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Le financement des PME par Finca DRC.

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par Merveille BODI
Université Protestante au Congo - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

L'Afrique connait un retard en développement sur le plan économique, et l'activité économique dans son ensemble souffre d'un problème de finance.

L'accès au financement reste jusqu'à ce jour plus difficile en Afrique que dans les autres régions du monde. Ce problème, étant donné qu'il affecte le tiers des grandes entreprises d'Afrique1, quelle est donc la situation pour les PME ? Pire ! Elles, les PME, qui sont exclues du système classique ; près de la moitié (soit une proportion trois fois plus élevée que dans les pays Européens en de développement) estime que le manque d'accès au financement constitue un obstacle majeur.

Tableau 1. Pourcentage d'entreprises considérant le manque d'accès au financement comme un obstacle majeur, par région et en fonction de la taille de l'entreprise

Afrique 48,2 40,8 32,7

Asie en développement 26,3 24,5 21,6

Afrique en développement 30,8 25,3 18,8

Europe en développement 14 13,7 15,3

Région

Petites entreprises

Entreprise de taille moyenne

Grandes entreprises

Source : Calculs du personnel de la BAD sur la base des données des Enquêtes de la Banque mondiale auprès des entreprises

Le secteur privé en Afrique est majoritairement composé des micro-entreprises informelles qui coexistent avec des grands groupes2. A en constater même que les PME, toujours dans la zone africaine, souffrent de l'accès limité au financement qui impacte négativement leur émergence

1 Rapport sur le développement en Afrique 2011

2 KAUFFMAN C., Repères n°7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une coédition DE la Banque africaine de développement et le Centre de développement de l'OCDE

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D'où le recours à l'autofinancement et aux associations informelles d'épargne et de crédit -les tontines- comme sources de financement principal. Ces mécanismes restent cependant peu fiables, peu prévisibles, et très limités dans leur rôle de mutualisation du risque en raison de leur concentration régionale ou sectorielle.3

L'accès au financement reste quant à lui médiocre en raison du risque de défaut important associé aux PME et de l'insuffisance des instruments financiers existants.

Ce qui explique la réalité suivante : sur 100% du capital d'investissement, l'Afrique à elle seule a un besoin en financement équivalant à 40,5% en moyenne (soit 48.5% pour les micro-entreprises, 38.6% pour les PME et 30.4% pour les grandes entreprises) ; contre une moyenne de 24.1% pour l'Asie en développement ; 14.3% dans la zone européenne en développement et 24.9% en Amérique en développement.4

Mais nous constatons une tendance plutôt positive dans le secteur financier congolais qui connaît une évolution remarquable. Depuis plus d'une décennie aujourd'hui, il a été signalé un développement considérable des institutions de micro finance et la mise en place même par les banques, des produits ciblant les clients qui sont les Micro, Petites et Moyennes Entreprises(MPME). A en constater même avec les statistiques de l'évolution de la microfinance FINCA, cible de notre travail.

Tableau 2. Statistique FINCA

Statistique FINCA

Rubriques 2010 2011 2012

Portefeuille 14749877,69 18386202,23 22162838,00

Clients 61826,00 77284,00 84536,00

2,11% 2,94% 2,51%

Par >30jrs 1,16% 1,28% 1,34%

Au 13 juin 2014, l'entreprise avait un portefeuille de plus de 42 203 774,26 USD, 107 135 clients, 716 employés, dont 99% sont congolais.

3 KAUFFMAN C., Repères n°7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une coédition DE la Banque africaine de développement et le Centre de développement de l'OCDE

4 Rapport sur le développement en Afrique 2011. (PDF)

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A ces jours, l'on estime à plus d'une centaine le nombre d'IMF desservant le public dans le pays. Vers fin septembre 2014, le secteur du financement de la MPME se structurait de la manière suivante :

? 14 IMF d'initiatives locales ;

? 6 IMF filiales de groupes internationaux ; ? 99 COOPEC et COOCEC ;

? 2 banques spécialisées dans les PME.5

Malgré la bonne évolution de la situation en RDC, surtout dans le secteur bancaire qui ne joue pas pleinement son rôle dans le financement du secteur productif. Au vue de sa taille relative au PIB estimé à 6%, le poids du crédit bancaire dans le PIB de la RDC est trop faible alors que ce ratio est de 13% au Cameroun, 26% au Sénégal, 29% au Mozambique, 69% au Brésil, 82% au RSA et 135% en chine. De même, la production imputée à ce secteur dans le PIB est inférieur à 1%, un niveau relativement faible.

Et dans cette démarche évolutive, parallèlement à la mauvaise performance des institutions informelles, un renouveau de la pensée économique et financière fait jour, marquée par une volonté de libéralisation des marchés financiers. A l'intérieur de ce nouveau courant de micro finance, deux tendances s'observent actuellement :

? Un processus de UPGRADING : réglementation des organisations spécialisées dans le microcrédit commence à voir jour, en particulier, des « Organisations Non Gouvernementales »(ONG) abandonnent progressivement leur statut d' « Organisation sans but lucratif » au profit de celui de « Société Anonymes »(S.A.) et deviennent ainsi de véritables institutions réglementées ;

? Un processus de DOWNGRADING des programmes de microcrédit : des banques commerciales commencent à s'intéresser au segment de clientèle que représentent les micro-entreprises et à leur octroyer du directement du crédit.

5Francis-David MADIMU KUZONZILA, TFC : Développement de l'activité bancaire et financement des PME en RDC, octobre 2014

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Deux facteurs, essentiels, motivent cet intérêt nouveau de la part des banques : les banques sont à la recherche de nouvelles niches de marchés sous la pression de la concurrence de plus en plus vive dans les PVD. Ainsi la diffusion du succès de quelques célèbres IMF a convaincu certaines banques des potentialités qu'offre le secteur de la micro finance.6

Ainsi dit, l'IMF FINCA RDC se révèle en agent important et influent tout en ayant la grosse part dans le marché des PME. Fort est de constater que, bien que le tissu économique soit constitué à 88% des PME et seulement 12% des grandes entreprises, le financement de l'économie congolaise n'atteint le niveau de la demande, encore moins n'améliore la situation financière de cette contrée malgré les performances enregistrées au niveau du secteur financier et bancaire (IMF, Banque spécialisées dans la microfinance, COOPEC, COOCEC, etc.).

Ceci dit :

? Quelles stratégies mettre en place afin de proposer un financement adéquat aux besoins des PME ?

0.2. HYPOTHESES

Dans le présent travail nous soutenons l'hypothèse selon laquelle un financement sain et formel des IMF aux MPME serait indispensable à l'accroissement tant qualitatif que quantitatif de ces derniers dont la croissance économique et le développement en seraient les conséquences.

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet est tiré dans le souci de s'informer en ce qui concerne le financement des PME et à la longue renseigner toutes personnes désireuse soient : les étudiants, les cadres, les agents de banque et des institutions financières ainsi qu'à toute autre catégories des personnes intéressées par le financement des PME par les IMF, et plus précisément par la FINCA. Nous étudions successivement le financement classique des PME et les fondements de la microfinance.

6 MUAYILA KABIBU, note de cours de l'introduction à la micro finance, UPC, G3 FASE 2015

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0.4. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE

Par méthode il faut entendre comme le définissent les grands esprits KUYUNSA et SHOMBA, « l'effort intellectuel qui organise le choix du sujet et accompagne le chercheur dans la collecte systématique des matériaux »7.

Et l'élaboration d'un travail scientifique requiert l'utilisation des méthodes appropriées et des techniques qui permettent de puiser des informations en vue d'aboutir à des conclusions pertinentes.

a. Technique documentaire

Nous a permis de consulter les ouvrages, la littérature financière et bancaire pour comprendre les concepts clés sur les IMF et les MPME ainsi que la revue financière.

b. Technique d'interview

Les enquêtes et entretiens auprès des experts et des témoins privilégiés dans le secteur financier.

Bien qu'il ne nous ait pas été possible d'administrer un questionnaire auprès des banques ou IMF et coopératives ayant fait l'objet de notre étude, nous avons obtenu une mine de données sur ces institutions grâce à la recherche sur internet qui nous a permis aussi d'approfondir plusieurs questions conceptuelles abordées dans ce travail. Outre ces techniques susmentionnées, nous avons aussi utilisé la méthode suivante :

c. Méthode analytique

Elle nous a permis d'analyser les données reçus de FINCA à travers une enquête menée sur ces PME et à faire une comparaison statistique sur les données enquêtées.

7 SHOMBA, note de cours de l'Initiation à la Recherche Scientifique et Méthodologie, UPC, G1 FASE2013.

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0.5. DELIMITATION DU SUJET

Nos motivations dans cette délimitation spatio-temporelle sont telles que cette période 2010 à 2014 constitue celle durant laquelle FINCA RDC a connu un essor considérable dans le domaine des PME. Et son évolution avec les PME mérite une attention particulière afin de semer les réalités qui s'y dégagent et la mise en place même par les banques, des produits ciblant les clients qui sont les Micro, Petites et Moyennes Entreprises(MPME). Dans l'espace, nous avons choisi trois PME dans la ville province de Kinshasa qui sont en relation avec la FINCA.

0.6. CANEVAS

Le présent travail, en plus des parties de l'introduction et de la conclusion générale comprend de façon détaillée :

PREMIER CHAPITRE : FONDEMENTS THEORIQUES DU FINACEMENT DE PITETES ET MOYENNES ENTREPRISES

DEUXIEME CHAPITRE : ANALYSE EMPIRIQUE CHEZ FINCA

TROISIEME CHAPITRE : PERSPECTIVES, CONTRAINTES ET PISTES DE SOLUTIONS DE CE SECTEUR

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CHAPITRE PREMIER FONDEMENTS THEORIQUES DU FINACEMENT DES PITITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Dans ce chapitre, il s'agit d'étudier les fondements théoriques du financement de petites et moyennes entreprises qui sont le plus souvent destinés aux professionnels et aux théoriciens de ce secteur.

I. 1. LE FINANCEMENT CLASSIQUE DES PME

Au cours des vingt dernières années, on note une absence du financement des PME par le secteur bancaire classique. Les banques de développement sont venues par la suite pour les aider financièrement. La principale source de financement des PME reste le crédit bancaire classique.

Notre analyse s'articulera autour de l'approche classique du financement des PME avant de montrer les méthodes classiques d'analyse et d'évaluation de l'impact des institutions de microfinance pour terminer avec le positionnement des institutions de microfinance pour l'économie nationale.

1.1 Approche classique du financement

Les PME constituent l'armature de toutes les économies et sont une source indispensable de croissance économique, de dynamisme et de réflexibilité aussi bien dans les pays industrialisés avancés que dans les économies émergentes et en développement.

Elles constituent la forme dominante d'organisation de l'entreprise, et représentent entre 95% et 99%, selon le pays, de la population des entreprises. Elles garantissent entre 60 et 70% de la création nette d'emplois dans les pays. Les PME jouent un rôle particulièrement important dans la mise sur le marché des techniques ou des produits innovants8.

En effet, la principale source de financement des PME est généralement le crédit bancaire classique, bien que certaines analyses tendent à démontrer que le financement bancaire est plus difficile à obtenir pour certaines PME et que les banques hésitent à prêter plus de 70% à 80% du montant de l'investissemenT.

8 ARMENDARIZ B., MORDUCH J., la microfinance dans l'économie, éd. PRESS, 2007, p.48.

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L'approche la plus classique du financement des investissements des PME rurales ou urbaines, a été de fournir des lignes de crédit et/ou des fonds de garantie aux banques pour financer l'investissement des PME.

Or, la pratique a montré que les banques sont prudentes pour aborder la question du financement des PME. Dans le cas où elles accordent ce type de prêt, le coût unitaire élevé du traitement des dossiers et le faible taux de recouvrement qu'elles obtiennent justifient à leurs yeux le peu d'intérêt qu'elles portent à ce secteur.

1.2 Méthodes Classiques d'Analyse et d'Evaluation de l'Impact Des Institutions de Microfinance

Comment mesure-t-on les impacts des institutions de micro finance, dans un contexte socio-économique marqué par beaucoup d'autres facteurs ? La réponse à cette question implique l'identification des effets exclusivement produits par des institutions de microfinance sur les populations bénéficiaires.

Si des institutions de microfinance se limitaient au microcrédit3, il aurait suffi de mesurer cet effet pour prouver l'impact des institutions de microfinance. De plus il faudrait que l'activité financée soit parfaitement identifiée, et que le crédit n'ait qu'un effet économique sur la vie de l'emprunteur.

Alors qu'en réalité, la micro finance affecte la vie sociale et économique des membres à travers d'autres aspects, tels que l'éducation, la santé, les loisirs, etc.9

Trois générations sont identifiables dans les études consacrées à l'estimation des effets de la microfinance, chacune orientée méthodologiquement par les questions pertinentes de l'époque. Ces générations sont :

9 Op.cit. p48.

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1. 2. 1. Première génération

Il s'agit des premières études apparues vers le milieu des années 1990, alors que la pérennité des IMF était au coeur du débat.

Avec l'échec de nombreux programmes et l'évidence de la dépendance accrue des plus performants aux subventions, il s'agissait de comprendre les problèmes de fonctionnement des IMF à travers leur performance économique.

Les financements étant de plus en plus difficiles à trouver, seules les institutions les plus performantes bénéficiaient des subventions et des rares fonds privés destinés à cet effet. Les études étaient principalement menées par des organismes comme l'USAID ou encore la Banque Mondiale, et non par les IMF elles-mêmes10.

L'accent était mis sur la capacité des institutions à fonctionner de façon à couvrir leurs coûts opérationnels et financiers, tout en permettant à leurs clients de bénéficier économiquement des services offerts. Ces études s'intéressaient plus au fonctionnement des IMF, qu'aux impacts sur les clients, qui n'étaient appréhendés que sous un aspect purement économique.

L'effet revenu était alors le seul effet considéré, l'étude de Coleman citée par ARMENDARIZ et MORDUCH 2007 en est un bon exemple. A cette époque, les rendements économiques prenaient effectivement le pas sur les aspects sociaux du mouvement.

10 Agence des États-Unis pour le développement international (United States AGENCY for International DEVELOPMENT).

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1. 2. 2. Deuxième génération

Les travaux correspondant à cette génération sont plus

nombreux.

A la fin des années 1990, les expériences des premières études montraient une évidence :

? d'une part les impacts des institutions de microfinance devaient être recherchés du côté des populations ;

? d'autre part l'aspect social méritait plus de considération. La question de l'impact social dirigeait ces études.

SCHREINER en 2002 donne un cadre d'analyse des effets des institutions de microfinance basé sur cette philosophie et essentiellement orienté vers les clients. Il y définit six aspects permettant de mesurer l'impact socio-économique d'un programme :

· le niveau de richesse des membres clients ;

· le coût (à la charge des clients) ;

· la portée sociale (l'importance sociale du bénéfice d'un membre) ;

· la taille de la clientèle ;

· la durée de la mission ;

· l'éventail de services offerts.

Les aspects économiques et sociaux sont ainsi pris en compte dans cette analyse.

Cependant l'auteur démontre que les résultats d'une telle évaluation dépendent de l'approche choisie. Ce choix impliquait un arbitrage entre performance sociale et performance économique.

Si l'on estimait que la performance sociale primait sur l'efficacité économique, on adoptait l'approche dite de "la pauvreté" qui considère que l'impact social d'une IMF est plus accentué lorsqu'elle sert un nombre limité de clients parmi les plus pauvres, dans une durée limitée et seulement avec le crédit.

De l'autre côté, on trouvait les partisans de l'approche de "la soutenabilité", accordant le plus d'importance à la performance économique des IMF, et avançant l'idée qu'il vaut mieux aider les moins pauvres en masse pendant longtemps, avec différents services (notamment l'épargne).

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La différence entre les deux approches se situe également dans les sources de financement des activités des IMF. Pour la première, la portée sociale d'une institution justifiait sa dépendance aux subventions durant toute la durée de son existence.

Alors que les partisans de la soutenabilité financière estiment qu'une institution performante doit être capable de dégager assez de profits pour couvrir ses coûts opérationnels, par conséquent les subventions ne sont nécessaires qu'au début de ses activités.

Les IMF se sont sensibilisées davantage aux mesures d'impacts à cette époque, notamment pour attirer les nouveaux investisseurs socialement responsables, plus intéressés par les effets sociaux qu'économiques.

C'est aussi à cette époque qu'on voit apparaître les premières sociétés de notation des IMF sur critères sociaux comme PLANET Rating.

1. 2. 3. Troisième génération

Cette période s'étend du début des années 2000 à nos jours. Les travaux actuels prônent une approche globale (MORDUCH et al. 2007), une méthodologie combinant les aspects économiques et sociaux dans l'évaluation des impacts.

La pérennité des institutions (performance économique) n'est pas considérée comme incompatible avec l'impact social sur les clients. Aussi, les deux aspects sont considérés dans la mesure de la performance des IMF.

Cette période est marquée notamment par des améliorations méthodologiques, des modèles de plus en plus rigoureux sont élaborés avec les nouvelles techniques statistiques et économétriques.

L'implication de plus en plus grande des IMF dans ces études s'explique par leur volonté d'améliorer les services aux clients.

Dans une logique de pérennisation, la compréhension des besoins des clients préoccupe de plus en plus les acteurs. Il est également à noter que ces études sont marquées par une controverse concernant les effets de la microfinance.

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Une juxtaposition des effets positifs et négatifs est visible dans de nombreuses études. C'est le cas de Rahman 1999 sur la Banque GRAMEEN dans les villages de Bengladesh ; il montre comment la contrainte du remboursement des crédits peut augmenter la pression sociale sur les catégories les plus en marge, celle des femmes en l'occurrence11.

Les études d'impacts sont aujourd'hui confrontées à un défi: proposer un modèle référentiel d'évaluation pouvant s'appliquer dans différentes situations. Pour y arriver, les chercheurs et praticiens doivent trouver des moyens d'amélioration des études actuelles, en trouvant des techniques d'estimation mieux appropriées.

1.3 Positionnement des PME pour l'économie nationale 12

Les PME apparaissent aujourd'hui comme des acteurs importants de la croissance économique. Elles constituent un levier essentiel de lutte contre la précarité, le chômage et le sous-emploi.

Cependant, leur vulnérabilité face aux chocs internes et externes affecte considérablement leur croissance et limite leur contribution à la formation du PIB. Cette vulnérabilité touche également la création d'emplois, en particulier pour les jeunes.

En effet, on s'accorde sur le fait que la vigueur de la croissance économique contribue au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté.

Parallèlement, il est de plus en plus largement admis que l'incidence de la croissance sur la pauvreté dépend de la qualité de la croissance, c'est-à-dire de sa composition, de sa répartition et de son caractère plus ou moins durable5.

A l'heure de la mondialisation, les économies en transition et en développement, et les entreprises qui y ont leur siège, éprouvent des difficultés majeures lorsqu'elles cherchent à renforcer leurs capacités humaines et institutionnelles afin d'être en mesure d'exploiter les possibilités qui s'offrent à elles dans les domaines des échanges et de l'investissement.

11 SEBASTIEN Boyé, JEREMY Hajdenberg, CHRISTINE Poursat, Le Guide de la microfinance,éd. EYROLLES, 2006, p.19

12 BLONDEAU N., « La microfinance. Un outil de développement durable ? », Etudes, 9, Tome 405, 2006, p. 188

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Ces difficultés ont acquis un rang élevé dans la hiérarchie des priorités du programme d'action pour le développement à l'échelle mondiale et figurent en bonne place dans les déclarations finales publiées à l'issue des grandes réunions internationales qui se sont tenues ces dernières années, dont la Déclaration de Doha et le Consensus de Monterrey.

Certes les autorités publiques décident de l'action à mener dans les domaines des échanges et de l'investissement, mais ce sont bien les entreprises qui échangent et investissent.

Dans les économies de marché, le secteur des entreprises est essentiellement privé ; il couvre toute la palette des activités économiques qui s'étend de l'agriculture aux services, et notamment au commerce, en passant par l'industrie manufacturière, et tend de plus en plus à élargir son rayon d'action aux secteurs d'infrastructure et aux services sociaux. Au sein du secteur privé, il existe différentes catégories d'acteurs intervenant sur le marché : des travailleurs indépendants, des micro-entreprises, des petites entreprises, des entreprises de taille moyenne, de grandes entreprises et des sociétés multinationales13.

Les PME privées dont le nombre total excède en règle générale 95 %, hors secteur agricole, sont une source essentielle d'emplois et génèrent des recettes considérables tant à l'intérieur qu'à l'extérieur dans les pays de l'OCDE comme dans les pays en transition et en développement14. À l'évidence, une hausse de la compétitivité des PME pourrait contribuer au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté.

Ainsi, on remarque que les PME jouent un rôle particulièrement important dans les pays en développement et en transition. Elles constituent une source majeure d'emplois, de revenus et de recettes à l'exportation.

Si elles ont à faire face aux mêmes difficultés que les PME du reste du monde, les PME des pays en développement pâtissent plus encore que les autres de la piètre qualité des capacités humaines et institutionnelles mises à leur disposition et tardent à recueillir tous les bénéfices qu'elles sont en droit d'attendre de la mondialisation.

13SANGARE M., Introduction à la micro finance, éd. ESSACHES, 2008, p.10. 14 OCDE (2002), CEAP (2000), FUNDES (2002).

