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Risques agricoles dans la commune de Dangbo.

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par Olakunlé Aaron DAOUDOU
Université dà¢â‚¬â„¢Abomey-calavi - Master 2 en Gestion des Riques et Catastrophes 2014
  

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CHAPITRE I

CADRE THEORIQUE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE DE

L'ETUDE

Ce premier chapitre met en exergue le cadre théorique de l'étude ainsi que la démarche méthodologique adoptée pour la réalisation de cette étude.

1.1. Etat des connaissances

Plusieurs ouvrages ont été réalisés sur la problématique des risques en agriculture et leurs effets sur celle-ci au Bénin. Dans le cadre de cette recherche, une synthèse de ces différents travaux a été faite.

Beaucoup d'auteurs ont mis l'accent sur l'effet des risques climatiques sur une agriculture pluviale comme celle du Bénin. Le contexte climatique béninois au cours des trois dernières décennies est caractérisé par une forte variabilité climatique associée à une plus grande fréquence des phénomènes d'extrêmes pluviométriques (Afouda, 1990 ; Issa, 1995; Boko et Ogouwalé, 2007).

Pour Schweigman (1985), l'une des principales causes de variation des rendements dans une agriculture non irriguée est la variation pluviométrique. Par ailleurs, de nombreuses études statistiques ont montré qu'il existe une bonne corrélation entre les hauteurs pluviométriques annuelles et les rendements des principales cultures vivrières.

Selon Milleville, (1989), la grande incertitude dans laquelle se trouve l'agriculteur soudano-sahélien quant à la quantité des hauteurs de pluies dont il peut disposer pour ses cultures, le place en situation de risques élevés. D'autant qu'à cette incertitude, il faut ajouter celle tout aussi redoutable qui concerne la distribution des précipitations au cours de la période de culture. Cette situation à hauts risques explique en grande partie le caractère extensif de l'agriculture sahélienne et la réticence naturelle d'un grand nombre de paysans à la mise en pratique de techniques coûteuses en argent ou en temps de travail. Ils préfèrent

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se prémunir contre la sécheresse en répartissant les risques dans l'espace et dans le temps.

D'après Afouda (1990) et Houndénou (1999), depuis quelques années, la production agricole est influencée par les facteurs naturels caractérisés par l'absence, l'excès ou la mauvaise répartition spatiotemporelle des pluies et constitue un handicap majeur pour une bonne production.

Au niveau international, les instruments de gestion des risques en agriculture sont en particulier l'assurance qui suscite un regain d'intérêt. Les exemples nord-américains et espagnols font figures de référence (AFD et MAEE, 2009).

Selon AFD (2011), dans les pays en développement, les activités agricoles sont soumises à un risque combiné qui associe des risques unitaires ou élémentaires de différentes natures. Le processus d'adaptation aux incertitudes causées par la volatilité des prix et le changement climatique se heurte à des contraintes structurelles fortes, en particulier en termes d'accès aux services et à des politiques publiques peu adaptées. De plus, l'accès au financement constitue un élément décisif dans le devenir du secteur agricole. Or l'offre de services financiers disponibles pour les agriculteurs est très limitée et ou inadaptée à cause des risques spécifiques inhérents au secteur agricole.

Selon Reynaud (2009), les possibilités d'adaptation de l'agriculture au risque de sécheresse relèvent soit de décisions collectives (réorganisation des filières, transferts d'eau entre régions ou entre usages, nouvelles sources d'approvisionnement en eau, etc.), soit de décisions individuelles (modifications des itinéraires techniques, changements de systèmes de culture, couverture du risque par des systèmes d'assurance, etc.).

Dans la dynamique des risques et des pratiques anti-risques des paysans face aux risques sur le plateau Adja, Sènahoun (1994), estime que les risques agricoles les plus importants sont : les risques climatiques, le risque d'invasion acridienne,

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le risque de variation des prix des produits agricoles et le risque de maladie et de décès. Boehlje et Eidman (1984) répartissent les risques agricoles en deux groupes : les «Business risk» et les risques financiers (Financial risk). Seuls eux, les «Business risk» comprennent les risques de variation de prix et les risques de variation de la production. Les facteurs de variation de la production sont des facteurs climatiques, les facteurs biologiques etc. Les risques sont liés à la variation des taux d'intérêt et à la non disponibilité du crédit.

L'ensemble des auteurs précités ont évoqué de façon générale la gestion des risques agricoles dont les risques climatiques par le transfert des risques aux assureurs. Ces auteurs ont manqué de montrer l'implication socio économique de ces risques sur les conditions de vie des paysans.

C'est pour combler cette lacune afin de contribuer à une meilleure gestion des risques agricoles dans la Commune de Dangbo que cette recherche a été entreprise.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius