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Identification des facteurs contraignant la production du bananier "musa spp" à  Walungu.

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par Prince Imani ERHAHAMOBA
Université Evangélique en Afrique - Graduat 2014
  

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Chapitre 2 REVUE DE LA LITTERATURE

1.1. GENERALITES SUR LA CULTURE

1.1.1. Origine de la culture

Le genre Musa est originaire de l'Asie du Sud-est (aire géographique située entre l'Inde, la Papouasie, la Nouvelle Guinée et les îles du Pacifique), dans cette région on trouve les espèces sauvages telles que Musa acuminata et M. balbisiana (Romain, 2001).

La majeure partie des bananiers cultivés dérive de deux espèces sauvages Musa acuminata et M. balbisiana ; le caractère comestible est apparu chez Musa acuminata ; il est due à deux phénomènes génétiques notamment le développement de la parthénocarpie et de la stérile femelle, tous deux essentiels (Hugues, 1989 cité par Marhegane).

Le bananier est originaire d'Asie du sud-est. Par la suite, les nombreuses migrations qui ont eu lieu durant des millénaires ont permis au bananier de se répandre dans toutes les zones intertropicales humides. Avec la mise en situation écologique très diverse du bananier, on note des centres de diversification secondaire en Afrique de l'ouest et centrale (bananiers plantains) et sur les hauts plateaux d'Afrique de l'Est (bananes à cuire et à bière) (July, 2008).

1.1.2. Description de la plante

Le bananier est une plante herbacée de grande taille : 1,5 à 8 m selon les variétés. Il ne possède pas de tige aérienne, la vraie tige est souterraine (rhizome). Ce que l'on voit à l'extérieur est, en réalité, l'emboîtement des gaines foliaires les unes dans les autres constituant ainsi le pseudo tronc. Le système foliaire est très développé : sa surface est de plus ou moins 3 m2. Ces dimensions énormes ont des conséquences au niveau physiologique qui seront envisagées plus loin.

Le nombre de feuilles peut être influencé par le climat. On compte souvent de 30 à 40 feuilles, parfois 50 selon les cultivars. Il est de taille variable selon les espèces (2 à 5) ; sur une souche vivace appelée rhizome, naissent des très grandes feuilles constituées par une longue gaine terminée par un limbe étalé d'une ampleur considérable (July, 2008).

Les gaines s'emboitent les unes dans les autres et simulent un tronc épais herbacé dont au sommet il ya une panache de feuilles. Au milieu naît sur un axe central (méristème), une longue inflorescence qui est fléchie vers le sol. Depuis l'extrémité de l'inflorescence jusqu'à sa base on rencontre successivement des fleurs mâles, des fleurs mixtes et des fleurs femelles recouvertes par des bractées ; après un temps les fleurs femelles deviennent des fruits ; pour

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les espèces comestibles ces fruits sont dépourvus de graines. L'ensemble de l'inflorescence porte le nom du régime, chaque rangée de fruits est appelée main et le fruit est appelé doigt (Romain, 2001)

? La racine

Une fois planté, le bananier développe un gros rhizome qui peut atteindre #177; 60cm de diamètre à partir duquel se développent plusieurs racines adventives qui restent localiser dans les quinze centimètre de l'horizon (CIRAD, 2006).

? Tige et feuilles

La tige du bananier est un pseudo tronc qui peut atteindre 2 à 5m de hauteur ; à partir du rhizome se développent plusieurs rejets qui donnent plus tard d'autres pseudotroncs. Le bananier forme généralement plusieurs longues feuilles avant la floraison et une vraie tige se développe à l'intérieur du pseudo tronc (CIRAD, 2006).

? Inflorescence et fructification

C'est à partir des fleurs femelles que se développent les fruits sans fécondation (parthénocarpie). La plupart d'espèces ne connaissent pas la pollinisation des fleurs et ne produisent donc pas de graines.

En régions chaudes il faut généralement 80 à 90 jours entre l'émission des fleurs et la récolte ; mais en zone d'altitude cette période s'allonge et atteint 120 à 150 jours et peut même aller à 200 jours pour certaines espèces (Vanden put et al., 1956).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci