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Les littoraux djiboutiens entre enjeux économiques et risques environnementaux (le golfe de Tadjourah)

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par DJILANI YOUSSOUF ALI DJILANI YOUSSOUF ALI
Université du Havre - M2 Géographie 2015
  

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Chapitre 2 : L'industrie portuaire dans le golfe de Tadjpurah

Colonne vertébrale de l'économie nationale et vivier du développement territorial, la logistique du transport maritime, a connu un essor fulgurant et spectaculaire en république de Djibouti plus particulièrement dans le golfe de Tadjourah.

L'importance géostratégique sur la débouché méridionale de la Mer Rouge du cette minuscule baie permet aux activités portuaires et maritimes d'être un enjeu grandissant et une préoccupation tant au niveau économique qu'environnemental.

2.1. Généralité du transport maritime dans le golfe, dès la concurrence à la floraison portuaire

2.1.1. Géohistoire des ports et la monopolisation nationale des rivages du golfe de Tadjourah

Montesquieu, philosophe des lumières écrit en 1748 « Alexandre forma les dessins des Indes avec l'Occident par un commerce maritime, comme il les avait unies par les colonies qu'il avait établies dans les terres ». Si le climat avait condamné la république de Djibouti par sa chaleur torride et ardante, l'histoire et la géologie en ont décidèrent autrement. L'ouverture du canal du Suez en 1869 et l'aventure coloniale au XIXe-XXe siècle, bousculent le destin cette jeune nation Est africain.

Sur l'un des corridors maritimes plus fréquentés du monde, les littoraux de ce pays notamment, le 200 km des rivages du golfe de Tadjourah, soit 70 % du rivage du pays demeurent les poumons économiques et industrialo-portuaires du pays. Avec les littoraux de l'extrême-sud-ouest de la Mer Rouge, le golfe de Tadjourah demeure la principale façade maritime de Djibouti. Le fait et le transport maritime ne sont pas nouveaux dans ce minuscule golfe semi-fermé. Depuis la haute Antiquité jusqu'à nos jours en passant par les périodes coloniales, les littoraux du golfe de Tadjourah étaient animés plus que jamais par des activités humaines.

L'installation progressive et rapide des hommes sur la côte au fil du temps et l'exploitation des produits de la mer (poisson, algue, sel) sont les vecteurs de l'anthropisation de ces rivages.

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Le premier véritable développement du trafic maritime date des années 50-60, lorsque le port de franc Djibouti localement situé sur la rive sud de golfe de Tadjourah fut créé. Il devient alors le troisième port français derrière Marseille et le Havre. Après l'indépendance de l'ancien TFAI à la fin des années 70, le port de Djibouti était le seul réservoir de la richesse nationale d'une jeune nation dépourvue de toute ressource naturelle sur son territoire. Avec le conflit entre l'Éthiopie et l'Érythrée en 1998, l'arrivée et la sponsorisation par l'opération DPB (Dubaï Port World) depuis l'an 2000, le port autonome international de Djibouti (PAID) renaît et trouve rapidement sa vocation régionale et internationale.

Figure C, l'ancien port de Djibouti Figue D, Plan du port

Source : Djilani Y A, 2016, Djibouti

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Tableau n°3, Evolution du trafic conteneurisé dans les ports Djiboutiens en Millions (Tonnes)

 

2002

2006

2010

2014

2016

2020 (pr)

Trafics total

5

8

12

13

18

21

Dont transit

Ethiopien

2,5

4

7

9

11

14

Total hors

hydrocarbures

10

2

2

2

4

4,8

Dont hydrocarbures (Ethiopie, COMESA)

0,7

11

1,7

1

2

10

Trafic

transbordement

0,8

0,9

0,8

10

0,7

12

Source : PAID, MET, Djibouti, 2013

En effet, jusqu'à l'horizon de l'an 2005, le port de Djibouti était à la fois le seul débouché maritime de l'Éthiopie et l'unique site portuaire de Djibouti dans le golfe de Tadjourah. La politique ambitieuse du développement portuaire de Djibouti et la nouvelle donne géopolitique régionale (explosion de la demande éthiopienne, l'indépendance du sud Soudan) obligent Djibouti à pousser ses limites. La construction un nouveau port multimodal et flambant neuf à Dorsaleh, non loin de la capitale dans la rive méridionale du golfe de Tadjourah fut lancée en 2004.

Depuis lors, Djibouti devient un hub de transbordement portuaire pour les pays Est-Africains et de la zone du COMESA, comme affirme cet historique passage d'un discours du président de la république en 2007, « nous voulons faire de Djibouti, à l'horizon 2035, un hub commercial et logistique de l'Afrique pour devenir le phare de la Mer Rouge ». (La Nation, 2007).

Abritant l'essentiel de la population sur ses côtes, le golfe de Tadjourah concentre à lui seul toutes les activités portuaires et maritimes par conséquent, toutes installations et autres infrastructures économiques que compte le pays sont pratiquement tous situées le long du rivage de ce petit golfe.

Encouragé par la croissance exponentielle du trafic portuaire et ses résultats envieux, le gouvernement de Djibouti ambitionne de faire Djibouti, « un hub logistique et télécommunication en Afrique de l'Est. Le pays décide à nouveau de multiplier la construction et la modernisation des infrastructures portuaires dans le

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pays notamment sur les rivages du golfe de Tadjourah. Saad Omar Guelleh, directeur général du PAID « l'idée de la construction du futur Port de Tadjourah est la résultante de la volonté manifeste du Président de la République et de son gouvernement visant à développer et moderniser les infrastructures portuaires et de faire de Djibouti, un moteur de la logistique régionale et continentale... Le trafic du général cargo a augmenté de manière exponentielle du fait non seulement de l'augmentation de la demande intérieure, la hausse du trafic des marchandises destinées à l'Éthiopie dont le taux de croissance affiche un résultat deux chiffres, mais également l'ouverture du Port de Djibouti vers d'autres marchés régionaux tels que le Sud Soudan et d'une manière générale l'ensemble des pays membres de la COMESA pour lesquels nous restons une plate-forme incontournable, compétitive et attractive » estime-t-il sur la Nation, (la Nation, 2013).

En l'espace de six ans et avec l'appui de bailleur de fonds, le pays a lancé un mégaprojet de construction portuaire sur le pourtour du golfe de Tadjourah dont la mise en service aura probablement lieu dès le début de l'année 2017 pour certains et 2018 pour d'autres sites.

M. Aboubaker Omar Hadi. Président des autorités portuaires et de zone franche de Djibouti « Les travaux de constructions de quatre autres mégaprojets à savoir, Damerjog Livestock Port, Djibouti Multipurpose Port, Jabanaas Free Zone et Chebelleh International Airport & Cargo Village débuteront dans le courant de l'année 2012, la Nation, 2014.

Dans ce contexte de multiplication des projets portuaires, l'État joue un rôle d'équilibriste sur le plan national pour masquer l'inégalité récurrente liée au développement des activités économiques. A cet effet, ar conséquent, les autres parties du rivage du golfe en l'occurrence au Nord et à l'Ouest autrefois, sous-équipées des infrastructures. Ils bénéficient désormais de la politique de développement des activités économiques notamment portuaires. L'ancienne petite jetée de la ville médiévale et de sultanat, Tadjourah puis l'anse du Ghoubet-al Kharab accueillent depuis quelques années des chantiers de construction portuaires (Jeune Afrique, Djibouti, 2015).

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Avec ces projets de construction en cours généralement focalisés sur les rivages du golfe de Tadjourah, Djibouti arbore l'image d'une « singapourisation »'5 tout en exploitant comme toujours son excellente position géostratégique sur la route des hydrocarbures et de conteneurs.

estime Aboubaker Omar Hadi, président des autorités portuaires et de zone franche de Djibouti souligne, « Les autorités du Sud-Soudan, les panelistes et les représentants des sociétés participant à la conférence ont reconnu l'option judicieuse que représentent les ports de Djibouti pour le transit du Sud-Soudan ainsi que son désenclavement. Ainsi, il rajoute assistance que l'Autorité des Ports et Zones Franches de Djibouti compte investir dans les trois prochaines années plus de 6.281 Milliards de dollars US dans les infrastructures portuaires et activités annexes ». Africatime, 2014.

Après retrait prématuré de Dubaï, la Chine prend le relais et prédomine dans tous les domaines notamment dans les activités maritimes du pays au détriment d'anciens partenaires de Djibouti.

Un rapprochement chaleureux accordé par cette jeune nation Est-africain à l'empire du milieu dont les succès immédiats furent couronnés par l'installation d'une base régionale de géant logistique Chinois Shanghai Touchroad International à Djibouti ; comme le confirme le propose du ministre des équipements et de transport djiboutien, Moussa Ahmed, lors de la cérémonie de signature de l'accord avec le groupe Chinois, « le choix de Touchroad 'installe son siège régional à Djibouti précisément dans le golfe de Tadjourah s'explique par la stabilité politique qu'offre le pays sa position géostratégique et son économie libérale» Africa-intelligence, 2014.

2.1.2. Typologie des ports et tendance de trafic portuaire dans le golfe de Tadjourah L'ouverture et la diversification économique, le développement et la modernisation des infrastructures portuaires sur le pourtour du golfe de Tadjourah permettent inéluctablement la hiérarchisation des ports sur ces littoraux.

En effet, le rôle polyfonctionnel et polyvalent de l'ancien port colonial de Djibouti a été remplacé par le renouveau du secteur et l'apparition d'autres ports le long du littoral du golfe. Après le décongestionnement et les processus des désengorgements ont eu lieu avec l'ouverture d'autres sites portuaires,

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L'ancien port de Djibouti situé à proximité du plateau de Marabout, retient encore quelques activités auxiliaires liées au trafic maritime comme les sièges et les bureaux centrales et institutionnels de ports du Djibouti, mais aussi du siège temporaire de certaines compagnies maritimes. Il fait aussi l'office d'un port d'escale et point de référence depuis 2008 pour les forces internationales anti-pirateries dans le golfe d'Aden, il a également accueilli les réfugiés yéménites fuyant de la guerre de leur pays. Dans l'attente de l'ouverture et de mise en service officiel d'autres ports en construction, l'ancien port autonome international de Djibouti, accueil encore certains navires et cargos. En attendant, ces moments charnières et crépusculaires de son existence, l'ancien port franc de l'Afrique orientale continue à servir l'honneur de Djibouti dont il était un symbole au niveau international avant même son indépendance. Actuellement, à peine 30 à 100 000 conteneurs transitent par ce site abandonné par le temps.10

Carte n°6, Activités portuaires dans le golfe de Tadjourah

15 terme emprunté du dictionnaire de géopolitique des mers et des océans. Ce terme tire directement son nom d'un pays émergent et riche `le Singapore », où le secteur portuaire connait un succès fulgurante. Il fait référence à la tendance à laquelle s'accélère le développement portuaire dans un pays.

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Escale de vénus : une jetée improvisée en petit port du passager

Entre les deux grues et le port de pêche, fit minuscule une jetée de quelques centaines de mètres de long. Cette jetée fait l'office d'un quai d'embarquement et de débarquement, des voyageurs et leurs marchandises. L'absence de l'ambition de rénovation, n'empêche pas la fréquentation et l'adaptabilité croissante de ce lieu face au flux. Avec l'arrivée d'un nouveau navire issu du don Japonais, le circuit journalier vers Tadjourah-ville et hebdomadaire vers Obock-ville sont organisés depuis la capitale. Selon, le ministère de l'intérieur, les passagers qui fréquentent ce navire sont désormais estimés, au nombre de 11 000 dans l'année.

En outre, Doraleh Container Terminal, est un des trois terminaux qui compte le port de Doraleh. Il a été ouvert en 2008, après huit ans de travaux entrepris par Dubaï Ports World, DPW, concessionnaire depuis 2000 jusqu'à 2011 jusqu'en 2011.

Il devient le troisième plus grand port à conteneurs du continent avec un tirant d'eau de 18 mètres, 1 050 mètres de quai et une capacité de manutention de sept millions de conteneurs.

L'agrandissement du terminal est entrepris aussitôt, en vue d'augmenter la capacité de manutention à trois millions de conteneurs. Il est conçu pour l'approvisionnement du pays comme de l'Éthiopie et pour le transbordement entre gros-porteurs accueillis sur ce site en eau profonde et le feeder shipsassurant la redistribution vers les ports de moindre tirant d'eau.

« Les investissements réalisés de l'ordre de 500 millions d'euros, Djibouti s'est donné vingt dans d'avance sur ses concurrents sous-régionaux » estime l'économiste Arthur FOCH, (2009, Calenda).

Dans le cadre de l'extension de ce nouveau port portuaire, un autre site a été mis en place par les autorités portuaires Djiboutien. Le Doraleh Multipurpose Port, ou DMP voit le jours dans le courant du même année. Il est capable d'accueillir des navires gros porteurs (10.000 tonnes) sur 4.130 mètres avec 15 postes d'amarrage.

Il a capacité de traiter 29 millions de tonnes de cargaison par an. Première phase de 268 hectares : 7 postes à quai, dont un poste roulier (roroberth) et 6 postes d'amarrages polyvalents sur 1.200 mètres pouvant traiter quelque 2 millions de tonnes de cargaison par an.

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Le projet sera développé en collaboration avec la société China Merchants Holdings (International). En août 2014, China State Construction Engineering Corporation, CSCEC, remporte l'appel d'offres pour la phase I des travaux de développement des installations portuaires.(15).

Le financement correspondant, 420 millions de dollars, est apporté par la Chine. Constituant une installation le plus importante de ce nouveau port, Doraleh Oil Terminal ou le terminal pétrolier et gazier (port GNL) comporte de nouvelles structures de stockage et une raffinerie.

L'augmentation de 400 000 à 500 000 m3 des capacités de stockage a pour objectif de donner à Djibouti une fonction de fournisseur régional d'hydrocarbures. Horizon. Noter qu'un accord tripartite (Djibouti-Éthiopie-Soudan du Sud) de février 2012 a permis de lancer l'étude de faisabilité d'un oléoduc destiné à évacuer le pétrole sud-soudanais par Djibouti via l'Éthiopie. Ces deux ports en service ont vu passer 15 000 navires en 2014.

Tableaux n°4, de trafic portuaire dans les ports Djibouti en activités

Port de Djibouti ( general cargo )

Nbre de quais

Profondeur

Equipement

Capacité

13

9-12

 

2 000 000 TEU

Port de Djibouti container terminal

Nbre de quais

Profondeur

Equipement

Capacité

2

12-13 m

4 portiques

5000000 TEU

Port de Doraleh container terminal

Nbre de quais

Profondeur

Equipement

Capacité

3

22 m

6 portiques

7.2 millions TEU

Port de Doraleh terminal pétrolier

Nbre de quais

Profondeur

Equipement

Capacité

2

20m

 

850000 tonnes

Port de Djibouti terminal vraquier

Nbre de quais

Profondeur

Equipement

Capacité

2

13-14 m

 

2 millions tonne

Source : PAID, MET, Djibouti, 2013

Diagramme n°2, principaux activités de
manutention

Hydrocarbures et Alimentations

Metallurgie

Trafic roulier

Minerais

Charbon

Autres

6 %

14 %

18 %

9 %

5 %

48 %

69

Source : PAID, MET, Djibouti, 2013

Graphique n°1, Evolution exponentielle du trafic portuaire à Doraleh

30

25

20

15

10

0

5

2008 2010 2014 2015-2020

Source : PAID, MET, DAM, Djibouti, 2013

Dans l'extrême-sud du golfe à la frontière somalienne, Damerjog sera un port d'exportation du bétail, mais aussi de produits halieutiques. Il sera doté d'un linéaire d'environ 655 mètres et d'une capacité d'accueil de plus de 5 navires à bétail.

70

Ainsi qu'une zone de transit de cinq hectares dédiés au repos des animaux entre le transport terrestre et le voyage maritime. Il permettra à terme l'acheminement de deux millions d'animaux par an venant de Somalie et de l'Éthiopie et du produit de la pêche djiboutienne vers les pays de la péninsule arabique. La mise en service est prévue pour fin 2016.

Sur la rive septentrionale du golfe, la ville qui a donné son nom à ce golfe accueille depuis 2012, le chantier de la construction d'un port en eau profonde. Ce nouveau port est destiné à évacuer la potasse extraite dans le nord de l'Éthiopie pour soutenir une industrie de potasse en pleine expansion en Éthiopie. Le projet est cofinancé par le fond Saoudien du développement et le fond Arabe pour l'économie et le développement social. La construction de ce port de la ville blanche qui pourra traiter quatre millions de tonnes par an à démarrer en Décembre 2012. La mise en opération prévue pour l'année 2017.

Après les aventuriers scientifiques et les voyageurs du XXe siècle, ce sont les industriels et les investisseurs qui semblent être intéressé par la curiosité naturelle de l'anse du Ghoubet. Un nouveau port minéralier consacré à la manutention et à l'exportation du sel industriel provenant du lac Assal est en cours de construction. Pour cela Djibouti contractait un prêt de 64 millions de dollars auprès de la China Exim Bank. Le port aura la capacité d'exporter plus de six millions de tonnes par an destinée au Japon, à la Russie et aux pays froids ( Djibnet.fr, Djibouti, 2012).

Situé à quelques centaines de mètres des grues de l'ancien PAID, le port de pêche de Djibouti en est une autre armature des activités maritimes du pays. Sous la tutelle du ministère de transport et des équipements, il est le point de ralliement de tous les pécheurs et autres petites embarcations de pêche du golfe de Tadjourah Ces dernières ravitaillent quotidiennent les grandes villes y compris la capitale et leurs poissonneries en ressources halieutiques. Annuellement, plus 200 boutres à moteurs et leurs membres d'équipages exercent les activités de pêche sur l'ensemble des eaux territoriales du golfe de Tadjourah, pour environ quatre millions de tonnes de poisson. Cependant, d'autres villes bordées par les rivages du golfe de Tadjourah en l'occurrence Obock, Tadjourah, possèdent, elles aussi des petits ports de pêche à l'ombre de la pêcherie.

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Figure emblématique de l'économie nationale et fleuron du développement industrialo-portuaire, la zone franche de Djibouti est à l'image d'un pays emporté par la fièvre du développement et de la standardisation des infrastructures portuaires. Avec l'accord de China Merchand, un nouveau projet d'extension grandiose du site de 1, 5 km2 à l'origine porté à 48 km2, est prévu selon le président M. Aboubaker OMAR « selon lui, ce projet fera de Djibouti la plaque tournante du transport et de logistique la plus attrayante en Afrique Orientale, car, a-t-il dit, cette nouvelle zone franche agira comme le moteur et le catalyseur économique pour l'avenir de Djibouti », french.cri.cn, 2015.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle