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Identification des facteurs contraignant la production du bananier "musa spp" à  Walungu.

( Télécharger le fichier original )
par Prince Imani ERHAHAMOBA
Université Evangélique en Afrique - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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      UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE

      U.E.A.

      B.P. 3323/BUKAVU

      FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUE ET
      ENVIRONNEMENT

      IDENTIFICATION DES FACTEURS CONTRAIGNANTS
      LA PRODUCTION DU BANANIER (Musa spp) DANS LE
      GROUPEMENT DE WALUNGU

      Par : IMANI ERHAHAMOBA Prince

      Travail de fin de cycle présenté pour l'obtention du diplôme de gradué en sciences agronomiques et environnement.

      Option : Agronomie générale

      Dirigé par : Ass Ir GANZA MUSHAMALIRWA Deckas

      Année académique : 2013-2014

      1

      Epigraphe

      Que ce travail constitue pour nous un signe de bravoure, de dévouement ; un monde de joie, de bonheur et un exemple vivant pour ma famille.

      Un homme savant a compris un certain nombre de vérités, un homme cultivé a compris un certain nombre d'erreurs.

      La même fermeté qui sert à résister à l'amour sert aussi à le rendre violent et durable et les personnes faibles qui sont toujours agitées des passions n'en sont presque jamais véritablement remplies.

      2

      REMERCIEMENTS

      L a reconnaissance est une richesse et l'ingratitude est un défaut, dit-on

      A toi Seigneur Tout Puissant, car la sagesse et l'intelligence viennent de toi

      Qu'il nous soit permis d'adresser nos remerciements les plus accrus aux autorités académiques de l'UEA qui nous ont parfaitement formé et dont la preuve est ce présent travail.

      Notre gratitude s'adresse également à l'Ir GANZA MUSHAMALIRWA Deckas qui malgré ses multiples occupations a accepté de diriger ce travail ; sans vous rien n'aurait possible.

      Je serai éternellement reconnaissant à toutes ces personnes qui ont consacré quelques minutes voire quelques heures de leur précieux temps pour répondre à mes questions. Je ne peux pas vous citer tous mais sachez que je ne vous oublierai jamais.

      A nos très chers parents LUGWARHA NT. Et MAPENDO M'MUGALIHYA qui, par leurs conseils et savoir-faire nous parvenons à atteindre nos objectifs pré-assignés.

      Nous restons fermement reconnaissant à l'égard de la famille lameck CHIBASHIMBA pour leur soutien moral et matériel tant soit peu dont elle ne cesse de nous fournir

      A BACHRIDI, Trésor CIGWIGWI, Job, AMANI, Bienvenu, Arsène, aux oncles LIDJO et PASCAL, BAHARA Herman,

      A nos frères, soeurs et membres de nos familles pour leur amour et surtout leurs conseils de tout genre qu'ils n'ont cessé de nous de faire manifester.

      Nos remerciements s'adressent enfin à nos ami(e)s, collègues, connaissances et camarades qui nous ont soutenus de près ou de loin pour la réalisation heureuse de ce travail.

      IMANI ERHAHAMOBA Prince

      3

      SIGLES ET ABREVIATIONS

      i. Sigles

      · BBTV : Banana Bunchy Top Virus

      · BXW Banana Xanthomonas Wilt

      · CIALCA : Consortium for Improved Agriculture-based Livelihoods in Central Africa

      · CIRAD: Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)

      · GRET : Groupe de recherche et d'échanges technologiques

      · IITA : International Institute for Tropical Agriculture

      · INIBAP: International Network for the Improvement of Banana and Plantain

      · ISEAV : Institut Supérieur d'études Agronomique et Vétérinaire

      · pH : potentiel d'hydrogène

      · RDC : République Démocratique du Congo

      ii. Abréviation

      · gr : gramme

      · kg : kilogramme

      · m : mètre

      · cm : centimètre

      · % : pourcent

      · °C : degré Celsius

      · ha : hectare

      · ex : exemple

      · km : kilomètre

      4

      5

      INTRODUCTION

      Les régions tropicales d'Afrique centrale et orientale produisent beaucoup de fruits qui jouent un rôle important dans l'alimentation des populations de ces régions. Les fruits produits dans ces régions sont très variés mais il faut dire que la banane constitue plus de 48% de production et que dans certains pays comme le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda ce fruit est très dominant (Nyabienda, 2006).

      La banane constitue un élément essentiel du régime alimentaire de certains pays développés et fait également partie d'une nourriture de base pour des millions de personnes des pays en développement. Elle est un fruit très énergétique (90calories/100gr) et très riche en potassium dont elle peut couvrir les besoins quotidiens, nutritive facile à digérer, de tous les fruits connus la banane contient le plus de protéines. La banane est cultivée dans plus de 130 pays. C'est le fruit le plus important des échanges mondiaux, pour une valeur de près de 5 milliards de dollars par an, et ne le met qu'à la deuxième place du commerce des fruits total que derrière les agrumes pris en totalité. Leur exportation représente pour un certain nombre de pays en développement une source précieuse de revenus (Jules, 2009).

      En République Démocratique du Congo la banane et la banane plantain sont des aliments importants pour les populations surtout rurales. Les données de la production révèlent que la banane et la banane plantain viennent en deuxième position après le manioc. Environ 70% de la production est directement consommée par les producteurs et 30% représente aussi bien la quantité commercialisée que celle perdue après la récolte (Bakelana, et al., 1998).Dans les régions d'altitude de l'Est de la RDC, le vin de banane a une forte signification sociale et culturelle où il est toujours présent dans toutes les cérémonies (Marhegane, 2011).

      Toutefois il faut signaler que dans ces régions, la vente des bananes et de leur bière est une source des revenus pour les agriculteurs et de ce fait, le commerce des bananes est parmi les produits vivriers les plus commercialisés ; Nombreuses familles vivent de ce commerce surtout celui de la bière qui leur procure de l'argent avec lequel ils achètent certains biens (Bagenze et al., 2008).

      Cependant, actuellement le rendement reste encore faible et baisse au fur et à mesure que les années passent ; il varie entre 4 et 10 tonnes par an à l'hectare (Nyabienda, 2006), avec une moyenne de 6,8 tonnes par hectare et par an pourtant, les résultats de recherche prouvent à forte raison que dans la région des grands lacs et dans de bonnes conditions agro-écologiques, les rendements potentiels sont estimés à 50 tonnes à l'hectare par an (IITA, 2005).

      Sur ce, ce travail est une contribution à l'étude de la problématique de la culture du bananier, à l'identification des contraintes liées à la production de celui-ci et donc à analyser certains paramètres qui peuvent influer sur sa faible production.

      Nous estimons que cette baisse de rendement observée serait liée notamment à des paramètres ci-après : la dégénérescence des variétés, la recrudescence des maladies et ravageurs, les technologies post récolte peu suffisantes, l'épuisement des sols, les contraintes socio-économiques. Mais il faut toutefois dire que de toutes ces contraintes, les maladies et les ravageurs deviennent une préoccupation majeure conduisant ainsi à la réduction de la production du bananier.

      Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail se trouve articulé sur trois chapitres dont la Revue de la littérature sur le Bananier, la Méthodologie ainsi que les Résultats et leur Discussion. Quelques suggestions clôturent ce travail.

      6

      Chapitre 2 REVUE DE LA LITTERATURE

      1.1. GENERALITES SUR LA CULTURE

      1.1.1. Origine de la culture

      Le genre Musa est originaire de l'Asie du Sud-est (aire géographique située entre l'Inde, la Papouasie, la Nouvelle Guinée et les îles du Pacifique), dans cette région on trouve les espèces sauvages telles que Musa acuminata et M. balbisiana (Romain, 2001).

      La majeure partie des bananiers cultivés dérive de deux espèces sauvages Musa acuminata et M. balbisiana ; le caractère comestible est apparu chez Musa acuminata ; il est due à deux phénomènes génétiques notamment le développement de la parthénocarpie et de la stérile femelle, tous deux essentiels (Hugues, 1989 cité par Marhegane).

      Le bananier est originaire d'Asie du sud-est. Par la suite, les nombreuses migrations qui ont eu lieu durant des millénaires ont permis au bananier de se répandre dans toutes les zones intertropicales humides. Avec la mise en situation écologique très diverse du bananier, on note des centres de diversification secondaire en Afrique de l'ouest et centrale (bananiers plantains) et sur les hauts plateaux d'Afrique de l'Est (bananes à cuire et à bière) (July, 2008).

      1.1.2. Description de la plante

      Le bananier est une plante herbacée de grande taille : 1,5 à 8 m selon les variétés. Il ne possède pas de tige aérienne, la vraie tige est souterraine (rhizome). Ce que l'on voit à l'extérieur est, en réalité, l'emboîtement des gaines foliaires les unes dans les autres constituant ainsi le pseudo tronc. Le système foliaire est très développé : sa surface est de plus ou moins 3 m2. Ces dimensions énormes ont des conséquences au niveau physiologique qui seront envisagées plus loin.

      Le nombre de feuilles peut être influencé par le climat. On compte souvent de 30 à 40 feuilles, parfois 50 selon les cultivars. Il est de taille variable selon les espèces (2 à 5) ; sur une souche vivace appelée rhizome, naissent des très grandes feuilles constituées par une longue gaine terminée par un limbe étalé d'une ampleur considérable (July, 2008).

      Les gaines s'emboitent les unes dans les autres et simulent un tronc épais herbacé dont au sommet il ya une panache de feuilles. Au milieu naît sur un axe central (méristème), une longue inflorescence qui est fléchie vers le sol. Depuis l'extrémité de l'inflorescence jusqu'à sa base on rencontre successivement des fleurs mâles, des fleurs mixtes et des fleurs femelles recouvertes par des bractées ; après un temps les fleurs femelles deviennent des fruits ; pour

      7

      les espèces comestibles ces fruits sont dépourvus de graines. L'ensemble de l'inflorescence porte le nom du régime, chaque rangée de fruits est appelée main et le fruit est appelé doigt (Romain, 2001)

      ? La racine

      Une fois planté, le bananier développe un gros rhizome qui peut atteindre #177; 60cm de diamètre à partir duquel se développent plusieurs racines adventives qui restent localiser dans les quinze centimètre de l'horizon (CIRAD, 2006).

      ? Tige et feuilles

      La tige du bananier est un pseudo tronc qui peut atteindre 2 à 5m de hauteur ; à partir du rhizome se développent plusieurs rejets qui donnent plus tard d'autres pseudotroncs. Le bananier forme généralement plusieurs longues feuilles avant la floraison et une vraie tige se développe à l'intérieur du pseudo tronc (CIRAD, 2006).

      ? Inflorescence et fructification

      C'est à partir des fleurs femelles que se développent les fruits sans fécondation (parthénocarpie). La plupart d'espèces ne connaissent pas la pollinisation des fleurs et ne produisent donc pas de graines.

      En régions chaudes il faut généralement 80 à 90 jours entre l'émission des fleurs et la récolte ; mais en zone d'altitude cette période s'allonge et atteint 120 à 150 jours et peut même aller à 200 jours pour certaines espèces (Vanden put et al., 1956).

      1.1.3. Classification

      Le bananier appartient au genre Musa dans la famille des musacées, laquelle famille contient deux genres : Musa et Ensete.

      Le bananier a une systématique fort complexe ; il comprend des espèces dont les unes sont alimentaires, certaines produisent des fibres (Musa textilis) et d'autres enfin sont simplement ornementaux (Musa ensete) (Van Den et Van den put, 1956).

      Par ailleurs dans notre travail, nous allons exclusivement nous intéresser aux bananiers comestibles.

      Tableau 1. Classification des bananiers comestibles selon leur groupe génomique.

      8

      Ploïdie

       

      Génotype

      Nombre de cultivars

      exemples

      2n

      AA

      #177;60

      pisan liton

      AB

      2

       

      3n

      AAA

      30

      gros Michels,

      cavendish

      AAB

      #177;100

      Plantains,...

      4n

      AABB

      #177;30

      bluggac

      ABBB

      #177;4

       

      Source : SIMMONDS et SHEPHERD

      Il existe ainsi parmi les bananiers cultivés, des diploïdes (22 chromosomes), des triploïdes (33 chromosomes) et les tétraploïdes (44 chromosomes).

      1.1.4. Exigences écologiques

      Le bananier est une culture exigeante en eau, sensible aux basses températures et aux vents ; les sols doivent être aérés, sains, riche en azote et en potasse (Anonyme, 1998).

      ? Besoins en eau

      Les besoins du bananier sont de l'ordre de 125 mm par mois dans les zones à atmosphère humide et de 180 à 220mm. Un excès d'eau est préjudiciable au bananier et inversement la sécheresse peut avoir des conséquences graves, les gaines n'atteignent pas leur longueur normale, les pétioles sont très rapprochés les uns des autres. Les bananiers se défendent contre des déficits momentanés en repliant les demi-limbes des feuilles, mais résistent mal aux sécheresses prolongées de plus de 1mois. Le pseudo- tronc peut alors se casser (July, 2008).

      ? La lumière

      Le bananier peut supporter de fortes insolations pourvue que l'alimentation hydrique soit suffisante. En cas de déficit hydrique prononcé, une très forte insolation provoquera des brûlures surtout sur les jeunes feuilles. Un manque de lumière agit sur la hauteur des rejets (augmentation de la taille) et ralentit la végétation. Il faut tenir compte d'une densité de plantation adaptée pour minimiser la compétition (July, 2008).

      ? Le vent

      9

      10

      11

      Les vents permanents les vents violents interférent la culture car il y aura chute ou cassure de pseudo troncs ; ces vents provoquent également la lacération des limbes (Anonyme, 2006).

      ? La température

      L'optimum se situe autour de 28°C ; au-delà de 3540°C, les anomalies surviennent ; en dessous de 24°c la vitesse de croissance baisse pratiquement de façon linéaire. La croissance s'annule complètement vers 1011°C (Anonyme, 2006)

      ? Les sols

      Les racines étant peu pénétrantes, le sol doit être meuble, profond et bien aéré. Le bananier supporte des pH de 3,5 à 8 mais, en général. La compacité et le mauvais drainage sont des défauts graves pour la culture (Anonyme, 2006).

      Le bananier exige également un sol léger, profond, peu caillouteux. Il doit être cultivé sur un terrain plat, sain, aéré, riche en azote et si possible protégé des vents. L'emploi de fumure organique donne les résultats généralement excellents (Bernardin et al., 2000).

      On estime que pour fertiliser 2500 plantes/ha avec un rendement escompté à 60 tonnes/ha, il faut : N=450-600kg/ha par cycle ; P2O5=100-200kg/ha par cycle ; K2O=160-240kg/ha par cycle ; Mg=150-200kg/ha par cycle (Vulysteke et al., 1994).

      1.1.5. Les techniques culturales

      Une plantation des bananiers peut durer longtemps, mais si on veut avoir des bonnes récoltes, on doit arracher la plantation au bout de 7 à 10 ans et faire une jachère de 2 ans en plantant les légumineuses comme le Stilosanthesou le Salopogonium (Anonyme, 2006).

      Les soins culturaux sont entre autre : garder le sol propre en faisant le paillage, fertiliser le sol en cas de carence minérale, faire le tuteurage avec le tuteur vertical enfoncé dans le sol sur le bananier ayant de régime et voulant s'incliner ou tomber (l'intervalle entre l'émission florale et la récolte en conditions optimales de température est de 80 à 90 jours, protéger les régimes par une gaine plastique transparente et parfois colorée, faire la lutte phytosanitaire des bananiers contre les maladies et les ravageurs (Simmond 1995 cité par Mulumbu).

      Les techniques de paillage sont conseillées mais malheureusement peu utilisées : elles maintiennent l'humidité du sol et limitent l'enherbement. Pour éviter un fort enherbement en début de plantation, la technique du faux semis est efficace : levée provoquée des adventices puis destruction par glyphosate ou sulfosate. Un enherbement bien contrôlé en début de plantation et aux périodes de récolte (recouvrement du sol) aboutit au maintien de

      bananeraies propres dès qu'elles sont ombragées par le couvert foliaire. Une bonne technique d'oeilletonnage est déterminante pour obtenir un bon rendement. Elle consiste à couper et écoeurer tous les rejets de la plante sauf un qui servira pour le cycle suivant (CIRAD, 2006).

      1.1.6. Rendement

      Le rendement varie avec la densité de plantation (nombre de rejet/ha), les cultivars (poids du régime), et les conditions de culture. Actuellement les variétés FHIA peuvent donner des régimes allant jusqu'à 107 kg (E25) et même 120 kg (E40) ; un régime des variétés issues de l'ISAR pèsera 60 kg au lieu de 30 pour un régime traditionnel (E4). Un autre atout de ces plants est leur capacité de résistance aux maladies (E3, E4 et E9) (July, 2008).

      Ainsi à la densité de 1665 pieds par hectare (2mx2m, avec le poids moyen du régime de 10kg), on obtient un rendement de 16tonnes/ha. En R.D.C le rendement moyen à la densité de 1250-1950 plants/ha est de 5tonnes à l'hectare (Walangululu, 2005).

      1.1.7. Composition nutritionnelle de la banane

      Sa présence permanente sur le marché de la consommation augmente considérablement la possibilité d'accès aux fruits et par voie de conséquence réduit tant soit peu certaines carences nutritionnelles.

      Voici dans le tableau ci-dessous la composition pour 100grammes de partie comestible : Tableau 2 : valeur alimentaire de la banane

      Pour 100gr

      Cavendish

      plantain

      Eau (mg)

      71,6

      68,2

      Glucides (mg)

      25,5

      29,3

      Protides (mg)

      1,2

      0,9

      Fibres (mg)

      0,6

      0,4

      Lipides (mg)

      0,3

      0,2

      Cendres (mg)

      0,8

      1,0

      Energie alimentaire (kj)

      425,0

      476,0

      Ca (mg)

      12,0

      19,0

      P (mg)

      32,0

      38,0

      Fe (mg)

      0,8

      0,6

      Acide ascorbique

      0,04

      0,06

      Source : FAO 2004

      1.1.8. Importance du Bananier

      Elle est consommée sous forme de fruit frais, frit ou cuit, de cossette et de farine. Sa pulpe est séchée ou réduite en farine. La feuille du bananier est utilisée pour l'emballage de produit alimentaire.

      ? Du point de vu agronomique et écologique

      La culture du bananier est appliquée en association avec d'autres cultures. Leurs feuilles constituent l'engrais vert pour l'amendement des sols.

      Les études ont montré que le bananier est une culture prometteuse face au changement climatique et aussi, il a été prouvé que les résidus pseudotroncs et feuilles coupées des bananiers répandues sur les champs restituent la biomasse et réduit le ruissellement et donc l'érosion (Khamsouk, 2001).

      ? Du point de vu alimentaire

      La banane est, en tonnage la quatrième production la plus importante pour l'alimentation humaine dans le monde après le riz, le blé et le maïs. La production mondiale annuelle de banane atteignait 100 millions de tonnes en 2002 (FAO, 2002). Elle joue un rôle de premier ordre dans la vie quotidienne des populations de la région des grands lacs et est omniprésent dans toutes les cérémonies surtout en milieu rural (Ndungo, 1997).

      ? Du point de vue économique

      Pour les paysans du BUSHI (contrée dans laquelle notre étude a été faite), la bananeraie est une source de revenu privilégié ; il est vrai qu'ils n'en tirent pas de gros revenus mais la modeste somme qu'ils en tirent est étalée dans le temps. Les contributions collectives et les différents péages en argent qu'on doit au Mwami, au chef ou à l'autorité administrative locale, tout dépend de la bananeraie. La population ne pratique pas totalement le commerce des bananes mais bien souvent une agriculture d'autoconsommation (Hugues, 1987).

      12

      13

      14

      1.2. LES MALADIES ET LES RAVAGEURS

      1.2.1. LES MALADIES DU BANANIER MALADIES VIRALES

      a. La maladie du Buchy top du bananier

      Le Buchy top est, dans le monde entier, l'affection virale la plus grave des bananiers et des bananiers plantains. Des épidémies dévastatrices ont eu lieu à la fin du siècle dernier aux îles Fidji, puis dans les années 20 en Australie et, plus récemment, au début des années 90 au Pakistan. Cette maladie représente une contrainte majeure pour la production dans beaucoup de régions de l'Asie du Sud-est et du Pacifique (Bernardin et al., 2000)..

      ? Agent causal et transmission

      Le Buchy top est transmis localement, de manière persistante et circulante, par le puceron du bananier (Pentalonia nigronervosa). La diffusion à distance se fait par le déplacement de matériel végétal infecté (rejets, souches, vitro-plants). La maladie ne demeure pas présente dans le sol et ne peut être transmise par les outils de récolte (Thomas, 1998).

      ? Symptômes de la maladie

      Les plants infectés par le Buchy top exhibent divers symptômes. Lorsque la maladie est avancée, ils prennent l'apparence de la rosette, avec des feuilles étroites, dressées et progressivement de plus en plus courtes, d'où l'appellation de « Buchy top » (sommet touffu). Souvent, les bords des feuilles se recourbent vers le haut et jaunissent. On observe fréquemment, sur la nervure centrale et le pétiole, des stries verts foncés s'étendant jusqu'au pseudo-tronc (Thomas, 1998).

      b. Stries du bananier

      Cette maladie identifiée récemment est causée par un virus à ADN double brin. Elle se manifeste dans un premier stade par des stries jaunâtres sur les feuilles. Ces stries virent progressivement au noir, deviennent nécrotiques et entrainent la mort de la feuille. Les symptômes sont inégalement répartis sur l'ensemble de la plante. Le virus est transmis par les cochenilles farineuses (Pseudococcidiose) (Romain, 2001).

      LES MALADIES FONGIQUES

      a) La fusariose ou maladie de panama

      Elle a pour agent causal un champignon vivant dans le sol, Fusarium oxysporum Schlecht f. sp. Cubense (INIBAP, 1998).

      Les symptômes sont entre autres : la chlorose des feuilles les plus âgées, flétrissement de leurs pétioles au point de jonction avec le pseudo-tronc alors que la feuille est encore verte ; ces symptômes gagnent progressivement les feuilles les plus jeunes. Ce flétrissement est accompagné d'éclatement longitudinaux à la base du pseudo-tronc ; celui-ci et le rhizome coupés longitudinalement ou transversalement révèlent un brunissement typique du système vasculaire de la plante (Dirk, 1998).

      La lutte repose essentiellement sur l'utilisation des variétés résistantes (Dirk, 1998).

      b) La cercosporiose

      Les cercosporiose (noire et jaune) sont des maladies qui ont pour agents pathogènes Mychosphaerella figiensis morellet pour la maladie des raies (sigatoka) noires et Mychosphaerella leach agent causal de sigatoka jaune.

      Elles sont caractérisées par des tâches foliaires arrondies et elliptiques brun foncées en noires pouvant atteindre 1,5 à 2cm de long (Autriche et Perreaux, 1989).

      La lutte consiste au désherbage soigneux pour la bonne conduite de la plantation, la limitation du nombre des rejets, destruction des feuilles attaquées et pulvérisation avec les Benolyl et le Mancozèbe en émulsion huileuse (Dirk, 1998).

      c) Le wilt bactérien du bananier ou flétrissement bactérien du bananier

      Le flétrissement bactérien du bananier est causé par Xanthomonas competris pv. musacearum. A la différence d'autres maladies qui réduisent le rendement, la bactériose tue la plante entière ; tous les génotypes succombent à cette maladie (CIALCA, 2008).

      ? Symptômes de la maladie

      Les signes majeurs du Wilt sont le jaunissement des feuilles les plus périphériques, ensuite il ya murissement prématuré du régime en moins d'un mois après son émergence ; la plante flétrie, arrête de croitre et meurt

      Chez les plantes sévèrement affectées, le bourgeon mâle flétrie et parfois décoloré ; la hampe du bourgeon floral montre une décoloration qui progresse de la base mâle vers le régime (Tushemereirwe et al., 2003).

      Dans le fruit, lorsqu'on sectionne les doigts d'un régime infecté, ceux-ci sont d'une couleur brun rougeâtre ; ces fruits sont impropres à la consommation humaine et animale.

      Lorsqu'on coupe la tige de l'inflorescence, celle-ci se met à secréter un liquide bactérien caractéristique de la bactériose.

      Lorsqu'on sectionne le pseudo-tronc ou le pédoncule (et qu'on attende 5 à 10 minutes) ; un épais liquide jaune s'observe, ce liquide bactérien est d'une couleur jaune coulant du pseudo-tronc infecté ; ce liquide jaune différencie la bactériose d'autres maladies bactériennes du bananier (Tushemereirwe et al., 2003).

      1.2.2. LES RAVAGEURS DU BANANIER

      o Les nématodes du bananier

      Les deux espèces les plus dangereuses sont Radopholus simili et Pratylenchus coffeae (parfois Meloidogyne sp.), endoparasites destructeurs des racines (Anonyme, 2006).

      Les nématodes sont des minuscules vers filiformes ou sphériques de moins de 1mm de long, qui vivent en général dans le sol(Anonyme, 2006).

      ? Les symptômes

      Les attaques de Helicitylenchus multidtus provoquent sur les racines de nombreuses lésions superficielles, sombres, étroites, en forme de tirets. Les dégâts causés par les nématodes affectent le développement et la production des bananiers surtout en condition de faible fertilité du sol. A la suite destruction importante des racines, les plants peuvent basculer par des grands vents présenter des signes de flétrissement en saison sèche ; il existe des variétés tolérantes aux espèces de nématodes (Anonyme, 1983).

      ? Moyens de lutte

      Les moyens de lutte consistent à pratiquer des rotations culturales et à appliquer les produits chimiques (Gowen et al., 1989). Bien que couteuse et problèmes de phytotoxicité élevée. Les autres méthodes de lutte sont le tuteurage ou haubanage recommandé pour un champ infecté et tout facteur (paillage, fumure organique) qui tend à favoriser un développement vigoureux des plants (Autrique et al., 1989).

      o Les charançons du bananier (Cosmopolites sordidus)

      Au stade adulte, le C. sordidus est un coléoptère noir de 10mm de long dont la tête est prolongée par un rostre. La femelle dépose ses oeufs isolement dans la minuscule cavité creusée dans la base du pseudo-tronc. La larve peut atteindre 13mm de long, elle est apode, molle, blanchâtre avec la tête brune orangée. En fonction de la température, le cycle vital du charançon dure entre 4 et 9 semaines ; les adultes peuvent vivre deux ans, ils ont une activité nocturne, se déplacent peu et résistent peu à la sécheresse. Dès leur éclosion, les larves

      15

      creusent des galeries dans la base du pseudo-tronc et dans le rhizome du bananier (Autrique et al., 1989).

      Les plants fortement infectés végètent mal, donnent des régimes de petite taille, et sont facilement déracinés lors des orages.

      Pour combattre ces insectes, on procède par l'application sous le parcours de la base des plantes des poudres ou granules d'insecticide. La lutte biologique est aussi prometteuse avec les champignons entomogène Beauveria bassina inoculé sur la surface du sol autour de la base de la touffe, sur le pseudo-tronc et le collet et sur les rejets trop jeunes (LAVABRE, 1999). On procède également au traitement de rejets par l'eau chaude à #177;50°C mais également au trempage dans une solution de semence de neen (Azadirachta indica) à 20% ; deux à quatre applications par an s'avèrent nécessaires (Dirk, 1998).

      Chapitre 3 METHODOLOGIE

      2.1. MILIEU D'ETUDE

      La présente étude s'est déroulée dans le groupement de Walungu, territoire de Walungu, Province du Sud-Kivu à l'Est de la République Démocratique du Congo.

      2.1.1. Présentation du groupement de Walungu

      Le Groupement de Walungu a une superficie de 65 km2 et compte pour ces jours environ 857 habitants au kilomètre carré.

      16

      2.1.1.1 Aspects physico-géographiques

      Le groupement de Walungu fut créé par l'ordonnance loi N°067/221 du 13 mai 1967. Cependant, ce groupement fait partie intégrale Territoire de Walungu de la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.

      2.1.1.2. Limites

      Le Groupement est situé au centre du Territoire de Walungu dans la province du Sud-Kivu. Il se localise à plus ou moins 45 kilomètres de la ville de Bukavu sur la route Bukavu-Mwenga-Shabunda. Il est limité :

      - au Nord : par le Groupement d'IZEGE ; - au Sud : par le Groupement de BURHALE ; - à l'Est : par le Groupement de NDUBA ; - à l'Ouest : par le Groupement de KANIOLA.

      2.1.1.3. Climat

      Au point de vue climatique, le groupement de Walungu offre un climat tropical humide à deux saisons : la saison pluvieuse et la saison sèche. L'altitude la plus basse est de 1000 mètres. Les précipitations annuelles varient de 1000 à 700 mm/an de l'Est à l'Ouest et les températures moyennes varient selon l'altitude entre 15 et 25°C.

      2.1.1.4. Relief

      Dans ce groupement, le relief n'est pas trop accidenté, le paysage se caractérise par une alternance des collines et des plaines marécageuses.

      2.1.1.5. Type de sol et végétation

      Les sols de nature argilo-sablonneuse sont issus des roches basaltiques. Ils sont souvent épais, compacts et riches en argile, sauf sur les fortes pentes où l'on voit apparaître la roche mère. De nombreux bas-fonds enrichis d'alluvions des terres particulièrement riches ne peuvent, dans la plupart des cas être exploités qu'après drainage. Du point de vue végétation, nous y trouvons une végétation naturelle et une couverture herbeuse et arbustive ; la végétation dépendante de ce relief et du climat est constituée par la savane homogène, des cultures vivrières principalement le manioc, le haricot, la patate-douce et une autre partie est occupée par des cultures maraichères (tomates, choux, aubergines, amarante) ; plus de 60% d'espace vert sont dominés par la culture du bananier. Cette culture est pratiquée dans toutes les

      17

      localités du groupement, elle est l'une des principales caractéristiques de ce milieu rural (Inspection agri, 2009)

      2.1.1.6. Hydrographie

      Le potentiel hydrographique de ce groupement est suffisant, on note la présence des cours d'eau émergents dans les vallées et forment des ruisseaux ; les principales rivières sont : KASHANJA, CISHEKE, CIDUBO qui se déversent dans la rivière MUBIMBI. Toutes ces rivières collectent les eaux de différentes vallées et les déversent plus loin dans la rivière LWINDI (LWENJE, 2010).

      2.2. Situation économique

      2.2.1. Agriculture

      L'agriculture est d'une importance capitale et constitue l'activité principale dans ce groupement. Cette activité qui occupe presque toute la population porte surtout sur les cultures de manioc, banane, haricot, patate douce, sorgho, soja, pomme de terre, maïs, arachides, légumes etc. Ces cultures sont souvent et la plupart de fois cultivées en association. Les cultures modernes ou industrielles telles que le quinquina, le boisement industriel, le café, le thé y sont pratiquées et sont plus rentables que celles traditionnelles si on le considère sur le plan commercial.

      2.2.2. Élevage

      Les habitants du groupement de Walungu sont généralement agro-pastoraux. Ils pratiquent l'élevage composé du gros et du petit bétail. Ainsi donc, leur élevage familial est constitué principalement des chèvres, moutons, lapins, volailles, cobayes, et quelques-uns élèvent les porcs. Mais cependant, il faut signaler que le conflit foncier, l'appauvrissement et la diminution des pâturages aux dépens d'exploitations industrielles sont à la base de la réduction continuelle du cheptel de gros bétail qui, par ailleurs, est de prestige(Inspection agri., 2012).

      2.2. MATERIELS

      Au cours de notre enquête nous nous sommes servis des matériels suivants : des fiches de collecte des données, un stylo, le questionnaire d'enquête, l'ordinateur et autres.

      2.3. METHODES

      a. Recherche documentaire

      sur le milieu où nous avions effectué notre étude et sur les études antérieurs faites sur le

      Cette méthode a consisté à fouiller les documentations écrites afin d'obtenir les informations

      18

      bananier. Nous avons consulté des ouvrages, revues, archives officielles, mémoires, TFC et articles ainsi que différents sites internet sur le bananier.

      b. Observation libre et participative

      Cette méthode nous a permis de recueillir les données grâce aux descentes sur terrain faites dans le but d'observer avec les paysans dans leurs champs les maladies, les ravageurs et d'autres contraintes auxquelles sont confrontées les paysans cultivateurs du bananier.

      c. La méthode descriptive

      Cette méthode nous a facilité la récolte de certains éléments pour la description du milieu à travers ses aspects écologique, géographique et même démographique. Elle nous a également permis de décrire les symptômes de certaines maladies.

      d. La technique d'interview

      Cette technique nous a permis d'entrer en contact avec les cultivateurs des bananiers. Pour ce faire, ils ont été soumis à un questionnaire fondé sur les questions relatives à l'identification des paramètres qui font défaut à la production du bananier dans leur milieu. Ce questionnaire est repris en annexe de ce travail.

      e. La technique d'échantillonnage

      Devant l'impossibilité de faire parler tout le monde, mais aussi de visiter toutes les bananeraies du groupement de Walungu lors de la collecte des données, cette technique d'échantillonnage a été un instrument très important dans le présent travail. Elle nous a donné une appréhension nette sur la moyenne ressentie par notre espace d'enquête.

      19

      Chapitre 4 RESULTATS ET DISCUSSION

      3.1. IDENTITE DE L'EXPLOITANT

      3.1.1. Répartition des enquêtés en fonction de leurs sexes

      La répartition des enquêtés en fonction de leur genre se trouve repris sur la figure ci-dessous :

      10

      9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

       

      mudusa nshesha nakahanda chibanda chibarhama kibirira

      F M

      Figure 1 : Répartition des enquêtés en fonction de leurs sexes

      De ce graphique on remarque que ce sont les femmes qui s'intéressent beaucoup à la culture du bananier 55% dans toutes les localités sauf à Mudusa où ce sont les hommes qui priment sur les femmes dans cette activité. Par contre, dans le reste des localités, les hommes ne représentent que 45% ; ceci s'expliquerait par le fait que les hommes s'intéressent beaucoup plus à l'élevage qu'à l'agriculture.

      3.1.2. Activités principales des enquêtés

      Les différentes activités des enquêtés se trouvent reprises sur la figure ci-dessous :

      20

      mudusa nshesha nakahanda chibanda chibarhama kibirira

      FONCTION_PUB AGRICULT COMMERC

      10

      9

      8

      7

      6

      5

      4

      3

      2

      1

      0

      Il ressort de cette figure que la plupart d'exploitants soit 48,33% sont vraiment expérimenté de plus de 50ans en culture du bananier ce qui cadre bien sûr avec leur âge ceci pourrait

      Figure 2 : Principales activités des enquêtés

      De ce graphique on peut remarquer que la plupart de nos enquêtés soit 63,33% s'occupent principalement de l'agriculture. D'autres sont cependant soit des fonctionnaires publiques 23,33% ou soit des commerçants 13,33%. Chose qui pourrait s'expliquer par le fait que

      notre milieu d'étude étant rural, les habitants sont majoritairement des agriculteurs.

      3.1.3. Expérience des enquêtés dans la culture du Bananier L'ancienneté de nos enquêtés est reprise sur la figure 3 :

      9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

       
       
       
       

      sup_20ans sup_30ans sup_50ans sup_70ans

      Figure 3 : ancienneté des enquêtés dans la culture bananier

      21

      s'expliquer par le fait que la culture du bananier date de très longtemps dans cette contrée et les jeunes en majorité s'intéressant à d'autres activités que l'agriculture celle-ci est beaucoup abandonnée aux plus âgés.; on peut également voir que c'est à Mudusa qu'il ya plus des bananeraies jeunes.

      3.1.4. Encadrement des enquêtés sur la culture du bananier L'encadrement de nos enquêtés est repris dans le tableau suivant :

      Tableau 3 : encadrement des enquêtés sur la culture du bananier.

      Localités

      OUI

      NON

      MUDUSA

      0

      10

      NSHESHA

      1

      9

      NAKAHANDA

      0

      10

      CHIBANDA

      0

      10

      CHIBARHAMA

      0

      10

      KIBIRIRA

      0

      10

      % TOTAL

      1,67%

      98,33%

      La quasi-totalité de la population de WALUNGU n'a jamais eu une quelconque formation sur comment faire la culture du bananier, les résultats de nos investigations prouvent avec exactitude que 1,67% de cette population a bénéficié d'un encadrement ailleurs (au Rwanda) sur la conduite de cette culture et donc 98,33% de la population du milieu de notre étude reste dans l'obscurité quand à ce qui concerne la culture du bananier.

      3.2. CARACTERISTIQUES DE L'EXPLOITATION

      3.2.1. Dimension du champ

      La figure 4 reprend les dimensions des champs Des exploitants des bananiers :

      12 10 8 6 4 2 0

       
       
       
       

      DIMENSION DU CHAMP <25 DIMENSION DU CHAMP 25_50 DIMENSION DU CHAMP 0,5_1ha

      22

      Figure 4 : la surface des champs cultivés

      Nous pouvons clairement voir à partir de ce graphique que la plupart des champs (85%) sont de petites surfaces allant de 25 à 50m2 ce qu'affirme aussi (Agropolis International, 2010) précisant qu'en Afrique centrale et occidentale, la quasi-totalité de la production est l'oeuvre de petits paysans aux rendements très faibles.

      3.2.2. Localisation du champ

      La figure ci-après reprend la localisation des champs par localité.

      14

      12 10 8 6 4 2 0

       

      BAS FOND
      VERSANT

       
       
       

      mudusa nshesha nakahanda chibanda kibirira chibarhama

      Figure 5 : localisation du champ

      Il ressort du graphique ci-haut que la population de WALUNGU en grande partie (90%) fait la culture du bananier sur le versant qui surplombe les collines de ce groupement contre (10%) qui la pratique dans le bas fond (marais) ; ceci s'expliquerait même par la situation

      23

      24

      topographique de ce groupement. Ce dernier est constitué des collines à fortes et moyennes pentes.

      3.2.3. Pente du champ

      La figure 6 relève la pente des champs des exploitants des bananeraies à Walungu :

      10

      4

      9

      8

      7

      6

      5

      3

      0

      2

      1

      mudusa nshesha nakahanda chibanda kibirira chibarhama

      FAIBLE MODEREE

      Figure 6 : Pente du champ

      Cette représentation illustre visiblement comment les paysans du chef-lieu du territoire de WALUNGU cultivent le bananier sur les pentes, ce qui occasionnerait la recrudescence et l'incidence de l'érosion hydrique lors de la tombée des pluies.

      3.2.4. Appréciation de la fertilité du sol

      Le graphique ci-dessous relève l'appréciation de la fertilité des sols

      14

      12

      10

      8

      6

      4

      2

      0

       
       
       
       
       

      FAIBLE MOYENNE

      Figure 7 : Appréciation de la fertilité des sols

      De ce graphique, on peut remarquer que le niveau de fertilité pour la plupart des sols de WALUNGU est faible, la pauvreté qui est due à la surexploitation et au non mise en repos des sols alors que le bananier est une culture exigeante en fertilité du sol.

      3.3. CONTRAINTES LIEES AUX CULTIVARS ET MALADIES

      3.3.1. Cultivars améliorés

      Les cultivars améliorés sont repris sur la figure 8 :

      14 12 10 8 6 4 2 0

       
       
       
       
       

      OUI
      NON

      Figure 8 : obtention des cultivars améliorés

      De part ce qui ressort de ce graphique, la grande majorité des paysans soit (95%) n'ont jamais eu les variétés améliorées ni pour le rendement, non plus pour la résistance aux maladies si récurrentes qui attaquent le bananier dans ce milieu, seules les localités Mudusa et Kibirira ont bénéficier des quelques variétés améliorées; par ailleurs, les cultivars utilisés dans cette contrée datent de très longtemps d'où ils présentent vraisemblablement une certaine dégénérescence pourtant July Van Dame précise que les variétés améliorées connaissent un intérêt certain (économique) auprès des agriculteurs.

      3.3.2. Age de la bananeraie

      Le graphique 9reprendles différentes tranches d'âge des bananeraies dans le territoire de Walungu :

      25

      4

      9

      8

      0

      7

      6

      5

      3

      2

      1

      <10 >100 >20 >30 >40 >50 >70

      MUDUSA NSHESHA NAKAHANDA CHIBANDA KIBIRIRA CHIBARHAMA

      Figure 9 : l'âge des bananeraies

      Il est à remarquer à partir de ce graphique qu'un grand nombre des bananeraies du groupement de WALUNGU sont de plus en plus âgées, c'est à dire supérieures à 50ans et d'autres supérieures à 70 ans, sauf à Kibirira où il ya des bananeraies de moins de 10 ans ; pourtant les résultats de recherche approuvent qu'en culture du bananier si on veut avoir des récoltes satisfaisantes on doit faire l'arrachage de la plantation au bout de 7 à 10ans d'exploitation et faire suivre une jachère de deux ans et après on replante.

      3.3.3. Critères de préférence des cultivars

      Les Critères de préférence sont repris dans le graphique ci-dessous en fonction des cultivars.

      BISAMUNYU MAGIZI MALAYA PLANTAIN KAMELA

      20

      18

      16

      14

      12

      10

      4

      8

      0

      6

      2

      Figure 10 : Critères de préférence des cultivars avec la variable variétés

      26

      Il est à constater indubitablement à partir de ce tableau que les critères de préférence les plus accrus envisagés par les paysans sont successivement la production du vin 28,81%(aptitude qu'a la variété MAGIZI), le rendement élevé 27,12%(le potentiel beaucoup attribuer à la variété MALAYA) et la vente directement liée aux bananes dessert mûres, représente 23,73% et bon nombre attribue cette qualité à la variété MALAYA. Ce tableau révèle aussi que la variété la plus préférée par les paysans pour ses qualités réputées appréciables comme le rendement élevé, la vente et la résistance contre les maladies reste MALAYA (55%).

      3.3.4. Type et provenance du matériel de plantation

      Les résultats obtenus à l'issue de notre étude nous prouvent, à preuve du contraire, que les paysans de WALUNGU utilisent les rejets comme matériel de plantation lesquels rejets qui proviennent des voisins ; cette échange incontrôlée des rejets expliquent même la propagation des maladies et ravageurs qui sont visibles dans presque toutes les bananeraies de cette contrée.

      3.3.5. Les maladies et les ravageurs

      La quasi-totalité des bananeraies visitées présentaient des symptômes assez visiblement similaires à partir desquels nous avions fait allusion au banana Buchy top virus et à la maladie de panama dite fusariose ; cette dissémination s'explique par le fait que les paysans s'échangent le matériel de plantation sans tenir compte de l'origine mais regardant seulement la qualité visée ; les ravageurs les plus importants restent les nématodes et les charançons qui affectent considérablement le rendement ; ceci s'expliquerait aussi par l'échange entre paysans des rejets pour la plantation. Les paysans continuent d'utiliser les méthodes traditionnelles. Les rejets sont produits par les paysans eux-mêmes, la technique de culture de tissus est inconnue et la plupart de rejets sont contaminés (Kufimfut et al., 1998).

      3.3.6. Rentabilité des cultivars

      La moyenne de récolte pour chaque cultivar est reprise sur le graphique ci-après :

      27

      35

      30

      25

      20

      15

      10

      5

      0

      Moyenne de RECOLTE (kg)

      Figure 12 : les cultures associées avec le bananier.

      Figure 11 : moyenne en kilogramme pour chaque cultivar.

      Sur ce graphique on observe comment la moyenne de récolte est faible et fluctifie autour de 14,76kgs sauf pour la variété plantain dont la moyenne atteint 25kgs ; pourtant la recherche prouve que certaines variétés peuvent donner des rendements plus élevés telles que FHIA (110kgs), E4(60 kg),...

      3.4. SYSTEME DE CULTURE

      3.4.1. Cultures associées au bananier

      Les cultures associées au bananier par localité sont présentées sur la figure 12 :

      8 7 6 5 4 3 2 1 0

       
       
       
       

      MUDUSA NSHESHA NAKAHANDA CHIBANDA KIBIRIRA CHIBARHAMA

      28

      A partir ce graphique on peut voir comment les paysans associent hasardeusement le bananier avec les cultures exigeantes en fertilité du sol dont les tubercules ; d'une part l'association avec les arbres est insignifiante pourtant ceux-ci seraient un palliatif au problème de vent qui casse les pseudotroncs, et d'autre part les légumineuses (haricot) compenseraient au problème de carence en azote (le bananier étant exigeant en azote) car ayant la capacité de fixer l'azote atmosphérique.

      3.4.2. Rotation des cultures

      Par rapport à la pratique de la rotation des cultures dans le territoire de Kabare, les résultats obtenus montrent que sur le 100% des individus enquêtés nul ne pratique la rotation des cultures néanmoins celle-ci réputée importante pour limiter la propagation des certains pathogènes qui ne peuvent se développer que sur le bananier.

      3.5. CONTRAINTES LIEES AU CLIMAT

      3.5.1. Problème du vent

      Le graphique suivant relève la variable vent en fonction des localités.

      14 12 10 8 6 4 2 0

       
       
       
       
       
       
       

      NON OUI

      mudusa nshesha nakahanda chibanda kibirira chibarhama

       
       

      Figure 13 : Influence du vent sur le bananier

      Les résultats présentés par le graphique ci-dessus montrent que l'influence des vents violents sur le bananier dont la cassure de pseudotroncs est ressentie par les paysans seulement environ 16,67% sont épargnés de ce désastre et ceci parce qu'ils associent le bananier avec les arbres qui servent comme brise-vent.

      3.5.2. Appréciation de la production en fonction des saisons

      La figure ci-dessous reprend la hausse et la baisse de production en fonction des saisons :

      10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

       
       
       
       
       

      BAISSE SAISON DES PLUIES

      BAISSE DE PRODUCTION SAISON SECHE

      29

      Figure 15 : types de fertilisants

      Figure 14 : Appréciation de la production en fonction des saisons

      Ce graphique démontre à forte raison que la baisse de production est surtout observée en saison des pluies par contre la hausse est remarqué notamment pendant la saison sèche ; ceci s'expliquerait en premier lieu par le fait que les régimes qui fleurissent pendant la saison des pluies sont récoltés en saison sèches mais aussi parce que la plantation intervient en saison des pluies.

      3.6. CONTRAINTES LIEES AU SOL

      3.6.1. Type de fertilisants

      Les types de fertilisants couramment employés par les paysans sont repris par la figure 15 :

      8 7 6 5 4 3 2 1 0

       

      AUCUN CENDRE FUMIER FUMIER_PAILLLE PAILLE

      30

      Il est à constater à partir de ce graphique que, la plupart de nos enquêtés soit 35% utilisent le fumier (seul) pour fertiliser leurs champs ; par contre recourent à l'emploi de la paille simplement pourtant cette technique est jugé noble en du bananier ; néanmoins la technique est pratiquée par la population de Mudusa en majorité ; toujours de cette même figure il ressort que 15% de la population ne fertilisent pas leurs champs (la paille étant exportée, voir fig. 9).

      3.6.2. Quantité et type de fertilisant

      Les résultats sur la quantité et le type de fertilisant utilisé dans le territoire de Walungu sont repris sur la figure 16 :

      60 50 40 30 20 10 0

       
       
       
       

      NULLE INSUFFISANT MOYENNE SUFFISANT

      Figure 16 : Quantité et type de fertilisant

      Il ressort de ce graphique que la quantité de fertilisants appliquée dans la production des bananes est totalement insuffisante pour la majorité de nos enquêtés (66,34%). Ceux qui recourent à des quantités suffisantes sont moins nombreux (3,96%) ; il est aussi à constater que 15,84% de la population ne fertilise pas leurs bananeraies.

      3.6.3. Dégradation des sols par l'érosion

      La dégradation des sols par l'érosion est reprise sur la figure 17 :

      10

      9

      8

      7

      6

      5

      4

      3

      2

      1

      0

       
       
       
       
       

      NON OUI

      31

      14

      12

      10

      4

      8

      0

      6

      2

      SARCLAGE

      SARCLAGE+ELAGAGE SARCLAGE+OEILLETONNA

      GE

      Figure 18 : les techniques d'entretien utilisées par les paysans de Walungu

      Figure 17 : Nature de l'érosion des sols à Walungu.

      Le tableau ci-dessus renseigne sur la connaissance de l'érosion par les paysans ; bon nombre (63,33%) étant affecté par l'érosion ce qui s'expliquerait par la localisation de leurs bananeraies pour la plus part sur des pentes 90% (voir fig.5)et la méconnaissance des techniques de gestion de l'érosion par ces mêmes paysans.

      3.7. CONTRAINTES LIEES A LA PLANTATION ET ENTRETIEN DES

      CULTURES

      La figure 18 reprend les techniques d'entretien par localité.

      32

      Il découle de ce graphique que les techniques d'entretien les plus couramment utilisées par bon nombre de paysans (83,33%) sont le sarclage et l'élagage ; l'oeilletonnage est de plus en plus abandonné, ce n'est qu'une partie de la population soit 8,33%qui pratique cette technique pourtant réputée noble pour aboutir à des bons rendements dans la culture des bananiers.

      3.8. AUTRES RESULTATS

      Outre les autres résultats repris sur les graphiques, il y a d'autres qui ont eu un score de100%. Ainsi, il s'agit de : maladies et ravageurs rencontrées dans le milieu (le banana Buchy top virus, la fusariose de même que) ; la lutte contre les maladies et ravageurs (tous nos enquêtés procèdent à l'élimination des sujets atteints), l'accès au marché (tous enquêtés ont évoqué la question des taxes multiples dont ils sont victimes et qui entravent ainsi l'écoulement facile de leur production), l'obtention d'un crédit de la part de l'Etat (nos enquêtés ont avoué qu'ils n'ont jamais reçu un quelconque fond pour la relance de la culture du bananier dans leur milieu). La pratique de la jachère, à l'issue de nos investigations les résultats obtenus nous permettent de déduire en affirmant que la totalité de la population de WALUNGU ne pratique jamais la jachère en culture du bananier ; sur le 100% des individus enquêtés, tous ont avoué n'avoir jamais pratiqué la jachère, pourtant les résultats de recherche certifient que lorsqu'on escompte avoir des bonnes récoltes, on doit faire une jachère de 2 ans en plantant les légumineuses comme le Stilosanthes ou le Salopogonium(CIRAD, 2006).

      33

      CONCLUSION

      Ce travail axé sur l'identification des contraintes liées à la production du bananier dans le groupement de Walungu nous a été d'une importance capitale à pouvoir relever la problématique liée à cette culture pour enfin proposer quelques pistes de solution dans le but d'accroitre la production ; à l'issue de notre travail nous sommes parvenus à tirer les conclusions ci-après :

      - L'accessibilité des terrains est limitée par l'argent bien que la plupart des champs sont privés ; les bananeraies sont localisées beaucoup plus sur les versants que dans le bas fond, tous nos enquêtés n'ayant jamais eu un quelconque encadrement pour la conduite d'une bananeraie, les techniques de lutte contre l'érosion sont rudimentaires et les sols sont emportés lors des pluies.

      - Le système de culture pratiqué reste l'association des cultures avec la colocase, la patate-douce et périodiquement avec le haricot ; les variétés les plus cultivées sont Malaya, Magizi, Kamela, Plantain et Bisamunyu ; les techniques culturales couramment utilisées sont le sarclage et l'élagage moins sont ceux qui pratiquent l'oeilletonnage pourtant jugé technique noble dans la culture du bananier ; notons cependant que pour fertiliser leurs champs, les paysans recourent à des fertilisants de nature organique.

      - La surexploitation des sols, l'association hasardeuse des cultures, l'export des feuilles, pulpes et autres parties de la plante, les quantités des fertilisant utilisées étant faible et la méconnaissance des techniques de gestion de l'érosion ont conduit à l'épuisement des sols,

      - Les cultivars rencontrés dans ce milieu présentent une certaine dégénérescence suite à une longue période d'exploitation, aux attaques des ravageurs et à la recrudescence des maladies,

      - Les conditions climatiques du milieu ont fortement influencées la production de banane dans notre milieu d'enquête ; le poids du régime dépendait de la variété cultivée mais aussi du type d'association bien que cela n'avait pas de différence significative.

      Partant ce qui précède, nous suggérons ce qui suit :

      ? Le renouvellement du matériel génétique en introduisant des nouvelles variétés améliorées, adaptées aux conditions climatiques du milieu et résistantes aux différentes maladies rencontrées dans le milieu.

      ? Encadrer les exploitants sur les techniques culturales accommodées à la culture du bananier et au contexte géographique du milieu.

      ? Le choix des bonnes cultures à associer au bananier, l'entretien régulier des exploitations pour limiter toute prolifération des maladies, ravageurs et lutter par la même occasion contre les compétitions inter et intra-spécifique qui affectent considérablement la production.

      34

      35

      BIBLIOGRAPHIE

      I. OUVRAGES CONSULTES ET CITES DANS LE TRAVAIL

      1. Charrier Aimé, 1997 - Les gombos. In « L'amélioration des plantes tropicales » (CIRAD and ORSTOM, éditions.), Paris France, 333pages.

      2. Anonyme 2006. Mémento de l'agronome. Ministère français de la Coopération, Paris France, 1698pages

      3. Anonyme 1983, Situation actuelle de l'Agriculture Zaïroise. Département de l'Agriculture et du Développement Rural. République du Zaïre, 57pages.

      4. Bagenze P., Busingye L., Farrow A, 2008, Characterization of Mandate Areas for CIALCA, Kigali Rwanda, 33pages.

      5. Bakelana Ba Kufimfut et T. Muyunga, 1998, La production de bananes et de bananes plantain en République Démocratique du Congo, INERA, Kinshasa RDC, 15 pages.

      6. Champion J., 1963, Le bananier, éd. Maisonneuve et La rose, paris France, 260 pages

      7. Champion J. 1967 les bananiers et leur culture, Tome 1, SETCO, paris France, 1967, 214pages.

      8. Dirk D. 1998, les nématodes à galles des bananiers plantains in INFOMUSA, vol10, n°2 paris France.

      9. Huguest 1989, le bananier plantain, édition maison neuve et la rose, Paris France, 144pages

      10. INIBAP et al, 1998 Bananas and Food Security, Louma productions, Imprimerie Louis-Jean, Gap, Paris France,798pages.

      11. Inspection de l'agriculture, 2011, rapport annuel de l'inspection territoriale de l'agriculture, Walungu, RDC, 10pages

      12. IITA (International Institute of Tropical Agriculture), 2005. Sustainable and Profitable Banana-based Systems for the African Great Lakes Region. Project proposal submitted to the Belgian DGDC, 23pages

      13. JULES Wilson et JEAN Pierre Guito, 2009, Etude de l'incidence de la maladie des raies noires sur la culture du bananier durant la saison pluvieuse (avril-octobre) dans la plaine de l'Arcahaie, paris France, 53pages

      14. July VAN DAMME, 2008, Analyse systémique des contraintes en culture bananière au Rwanda, Université catholique de Louvain Belgique, Bruxelles Belgique 107pages

      15. Lassoudière 2007 insecticaldipsfor disinfecting commercial tropical cutflowers and foliage, crop; la par voie biotechnologies, cahiers agricultures, 468pages.

      16.

      36

      LASSOUDIERE A., 1989. Enquête Diagnostic banane sur la culture bananière. Prefecture de Kibungo. Compte rendu de réalisation de terrain du 10 mai au 10 juin 1988. IRFA-CIRAD, ISAR Rwanda, 22 pages.

      17. LOKOSSOU Bernardin & ACHIGAN Enoch, 2000, les bananiers et plantains au Benin : besoins de recherches et options pour un développement de la production bananière, Niaouli (Cotonou) Bénin, 23pages.

      18. Marcel V. 1951, les principales cultures du Congo-belge 1ère édition, édition place royale, Bruxelles Belgique

      19. Ministère de l'agriculture et de la pêche, 2000, Agropolis : Ingénierie des dispositifs de formation à l'international : quelle démarche ? quelle organisation ? quelle offre ?,EDUCAGRI éditions, paris France.

      20. Romain H ; 2001 Agriculture en Afrique tropicale édition, Bruxelles Belgique, 1634pages.

      21. Simmonds, N.W. 1959. Bananas, Longman éd, London Britain, 57 pages.

      22. Van Den Abeele, and Van den put, R. 1956. Les principales cultures du Congo Belge 3ème édition, édition place royale, Bruxelles Belgique,

      II. COURS ET TFC CONSULTES MAIS NON CITES

      23. AMANI Christian, 2013, notes de cours de systématique des plantes, Inédit G2 Agronomie, UEA/Panzi, Bukavu RDC, 168pages

      24. MARHEGANE M, 2011, impact du Banana Xanthomonas Wilt sur la production du bananier dans le groupement de Bushumba, TFC inédit, ISEAV MUSHWESHWE, 35pages.

      25. MUSHAGALUSA Gustave, 2014, notes de cours de phytotechnie spéciale, Inédit G3 Agronomie, UEA/Panzi, Bukavu RDC, 358 pages

      26. MWANGALALO, 2008, notes de cours de Phytopathologie spéciale, Inédit Ir1 phytotechnie, UCB, Bukavu RDC

      27. Zone BUHENDWA, 2013, problématique de la production du bananier dans le groupement de Mumosho, TFC inédit, UEA Bukavu, 30 pages.

      37

      38

      Sommaire

      Epigraphe 1

      REMERCIEMENTS 2

      SIGLES ET ABREVIATIONS 3

      Chapitre 1 REVUE DE LA LITTERATURE 6

      1.1. GENERALITES SUR LA CULTURE 6

      1.1.1. Origine de la culture 6

      1.1.2. Description de la plante 6

      1.1.3. Classification 7

      1.1.4. Exigences écologiques 8

      1.1.5. Les techniques culturales 9

      1.1.6. Rendement 10

      1.1.7. Composition nutritionnelle de la banane 10

      1.1.8. Importance du Bananier 11

      1.2. LES MALADIES ET LES RAVAGEURS 12

      1.2.1. LES MALADIES DU BANANIER 12

      1.2.2. LES RAVAGEURS DU BANANIER 14

      Chapitre 2 METHODOLOGIE 15

      2.1. MILIEU D'ETUDE 15

      2.1.1. Présentation du groupement de Walungu 15

      2.1.1.1 Aspects physico-géographiques 16

      2.1.1.2. Limites 16

      2.1.1.3. Climat 16

      2.1.1.4. Relief 16

      2.1.1.5. Type de sol et végétation 16

      2.1.1.6. Hydrographie 17

      2.2. Situation économique 17

      2.2.1. Agriculture 17

      2.2.2. Élevage 17

      2.2. MATERIELS 17

      2.3. METHODES 17

      Chapitre 3 RESULTATS ET DISCUSSION 19

      3.1. IDENTITE DE L'EXPLOITANT 19

      3.1.1. Répartition des enquêtés en fonction de leurs sexes 19

      3.1.2. Activités principales des enquêtés 19

      3.1.3. Expérience des enquêtés dans la culture du Bananier 20

      3.1.4. Encadrement des enquêtés sur la culture du bananier 21

      3.2. CARACTERISTIQUES DE L'EXPLOITATION 21

      3.2.1. Dimension du champ 21

      3.2.2. Localisation du champ 22

      3.2.3. Pente du champ 23

      3.2.4. Appréciation de la fertilité du sol 23

      3.3. CONTRAINTES LIEES AUX CULTIVARS ET MALADIES 24

      3.3.1. Cultivars améliorés 24

      3.3.2. Age de la bananeraie 24

      3.3.3. Critères de préférence des cultivars 25

      3.3.4. Type et provenance du matériel de plantation 26

      3.3.5. Les maladies et les ravageurs 26

      3.3.6. Rentabilité des cultivars 26

      3.4. SYSTEME DE CULTURE 27

      3.4.1. Cultures associées au bananier 27

      3.4.2. Rotation des cultures 28

      3.5. CONTRAINTES LIEES AU CLIMAT 28

      3.5.1. Problème du vent 28

      3.5.2. Appréciation de la production en fonction des saisons 28

      3.6. CONTRAINTES LIEES AU SOL 29

      3.6.1. Type de fertilisants 29

      3.6.2. Quantité et type de fertilisant 30

      3.6.3. Dégradation des sols par l'érosion 30

      3.7. CONTRAINTES LIEES A LA PLANTATION ET ENTRETIEN DES

      CULTURES 31

      3.8. AUTRES RESULTATS 32

      CONCLUSION 33

      BIBLIOGRAPHIE 35

      39

      ANNEXE

      40

      QUESTIONNAIRE D'ENQUETE SUR L'IDENTIFICATION DES FACTEURS QUI CONTRAIGNENT LA PRODUCTION DU BANANIER A WALUNGU

      I. Caractéristiques de l'enquêté

      1) Sexe : M , F ;

      2) Activité principale, Agriculteur

      commerçant

      Fonctionnaire publique

      Autres à préciser

      3) Ancienneté de l'enquêté dans la culture du bananier (nombre d'années) :

      4) Niveau d'étude ; Analphabète Primaire Secondaire universitaire

      5)

      Non

      Avez-vous été encadré ou formé sur la culture du bananier ? Oui

      II. Facteurs liés au champ

      1) Acquisition du champ : métayage

      location

      privé

      don

      fermage

      2) Dimensions du champ :< 25 are

      3) Localisation du champ : bas fond

      25-50 are ; versant

      0,5-1ha sommet

      = 1ha

       

      Appréciation de la pente ; forte faible moyenne

      4) Comment jugez-vous la fertilité de votre terre? : Fertile ; faible modérée

      5) Pratiquez-vous la jachère? Oui

      Non

      ; si oui, de combien de temps, . ;

      Non

      6) Après combien d'années de culture?

      8) Quels sont les écartements moyens :
      III. Facteurs liés aux cultivars et aux maladies

      1) Utilisez-vous des cultivars améliorés de bananier ? Oui

      2) Si oui, depuis quand avez-vous commencez à les cultiver ?

      Si non, pourquoi ?

      2) Quels sont les cultivars rencontrés dans votre champ?

      3) Quel est l'âge de votre bananeraie?

      4) Quels sont les critères de choix de ces cultivars?

      5) Quelle est la variété la plus résistante aux maladies rencontrées dans votre milieu?

      6) Quelle est la variété la plus préférée ; pourquoi

      7) Quelles sont les maladies rencontrées dans votre milieu ?

      Celles-ci, ont-elles un impact direct sur le rendement de vos bananiers ?

      8)

      Non

      Quels sont les ravageurs rencontrés dans votre champ ? Nématodes Charançon Autres Ceux-ci ont-ils vraiment un effet sur la production ? Oui

      9) Quelle est la provenance du matériel de plantation ;

      10) Type de matériel de

      ation : a) Plantule in vitro

      b) Rej

      2) Bourgeon

       

      11) Quelle est la production en kg pour ces cultivars ?

      41

      IV. Facteurs liés au système de culture

      1)

      Bananier seul (monoculture)

      2/Non

      Quel système de culture pratiquez-vous? Association

      2) Associez-vous les différents cultivars ? 1/ Oui

      3) égumineuses

      Quelles sont les cultures que vous associez au bananier ? a) les arbres

      tubercules , autres cultures vivrière à préciser ;

      4)

      Non

      Appliquez-vous la rotation de culture ? Oui

      V. Facteurs liés au climat

      1) Quelle est la saison où il y a baisse de production? Saison sèche

      ; Saison des pluies et pendant quelle saison il y a hausse de production ; saison sèche

      ; saison des pluies .

      2) Connaissez-vous le problème de vents violents, foudre et cassure des pseudotroncs? Oui

      ; Non

      . Si oui comment les surmontez-vous?

       

      3) Luminosité du champ : 1) Ombragé 2) Ensoleillé

      VI. Facteurs liés au sol et à la fertilisation

      1)

      ; limoneux ; Sableux

      Quelle est la texture du sol de votre champ? Argileux

      2)

      non

      Faites-vous la fertilisation : oui

      3) Quelle la quantité en kg des fertilisants utilisée ; médiocre faible moyenne

      4) Avec quoi la faites-vous? Cendre mpost

      ier

      grais chimique

      5) (Dans le cas où le champ est dans le marais), faites-vous le drainage ? Oui

      Non

       

      6) Avez-vous de problèmes d'érosion? Oui

      ; Non

      VII. Facteurs liés à la plantation et à l'entretien

      1) Quelle est la dimension des trous de plantation .

      2) Pendant quelle saison plantez-vous .

      3) Quelles sont les techniques d'entretien que vous utilisez dans votre exploitation ?

      4) Quels sont les paramètres importants pour le choix des cultivars de bananier ?

      Rendement élevé

      Gout

      Résistance aux maladies et ravageurs

      Précoces

      Autres à préciser . ;

      5) Comment vous luttez contre les maladies/ravageurs rencontrés dans votre champ? ..... VIII. Facteurs socio-économiques

      1) Avez-vous obtenu un crédit (de la part de l'Etat) pour la production du bananier ? Oui Non

      2) Vous avez accès au marché pour l'écoulement de votre produit ? Oui Non

      3) Avez-vous obtenu un crédit en semences améliorées de bananier en nature ? Oui Non

      4) Quelle est la proportion des bananes vendues par rapport à la quantité consommée?

      5)

      Non

      Utilisez-vous d'autres parties de la plante ? Oui

      Lesquelles






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