WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Déterminants de la performance de la capitalisation animale comme filet social informel privé au Burkina Faso.

( Télécharger le fichier original )
par Arnaud Wendpouiré SAVADOGO
Université Catholique dà¢â‚¬â„¢Afrique de là¢â‚¬â„¢Ouest/Unité Universitaire à Bobo-Dioulasso - Master recherche en Macroéconomie et Gestion du Développement 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.2.2. Statistiques liées aux bénéficiaires

? Caractéristiques socioéconomiques des bénéficiaires

Le tableau suivant met en exergue les principales caractéristiques socioéconomiques des

bénéficiaires des interventions HIT. Ces caractéristiques sont le sexe, le niveau d'éducation, l'âge et l'activité principale des bénéficiaires.

Tableau 2 : Caractéristiques socioéconomiques des bénéficiaires

 

Projets

Caractéristiques

Nombre de
bénéficiaires

AMB

APRG

FNGN

Pag La
Viri

GPDF

Sexe

Femmes

71

100%

47,1%

92,3%

61,%

100%

Hommes

27

0%

52,9%

7,7%

39%

0%

Niveau d'éducation

Non alphabétisé

63

33,3%

88,2%

84,6%

43,9%

75%

Au moins le
niveau primaire

35

66,7%

11,8%

15,4%

56,1%

25%

Age (années)

15-44

62

100%

64,7%

53,8%

75,6%

0%

Plus de 44

36

0%

35,3%

46,2%

24,4%

100%

 

Principale activité

Agriculture

49

50%

47,1%

53,8%

58,5%

0%

Elevage

26

0%

35,3%

46,2%

4,9%

75%

Petit commerce

14

50%

11,8%

0%

22%

0%

Autre

9

0%

5,8%

0%

14,6%

25%

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

Tout d'abord, pour ce qui est du sexe, l'Action Micro Barrage (AMB) et le Groupement Potal Djama Féminin (GPDF) ne ciblent que les femmes (100% de femmes). Le second constat est que pour l'APRG, il y a plus d'hommes que de femmes qui sont bénéficiaires, contrairement aux autres. Dans le cas de la Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) on dénombre jusqu'à 92,3% de femmes contre seulement 7,7% d'hommes.

Ensuite, en ce qui concerne le niveau d'éducation des chefs de ménages enquêtés, la tendance générale est qu'en majorité ils sont non alphabétisés (63 soit 64,3 %). Cette tendance est

33

soutenue par l'APRG (88,2% d'illettrés contre 11,8% de chefs de ménages ayant au moins le niveau primaire), la FNGN et le GPDF. L'AMB et Pag La Yiri ont, quant à eux, plus de bénéficiaires lettrés que d'analphabètes.

Quand on se penche sur l'âge des bénéficiaires, il ressort qu'il y a nettement plus de bénéficiaires ayant entre 15 et 44 ans (63,27%) que de bénéficiaires ayant plus de 44 ans (36,73%). A cet effet, le score le plus élevé est de l'AMB (100% des bénéficiaires ont entre 15 et 44 ans). Le GPDF quant à lui, a une répartition exclusivement axée sur les plus de 44 ans. Cela est en relation avec l'âge qui est un critère de ciblage du GPDF. Ce projet considère que les personnes relativement âgées sont plus à même d'utiliser leur expérience de vie pour mener à bien l'activité d'élevage.

Enfin, en termes d'activités, les bénéficiaires pratiquent surtout l'agriculture et l'élevage (75 personnes soit 76,5 %). Il y a relativement peu de bénéficiaires qui ont comme activités principales le petit commerce (14) et les autres activités (9), si bien que ces personnes ne représentent que 23,5 % des enquêtés.

? Répartition du cheptel selon le genre des bénéficiaires

Tableau 3 : Répartition du cheptel selon le genre des bénéficiaires (en pourcentage)

Genre

 

Femme

Homme

Total

72,4

27,6

100

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

Le tableau 3 nous révèle que les femmes détiennent la plupart des animaux composant le cheptel, à hauteur de 72,4%. Cela est révélateur du fait que la majorité des interventions HIT au Burkina Faso s'intéresse à la gent féminine qui est reconnue en général comme la plus pauvre et la plus vulnérable.

? Croissance du cheptel selon le genre des bénéficiaires

Graphique 2 : Croissance du cheptel en fonction du genre des bénéficiaires (en pourcentage)

Croissance du cheptel en fonction du genre
des bénéficiaires
(en pourcentage)

0

Femme Homme

Croissance Négative Croissance Stable Croissance Positive

46,5 22,5 31 25,9 14,8 59,3

100

50

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

34

Du graphique 2, nous pouvons retenir que les hommes enregistrent plus de croissance positive (59,3%) de leurs troupeaux que les femmes. Chez les femmes, on note jusqu'à 46,5% de croissance négative pour 31% d'évolution positive.

V' Répartition du cheptel selon le niveau d'éducation des bénéficiaires Tableau 4 : Répartition du cheptel selon le niveau d'éducation des bénéficiaires (en pourcentage)

Niveau d'éducation

 

Aucun

Alphabétisé

Primaire

Secondaire et plus

Total

52,1

12,2

26,5

9,2

100

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

A travers le tableau 4, il est mis en exergue que les personnes analphabètes sont détentrices de la plus grande part du cheptel étudié, et ce à concurrence de 52%. Les bénéficiaires les plus instruits quant à eux ne détiennent que 9,2% dudit cheptel. A ce sujet, il faut souligner que la cartographie des éleveurs au Burkina Faso est telle qu'il y a une grande proportion d'analphabètes. En outre, les projets HIT ne ciblent que les pauvres et vulnérables, qui n'ont en général pas accès à l'éducation formelle.

V' Croissance du cheptel en fonction du niveau d'éducation des bénéficiaires Graphique 3 : Croissance du cheptel en fonction du niveau d'éducation des bénéficiaires (en pourcentage)

Croissance du cheptel en fonction du niveau
d'éducation des bénéficiaires

(en pourcentage)

66,7

11,5

11,1

34,6

22,2

80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0

58,3 53,8

35,3

39,2

25,5

25

16,7

Aucun Alphabétisé Primaire Secondaire et plus

Croissance Négative Croissance Stable Croissance Positive

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

Les histogrammes groupés présentés par le graphique 3 montrent que le taux de croissance positive le plus élevé est le fait de la catégorie « secondaire et plus ». Lorsque l'on observe la

35

tendance évolutive à partir du niveau alphabétisé (25%), en passant par le niveau primaire (34,6%), jusqu'au secondaire ou plus (66,7%), les constats suivants peuvent être faits : ? cette tendance est croissante ;

? entre le point de départ et le niveau le plus élevé il y a une croissance plus de 2 fois plus importante.

En conclusion, plus le bénéficiaire est éduqué, et plus il obtiendrait de meilleurs résultats. Cependant, cela passe par l'opérationnalisation du savoir acquis lors de la formation scolaire.

y' Répartition du cheptel selon l'activité principale des bénéficiaires

Le tableau 5 renseigne sur la répartition du cheptel selon l'activité principale des bénéficiaires. Au titre des activités, il y a l'agriculture, l'élevage, le petit commerce et les autres activités.

Tableau 5 : Répartition du cheptel selon l'activité principale des bénéficiaires (en pourcentage)

Activité principale

 

Agriculture

Elevage

Petit commerce

Autre

Total

50

26,5

14,3

9,2

100

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

Du tableau 5, nous pouvons dire que les bénéficiaires ayant pour activité principale l'agriculture et l'élevage détiennent jusqu'à 76,5% du bétail transféré. Ceux faisant du petit commerce et d'autres activités ne détiennent que 23,5% du cheptel.

y' Croissance du cheptel en fonction de l'activité principale des bénéficiaires Graphique 4 : Croissance du cheptel en fonction de l'activité principale des bénéficiaires (en pourcentage)

Croissance du cheptel en fonction de l'activité
principale des bénéficiaires

(en pourcentage) 57,1

42,9 46,2 42,9

60,0

55,6

40,0

20,0

30,6

34,6

19,2

26,5

22,2

22,2

0,0

0,0

Agriculture Elevage Petit commerce Autre

Croissance Négative Croissance Stable Croissance Positive

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

36

Avoir une expérience antérieure dans le domaine de l'élevage semble être un facteur favorisant la croissance du bétail. En effet, le graphique 4 montre que le deuxième plus fort taux de croissance du bétail est celui émanant des bénéficiaires qui avaient déjà pour activité l'élevage. Ce taux est de 46,2%.

V' Croissance du cheptel selon la tranche d'âge des bénéficiaires

Graphique 5 : Croissance du cheptel selon la tranche d'âge des bénéficiaires (en pourcentage)

Croissance du cheptel selon la tranche d'âge des bénéficiaires
(en pourcentage)

60

 

46,7

50

 
 
 

30,6

21 19,4

20

0

15-44 44 et plus

Croissance Négative Croissance Stable Croissance Positive

40

32,3

Source : L'auteur à partir des données de l'étude «Social protection and graduation: Case of Heifer-In-Trust in Burkina Faso», 2014.

Le graphique 5 montre que les bénéficiaires de plus de 44 ans ont réalisé les meilleurs scores de croissance positive. En effet cette tranche d'âge a un taux de croissance du bétail de 50% contre 32,3% pour celle des 15-44 ans. Il ressort donc que plus le bénéficiaire est âgé, plus il serait enclin à réaliser des gains de production animale.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry