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Analyse de l'efficacité de la politique monétaire dans la lutte contre l'inflation en république démocratique du Congo de 2000 à  2013.

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par Martin Arnold Balabeba
Université Pédagogique Nationale/UPN  - Licence en économie monétaire  2014
  

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1.9. Résultats des réformes de la politique monétaire

Les différentes réformes ci-haut ont substantiellement amélioré la conduite de la politique monétaire et la qualité des résultats obtenus. Comparé aux années 90, le comportement de la liquidité et des prix a été maîtrisé.

L'objectif que s'est fixé la Banque Centrale du Congo est actuellement de consolider la qualité des résultats afin de conquérir une plus grande crédibilité vis-à-vis du public, d'une part, et de restaurer la monnaie nationale dans ses fonctions traditionnelles, d'autre part, à l'effet de promouvoir le développement de l'activité financière.

1.9.1. Résultats obtenus en matière de maîtrise de l'inflation

Au cours des années 1990, les fluctuations des prix à la consommation étaient extrêmement volatiles, le taux d'inflation moyen avoisinant les quatre chiffres. Grace à l'exécution rigoureuse des politiques budgétaire et monétaire dans la droite ligne des programmes économiques du Gouvernement (programme intérimaire renforcé, programmes économiques du Gouvernement I et II), l'hyperinflation a été cassée et le pays s'est engagé sur la voie des taux inférieurs à 20,0 %, voire même à un chiffre.

Ainsi, en 2002, le taux d'inflation s'est établi à 15,2 % venant de 135,0 % une année plus tôt, avant d'atteindre 4,4 % en 2003, soit le niveau le plus faible réalisé depuis 1975. L'amélioration des résultats de la politique monétaire tient, non seulement à une manipulation prudente des instruments, mais également au renforcement de la coordination des politiques conjoncturelles. C'est l'occasion de souligner la contribution technique appréciable apportée par les services du FMI dans la conception et la mise en oeuvre de nombreuses réformes économiques et financières.

Entre 2008 et 2009, des tensions inflationnistes importantes ont affecté l'économie congolaise. Une accélération de l'inflation qui a atteint 27,6% en 2008 et 53,4 % en 2009 couplée à une forte dépréciation monétaire (29,1 %) ont été notée.

Pour rappel, ces tensions sont nées des effets :

· Du choc pétrolier et de l'envolée des prix internationaux des produits alimentaires au cours de la première année ;

· De la crise financière et économique internationale ainsi que des tensions sécuritaires dans l'Est du territoire national sur les recettes publiques et les dépenses publiques dans l'année suivante.

N'eut-été l'action vigoureuse de la politique monétaire (hausse du taux directeur jusqu'à 70,0 % en 2009, augmentation significative des ponctions de liquidités par les BTR, ventes massives des devises et hausse du coefficient de réserve obligatoire jusqu'à 7,0 %), la dégradation du cadre macroéconomique aurait été plus importante. L'intervention de la politique atténué ces évolutions. L'appui ultérieur de la politique budgétaire a été une contribution essentielle à la restauration de la stabilité monétaire.

Après les turbulences enregistrées en 2008 et 2009, un ralentissement remarquable a été observé dans le comportement des prix à la consommation et du taux de change. Les bienfaits de la stabilité perceptibles depuis 2010 a fait naître un consensus intérieur sur la nécessité de passer à la phase de pérennisation de la stabilité des prix et du taux de change en évitant même les épisodes passagers de volatilité des prix.

La période allant de fin 2009 à décembre 2012 a été caractérisée par une accalmie aussi bien sur le marché des biens et services que sur celui de change. Le taux moyen d'inflation entre 2010 et 2012 s'est situé autour de 9,0%. Cette moyenne aurait été beaucoup plus faible n'eut-été l'impact négatif de la hausse des cours internationaux des produits alimentaires et pétroliers au cours du premier quadrimestre 2011 (la RDC est très dépendante des importations).

La répercussion sur les prix intérieurs a été le relèvement du taux d'inflation annuel à 15,4 % en cette année. Grâce à une meilleure coordination des politiques macroéconomiques, les effets de second tour ont été évités.

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