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Choix d'investissement et modes de financement des entreprises. Cas du groupe Barka.

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par dalhatou amadou aboubacar
supà¢â‚¬â„¢management Maroc/fes - master en ingenierie financiere 2015
  

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    ROYAUME DU MAROC

    Thème : choix d'investissement et modes de

    financement des entreprises : « CAS du GROUPE

    BARKA »

    Présenté par

    AMADOU ABOUBACAR DALHATOU

    Section B

    Matricule

    353

    Encadrant :

    M.ABDELLATIF M.KADDEM

    Jurys:

    Mr Rachid Boukharrazi

    Mr Mohammed Elamrani

    Année 2015/2016

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    SOMMAIRE

    SOMMAIRE 3

    DEDICACES 5

    REMERCIEMEMENTS 6

    AVANT-PROPOS 7

    SIGLES ET ABREBIATIONS 9

    TABLE DES ILLUSTRATIONS 10

    RESUME 11

    ABSTRACT 13

    ÕÎá ã 14

    INTRODUCTION GENERALE 16

    PROBLEMATIQUE : 3

    HYPOTHESES : 6

    CHOIX ET L'INTERET DU SUJET : 7

    METHODOLOGIE 8

    DELIMITATIONS SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET 8

    SUBDIVISION DU TRAVAIL 9

    LES DIFFICULTES RENCONTREES 9

    CHAPITRE I.PROCESSUS DU CHOIX D'INVESTISSEMENT 10

    SECTION 1 : L'INVESTISSEMENT ET SES CARACTERISTIQUES 11

    1.1 L'investissement : définition et typologie 11

    1.2 Les caractéristiques d'un projet d'investissement 13

    SECTION 2 LES CRITERES D'EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE DES INVESTISSEMENTS 17

    2.1 LES CRITERES ATEMPORELS D'EVALUATIONS DES INVESTISSEMENTS 17

    2.2 Les critères temporels de choix des investissements 18

    2.5 Analyse critique des critères de choix des projets 21

    2.6 Les risques liés à la décision d'investissement 23

    CHAPITRE II.LES PRINCIPALES SOURCES DE FINANCEMENT DES ENTREPRISE 27

    SECTION 1. LES SOURCES DE FINANCEMENT INTERNE, INTERMEDIAIRES OU QUASI FONDS PROPRES ET EXTERNES 28

    1.1. Les sources de financement interne 29

    1.2 Le financement par quasi-fonds propres 31

    1.3 Les sources de financements externes 32

    SECTION 2 : CHOIX DU MODE DE FINANCEMENT ET PLAN DE FINANCEMENT 34

    2.1 Choix des modes de financement 34

    2.2. Plan de financement d'investissement 38

    CHAPITRE III.CHOIX D'INVESTISSEMENT ET MODES DE FINANCEMENT DES ENTREPRISES « CAS DU

    GROUPE BARKA » 42

    SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DU GROUPE BARKA 43

    1.1 .Historique 43

    1.2. Organisation globale du groupe BARKA 44

    1.2 Approche méthodologique et Présentations des données 46

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    SECTION 2.EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS ET CHOIX DE FINANCEMENT 49

    2.1. Evaluations de la rentabilité des investissements du groupe BARKA 50

    2.2 Les principales sources de groupe BARKA et Choix du mode de financement 51

    2.3 Plan de financement 54

    2.4 Analyse des résultats et recommandations 54

    CONCLUSION GENERALE 59

    GLOSSAIRE 63

    BIBLIOGRAPHIE 67

    OUVRAGES GENERAUX ET SPECIALISES 68

    REVUES ET ARTICLES 69

    THESES ET MEMOIRES 70

    SITES INTERNET OU CYBER GRAPHIE 71

    ANNEXES 72

    ANNEXES N°1 ORGANIGRAMME DU GROUPE BARKA 73

    ANNEXE N°2 COMPTE DU RESULTAT 74

    ANNEXE N°3 : IMPACTS SUR L'EXPLOITATION 76

    ANNEXES N°4 : PLAN DE FINANCEMENT 79

    ANNEXE N°5 : EVOLUTION DES FLUX NETS DE TRESORERIES ACTUALISES 80

    ANNEXE N°6 : REMBOURSEMENTS DU CREDIT-BAIL 80

    ANNEXE N°7 : CAPITAL-INVESTISSEMENT ET CYCLE DE VIE DE L'ENTREPRISE 81

    AUTRES QUESTIONS UTILES : 84

    REPONSES AUX QUESTIONS 84

    TABLE DES MATIERES .86

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    DEDICACES

    « A nos parent amadou Aboubacar, issaka, hachimou ; saidou, qu'ils puissent trouver ici le fruit de leur souffrance Durant notre parcourt à l'école jusqu'à ce moment.

    A nos frères : chamsi, mohamed

    A nos soeurs : maryem, saratou, nafissa, sahoura

    A nos amis Grema Ary Mallan Gana, Mohamed, Abou Ibrahim et autres»

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    REMERCIEMEMENTS

    « Qu'il me soit permis avant toute chose d'exprimer ma

    reconnaissance envers toutes les personnes qui de près ou de loin m'ont soutenu dans mes efforts et ont contribué ainsi à la réalisation de ce mémoire.

    Je remercie le professeur M. ABDELLATIF M KADDEM mon directeur de mémoire (mon professeur encadreur) pour sa bienveillance, la pertinence de ses suggestions et de ses questionnements.

    Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance aux responsables de la société BARKA qui m'ont encouragé dans cette voie et dont le soutien a grandement facilité ma tâche.

    Je réserverai une place particulière à M.noufel, responsable des services département dont les qualités humaines et le savoir pratique m'ont permis d'illustrer ce travail par des simulations pertinentes.

    Je tiens à exprimer ma sincère gratitude aux membres du jury qui ont bien voulu accepter de m'honorer ainsi de leur présence. »

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    AVANT-PROPOS

    Au terme de notre cycle de master en ingénierie financière et dont l'orientation est

    l'ingénierie, nous exprimons toute notre gratitude, A ALLAH LE TOUT PUISSANT de qui émane toute vie et qui donne un sens à l'existence, pour ta générosité à notre égard ;

    Qu'il nous soit permis d'exprimer ici, un agréable sentiment de gratitude à l'endroit de tous ceux qui ont apporté leur prière à la construction de notre avenir.

    Nous remercions en premier lieu et particulièrement au Professeur M.

    ABDELLATIF M KADDEM, pour avoir accepté de diriger ce travail et à qui nous reconnaissons une compétence exceptionnelle et un esprit d'encadrement scientifique professionnel efficace ;

    Au Chef de travaux M.Noufel qui nous a encadrés dans la réalisation de ce travail et qui a mis tout son savoir-faire à notre profit, nous disons également merci.

    Nous sommes également redevables aux autorités académiques, ainsi qu'au corps professoral de l'Institut Supérieur de commerce, de l'ingénierie, de tourisme, de management, de Diplomatie et gouvernance, des énergies renouvelables de FEZ (SUP'MANAGEMENT-FEZ), pour l'encadrement professionnel qu'ils nous ont assuré. Nos remerciements s'adressent également :

    Au président fondateur du Sup 'management en sigle, Monsieur ABDESSELAM

    IDRISSI ERKIK et toute son équipe de la coordination, pour les sages conseils et divers soutiens inestimables ;

    A nos oncles ALHADJI ISSAKA, HACHIMOU, WAILOU, HOUSSEINI, HASSAN,

    SANI et cousines SAHOURA, HADIZA NAFISSA, AMINATOU, pour leur soutien tant moral, matériel que spirituel ;

    A tous nos compagnons de lutte, GREMA ARY,

    MOHAMED,ISSAKA,HAROUNA,INOUSSA,DJIBO,DJIBRIL,NOURISSALAM,

    MANSSOUR,ISSOUFOU,ABOUBACAR,SOULEMANE,KARIM,avec qui nous avons vécu et partagé les joies et les difficultés ensemble durant notre deuxième cycle d'études universitaires.

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    Aux frères et soeurs de la grande famille unie en islam et autres religions, que chacun trouve, à travers ces quelques lignes nos remerciements.

    Que le DIEU glorieux bénisse la combinaison de nos efforts et notre persévérance.

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    SIGLES ET ABREBIATIONS

    BFRE : Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation

    CAF : capacité d'autofinancement

    CMPC : cout moyen pondéré du capital

    DRCI : Délais de Récupération du Capital Investi

    FBCF : Formation Brute du Capital Fixe

    FNL : Flux Net de Liquidité

    IP : Indice de Profitabilité

    IS : impôt sur les sociétés

    MEDAF : Modèle d'Evaluation d'Actifs Financiers

    PCG : plan comptable général

    RE : rentabilité économique

    RF : rentabilité financière

    RN : résultat net

    TRI : Taux de Rentabilité Interne

    TRIg : taux de rentabilité interne globale

    VAN : Valeur Actuelle Nette

    VANg : valeur actuelle nette globale

    VN : valeur nette

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    TABLE DES ILLUSTRATIONS

    Désignations

    Titres

    Pages

     

    TABLEAUX

     

    Tableaux N°1

    modèle de calcul des flux nets de trésorerie

    16

    Tableaux N°2

    Modèle du plan de financement

    41

    Tableaux N°3

    Informations reçues du groupe barka

    48

    Tableaux N°4

    Présentation du cout d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation et flux nets de liquidité

    48

    Tableaux N°5

    Présentation du cout d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation et flux nets de actualisés

    49

    Tableaux N°6

    Calculs de cumul des flux nets actualisés

    50

    Tableaux N°7

    Calcul du cout d'autofinancement

    53

    Tableaux N°8

    Calcul de cout de crédit-bail

    53

    Tableau N°9

    Compte du résultat

    73

    Tableau N°10

    Compte d'exploitation

    74

    Tableau N°11

    Cout d'emprunt

    74

    Tableau N°12

    Flux de trésoreries

    75

    Tableaux N°13

    Plan de financement

    77

     

    GRAPHES

     

    grapheN°1

    organigramme

    73

    grapheN°2

    Evolution du chiffre d'affaire

     

    grapheN°3

    Remboursement du crédit- bail

    73

     

    FIGURES

     

    FigureN°1

    modèle prévisionnel

    13

    FigureN°2

    Carte d'implantation géographique

    44

    FigureN°3

    Capital-investissement

    76

    Source : élaboré par nos soins

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    RESUME

    Lorsqu'un agent se procure des moyens et des facteurs de production, on dit qu'il investit. Un investissement a pour objectif d'accroitre la production future d'une entreprise ou la richesse d'un individu, il s'accompagne toujours d'une dépense d'investissement.

    Dès lors se pose la question de la rentabilité et de l'intérêt de l'investissement. L'évaluation est rendue difficile par l'étalement dans le temps des recettes de l'investissement. Celles-ci doivent être actualisées pour constituer des éléments de comparaison utiles avec la dépense initiale.

    Notre objectif dans ce travail est de présenter différents outils qui permettent de juger de la pertinence d'un investissement et qui constitue par la des critères de choix d'investissement.

    La décision d'investissement est une décision importante et difficile

    Nécessitent des fonds importants, Créent de la valeur, Engagent l'avenir de l'entreprise Véhicule de progrès Difficilement réversibles Incertaines : Création de valeur future incertaine

    Décisions stratégiques et planifiées

    INVESTIR : quelle utilité pour les agents économiques ? Pour l'individu : Maximisation de la fonction d'utilité à travers :

    Placement de l'épargne, Réalisation de projets d'investissement, Atteinte d'objectifs personnels : dépassement de soi, accomplissement, considération sociale, Pour l'entreprise : Maximisation de la valeur (effet sur la valeur intrinsèque, effet sur le cours boursier, solidité des fondamentaux de l'entreprise...), Pour l'État : un levier fondamental de la stabilité économique à travers ses politiques budgétaire et monétaire.

    La décision de financement comprend différentes décisions : Le choix de la

    répartition des capitaux apportés. L'entreprise doit-elle recourir plus aux fonds propres ou à l'endettement ?

    Le choix entre réinvestissement du surplus de liquidités et distribution de dividendes.

    Le choix entre financement interne (autofinancement) et externe.

    Ces différentes décisions, présentées de façon séparée, sont en fait très liées

    Ex. une politique qui privilégie le financement interne conduit à ne pas distribuer de dividendes et à renforcer les fonds propres.

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    La décision d'investissement étroitement liée à la décision de financement comme toute autre décision peut être prise dans un contexte non aléatoire (décision en avenir certain) ou dans un autre contexte (choix de mode de financement approprié).

    L'investissement apparait comme une décision à long terme et une anticipation de l'avenir. Un mauvais choix peut mettre en cause la pérennité de l'entreprise. L'importance de la décision d'investissement nécessite que les projets aient fait l'objet d'une étude précise.

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    ABSTRACT

    When an agent provides means and factors of production, they say he invests. An

    Investment aims to increase future production of a business or wealth of an individual, it is always accompanied by a capital investment.

    This raises the question of profitability and investment interest. The assessment is

    made difficult by the spreading in time revenue investment. These should be updated to make useful comparisons with the initial expense.

    Our objective in this work is to present different tools to judge the appropriateness of an investment and which constitutes the selection criteria for investments is lying.

    The investment decision is an important decision and difficult

    Require significant funds, Creates Value, Involve the future progress of the company vehicle readily reversible Uncertain : Creation of uncertain future value

    strategic decisions and planned

    INVESTING : that Miss usefulness for economic agents ? For the individual: Maximizing the utility function through:

    Investment savings, investment projects realization, Achievement of personal goals: self-improvement, achievement, social consideration, For the company: Maximizing Value (effect on the intrinsic value, effect on the market price, strength of business fundamentals ...) For the State: a fundamental lever of economic stability through its fiscal and monetary policies.

    The funding decision includes different decisions: Choosing the distribution of capital contributed. The company need to use more equity capital or debt?

    The choice between reinvestment of excess liquidity and dividend distribution. The choice between internal financing (self-financing) and external.

    These decisions, presented separately, are actually very related

    Ex. A policy that favors the internal funding leads to not distribute dividends and strengthen capital.

    The investment decision closely linked to the financing decision as any other decision

    can be made in a non-random context (decision by some future) or another context (choice of suitable financing method).

    The investment appears to be a long term decision and an anticipation of the future. A

    wrong choice can call into question the sustainability of the company. The importance of investment decision requires that projects have been the subject of a detailed study.

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    ÕÎáã

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    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

     

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    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    INTRODUCTION

    GENERALE

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    Introduction générale

    De nos jours la vie économique et sociale est organisée autour des entreprises qui donnent à toutes civilisations plusieurs de ses caractères essentiels c'est à dire : urbanisation, rythme de vie, cadre immédiat de l'activité professionnelle ont autant des conséquences directes sur la monté en puissance de cette catégorie de vie.

    Cependant dans toute entreprise, les dirigeants sont appelés à prendre un certain nombre de décisions assurant la bonne marche et la continuité de ses activités. Ainsi par la force des choses, il faut bien que les crédits nécessaires soient prévus, ordonnancés, répartis, comptabilisés, soumis au contrôle et à la discussion préalable. Or, on ne peut planifier que ce qui est organisé et vérifiable. Ces contraintes obligent les entreprises à passer d'une démarche principalement productive à une démarche orientée vers les besoins du marché.

    On assiste alors à une forte concentration des firmes qui conduit à un accroissement important de leur taille et à la dispersion de leur implantation géographique.

    Les directions générales sont donc obligées de repenser leur structure en organisant des délégations de responsabilités.

    Cette décentralisation de l'autorité et des responsabilités a nécessité à la construction d'une nouvelle façon de la prise de décision et de vision à court, moyen et long terme d'où la nécessité du choix d'investissement et du mode de financement le moins chers pour l'entreprise.

    En outre toute nation ne peut se développer que sur la base des investissements qui a

    son tour engendrent la croissance des entreprises qui ne se passe pas sans la réduction du chômage ce qui implique par conséquent l'amélioration du bien-être collectif.

    Lors de sa création et au cour de son développement ,l'entreprise au moment opportun doit déterminer des ressources financières , matériels et humaines nécessaires pour faire face à ses échéances et pour utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour se faire cette dernière doit engager des dépenses avant de percevoir des entrées : réalisation des investissements (matériels, immatériels, financiers...), pour planifier la rémunération de main d'oeuvre.

    Ainsi partant du fait que l'entreprise est une entité qui économiquement combine des

    facteurs de production (capital, travail) dans le but de produire des biens et services destinés à

    Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management 2015-2016

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Introduction générale

    Être vendus sur un marché solvable, mais pour faire tout cela, l'entreprise a besoin de se financer.

    Le financement1 peut être défini comme le moyen permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaire pour son activité. Ce dernier conditionne sa survie.

    A cet effet, une entreprise peut financer ses investissements par autofinancement, sans faire appel à des capitaux extérieurs, par conséquent cette solution présente pour l'entreprise l'avantage de la rendre indépendante des tiers, mais elle a pour inconvénient majeur de limiter l'entreprise dans ses possibilités d'investissement.

    Pour cela, le recours aux concours bancaires représente le mode de financement le

    plus couramment utilisé car il est parfois le moyen de financement pour la quasi-totalité des entreprises.

    En General, plus particulièrement au NIGER l'essentiel du financement externe est fait en grande partie par les banques. Celles-ci constituent un instrument fondamental du développement des structures productives et assurent l'octroi de la majeure partie des crédits à l'investissement.

    Cependant, il faut reconnaitre que ce mode de financement par crédit bancaires présente un certain nombre de limites pour l'entreprise qui la rend tributaire des aléas de la distribution du crédit (montant, cout, délais ...) et la politique arrêtée par son banquier (choix des risques de taux, des garanties...).

    C'est pourquoi l'entreprise a besoin de diversifier les sources de financement afin d'atteindre les objectifs précis comme :

    ? le choix d'un investissement rentable,

    ? développer ses activités,

    ? Investir dans la recherche afin d'avoir un avantage concurrentiel.

    C'est ainsi que les entreprises ont eu recours à d'autres modes de financement tels que :

    1 Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de conférences, guide de choix d'investissement, édition d'organisation 2006, pages 270

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 2

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Introduction générale

    Le crédit-bail, l'augmentation du capital, l'affacturage, l'escompte, l'emprunt Obligataire et autre lignes de crédits.

    En d'autre terme, la transition d'une culture bancaire vers une culture de marché afin de faire de financement direct un moyen privilégié de financement de l'économie.

    La sélection d'investissement et du mode de financement est déterminé par plusieurs critères dont l'entreprise doit tenir compte tels que :

    ? Les critères de sélection en avenir certain et non risqué.

    ? Le cout de chaque mode de financement

    ? La dépendance des entreprises auprès des banques et autres établissements de crédit

    ? L'insolvabilité de l'entreprise grâce à un endettement lourd et élevé (situation

    dangereuse).

    ? L'efficacité en faisant jouer l'effet de levier puisque la rentabilité financière augmente

    avec l'endettement.

    Problématique :

    Depuis la nuit des temps, l'homme a toujours manifesté le besoin d'épanouissement dans sa vie en société aussi bien pour son bien-être personnel que celui de son entourage.

    En effet, l'action d'inventer est au coeur de la vie économique de toute la société. Elle

    détermine la capacité productive sans laquelle, il ne peut y avoir ni production, ni croissance économique. Néanmoins, elle exige une accumulation préalable des moyens financiers.

    L'investissement est la composante la plus vitale du produit intérieur brut(PIB). Lorsqu'on constate une hausse de la demande globale des biens et services au cours d'une récession, une large part de celle-ci peut généralement être imputée aux dépenses d'investissement. Ensuite, il est au coeur de toute analyse de croissance et par là il est pris en compte dans l'élaboration des politiques gouvernementales.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 3

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Introduction générale

    Certaines approches accordent une importance majeure aux anticipations de croissance

    des entreprises et au rôle de l'incertitude dans la détermination des niveaux d'investissement. Dans la mesure où les entreprises peuvent modifier tant le calendrier que le volume de leurs

    Investissements, la réussite de ces derniers, repose essentiellement sur la période choisie et sur les circonstances dans lesquelles ils seront réalisés.

    A ce sujet, Robert Lucas2 a souligné la manière dont les agents constituent leurs anticipations quant à l'avenir. Les anticipations sont au centre de l'économie, parce qu'elles influencent le comportement des consommateurs, des investisseurs et de tous les autres acteurs économiques. Or, ces anticipations dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels les politiques économiques mises en oeuvre par les pouvoirs publics.

    Ainsi donc, la remise en cause de ces hypothèses et l'incertitude de l'environnement

    incite à une meilleure compréhension du processus de prise de décision, en particulier les décisions stratégiques.

    En effet, dans un environnement turbulent, comme c'est le cas au NIGER, il est

    impérieux de s'interroger sur les paramètres déterminant le niveau global de l'investissement productif.

    Des nombreuses influences sont susceptibles d'être prises en compte pour chercher à expliquer par quoi est déterminé l'investissement.

    La macroéconomie cherche à définir par quoi est déterminé l'investissement. Il s'avère alors qu'en situation de plein emploi des facteurs de production, seule la rémunération réelle des facteurs est importante alors que, si l'entreprise est confrontée à une contrainte sur ses ventes, ce seront le coût relatif et la demande anticipée qui seront déterminants. Ainsi, en cas de sous-emploi, la théorie de l'accélérateur de Samuelson établit qu'une augmentation de la demande anticipée relancera l'investissement.

    2 Robert Lucas (né en1937, prix Nobel, 1995), Théorie des anticipations rationnelle. Maxi fiche d'histoire de la pensée économique, Ghislain Deleplace et Christophe lavialle, 2008, Pages 138.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 4

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Introduction générale

    Ainsi La décision d'investissement est étroitement liée à la décision de financement. Elle

    permet de prendre en compte les interrogations sur la manière dont les fonds seront recueillis pour financer les projets d'investissement jugés rentables.

    Il existe des sources très diverses concernant l'origine des moyens servant à financer

    l'entreprise .mais toutes comportent un cout dont le calcul permet de guider le choix des dirigeants.

    D'autre part, le choix d'une politique de financement a une incidence sur la structure du capital de l'entreprise.

    Ainsi, si l'on tient compte de la rentabilité requise par les apporteurs de fonds propres et du cout de la dette, une structure de financement optimale serait celle qui permet aux actionnaires de maximiser la valeur de leur fonds propres compte tenu du risque financier liés à l'endettement.

    Nous avons fait le choix d'étudier en quoi la sélection d'investissement et de mode de financement le moins onéreux permet-il d'assurer la pérennité de l'entreprise ?

    Au centre de cette question principale se trouve sept questions secondaires qui nous permettrons de cerner les principales opportunités de la sélection d'investissement et de mode de financement approprié à savoir :

    1. Qu'est-ce qu'un investissement ?

    2. Comment évaluer un investissement ?

    3. Peut-on évaluer financièrement et économiquement un projet en avenir certain et non risqué ?

    4. Quels sont les risques encourus par l'entreprise ?

    5. Quelles sont les principales modalités de financement des entreprises ?

    6. Quel est le cout de chaque mode de financement ?

    7. Quel est le mode de financement le mieux approprié ?

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 5

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    . Introduction générale

    Pour vérifier ses hypothèses, j'ai fait recourt à la méthode d'évaluation de la rentabilité des investissements afin de déceler les liens de causalité entre le cout du capital investit et les flux nets de trésorerie qu'il génère dans l'avenir. Quant aux techniques, j'ai utilisé les techniques documentaires, de questionnement.

    Cependant, ce qui nous démarque de ces travaux précités est le fait que notre étude traite des du choix des investissements dans le domaine de transport et le mode de financement approprié, cas du groupe BARKA et vise les objectifs suivants :

    ? ressortir les différents critères d'évaluations de la rentabilité des investissements du groupe BARKA et le mode de financement le moins onéreux dans le domaine de transport face aux risques encourus ;

    ? évaluer le niveau de rentabilité des investissements du groupe.

    ? déterminer le cout de chaque mode de chaque mode de financement

    ? choisir le mode de financement le moins onéreux

    Mais aussi, nous avons en plus utilisé, à part les méthodes comptables, la méthode financière pour évaluer la rentabilité dans ce secteur face aux risques encourus pour la prise de décisions d'y investir.

    Hypothèses :

    Par définition, l'hypothèse est une proposition de réponse à la question posée. Elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs même plus au moins précise, elle aide à sélectionner les faits observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les interpréter, c'est-à-dire De leur donner une signification. Une fois vérifiée, elle constituera un élément possible de la théorie. Ce qui précède nous amène à formuler les hypothèses suivantes :

    Malgré la turbulence dans le secteur, les investissements dans le domaine de transport au Niger seraient expliqués par deux principaux postulats : les postulats réels d'une part (la forte demande, le climat économique prometteur, le développement de l'entreprise elle-même et l'espérance à un avenir meilleur) ; les postulats financiers d'autre part (rentabilité élevé, délai de récupération court, accès facile au crédit, non fonctionnement du circuit bancaire) ;

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 6

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Introduction générale

    ? Ces investissements dégageraient une VAN positive, c'est-à-dire, les flux nets de liquidité couvriraient le coût d'investissement avant la durée de vie estimée de l'investissement.

    ? Ces investissements seront récupérés dans un délai généralement court, c'est-à-dire les capitaux investis seront récupérés avant même la durée de vie du projet d'investissement.

    ? Le mode de financement choisit soit le moins chers possible, car un investissement dont le financement est chers induit à la qualité de l'ingénierie financière de l'entreprise (du groupe BARKA).

    ? les investisseurs dans le secteur de transports préconiseraient quelques stratégies pour faire face aux éventuels risques, notamment : conclure les contrats d'assurance avec les sociétés d'assurance au NIGER (NIYA, LEYMA ; UGAN, BANQUES ...) pour diversifier les investissements.

    Choix et l'intérêt du sujet :

    Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard. En effet, au Niger particulièrement dans les entreprises, depuis longtemps nous assisterons à un problème d'évaluation des projets d'investissement car les entreprises investissent avant d'évaluer la rentabilité de chaque investissement effectué surtout s'il s'agit des gros moyens. En outre le problème de financement des entreprises au Niger est une question fondamentale à se poser car un bon nombre des entreprises ignorent quel mode de financement choisi c'est-à-dire le mieux approprié pour financer leurs activités.

    Les agents économiques qui s'intéressent aux investissements dans le domaine de

    transport et différents secteurs trouveront dans ce travail, un modèle d'évaluation de rentabilité de ces derniers et son impact sur le risque de l'avenir.

    Les futurs chercheurs et financiers en particulier en tireront profit, non seulement sur le pourquoi du phénomène, c'est-à-dire la « rentabilité» des investissements, mais aussi sur la liaison entre l'investissement dans le domaine de transport, le cout de chaque mode financement et les facteurs qui l'expliquent (facteurs réels, facteurs financiers).

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Introduction générale

    En fin, ce travail servira de référence économico-financière pour certaines prises de décision d'investissement dans un environnement moins risqué.

    Méthodologie

    Entreprendre une recherche et la mener à bon port requiert des instruments appropriés pouvant permettre d'obtenir les informations utiles et les méthodes adaptés.

    En effet, une méthode est constituée de l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, qu'elle démontre et qu'elle vérifie3.

    Ainsi, pour atteindre le but de notre recherche, l'élaboration d'un questionnaire

    administré au groupe BARKA a été un des moyens pour collecter les données nécessaires à notre étude.

    Nous avons également utilisé les techniques documentaires. La technique documentaire

    nous a permis d'exploiter les fiches de suivi et différents rapports d'activités des investisseurs, des articles et mémoires hormis les ouvrages consultés.

    En ce qui concerne les méthodes, nous avons recouru aux méthodes comptables et financières et hypothético-déductives. La première méthode nous a facilité le calcul des couts et de déterminer l'influence des différents facteurs explicatifs des investissements dans le domaine de transport et le choix de financement approprié.

    Quant à la deuxième, elle nous a permis de voir si nos hypothèses formulées sur des bases théoriques du choix des investissements s'appliquent au cas particulier du groupe BARKA.

    Délimitations spatio-temporelle du sujet

    Les opérateurs économiques visés dans ce travail sont ceux qui investissent leur capital dans n'importe quel investissement en particulier dans le transport.

    3 M.GRAWITZ et R.PINTO, méthodes de sciences sociales, Dalloz, 4éme éd, Paris, 1971, p128

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    Introduction générale

    Etant donné que le boom pétrolier et minier est un phénomène fondamentale au Niger, cela nous a motivé d'étaler notre étude dans cet intervalle de temps, dans une entreprise unipersonnelle.

    Subdivision du travail

    Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail retient des articulations suivantes :

    + Le premier chapitre passe en revue le contour des différents mots clés utilisés pour la compréhension de l'étude ; c'est-à-dire la notion du choix d'investissement.

    + Le deuxième chapitre est consacré aux principales sources de financement des entreprises + Le troisième chapitre traite le cas pratique du groupe BARKA c'est-à-dire sur des résultats

    et leurs interprétations ; sur la discussion des résultats et, en fin, quelques

    recommandations évoquées dans la conclusion clôturent ce travail

    Les difficultés rencontrées

    Nous nous sommes heurtés à bien des difficultés au cours de nos recherches lors de la récolte de données, qui ont constitué un obstacle de notre travail.

    Nous pouvons citer les plus importantes que sont :

    + Le refus de répondre et de nous donner des chiffres réels à notre questionnaire car c'est seulement à la cinquième entreprise que j'ai fut avoir ce dont j'ai besoin pour réaliser ce travail.

    + La grande distance parcourue lors de nos recherches pour atteindre nos répondants (Niger Maroc) ;

    + L'insuffisance du temps pour pouvoir mieux consulter la documentation adéquate pour certaines informations, pouvant nous permettre l'obtention des données objectives.

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    CHAPITRE I.PROCESSUS

    DU CHOIX

    D'INVESTISSEMENT

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Introduction

    La survie et la croissance de toute entreprise suppose l'amélioration et le développement de ses moyens de production et de commercialisation, ce qui exige la réalisation des investissements plus ou moins importants et sur tous les plans : technique, commercial, financier, humain...

    La décision d'investissement est une décision de nature stratégique et, à ce titre, elle

    engage l'avenir de l'entreprise. Une mauvaise orientation peut condamner la survie de la société. Il y a à cela deux raisons essentielles :

    ? L'investissement est un choix irréversible : il est difficile de céder des biens, souvent Spécifiques, en cas de surcapacité de production ;

    ? L'investissement nécessite des fonds substantiels : si les flux monétaires sont inférieurs aux flux anticipés, des problèmes de trésorerie apparaîtront car il faut de toute façon supporter les charges fixes.

    C'est pourquoi, des outils d'aide à la décision basés sur l'application de techniques quantitatives sont proposés afin de permettre une meilleure évaluation de la décision d'investissement.

    Section 1 : L'investissement et ses caractéristiques

    1.1 L'investissement : définition et typologie

    A) Définitions selon quelques approches de l'investissement ? Notion comptable4 :

    Le plan comptable national définit l'investissement comme étant "l'ensemble des biens et valeurs durables acquis ou crées par l'entreprise". Le nouveau système comptable financier définit l'investissement (immobilisation) comme étant "un actif corporel détenue par une entité pour la production, la fourniture de service, la location, l'utilisation à des fins

    4 Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de conférences, guide de choix d'investissement, édition d'organisation 2006, pages 2

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Administratives et dont la durée d'utilisation est supposée se prolonger au-delà de la durée d'un exercice".

    · Notion économique5 :

    La définition économique est plus large que la définition comptable, en ce sens qu'un investissement représente "une mobilisation de ressources aujourd'hui, dans l'espoir d'en Tirer dans le futur un montant supérieur". La notion économique de l'investissement englobe non seulement les achats de biens d'équipements, mais également d'autres dépenses (formation du personnel, programme de développement, ...etc.).

    · Notion financière6 :

    Du point de vue financier, un investissement englobe toute dépense qui générera des revenus ou réalisera des économies sur une période plus ou moins longue, est qui est capable d'assurer sa remboursabilité. La vision financière de l'investissement met en avant l'équilibre dans le temps entre les ressources et les emplois.

    B) classification des investissements

    L'entreprise peut procéder à plusieurs types d'investissement qui peuvent être classés par leur objet ou par leur nature.

    a) Classification des investissements selon l'objet On peut distinguer :

    · L'investissement de remplacement ou de modernisation : remplacer un équipement totalement amorti, usé ou démodé par un autre nouveau.

    · L'investissement de rationalisation ou de productivité : chercher à réduire les coûts de fabrication et, par là même, de revient des produits, ou à améliorer leur productivité et leur qualité.

    · L'investissement d'expansion ou de capacité : vise à accroître la capacité de production et de distribution de l'activité de l'entreprise, ou se lancer dans une nouvelle activité.

    · L'investissement de restructuration : vise à redresser la situation des entreprises en difficulté technique, commerciale ou financière et ce en gardant la même activité de l'entreprise, ou bien en procédant à son changement vers d'autres domaines.

    5 Idem

    6 Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de conférences, guide de choix d'investissement, édition d'organisation 2006, pages 3

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    b) Classification des investissements selon la nature

    Dans la classification des investissements par nature, on peut distinguer :

    ? L'investissement industriel ou commercial : l'acquisition des biens physiques ou corporels (terrains, constructions, matériel...).

    ? L'investissement incorporel : l'acquisition d'actifs immatériels permettant d'améliorer la rentabilité de l'entreprise.

    ? L'investissement financier : l'acquisition des titres financiers (titres de participation, prêts, TVP...) dans le but d'améliorer le résultat financier de l'entreprise.

    ? L'investissement humain : augmentation de l'effectif du personnel (recrutement...) ou amélioration de sa qualification (formation, mise à jour des compétences...)

    Quel que soit le type d'investissement envisagé, la décision d'investir reste une décision stratégique et difficilement réversible car elle engage l'avenir de l'entreprise, sa productivité et sa compétitivité sur le marché.

    Avant donc d'investir, il faut toujours procéder à des calculs économiques pour comparer les recettes futures et incertaines, aux dépenses actuelles et certaines. Cette étude de rentabilité se fait généralement en deux étapes :

    La rentabilité économique : c'est l'appréciation de la rentabilité liée à l'investissement sans tenir compte du mode de financement adopté pour sa réalisation.

    La rentabilité financière : c'est la rentabilité du projet, compte tenu des charges liées au mode de financement choisi.

    1.2 Les caractéristiques d'un projet d'investissement

    Le problème d'investissement revient à sélectionner des projets en comparant le coût de l'investissement I0 et ce qu'il peut rapporter, c'est à dire les gains futurs espérés G1, G2,...Gn.

    Figure N°1 modèle des flux d'investissement

    Dates

    Flux Fi.

    0

    1

    2

    3

    n

    -Io

    +G1

    +G2

    +G3

    +Gn

     

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Ce modèle permet de représenter de façon simple et schématique la réalité de l'investissement en réduisant le problème à la prise en compte des flux financiers, des gains, du temps et du taux de rentabilité.

    Mais, cette schématisation présente deux limites essentielles :

    y' Elle réduit la réalité économique en négligeant d'autres variables qui peuvent s'avérer

    Être tout aussi importantes pour un projet d'investissement (facteurs
    humains,

    Aspects stratégiques,...).

    y' Elle utilise à la fois des données certaines (le montant de l'investissement) et des données incertaines (estimations des gains futurs).

    C'est pourquoi, les résultats obtenus doivent être relativisés, ce modèle n'étant qu'un outil d'aide à la décision parmi d'autres.

    Avant de procéder à l'évaluation de la rentabilité d'un projet d'investissement, il y a lieu de connaître les différents paramètres le caractérisant et qui sont : le capital investi, les flux nets de trésorerie, la durée de vie du projet d'investissement et, enfin, la valeur résiduelle.

    A) La dépense d'investissement : le capital investi

    La dépense d'investissement est la dépense que doit supporter l'entreprise pour réaliser un projet d'investissement donné. Cette dépense comprend les éléments suivants :

    y' Le prix d'achat (hors TVA) ou le coût de production de biens d'investissement y' Les frais accessoires tels que : les frais de transport, d'installation, y' Les droits de douane s'il s'agit d'un bien importé...

    y' La TVA non récupérable si l'entreprise a un droit de déduction inférieur à 100%. En ce qui concerne l'augmentation du besoin de financement de l'exploitation, tout projet d'investissement accroît généralement l'activité de l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter le BFR d'exploitation. Or, ce besoin nouveau appelle un financement nouveau. Ainsi, le capital investi doit prendre en compte le supplément initial du BFRE lié au projet et les augmentations successives qui vont s'échelonner sur la durée de vie du projet. D'autre part, selon le cas, le versement d'une caution ou le paiement de l'option dans un contrat de crédit-bail font également partie des flux d'investissements.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Tous ces flux doivent être pris en compte lors du décaissement effectif car l'investissement n'est pas obligatoirement fixé sur une seule période.

    N.B :

    ? En cas d'investissement de remplacement, la dépense d'investissement doit être diminuée de la valeur de cession des biens anciens qui seront remplacés par les nouveaux.

    ? Si la dépense d'investissement est étalée dans le temps et ne sera pas engagée d'un seul coup ; il y a lieu d'actualiser les dépenses successives pour les ramener à la période initiale avec un taux d'actualisation « a »

    DI = I1 / (1+a) + I2 / (1+a) 2 +..... I k / (1+a) k

    B) Les flux nets de trésorerie ou Cash-flow nets

    Les flux nets de trésorerie, appelés aussi Cash-Flow, correspondent à la différence entre ce que rapporte l'investissement (chiffre d'affaires prévisionnel lié au projet) et ce qu'il coûte (charges supplémentaires liées à l'investissement).

    Cash-flows = (Recettes imputables au projet) - (Dépenses imputables au projet)

    Pour simplifier, le FNT est assimilé à la CAF avant frais financiers ; il correspond donc au résultat net avant frais financiers et avant dotations aux amortissements :

    Cash-flow = résultat avant frais financiers et après impôt + dotations aux amortissements

    La notion de la CAF est une notion purement économique ; elle ne contient aucun élément lié au financement.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Tableau N°1 : Les FNT peuvent donc être calculés à l'aide d'un tableau correspondant à la durée de vie du projet.

    P1 P2 Pn

    Chiffre d'affaires prévisionnel

     
     
     
     

    - charges supplémentaires

     
     
     
     

    - dotations aux amortissements

     
     
     
     

    =Résultat avant impôt

     
     
     
     

    -IS

     
     
     
     

    Résultat net

     
     
     
     

    + dotations aux amortissements

     
     
     
     

    =Flux nets de trésorerie.

     

    Source : Le plan de financement I du PCG, DOG OGIEN ; maxi fiche de gestion financière d'entreprise ; DUNOD, paris 2008, pages 56

    Remarque :

    ? Les FNT sont calculés avant frais financiers et après impôt afin d'apprécier la rentabilité du projet sans tenir compte du mode de financement choisi.

    ? Dans le cas d'un investissement de remplacement, il faut raisonner en termes de FNT différentiel ; celui obtenu par la différence entre FNT avec le projet et le FNT sans le projet.

    C) La durée de vie du projet d'investissement

    La rentabilité d'un projet d'investissement doit être appréciée sur sa durée de vie économique, c'est-à-dire la période pendant laquelle durera l'exploitation dans des conditions économiques favorables.

    L'horizon prévisionnel correspond généralement à la durée d'amortissement du matériel, toutefois, dans le cas de projet à durée de vie très longue, une valeur résiduelle est adoptée en fin de l'horizon prévisionnel.

    D) La valeur résiduelle

    La valeur résiduelle correspond à la valeur de cession du bien objet d'investissement, à la fin de sa durée de vie économique.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Dans les projets caractérisés par une longue durée de vie économique, la valeur résiduelle correspond à la valeur de rendement au-delà de l'horizon prévisionnel retenu ; elle correspond alors à la somme des cash-flows actualisés séparant la fin de l'horizon prévisionnel retenu à la fin de la durée de vie économique du projet.

    La valeur résiduelle doit être intégrée au dernier CF de la durée de vie du projet (avec prise en considération des incidences fiscales éventuelles)

    Dans la même logique, il faut également tenir compte des éventuelles baisses du BFR, ou sa récupération à la fin du projet.

    Section 2 les critères d'évaluation de la rentabilité économique des

    investissements

    2.1 Les critères atemporels d'évaluations des investissements

    Les critères atemporels sont des mesures de rentabilité qui ne tiennent pas compte de facteur temps sur la valeur de l'argent. On distingue essentiellement deux critères atemporels qui sont le taux moyen de rentabilité et le délai de récupération.

    A) taux moyen de rentabilité (TMR)

    C'est une méthode comptable, le TMR est le rapport du bénéfice annuel moyen après impôt à l'investissement net moyen pendant la durée du projet.

    TMR (1)=bénéfice net moyen annuel/investissement net moyen

    Remarque : le TMR est parfois calculé par rapport à l'investissement initial, on obtient annue

    alors, le return on original investissement(ROI) qui se définit comme suit :

    ROI=bénéfice net moyen annuel/Investissement initial.

    -Prise de décision :

    On compare le TMR d'un projet à un taux minimum à fin de déterminer si le projet doit être

    accepté ou rejeté : sera retenu, tout projet dont le TMR est supérieur aux taux minimum.

    Si on dispose de plusieurs projets dont on ne doit retenir qu'un seul, on optera pour celui qui a

    le TMR le plus élevé. Bien entendu, on ne peut accepter un projet dont le TMR est le négatif.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    -Avantages et inconvénients :

    La principale qualité du TMR et sa simplicité.il est basé sur des renseignements qui sont immédiatement disponibles. Par contre, les principales faiblesses de la méthode proviennent, de ce qu'elle est fondée sur des bénéfices comptables et non sur des cash-flows, et de ce qu'elle ne tient pas compte de l'étalement des flux dans le temps : les bénéfices de la dernière année sont pris en compte exactement de même manière que ceux de la première année, alors qu'ils sont en réalité plus risqués car plus incertain.

    B) Le délai de récupération ou de recouvrement

    Le délai de récupération mesure le temps au terme duquel les flux nets de trésorerie actualisés générés par le projet arrivent à couvrir la dépense d'investissement.

    Le délai de récupération correspond, alors, à la période d'exploitation nécessaire pour la récupération du capital investi. Plus ce délai est court, plus le projet est supposé être intéressant en raison :

    · du risque couru par l'entreprise (plus l'horizon est éloigné, moins les prévisions sont fiables et plus l'environnement est incertain) ;

    · de la rentabilité (en général, plus le délai de récupération est court, plus le projet est rentable).

    Cependant, ce critère ne permet pas de cerner la rentabilité globale du projet dans la mesure où il ne tient pas compte des FNT actualisés qui interviennent après la récupération du capital investi. Il ne peut, donc, être utilisé que comme un critère d'appoint permettant de renforcer les autres critères d'appréciation de la rentabilité des projets.

    2.2 Les critères temporels de choix des investissements

    La procédure recommandée pour évaluer un investissement est de déterminer les coûts et les avantages qu'il génère. Les flux de trésorerie potentiels qu'il peut dégager dans l'avenir sont ensuite appréciés sur des critères de rentabilité ou de sécurité. On compte cinq critères usuels à déterminer pour chaque investissement : valeur nette (VN), valeur actuelle nette (VAN), indice de profitabilité (IP), taux interne de rentabilité (TIR). Les critères de rentabilité sont déterminés par une analyse actuarielle.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    A) La Valeur Actuelle Nette

    Cette méthode consiste à comparer la dépense initiale à la valeur actuelle des cash-flows nets attendus sur la durée de vie de l'investissement, la valeur actuelle nette est égale à :

    Avec :

    i : année.

    N : la durée de vie de l'investissement.

    CFi : le cash-flow de l'année i.

    (1+t)-i : le coefficient d'actualisation.

    T : le taux d'actualisation.

    I : le cout de l'investissement.

    VAN=I0+ (CFNt/ (1+K) t)

    La signification financière de la VAN :

    · VAN > 0 : l'investissement est rentable (accepté).

    · VAN = 0 : investissement sans rendement.

    · VAN < 0 : l'investissement n'est pas rentable (rejeté).

    Si l'entreprise a le choix entre plusieurs projets qui s'excluent mutuellement, elle optera mutuellement pour celui qui procure la VAN la plus élevée.

    -Avantages et inconvénients :

    Si la VAN tient compte de l'actualisation et se base sur le cash-flow, elle présente l'inconvénient d'être subjective puisqu'un investissement initial plus import procure souvent à la firme des CFN plus importants, donc vraisemblablement une VAN plus élevée sans être forcément pour autant le projet le plus rentable.

    B) Le taux interne de rendement7

    Le TIR est le taux « r » tel que la dépense d'investissement est équivalente à la somme des FNT actualisés. Autrement dit, c'est le taux « r » qui annule la VAN.

    TIR =r tel que : n

    - D + E CFk / (1+r)k + VRn / (1+r)n = 0 k=1

    7 Amel hachicha maitre-assistant ; cour du choix d'investissement et de financement, 2013, pages 16 7 Idem

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Le TIR est déterminé de manière itérative, par essais successifs jusqu'à annulation de l'équation de la VAN.

    Remarque :

    ? Il est recommandé pour la détermination du TIR d'utiliser comme premier taux d'itération l'inverse du délai de récupération actualisé 1/DR, qui donne généralement une approximation de la valeur du TIR.

    ? Lorsque le projet génère des FNT constants, le cumul des facteurs d'actualisation est une constante, le TIR peut être déterminé par une simple lecture sur la table financière adéquate.

    Le TIR doit être comparé au taux de rendement minimum exigé par l'entreprise, appelé taux de rejet :

    Si le TIR est supérieur au taux de rejet ; le projet est jugé rentable et peut donc être réalisé, sinon et dans le cas où le TIR est inférieur à ce taux de rejet, le projet ne doit pas être retenu.

    L'investisseur peut choisir comme taux de rejet, le taux représentant le coût d'opportunité, le coût des capitaux de l'entreprise, ou bien un taux subjectif reflétant l'exigence de rentabilité minimale qu'il se fixe pour ses projets.

    Généralement, chaque projet se caractérise par un TIR unique, mais il existe certains projets où on peut calculer des TIR multiples, c'est le cas des projets caractérisés par l'apparition des FNT négatifs au cours de la durée de vie du projet.

    C) L'indice de profitabilité8

    Cet indice mesure l'avantage relatif de l'investissement c'est-à-dire l'avantage induit par une unité monétaire de capital investi, l'indice de profitabilité égal à la somme des cash-flows actualisés divisée par le capital investi.

    8 Amel hachicha maitre-assistant ; cour du choix d'investissement et de financement, 2013, pages 17

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Avec :

    I=investissement initial CF=cash-flow net actualisés T=taux d'actualisation i=durée du projet

    I

    IP =

    ? n CF(1 + t)i i=1

    La signification financière de l'IP :

    · IP > 1 : l'investissement est rentable (accepté).

    · IP = 1 : investissement sans rendement.

    · IP < 1 : l'investissement n'est pas rentable (rejeté).

    2.5 Analyse critique des critères de choix des projets

    Chacun des critères d'évaluation des projets a ses propres caractéristiques :

    · VAN : évalue la rentabilité absolue du projet.

    · IP : évalue la rentabilité relative du projet.

    · DR : s'intéresse surtout au risque du projet.

    · TIR : mesure la rentabilité globale du projet.

    L'usage de ces critères à la fois peut parfois révéler une discordance (notamment entre la VAN et le TIR) dans la comparaison des projets et, donc, ne pas donner le même classement à ces projets surtout lorsqu'il s'agit de projets dont les morphologies des FNT sont différentes.

    A) Les causes d'une divergence de classement des projets d'investissement

    Les différents critères d'évaluation des projets fondés sur l'actualisation se basent dans leur calcul sur l'hypothèse implicite de réinvestissement des FNT générés par le projet jusqu'à la fin de la durée de vie (c.-à-d. qu'il n'y a pas de distribution de bénéfices).

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    Dans le cas de la VAN, l'IP et le DR, le réinvestissement (ou la capitalisation) est fait au taux d'actualisation (correspondant au coût d'opportunité ou au coût des capitaux de l'entreprise) ; alors que dans le cas du TIR, le réinvestissement est fait au taux « r » correspondant au TIR. Cette différence peut être à la base des discordances entre les classements des projets faits par l'usage des différents critères.

    B) Les critères globaux ou intégrés

    Dans le cas où l'usage des critères de la VAN et du TIR aboutissent à une divergence de classement des projets (et donc divergence dans le choix du projet à retenir), la solution est d'adopter les critères de VAN et TIR dits globaux ou intégrés, ces critères reposent sur l'hypothèse explicite de réinvestissement des FNT à un taux réaliste déterminé en fonction des possibilités réelles de placement ou de réutilisation des FNT.

    a) La VAN globale ou intégrée

    La détermination de la VAN globale ou intégrée passe par deux étapes :

    ? Calculer la valeur acquise par les FNT capitalisés au taux « c » à la fin de la durée de vie du projet.

    ? Actualiser la valeur acquise au taux d'actualisation retenu. La formule devient alors :

    N

    VANg = -D + Ó CFt (1+c) n-k x (1+a)-n.

    k=1

    b) Le TIR global ou intégré

    Le TIR global ou intégré est le taux « RG » tel que la valeur acquise des CF capitalisés en fin de période égale à la dépense d'investissement.

    La détermination du TIR global passe aussi par deux étapes :

    ? Calculer la valeur acquise par les FNT capitalisés au taux « c » à la fin de la durée de vie du projet.

    ? Déterminer le taux « RG » tel que la VANg = 0, c.à.d. le taux d'actualisation qui donne l'équivalence entre la valeur acquise et la dépense d'investissement.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    2.6 Les risques liés à la décision d'investissement

    « Gérer les risques, c'est prévoir à moindre coût - les ressources financières, nécessaires et suffisantes en vue de leurs manifestations éventuelles. C'est aussi les contrôler en les Éliminant si possible, en les atténuant en les transférant, optimisant de cette manière l'utilisation qui est faite des ressources de l'entreprise.».

    En effet, il existe plusieurs types de risques auxquels l'entreprise est confrontée, entre autres, les risques industriels et commerciaux, les risques financiers, les risques internationaux et d'inflation etc.

    A) Les conséquences du risque :

    Dans l'entreprise, la notion de risque est omniprésente et se trouve à différents niveaux d'activités. Définissons les différentes catégories de risques liés à l'exploitation commercialisation et la politique d'investissement d'une entreprise.

    ? Risque d'affaires

    Le risque d'affaires est en relation avec la variabilité possible des profits avant intérêt et impôt générés par les opérations normales de l'entreprise. Ce type de risque est souvent relié à la conjoncture économique, au marché ou à l'efficacité de production de l'entreprise.

    ? Risque financier

    Le risque financier est le risque additionnel qui découle de l'utilisation de modes de financement à charges fixes. La présence de frais fixes de financement contribue à déterminer la liquidité de l'entreprise et peut à la limite rendre techniquement insolvable cette dernière.

    ? Risque d'investissement

    Ce risque est attribuable à la variabilité des flux monétaires générés par les projets d'investissements acceptés par l'entreprise. Dépendant de l'ampleur des projets, ce genre de risque peut avoir un impact considérable sur la valeur au marché de l'entreprise.

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    · Risque de portefeuille

    Le risque d'un portefeuille de projets correspond à la variabilité des flux monétaires de l'ensemble de projets d'investissement de l'entreprise.

    B) Autres classifications des risques9

    Selon PERARDJ, il existe plusieurs sortes de risques, notamment :

    · Risque commercial : risque représenté par la variation des bénéfices attendus avant impôts et les frais financiers. Il dépend de la structure des coûts de l'entreprise, des caractéristiques de la demande et de la situation de l'entreprise sur son marché.

    · Risque d'entreprise : risque qui regroupe le risque financier et le risque commercial. Il est représenté par la variabilité du bénéfice par action.

    · Risque d'exploitation : Risque lié à l'incertitude des rendements d'exploitation. Il dépend essentiellement de la ventilation des charges entre charges variables et charges fixes.

    · Risque d'inflation : Risque qu'un accroissement du niveau général des prix réduise le pouvoir d'achat des gains des investisseurs provenant d'un placement d'un titre.

    · Risque d'un actif : Risque mesurant le rendement, il se compose d'après les mobiles d'évaluation des actifs financiers, du risque systématique et du risque spécifique.

    · Risque de base : risque de variation des cours des instruments de même maturité, mais liés à des indices différents.

    · Risque de capital : Risque de perte sur une position de change non couverte du fait de l'évolution défavorable de la devise. Il revêt plusieurs formes : Risques de change et de sanctions de consolidation ou des Risques économiques. Pour évaluer ces risques, on calcule la position de change de transaction de consolidation et économique. Plusieurs techniques permettent de se couvrir contre le risque de change.

    · Risque de contrepartie : Risque pour une banque ou une entreprise qu'une contrepartie n'honore pas ses obligations envers elle.


    ·

    9 Olivier Hassid, la gestion des risques, 2éd, Dunod, 2008 pages 6

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    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    · Risque de crédit : Risque qu'une perte se produise quand la contrepartie fait défaut, il comprend le risque politique, le risque sectoriel et le risque de contrepartie.

    · Risque de défaut : Risque qu'un emprunteur ne puisse pas verser les intérêts de l'emprunt ou rembourser le capital.

    ·

    Risque de liquidité : Risque qui se produit lorsqu'un marché ne peut pas absorber des achats ou des ventes sans influence sur les cours. Impossibilité de régler ses dettes à l'échéance.

    · Risque de livraison : Risque qui désigne la possibilité que l'acheteur ou le vendeur d'un instrument financier ou des devises n'honore pas ses obligations à la date d'échéance.

    · Risque du marché : Risque portant sur l'évolution des taux d'intérêts ou des cours. Il est fonction de la volatilité des taux et des cours. Il représente la possibilité des pertes liées aux variations des facteurs de Risque du marché comme le taux d'intérêt, les cours de change, les cours des actions et des produits de base. Il ne peut pas être éliminé par la diversification. Il doit être supporté par les investisseurs.

    · Risque de portefeuille : le Risque d'un portefeuille est mesuré par l'écart type. Cet écart type est fonction de la pondération et du risque (écart type) de chacun des titres et de la corrélation entre ces titres. La diversification réduit le risque ; s'il y a une bonne diversification, le risque du portefeuille est inférieur à la somme des risques de chacun des titres.

    · Risque de réinvestissement : Risque qu'un investisseur soit obligé de placer les revenus provenant des placements ou de ses titres à un taux plus faible à cause de la baisse du taux d'intérêt.

    · Risque financier : Risque de ne pas couvrir les charges financières. Il est lié à la structure financière de l'entreprise. Il s'accroît lorsque l'entreprise augmente son endettement et, par conséquent, ses charges de remboursement. L'entreprise augmente alors son risque d'insolvabilité du bénéfice par action est plus grand.

    · Risque souverain : Risque de non payement des intérêts ou de non remboursement du principal d'un emprunt par un Etat.

    · Risque spécifique : Risque propre à un actif considéré. C'est un risque diversifiable c'est-à-dire qu'il peut être éliminé avec une bonne diversification du portefeuille.


    ·

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Chapitre I. Processus du choix d'investissement

    ? Risque systémique : Risque que l'insolvabilité d'une banque importante entraîne l'impossibilité pour d'autres banques d'honorer leurs engagements, d'où effet de domino, entraînant d'autres défaillances.

    Conclusion

    Pour demeurer compétitive, une entreprise est amenée à investir de façon régulière. Le problème lié aux choix d'investissement est de ce fait placé au centre de toute gestion de société.

    La décision d'investissement est donc une décision stratégique car elle engage le devenir de l'entreprise sur le long terme. Or une erreur dans ce domaine peut avoir des conséquences graves pour l'avenir de l'entreprise tant sur le plan financier - le coût d'investissement est souvent élevé- que sur le plan de la compétitivité -une erreur dans le choix peut entraîner un retard par rapport aux concurrents difficile à combler.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 26

    CHAPITRE II.LES

    PRINCIPALES SOURCES

    DE FINANCEMENT DES

    ENTREPRISE

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 27

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    Introduction

    Les moyens de financement adoptés par les entreprises sont de deux types : interne et / ou externe. Le financement interne se caractérise par l'autofinancement, la cession d'actif ; augmentation du capital ; alors que l'externe implique le recours à des tiers, agents et intermédiaires financiers. Tout au long de leur existence, tant au niveau de leur création, que leur fonctionnement et leur développement, les entreprises ont besoin de fonds. D'où, l'entreprise doit se doter d'un outil de production et financer son cycle d'exploitation, notamment ses stocks et ses créances clients. La manière de combiner les différents moyens de financement est un élément de la stratégie financière qui a des conséquences directes sur la situation économique de l'entreprise, notamment sa valeur ajoutée, sa solvabilité et sa rentabilité.

    Le financement des entreprises a beaucoup évolué au cours de ces dernières années. Des changements importants sont à noter : de nouveaux instruments financiers ont vu le jour ; d'une « économie d'endettement » à une « économie de marchés financiers » aux « business Angel 10»1 qui se sont apparus pour financer la « nouvelle économie ». Dans ce qui suit, on présente les principaux modes classiques de financement adoptés par les gestionnaires de l'entreprise pour financer les nouveaux projets et les nouvelles opportunités, en mettant l'accent sur l'autofinancement et les principales sources de financement externe.

    Section 1. Les sources de financement interne, intermédiaires ou quasi fonds propres et externes

    Les principales sources de financement peuvent être les suivantes à savoir :

    10 Les business Angel (ou BA) sont des personnes physiques qui investissent leur argent personnel dans de jeunes entreprises innovantes. En plus de son soutien financier, le business Angel accompagne l'entrepreneur et lui fait profiter gratuitement de ses compétences, de son expérience, de ses réseaux relationnels et d'une partie de son temps. Cet "ange gardien" est souvent un ancien entrepreneur capable d'apporter à une jeune entreprise des conseils précieux et un carnet d'adresses. Ils interviennent principalement en début d'activité. Ils peuvent aussi investir à d'autres stades de la vie de l'entreprise (développement, reprise).

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 28

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    1.1. Les sources de financement interne

    A) La capacité d'autofinancement et les fonds propres

    La caf représente l'ensemble des ressources générées par l'entreprise autour de l'exo du fait de ses opération courantes.

    On peut la calculée de deux façons différentes :

    · méthode ascendante :

    CAF=RN +DAP-plus-value sur cession-quotte part sur subvention virée

    · méthode descendante :

    CAF=EBE +produit encaissé (sauf cession)-charges décaissées (sauf vnc)

    Néanmoins, la caf n'est pas un montant de liquidé disponibles au cours de l'exercice. Elle ne représente qu'un potentiel d'autofinancement. Ainsi, la partie du caf est caf-dB.

    D'autre part, l'autofinancement est constitué par la partie de la caf investie dans l'entreprise, soit : autofinancement=caf-dividendes.

    Dans ce cas, l'entreprise doit arbitrer entre une politique généreuse de distribution de dividendes (qui satisfait l'actionnaire mais limite ses possibilités d'autofinancement et une politique restrictive de distribution qui produit les effets inverses.

    L'autofinancement procure certains avantages en particulier.

    · Il assure l'indépendance financière de l'entreprise jusqu'à une certaine mesure

    · Il accroit la capacité d'endettement de l'entreprise en améliorant le ratio DMLT/CAF et le ratio DMLT/KP puisque l'autofinancement contribue à augmenter les capitaux propres.

    B) Les cessions d'éléments d'actif

    Les cessions d'éléments de l'actif peuvent résulter de trois volontés différentes :

    · Renouveler le parc des immobilisations. En effet, ce renouvellement normal s'accompagne généralement de la vente du matériel remplacé.

    · La recherche de sources de financement. Dans certains cas, l'entreprise est contrainte de vendre des actifs qui ne sont pas nécessaires à son activité pour trouver de nouveaux capitaux. Le recentrage des activités. L'entreprise cède des usines, des filiales ou des participations, dès lors qu'elle décide de revenir à son métier dominant. Dans ce cas, les sommes en jeu peuvent être considérables.

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    C) Augmentation du capital

    Il existe plusieurs modalités d'augmentation de capital (par apports nouveaux en nature ou en numéraire, par incorporation de réserves ou par conversion de dettes. La modalité qui nous intéresse ici est l'augmentation de capital en numéraire car c'est la seule qui procure à l'entreprise des ressources monétaires nouvelles.

    ? Les formalités juridiques

    -Réunion de l'assemblée générale extraordinaire ;

    -Délibération des mandataires sociaux pour arrêter les modalités de l'opération (montant, prix

    d'émission...) ;

    -Dépôt au greffe du tribunal de commerce des décisions prises

    ? Les modalités pratiques

    -L'augmentation de capital par apports nouveaux nécessite de déterminer :

    - le nombre d'actions nouvelles à créer ;

    - le prix d'émission.

    -Le prix d'émission se situe entre la valeur nominale de l'action et sa valeur avant

    augmentation. La différence entre le prix d'émission et la valeur nominale constitue la prime

    d'émission.

    -Pour garantir l'équité entre les anciens et les nouveaux actionnaires, les anciennes actions

    sont assorties d'un droit préférentiel de souscription.

    ? Les catégories d'actions

    - Les actions ordinaires : elles confèrent à leur détenteur un droit de gestion et un droit sur les

    résultats ;

    - Les actions à dividende prioritaire sans droit de vote ;

    -Les certificats d'investissement (actions sans droit de vote) ;

    - Les actions à bons de souscription d'actions (ABSA) : ce sont des actions ordinaires

    accompagnées d'un bon de souscription à une action à un prix déterminé à l'avance.

    ? Les conséquences de l'augmentation de capital

    + Augmentation des ressources financières ;

    - Dilution du bénéfice et diminution du taux de rentabilité financière ;

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    - Dilution du pouvoir de contrôle.

    1.2 Le financement par quasi-fonds propres

    Les quasi-fonds propres correspondent à des dettes qui sous certaines conditions ne sont pas remboursables ou peuvent l'être par la distribution d'actions se situe entre les fonds propres et les dettes.

    A) Les titres participatifs

    Titres de créances dont l'émission est réservée aux sociétés de secteur public et aux sociétés coopératives. Leur rémunération est indexée sur le niveau de l'activité. En cas de liquidation, ils sont remboursables en dernier rang.

    B) Les prêts participatifs

    Titres de créances émis par les établissements de crédit au profit des entreprises. Ils sont rémunérés par participation aux résultats. En cas de liquidation, ils sont remboursables en dernier rang.

    C) Les subventions d'investissement

    Accordées dans le cadre de projet de développement, ces subventions sont définitivement acquises par l'entreprise mais elles sont intégrées dans les produits imposables par dixième pour les terrains ou au prorata des amortissements pour les immobilisations amortissables.

    D) conditionnées

    Avances accordées dans le cadre de projet de recherche. Celles-ci ne sont remboursables qu'en cas de succès du projet.

    E) les comptes courants bloqués des associés

    Lorsqu'une entreprise a besoin de ressources financières, elle peut faire appel à ses associés. Les apports ainsi déposés sont rémunérés par un intérêt et peuvent faire l'objet d'une convention de blocage.

    Dans ce dernier cas, les sommes déposées peuvent être assimilées à des fonds propres.

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    1.3 Les sources de financements externes

    Le financement par les sources externes constitue le complément indispensable du financement par capitaux propres.

    A) Financement par emprunt bancaire indivis

    Dans ce type de financement, l'entreprise a pour seul interlocuteur la banque prêteuse, ou le

    pool bancaire si le financement est accordé par plusieurs banques réunies.

    Ces financements peuvent être utilisés immédiatement et en totalité, mais ils peuvent aussi

    être mis à la disposition de l'entreprise, cette dernière utilisant les fonds au fur et à mesure de

    ses besoins. Dans le premier cas, on parle de prêt à moyen ou long terme, dans le deuxième

    cas, de crédit à moyen ou long terme.

    La seconde solution est évidemment plus souple, mais elle donne lieu au paiement d'une

    commission de confirmation qui s'élève souvent à 0,25% du montant total du crédit.

    Les modalités de remboursement de ces indivis peuvent être de trois sortes :

    ? remboursement par amortissements constants

    ? remboursement par annuités constantes

    ? remboursement in fine.

    B) emprunt obligataire

    L'emprunt obligataire est un emprunt direct réalisé par appel public à l'épargne et réservé aux

    grandes entreprises ayant le droit de faire appel à l'épargne publique.

    ? Les conditions juridiques :

    L'emprunt obligataire concerne les sociétés de capitaux qui remplissent les conditions

    suivantes :

    -doit avoir au moins deux ans d'existence ;

    -doit avoir publié deux bilans approuvés par les actionnaires ;

    -doit avoir appelé la totalité de son capital ;

    -doit publier une notice d'information

    ? Les caractéristiques d'obligation :

    L'obligation est un titre de créance qui se caractérise par :

    - une valeur nominale (valeur sur laquelle est calculé l'intérêt) ;

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    - un prix d'émission (prix à payer par le prêteur en général au-dessous du pair, c'est-à-dire au-

    dessous de la valeur nominale) ;

    - un prix de remboursement (montant remboursé au prêteur) ;

    - un taux d'intérêt fixe ou indexé (taux de rémunération du prêteur).

    ? Les clauses d'amortissement :

    L'amortissement in fine est la clause la plus fréquente car les autres modalités (annuités

    constantes ou amortissements constants) nécessitent de tirer au sort les obligations à amortir.

    ? Les catégories d'obligations :

    - Les obligations ordinaires représentent un simple droit de créance sur l'entreprise émettrice ;

    elles donnent droit à un intérêt payable une fois par an (date de jouissance).

    -Les obligations convertibles confèrent à leurs titulaires le droit de demander la conversion de

    leurs titres en actions.

    - Les obligations remboursables en actions sont obligatoirement remboursées à l'échéance

    prévue en actions.

    - Les obligations à bons de souscription d'actions (OBSA) sont accompagnées d'un bon de

    souscription d'actions à un prix fixé d'avance.

    C) financement par Le crédit-bail (leasing) et la cession bail (ou leaseback)

    ? crédit-bail

    Un contrat de crédit-bail est un contrat conclu avec un organisme de crédit-bail et portant sur la location d'un bien meuble ou immeuble. Cette location est faite avec l'option de rachat du bien à un prix fixé d'avance (valeur de rachat).

    Ainsi, au terme du contrat, l'entreprise aura généralement le choix entre restituer le bien et acheter le bien et en devenir propriétaire. Dans certains cas, il est aussi possible de prolonger le contrat de location en renégociant les différentes conditions.

    ? la cession bail ou lease-back

    C'est une opération qui consiste pour une entreprise à céder des biens mobiliers ou immobiliers (matériel, usine...) à une société de crédit-bail qui lui laisse la jouissance sur la base d'un contrat de crédit-bail prévoyant les conditions du rachat.

    Cette opération est intéressante lorsque l'entreprise à épuiser toutes les autres sources de financement.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 33

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    Le crédit-bail présente l'avantage d'être flexible, adapté pour les biens sujets à l'obsolescence rapide et de procurer un financement total de l'investissement.

    Comptablement, le crédit-bail apparaît dans les engagements hors bilan et ne déséquilibre, donc, pas la structure du bilan.

    Aussi, les redevances de crédit-bail sont déductibles fiscalement, ce qui génère un avantage fiscal important pour l'entreprise.

    + Permet d'avoir la jouissance d'un bien sans apport initial ;

    + N'apparaît pas au bilan et n'affecte pas la capacité d'endettement ;

    + Permet de réaliser des économies d'impôt sur les loyers plus importantes que dans l'hypothèse d'une acquisition ;

    + Constitue une assurance contre le risque technologique, car l'échange du matériel est plus facile à réaliser.

    - Le crédit-bail est toujours plus coûteux qu'une acquisition avec financement par un emprunt classique.

    Section 2 : choix du mode de financement et plan de financement

    Le choix du mode de financement adéquat doit être fait en cherchant à optimiser la rentabilité du projet tout en préservant l'équilibre financier de l'entreprise. A cet effet, l'entreprise doit tenir compte d'un certain nombre de contraintes tels : la capacité d'endettement, la capacité de remboursement, l'effet de levier.

    2.1 Choix des modes de financement

    La comparaison des coûts de différentes formules de financement s'impose alors pour faire un choix judicieux. Cette comparaison peut être faite soit sur la base du coût actuariel, soit sur la base des décaissements nets actualisés.

    A) Les contraintes classiques du choix de financement ? la règle de l'équilibre financier minimum

    - Les emplois stables doivent être financés par des ressources stables.

    -Cette règle se mesure avec le ratio de couverture stable des capitaux investis (le résultat doit être > à 1) :

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 34

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    R28 = Financement stable/Capitaux investis

    ? la règle de l'endettement maximum

    Le montant des dettes financières (hors concours bancaires courants) ne doit pas excéder le montant des fonds propres.

    Cette règle se mesure avec le taux d'endettement financier (le résultat doit être < à 1) :

    R26 = Endettement/Fonds propres

    ? la règle d'autofinancement minimum

    L'entreprise doit autofinancer une partie (en général 30%) des investissements pour lesquels elle sollicite des crédits.

    B) Les critères du choix de financement

    a) la rentabilité financière

    L'endettement a une influence parfois positive, parfois négative sur la rentabilité financière (voir la notion d'effet de levier de l'endettement). Lorsqu'une entreprise envisage de réaliser de nouveaux emprunts, il est intéressant de mesurer son incidence sur ce levier de l'endettement.

    Effet de levier avant IS :(Re-i) E/FP

    Effet de levier après IS :((Re-i) E/FP)) (1-t)

    Avec Re=rentabilité économique (résultat/capitaux économiques)

    FP=capitaux propres appelés

    E=emprunt (endettement+concour bancaire)

    I=taux d'intérêt

    T=taux de prélèvements le résultat (taux de participation +impôt sur bénéfice)

    b) Le coût actuariel

    Le coût d'une source de financement peut être exprimé par un taux pour lequel la somme reçue par l'entreprise est équivalente au total des remboursements réalisés.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 35

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    C) Le coût de l'endettement Le coût d'un emprunt est le taux « t » tel que :

    n

    M0 = Ó PPLi + FFi (1-T)

    i=1(1+t)i

    Avec :

    - M0 : le montant de l'emprunt.

    - t : le taux actuariel de l'emprunt. - PPL : le principal de l'annuité. - FF : les frais financiers.

    -T : le taux d'imposition (30%)

    D) Le coût du crédit-bail

    Selon le même principe, le coût du crédit-bail est exprimé par le taux actuariel « t » tel que :

    n

    M0 = Ó Li (1-T) + Ai.T

    i=1 (1+t)i

    Avec :

    -M0 : le montant du financement par crédit- bail ; Li : les loyers versés à l'année i.

    - T : taux d'imposition ; t : le taux actuariel exprimant le coût du crédit-bail.

    - Ai : dotation aux amortissements du bien financé par crédit-bail à l'année i.

    Remarque :

    Ai .T : représente l'économie d'impôt à laquelle renonce l'entreprise lorsqu'elle recoure à

    l'option de crédit-bail.

    La valeur de rachat est prise en compte dans l'évaluation de la rentabilité de l'investissement.

    E) Les décaissements nets actualisés

    La comparaison entre les différentes formules de financement peut aussi être faite sur la base des décaissements nets actualisés : il s'agit d'établir pour chaque type de financement un tableau des encaissements et décaissements et d'en calculer la VAN ; le financement à retenir est celui qui donne la VAN la plus élevée (ou bien la somme des décaissements nets

    actualisés la plus faible).

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 36

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    La comparaison doit être faite en tenant compte de l'incidence fiscale, c.à.d. les économies fiscales qu'entraîne la déductibilité de certaines charges (dotations aux amortissements, frais financiers, redevances crédit-bail...).

    F) L'existence d'une structure de financement optimale de l'entreprise : théorème de Modigliani-Miller (Anne Gualino, finance d'entreprise, édition

    extenso ; 2009 pages 464) À ce niveau nous allons voir qu'une bonne partie de la recherche financière moderne a consisté à détruire des mythes :

    -la première est l'existence d'une hiérarchie des sources de financement en fonction de leur cout.

    - la second est l'existence d'une structure de financement optimale.

    a) le cout du capital

    Entre emprunt et capital quel est le moins couteux ?

    Si on se réfère au compte du résultat la réponse est le capital puisque le cout de l'emprunt réduit le bénéfice au contraire les dividendes. Toute fois si la rémunération des actions s'avère supérieur celle de la dette, on peut assister à une désinfection de l'investisseur pour les actions. En réalité il n'est rien car l'actionnaire requière pas seulement de dividendes mais également une plus-value c'est-à-dire une croissance des bénéfices qui soutient la hausse des couts. Le cout des fonds propres c'est-à-dire le taux de rentabilité espéré par l'actionnaire comprend non seulement les dividendes mais aussi la plus-value en capital.

    Ainsi défini le cout de rentabilité espéré par l'actionnaire dépasse le cout de la dette puisque le taux de rentabilité espéré par l'actionnaire dépasse le taux d'intérêt.

    b) théorème de Modigliani et Miller

    Fondamentalement une entreprise ne crée pas de la valeur en gérant son passif. Autrement dit la valeur d'une entreprise ne dépend pas de la façon dont elle se finance. Cela veut dire que l'on ne modifie pas le cout du financement en non modifiant la structure. Le cout moyen pondéré de capital CMPC ne change pas du fait des réaménagements des sources de finanement.en effet cétérus parivus une entreprise endettée ne vaut pas moins qu'une entreprise non edettée.si le cout de la dette s'avère inférieur au cout des fonds propres on peut penser réduire le cout moyen en s'endettant. Toutefois il ne s'agit que d'une illusion : ce que l'entreprise gagne en s'endettant a un cout moindre, elle le perd par une augmentation du cout de ses fonds propres. Plus l'entreprise s'endette plus son risque financier augmente et plus le

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 37

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    Taux de rentabilité requis par l'actionnaire augmente. Le mécanisme laisse le cout, moyen pondéré du capital inchangé.

    Puisque l'actionnaire peut défaire au niveau de la gestion de ses actifs. Ce que fait l'entreprise pour gérer son passif, il n'existe des gestions de passif optimal.

    2.2. Plan de financement d'investissement

    Afin de pouvoir visualiser les flux prévisionnels de fonds générés par la politique d'investissement et le choix du mode de financement, il faut établir un tableau prévisionnel dit : plan de financement qui regroupe l'ensemble des emplois et ressources futurs de l'entreprise.

    A) Le plan de financement : définition et utilité

    Le plan de financement est un tableau pluriannuel de flux financiers établi sur un horizon prévisionnel de 3 à 5 années. Il est généralement associé à un projet d'investissement envisagé par l'entreprise. Il a pour objet de recenser les flux financiers en entrée (ressources) et en sorties (emplois) caractérisant aussi bien la réalisation des investissements que les premières années d'exploitation.

    L'élaboration du plan de financement prévisionnel répond à plusieurs objectifs :

    -Apprécier l'équilibre financier du projet (capacité des ressources à couvrir les besoins de financement générés par le projet), ainsi que le degré d'adéquation du mode de financement retenu (structure du mode de financement, date de mise à disposition des différentes ressources ainsi que leurs durées de disponibilité).

    -Donner les bases de négociation avec les établissements de crédit ; en effet, le plan de financement est un document nécessaire dans la constitution du dossier de crédit dans la mesure où il constitue une justification de l'utilisation des fonds demandés.

    -Prévenir les difficultés financières et les différents risques qui peuvent se présenter afin d'évaluer les possibilités d'ajustement possibles.

    B) L'élaboration du plan de financement

    D'abord, il faut préciser qu'il n'y a pas de présentation normalisée du tableau de financement ; chaque investisseur peut le concevoir à sa manière, l'essentiel est de mettre en évidence

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 38

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    Année par année d'une part, l'ensemble des dépenses liées au projet envisagé et, d'autre part, l'ensemble des ressources qui seront mobilisées pour couvrir ces dépenses.

    Généralement, le plan de financement est établi selon une structure qui s'apparente à celle du tableau de financement ; il s'agit de deux documents complémentaires : alors que le tableau de financement est rétrospectif, le plan de financement est prévisionnel, leur rapprochement est très utile dans la mesure où il permet de dégager les écarts, de les d'analyser et d'assurer le suivi et le contrôle de la politique financière de l'entreprise.

    Le plan de financement contient généralement trois parties distinctes : les emplois, les ressources et les soldes.

    ? Les flux d'emplois

    Les flux d'emplois sont les dépenses occasionnées par la mise en oeuvre d'un projet. Il s'agit, principalement, des éléments suivants :

    - La dépense d'investissement : il s'agit du montant de toutes les dépenses liées au programme d'investissement prévu, tels que l'acquisition d'éléments de l'actif immobilisé.

    - L'augmentation du BFR : la réalisation des investissements entraîne généralement une augmentation des besoins d'exploitation due à l'augmentation du volume d'activité. Ainsi, le montant du BFR supplémentaire engagé chaque année doit apparaître en « emplois » dans le plan de financement.

    - Les remboursements des dettes financières : il s'agit du remboursement des emprunts contractés pour le financement de l'investissement ; seul le principal des annuités est pris en considération, les frais financiers sont déjà déduits du résultat et donc du cash-flow.

    -La distribution de dividendes : il s'agit des dividendes qui seront distribués aux associés et qui sont calculés sur la base du bénéfice lié au projet et relatif à l'année antérieure.

    - La réduction des capitaux propres : Exemple d'une réduction du capital social. ? les flux de ressources

    Il s'agit des flux liés aux ressources utilisées dans le financement du projet d'investissement. : - La CAF : il s'agit des Cash- Flow générés annuellement par le projet d'investissement.

    - L'augmentation des capitaux propres : il s'agit, par exemple, du capital effectivement libéré et net des frais d'émission.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 39

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    - Les emprunts à moyen et long terme : il s'agit du montant effectivement reçu des différents emprunts contractés pour la réalisation du projet ; les emprunts indivis sont pris pour leur valeur nominale, alors les emprunts obligataires pour leur prix d'émission.

    - Les apports en comptes courants d'associés : sont inscrits à la date de leur mise à disposition au profit de l'entreprise.

    - La cession d'éléments de l'actif immobilisé : il s'agit de ressources liées à la cession des

    actifs et dont peut disposer l'entreprise surtout dans le cas d'investissement de remplacement, elles sont inscrites en fonction de leur date d'encaissement effectif.

    Remarque : Dans le cas du financement de l'investissement par crédit-bail, l'actif en question ne figure pas parmi les emplois du plan de financement, de même, le montant des loyers payés est déduit des cash-flows et, donc, n'est pas pris en considération en ressources.

    ? Les soldes11

    Les soldes sont obtenus en faisant la différence entre les ressources et les emplois de chaque année, ils peuvent donc être soit des excédents (lorsque le solde est positif), soit des déficits (lorsque le solde est négatif).

    Il est utile de calculer pour chaque exercice le solde cumulé pour déterminer la vraie situation financière de l'entreprise.

    Généralement, la présentation du plan de financement prend la forme suivante :

    11 Anne Gualino, finance d'entreprise, extenso edition,2009 ;pages 223

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 40

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources de financement des entreprises

    Tableau N°2 : présentation du plan de financement

    années

    N+1

    N+2

    N+3

    N+4

    N+5

    Ressource :

    -Flow).

     
     
     
     
     

    TOTAL RESSOURCES

     
     
     
     
     

    Emplois :

     
     
     
     
     

    TOTAL DES EMPOIS

     
     
     
     
     

    Solde simple (emplois-ressources)

     
     
     
     
     

    Solde cumulés

     
     
     
     
     

    Sources : Le plan de financement I du PCG, DOG OGIEN ; maxi fiche de gestion financière d'entreprise ; DUNOD, paris

    2008, pages 56

    Conclusion

    L'étude du financement intervient en amont pour vérifier que la structure du bilan permet d'envisager une demande de crédit ou un appel de fonds aux actionnaires. Après une étude de rentabilité et la sélection d'un investissement, on fait le choix du financement le mieux adapté et le moins coûteux pour l'entreprise : capitaux propres, emprunts auprès d'établissements de crédit ou recours au crédit-bail. Il est nécessaire de dissocier les caractéristiques de l'investissement d'une part, et la politique financière d'autre part. L'effet de levier financier permet parfois l'amélioration de la rentabilité financière en masquant une rentabilité économique médiocre.

    Ainsi Pour sélectionner un projet, sa valeur actuelle nette (VAN) doit être positive ; or celle-ci est conditionnée par un taux d'actualisation. Le choix du taux d'actualisation détermine donc le rejet d'un projet ou son acceptation. Le taux d'actualisation est indexé sur le coût moyen pondéré du capital. Le coût des emprunts est calculé net d'impôt, tandis que le coût des capitaux propres est estimé selon des modèles de théorie financière.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 41

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    CHAPITRE III.CHOIX

    D'INVESTISSEMENT ET MODES DE

    FINANCEMENT DES ENTREPRISES

    « CAS DU GROUPE BARKA »

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 42

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    Introduction

    L'investissement mobilise très souvent des moyens financiers importants, cette situation

    implique qu'un investissement ne peut se réaliser sans études préalables qui impliquent des choix sur la base d'hypothèses.

    Ainsi compte tenu du poids croissant de la branche transport dans l'activité de la société et de son potentiel de développement à court , moyen ,et long terme au plan national au vu du boom pétrolier et minier, le promoteur a décidé de la création en 2009 d'une filiale exclusivement chargée du transport routier de marchandises.

    Dénommée AZIMA SA, elle est dotée d'une valeur estimée à 150 000 000 FCFA et pour objet principal :

    -le transport spécial

    -le transport routier des marchandises

    - les opérations logistiques, Les paramètres de l'étude

    Matériel : matériels de transport, Prix d'achat : 100 000 000 FCFA, Les calculs présentés dans cette étude ont été établis sur 5 ans. Nous avons appliqué un taux d'actualisation des flux de 5% par an. L'investissement est amorti en linéaire sur 5 ans et sera revendu, sur la dernière année de l'étude, pour un montant de 0 f

    Section 1 : présentation générale du groupe BARKA

    1.1 .Historique

    L'entreprise des travaux publics, Bâtiments, hydraulique, transport, commerce, BARKA SA est créée en 1977 et implantée dans 4 régions du pays (DIFFA, NIAMEY, ZINDER et AGADEZ), c'est une société anonyme unipersonnelle au capital de cinq cent million (500000000) de francs CFA soit (762 195 euros).

    Forte de son capital humain, riche de son expérience, bientôt trente-cinq ans, grâce à ses équipements perfectionnés et renouvelés.

    Aussi l'entreprise s'est fixée comme objectif, le développement et la performance des compétences nigériennes, de même elle a pour ambition de porter son savoir-faire au-delà des frontières du Niger.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 43

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    Spécialisée initialement dans le génie-civil, l'entreprise BARKA a pu développer ses activités pour couvrir tous les domaines de travaux publics, hydrauliques, urbains et agricoles, les ouvrages d'art, transport et commerce. L'entreprise BARKA a un agrément du ministère de l'équipement et du transport pour un plafond illimité de catégorie (IV) puis un autre agrément du ministère de l'hydraulique de catégorie A.E.P en puits et forages.

    Le chiffre d'affaire de l'entreprise est en nette évolution durant ses huites années.

    Figure N°2 : Carte d'implantations géographiques du groupe BARKA

    Source : groupebarka.com

    1.2. Organisation globale du groupe BARKA

    Les formes d'organisation (ou structure) d'une entreprise définissent la façon dont est découpé et coordonné le travail au sein d'une entreprise1, et le mode de fonctionnement qui en découle. Cette organisation varie considérablement d'une entreprise à l'autre .Les paramètres qui expliquent cette diversité sont eux-mêmes nombreux et leurs combinaisons multiples justifient les innombrables variantes pratiquées par les organisations :

    ? Paramètres externes = activité et métier, clientèle(s), technologies, filière technico-économique, situation concurrentielle, taille et maturité...

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 44

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    ? Paramètres internes = histoire, valeurs et culture, stratégie, avantage concurrentiel, chaine de valeur, processus opérationnels, politiques, structures, moyens, méthodes...

    A) Les principales composantes structurelles

    Les principales composantes structurelles du GROUPE BARKA se présentent comme suit :

    a) service administration, finance et comptable

    Chargée des toutes les opérations financières et de la comptabilité telles que : les opérations bancaires, les opérations d'encaissement et de décaissement, le virement bancaire, les opérations de chèque bref toute opération liée aux états financiers du groupe BARKA.

    b).Responsable technique :

    Son rôle est la supervision de l'ensemble des activités du groupe BARKA telles que : le planning général de l'entreprise, les jours des congés, la programmation des activités du jour bref toutes l'information liées à la communication que ça soit à l'interne ou à l'externe de l'entreprise.

    c)le responsable marketing et commercial :

    Le responsable marketing et commercial a pour mission de se charger sur tout de toutes activités lié à la clientèle telle que : la publicité sur internet, le budget des services rendus(le savoir-faire), la négociation et politique commerciale et de promotion pour y remédier aux différents besoins de la clientèle :

    d) le service production et d'exploitation :

    A ce niveau c'est la production des biens et services qui sont en jeux bref c'est le centre opérationnel.

    e)Service achat et approvisionnement :

    Service chargé de toute opération d'achat et d'approvisionnement : achat de matières, immobilier, mobilier, corporels et incorporels...

    Schématiquement nous pouvons synthétiser un peu la direction d'entreprise (organigramme général) comme suit :

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 45

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    B) Organigramme du groupe BARKA

    Un organigramme est une représentation formelle de la répartition de l'autorité et des responsabilités dans l'entreprise. Il formalise les relations hiérarchiques au sein de l'entreprise et identifie les unités de travail ainsi que leurs missions principales.

    Annexe N°1 : Organigramme de l'entreprise

    Source : élaboré par nous-même en fonction des informations reçues du groupe BARKA

    1.2 Approche méthodologique et Présentations des données

    A) Approche méthodologique

    Le terme méthodologie sert à désigner l'ensemble des méthodes et techniques à utiliser soit pour rassembler les données, soit pour traiter les résultats des investigations.

    La méthode étant l'ensemble des règles et des principes qui conduisent à la connaissance objective ; les techniques apparaissent comme des outils de recherche mis en oeuvre en fonction d'une stratégie générale définie au préalable.

    a) Les Méthodes

    Pour réaliser ce travail, deux méthodes ont été utilisées : la méthode historique et la méthode analytique.

    La méthode historique nous a été utile en voulant comprendre l'historique des PME dans le secteur de génie civil dans son ensemble, et plus particulièrement celle du GROUPE BARKA

    La méthode analytique qui nous permet d'analyser les donnes concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport entre les différents donnés disponibles et la situation de l'entreprise elle-même.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 46

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    « Cas du groupe Barka »

    b) Les Techniques de Collecte des données

    Nous avons choisi d'utiliser deux techniques pour collecter les données, à savoir la technique documentaire et celle de questionnement.

    La technique documentaire a consisté à consulter des ouvrages, rapports revues et sites internet en rapport avec le présent travail.

    La technique de questionnement consiste : au cours de cette étude, nous avons récolté des informations en envoyant un questionnaire aux responsables du groupe Barka relativement à notre travail.

    Après la collecte des données, nous sommes passés au traitement et reclassement de documents comptables, notamment le tableau de flux net de trésorerie.

    Après avoir recueilli les informations comptable, nous avons procède à des classements des données comptables qui consistent à opérer des calculs sur certains postes du bilan ou à réintégrer des éléments hors bilan, pour donner l'image la plus représentative de la réalité économique. Cela nous a permis de présenter le tableau de flux net de trésorerie en distinguant par leurs valeurs liquides et leurs intérêts pratiques.

    B) Présentation des données

    A partir des données financières (2014-2015) de groupe BARKA, nous établissons un tableau de flux net de trésorerie de liquidité et actualisé.

    Ici il est question d'examiner les différents critères scientifiques (TMR, TRI, VAN, DRCI, IP) afin de permettre une analyse minutieuse de la rentabilité des investissements du groupe BARKA.

    Nous allons évaluer les investissements en tenant compte de l'actualisation des flux nets de trésorerie, de l'impôt, de l'amortissement des machines de transport et des charges financières.

    Il faudra donc actualiser les flux générés chaque année parce que, l'on ne peut comparer des sommes à percevoir dans l'avenir de la même manière, l'actualisation permet d'amener les

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 47

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    Sommes à percevoir dans l'avenir à leur valeur actuelle en les multipliant par un facteur d'actualisation donné par (1 + ??)-??ou par 1

    (1+??)fl, i étant le taux d'actualisation (coût de capital) et n le nombre d'années de survenances des flux. La préoccupation majeure est de déterminer le taux d'actualisation qui doit refléter le coût du capital investi : ce taux représente, le rendement que pouvait générer le capital s'il est investi ailleurs. Et donc c'est le taux en dessous duquel on n'a pas intérêt à investir.

    D'où, conformément au taux d'actualisation de 10% généralement retenue par la banque mondiale dans l'évaluation économique et financière des projets, 5% sera ici retenu comme la rentabilité entendue de nos investissements. Le tableau ci-après va conduire nos analyses. Tableau N°3 : extrait d'état financier

    Eléments

    Montant(FCFA)

    Chiffre d'affaire annuel

    50

    000

    000

    Charges annuel

    14

    000

    000

    amortissement

    20

    000

    000

    Impôt (30%)

    10

    800

    000

    Investissement(I0)

    100 000 000

    Taux d'actualisation retenu(%)

    5

     

    Source : informations reçues de la comptabilité du groupe BARKA (2014-2015)

    Tableau N°4 : Présentation des coûts d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation et calcul du Flux Net de Liquidité.

    2015 2016 2017 2018 2019 2020

    CHIFFRE D'AFFAIRE

    50 000 000

    50000000

    50 000 000

    50000000

    50000000

    50000000

    -charges
    annuelles

    14 000 000

    14000000

    14000000

    14000000

    14000000

    14000000

    Résultat avant impôts

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    impôts

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    Résultat net

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    Dotations aux amortissements

    20 000 000

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    Flux net de

    trésorerie

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 48

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    Source : calcul effectué par nous-même sur la base des informations reçues de groupe BARKA

    Ce tableau permet juste de calculer le FNL moyen non actualisé. Le FNL moyen est constant pour toute la période. Comme les flux nets de liquidité sont constants tout au long de la période (6ans pour les camions).

    Tableau N°5 : Présentation des coûts d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation et calcul de flux net actualisés.

    2015 2016 2017 2018 2019 2020

    CHIFFRE D'AFFAIRE

    50 000 000

    50000000

    50 000 000

    50000000

    50000000

    50000000

    -charges annuelles

    14 000 000

    14000000

    14000000

    14000000

    14000000

    14000000

    Résultat avant impôts

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    36 000 000

    impôts

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    10 800 000

    Résultat net

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    25 200 000

    Dotations aux amortissements

    20 000 000

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    Flux net de trésorerie

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    45 200 000

    TAUX (5%)

    1/ (1+0,05)

    1/ (1+0,05)2

    0,8638

    0,8227

    0,7835

    0,7462

    Flux net actualisés

    43047619,05

    40997732,43

    39045459,45

    37186151,86

    35415382,72

    33728935,93

    Source : calcul effectué par nous-même en fonction des informations reçues de groupe BARKA (2014-2015)

    Ce tableau permet juste de calculer le FNL moyen actualisé. Le FNL moyen est constant pour toute la période. Comme les flux nets de liquidité sont constants tout au long de la période (6 ans pour les machines).

