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Impact de la dollarisation de l'économie des ménages dans le territoire de Lodja de 2013 à  nos jours

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par Thomas LOKUNDA ETAMBELA
Université de Lodja - Graduat 2015
  

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1.2.3 Analyse de la situation actuelle en R D Congo

En dépit d'une certaine accalmie sur le marché des changes, la dégradation du cadre macroéconomie observée dans les années passées s'est poursuivie à l'an 2009. Cette situation tient tant à la poursuite de l'atonie de l'activité qu'au phénomène d'ajustement avec décalage d'au moins un mois des prix intérieurs à la force de rappel que constitue le taux de change.

a. Au plan du secteur réel

Selon la Banque Centrale du Congo dans la note de conjoncture, la croissance économique, estimée à partir de l'indice d'activité, a été de - 4,6% au premier trimestre de cette année. A regard des indications préliminaires de l'activité dans plusieurs branches, cette évolution délétère s'est poursuivie jusqu'à la deuxième quinzaine du mois de Mai. Quant à la formation des prix intérieurs, elle a enregistré un ralentissement à partir de la deuxième moitié du mois d'avril et une baisse aux vingt - quatre premiers jours du mois de Mai.27(*)

Toute fois, le niveau de l'inflation en projection annuelle, quoiqu' ayant passé de trois à deux chiffres entre le mois d'Avril et la première moitié du mois de Mai, reste encore élevé et continue à donner des signaux allocatif et informationnels contre - productifs.

b. Au plan du secteur extérieur

Les termes de l'échange sont restés défavorables au regard de la faiblesse des cours des matières, d'une part, et du niveau encore élevé des prix des produits importés. Cette situation pèse sur la viabilité de la balance courante caractérisée structurellement par un excédent commercial confortable compensant le déficit de la balance des services et des transferts courants. Cet excédent est actuellement très réduit. Par ailleurs, les entrées des capitaux au titre principalement d'investissements directs étrangers demeurent timides suite à la morosité de la demande internationale.

c. Evolution dans le secteur monétaire

L'évolution dans le secteur monétaire est marquée par le déséquilibre fondamental entre l'offre et la demande de la monnaie, à la suite, d'une part, de l'absorption non définitive de l'important financement monétaire de l'année 2008 et, d'autre part, de la baisse du revenu réel dans un contexte des tensions inflationnistes.

d. Evolution de l'inflation globale en glissement annuel

Les conséquences de l'évolution actuelle de l'inflation sont nombreuses et peuvent être catégorisées en deux types :

Ø Pour les ménages

Il y a une perte en tant qu'épargnants en monnaie nationale, une dévaluation du patrimoine financier et des incertitudes quant aux plans de consommation.

Ø Pour les entreprises

Il y a risque de biaiser dans le calcul économique, ralentissement des investissements, alourdissement du poids de l'endettement, illusion monétaire et risque d'amenuisement des actifs réels de l'entreprise.

En outre, pour l'économie dans son ensemble, il y a accentuation de la dollarisation, des distorsions des prix relatifs lesquels deviennent plus volatiles et difficiles à prévoir.

e. Evolutions observées

La dollarisation en R D Congo s'est fixée et précisée dans les faits à partir de 1990 avec l'enracinement de l'hyperinflation.

En effet, « il est rare que la monnaie nationale survive aux ravages causés par une inflation forte et variable : elle est vite abandonnés au profit de la monnaie étrangère qui devient le refuge de l'épargne financière ». L'hyperinflation a été endiguée depuis 2001.

Cependant, sa conséquence, la dollarisation, se maintient, voire s'accentue certaines années. Deux thèses essaient d'expliciter ce paradoxe apparent :

ü La dollarisation demeure en raison de l'intérioration des évolutions passées de l'inflation dont la maîtrise ne procéderait que d'un accident. A tout instant, l'économie peut tomber dans les travers de l'hyperinflation. Ainsi, si la cause a disparu, sa conséquence demeure et se nourrirait de l'épouvantail d'un retour possible de l'hyperinflation. « D'où le phénomène d'hystérèse, selon lequel suite à un choc transitoire dans l'économie, le mécanisme de propagation constitué des anticipations rétrospectives, ne permet pas à l'équilibre de retrouver, à long terme, son niveau initial caractérisé par l'absence de la dollarisation ».

ü La justesse des efforts entrepris pour juguler l'hyperinflation. Toutefois, si le niveau d'inflation est jugé convenablement, sa volatilité, à savoir l'écart absolu entre l'inflation actuelle et celle précédente, pose encore problème. « D'où le phénomène de persistance selon lequel suite à un choc transitoire dans l'économie procédant de l'incertitude des agents par rapport à la volatilité de l'inflation et les amenant à continuer à détenir les devises ; le mécanisme d'ajustement implique un délai avant le retour à l'équilibre initial de non dollarisation ».

La survenance de l'hyperinflation en RDC a résulté des chocs tant de la demande que de l'offre globale. La demande globale a été notamment tirée par l'expression de la dépense publique. Cette dernière n'était pas compensée par une mobilisation suffisante de recettes en raison de la contraction de l'offre globale expliquée surtout par l'effondrement de l'activité dans le secteur minier. Le défit qui en résultait était exclusivement monétisé entraînant l'augmentation de l'offre de monnaie non désirée et portant la hausse rapide du niveau général des prix.

De ce fait, l'utilisation des devises dans toutes les fonctions traditionnelles de la monnaie (intermédiaire des échanges, actif de réserve et unité de compte) a été d'abord le fait du public. La reconnaissance officielle, sous forme de régularisation d'une situation de fait, n'est intervenue que plus de dix ans après. La légitimité de la monnaie des autres, dans l'exercice de trois fonctions traditionnelles sur l'espace économique pourtant doté d'une monnaie nationale, a ainsi précédé sa légalité.

Le contexte de dollarisation n'induit pas ipso facto un relâchement ou une perte de contrôle de la monnaie. Tout dépend de l'évolution du multiplicateur, de la nature de la politique monétaire et surtout de sa capacité à compenser ou prévenir la variation des facteurs autonomes de la liquidité, principalement le crédit net à l'Etat.

DEUXIEME CHAPITRE
PRESENTATION DU TERRITOIRE DE LODJA

Le présent chapitre prend en compte les aspects l'historique, l'aspect géographique, l'aspect démographique, l'aspect économique et autres. Du fait que le territoire de Lodja constitue notre champ d'action.

SECTION .I LES DIFFERENTS ASPECTS

II.1.1. ASPECT HISTORIQUE

Parler de l'histoire, c'est passer en revue ce qui était à la base de la création du territoire de Lodja, sa genèse comme entité administrative parmi tant d'autres en République Démocratique du Congo en général et dans la Province du Sankuru en particulier.

De manière générale, plusieurs textes légaux se sont succédé portant création des entités de l'Etat de 1888 à nos jours, tels que sont :

- Le décret du Ier Aout 1888 portant création du District du Kassaï, le Chef lieu de LUSAMBO, alors poste d'Etat à DEKO Secteur de VUNGI ;

- L'ordonnance administrative de Monsieur le Gouverneur Général à BOMA du 28 Novembre 1919 ;

- La loi portant organisation territoriale de la colonie belge de 1907 ;

- L'ordonnance -loi du 10 Avril 1967 changeant l'appellation territoire en zone pendant la 2e République ;

- Le décret présidentiel, la zone change en territoire.

Mais avant l'arrivée des colons belges, Lodja n'était qu'une contrée prédominée par les pouvoirs claniques ou coutumiers, le pouvoir était entre les mains de Chef de familles.28(*)

Etant au centre du pays, la RDC, l'histoire nous révèle qu'au centre même du pays, il n'existait aucun empire ni royaume ; il n'y avait que des clans regroupés en village et en famille ou les Chefs des familles exerçaient leur autorité.

En 1885, Sir Francis de WINTON qui a succédé a Stanley en qualité d'Administrateur Général, proclame à VIVI l'Etat Indépendant du Congo en sigle E.I.C placé sous l'autorité directe du roi LEOPOLD II, qui déterminent les frontières qui resteront à peu près inchangées jusqu'à nos jours.

Quelques années plus tard, il devenait un poste d'Etat avec comme Chef lieu DEKO, un petit village du groupement DIKUNDJAMBUDI dans le Secteur des VUNGI, la rive droite de la rivière Lodja d'où l'origine de sa dénomination actuelle. Ce poste devait être transféré en 1907 de DEKO à l'endroit ou il est implanté à présent avec son Chef lieu LUSAMBO qui devrait facilement avec ses entités qui le composent.

Le 28 Mars 1912, par l'arrêté Royal sur l'organisation du territoire de la colonie belge, fut créé le District du Sankuru le Chef lieu LUSAMBO. Après, suivra la création du territoire de Lodja par l'ordonnance administrative du gouverneur général Monsieur F .FUSHS signé à Boma le 28 Novembre 1913.

Le Chef lieu étant implanté sur la rive droite de la rivière Lokenye d'où la seconde dénomination de Lokenye terme officier et Lodja terme officiel parce que à ce titre on l'attribut dans les ordonnances et décrets de l'Etat.

La période post coloniale, avec la constitution de Luluabourg en 1964 nait une provincette du Sankuru, Chef lieu Lodja. La provincette n'a pas duré à cause des oppositions politique entre originaires du Sankuru. Pendant la 2e République, l'ordonnance -loi du Président de la République du 10 Avril 1967 portant suppression des provincettes, par cette ordonnance Lodja revenait un territoire ; puis les territoires changent en zones, par le décret présidentiel de 1997 changeant la zone en territoire et c'est jusqu'à nos jours.29(*)

En fin, avec la constitution du 18 février 2006 créant les 25 provinces dont la province du Sankuru.

Après l'indépendance le territoire de Lodja a connu plusieurs dirigeants, voici au tableau marquant les différentes personnalités de l'Etat à la tête de l'Administration de territoire de Lodja de 1960 à nos jours. Comme suit :

TABLEAU N° 01. LES ADMINISTRATEURS DE TERRITOIRE DE LODJA DE 1960 à Nos Jours

NOMS

ANNEES

PROVENANCE

01

DE VOS D'OFMANS

1958-1960

Belgique

02

MBOKUMA

1960-1961

LODJA

03

E.OHAMAMBOYA

1961-1963

LODJA

04

L.ONYUMBE

1963-1964

LODJA

05

YANGOYI

1964-1965

LODJA

06

MULUMBAKATI

1965-1966

MBUJIMAYI

07

TSHIMANGA

1966-1969

KANANGA

08

BOEKENGE

1969-1971

LODJA

09

ELONGA REYO

1971-1973

LODJA

10

MATADI

1973-1974

LODJA

11

OKOTO LOLAKOMBE

1974-1980

LODJA

12

KABEYA MUSWAMUSWA

1980-1985

MBUJIMAYI

13

WELO ONYUMBE

1985-1990

LODJA

14

KAMBONGO

1990-1996

KANANGA

15

SHAKO ENYOWATO

1996-1998

LODJA

16

EWALA OSONGO

1998-2000

LODJA

17

OLOHOKOMBA

2000-2003

LODJA

18

STANISLAS LODI

2003-2006

LODJA

19

DJONGA OTSHUDIEMA

2006-2008

LODJA

20

EDIMO LOKAKAWO

2008-2008

LODJA

21

ALBERT BAUDOUIN

2008-2010

EQUATEUR

22

KAKOLONGO BISHADILA

2010-2014

MBUJIMAYI

23

MBIYA LUMBOYA MUSASA

2014 à nos Jours

KANBINDA

SOURCE : archive de territoire de Lodja 2016

A la lumière de ce tableau, il sied de signaler qu'à l'exception de Monsieur DE VOS D'OFMANS qui était un sujet Belge, les autres Administrateurs sont des Congolais.

II.1.2. ASPECT GEOGRAPHIQUE

Parler de la situation géographique nous permet de localiser la position qu'occupe le territoire de Lodja sur la carte de la République Démocratique du Congo et au District du Sankuru, voir les limites administratives avec d'autres territoire du Sankuru.

De par sa dimension géographique, le territoire de Lodja notre champ d'investigation occupe la troisième place en superficie après le territoire de Lomela et celui de Katako-Kombe parmi d'autres qui composent la province du Sankuru.

Le territoire de Lodja se situe au centre du pays la RD Congo du fait que la province du Sankuru est au centre du pays et Lodja au centre de la Province du Sankuru, avec une superficie de 12.052 Km 2 et la densité de sa population s'élève 46 habitants par Km2. il occupe une place stratégique dans la dite Province, et fait frontière avec cinq (5) territoires :

A l'Est par le territoire de Katako- Kombe, à l'Ouest par celui de Kole, au Nord, il est limité par le territoire de Lomela, et au Sud par ceux de Lusambo et Lubefu.

Cette entité politico-administrative est entièrement dans la cuvette centrale de la RDC, elle est une partie intégrante de foret équatoriale située à 3°, 29 de latitude sud et (entre autre) au 23° de méridien.

Elle est une subdivisée en huit Secteurs, plus une ville .cette dernière, à son tour composée de 16 quartiers et les secteurs se subdivisent en groupement dont le nombre s'élève à 78 groupement .les groupement subdivisent en village dont le nombre s'élève à 522.30(*)

II.1.2. 1.LE CLIMAT

Il est totalement sous un climat tropical connaissant l'alternance de quatre saisons dont deux pluvieuses et deux sèches. Pour chaque catégorie, il y a une longue et une petite saison.

II.1.2.2.HYDROGRAPHIE

Le territoire de Lodja est baigné par plusieurs rivières et sources lesquelles nous citons les principales :

- La rivière LOKENYE

- La rivière LOHEYI

- La rivière LONDA

- La rivière LONYINI

- La rivière DJESE

- Les sources OTEKELE, OLOHO, etc.

II.1.3. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

Par la démographie entendons ici, l'état quantitatif de la population qui habite le territoire, son origine et comment elle s'est établie, L'histoire du territoire de Lodja étant étroitement liée au développement des peuples qui y sont installés.

L'ancêtre mythique Mongo et nommé Membele enfanta Okutshu et ce dernier engendra trois fils correspondant aux trois grandes branches des généalogies des atetela. Il s'agit de Watambulu, Ngando et Ndjovu. C'est ce qui constitue la genèse essentielle de la population actuelle de la province du Sankuru, dont Lodja est l'une des ses subdivisions politico administrative.

Ces trois lignages à parenté patrilinéaires venus du Nord et de l'actuelle province de l'équateur, ils se fixèrent aux mêmes endroits de la cuvette centrale du Congo, après un long péril de migration le long des cours d'eaux à la recherche des espèces favorables.

Un groupe important pris l'axe de la rivière Lomami et la remontant jusqu'aux effluents de Lotembo. De là, le groupe se scinderait en deux, dont l'un traversa la Lomami et le district de Maniema, se sont les KUSU. D'autres groupes auraient immigré, se sont surtout ceux de Ngando et des Ndjovu ; l'un remontant la rivière Tshuapa et la Lokenye vers le district du Sankuru actuelle province. L'occupation du territoire par les immigrés fut le fait d'une conquête guerrière, car ils auraient de ces lieux avant d'étendre leur domination sur des vastes espaces. Leurs exploits de guerre contribuèrent à présenter les atetela comme les grands guerriers. Et aujourd'hui, plus de 95% des habitants du territoire de Lodja sont donc des familles issues de Watambulu, Ngando, et Ndjovu.

A ces époques lointaines, les différentes communautés, vivaient de la manière autarcique sous l'autorité d'un chef de famille.

Ces sont les trois lignages qui formeraient les secteurs qui composent l'unité administrative du territoire de Lodja.

Tableau n° 2. Trois Lignages issus des enfants d'Okutshu et Membele

Fils d'Okutshu et Membele

Lignées des enfants d'Okutshu habitant Lodja

Secteurs habités

1

WATAMBULU

1. KOLOMBE

2. OMUNA

3. LOSA

4. EDUO

5. PIETE

6. NAMBELO

1. WATAMBULU

2. L'EPK

3. NAMBELO-LOHEMBE

4. VILLE DE LODJA

2

NGANDO

1. VUNGI

2. LUTSHIMBA

3. AHAMBA

4. MANGE

1. VUNGI

2. AHAMBA-MANGE

3. OLEMBA

4. VILLE DE LODJA

3

NJOVU

1. KONDO (TANDA)

2. ODIMBA

3. LOKFUNGU

4. TSHUMBE

5. LOHEMBE

1. KONDO-TSHUME

2. LUKFUNGU

3. NAMBELO-LOHEMBE

4. VILLE DE LODJA

Source : OMANYONDO DJONGA François, Tfc de graduat, UNILOD.

II.1.4. ASPETC ECONOMIQUE

L'activité économique dans le territoire de Lodja est principalement axée sur le petit commerce assuré par les locaux, les Nandes et une fine partie d'expatriés composée des chinois et des indo-pakistanais ainsi que les petites exploitations agricoles (assurées par les Argi multiplicateurs et les ménages agricoles) mais également d'une petite exploitation artisanale du diamant. Ainsi, depuis toujours Lodja reste le grenier économique de la province du Sankuru grâce à son trafic aérien et routier (surtout sur l'axe Lodja-BENADIBELE), deux voies d'entrées des produits commerçables.
Malgré sa position économique provinciale dans la commercialisation des produits manufacturés et produits agricoles vers des grands centres commerciaux comme Goma, Mbuji-Mayi, Kananga, Kindu et Kinshasa ainsi que dans l'échange économique entre les territoires voisins notamment Lubefu, Lomela, Lusambo, Katako-Kombe et Kole ; il sied de souligner que le Territoire de Lodja  de par son enclavement dû à l'absence de bonnes infrastructures pour le transport routier (route en terre ) et aérien, rendant l'accès très difficile au niveau des villages que ça soit par vélo, moto et véhicule vers les grands centres de consommation d'une part et d'autre part une piste d'aviation en terre battue n'assurant pas l'atterrissage des Avions à grande capacité ;  occasionnent une crise économique importante au sein de ce territoire. Il est à signaler également l'absence des grandes sociétés ou entreprises (firmes). 

De ce fait, la population vit ou survit grâce à l'agriculture. Les ménages agricoles cultivent principalement du riz paddy, du manioc, les niébés, des arachides, du maïs avec  des moyens rudimentaires et font face à d'énormes difficultés pour s'approvisionner en outils et semences agricoles et ne s'adonne pas à la culture pérenne (rente) faute de débouché. 

Cependant, l'asphaltage des routes, l'élargissement de piste de31(*)l'aérodrome ainsi que son asphaltage voire même la construction de la voie ferrée,  faciliteraient  l'écoulement des denrées alimentaires et  réduiraient les pertes post-récoltes ainsi que le coût élevé des produits manufacturés et occasionneraient l'accroissement de la productivité et la réduction du chômage qui engraine le territoire plus précisément la jeunesse.  La présence des  micros finances dans le territoire de Lodja pourrait inciter  les investissements directs étrangers  dans l'implantation d'industries en vue de la transformation de récolte afin de leur conférer une valeur ajoutée mais également favoriser une agriculture intensive par ricochet boosté la relance des activités économiques.

D'une manière brève, l'économie du territoire de Lodja comme un milieu urbano -rural revête de position structuro - administrative trop indifférente à la spéculation, d'où les éléments du chapitre troisième démontreront d'une manière pratique ces indices.

TROISIEME CHAPITRE

PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE ET ANALYSE DES
DONNEES

* 27 Banque Centrale du Congo, 2009

* 28KASONGO DJOMBO, la gestion Administrative du territoire de Lodja, genèse et organisation, TFC, SPA, CUS/ LODJA, 2004-2005.P5

* 29 KASONGO DJOMBO, Op. Cit. P7

* 30 ESANGOWALE DJONGE .A. des difficultés liées a l'obligation de déclaration relative a la liquidation de l'impôt professionnel sur les rémunérations, TFC, CUS/LODJA,2009-2010,P.8

* 31 OMANYONDO DJONGA F. Op .Cit p.6

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