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Le financement des PME par Finca DRC.

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par Merveille BODI
Université Protestante au Congo - Graduat 2014
  

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1. 2. 2. Deuxième génération

Les travaux correspondant à cette génération sont plus

nombreux.

A la fin des années 1990, les expériences des premières études montraient une évidence :

? d'une part les impacts des institutions de microfinance devaient être recherchés du côté des populations ;

? d'autre part l'aspect social méritait plus de considération. La question de l'impact social dirigeait ces études.

SCHREINER en 2002 donne un cadre d'analyse des effets des institutions de microfinance basé sur cette philosophie et essentiellement orienté vers les clients. Il y définit six aspects permettant de mesurer l'impact socio-économique d'un programme :

· le niveau de richesse des membres clients ;

· le coût (à la charge des clients) ;

· la portée sociale (l'importance sociale du bénéfice d'un membre) ;

· la taille de la clientèle ;

· la durée de la mission ;

· l'éventail de services offerts.

Les aspects économiques et sociaux sont ainsi pris en compte dans cette analyse.

Cependant l'auteur démontre que les résultats d'une telle évaluation dépendent de l'approche choisie. Ce choix impliquait un arbitrage entre performance sociale et performance économique.

Si l'on estimait que la performance sociale primait sur l'efficacité économique, on adoptait l'approche dite de "la pauvreté" qui considère que l'impact social d'une IMF est plus accentué lorsqu'elle sert un nombre limité de clients parmi les plus pauvres, dans une durée limitée et seulement avec le crédit.

De l'autre côté, on trouvait les partisans de l'approche de "la soutenabilité", accordant le plus d'importance à la performance économique des IMF, et avançant l'idée qu'il vaut mieux aider les moins pauvres en masse pendant longtemps, avec différents services (notamment l'épargne).

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La différence entre les deux approches se situe également dans les sources de financement des activités des IMF. Pour la première, la portée sociale d'une institution justifiait sa dépendance aux subventions durant toute la durée de son existence.

Alors que les partisans de la soutenabilité financière estiment qu'une institution performante doit être capable de dégager assez de profits pour couvrir ses coûts opérationnels, par conséquent les subventions ne sont nécessaires qu'au début de ses activités.

Les IMF se sont sensibilisées davantage aux mesures d'impacts à cette époque, notamment pour attirer les nouveaux investisseurs socialement responsables, plus intéressés par les effets sociaux qu'économiques.

C'est aussi à cette époque qu'on voit apparaître les premières sociétés de notation des IMF sur critères sociaux comme PLANET Rating.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote