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L'ONU et la résolution de la crise du Darfour.

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par Guylain MURHULA MUHIGWA
Université Officielle de Bukavu "UOB" - Licence en Relations Intérnationales 2010
  

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B. L'insécurité sociale

Un facteur important d'insécurité est l'insécurité sociale liée à l'absence de salaire permettant de « maîtriser » son existence à partir de ses propres ressources ».

Le risque social ainsi définit par castel produit une forte insécurité, bien connue dans le passé : celle des travailleurs non propriétaires et non assurés des moyens de substance stables et à long terme.

Cette insécurité sociale permanente « dissout les liens sociaux et mine les structures psychiques des individus (39) et empêche de construire une future possible.

Pour assurer quand même la protection des salariés sans propriétés, une issue a été d'attacher des protections et des droits à la conditions du travailleur lui - même ». Le travail devient emploi, avec un statut et des protections sociales, le salariat concrétisant un ensemble des périodes précédents, la retraite est un exemple de ces droits. Ces garanties représentent la « propriété sociale » des individus. L'Etat social devient un « réducteur des risques ». (40)

Mais l'Etat ne peut assurer ce rôle de régulateur des risques sociaux qu'à deux conditions : que l'on soit en période de croissance, et que chaque individu appartienne à un collectif protecteur qui lui garantit sur des règles « expressions d'un compromis entre des partenaires sociaux collectivement constitués ». (41)

A partir des années 70, l'Etat et les catégories socioprofessionnelles homogènes commencent à s'effriter « l'Etat national social » s'avère incapable de réguler le marché et d'endiguer la montée du chômage de masse.

La « concurrence entre égaux » remplace petit à petit la solidarité, la gestion du monde du travail dévient « fluide et individuelle » c'est la « mise en mobilité généralisées des relations de travail des carrières professionnelles et des protections attachées au statut d'emploi ». (42)

38, Robert Castel, Op .cit p.23. 39Robert Castel, Op .cit, p.29.

40 Idem, p. 32

41 Idem, p. 41

42 Idem, p. 43

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Dans ce contexte, où se développe la notion « d'exclusion », qui ne mène pas à l'effondrement des liens sociaux car « la décollectivisions est elle-même une situation collective », les plus démunis sont les plus habités par le sentiment d'insécurité, leurs revendications sont liées au « ressentiment, mélange d'envie et de mépris » (43).

Il se crée alors deux grandes classes : celles des inclus ou de ceux qui réussissent à vivre dans cette nouvelle forme de société et étant relativement en sécurité, et les autres, les exclus en proie à l'insécurité sociale et totalement désocialisés.

Ces exclus sont des « collections d'individus » qui ont en commun le partage d'un même manque. Les individus exclus se sentent seuls, livrés à eux-mêmes personnels à eux-mêmes. Ce sentiment d'incertitude et d'insécurité personnels, qui entraîne un sentiment général donne lieu à des revendications communes entre ces individus différentes mais réunis par le même manque de sécurité. (44) Ce qui crée des crises et des guerres civiles à l'exemple du soudan où la marginalisation du Darfour a amené ses fils à la guerre pour un partage équitable des ressources avec le Nord.

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