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1.4. Les difficultés des PME

Les difficultés des PME sont notamment :

· La faible capacité de faire entendre leur voix au stade de la formulation de l'action gouvernementale et l'absence de dialogue institutionnalisé entre les secteurs public et privé ;

· Des préjugés défavorables à propos du secteur privé et une défiance réciproque entre les secteurs public et privé ;

· L'absence de législation adéquate sur les droits de propriété et de moyens pour la faire respecter, qui compromet l'accès au crédit, en particulier pour les femmes;

· Le manque d'informations (sur les marchés, les normes, les barrières à l'entrée et à la sortie et les obstacles interdisant l'accès aux marchés), de données statistiques pertinentes et d'institutions de soutien ;

· La prépondérance des entreprises détenues par l'État et le rôle prédominant du secteur public dans la promotion des exportations et de l'investissement ;

· Le pourcentage élevé de micro-entreprises sur le poids du secteur informel et la complexité des réglementations sur l'absence d'incitations pour les entreprises du secteur informel à rejoindre le secteur formel.

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I. 2. FONDEMENTS DE LA MICROFINANCE

La notion des institutions de microfinance est plus expliquée sur ces services financiers tels que la micro finance ou micro crédit, l'épargne, etc. la micro finance recouvre une grande diversité de réalité, aucune définition n'a permis jusqu'ici de donner une représentation de cette réalité complexe.

En effet, pour la cerner il est nécessaire de voir le concept de la microfinance en tant que offre de services financiers aux agents économique (ou aux particuliers) qui sont petit par rapport à leur taille et leur importance sur le plan économique. Ceci pourrait mieux orienter notre tentative d'explication des réalités entre les PME et les IMF.

1. 2. 1. Les Institutions de Microfinance et PME

Les PME éprouvent des besoins généralement similaires à des niveaux plus importants : un besoin de financer son implantation, un besoin de financer des marchés spécifiques et un besoin d'autres services financiers tels que la caution sur marché, la caution d'avance de démarrage.

Le niveau de ce besoin d'antres de trois types : les crédits d'investissement, les crédits à court terme, les engagements par signature.

La recherche de la satisfaction des besoins financiers de PME a conduit à la mise en place d'un important dispositif d'appui comprenant : des lignes de crédit domiciliées auprès des banques et de certains SFD;

? Des projets de financement direct (maintenant abandonnés compte tenu de leurs mauvaises performances et de leur effet négatif sur le secteur financier) ;

? Des fonds de contrepartie apportant généralement des ressources à des intermédiaires financiers de proximité pour accroître leurs fonds de crédit ( prêts) et améliorer leurs capacités techniques (subventions);

? Des fonds de garantie qui sont des mesures incitatives en direction des intermédiaires financiers pour prendre en charge une part ou moins importante des impayés sur les crédits octroyés.

Malgré les initiatives mises en place par les pouvoirs publics pour drainer des ressources financières importantes en direction des PME, ce secteur est encore très peu desservi.

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L'évolution récente du secteur financier, avec l'émergence et le formidable développement au cours de ces 15 dernières années de nouveaux intermédiaires financiers de proximité (appelés systèmes financiers décentralisés ou encore institutions de micro finance), a déjà pris en charge une bonne partie des besoins des Micro et petites entreprises (MPE) et commence timidement à s'intéresser à la PME.

Ce sous-secteur financier pourrait ainsi constituer, sinon une alternative, du moins un complément de poids pour améliorer les flux financiers en direction de la PME.

1. 2. 2 Les défis et contraintes des Institutions de Microfinance face aux besoins de financement de petites et moyennes entreprises

Les moyens mis à disposition sont trop modestes au regard des besoins colossaux qui existent. Le second défi est le refinancement permettant le développement des réseaux et la mise en oeuvre d'outils permettant une bonne gouvernance et la pérennité laquelle n'est jamais définitivement acquise.

Enfin, pour demain, la concurrence avec les établissements commerciaux risque de s'exacerber compte tenu du poids pris par les réseaux de la micro finance, ce qui risque d'entraîner une dégradation des relations entre les deux secteurs.

Il y a par ailleurs des besoins de refinancement pour des institutions matures qui ne représentent que 1 à 2% des institutions. Mais le besoin de subventions sur la durée est indispensable aux premiers cycles de développements des institutions afin qu'elles puissent répondre aux besoins d'innovation.

Cependant, les bailleurs de fonds sont de moins en moins prêt à intervenir sur la durée. Il est important de faire ressortir l'impact pédagogique de ces systèmes qui apprennent aux gens à devenir des citoyens et des responsables. Peu de programmes sont capables d'arriver à ce résultat.

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CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE EMPIRIQUE DES PRODUITS ET SERVICES OFFERTS PAR FINCA

Ce chapitre est subdivisé en 3 sections, en premier nous parlerons des produits offerts par FINCA, et son mode opératoire ; deuxièmement, de la demande de financement des PME à kinshasa et enfin de l'analyse empirique loan chez FINCA.

Le secteur de la microfinance a connu un développement fulgurant au cours de la dernière décennie en rapport avec l'essor de la lutte contre la pauvreté.

Section 1 Analyse des produits offerts par FINCA15

FINCA/RDC dispose à l'heure actuelle d'un portefeuille de 6.500.000 USD pour un total de 28.000 clients, repartis dans deux produits crédits : le village Banking et le crédit individuelle. Un troisième produit, le small groupe loan (prêt en groupe) se voyant octroyer près de 50.000usdà une certaine durée. Mais, depuis le 15 juin 2009, FINCA/RDC a introduit un nouveau produit, qui est l'épargne.

1. 1. Le Crédit de groupe ou Village Banking (VB)

C'est le premier produit avec lequel a commencé FINCA en RDC. Il fait référence à un groupe de 20 à 30 micro entrepreneurs, qui se réunissent chaque semaine ou toutes les deux semaines et qui, une fois organisées et formées, peuvent bénéficier d'un prêt initial compris entre 500 à 200 USD, pour les besoins de fonds de roulement de leurs activités productives.

Le prêt est octroyé pour 16 semaines appelées « cycle », il est remboursé chaque semaine ou une fois toutes les deux semaines, suivant des versements égaux. Durant les réunions de versement, les membres ont également la possibilité d'épargner et de constituer ainsi leur capital propre.

15 Recherche chez FINCA

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A la fin du cycle, les clients peuvent bénéficier d'un crédit plus important, en fonction de leur rapport de remboursement, de la présence aux réunions et des épargnes accumulées durant le cycle.

La particularité du crédit VB consiste dans le fait qu'aucune garantie matérielle ou financière n'est exigée de la part des clients : la garantie appliquée est la solidarité entre membres, lesquels se choisissent et se garantissent les uns les autres.

La garantie solidaire implique que le crédit est accordé au groupe, représenté par un comité de cinq membres, et que c'est au groupe de prêter aux membres et d'assurer le suivi du remboursement des fonds prêtés.

Si un membre ne vient pas rembourser, le groupe tout entier assure le versement à sa place, au nom de la solidarité qui le lie au membre défaillant : c'est le « payé de poche ».

Le groupe se chargera par la suite d'effectuer le suivi du remboursement en arrière, puis de le distribuer aux membres du groupe lors de la prochaine réunion, en fonction de la contribution de chacun.

1. 1. 1 Quelques idées forces du Village Banking

? Les clients se choisissent ;

? Les clients expriment eux-mêmes leurs besoins financiers ;

? Les clients reçoivent directement les crédits, sans intermédiaire ;

? Les clients gèrent eux-mêmes l'administration des fonds : la

« démocratie économique16 ».

1. 1. 2 Condition d'octroi du crédit VB

Les conditions à remplir pour les personnes désireuses de bénéficier de ce produit sont les suivantes : Etre majeur et de nationalité congolaise, disposer d'une activité économique existant depuis au moins 6 mois, participer à tous les réunions, épargner régulièrement, obtenir la garantie du groupe et se soumettre à tous les règlements.

Ce type de crédit, dont le maximum est fixé à 3.000 USD, est caractérisé par un taux de remboursement de plus de 99%.

16 Nos recherches auprès de FINCA

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1. 2. Le crédit individuel (Individual Loan)

Le crédit individuel cible des micros entrepreneurs disposant d'activités plus structurés que celle financées par le produit VB : restaurants, cybercafés, hôtels, boutiques d'habillement.

La taille de prêt est comprise entre 400 à 10.000 USD, selon les besoins du client, sous réserve de la capacité financière de son entreprise. Les clients disposent en outre de la possibilité de choisir la durée de la période de remboursement, comprise entre 4 et 8 mois maximum : la fréquence des remboursements est mensuelle.

Le prêt est sécurisé par des gages, lesquels contribuent des biens usuels du ménage (voitures, téléviseurs, mobiliers de bureau) ; il faut noter que ces gages restent à la disposition du client pendant toute la durée du prêt, afin de rendre la procédure de crédit souple.

Les clients sont également tenus de présenter un garant, qui cautionne moralement le crédit ; ceux des clients éprouvant des difficultés à présente des gages physiques ou un garant, ont la possibilité d'offrir une garantie en liquide.

1. 2. 1. Conditions d'octroi du crédit individuel

Les conditions d'éligibilité au crédit individuel sont les suivantes :

? Etre majeur et de la nationalité congolaise ;

? Disposer d'une activité commerciale existant depuis au moins 30 mois ;

? Disposer des documents officiels d'enregistrement de l'activité à financer.

Les micros entrepreneurs expatriés peuvent eux aussi bénéficier d'un crédit individuel, pourvu qu'ils disposent du statut de résident, qui leur entreprise aient existé depuis au moins cinq ans, et qu'ils présentent un garant congolais, en plus des gages physiques (ou du cash).

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20

1. 3. Le produit épargne « compte lisungi »

Le compte épargne « lisungi » permet de disponibilité l'argent mis en compte par les clients pour faire face aux imprévus ou pour investir des qu'une opportunité se présente. Ce compte permet d'accumuler des fonds nécessaire avec degré de liquidité intéressant et un taux d'intérêt compétitif.

1. 3. 1 Caractéristiques

Ce compte ne fonctionne qu'en dollars américaines, il n'y a pas de frais d'ouverture de compte, ni de dépôt minimum à l'ouverture. Ce compte est rémunéré à 2% le mois et n'exige aucun frais de maintenance de compte. Les deux premiers retraits par mois sont gratuits, mais une commission de 0,5% du comptant retiré (minimum 5 dollars américain) est payée à partir du troisième retrait.

1. 4. Le compte épargne « panier d'or »

C'est un compte qui offre la possibilité de fructifier les dépôts. Ce compte place l'épargne en lieu sûr pendant une période déterminée et rapporte des intérêts élevés à condition de ne pas la retirer avant la terme choisie.

1. 4. 1. Caractéristiques

? Le compte épargne « panier d'or » est un compte à terme de trois, six, ou douze mois ;

? Le taux d'intérêt annuel pour le compte « panier d'or » est très compétitif et le dépôt minimum à l'ouverture du compte est fixé à 200 dollars américains.

? Le taux de rémunération à terme pour trois mois est fixé à 2,5%, pour six mois à 2,75% et pour douze mois à 3%.

En effet, pour tout client de FINCA/RDC a ouvert dernièrement un compte épargne, mais qui n'est pas porteur d'intérêt. Pour que ce compte devienne porteur d'intérêt le client doit se présenter au service client pour un enregistrement.

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21

1.5. Le Small Group Loan

Le SML est un produit de produit de FINCA mis à la disposition des clients pouvant octroyer de grand prêt à un intérêt donné et à une durée bien déterminée en raison de son activité sociale ou commerciale bien identifiable reconnu comme telle par la FINCA.

Pour ce faire :

? Le client se doit d'être majeur exerçant une activité commerciale (tenir un établissement commerciale, une pharmacie, un hotel, et tant bie,n d'autres choses);

? Le client se doit de déposer une hypothèque en garantie de son crédit.

? Ainsi qu'identifier certains objets de valeur.

Le crédit accordé aux Small Group Loan peut aller de 50.000usd coir pluset s'étendre en plus année payable mensuellement. 17

Section 2 : Analyse de la Demande de Financement de PME à Kinshasa

2. 1. Analyse de la demande de financement

Cette analyse consiste à montrer les besoins de financement des PME à Kinshasa tels que :

? Le besoin de financer l'implantation, précisément celui de financer l'investissement et le fonds de roulement de départ;

? Le besoin de financer le développement de l'activité, c'est-à- dire le besoin de financer l'acquisition d'équipements nouveaux;

? Le besoin de financer le fonds de roulement ordinaire ;

? Le besoin de financer des marchés spécifiques, l'entreprise doit trouver les ressources permettant de produire et d'effectuer les livraisons

17 Nos enquêtes

22

2. 2. Analyse de l'Offre de Financement aux PME18 Tableau 3. Les Institutions finançant les MPME

ProCredit Bank 7500000 Banque de microfinance

Trust Merchant Bank 228,793 Banque avec volet microfinance

FINCA 3, 400, 000 Institution de microfinance

Hope International 417,000 Organisation Non Gouvernementale

Paidek 1, 369, 000 Organisation Non Gouvernementale

Coopec Nyawera 1, 700,000 Coopérative

La cruche 1, 400,000 Coopérative

Autres IMF 12, 340,000 Coopérative, ONG, IMF

Financement des Banques 10, 000,000 Banques classiques

Total 38, 354,793

Institutions finançant MPME

Crédit en (USD)

Statuts

Important serait de retenir que FINCA Congo, dont l'encours de crédit s'élevait à près de 3 millions de dollar de crédit. Au total 38 millions de dollar comme montant de crédit au profit des PME pour l'ensemble du système financier19.

BODY

18 Francis-David MADIMU KUZONZILA, TFC : Développement de l'activité bancaire et financement des PME en

RDC, octobre 2014

19 Idem

23

BODY

2.2.1. Diagnostic des banques

L'implication des banques dans le secteur privé est plus remarquable quand il s'agit des grandes entreprises. Avec une possibilité d'accéder aux financements des banques, les PME sénégalaises ont souvent été réputées comme trop risquées.

Néanmoins, dans une crainte de diversification de leur portefeuille client, les banques prennent de plus en plus goût au segment de marché des PME.

Cet avantage des banques pour le financement des PME se réalise par la conception, à l'intérieur des banques, soit d'un service chargé des PME, soit d'un service chargé des réseaux et des particuliers dans le but de distinguer quel type de démarche et de produit mettre en place pour fortifier la micro finance.

2.2.2. Diagnostic des IMF20

Dans un pays comme le Sénégal, les réseaux d'IMF les plus importants sont : FINCA, OXUS, MECRECO, COOPEC, Les coopératives, etc. Mais en ce qui nous concerne, nous nous limiterons à l'IMF FINCA.

Elle ajoute qu'il existe une très faible aide des IMF dans le financement des besoins des PME congolaises. En effet, c'est uniquement les réseaux précédemment cités qui sont en situation de financer les PME en fonction de leur expérience et de leur compétence.

2.3. Etude du financement des PME par les Institutions de Microfinance

Cette étude nous permettra de cerner d'une part l'aide des IMF pour le financement des PME et d'autre part le financement proprement dit.

20 KASUAMA, PAKINZI et Bart de BRUYNE : « La micro finance en RDC ». Étude réalisée pour CORDIAD, TRIAS. Septembre 2006.

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24

2.3.1. L'aide des IMF pour le financement des PME

L'étendue accordée à la micro finance par les gouvernements et les bailleurs de fonds s'appuient principalement sur l'idée selon laquelle elle est une manière très efficace de lutter contre la pauvreté.

En effet, de nombreux pays d'Afrique surtout en RDC, la réalisation des projets d'appui à la micro finance s'est effectuée tout d'abord de manière incohérente surtout à l'initiative de certains bailleurs de fonds, sans grande concertation.

Du point de vue de l'impact, l'augmentation rapide et continue de l'activité des IMF les mieux organisées fait voir qu'elles sont en accord avec un besoin des populations.

Selon la même source, cette augmentation s'accompagne d'une différenciation des services financiers et des marchés (ruraux et urbains, crédits aux particuliers et crédits aux micro-entreprises, crédits allant du très court terme à parfois 2 ou 3 ans).

Pour la bonne raison que l'enjeu majeur de la micro finance est de compenser convenablement et durablement les faiblesses du secteur bancaire pour permettre le développement économique et social de l'ensemble de la population. Ce compartiment a connu une forte croissance au cours des dix dernières années.

2.3.2. Financement des PME par l'IMF FINCA21

FINCA RDC est une institution de micro finance appartenant au groupe FINCA International, présent dans 21 pays du monde. Elle a démarré ses activités en 2003, grâce à une subvention de l'USAID consacrée à l'introduction de la technique «banque villageoise» à Kinshasa.

L'IMF, qui dispose aujourd'hui d'un réseau de 11 agences, concentré dans les régions de Kinshasa, du Bas-Congo et du Katanga, a sollicité l'Agence Française de Développement pour l'accompagner dans le développement de son portefeuille de prêts.

.

21 Milord MBELO, TFC « Impact de FINCA dans le développement de petit commerces kinois. Cas de la ville province de Kinshasa » Institut Supérieur de Commerce - Graduat en sciences commerciales et financières; option: Comptabilité 2006

BODY

25

L'Agence a répondu favorablement à cette demande et les deux institutions ont signé le 11 septembre 2009 une convention de crédit de 2,8 millions de dollars. Le projet vise à soutenir FINCA RDC, d'une part dans le développement de ses activités en dehors de Kinshasa, notamment la zone de Lubumbashi et d'autre part le développement de son portefeuille de crédits aux TPE (très petites entreprises) au profit de diverses activités comme le petit commerce, l'artisanat ou les services.

a. Finalité :

La finalité de ce projet est de contribuer au développement économique du pays et à la lutte contre la pauvreté, en appuyant le développement et la structuration des systèmes financiers locaux et en permettant à des populations exclues du système financier formel d'avoir accès, durablement, à des services financiers adaptés à leurs besoins pour le financement d'activités créatrices de revenus.

b. Objectifs spécifiques :

Pour réaliser cet objectif final, le projet vise à accompagner FINCA dans le développement de (i) son activité en dehors de Kinshasa, notamment la zone de LUMBUBASHI et (ii) son portefeuille de crédit aux TPE au profit de diverses activités comme le petit commerce, l'artisanat ou les services.

II. Réalisations du projet :

Le financement octroyé permet de soutenir le développement de FINCA sur deux composantes :

? accompagner l'expansion de l'institution sur la zone de Lubumbashi en participant à la création des infrastructures nécessaires (branches, bureau, informatique, AT) et en participant à la création d'un portefeuille de crédit solidaire de 800 000 dollars ;

? et contribuer au développement des crédits individuels en direction de la Très Petite Entreprise (cible de 4600 nouveaux emprunteurs individuels d'ici à 2012).

d. Organisation et mode opératoire :

FINCA RDC est maître d'ouvrage et gère l'intégralité des fonds

versés.

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26

Section 3. Analyse Empirique loan chez FINCA

FINCA est une ONG américaine qui soutient le développement d'IMF locales. Financée par l'USAID, elle octroie également directement des microcrédits, principalement à des femmes ou à un groupe de personne au moins 30 et dans les petits commerces.

Dans le cadre de ce point, nous démontrons le financement de la micro finance dans le petit commerce kinois en faisant une analyse empirique. C'est pourquoi, nous avons tablé nos études sur l'Association des Femmes Commerçantes kinoises(FCK), les éleveurs du Congo(EDC) et Agriculture pour tous(APT).

De manière à dégager le dynamisme de chaque secteur précité chose qui sera étudié dans notre première partie, aussi à évaluer l'impact financier de FINCA à terme de l'évolution de capital chose qui sera étudié dans ce point.

3. 1. L'apport de FINCA dans les trois PME

D'après l'étude faite dans quelque secteur de commerce dans la ville de Kinshasa, nous avons pu constater qu'il y a eu augmentation de capital avec l'appui du secteur de la micro finance FINCA et il y a eu un impact positif dans le développement de petite et moyenne entreprise kinoise. A Kinshasa, nous avons interrogés 20 personnes soit au total 60 personnes par PME.

C'est ainsi que le calcul ci-dessous nous montrera de quelle manière l'apport de la micro finance a été positif.

BODY

27

3. 2. Parallélisme des trois pme étudiées

3. 2.1. Calcul du capital moyen avant et après

Ce calcul se fait par la somme totale du capital moyen sur l'effectif de chaque petite et moyenne entreprise.

Tableau 4. Tableau de la moyenne du capital avant et avec FINCA

PME

effectif

capital avant

FINCA

capital moyen

capital avec FINCA

capital moyen

 
 
 
 
 

1

FCK

20

20 700,00

1035

29 330,00

466,50

 
 
 
 
 

1

EDC

20

24 000,00

1200

34 630,00

731,50

 
 
 
 
 

2

APT

20

27 300,00

1365

40 100,00

005,00

Moyenne du capitale avant et avec

FINCA

FCK EDC APT

34 630,00

29 330,00

20 700,00

capital

effectif capital

40 100,00

1200

20 20 20 1035 1365 1 466,50

1 731,50

2 005,00

27 300,00

24 000,00

capital avec

avant FINCA moyen FINCA

capital moyen

source nos enquêtes 2015

BODY

28

Conformément à ce calcul, nous allons arriver à une autre étape qui consiste à voir comment est-ce que le capital a évolué en termes de pourcentage.

Après notre investigation dans chacun de ses trois secteurs, notre constat est le suivant :

· Pour les Femmes Commerçantes de Kinshasa, avec toutes les données récoltées, nous avons constaté avant les commerçantes utilisent l'institution de micro finance FINCA, le capital total était de 20 700$ USD et quelque mois après, avec l'utilisation de la micro finance, le capital total est passé à 29 330$ USD soit une augmentation de 41,6% du capital.

· Pour les Eleveurs Du Congo, le capital total était de 24 000$ USD avant l'utilisation de la micro finance. Le constat fait après l'utilisation de la micro finance, il y a eu une augmentation de 44,2%. C'est-à-dire le capital est passé de 24 000$ USD à 34 630$ USD.

· Enfin, les Agriculteurs Pour Tous avaient comme capital total la somme de 27 300$ USD avant l'IMF FINCA et avec la dite firme, le capital total des agriculteurs a pu être augmenté de 46,8% soit le capital est passé de 27 300$ USD à 40 100$ USD.

Les trois pme ont bien évolué avec l'appui de secteur de la micro finance FINCA. Il y a eu une nette différence entre les trois pme. Le calcul suivant fera mention de la différence qui existe entre les trois pme en matière de l'évolution du capital.

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29

Tableau 5. Tableau de l'évolution en pourcentage du capital

PME

capital avant

FINCA

capital avec FINCA

évolution en % du

capital

FCK

20 700,00

29 330,00

41,69

EDC

24 000,00

34 630,00

44,29

APT

27 300,00

40 100,00

46,89

source nos enquêtes 2015

45 000,00 40 000,00 35 000,00 30 000,00 25 000,00 20 000,00 15 000,00 10 000,00 5 000,00

-

 
 
 
 

capital avant FINCA capital avec FINCA

1 2 3

Sur base de calcul ci-haut, nous arriverons à calculer la moyenne globale du capital avant et après FINCA ainsi qu'à faire le test de comparaison de deux moyennes.

BODY

30

Tableau 6. Calcul de la moyenne globale

PME

capital avant FINCA

capital après FINCA

effectif

FCK

20 700,00

29 330,00

20

EDC

24 000,00

34 630,00

20

APT

27 300,00

40 100,00

20

TOT

72 000,00

104 060,00

60

MG

1200

1734,333333

 

Moyenne Globale

120 000,00 100 000,00 80 000,00 60 000,00 40 000,00 20 000,00

0,00

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

FCK EDC APT TOT MG

capital avant FINCA capital après FINCA effectif

source nos enquêtes 2015

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31

CHAPITRE TROISIEME : PERSPECTIVES, CONTRAINTES ET

PISTES DE SOLUTION

3. 1. Analyse des écarts entre les produits offerts et les besoins réels des PME

Le nombre croissant des IMF et des coopératives de crédits sont la preuve que la microfinance est en demande de façon considérable dans la RDC plus précisément à Kinshasa s'il ne faut parler que de celle-ci. Outre cette demande considérable, les besoins des PME sont à l'autre bout de la ceinture et doivent cette même demande (le financement). La conséquence serait l'évolution sur le plan qualitatif et quantitatif des PME toujours dans la zone congolaise. Ce qui n'est vraiment pas le cas du point de vue global. Dû au fait que les produits offert ne convergent pas à certains points, avec les besoins réels exprimés par les PME demanderesses de financement. Le constat à cet effet peut se décrire de la manière suivante :

3.1. 1. Les critères d'éligibilité

Au niveau du criterium, le problème est tel que pour le produit Individual Loan, les conditions d'ancienneté qu'exige la FINCA est un sérieux élément discriminatoire, car cette durée de 5ans peut très facilement ne jamais être atteinte avant même que les PME ne meurent. Certes cela permet à la FINCA de supprimer une partie du risque qu'elle court dans ce genre d'activité.

En plus du problème lié à l'ancienneté, les PME éprouvent des problèmes d'administrations. Voyons par-là, le problème lié au cadre dans lequel elles oeuvrent ; pour la plupart. C'est le cadre informel grâce auquel, lesdits PME échappent aux massacres et bombe du fisc congolais qui pourrait les asphyxier avant même qu'elles ne voient le jour.

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32

3.1. 2. Le coût et la durée du crédit

La plupart des PME suite déjà aux problèmes soulevés ci-haut, s'auto disqualifient du système classique.

Fort est de constater par ailleurs que les IMF, les mieux à même de décanter leur situations n'ont jusqu'à ce jour pas rejoint leur stade pour les amener à se développer.

a) Le coût du crédit

Le taux d'intérêt au remboursement du prêt par la PME est très élevé. Ce qui ralenti ou encore hypothèque le développement à court ou moyen terme de cette PME. On est contraint de payer ses dettes à l'échéance quel qu'en soient les conséquences sur la question continue de la structure. Quelque fois, le microcrédit est pris comme un simple pis allé, faute du nécessaire

b) La durée du crédit

L'amortissement du crédit est élément, qui, lorsque bien utilisé, peut permettre une organisation adéquate sur le plan financier sans trop surcharger la structure.

3.1. 3 le cadre juridique

Il est très important que l'Etat sécurise et encourage l'initiative privée à travers la protection voire même la subvention des PME. Mais en RDC, nous constatons malheureusement que l'Etat en premier qui décourage la création voire la prolifération des PME. Des textes juridiques doivent être mis en place si non être appliqués et suivi à la lettre dans cette même optique d'encouragement aux PME, car ceci garantis l'accroissement et l'épanouissement de cette couche économique qui constitue d'ailleurs le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté.

BODY

33

3.2. Analyse causale de ces écarts

Les écarts résorbant des produits aux offerts par FINCA et les besoins réels des PME seront amplement cité dans les lignes qui auront à suivre.

Eu égard à ce que nous avons explicité ci haut, comme éléments causales nous pouvons citer :

3.2 .1. Renseignement sur l'utilité du crédit

FINCA, pour tous les types de produit confondu, octroi au minimum 200$ de prêt et ne peut dépasser le seuil qui est de 100.000$ pour ce qui est de sa politique de financement.

En octroyant un crédit à un client, il devra exprimer le but pour lequel il consent à vouloir un crédit. FINCA devra d'étudier le dossier de ce dernier (qui pourrait être une entreprise, un groupe de personne, ou un individu) afin prendre connaissance de l'utilité ou dans quoi son argent sera investi. Et après analyse, FINCA verra si elle doit octroyer le crédit, si elle doit servir à 100% ou moins que ce qui lui ai demandé dans le souci de réduire les risque car FINCA ne prend jamais le risque de surendetté le client (qui pourrait être une entreprise, un individu ou un groupe de personne).

3.2.2. La solvabilité

FINCA devra se rendre compte de la solvabilité du client, savoir s'il est éligible à honorer ses engagements. Et pour se faire, FINCA consulte le bilan de son client et prend connaissance de ses avoirs et enfin tire des conclusions. Si d'après les analyses et la politique de FINCA, FINCA estime que ce dernier ne doit pas être financé selon ses vouloirs mais néanmoins pourrait recevoir 30% de sa demande. A ceux-là, FINCA ne peut satisfaire le 100% de leur demande au risque de leur surendetté et risquer même à son portefeuille car un octroi de crédit est un risque à prendre, et on ne s'attend toujours pas à être remboursé voilà pourquoi FINCA tente de minimiser les risque car plus une durée de crédit est allongée, plus le client se lasser de payer.

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34

3.2.3. Le manque des bases juridiques visant la protection des PME

Tel que soulevé comme problème interférant entre les produits offerts et les vrais besoins des PME, les textes sont absents, soit non mis en application dans la seule optique d'encourager l'initiative privée et la croissance économique. En fait, tout par de ces textes qu'il faudra à tout prix faire respecter pour le bien être de chaque entreprise (petite ou grande).

3.2.4. La régularisation apparente du marché financier des MPME par la BCC

Etudes, colloques et forum doivent se multiplier sous la paternité de la BCC dans le but de rechercher le cadre qui convient le mieux pour un climat adéquat, particulièrement pour le monde des PME. Il est impérieux que la BCC s'engage dans ce domaine qui vas croissant dans son évolution et vue son importance pour l'économie du pays.

