTCT

QUESTIONS REPONSES f %

Instabilité du courant 65 65

Insuffisance des matériels 29 29

Manque des moyens de transport pour les journalistes

TOTAL 100 100

Selon vous, le non respect de la grille des programmes à la RTCT est dit quoi ?

6 6

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : il ressort de ce tableau que la majorité des enquêtés trouvent que le non respect de la grille des programmes de cette chaîne est dit d'abord à l'instabilité du courant à 65%, puis l'insuffisance des matériels à 29% et enfin le manque des moyens de transport pour les journalistes à 6%.

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III.3.6. DU RESPECT DES PROGRAMMES SUSCEPTIBLES A UNE RADIO COMMUNAUTAIRE

Tableau n°18 : opinions des enquêtés sur les productions ou diffusions

de la RTCT.

QUESTIONS REPONSES f %

Les émissions accès sur le social, OUI 40 40

l'assainissement, l'hygiène et l'éducation NON 60 60

sont elles fréquentes à la RTCT ? TOTAL 100 100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : la lecture de ce tableau stipule que 60 sujets soit 60% d'enquêtés trouvent que la RTCT ne respecte pas les programmes susceptibles à une radio communautaire, Néanmoins 40% d'enquêtés seulement l'ont avoué.

III.3.7. IMPACT DES THEMATIQUES ORGANISEES A LA RTCT

Tableau n° 19: opinions des enquêtés face aux thèmes des émissions

de la RTCT

QUESTIONS REPONSES f %

Les thèmes des émissions de la RTCT OUI 28 28

reflètent-ils des débats aux NON 72 72

auditeurs ? TOTAL 100 100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : il se remarque à la lecture de ce tableau que les thèmes des émissions de la RTCT ne reflètent pas des débats aux auditeurs à 72% contre 28% d'enquêtés seulement.

III.3.8. ATTITUDE DES AUDITEURS APRES LES DIFFUSIONS DE LA RTCT

Tableau n°20 : opinions qu'ont les auditeurs après l'écoute des

QUESTIONS REPONSES f %

Quelle attitude affichez-vous après l'écoute des informations ou émissions à la RTCT ?

Réaction 26 26

Intérêt d'adhésion 19 19

Changement de
comportement

TOTAL 100 100

55 55

informations ou émissions à la RTCT.

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Source : Nos enquêtés sur terrain

Commentaire : ce tableau indique que la majorité des auditeurs de la RTCT affichent une attitude de changement après les diffusions de cette chaîne à 55%, 26% d'enquêtés réagissent et enfin 19% d'enquêtés montrent un intérêt d'adhésion.

III.3.9. DU SONDAGE D'OPINION PAR LA RTCT

Tableau n° 21 : opinions des enquêtés face à l'organisation préalable

de sondage d'opinion à la RTCT-GOMA
	QUESTIONS	REPONSES	f	%
	De son organisation la RTCT examine-t-	Souvent	13	13
	elle par sondage les informations ou Parfois		16	16
	émissions diffusées au préalable chez les	Rarement	32	32
	auditeurs ?	jamais	39	39
		TOTAL	100	100

Source : nos enquêtés sur terrain.

Commentaire : ce tableau révèle que la RTCT ne fait jamais de sondage d'opinion auprès de ses auditeurs après ses informations et émissions à 39%, rarement à 32%, parfois à 16% et enfin souvent à 16%.

III.3.10. DE L'IMAGE DES AUDITEURS DE LA VILLE DE GOMA SUR LA RTCT

Tableau n°22 : opinions des enquêtés sur l'image de marque de la

RTCT
	QUESTIONS REPONSES	f	%
	Comment jugez-vous les programmes de la Bon	30	30
	RTCT comme radio communautaire ? Mauvais	18	18
	Insuffisant	52	52
	TOTAL	100	100
Source : Nos enquêtés sur terrain

Commentaire : il ressort de ce tableau que 52 sujets soit 52% d'enquêtés trouvent insuffisante l'image de la RTCT, 30% d'enquêtés la trouvent bonne tandis que 18% d'enquêtes la trouvent mauvaise.

- 67 -

III.4. DISCUSSION DES RESULTATS

De ces résultats présentés et analysés ci-haut, il faut saisir que cette étude traite sur l'Analyse de la population de la ville de Goma face aux programmes de la Radiotélévision communautaire TAYNA.

Bref, nous avions tiré une attention particulière à l'analyse de l'opinion publique de Goma face à l'image de cette chaîne au vue de sa vocation communautaire.

En effet, les résultats de cette recherche stipulent que notre échantillon était constitué des hommes à 78% et des femmes à 22%, tous auditeurs (trices) de la RTCT, indique le tableau n°10. Leur tranche d'âge varie de 18 à 50 ans comme l'indique le tableau n°11. Il faut retenir que la tranche d'âge de 18 à 25 ans suit la RTCT à masse à 45%, suivi de la tranche d'âge de 25 à 35 ans à 28% et enfin celle de 35 à 50 ans à 27%.

En ce qui concerne les professions de notre échantillon, le tableau n°12 montre que la majorité des auditeurs de la RTCT sont des étudiants à 67%, suivi des enseignants à 13%, commerçants 11%, motards 6% et enfin les journalistes 3%.

Cette répartition reflète une légèreté de la part des journalistes qui sont du métier et ne suivent pas les informations.

De ce qui précède, le tableau n°13 montre que 95% de notre échantillon possèdent des postes récepteurs et 5% seulement n'en possèdent pas.

Pour ce qui concerne le taux d'écoute de la RTCT, le tableau n°14 indique que 52% d'enquêtés suivent parfois les programmes de cette chaîne, 32° par contre suivent rarement cette chaîne, 9% seulement suivent chaque jour et 7% d'enquêtés ne suivent jamais la RTCT. `

Il se note de l'analyse de ces résultats que le public de Goma ne suit pas chaque jour cette chaîne.

C'est ce qui confirme notre première hypothèse selon laquelle les auditeurs remarquent une crise de non respect des programmes, de la ligne éditoriale et/ou une crise d'organisation liée au non respect des missions, objectifs d'une chaîne à vocation communautaire par la hiérarchie.

- 68 -

Cette réalité s'explique de même dans le tableau n°15 où les opinions enquêtés sont partagés pour la préférence des programmes de cette chaîne, d'où 43% d'enquêtés suivent le programme des informations, 35% préfèrent les émissions, 14% envisagent des prédications et 8% s'adhèrent aux messages publicitaires.

En revanche, il se remarque que les auditeurs envisageant les informations par cette chaîne sont déçus au caractère des émissions ou informations de la RTCT. Cette réalité est visible au tableau n°16 où 13% d'enquêtés seulement connaissent que cette chaîne touche le message lié à leur proximité, le problème culturel occupe leur programme à 42% ; le social à 27% et la politique 18%.

Cependant, 65% d'enquêtés dénoncent que le non respect de la grille des programmes à la RTCT est dit à l'instabilité du courant électrique, 29% dénoncent l'insuffisance des matériels et 6% d'enquêtés stipulent que les journalistes manquent des moyens susceptibles pour bien faire leur travail, indique le tableau n°17.

Par rapport aux missions que doivent remplir une radio communautaire à l'occurrence le social, l'assainissement, l'hygiène, l'éducation,... ; le tableau n°18 révèle que l'opinion des enquêtés est négative à 60% face au non respect des programmes, 40% seulement l'ont avoué.

Cette confusion liée au non respect des missions d'une radio communautaire comme l'indique le tableau n° 19 où 72% d'enquêtés ont une opinion négative face aux thèmes des émissions de la RTCT qui ne reflètent pas aucun débat aux auditeurs contre 28% seulement qui reconnaissent les débats.

Ceci se remarque de même aux divergences d'opinion par les enquêtés vis-à-vis de l'attitude affichée par auditeurs après l'écoute de cette chaîne d'où 55% d'enquêtés au lieu de s'adhérer ou réagir changent le comportement comme l'indique le tableau n°20. Cette crise s'enchaine dans le tableau n°21 où la majorité des enquêtés dénoncent le non respect sondage d'opinion publique par la RTCT après ses diffusions à 39% ; rarement 32%, parfois 16% et souvent 13% seulement.

- 69 -

Raison pour laquelle ; il est visible dans le tableau n°22 que le jugement des programmes de la RTCT comme chaine communautaire ; est à la fois insuffisant à 52%, mauvais à 18 et bon à 30%.

En définitive, tout ce qui précède indique que l'image de la population de la ville de Goma face aux programmes de la RTCT est négative, d'où la confirmation de notre deuxième hypothèse.

- 70 -

CONCLUSION

Nous voici arriver au bout de notre étude portant sur l'analyse de la population de la ville Goma sur les programmes de la Radiotélévision communautaire TAYNA.

Pour mener cette étude, nous nous sommes posé deux questions de fond à savoir :

- Existe-t-il un respect des programmes à la RTCT ?

- Quelle est l'image de la population de la ville de Goma face à la grille des programmes de la RTCT ?

Pour répondre à ces questions, nous avons émis deux hypothèses que nous avions vérifié tout au long de cette étude à l'aide des méthodes et techniques choisies :

- Le respect des programmes n'existerait pas à la RTCT suite au non respect de la ligne éditoriale par les chefs et les coupures intempestives du courant électrique. le non respect des heures de diffusion et l'insuffisance des matériels susceptibles pour la récolte, le traitement et la diffusion des informations.

- L'image de la population de la ville de Goma face à la grille des programmes de la RTCT serait négative d'autant plus que cette chaîne ne respecte plus le temps ou les heures des grandes écoutes de diffusion des informations. La négligence des informations qui touchent les faits sociaux, de proximité, d'intérêt général au lieu de se contenter des nouvelles de monitoring des chaînes étrangères

En effet, il est utile de rappeler que nous nous sommes fixés comme de (d') :

? Identifier les conséquences d'une mauvaise programmation des émissions et/ou informations sur les auditeurs et aussi sur la chaîne elle-même,

? Etudier la pertinence des messages radiophoniques produits par la RTCT, son influence sur les auditeurs consommateurs d'une part et Rappeler aux gestionnaires de la RTCT les missions principales d'une radio communautaire d'autre part.

- 71 -

Pour la collecte des données, suivant les objectifs à atteindre et les informations à recueillir, la méthode analytique d'enquête, historique et comparative nous a été utile ; combiné avec les techniques d'observation directe, technique documentaire (observation indirecte) ; questionnaire, interview et sondage, nous ont permis de collecter auprès des nos enquêtés des opinions nécessaires en rapport avec notre objet d'étude.

Pour le dépouillement des résultats, l'analyse de contenu était la mieux indiquée pour nous.

A l'issue du dépouillement, les principaux résultats obtenus sont les suivants :

- A ce qui concerne l'écoute de la RTCT, 9% d'enquêtés l'écoutent chaque jour.

- Pour le caractère des informations et émissions, celles de la proximité ou de l'environnement, de la circonscription de cette chaîne ne prennent que 13% ;

- L'image liée au respect des émissions accès sur le social, l'hygiène

et assainissement et l'éducation restent négative à 60% ;

- Les thèmes des émissions de la RTCT ne reflètent pas de débats à 72% ;

- La RTCT n'organise jamais le sondage d'opinion après ses diffusions à 39% ;

- Ce qui explique un jugement négatif de la RTCT par la population (auditeurs) de la ville de Goma à 52%.

Au regard de ces résultats, nous considérons que nos objectifs sont atteints et que les hypothèses émises au préalable sont confirmées. Ainsi donc, nous encourageons d'avance tout chercheur qui voudra approfondir cette étude car nous ne prétendons pas avoir tout épuisé

Cependant, nous suggérons les recommandations ci-après :

Au Gestionnaires de la RTCT :

? De vouloir résoudre le problème des coupures intempestives du courant électrique qui rendent le fonctionnement de la TRCT éphémère.

- 72 -

+ De créer un environnement sain aux journalistes et les faciliter de bien effectuer leurs tâches ;

+ De bien vouloir participer des temps en temps au conseil de rédaction et d'assister les journalistes dans la prise de décisions des informations à diffuser pour faire respecter la ligne éditoriale de cette chaîne ;

+ De faire de plaidoyer à ses supérieurs pour résoudre le problème salarial des journalistes et autres agents ;

+ D'approvisionner la salle de rédaction en matériels de NTIC (ordinateurs, dictaphones, casque pour le studio) ;

+ D'organiser de sondage d'opinion pour s'imprégner de l'impact des informations et émissions de la RTCT chez le public consommateur

+ Redorer l'image de cette chaîne en perte de vitesse en engageant à son sein des journalistes dotés d'une formation en sciences de l'information et de la communication.

Aux journalistes:

De bien vouloir faire leur métier du journalisme une vocation et surtout une fonction,

De toujours travailler en équipe, car le feu brûle ci-haut si chacun y apporte le bois ; dit-on.

De privilégier les informations de proximité

D'organiser des émissions débats pour faire participer la population à la prise des décisions,

- 73 -

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. MARTINOT P, Des radios pour informer, Ed, Panos Paris 2003

2. Brodaud & Taupin, Dictionnaire encyclopédique de poche, n° 6101, Hachette, France, 1999

3. Dictionnaire Petit Le Larousse Illustré, éd. Larousse, Paris ; 2010,

4. BALBI A., la population des deux mondes, Revue de deux mondes, 1829,

5. MULUMBATI N., Manuel de sociologie, aux éditions Africa, Lubumbashi, 1977.

6. Francis BALL et Autres, Lexique de l'information et communication, éd Dalloz, Paris ; 2006

7. Microsoft® Encarta® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation

8. PARAIRE et les autres, Géant de Communication, Hachette, jeunesse : Paris 1992

9. Patrick CHARAUDEAU, Médias et Information, éd. Deboeck, Bruxelles, 2005

10. RIBOREAU,G, Les programmes de radiophonique, Paris ;RFI ;2002

11. UNESCO, Manuel de la radio communautaire ; 2001

12. FALCONI,A, op.cit

13. Kristin HELMORE, ABC de la presse écrite ; éd. Nouveaux Horizons, paris ; 2004 John

14. Mc Cain et Mark SALTER, Faith of my Father,éd. New-York,Rondom,

15. Jean-Pierre MEUNIER, Approches systémiques de la communication, éd.de Boeck, Bruxelles, 2003

16. Jean-Pierre MEUNIER, Introduction aux théories de la communication, éd. De Deboeck, Bruxelles, 2004

17. Bill KOVACH et TOM, Principes du journalisme, éd. Nouveaux Horizons, Paris ; 2004

18. Ferdinand BANGA, Journaliste : à la croisée des chemins, Ethique et Déontologie ; Médiaspaul, Kinshasa, 2006

19. Madhi EL MANDJARA, Où va l'information ?, Genève, 1983,

20. Emile GABEL, Enjeu des Médias, éd. Amis de Père GABEL, Paris,

21. Michael SCHUDSON, Le Pouvoir des Médias ; Nouveaux Horizons, Paris ; 1995

22. Daniel BOUGOUX, a.c.p,

23. F-H. de VIRIEU, O.C; 278,

24. Cf. G. BATESON, La cérémonie du Naven , éd. Minuit Paris; 1971,

25. Radio Communautaire Force de changement, UNESCO

26. Cahier des charges de la RTCT, consulté en Avril 2013

27. Etude sur les radios communautaires francophones de l'ONTARIO : Eléments clés de la vitalité des communautés

- 74 -

II. MEMOIRES ET TFC

1. MUSUSU N'SIEMBE DEGUSTO, Apport de la Radio Télévision Nationale Congolaise « RTNC/NORD-KIVU » dans la promotion du Football à Goma ; Mémoire Inédit UNIC/ISGEA-GOMA, 2012

2. VENGEHENI E, Apport des médias dans le développement socio culturel de la population de Goma, cas de la Radio Télévision Communautaire TAYNA « RTCT », TFC Inédit UNIC /ISGEA-GOMA, 2010

3. NSENGA T., impact de la radio communautaire dans les milieux ruraux, cas de la RCK ; TFC Inédit UNILU, 2010

4. ISSA ALUTU ; Le Rôle des médias dans la résolussions des conflits socioculturel dans la ville de Goma, TFC Inédit UNIC-GOMA ; 2012

III. COURS

1. MAHUNGU E., Information et Communication, cours de G2/UNIGEL-RUTSHURU, 2OO8

2. Jacques MWISSA, Cours de Télécommunications, G3 SIC-UNIC/ISGEA-GOMA, 2013

3. HANGI Morgan, Cours de communication sociale, UPROGEL, 2012

4. Jacques MWISSA, Cours de Télécommunications, G3 SIC-UNIC/ISGEA-GOMA, 2013

5. HANGI Morgan, Cours de Tableau de la presse contemporaine, G3 SIC/UNIC-GOMA ; 2013

IV. WEBOGRAPHIE

1. www.csf.gouv.on.ca,

2. www.rntc.nl/ www.informorac.org

3. www.fao.com

4. www.chronomath.com

5. www.toupie.org

6. www.google.com

7. www.rntc.nl

8. www.informorac.com

- 75 -

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

DEDICACE Erreur ! Signet non défini.

REMERCIEMENTS iii

SIGLES ET ABREVIATIONS iv

O. INTRODUCTION - 1 -

O.1. ETAT DE LA QUESTION - 1 -

O.2. PROBLEMATIQUE - 5 -

0.3. HYPOTHESE - 6 -

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL - 7 -

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 8 -

0.6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES - 8 -

0.7. DELIMITATION DU SUJET - 10 -

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 10 -

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL - 11 -

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS - 11 -

I.1.1. L'ANALYSE - 11 -

I.1.2. LA POPULATION - 12 -

I.1.3. LE PROGRAMME RADIO - 12 -

I.1.4. LA RADIO OU LA RADIODIFFUSION - 13 -

I.1.4.a. Histoire de la Radio - 14 -

I.1.4.b. TYOLOGIE DES RADIOS - 15 -

I.1.6. Histoire de la télévision - 17 -

I.1.7 . COMMUNAUTAIRE - 18 -

I.2. PAYSAGE MEDIATIQUE DANS LA VILLE DE GOMA - 19 -

Quelques Organes de la Presse écrite en ville de Goma - 22 -

I.3. ROLE ET FONCTION DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE - 23 -

I.4. LA PERTINENCE DU MESSAGE RADIOPHONIQUE - 26 -

I.4.1. LA COMMUNICATION - 27 -

I.4.2. L'INFORMATION - 28 -

I.5. THEORIE DU RECEPTEUR - 30 -

I.6. LA RELATION RADIO COMMUNAUTAIRE ET SES AUDITEURS

« PUBLIC » - 30 -

CHAPITRE DEUXIEME : BREF APPERÇU SUR LE MILIEU D'ETUDE - 33 -

II .1.PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA - 33 -

II.1.1.Aperçu historique de la ville de Goma - 33 -

II.1.2. Situation géographique - 34 -

II.1.2.1.Localisation - 35 -

II.1.2.2 Climat et relief - 35 -

II.2.2.3. Sol et sous sol - 36 -

II.1.2.4 Végétation - 37 -

II.1.2.5 Hydrographie - 37 -

II.1.3. Aspect politico administrative - 38 -

II.1.3.1 Division et subdivision administrative - 38 -

II.1.3.2 Succession des différentes autorités dans la ville de Goma - 39 -

II.1.3.4 Aspect démographique - 40 -

II.1.4 Aspect socio-culturel - 43 -

II.1.4.1 Aspect social - 43 -

II.1.4.2 Aspect culturel - 46 -

- 76 -

- - - - -

-

-

-

II.2.3. ELEMENTS HISTORIQUES ET STATUT JURIDIQUE DE LA RTCT-

51 -

II.2.4.OBJECTIFS DE LA RADIO TELEVISION COMMUNAUTAIRE

TAYNA - 52 -

II.2.5.TYPE DE RADIO ET CONTENU DES PROGRAMMES - 52 -

II.2.6. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA RADIO TELEVISION

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

II.1.5 Aspect économique		- 48
II.1.5.1 Le secteur primaire		- 48
II.1.5.2 L'industrie et commerce		- 49
II.1.5.3 Le commerce et le tourisme		- 50
II.1.5.4. Transport et communication		- 50
II.2. PRESENTATION DE LA RADIOTELEVISION COMMUNAUTAIRE
TAYNA « RTCT »		- 51
II.2.1.DENOMINATION DE L'ENTREPRISE		- 51
II.2.2.LOCALISATION		- 51
COMMUNAUTAIRE TAYNA	- 53
II.2.6.1. Organigramme des organes de la RTCT	- 53
II.2.6.2. Fonctionnement des organes	- 53
II.2.6.2.1. L'Assemblée Générale (A.G)	- 53
II.2.6.2.2.Le conseil Administratif (CA)	- 53
II.2.6.2.3.Le Directeur	- 54
II.2.6.2.4.Chargé des opérations	- 54
II.2.6.2.5.Les chefs des départements	- 54
II.2.6.2.6.Le département des finances	- 54
II.2.6.2.7.Le chef des programmes et informations.	- 54
II.2.6.2.8.Le chef de marketing	- 54
II.2.6.2.9.Le chef de département de la technique	- 55
II.6.2.10.Les Ressources de l'Institution	- 55
II.2.6.2.11.Les Ressources Humaines	- 55
II.2.6.2.12.Les Ressources Matérielles	- 55
II.2.6.2.13.Les ressources financières	- 56
II.2.6.2.14.Les ressources temporelles	- 56
II.2.6.3.Réalisation de la RTCT et sa couverture médiatique	- 56
II.2.6.4.Difficultés auxquelles la RTCT est confrontée	- 56
II.2.7.LES PERSPECTIVES D'AVENIR	- 57
II.2.8.LE CONSEIL DE REDACTION	- 57
II.2.8.1.Salutation et prise de contact	- 57
II.2.8.2.Evaluation	- 57
II.2.8.3.Définition des pistes et Programmation	- 57
II.2.8.4.Le Divers	- 58

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES

RESULTATS D'ENQUETE	- 59 -
III.1.Population d'étude	- 59 -
III.1.1. L'échantillon d'étude	- 59 -
III.1.2. Instrument de récolte des données	- 60 -
III.1.3. Les Questionnaires	- 60 -
III.1.4. Technique de dépouillement et traitement des données	- 60 -
III.2.Caractéristique de l'échantillon	- 61 -

- 77 -

III.2.1. Caractéristique de l'échantillon selon les tranches d'âge, le sexe

et la profession - 61 -

III.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES - 62 -

III.3.1. DE LA POSSESSION D'UN POSTE RECEPTEUR - 62 -

III.3.2. DE L'ECOUTE DE LA RTCT PAR SES AUDITEURS SUR 88.2 FM -

63 -

III.3.3. DE LA PREFERENCE DES PROGRAMMES DE LA RTCT PAR LA

POPULATION DE GOMA - 63 -
III.3.4. CARACTERE DES INFORMATIONS ET EMISSIONS DE LA RTCT. -

64 -

III.3.5. DU RESPECT DE LA GRILLE DES PROGRAMMES PAR LA RTCT

- 64 -

III.3.6. DU RESPECT DES PROGRAMMES SUSCEPTIBLES A UNE

RADIO COMMUNAUTAIRE - 65 -

III.3.7. IMPACT DES THEMATIQUES ORGANISEES A LA RTCT - 65 -

III.3.8. ATTITUDE DES AUDITEURS APRES LES DIFFUSIONS DE LA

RTCT - 65 - III.3.9. DU SONDAGE D'OPINION PAR LA RTCT - 66 - III.3.10. DE L'IMAGE DES AUDITEURS DE LA VILLE DE GOMA SUR LA
RTCT	- 66 -
III.4. DISCUSSION DES RESULTATS	- 67 -
CONCLUSION	- 70 -
BIBLIOGRAPHIE	- 73 -
TABLE DES MATIERES	- 75 -

0

1

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Nous, étudiant de l'Université du CEPROMAD « UNIC-GOMA » ; dans le but de concrétiser notre travail de fin de cycle de graduat, en Sciences de l'Information et de la Communication (SIC) portant sur : L'Analyse de la population de la ville de Goma sur les programmes de la Radiotélévision Communautaire TAYNA « RTCT » de 2011-2012, Nous sollicitions votre contribution en répondant franchement à ce quelques questions ci-dessous. Nous vous garantissons l'anonymat de vos réponses et Nous vous remercions d'avance pour votre courage et esprit scientifique.

N.B : voici comment vous allez répondre. Mettez une croix dans la case répondant à votre réponse.

I. Identification de l'enquêté(e)

1)

Age	:
Sexe	:
Profession	:

2)

3)

II. Questionnaires proprement dits

1. Avez-vous un poste récepteur ou Radio ?

a. Oui

b. non

2. Est-ce qu'il vous arrivez d'écourter la RTCT émettant sur 88.2 FM?

a. Parfois

b. Chaque jour

c. Rarement

d.

Jamais

3. S'il vous arrive de suivre la RTCT, préférez-vous quel programme ?

a. Les Informations

b. Les Emissions

c. Les messages publicitaires

d. Les prédications

4. Les informations et Emissions de la RTCT revêtent-elles Quel caractère?

d. Social

a. Proximité b. Culturel c. Politique

5. Selon vous, le non respect de la grille des programmes à la RTCT est dit à Quoi ?

a. Instabilité du courant b. Insuffisance des matériels

c. Manque de moyens de transport pour les journalistes

6.

b. Non

Les émissions accès sur le social, l'assainissement ; l'hygiène, la santé et l'éducation sont-elles fréquentes? a. Oui

7. Les thèmes des émissions de la RTCT reflètent-ils des débats aux auditeurs?

a. Oui

b. Non

8. Quelle attitude affichez-vous après l'écoute des informations ou émissions de cette chaîne ?

a. Réaction b. Intérêt d'adhésion c. Changement de comportement

9. De son organisation, la RTCT examine-t-elle par sondage les informations et/ou émissions diffusées au préalable chez les auditeurs ?

a. Souvent b. Parfois c. Rarement d. Jamais

10. Comment jugez-vous les programmes de la RTCT comme Radio communautaire ?

a. Bon

b. Mauvais

c. Insuffisant

2

1) Grille des programmes à la RTCT ANTENNE MATIN

HEURES

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI DIMAN

4h00 4H5

OUVERTURE

4H5 5H30

GOSPEL

5H30 6H00

PARLEMENT CELESTE

6H00 6H15

COMMUNIQUES ET PUB

6H15 7H00

JOURNAUX PARLES EN FRANÇAIS, SWAHILI

7H00 7H20

LE MAGAZINE DE LA REDACTION

7H20 7H30

COMMUNIQUES ET PUB

7H30 8H00

MDC 30MUNITES ANIMATION LIBRE

8H00 8H30

RADIO SANTE

8H30 9H00

MOPILA

UNICEF

CULTURE SHI

REID

9H00 9H30

COMEN

EPRONAC

MOPILA

TOP MODEL

SPORT

9H30 9H35

FLASH FRANÇAIS

9H35 9H40

PUB

9H40 10H00

ANIMATION THEMATIQUE PREMIERE RUBRIQUE

10H00 10H05

FLASH SWAHILI

10H5 10H30

MUSIQUE

10H30 10H35

FLASH FRANÇAIS

10H35 11H00

ANIMATION THEMATIQUE DEUXIEME RUBRIQUE

11H00 11H5

FLASH SWAHILI

11H5 11H30

SONAMI MERC DETENTE

11H30 11H35

FLASH FRANÇAIS

11H35 11H40

PUBLICITE

11H40 12H00

RED NVC

RTCT DEBAT RDF

Maendel eo Kwetu

12H00 12H25

ANIMATION THEMATIQUE TROISIEME RUBRIQUE

12H25 12H30

JINGLES PREPUDES DU JOURNAL

12H30 13H00

JOURNAUX PARLES EN FRANÇAIS ET SWAHILI

ANTENNE SOIR

HEURES	LUNDI	MARDI	MERCREDI	JEUDI	VENDREDI	SAM	DIMANCHE
16HOO 16HO5	OUVERTURE DE L'ANTENNE
16HO5 16H30		CULTURE NANDE	CULTURE HUNDE	UCNDK	JUSTICE POUR TOUS
16H30 16H40	FLASH FRANÇAIS
16H40 17H00	PAST ASUMANI	REVEILLEZ VOUS			AFEMED		RTCT DEBAT
17H00 17H35	COMMUNIQUES ET PUB
17H35 17H45	JINGLES PREPUDES DU JOURNAL
17H45 18H30	JOURNAUX PARLES EN FRANÇAIS SWAHILI
18H30 18H40	MAGAZINE DE LA REDACTION
18H45 19H15	KIVU NET	SKETCH NYIRAGON	COMEN	DORIKA	UCNDK	DORI KA	MUSIQUES
19H15 19H40	COMMUNIQUES ET PUB
19H40 20H10	JUSTICE POUR TOUS RDF		ANIMATION LIBRE	NRC	MDC 30 PAST JEREMIE33
20H10 20H30		ENVIRON NOTRE VIE RDF		COODEFI	UNICEF	ENVI RONN
20H30 20H40	MUSIQUES						COMEDIE
20H40 21H 10	TOP MODEL	HERBO PHA	RADIO SANTE		RENTR-PRFIL
21H10 21H30	MUSIQUES DOUCES
21H30 22H00	RDF JOURNAUX DE 17H 45
22H00 22H30	RENTR-PRFIL
22H30 23H00	RDF JOURNAUX 17H 45