    Section 2.evaluation de la rentabilité des investissements et choix de

    financement.

    Les critères d'évaluation de la rentabilité des investissements du groupe Barka peuvent être les suivant :

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 49

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    2.1. Evaluations de la rentabilité des investissements du groupe BARKA

    A) Utilisation des critères atemporels d'évaluations a) le TMR taux moyen de rentabilité ou ROI

    -ROI : Bénéfices net annuels=42 200 000*5÷5=42 200 000 FCFA,

    Alors ROI=bénéfices net annuels/cout de l'investissement

    ROI=42 200 000÷100 000 000=0,422 soit 42,2% ROI=42,2%

    La situation est acceptable car les bénéfices nets actualisés couvriront le cout de

    l'investissement

    a) Le délai de récupération ou de recouvrement (DR) Tableau N°6 : calculs de cumul de flux nets de trésorerie

     

    Flux net actualisés(FCFA)

    Cumul (Fn) (FCFA)

    2015

    43047619,05

    43047619,05

    2016

    40997732,43

    84045351,48

    2017

    39045459,45

    123090810,9

    2018

    37186151,86

    160276962,8

    2019

    35415382,72

    195692345,5

    2020

    33728935,93

    229421281,4

    Source : calculs effectué par nous-même en fonction des données reçues

    On remarque bien qu'en 2017 l'investissement sera récupéré

    Alors la date exacte est :

    DR=3+ [(100000000-84045351,48) ÷ (123090810,9-84045351,48)]=3+0,4086= 3ans le 12

    janvier 2017 à 13heures DR=3 ans le 12 janvier 2017 à 13heures

    B) Utilisation des critères temporels d'évaluations de la rentabilité d'investissement du groupe BARKA

    a) la valeur actuelle nette(VAN)

    VAN=-I0+cumuls de flux nets actualisés=-100 000 000+229421281,4=129421281,4>0 VAN>0 investissement rentable

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 50

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

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    b) Le TRI taux de rendement interne noté K TRI : K est tel que VAN=0

    K=0,05

    VAN=129421281,4

     
     
     

    K= ?

    VAN=0

     
     
     

    K=0,5

    VAN=-24462000

     
     
     

    (0,5-0,05)

    ÷ (-24462000-129421281,4)=

    (K-0,05)

    ÷

    (0-129421281,4)

    K=0,42

    TRI=42%

     
     
     
     

    c) Indice de profitabilité

    IP=I0÷ cumul de FN=100000000÷129421281,4=0,77

    2.2 Les principales sources de groupe BARKA et Choix du mode de

    financement

    Le choix du mode de financement adéquat doit être fait en cherchant à optimiser la rentabilité du projet tout en préservant l'équilibre financier de l'entreprise. A cet effet, l'entreprise doit tenir compte d'un certain nombre de contraintes tels : la capacité d'endettement, la capacité de remboursement, l'effet de levier.

    A) le financement par fonds propres

    A ce niveau la sélection du mode de financement dépendra bien évidemment de l'entreprise, sa situation financière (liquidité et sa solvabilité), pour le groupe BARKA le promoteur a décidé de financer son investissement par les fonds propres.

    ? La capacité d'autofinancement

    La caf représente l'ensemble des ressources générées par l'entreprise autour de l'exo du fait de ses opération courantes.

    A se repérant au tableau 1 :l'autofinancement=CAF-dividendes=42200000-0=42200000 Car les dividendes sont nulles CAF annuelle=42200000 FCFA et pour 5 ans CAF=autofinancement=42200000*5=211000000 FCFA

    Alors le groupe a la capacité de s'autofinancer.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 51

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    B) Les contraintes classiques de choix de financement a)la règle de l'équilibre financier minimum

    Les emplois stables doivent être financés par des ressources stables. Cette règle se mesure avec le ratio de couverture stable des capitaux investis (le résultat doit être > à 1) : R28=financement stable ÷capitaux investis=500000000/100000000=5>1

    R28>1, alors les emplois stables permet bien sûr de financer les ressources stables parce que chaque franc des capitaux propres génère 5 franc des capitaux investis b) la règle de l'endettement maximum

    Le montant des dettes financières (hors concours bancaires courants) ne doit pas excéder le montant des fonds propres.

    Cette règle se mesure avec le taux d'endettement financier (le résultat doit être < à 1) : R26=endettement/fonds propres=0/500000000=0<1

    Comme les dettes sont nulles alors la situation est acceptable

    C) Les critères de choix de mode de financement

    La comparaison des coûts de différentes formules de financement s'impose alors pour faire un choix judicieux. Cette comparaison peut être faite soit sur la base du coût actuariel, soit sur la base des décaissements nets actualisés.

    a)La rentabilité financière

    R=résultat net/capitaux propres=25200000/500000000=0,0504

    La rentabilité économique=rentabilité financière =0,0504

    Dans Chaque franc des capitaux investis 0,0504 franc provient des capitaux propres.

    b) Le cout de l'endettement

    Supposons que le montant de l'emprunt est de 100 000 000 FCFA, sur 5 ans remboursable in FINE, impôt=30%, taux intérêt dans le domaine de transport au Niger imposé par les banques aux investisseurs est de 10% alors ; FFi=100000000*10%=10 000 000 et ce qui revient à :

    N

    M0 = Ó PPLi + FFi (1-T) = 4%. i=1(1+t)i

    ? Le décaissement net actualisé -100% autofinancement

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 52

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    Tableau N°7 : présentation de l'économie d'impôt, flux nets de liquidité et actualisés

    2015 2015 2016 2017 2018 2019 2020

    cout

    100 000 000

     
     
     
     
     
     

    Economie impôt

     

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    20000000

    Flux nets

    -100 000

    42200000

    42200000

    42200000

    42200000

    42200000

    42200000

     

    000

     
     
     
     
     
     

    Flux nets

    -100 000

    43047619,05

    40997732,43

    39045459,45

    37186151,86

    35415382,72

    33728935,93

    actualisés

    000

     
     
     
     
     
     

    Source : calculs effectués par nous même

    Cout de fonds propres =129421281,4

    Le cout de fonds propres représente 5% des capitaux investis

    -Emprunt bancaire

    Déjà calculé précédemment on a eu t=4%

    -Cout de crédit-bail

    Tableau N°8 : présentation d'information relative aux calculs de cout de crédit-bail

    années Loyer (li) Economie Economie Flux (li-t*li+t*Da)

    DA=20000000impot(t*DA)

    t=30%d'impot(t*li)

    2016

    90000000

    27000000

    6000000

    69000000

    2017

    90000000

    27000000

    6000000

    69000000

    2018

    90000000

    27000000

    6000000

    69000000

    2019

    90000000

    27000000

    6000000

    69000000

    2020

     
     

    4200000(1)

    4200000

    (1) 4200000=100000000/5-6000000)*0,3

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 53

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    Source : calculs effectués par nous même

    Donc 100000000=69000000(1+t)-1 .... + (1+t)-5 D'où t=7,4%

    Le cout de crédit-bail est de 7,4%

    2.3 Plan de financement

    Tableau N°9 : la présentation du plan de financement prend la forme suivante : (Voir annexe N°2)

    Sources : calculs effectués par nous même

    2.4 Analyse des résultats et recommandations

    Dans cette partie, il est question pour nous d'analyser les résultats ainsi les commentaires qui s'imposent via la discussion et recommandation.

    A) analyse des résultats

    ? Analyse des résultats basés sur les facteurs explicatifs de l'investissement.

    A l'issus de nos efforts, nous avons constaté que les facteurs explicatifs des investissements du groupe BARKA sont plus liés aux facteurs réels. Concernant ces facteurs, la plupart des investisseurs sont motivés par la forte demande : le boom pétrolier et minier ; climat économique prometteur ; l'entreprise est en développement ; Espérance à un avenir meilleur. Quant aux facteurs financiers (taux de rentabilité élevé : 5,04% ; délai de récupération du capital investi court : 3 ans et12 jours année 2017.

    ? Analyse des résultats basés sur l'analyse de la rentabilité

    Dans l'évaluation financière des projets, un investissement est acceptable lorsqu'il présente une VAN positive, un IP supérieur à 1, un DR inférieur à la norme fixée par l'entreprise et un TRI supérieur à celui requis étant donné que le TRI est le taux d'actualisation pour lequel la valeur actuelle des entrées de fonds prévus correspond à la mise de fonds initiale.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 54

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    Pour notre cas, nous remarquons que la VAN est positive, soit129421281, 4 FCFA. Quant à l'IP, il est supérieur à 1, soit 1,77000000 FCFA et le DRCI est de 3ans et 12 jours, ce qui est encourageant car il est inférieur à la durée de vie estimée pour les camionnettes.

    S'agissant du TRI, il est de 0,42000000 FCFA, supérieur à celui que nous avons retenu (5%). Néanmoins, par rapport à celui requis par la Banque Mondiale pour l'évaluation des projets (10%), ce taux n'est pas attirant pour les investisseurs en particulier groupe BARKA.

    ? Analyse des résultats basés sur les opinions et déclarations relatives à l'aspect risques encourus

    Hormis le risque de marché, la majorité des investisseurs craignent les risques de vol, insécurité et des accidents, des pannes de moteur.

    Ainsi, il n'est pas question de sous-estimé les risque financiers et de crédits, car une hausse de prix et le non remboursement sont incontournable, mais aussi qui ne sont pas réguliers. Ils pensent que, le plus souvent, ces dernières apparaissent après un bon intervalle de temps, qu'ils auront déjà récupéré leurs capitaux investis. C'est pourquoi pour minimiser les risques, les investisseurs préfèrent conclure des contrats d'assurance contre les risques de toute nature Et diversifier leurs investissements dans d'autres secteurs tels que : commerce, transport, petit commerce, construction des immeubles, et autres.

    B) Discussion des résultats et recommandation

    Nous donnons dans cette partie, d'abord, nos réflexions personnelles issues des résultats obtenus après nos analyses et ensuite, les confronter avec les théories et résultats des autres chercheurs.

    Dans ce travail, nous sommes partis de l'idée selon laquelle les déterminants de l'investissement dans le domaine de transport, de distribution des produits pétroliers et miniers au NIGER sont, entre autres regroupés en deux :

    -Les facteurs réels ;

    -Les facteurs financiers.

    En effet, partant de ces déterminants, il est question, dans cette partie du travail de faire une confrontation des déterminants jadis démontrés par d'autres chercheurs et vérifier si cela corrobore avec le cas des investissements dans le transport et de distribution des produits pétroliers et miniers à l'échelle nation et internationale.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 55

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    ? Facteurs explicatifs des investissements

    Notre étude a montré que les investissements dans le domaine de transport sont expliqués par les facteurs réels relatifs au développement du marché qui impliquent une forte demande du produit pétrolier, miniers et marchandises.

    D'après Samuelson11, en cas de sous-emploi, la théorie de l'accélération établit qu'une augmentation de la demande anticipée relancera l'investissement. La demande d'investissement est représentée par une courbe décroissante, étant donné qu'il existe une relation inverse entre le taux d'investissement et l'investissement. D'autre part, A. AFTALION puis J.M CLARK12, associent les investissements réalisés chaque année aux variations des réserves en capital d'un pays résultant des fluctuations de la production Annuelle : c'est la prise en compte de la demande finale qui explique l'investissement et le montant du prix du capital.

    Associée à d'autres hypothèses, cette approche joue un rôle considérable dans certaines théories relatives aux cycles économiques.

    Néanmoins, il s'avère que certains investisseurs 30%, dans ce secteur tiennent compte aussi des facteurs financiers.

    ? Evaluation de la rentabilité des projets d'investissement 12

    La théorie sur l'investissement et surtout le critère de choix d'investissement stipule qu'entre plusieurs projets, sera retenu celui qui offre la VAN au taux d'actualisation requis, la plus élevée. Si la VAN est positive, ce projet est acceptable. Par contre, sera rejeté, tout projet dont la VAN aux taux d'actualisation requis est négative.

    Concernant l'IP, en tant que critère de sélection, sera retenu pour tout investissement, celui offrant un IP supérieur à 1, dans le cas contraire, il sera rejeté

    Quant au DRCI, entre 2 projets, sera retenu celui dont le DRCI est plus court. Par contre, sera rejeté tout projet dont le DRCI est supérieur à la norme fixée par l'entreprise.

    Enfin, pour ce qui est du TRI comme critère de sélection, sera accepté pour les projets indépendants, celui dont le TRI est supérieur au taux de rendement requis. Si les projets sont

    12 Aux Etats-Unis, 75 % des entreprises utilisent la VAN pour sélectionner leurs investissements (Graham et Campbell, 2001). Seulement 10 % en 1977 (Gitman et Forrester, 1977).

    · En France, seules 35 % des entreprises suivent toujours ou presque toujours le critère de la VAN (Brounen, de Jong et Koedijk, 2004).

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 56

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    Mutuellement exclusifs, on accepte celui qui a le TRI le plus élevé, à condition qu'il excède le taux de rendement requis.

    De ce qui précède, il s'avère que les investissements dans le domaine de transport au NIGER répondent aux critères de sélection d'investissement car, tout calcul étant déjà fait : la VAN est égal à 129421281,4 FCFA (positive), l'IP est égal à 1,77000000 FCFA (supérieur à 1), le DRCI est égal à 3 ans et 12 jours (inférieur à la durée de vie fixée qui est de 5ans) et le TRI est égal à 42% (supérieur à 5% retenu ici).

    ? La sélection de mode de financement approprié

    Vues les résultats précédemment calculés, le mode de financement le moins couteux pour l'entreprise est bien évidemment celui dont le cout est moins élevé par rapport aux autres modes.

    Ici on a : cout de l'endettement est de 4000000(4%), le cout des fonds propres est de 5000000(5%), le cout de crédit-bail est de 7400000(7,4%).

    Le choix est orienté par :

    - la nature du besoin de financement :

    Exploitation (plutôt CT, besoin variable selon périodes)

    Investissement (plutôt LT, risqué, une fois pour toutes ou récurrent)

    - la taille de l'entreprise (seules les grandes peuvent recourir à la Bourse)

    - le montant à emprunter

    - le coût du financement (« taux d'intérêt (10%)», dividendes)

    .le coût du financement par Capitaux Propres est nul comptable ment mais dividendes à payer, partage du pouvoir à intégrer (dilution du capital), rendements à rendre supérieurs au coût de la dette,...

    .NB : la fiscalité est plus « favorable » aux emprunteurs, notamment par le mécanisme de déductibilité des intérêts d'emprunt (à niveau de rendement exigé identique, le bénéfice à réaliser pour générer 1 franc de dividende est supérieur à celui nécessaire pour payer 1 franc de frais financiers).

    Même si le coût de la dette est plus faible que la rémunération exigée par les actionnaires, la dette est remboursable :

    .par la génération de ressources propres (Autofinancement)

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 57

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    « Cas du groupe Barka »

    En scénario 2 par exemple, l'entreprise emprunte à un taux de 5% pour réaliser une rentabilité de 10%. Au final, la profitabilité des seuls capitaux propres engagée augmente donc automatiquement.

    En scénario 1, n'empruntant pas, les actionnaires ne gagnent « que » 10%, sans effet de levier donc.

    Tant que chaque franc investi rapporte plus que le coût marginal d' 1 franc de dette, il est intéressant de s'endetter plus pour investir (et inversement) car on accroît le volume de profit et la rentabilité des capitaux propres.

    L'effet de levier ne peut jouer que de manière « finie » car :

    .la capacité à rembourser la dette est limitée.

    .plus l'entreprise est endettée, plus le coût de l'endettement augmente (les banquiers sont plus réticents et augmentent le taux du prêt car solvabilité et liquidité se dégradent*13) donc l'effet bénéfique s'amoindrit au fur et à mesure que la dette augmente. De même, tout comme pour les banquiers, plus l'entreprise est endettée, plus les actionnaires exigent un rendement élevé, car le risque augmente.

    Il vaut mieux selon moi financer son investissement 30% par fonds propres et 70% par emprunt donc le fait qu'une entreprise finance ses investissements par fonds c'est vraiment le moyen le plus couteux que l'emprunt bancaire (4% et 5%).

    13 (*)La dette impacte la solvabilité (Montant de la dette / Capacité à rembourser ; Montant de la dette / Fonds Propres) ainsi que la liquidité (Echéancier des dettes / Echéancier des actifs).

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 58

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    CONCLUSION GENERALE

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 59

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Conclusion générale

    Le travail qui s'achève a porté sur l'étude du choix des investissements et mode de financement des entreprises « CAS DU GROUPE BARKA » Niamey-Niger.

    Notre préoccupation, à travers cette recherche s'est traduite par la question ci-après :

    Nous avons fait le choix d'étudier en quoi la sélection d'investissement et de mode de financement le moins onéreux permet-il d'assurer la pérennité de l'entreprise ?

    Au centre de cette question principale se trouve sept questions secondaires qui nous permettrons de cerner les principales opportunités de la sélection d'investissement et de mode de financement approprié à savoir :

    1. Qu'est-ce qu'un investissement ?

    2. Comment évaluer un investissement ?

    3. Peut-on évaluer financièrement et économiquement un projet en avenir certain et non risqué ?

    4. Quels sont les risques encourus par l'entreprise ?

    4. Quelles sont les principales modalités de financement des entreprises ?

    6. Quel est le cout de chaque mode de financement ?

    5. Quel est le mode de financement le mieux approprié (moins couteux) ?

    En se basant aux résultats, après étude et analyse, nous avons faits plusieurs constats dont les principaux sont les suivants :

    ? Face à la forte demande et vus les risques inhérents liés à la décision d'investissement au sein d'entreprise : risque d'investissement, risque financier et non financier, risque d'accident ,risque de vol, risque du marché, risque du taux ,du prix bref risques économique commerciales ,sociaux ,technologique ,culturel nationale et international la préférence à la diversification des investissements et le recours aux sociétés d'assurances et réassurances est plus que nécessaire.

    ? C'est pourquoi, la majorité préfère même diversifier leurs capitaux dans le petit commerce, transport et construction des immeubles et autres ;

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 60

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Conclusion générale

    + D'évaluer la rentabilité de ces investissements quel que soit le domaine,

    + De choisir le mode de financement le moins chers possibles afin d'améliorer la qualité de l'ingénierie financières, la politique commerciale, la politique industrielle et la politique d'investissement de l'entreprise en question.

    + D'aider l'entreprise à créer de la valeur ajoutée ; d'améliorer son fonctionnement, bref l'aidé à atteindre les objectifs fixés.

    + Ainsi, malgré la rentabilité qu'ils estiment moyenne, ils préfèrent investir dans ce secteur étant donné l'assurance non seulement à la récupération du capital investi avant la durée de vie estimée de l'investissement mais aussi à la stabilité politique et le climat des affaires prometteurs.

    + Pour le groupe Barka la solution de financement par fonds propres est nécessaire mais non suffisante d'où nous recommandons a l'entreprise selon la règle d'autofinancement minimum « L'entreprise doit autofinancer une partie (en général 30%) des investissements pour lesquels elle sollicite des crédits ».

    + D'autres parts nous préconisons au groupe BATKA d'un emprunt obligataire vu la notoriété de l'entreprise son image de marque, sa solvabilité et sa capacité d'endettement en bref sa situation financière, nous recommandons a l'entreprise que cet emprunt obligataire soit coté en bourse.

    + Les obligations seront d'un nominal de 70 000 FCFA avec un taux facial de 3,95 et un cout effectif de 2,7551%

    Compte tenu des résultats obtenus ci-haut, nous suggérons toujours, les investisseurs dans ce secteur, à face à la décision d'investissement, de faire des projets à court terme afin de commencer à amortir les capitaux investis le plus tôt possible avant la réalisation du risque. Il serait mieux que le délai de récupération du capital investi soit chaque fois court, étant donné les risques inhérents.

    En outre, quant à la diversification des capitaux, celle géographique serait recommandée pour une meilleure minimisation des risques.

    Enfin, nous ne prétendons pas avoir épuisé ce thème ; néanmoins, nous estimons avoir jeté une étincelle sur les critères d'évaluation de la rentabilité des investissements et

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 61

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Conclusion générale

    Mode de financement le mieux approprié qui nous a permis d'atteindre l'objectif de cette étude. Nous rappelons que les aspects tels que les critères d'évaluation en avenir risqué et

    Incertain le profit attendu, le taux d'inflation anticipé, etc. sont de déterminants d'investissement qui n'ont pas été développés ici, et peuvent être appréhendé par d'autres chercheurs intéressés par notre étude.

    Mais cela n'empêche de laisser derrière notre travail une tache qui servira d'ouverture d'autre recherches par les intéressés de notre travail qui la suivante :

    « Quel est l'impact des conditions fiscales et financières sur la décision d'investissement ? »

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 62

    GLOSSAIRE

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 63

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Autofinancement

    L'autofinancement est l'ensemble des moyens et méthodes qui concourent au développement d'un

    projet ou à la pérennisation d'une activité par la constitution des ressources et réserves monétaires propres.

    Budget

    Le budget est la matérialisation sur le plan monétaire des politiques et programmes élaborés dans le cadre d'un plan couvrant l'ensemble des phases d'opérations et limités dans le temps. Le budget comprend notamment les prévisions de coûts et de revenus mais aussi des données relatives aux relations entre coûts et volume, entre prix et profit, ainsi que des indications sur son évolution en fonction des données différentes sur l'environnement.

    Business Angel

    Un business Angel est une personne physique (ancien dirigeant, cadre supérieur, entrepreneur, regroupement d'investisseurs, membres d'une même famille) qui investit une part de son patrimoine dans une entreprise innovante à fort potentiel et qui, en plus de ses ressources financières, met à disposition de l'entrepreneur, son savoir-faire, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son énergie et de son temps. Les principales motivations des business angels sont la recherche d'importantes plus-values en capital, la participation à une aventure entrepreneuriale ou encore la volonté de favoriser l'émergence des entreprises leader de demain. Ce type d'investisseurs est largement sollicité par différents acteurs de la création d'entreprise mais aussi et surtout de l'innovation industrielle et technologique et incités par les pouvoirs publics grâce à de nombreuses dispositions fiscales.

    Business plan

    Un business plan (plan d'affaires) est un document de synthèse des activités l'entreprise,

    incluant le budget, remis à l'investisseur pour permettre d'apprécier les risques et décider des modalités et du montant des fonds qu'il est prêt à apporter. Il est rédigé tant pour un usage interne à destination du management que pour communiquer à l'extérieur et convaincre les banques d'accorder des financements ou le capital-risque d'investir dans l'entreprise

    Capital immatériel

    L'entreprise capitalise et produit des valeurs qui ne sont pas toujours visibles financièrement. On retient généralement cinq formes de capital immatériel qui participent au processus de création de valeur de l'entreprise : le capital client (fidélité de la clientèle, position géographique de la clientèle, notoriété de la marque, image); le capital humain (personnalité du dirigeant, leadership, présence d'hommes clés, compétences individuelles, expérience;

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 64

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    savoir-faire collectif, compétences), la capacité à innover (brevets, technologies, techniques, licences), le capital développement (réseau de coopérations, partenariats, aire d'influence) et le capital organisationnel (systèmes d'information, logiciels, bases de données, outils de formation, modes de communication et d'interactions, système de veille, knowledge management).

    Capital social

    Le capital social est constitué de l'ensemble des apports (en numéraire, industrie et nature) effectué par les actionnaires au moment de la création ou de l'augmentation de capital d'une société. Au bilan, il apparaît comme le produit du nombre d'actions par leur valeur nominale. Capitaux propres

    Les capitaux propres sont les capitaux accumulés par l'entreprise elle-même et restant à sa disposition à moyen et long terme. Les dettes à moyen et long terme ne sont pas comptabilisées dans les capitaux propres. La majorité des capitaux propres est généralement constituée par le capital social, les réserves et les subventions d'investissement.

    Désinvestissement

    Un désinvestissement correspond à une cession d'actifs corporels ou financiers réalisée par une entreprise dans l'optique d'une réallocation de ses actifs ou d'un désendettement. Une politique de désinvestissement améliore la situation financière à court terme de l'entreprise. Investisseur

    Un investisseur est une personne ou une entreprise qui effectue des investissements. Il investit des capitaux dans une société, pour obtenir un profit à long terme avec un minimum de risques.

    Organigramme

    Un organigramme est une représentation formelle de la répartition de l'autorité et des responsabilités dans l'entreprise. Il formalise les relations hiérarchiques au sein de l'entreprise et identifie les unités de travail ainsi que leurs missions principales. Cette méthode permet notamment de représenter les relations entre individus par rapport à des métiers et fonctions pour atteindre un ou plusieurs objectifs communs, afin d'optimiser la définition des tâches et responsabilités.

    Performance

    La performance d'une entreprise est le résultat obtenu par cette dernière au sein de son environnement concurrentiel, lui permettant d'augmenter sa compétitivité, sa rentabilité, ainsi

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 65

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    que sa capacité à influencer les autres firmes du secteur (renforcement de son pouvoir de négociation).

    Rentabilité

    La rentabilité correspond au rapport entre le revenu (c'est-à-dire le profit, le bénéfice ou le résultat) et le capital engagé pour l'obtenir.

    Risque

    Un risque est généralement défini comme un événement qui peut avoir comme conséquence des résultats indésirables ou négatifs (par exemple, le non-accomplissement des objectifs définis). Il est caractérisé par la probabilité de l'occurrence de l'événement et par l'impact négatif qui en résulte.

    Universités d'entreprise

    Plusieurs sociétés ont tendance à remplacer leur structure de formation traditionnelle par une université d'entreprise, cherchant à en faire un outil privilégié de leur évolution vers l'entreprise apprenante. L'université d'entreprise a en effet, souvent pour objet de décloisonner les formations, d'intégrer des savoirs et des compétences issus de l'extérieur, de favoriser l'autoformation permanente, de « fabriquer » des managers acquis au coaching et au partage du savoir.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 66

    BIBLIOGRAPHIE

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 67

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    Ouvrages généraux et spécialisés

    + Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de conférences, guide de choix d'investissement, édition d'organisation 2006, pages 413 ;

    + Amel hachicha maitre-assistant ; cour du choix d'investissement et de financement, 2013, pages 16 ;

    + MARGERIN J. et AUSSET G., Choix des investissements - Présélection, choix, contrôle,

    3e édition, Éditions SEDIFOR, 2015.

    + VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 6e édition par QUIRY P. et LE FUR Y., Dalloz,

    2015.

    + CHORUS PREMIUM, CEGETEL, Séminaire, Pilotage économique et création de valeur, février 2014

    + COHEN E., Analyse financière, 5e édition, Gestion, Économica, 2014 LOZATO M. et NICOLE P., Gestion des investissements et de l'information financière, 2e édition, Dunod, 2013

    + MARGERIN J. et AUSSET G., Choix des investissements - Présélection, choix, contrôle, 3e édition, Éditions SEDIFOR, 2014

    + PILVERDIER-LATREYTE J., Finance d'entreprise, 8e édition, Économica, 2012

    + ANGELIER J.-P., Calcul économique et financier, L'économie en plus, Presses universitaires de Grenoble, 2016.

    + BABUSIAUX D., Décision d'investissement et calcul économique dans l'entreprise, Économica, 2000.

    + BANCEL F. et RICHARD A., Choix d'investissement ; Méthodes traditionnelles, flexibilité et analyse stratégique, Gestion, Économica, 2015.

    + HUSSON B. et JORDAN H., Le choix des investissements, 1re édition, Collection française, J. Delmas et Cie, 1988.

    + KOËHL J., Les choix d'investissement, Les topos, Dunod, 2013.

    + MARGERIN J. et AUSSET G., Choix des investissements -- Présélection, choix, contrôle, 3e édition, Édition Sédifor, 1987.

    + BABUSIAUX D. et PIERRU A., Décision d'investissement et création de valeur, Publications de l'institut français du pétrole, Technip, 2013.

    + VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 6e édition par QUIRY P. et LE FUR Y., Dalloz, 2005.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 68

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    + KEENEY R.L. and H. RAIFFA H., Décisions with Multiple Objectives - Préférences and

    Value Tradeoffs, John -Wiley and Sons, New York, 2014, nouvelle édition Cambridge

    University Press, 2013.

    + ROY B., Méthodologie multicritère d'aide à la décision, Économica, Gestion, 2013.

    + ALBERTINI J.-M., L'argent, Les essentiels Milan, Éditions Milan, 1996.

    + BANQUE DE FRANCE, « Le système bancaire et financier », Rapport, Exercice 2014.

    + LEHMANN P.-J., Le financement de l'économie, Seuil, 1998.

    + PILVERDIER-LATREYTE J., Finance d'entreprise, 8e édition, Économica, 2012.

    + POIX M., Cours du Magistère Banque Finance Assurance (BFA), Université Paris-

    Dauphine, 2005.

    + SIMON Y., LAUTIER D., Finance Internationale, 9e édition, Économica, 2014.

    + VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 6e édition par QUIRY P. et LE FUR Y., Dalloz, 2005.

    + COHEN E., Analyse financière, 5e édition, Gestion, Économica, 2004.

    + DE GOUVELLOO Ch., MAIGNE Y., Ouvrage collectif (sous la direction de), L'électrification rurale décentralisée : une chance pour les hommes, des techniques pour la planète - Guide technique - Systèmes solaires, décembre 2000.

    + ALBOUY M., Décisions Financières et Création de Valeur, 2e édition, Économica, 2003. + BATSCH L., Le diagnostic financier, 3e édition, Collection Gestion Poche, Éditions Économica, 2000.

    + FORGET G. Financement et rentabilité des investissements, Maximiser les revenus des investissements, Les mémentos finance, Éditions d'Organisation, 2005.

    + NEVITT P.K., FRANK J. et FABOZZI, Project Financing, Seventh Edition, Euromoney Books, 2000.

    + TOLEDO A.-M. et LIGNIERES P., Le financement de projet, Joly, 2002

    Revues et Articles

    + Hénin Pierre-Yves. Holl (H.S.), Plas (J.P.), Riou (P.) - Les choix d'investissement dans l'entreprise. In: Revue économique, volume 26, n°1, 2016. pp. 156-157.

    + Bégué Jean. Sur les critères de choix des projets spécifiques d'investissement. In: Tiers Monde, tome 6, n°24, 2016. pp. 873-890.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 69

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    + Bourdieu Jérôme, Coeuré Benoît, Sédillot Béatrice. Investissement, incertitude et irréversibilité. Quelques développements récents de la théorie de l'investissement. . In: Revue économique, volume 48, n°1, 1997. pp. 2353. doi : 10.3406/reco.1997.409862

    + Caspar Pierre. L'investissement intellectuel. In: Revue d'économie industrielle, vol. 43, 1er trimestre 1988. Le dynamisme des services aux entreprises. pp. 107-118.

    + Schneider Georges. Le choix des investissements dans l'entreprise. In: Revue économique, volume 20, n°2, 1969. pp. 272-301.

    + Alba Paul. « Les décisions d'investissement des entreprises ». In: Revue d'économie industrielle, vol. 40-41, 2e trimestre 2015. L'investissement en France. pp. 107-110.

    + Gaillard Yann, Thuillier Guy. Qu'est-ce qu'un investissement ? In : Revue économique, volume 19, n°4, 2002. pp. 607- 637.

    + Hébert Réjean, Joël Marie-Eve. Le financement. In : Santé, Société et Solidarité, n°1, 2006. Vieillissement et santé : idées reçues, idées nouvelles [Actes du 1er forum franco-québécois] pp. 135-140.

    + Courbais Raymond, Vanda Pierre. Financement et planification. In : Economie et statistique, n°24, Juin 1971. pp. 13-29. doit : 10.3406/estat.1971.2086.

    + Kemp Élizabeth, Stoss Elmer. L'endettement des entreprises industrielles françaises et allemandes : des évolutions distinctes malgré des déterminants proches. In : Economie et statistique, n°341-342, 2014. L'investissement et le financement des entreprises. pp. 153171.

    + Mistral Jacques. Faut-il encourager l'investissement ? Table ronde. In : Revue française d'économie, volume 2, n°2, 1987. pp. 122-140.

    + Herbet Jean-Baptiste. Peut-on expliquer l'investissement à partir de ses déterminants traditionnels au cours de la décennie 90 ? In : Economie et statistique, n°341-342, 2001. L'investissement et le financement des entreprises. pp. 85-106.

    Thèses et Mémoires

    + Le financement des investissements liés à la performance énergétiques des bâtiments et aux installations photovoltaïques 2006

    + Le financement des nouvelles entreprises » Gendre Laurent 2008

    + Techniques de Financement Des investissements : Les Crédits Bancaires, Melle SAIS NAWEL 2014

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 70

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    + LE FINANCEMENT DES PME INDUSTRIELLES MAROCAINES : PRATIQUES ET COMPORTEMENTS DRISS ETT AKI 1996,

    + Financement des investissements par emprunt obligataire : « CAS D'AIR ALGERIE » + Etude analytique d'un financement bancaire JOSEF CLARK 2010

    Sites Internet ou Cyber graphie

    + http://www.externe.info

    + http://www.logicaldecisions.com/

    + http://www.banque-france.fr/

    + http://www.afb.fr/

    + http://www.fbf.fr/

    + http://www.vernimmen.net/html/glossaire

    + http://www.eutelsat-communications.com

    + http://www.ses-global.com

    + http://www.galileo-industries.net

    + http://www.suez.com/finance/french/actualites/

    + Http://www.persee.fr

    + Http://www.livrespoutous.com

    + http://www.lfaculté.com

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 71

    ANNEXES

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Annexes N°1 organigramme du groupe BARKA

    DIRECTION

    Service commercial

    Service client

    Service comptable

    Service
    production

    Service vente

    ADMINISTRATION

    Service
    approvisio
    nnement

    Service
    marketing

    Service
    transport

    Service contrôle

    Service achat

    Source : élaboré par nous même

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    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Annexe N°2 compte du résultat

    Compte de résultat

    2014 %

     

    Chiffre d'affaires

    5 540 965 f

    100,00%

    Ventes de marchandises

    2 878 303 f

    51,95%

    Achats consommés de marchandises

    2 750 897 f

    49,65%

    Marge commerciale

    127 406 f

    2,30%

    Prestations vendues

    2 662 662 f

    48,05%

    Production de l'exercice

    2 662 662 f

    48,05%

    Achats consommés de matières

    1 098 234 f

    19,82%

    Marge sur production

    1 564 428 f

    28,23%

    Marge globale

    1 691 834 f

    30,53%

    Charges externes

    409 493 f

    7,39%

    Valeur ajoutée

    1 282 341 f

    23,14%

    Impôts et taxes

    103 110 f

    1,86%

    Charges de personnel

    904 798 f

    16,33%

    Excédent brut d'exploitation

    274 433 f

    4,95%

    Reprises sur provisions

    92 696 f

    1,67%

    Transferts de charges

    55 366 f

    1,00%

    Autres produits

    26 560 f

    0,48%

    Dotations aux amortissements

    92 698 f

    1,67%

    Dotations aux provisions

    59 357 f

    1,07%

    Autres charges

    104 548 f

    1,89%

    Résultat d'exploitation

    192 452 f

    3,47%

    Produits financiers

    30 966 f

    0,56%

    Charges financières

    5 307 f

    0,10%

    Résultat financier

    25 659 f

    0,46%

    Résultat courant

    218 111 f

    3,94%

    Produits exceptionnels

    13 824 f

    0,25%

    Charges exceptionnelles

    -6 322 f

    -0,11%

    Résultat exceptionnel

    20 146 f

    0,36%

    Impôts sur les bénéfices

    78 699 f

    1,42%

    Résultat de l'exercice

    159 558 f

    2,88%

    Capacité d'autofinancement

    212 902 f

    3,84%

    Tableau N°9 :compte du resultat

    Source : compte du résultat du groupe

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 74

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Tableau N°10 : Présentation des coûts

    Emprunt (Coûts) N

    20 000 000 f 20

    Amortissement

    Intérêts d'emprunt 9 266 669 f 7

    Economie d'IS -8 780 001 f -8

    N+1

    N+2

    N+3

    000

    000 f 20

    000

    000 f 20

    000

    000 f 20

    567

    871 f 5

    691

    435 f 3

    618

    512 f 1

    270

    361 f -7

    707

    430 f -7

    085

    553 f -6

    N+4 Cumul

    000 000 f 100 000 000

    f

    328 526 f 27 473 012 f 398 558 f -38 241 904 f

    20 486 668 19 297 509 17 984 004 16 532 958 14 929 968 89 231 108

    Coût global f f f f f f

    Tableau N°11 : Présentation des flux de trésorerie

     

    Emprunt (Flux) N N+1 N+2 N+3 N+4 Cumul

    100 000 000

    Investissement

    f

    100 000 000

    f

    Apport initial -34 500 f

    Emprunt -99 965 500 f

    25 487 882 f 25 487 657 f 25

    Echéance d'emprunt

    Economie d'IS -8 780 001 f -8 270 361 f -7

    Flux net 16 707 882 17 217 296 f 17

    16 707 882

    Flux actualisé

     

    16 397 425

    f

     

    16

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    -99

    -34 500 f 965 500 f

    487

    657 f 25

    487

    657 f 25

    487

    657 f 127 438 512

     
     
     
     
     

    f

    707

    430 f -7

    085

    553 f -6

    398

    558 f -38

    241 904 f

    780

    227 f 18

    402

    104 f 19

    089

    100 f 89

    196 608 f

    127

    190 15

    896

    429 15

    704

    649 80

    833 575

     

    f

     

    f

     

    f

    f

    Cumul actualisé 16 707 882 f 33 105 307 f 49 232 497 f 65 128 926 f 80 833 575 f

    Source : calcul effectué par nous même avec le logiciel simulateur

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 75

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Annexe N°3 : Impacts sur l'exploitation

    Ce tableau présente les impacts directs et indirects de l'investissement sur l'exploitation.

    Pour matérialiser ces impacts, nous avons repris :

    - Le réalisé correspondant au compte de résultat au 31/12/2014,

    - Les coûts et économies générés par l'investissement sur la première année, - Les retraitements indirects sur l'exploitant (chiffre d'affaires, charges complémentaires, personnel supplémentaire...)

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 76

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Impacts sur l'exploitation (Ex. N)

    Réalisé Invest. Impacts Corrigé

    Chiffre d'affaires

    5

    540

    965 f

     

    +200

    000 f 5

    740

    965 f

    Ventes de marchandises

    2

    878

    303 f

     
     

    2

    878

    303 f

    Achats consommés de marchandises

    2

    750

    897 f

     
     

    2

    750

    897 f

    Marge commerciale

     

    127

    406 f

     
     
     

    127

    406 f

    Prestations vendues

    2

    662

    662 f

     

    +200

    000 f 2

    862

    662 f

    Production de l'exercice

    2

    662

    662 f

     

    +200

    000 f 2

    862

    662 f

    Achats consommés de matières

    1

    098

    234 f

     
     

    1

    098

    234 f

    Marge sur production

    1

    564

    428 f

     

    +200

    000 f 1

    764

    428 f

    Marge globale

    1

    691

    834 f

     

    +200

    000 f 1

    891

    834 f

    Charges externes

     

    409

    493 f

     

    +8

    000 f

    417

    493 f

    Valeur ajoutée

    1

    282

    341 f

     

    +192

    000 f 1

    474

    341 f

    Impôts et taxes

     

    103

    110 f

     
     
     

    103

    110 f

    Charges de personnel

     

    904

    798 f

     

    +38

    000 f

    942

    798 f

    Excédent brut d'exploitation

     

    274

    433 f

     

    +154

    000 f

    428

    433 f

    Reprises sur provisions

     

    92

    696 f

     
     
     

    92

    696 f

    Transferts de charges

     

    55

    366 f

     
     
     

    55

    366 f

    Autres produits

     

    26

    560 f

     
     
     

    26

    560 f

    Dotations aux amortissements

     

    92

    698 f +20

    000

    000 f

    20

    092

    698 f

    Dotations aux provisions

     

    59

    357 f

     
     
     

    59

    357 f

    Autres charges

     

    104

    548 f

     
     
     

    104

    548 f

    Résultat d'exploitation

     

    192

    452 f -20

    000

    000 f +154

    000 € -19

    653

    548 f

    Produits financiers

     

    30

    966 f

     
     
     

    30

    966 f

    Charges financières

     

    5

    307 f +9

    266

    669 f

    9

    271

    976 f

    Résultat financier

     

    25

    659 f -9

    266

    669 f

    -9

    241

    010 f

    Résultat courant

     

    218

    111 f -29

    266

    669 f +154

    000 f -28

    894

    558 f

    Produits exceptionnels

     

    13

    824 f

     
     
     

    13

    824 f

    Charges exceptionnelles

     

    -6

    322 f

     
     
     

    -6

    322 f

    Résultat exceptionnel

     

    20 146f

     
     
     

    20

    146 f

     
     
     
     
     

    +8 701

    302

     
     

    Impôts sur les bénéfices

     

    78

    699 f -8

    780

    001 f

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    f

     
     

    Résultat de l'exercice

     

    159

    558 f -20

    486

    668 f -8 547 302 f -28

    874

    412 f

     
     
     
     

    -8

    547

    302

     

    Capacité d'autofinancement

    212

    902 f

    -486 668 f

     
     
     

    -8 821 068 f

     
     
     
     
     
     

    f

     

    Emprunts à moins d'un an

     
     

    +16 221 214 f

     
     
     

    16 221 214 f

     
     
     

    -16 707 882

    -8

    547

    302

    -25 042 281

    Capacité à rembourser

    212

    902 f

     
     
     
     
     
     
     
     

    f

     
     

    f

    f

    Annexe n°

    Capacité à rembourser l'emprunt

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 77

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Capacité à rembourser l'emprunt (Ex. N) Montant

    CAF corrigée -8 821 068 f

    Echéances annuelles d'emprunt 16 221 214 f

    Ratio : Echéances annuelles / CAF -183,89%

    Tableau N°13 CAF

    Ce ratio ne doit pas dépasser 50% car au-delà, il serait révélateur d'un excès d'endettement au

    regard de la capacité d'autofinancement de l'entreprise, dans la mesure où celle-ci orienterait une trop grande part de sa capacité d'autofinancement vers le remboursement d'emprunts.

    Cette étude fait apparaître que le financement par emprunt reste la solution la plus intéressante.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 78

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Annexes N°4 : plan de financement

    2016 2017 2018 2019 2020

    00000

    00000

    00000

    00000

    00000

    00000

    00000

    00000

    00000

    00000

    0000

    00000

    00000

    00000

    00000

    42200000

    42200000

    42200000

    42200000

    42200000

    500000000

    500000000

    500000000

    500000000

    500000000

    920000000

    920000000

    920000000

    920000000

    920000000

    100000000

    100000000

    100000000

    100000000

    100000000

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    100000000

    100000000

    100000000

    100000000

    100000000

    0

    0

    0

    0

    0

    150000000

    150000000

    150000000

    150000000

    150000000

    350000000

    350000000

    350000000

    350000000

    350000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    570000000

    années

    Ressource :

    d'associés

    d'actifs.

    -Flow).

    TOTAL RESSOURCES

    Emplois :

    financement

    TOTAL DES EMPOIS

    Solde simple (emplois-ressources)

    Solde cumulés

    Sources : calculs effectués par nous même

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 79

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Annexe N°5 : évolution des flux nets de trésoreries actualisés

    evolution des flux nets actualisés

    50000000

    45000000

    40000000

    35000000

    FLUX NETS

    30000000

    25000000

    20000000

    15000000

    10000000

    5000000

    0

    FLUX NETS

    ANNÉES

    2015 2016 2017 2018 2019 2020

    Source : élaboré par nos soins sur la base de nos calculs

    Annexe N°6 : remboursements du crédit-bail

    EVOLUTION DE REMBOURSEMENT DE CREDIT-BAIL

    2%

    35%

    46%

    3%

    14%

    2015 2016 2017 2018 2019 2020

    Source : élaboré par nos soins sur la base de nos calculs

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 80

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Annexe N°7 : capital-investissement et cycle de vie de l'entreprise

    Source : www.afic-asso.fr

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 81

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

     

    Ush Logi

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    iCCeS AU RIVANCEMENT

     

    -I

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    /42004i Mglatl nat -hém dq.rechertherxltrnoffg; choix d'Investissement et. n'Iode de financement dans les entrorise5 nigeriennec caG pratique

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    Liformations générales

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    IIifidpend.suires

    uesilnn 1: Quelle type d'entreprise és_es-rraus?

    I. Une filiale die groupe 1D rvtucl, d' I ndiquer le 1i4 m de I'urslte Agate qui-ive-Lx

    cgntr$re ,._,,.

     

    11, une tete de groupe ?

    Emp nas (si vousa s une tista de groupi.

    employéas par vos {Marc. au Rtarnc er & l'diren9 7 auIC nop' Sl13 m

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    {ure d'ac#ivité

    a. une entreprise independarrte ? LlU

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    8. $It 're nterrlët

    La structure + e votre orgagsatlon est-alfa cunstïtu6e de

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    82

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 83

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    Autres questions utiles :

    Quelles sont les différentes solutions qui s'offrent aux entreprises pour financer leurs projets ?

    Auprès de qui peuvent-elles emprunter ? Comment lever des fonds ? Qu'est-ce que le crowfunding ? Quel est le coût de ces modes de financement ?

    1) Rappelez comment s'appelle l'opération économique consistant à « acheter du matériel de production ».

    2) Quels sont les différents types d'emprunts possibles pour financer des projets ?

    3) Quel est le point commun entre un emprunt bancaire et un emprunt obligataire ? Quelle est leur différence ?

    4) Quelle est la différence entre un emprunt obligataire et l'émission d'actions ?

    5) Qu'est-ce qui peut motiver un épargnant à acheter des actions ?

    6) Que signifie « love money » ? « business-angels » ?

    7) Qu'est-ce que le crowdfunding ?

    8) Comment la taille de l'entreprise influe-t-elle sur ses possibilités de financement ?

    Réponses aux questions

    1) C'est l'investissement.

    2) L'emprunt peut se faire auprès d'une banque (emprunt bancaire), d'une collectivité locale ou d'une institution visant à encourager la création d'entreprise (prêt d'honneur à un taux faible voire nul) ou par l'émission d'obligations (emprunt obligataire).

    3) Dans les deux cas, il s'agit d'une créance acquise sur l'entreprise par l'apporteur de capitaux. L'entreprise devra rembourser l'emprunt à une échéance fixée et verser des intérêts aux prêteurs. Mais l'emprunt bancaire se fait auprès d'un intermédiaire financier alors que l'émission d'obligations se fait sur le marché financier, permettant d'obtenir des capitaux directement auprès des investisseurs.

    4) Alors qu'une obligation est un titre de créance sur l'entreprise, une action est une part de l'entreprise. Un actionnaire est propriétaire d'une fraction du capital de l'entreprise.

    5) En achetant des actions, un épargnant espère recevoir une partie des profits de l'entreprise sous forme de dividendes et réaliser une plus-value (écart positif entre le prix de revente et le prix de souscription de l'action) au moment de la revente de ses actions.

    6) Dans les deux cas, il s'agit de dénommer des acteurs du capital-investissement. La « love money » (littéralement « argent de l'amour ») désigne les capitaux apportés par des proches

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 84

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    (famille ou amis) du créateur d'entreprise, lors de la phase de démarrage. Les « business-angels » (littéralement « anges des affaires ») sont des investisseurs en capital-risque qui financent des entreprises potentiellement à fort développement mais risquées et qui les épaulent grâce à leur expérience et leur réseau.

    7) Le crowdfunding (littéralement « financement par la foule ») ou financement participatif met directement en relation, via des plates-formes Internet, des entreprises porteuses de projets et des particuliers désireux de donner, de prêter, ou d`investir en capital.

    8)

    Les TPE et PME n'ont pas accès à tous les circuits de financement. Elles n'ont pas la capacité d'émettre des titres sur les marchés financiers et sont donc plus dépendantes de l'emprunt bancaire. Les différentes formes de capital-investissement et le crowdfunding peuvent alors constituer un financement alternatif ou du moins complémentaire au crédit bancaire, les fonds levés grâce à ces modes de financement constituant un atout pour obtenir un prêt bancaire.

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 85

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    TABLE DES MATIERES

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 86

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    SOMMAIRE 3

    DEDICACES 5

    REMERCIEMEMENTS 6

    AVANT-PROPOS 7

    SIGLES ET ABREBIATIONS 9

    TABLE DES ILLUSTRATIONS 10

    RESUME 11

    ABSTRACT 13

    ÕÎá ã 14

    INTRODUCTION GENERALE 16

    PROBLEMATIQUE : 3

    HYPOTHESES : 6

    CHOIX ET L'INTERET DU SUJET : 7

    METHODOLOGIE 8

    DELIMITATIONS SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET 8

    SUBDIVISION DU TRAVAIL 9

    LES DIFFICULTES RENCONTREES 9

    CHAPITRE I.PROCESSUS DU CHOIX D'INVESTISSEMENT 10

    SECTION 1 : L'INVESTISSEMENT ET SES CARACTERISTIQUES 11

    1.1 L'investissement : définition et typologie 11

    A) Définitions selon quelques approches de l'investissement 11

    B) classification des investissements 12

    1.2 Les caractéristiques d'un projet d'investissement 13

    A) La dépense d'investissement : le capital investi 14

    B) Les flux nets de trésorerie ou Cash-flow nets 15

    C) La durée de vie du projet d'investissement 16

    D) La valeur résiduelle 16

    SECTION 2 LES CRITERES D'EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE DES INVESTISSEMENTS 17

    2.1 LES CRITERES ATEMPORELS D'EVALUATIONS DES INVESTISSEMENTS 17

    A) taux moyen de rentabilité (TMR) 17

    B) Le délai de récupération ou de recouvrement 18

    2.2 Les critères temporels de choix des investissements 18

    A) La Valeur Actuelle Nette 19

    B) Le taux interne de rendement 19

    C) L'indice de profitabilité 20

    2.5 Analyse critique des critères de choix des projets 21

    A) Les causes d'une divergence de classement des projets d'investissement 21

    B) Les critères globaux ou intégrés 22

    2.6 Les risques liés à la décision d'investissement 23

    A) Les conséquences du risque : 23

    B) Autres classifications des risques 24

    CHAPITRE II.LES PRINCIPALES SOURCES DE FINANCEMENT DES ENTREPRISE 27

    SECTION 1. LES SOURCES DE FINANCEMENT INTERNE, INTERMEDIAIRES OU QUASI FONDS PROPRES ET EXTERNES 28

    1.1. Les sources de financement interne 29

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 87

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    A) La capacité d'autofinancement et les fonds propres 29

    B) Les cessions d'éléments d'actif 29

    C) Augmentation du capital 30

    1.2 Le financement par quasi-fonds propres 31

    A) Les titres participatifs 31

    B) Les prêts participatifs 31

    C) Les subventions d'investissement 31

    D) Les avances conditionnées 31

    E) les comptes courants bloqués des associés 31

    1.3 Les sources de financements externes 32

    A) Financement par emprunt bancaire indivis 32

    B) emprunt obligataire 32

    C) financement par Le crédit-bail (leasing) et la cession bail (ou lease-back) 33

    SECTION 2 : CHOIX DU MODE DE FINANCEMENT ET PLAN DE FINANCEMENT 34

    2.1 Choix des modes de financement 34

    A) Les contraintes classiques du choix de financement 34

    B) Les critères du choix de financement 35

    C) Le coût de l'endettement 36

    D) Le coût du crédit-bail 36

    E) Les décaissements nets actualisés 36

    F) L'existence d'une structure de financement optimale de l'entreprise : théorème de Modigliani-Miller 37

    2.2. Plan de financement d'investissement 38

    A) Le plan de financement : définition et utilité 38

    B) L'élaboration du plan de financement 38

    CHAPITRE III.CHOIX D'INVESTISSEMENT ET MODES DE FINANCEMENT DES ENTREPRISES « CAS DU

    GROUPE BARKA » 42

    SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DU GROUPE BARKA 43

    1.1 .Historique 43

    1.2. Organisation globale du groupe BARKA 44

    A) Les principales composantes structurelles 45

    B) Organigramme du groupe BARKA 46

    1.2 Approche méthodologique et Présentations des données 46

    A) Approche méthodologique 46

    B) Présentation des données 47

    SECTION 2.EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS ET CHOIX DE FINANCEMENT 49

    2.1. Evaluations de la rentabilité des investissements du groupe BARKA 50

    A) Utilisation des critères atemporels d'évaluations 50

    B) Utilisation des critères temporels d'évaluations de la rentabilité d'investissement du groupe BARKA 50

    2.2 Les principales sources de groupe BARKA et Choix du mode de financement 51

    A) le financement par fonds propres 51

    B) Les contraintes classiques de choix de financement 52

    C) Les critères de choix de mode de financement 52

    2.3 Plan de financement 54

    2.4 Analyse des résultats et recommandations 54

    A) analyse des résultats 54

    B) Discussion des résultats et recommandation 55

    CONCLUSION GENERALE 59

    GLOSSAIRE 63

    BIBLIOGRAPHIE 67

    OUVRAGES GENERAUX ET SPECIALISES 68

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 88

    Choix d'investissement et modes de financement des entreprises : cas du groupe Barka

    REVUES ET ARTICLES 69

    THESES ET MEMOIRES 70

    SITES INTERNET OU CYBER GRAPHIE 71

    ANNEXES 72

    ANNEXES N°1 ORGANIGRAMME DU GROUPE BARKA 73

    ANNEXE N°2 COMPTE DU RESULTAT 74

    ANNEXE N°3 : IMPACTS SUR L'EXPLOITATION 76

    ANNEXES N°4 : PLAN DE FINANCEMENT 79

    ANNEXE N°5 : EVOLUTION DES FLUX NETS DE TRESORERIES ACTUALISES 80

    ANNEXE N°6 : REMBOURSEMENTS DU CREDIT-BAIL 80

    ANNEXE N°7 : CAPITAL-INVESTISSEMENT ET CYCLE DE VIE DE L'ENTREPRISE 81

    AUTRES QUESTIONS UTILES : 84

    REPONSES AUX QUESTIONS 84

    Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année ingénierie financière 2015-2016 89






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore