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à‰tudes d'impacts des aménagement littoraux sur l'écosystème côtier du petit golfe de Tunis -hammam lif - Soliman.

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par Mohamed Béchir NASRA
Faculté des Sciences de Tunis - Master de Recherche - DEA 2007
  

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III. La chlorophylle a et la phéophytine :

III.1. La chlorophylle a :

L'étude de variation de la chlorophylle a, à l'échelle saisonnière, permet d'expliquer d'une part le cycle écologique du développement du phytoplancton et d'autre part, la variation des sels nutritifs qui représentent les éléments essentiels à sa croissance.

Tableau XX : variations saisonnières de la concentration de l'eau en chlorophylle a

au niveau des stations étudiées.

 

chlorophylle a (mg/m3)

stations

hiver (06)

printemps (06)

été (06)

HL12

5,72

1,6

7,85

HL78

4,45

2,67

11,56

O.Soltanne à 1km

6,69

4,8

21,56

emb.Soltane

2,22

30,97

15,69

SP

1,14

1,06

2,02

S2S3

1,5

1,6

8,56

Em.S.Soliman

3,43

46,45

12,36

En hiver la teneur en chlorophylle a dans l'eau est relativement basses surtout au niveau de l'alvéole de Solimar plage et celle de Soliman plage (1,14 et 1,5 mg/m3). La teneur la plus élevée ne dépasse pas les 6,69 %mol/l au niveau de l'oued Soltane (Tableau XX).

Au printemps la teneur augmente de façon considérable est atteint les 46,45 mg/m3 à l'embouchure de sebkha de Soliman et 30,97 mg/ m3 alors que les faibles valeurs sont enregistrées aux niveau des alvéoles et elles sont comprises entre 1,06 et 2,67 mg/m3.

En été, les teneurs les plus élevées sont enregistrées dans l'oued Soltane (21,56 mg/m3).

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Fig. 31- Fluctuations saisonnières de la chlorophylle a (en mg/m3) dans les stations

étudiées

Les variations saisonnières dans les alvéoles HL12, HL78, SP et S2S3 (Fig. 7) sont minimes avec une légère diminution au printemps et une faible augmentation en été (Fig. 31). Ceci s'expliquerait par la faiblesse des teneurs en nutriments surtout en nitrates et phosphore minéral dans les alvéoles, ce qui ne favoriserait pas le bon développement du phytoplancton. Ainsi, les alvéoles qui se sont formées entre les brise-lames ne présentent pas de véritables pièges pour les sels nutritifs, à l'exception de l'alvéole HL78 qui présente une teneur assez élevée en été suite peut être à un confinement du milieu et l'apparition de certaines anomalies des paramètres physico-chimiques (oxygène, température...). En effet, on a montré que la majeure partie des sels nutritifs dans les alvéoles proviendrait da la dégradation et de minéralisation de la matière organique (les laisses de posidonie et des macroalgues).

Les faibles teneurs du phosphore minéral constitueraient un facteur limitant du développement du phytoplancton dans les alvéoles.

Au printemps, au niveau de l'embouchure de l'oued Méliane et de sebkha de Soliman, la teneur en chlorophylle a est très élevée ; elle correspond aux faibles teneurs en sels nutritifs pendant cette période. Ceci s'expliquerait par l'existence de concentrations élevées en phytoplancton dans ces milieux à cause des rejets et de la dégradation de la matière organique.

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D'après Ben Charrada (1997), il y aurait un pic printanier de phytoplancton qui correspond à l'épuisement du phosphore minéral nécessaire à sa croissance.

La production primaire dans ces zones est relativement importante. Cependant, celle-ci reste de loin inférieure aux valeurs indicatrices de milieux pollués (850 mg/m3 dans l'adriatique, Marchetti R., 1987 ; Munawar et Stadelman, 1974).

Dans l'oued Soltane, on remarque une augmentation de la teneur en chlorophylle a en été (21,56 mg/m3) contrairement aux deux autres saisons où elle reste faible malgré des teneurs en phosphore minéral faible au printemps (0,8 umol/l). Ceci serait tributaire des conditions environnementales (sursaturation en O2, température élevée...) au printemps défavorables à une éventuelle floraison printanière du phytoplancton. Ces conditions seraient plus favorables au cours de la saison estivale.

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