3.3 Mesures correctives

Partant des multiples problèmes que nous avons soulevés, tout en contextualisant la situation par rapport à FINCA d'une part et les PME d'autre part, nous pouvons dire ce qui suit :

3.3.1. Dans le chef de FINCA :

? Organiser les complémentarités entre IMF de différentes catégories et entre celles-ci et les banques commerciales ;

? Organiser une concertation permanente des différents bailleurs de fonds dans le secteur ;

? Renforcer ces fonds en vue d'envoyer en hauteur le seuil d'octroi maximal pour plus de financement ;

? Alléger assez ces mesures de sécurité et faire un suivi hebdomadaire du crédit offert ;

? Avoir un contact permanent avec son client pour minimiser les afin de trouver des solutions avant qu'il ne soit tard.

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35

3.3.2. Dans le chef des PME

· Un constat réel de ses besoins afin de recevoir un crédit adéquat ;

· Un bilan bien tenu et bien suivi ;

· Remplir les conditions d'éligibilité ;

· Dans le cas où on voudrait avoir un trop montant, accepter et patienter d'être servi graduellement.

Hormis la FINCA et les PME, nous avons le pouvoir publique qui peut faire en sorte que la situation soit décantée.

En proposition comme mesures de corrections, il y a :

-3 Le renforcement du partenariat entre ces trois entités (l'Etat ; les IMF, FINCA en l'occurrence et les PME) ;

-3 Le renforcement des textes légaux favorisant les activités des PME d'une part et d'autre part les IMF (FINCA notamment) ;

-3 La mise en place par la FINCA des produits visant le

développement ou la pérennisation des activités des PME.

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36

CONCLUSION GENERALE

L'étude pour la conciliation de ce travail a été pour nous l'occasion de mettre en pratique les théories apprises tout au long de notre formation à l'UPC avec la pratique professionnelle à travers quelque différentes PME de la ville province de Kinshasa.

Ces différentes PME notamment FCK, EDC et APT nous ont aidés à dégager le dynamisme de chaque secteur et à évaluer l'impact financier de FINCA en termes de l'évolution du capital ainsi que son importance dans les petits commerces congolais et kinois en particulier.

Pour une vue générale ; ce travail est composé des trois chapitres. Le premier met l'accent sur les fondements théorique sur le financement des PME

Le second chapitre aborde l'analyse empirique des produits et services offerts par FINCA. Ce chapitre nous a aidés à voir dans quelle mesure l'institution de microfinance FINCA influence les pme kinoises à travers une étude sur les petits commerces, son impact et l'analyse de deux moyennes en faisant le parallélisme des trois secteurs commerciaux.

Les capitaux mis à la disposition des PME qui ont bien évolué dans ce sens que leurs capitaux totaux ont pu être augmenté avec l'appui de l'institution de microfinance FINCA et ces derniers ont eu un impact total dans le développement des petits commerces kinois et à la réduction de la pauvreté.

Enfin le troisième chapitre s'intitule perspectives, contraintes et piste de solution qui consiste à tirer une leçon et à donner une piste de solution sur ce secteur en RDC.

En effet, Le financement des PME passera par : les banques, les IMF, des mécanismes innovants (capital-risque, fonds d'investissement, etc.) mais également par l'implication de l'Etat, ce qui permettra de résoudre le problème fondamental qui réside dans l'inadéquation entre l'offre et les demandes de crédit des PME.

La mise en place du financement requiert au préalable des mesures fiscales appropriées et nécessite un accompagnement des PME bénéficiaires pour les professionnaliser et améliorer leur compétitivité dans une économie mondialisée et fortement concurrentielle.

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BIBLIOGRAPHIE

1. Rapport sur le développement en Afrique 2011.

2. KAUFFMAN C., Repères n°7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une coédition DE la Banque africaine de développement et le Centre de développement de l'OCDE

3. KAUFFMAN C., Repères n°7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une coédition DE la Banque africaine de développement et le Centre de développement de l'OCDE

4. Rapport sur le développement en Afrique 2011. (PDF)

5. Francis-David MADIMU KUZONZILA, TFC : Développement de l'activité bancaire et financement des PME en RDC, octobre 2014

6. MUAYILA KABIBU, note de cours de l'introduction à la micro finance, UPC, G3 FASE 2015

7. SHOMBA, note de cours de l'Initiation à la Recherche Scientifique et Méthodologie, UPC, G1 FASE2013

8. ARMENDARIZ B., MORDUCH J., la microfinance dans l'économie, éd. PRESS, 2007, p.48.

9. Op.cit. p48.

10. Agence des États-Unis pour le développement international (United States AGENCY for International DEVELOPMENT).

11. SEBASTIEN Boyé, JEREMY Hajdenberg, CHRISTINE Poursat, Le Guide de la microfinance,éd. EYROLLES, 2006, p.19

12. BLONDEAU N., « La microfinance. Un outil de développement durable ? », Etudes, 9, Tome 405, 2006, p. 188

13. SANGARE M., Introduction à la micro finance, éd. ESSACHES, 2008, p.10.

14. OCDE (2002), CEAP (2000), FUNDES (2002).

15. Milord MBELO, TFC « Impact de FINCA dans le développement de petit commerces kinois. Cas de la ville province de Kinshasa » Institut Supérieur de Commerce - Graduat en sciences commerciales et financières; option: Comptabilité 2006

16. KASUAMA, PAKINZI et Bart de BRUYNE : « La micro finance en RDC ». Étude réalisée pour CORDIAD, TRIAS. Septembre 2006.

17. Francis-David MADIMU KUZONZILA, TFC : Développement de l'activité bancaire et financement des PME en RDC, octobre 2014

18. Idem

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38

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESES 4

0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

0.4. DELIMITATION DU SUJET 5

0.5. DELIMITATION DU SUJET 6

0.6. CANEVAS 6

CHAPITRE PREMIER FONDEMENTS THEORIQUES DU FINACEMENT DE PITITES ET MOYENNES

ENTREPRISES 7

I. 1. LE FINANCEMENT CLASSIQUE DES PME 7

1.1 Approche classique du financement 7

1.2 Méthodes Classiques d'Analyse et d'Evaluation de l'Impact Des Institutions de

Microfinance 8

1.3 Positionnement des PME pour l'économie nationale 12

1.4. Les difficultés des PME 14

I. 2. FONDEMENTS DE LA MICROFINANCE 15

CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE EMPIRIQUE DES PRODUITS ET SERVICES OFFERTS PAR

FINCA 17

Section 1 Analyse des produits offerts par FINCA 17

Section 2 : Analyse de la Demande de Financement de PME à Kinshasa 21

2. 1. Analyse de la demande de financement 21

2. 2. Analyse de l'Offre de Financement aux PME 22

2.3. Etude du financement des PME par les Institutions de Microfinance 23

a. Finalité : 25

b. Objectifs spécifiques : 25

II. Réalisations du projet : 25

d. Organisation et mode opératoire : 25

Section 3. Analyse Empirique loan chez FINCA 26

3. 1. L'apport de FINCA dans les trois PME 26

3. 2. Parallélisme des trois pme étudiées 27

CHAPITRE TROISIEME : PERSPECTIVES, CONTRAINTES ET PISTES DE SOLUTION 31

CONCLUSION GENERALE 36

39

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe