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à‰tude de la spécificité des champignons ectomycorhiziens pour leurs hotes. Cas de la forêt claire à  Brachystegia de Rumonge (Burundi).

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par Gilbert NIJIMBERE
Université du Burundi - Licence en Sciences Biologiques 2013
  

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III.2.2. Abondance des espèces et leurs familles

Lors de nos récoltes, le nombre d'espèces identifiées a varié d'une famille à l'autre comme l'indique le tableau 2.

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Tableau 2: Abondance des espèces par famille

Familles

Nombre d'espèces identifiées

Pourcentage

Amanitaceae

5

21,7

Boletaceae

4

17,4

Cantharellaceae

2

8,7

Gyrodontaceae

2

8,7

Russulaceae

7

30,4

Strobilomycetaceae

1

4,3

Xerocomaceae

2

8,7

Ce tableau 2 montre que la famille des Russulaceae est la plus abondante (30,4% des espèces) suivie des Amanitaceae (21,7%), des Boletaceae (17,4%), des Xerocomaceae, Cantharellaceae et Gyrodontaceae (8,7% chacune), et enfin Strobilomycetaceae (4,3%).

Pour une étude faite par Nzigidahera(1993) à Nkayamba, les Russules sont représentées à 52,3%, les Amanites 19%, les Boletales 22,2% et les Cantharelles 4,7%. Dans la Réserve Forestière de Bururi, les espèces d'Amanites sont représentées à 10,41% (Nkurunziza, 2000). Dans les plantations d'essences exotiques du Burundi, 30,4% des espèces inventoriées dans les plantations d'Eucalyptus sont des Bolets, les Russules sont à 30,7%, les Amanites à 23%, et les cantharelles à 7,7% (Nkengurutse, 2012).

III.2.3. Genres et espèces rencontrés

Les espèces récoltées sont regroupées dans 10 genres à savoir : Boletus, Tubosaeta, Tylopilus, Amanita, Cantharellus, Rubinoboletus, Lactarius, Russula, Afroboletus et Xerocomus. Le tableau 3 suivant nous montre l'abondance des espèces au sein des genres.

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Tableau 3: Abondance des espèces au sein de leurs genres.

Genres

Nombre d'espèces

Pourcentage d'espèces

Afroboletus

1

4,3

Amanita

5

21,7

Boletus

1

4,3

Cantharellus

2

8,7

Lactarius

3

13,0

Rubinoboletus

2

8,7

Russula

4

17,4

Tubosaeta

1

4,3

Tylopilus

2

8,7

Xerocomus

2

8,7

Total

23

100

Le tableau 3 montre le genre Amanita est le plus représenté (21,7% des espèces) suivi des genres Russula (avec 17,4% des espèces), Lactarius (avec 13,0% des espèces), Tyopilus, Rubinoboletus et Xerocomus (avec 8,7% des espèces chacun), et en fin, Boletus, Tubosaeta et Afroboletus (avec 4,3% des espèces chacun).

Comparativement aux résultats trouvés ailleurs, dans les forêts d'Afrique de l'Ouest, les genres Russula, Lactarius, Amanita, Cantharellus, Inocybe et Boletus sont parmi les plus représentés (Ducousso et al., 2003). Dans la partie méridionale du Burkina, 27 espèces ont été mentionnées. (Sanon et al., 1997 in Ducousso et al., 2003).

III.2.4. La spécificité symbiotique

Du tableau 1, nous déduisons le tableau 4 où nous indiquons le nombre d'espèces de champignons ectomycorhiziens et le pourcentage par espèce d'arbre hôte probable.

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Tableau 4 : Espèces d'arbres et champignons ectomycorhiziens

Espèces d'arbres hôtes

Nombre d'espèces de champignons

ectomycorhiziens /23 espèces identifiées

Pourcentage

Brachystegia bussei

9

39,1

Brachystegia microphylla

6

26,1

Brachystegia spiciformis

2

8,7

Brachystegia utilis

5

21,7

Isoberlinia angolensis

2

8,7

Uapaca nitida

6

26,1

Les résultats du tableau 4 ci-dessus montrent que Brachystegia bussei est l'espèce susceptible d'être la plus ectomycorhizée (à 39,1%), suivie de Uapaca nitida et Brachystegia microphylla (à 26,1%), Brachystegia utilis (à 21,7%), Brachystegia spiciformis et Isoberlinia angolensis (à 8,7% chacun).

Dans les plantations d'essences exotiques du Burundi, 81,2% des espèces sont trouvées sous Eucalyptus et 18,7% sous le Pinus (Nkengurutse, 2012).

Le tableau 2 montre des espèces de champignons appartenant à une seule espèce d'arbres susceptible d'être hôte et d'autres à plusieurs. Aussi bien les champignons, en majorité des Basidiomycètes que les arbres peuvent avoir plusieurs partenaires (Miesch et Sell, 1997). A ce point, nous sommes en accord avec Tosco(1977) lorsqu' il dit que les champignons qui forment des associations ectomycorhiziques vivent exclusivement dans le boisement, et quelques-uns s'unissent à une seule espèce d'arbre, d'autres à plusieurs.

Les recherches menées en Ecosse ont montré qu'un seul pin peut développer de 15 à 19 espèces ectomycorhiziennes (Saari et al., 2005 in Nkengurutse, 2012).

Du tableau 4, il ressort que le genre Brachystegia de la famille des Caesalpiniaceae est le plus préféré des champignons ectomycorhiziens. Brachystegia bussei qui est une espèce abondante de la forêt claire (Havyarimana, 2008) semble aussi être l'espèce la plus mycorhizée de la forêt (à 39,1%).

Figure 6: Nombre de spécimens récoltés durant différentes missions de terrain

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La liste des hôtes probables des récoltes appartenant aux Agaricales, Boletales et Aphyllophorales montre que Brachystegia microphylla est l'espèce d'arbre la plus mycorhizée de Nkayamba (Nzigidahera, 1993).Cette espèce vient en 2ème position dans notre travail (tableau 4) et elle est la plus abondante de la forêt claire de Nkayamba.

Dans les forêts d'Afrique de l'Ouest, les arbres ectomycorhiziens sont localement diversifiés et/ou abondants. Ils appartiennent aux familles botaniques des Caesalpiniaceae, Dipterocarpacae et Uapacaceae (Ducousso et al., 2003).

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