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à‰tude de la stabilité d'un système électro-énergétique par différentes techniques avancées.

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par OUALID BEN ABDELHAMID
Université Echahid Hamma Lakhdar- El-Oued - MASTER ACADEMIQUE 2015
  

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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l'enseignement Supérieur
et de la Recherche scientifique

Université Echahid Hamma Lakhdar-
El-Oued

Faculté des Sciences et de Technologies

2014/2015

Mémoire de Fin d'Etude

En vue de l'obtention du diplôme de

MASTER ACADEMIQUE

Domaine : Sciences et de Technologies
Filière: Génie Électrique

Spécialité: Réseaux Électriques

Thème

Étude de la stabilité d'un système

électro-énergétique par différentes

techniques avancées

Diriger par : Réaliser par :

Mr.Touil Slimane Ben Abdelhamid Oualid

Année universitaire :

Remerciement

Nous remercions particulièrement notre promoteur
Mr. Touil Slimane, pour son dévouement exceptionnel,
sa précieuse directive et son suivi constant.

Nos sincères et chaleureux remerciement à
Haga Oualid pour son aide, son appuis moral, et ses
qualités humaines.

Nous remercions également Lappi Moussab
pour son aide.

Nous tenons également à remercier le président et les
membres du jury pour nous avoir fait l'honneur
d'évaluer notre travail.

Que tous les professeurs ayant contribué à notre
formation trouvent ici notre profonde reconnaissance.

Dr et Mr : Meada idris ,Lappi yacine,Kechida
Reda,Zelouma laid,Mesbahi nedhir,Merrazga
azeddine,Bekakra youcef,Allag abdelkrim,Guia
housame,Ben Atous djelani,Gasmi.

Dédicace

Nous consacrons ce modeste travail a:

Nos chers parents
Nos soeurs et nos frères
A toute la famille :Ben abdelhamid
A toute la famille :Daoudi
Tous nos amis

A touts mes camarades de la promotion 2013/2015 pour les bons moments passés ensemble.

Tous les enseignants qui m'ont aidé
de proche ou de loin.

III

Liste des figures

Liste des figures

Figure. I.1. Système standard IEEE type SMIB avec commande d'excitation 20

du générateur synchrone puissant 20

Figure I.2. Classification des différents types de la stabilité de système électro-énergétique. 22

Figure I.3. Variation d'angle de rotor. 24

Cas 1 : instabilité de première oscillation. Cas 2 : instabilité de multi-oscillations. 24

Figure 1.4. Machine synchrone connectée à un jeu de barre infini. 25

Figure I.5. Relation puissance- angle de rotor. 25

Figure I.6. Variation d'angle de rotor. 26

Figure I.7. Courbes (a : puissance-angle) et (b : variation d'angle de rotor) du générateur suite à

un défaut de transmission. 28

Figure I.8. Zone de la stabilité D. 34

Figure I.9. Caractéristiques de la réponse indicielle d'un système. 36

Figure II.1. Circuit équivalent de la machine synchrone connectée a un jeu de barre infini 42

Figure II.2.Modèle classique de générateur. 43

Figure II.3. La relation (puissance-angle) du générateur et le coefficient 44

de couple synchronisant 44

Figure II.4. Couple mécanique et électrique agissant sur l'axe d'un générateur. 45

Figure II.5. Schéma bloc du système (mono machine-jeu de barre infini) avec le 47

Modèle classique. 47

Figure II.6. Circuits équivalents relatifs de l'enchainement du flux de la machine et courant. 48

Figure II.7. Représentation de schéma fonctionnel avec la constante Efd 52

Figure II.8. Structure générale d'un système de force motrice-générateur. 54

Figure II.9. Structure d'un système d'excitation statique avec son AVR 56

Figure II.10. système d'équitation statique (thyristor) avec AVR. 57

Figure II.11. Représentation du schéma bloc avec l'excitateur et AVR. 59

Figure II.12. Représentation du schéma bloc avec AVR et PSS. 60

Figure II.13. Système d'excitation statique avec AVR et PSS. 61

Figure III.1. Modèle simplifie de liaison entre un PSS et le système. 67

Figure III.2. Modèle d'un PSS avance/retard. 67

Figure III.3. Modèle de Heffron-Philips d'un système (mono-machine-jeu de barre infini) 69

Figure III.4. Déplacement de valeur propre par la rotation du résidu associe. 71

Figure III.5. L'ensemble (systeme-PSS) en boucle fermee. 73

iv

Liste des figures

Figure III.6. Représentation du réseau SMIB+PSS sur MATLAB/Simulink. 75

Figure III.7. Présente la variation du position angulaire. 76

Figure III.8. Présente la variation de la vitesse angulaire. 76

Figure III.9. Présente la variation du couple électrique. 76

Figure III.10. Présente la variation de la tension terminale. 77

Figure III.11. Représentation du réseau SMIB+AVR sur MATLAB/Simulink. 77

Figure III.12. Présente la variation du position angulaire 78

Figure III.13. Présente la variation de la vitesse angulaire. 78

Figure III.14. Présente la variation du couple électrique. 78

Figure III.15. Présente la variation de la tension terminale. 79

Figure III.16. Présente la variation de la vitesse angulaire par rapport la variation d'angle. 79

Figure IV.1. Comparaison d'un ensemble classique et d'un ensemble flou 85

Figure IV.2. Fonction caractéristique. 85

Figure IV.3. Fonction d'appartenance. 86

Figure IV.4. Fonction d'appartenance, variable et terme linguistique. 86

Figure IV.5. Fonctions d'appartenance linéaires par morceaux 87

Figure IV.6. Fonction d'appartenance singleton. 88

Figure IV.7. Fuzzification. 88

Figure IV.8. Traitement flou. 91

Figure IV.9. Implication. 93

Figure IV.10. Fuzzification. 93

Figure IV.11. Activation. 94

Figure IV.12. Implication. 94

Figure IV.13. Agrégation des règles 95

Figure IV.14. Défuzzification par centre de gravité. 96

Figure IV.15. Structure de base d'un contrôleur flou. 97

Figure VI.16. Fonctions d'appartenance pour l'accélération. 100

Figure VI.17. Fonctions d'appartenance pour la variation de vitesse. 100

Figure VI.18. Fonctions d'appartenance pour la tension. 100

Figure IV.19. Exécution de contrôleur de logique floue. 102

Figure IV.20. Représentation du réseau SMIB+FuzzyPSS sur MATLAB/Simulink. 103

Figure IV.21. Présente la variation de la position angulaire1. 104

Figure IV.22. Présente la variation de la vitesse angulaire. 104

Figure IV.23. Présente la variation du couple électrique 104

Figure IV.24. Présente la variation de la tension terminale. 105

Liste des figures

Figure IV.25. Présente la variation de la vitesse angulaire par rapport l'angle. 105

Figure IV.26. Présente la variation de la position angulaire. 106

Figure IV.27. Présente la variation de la vitesse angulaire. 106

Figure IV.28. Présente la variation du couple électrique 106

Figure IV.29. Présente la variation de la tension terminale. 107

Figure IV.30. Présente la variation de la position angulaire. 108

Figure IV.31. Présente la variation de la vitesse angulaire. 108

Figure IV.32. Présente la variation du couple électrique 108

Figure IV.33. Présente la variation de la tension terminale. 109

Figure IV.34. Présente la variation de la vitesse angulaire par rapport l'angle. 109

Figure V.1. Représentation schématique des deux régions du système étudié. 114

Figure V.2.Exemple mécanique analogue aux oscillations inter-régions 115

Figure V.3. Configuration d'un générateur équipé supplémentaire stabilisateur. 116

Figure V.4. Représentation du réseau test sur MATLAB/Simulink. 117

Figure V.5. Présente la variation des tensions des bus(1 et 2) . 117

Figure V.6. Présente la variation de Puissance active de ligne(B1 à B2). 118

Figure V.7. Présente la variation des angles de rotors des générateurs vs G4. 118

Figure V.8. Présente la variation de Vitesses angulaires des générateurs. 118

Figure V.9. Présente la variation des Puissances actives des générateurs. 119

Figure V.10. Présente la variation des Tensions terminale des générateurs. 119

Figure V.11. Présente la variation des tensions des bus(1 et 2) . 120

Figure V.12. Présente la variation de Puissance active de ligne(B1 à B2). 121

Figure V.13. Présente la variation des angles de rotors des générateurs vs G4. 122

Figure V.14. Présente la variation de Vitesses angulaires des générateurs. 123

Figure V.15. Présente la variation des Puissances actives des générateurs. 124

Figure V.16. Présente la variation des Tensions terminale des générateurs. 125

V

Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau III.1. Comparaison des critères temporels instantanés du système avec et sans PSS. 79

Tableau III.2. Comparaison des critères temporels intégraux du système avec et sans PSS 80

Tableau IV.1. Base de règles floues et base de règles classiques. 91

Tableau IV.2. Implication représentée en tableau. 96

Tableau IV.3. Variables floues pour la fonction d'appartenance. 99

Tableau IV.4. Base de règles de contrôleur a logique floue. 101

Tableau IV.5. Comparaison des critères temporels intégraux 105

Tableau IV.6. Comparaison des critères temporels instantanés. 109

Tableau IV.7. Comparaison des critères temporels intégraux. 110

vi

vii

Notation

Liste des notations

Acronymes:

SMIB Single Machine Infinite Bus (machine unique reliée à un noeud infini)

IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers, en français l' Institut des

ingénieurs électriciens et électroniciens.

CFF Chemins de fer fédéraux suisses

IAE Critère, Intégrale de l'Erreur Absolue (Intégral of Absolute Error)

ISE Critère, Intégrale du Carrée de l'Erreur (Intégral of Square Error)

ITAE Critère, Intégrale de l'Erreur Absolue pondérée par le Temps (Intégral

Time multiplied by Absolute Error)

SVCs (Static Var Compensator systèmes)

HVDC High-voltage direct current, en française Le courant continu haute tension

(CCHT)

RNA Réseau de neurones artificiel

FACTS Flexible AC Transmission System

AVR Automatic Voltage Regulator (régulateur automatique de tension)

PSS Power System Stabilizer (stabilisateur du système de puissance)

Mamdani Le mécanisme d'inférence le plus couramment utilisé dans fuzzy (Ebrahim

Mamdani )

FLPSS Fuzzy logic PSS

FUZZY La logique floue (fuzzy logic, en anglais)

trimf Mode triangulaire

trapmf Mode trapézoïdale

gaussmf Mode gaussienne

VIII

Notation

gauss2mf Mode gaussienne

psigmf Mode sigmoïdes

Symboles:

E = fem Force électromotrice du générateur (pu)

EB ? E0 La tension du jeu de barre infini(pu)

Et impédance externe de réseau(pu)

Efd La tension de sortie d'excitation(pu)

X Réactance synchrone et réactance transitoire(pu)

Xe ? XE Réactance de ligne.(pu)

Xg Réactance de générateur (pu)

Pe Puissance électrique (pu)

Pm Puissance mécanique (pu)

Pe Puissance électrique (pu)

S Puissance apparent(pu)

Te Couple électrique(pu)

TA Le couple d'amortissement(pu)

Ts Le couple synchronisant(pu)

Tm Couple mécanique fourni par la turbine(pu)

Te Couple électromagnétique(pu)

Ks Coefficient de couple synchronisant(pu)

KA Coefficient de couple d'amortissent(pu)

KD Coefficient d'amortissement du générateur(pu)

ix

Notation

KPSS Le gain de stabilisateur avance retard de phase(pu)

S?fd Flux de circuit de générateur synchrone(pu)

?d Flux de stator(pu)

Lads Inductances propres d'un enroulement du stator(pu)

id Courant du générateur axe direct (pu)

iq Courant du générateur axe quadratique (pu)

Ra Résistance par phase statorique(pu)

w0 Vitesse de synchronisme.(pu)

?w Variation da vitesse de rotor

w n Pulsation naturel

wi Fréquence du mode A i en rad/sec

H Constante d'inertie

?cr Valeur critique du facteur d'amortissement

8 Angle de rotor

?cr Marge de stabilité absolue

?f Variation de la la fréquence du jeu de barre

Dp % Dépassement maximum en pour cent

t p Temps de pic

tr ?5%? Temps de réponse (temps d'établissement)

e?t? L'erreur dynamique associée a la réponse indicielle du système

x

Sommaire

Sommaire

Remerciement:................................................................................................................................i

Dédicace : ii

Listedes figures : iii

Listedes tableaux :.........................................................................................................................vi

Notations:......................................................................................................................................vii

Résumé : viii

Introductiongénérale : xiv

Chapitre1 : Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

I.1.Introduction : 18

I.2. Définitions: 19

I.2.1. Système électro-énergétique: 19

I.2.2. Réseau infini: 19

I.2.3. Synchronisme: 19

I.2.4. Stabilité d'un système électro-énergétique : 19

I.3.Description générale du système électro-énergétique étudie : 19

1.4.Les causes d'instabilité: 20

I.5. Les différents types de stabilité : 21

I.5.1.La stabilité de l'angle de rotor : 23

I.5.1.1. Stabilité angulaire aux grandes perturbations (stabilité transitoire) : 23

I.5.1.2. Stabilité angulaire aux petites perturbations (stabilité dynamique) : 29

I.5.2. La stabilité de tension : 30

I.5.3. La stabilité de fréquence : 32

I.6.Introduction aux contrôleurs: 33

I.6.1. Nouveaux types de PSS: 33

I.7. Analyse de la performance et critères de bonne régulation : 33

I.7.1 Critères d'analyse du modèle linéaire : 33

I.7.2. Critères de simulation : 35

I.8. Conclusion : 39

Chapitre2 : Modélisation du Système Électro-énergétique

II.1.Introduction : 41

xi

Sommaire

II.2. Modèle du générateur: 42

II.2.1.Équations électriques : 43

II.2.2.Équations mécaniques : 45

II.2.3.l'effet dynamique du circuit de champ : 48

II.3.Régulation du générateur : 53

II.3.1.Régulateur de fréquence et modèle de la turbine : 53

II.3.2.Régulateur de tension et modèle du système d'excitation : 55

II.4.Modèle de power system stabiliser PSS: 59

II.4.1.Modèle du système d'excitation avec PSS: 60

II.5.Conclusion : 63

Chapitre3 : Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

III.1. Introduction : 65

III.2.Fonctionnement et modèle de PSS: 66

III.3.Réglage des paramètres de PSS: 69

III.3.1.Méthode de compensation de phase : 69

III.3.2.Méthodes du résidu : 71

III.3.3.Méthode de placement des pôles : 73

III.4. Emplacement optimal des PSSs: 74

III.5.Résultat et discussion : 75

III.5.1.Exécution du système étudié avec PSS : 75

III.5.2.Etude comparative entre la mise en oeuvre du système étudié avec, et sans PSS : 77

III.6. Conclusion : 81

Chapitre4 : PSS a basé sur la logique floue

IV.1.Introduction : 83

IV.2.Apparition de la logique floue : 84

IV.3.Utilisation de la logique floue pour le contrôle : 84

IV.4.La théorie des ensemble floue : 84

IV.4.1.Notion d'appartenance partielle : 84

IV.4.2.Fonction d'appartenance (FA) : 85

IV.4.2.1.Fuzzification "Degré d'appartenance" : 88

IV.4.3.Opérateurs logiques flous : 88

IV.4.3.1.Choix des opérateurs : 89

IV.4.4.Règles floues : 90

xii

Sommaire

IV.4.4.1.La logique floue et l'intelligence artificielle : 12

IV.4.4.2.Mécanisme d'inférence de Mamdani : 10

IV.4.4.3.Défuzzification : 13

IV.4.4.4.Règles « libres » et « en tableau » : 10

IV.5.Contrôleur flou : 11

IV.5.1.Les différentes étapes de la commande floue : 11

IV. 6.PSS basés sur la logique floue : 11

IV.6.1. Sélection de variables d'entrée et de sortie : 11

IV.6.2.Fonction d'appartenance : 11

IV.6.3. La base de règles floues : 822

IV.6.4.Défuzzification : 828

IV.6.5.la mise en oeuvre de la logique floue : 820

IV.7.Résultat et discision : 822

IV.7.1.Exécution du système avec les différents fonctions d'appartenances : 822

IV.7.2.Étude comparative entre la mise en oeuvre du système aux différentes cas : 821

:Stabilisation d'un Système multi-machines

IV 8.Conclusion : 888

Chapitre5

V.1.Introduction : 882

V.2. Description du réseau étudié : 881

V.3. Amortissement des oscillatoires inter-régions: 881

V.4.. Intérêt de l'amortissement des oscillations inter-régions: 880

V.5. Résultats de simulation et discision : 880

V.5.1. Système sans stabilisateur : 881

V.5.2. Evaluation de performance et comparaison : 881

V.5.2.1. Résultats de simulation: 802

V.6.Conclusion : 801

Conclusion générale : 128

Bibliographie: 130

XIII

Résumé

Résumé :

Un système électro énergique consisté d'une machine synchrone lié par une ligne de transmission à un jeu de barre infini est une source d'énergie électrique souvent soumis à de petites perturbations lors de variations brusques de la charge ou lors de l'occurrence de défauts sur le réseau. Le problème de stabilité des systèmes électro- énergique sont principalement ceux des machines synchrones fournissant la quasi-totalité de cette énergie

Le régulateur automatique de tension AVR et le régulateur de vitesse ou Gouverneur sont les deux compensations conventionnelles des réseaux électriques. Ceux deux régulateurs sont conçus Séparément pour différent plages de fréquences. Ils fonctionnent donc de façon non cordonnées. La sortie du régulateur de tension dépend uniquement de la tension terminale et agit sur l'excitation du générateur tandis que celle du Gouverneur est fonction uniquement de la vitesse de rotor et actionne indirectement l'ouverture du vannage de la turbine. Il est désormais indésirable que cette structure est incapable d'assurer de façon efficace la stabilité de réseau. Elle ne pas amortir les oscillations interzones.

Le AVR et Gouverneur ne peuvent donc pas garantir à eux seuls le bon fonctionnent des réseaux électriques sans l'aide d'un stabilisateur. Ce dernier appelé stabilisateur de puissance PSS ajoute un amortissement supplémentaire à traverse l'excitions. Cette nouvelle structure a une meilleure performance et amortit relativement bien les oscillations locales et interzones.

La techniques de détermination de paramètres de PSS et le caractère linéaire de ce dernier ne garantissent pas une bonne performance sur toute la plage de fonctionnent du réseau.

Plusieurs travaux ont alors été proposés en vue d'accroître la performance de l'ensemble AVR, Gouverneur et PSS. Ils consistent à l'amélioration de la conception du PSS par l'application des techniques modernes.

L'objectif de ce travail est de proposer des méthodes robustes pour améliorer la stabilité d'un système électro-énergétique à l'aide des :

? Stabilisateurs de puissance conventionnel « PSS ». ? Logique floue « FUZZY ».

xiv

Introduction générale

Introduction générale :

Depuis une vingtaine d'années, les systèmes électro-énergétiques doivent faire face à des défis très importants. La libération du marché de l'électricité crée des scénarios de fonctionnement beaucoup plus complexes que par le passé. L'augmentation permanente de la dépendance électrique de la société moderne implique un fonctionnement des systèmes électro-énergétiques à 100% de leur capacité et une sûreté maximale. En outre, la qualité de la puissance électrique est devenue actuellement un grand souci pour les consommateurs et les fournisseurs. Par conséquent, des critères rigoureux de développement et de fonctionnement sont de plus en plus exigés.

Dans ces conditions, la stabilité des systèmes électro-énergétiques devient une des préoccupations majeures pour les fournisseurs d'électricité. Ces systèmes doivent rester stables pour toutes les petites variations au voisinage des points de fonctionnement ainsi que pour des conditions sévères. Les nouvelles méthodes et les nouvelles technologies permettant d'améliorer la stabilité des systèmes font par conséquent l'objet de travaux de recherche extrêmement important.

Plusieurs des méthodes modernes ont déjà fait l'objet d'applications industrielles dans des domaines de pointe tels que l'aéronautique et la robotique. On est alors en droit de s'interroger sur leur efficacité quant au problème de la conception des régulateurs de tension et de vitesse qui assurent la stabilité des réseaux électriques.

Le Régulateur Automatique de Tension (AVR) et le Régulateur de Vitesse ou Gouverneur sont caractérisées par un échange faiblement amorti de puissance électrique entre deux ou plusieurs zones du réseau.

Le AVR et le Gouverneur ne peuvent donc pas garantir à eux seuls le bon fonctionnement des réseaux électriques sans l'aide d'un stabilisateur. Ce dernier communément appelé Stabilisateur de Réseaux Électriques (PSS) ajoute un amortissement supplémentaire à travers l'excitation du générateur à partir de l'erreur de vitesse ou de la variation de la puissance électrique. Il ajoute donc une boucle indépendante supplémentaire.

Cette nouvelle structure a une meilleure performance et amortit relativement bien les oscillations locales et inter zones. Cependant. Le PSS et le AVR agissent simultanément, de façon indépendante et non coordonnée sur l'excitation du générateur. Un compromis est donc effectué afin d'assurer le bon fonctionnement de l'ensemble. Ainsi. Avec l'ajout du PSS, on note généralement une certaine détérioration de la qualité de la régulation de tension.

xv

Introduction générale

Une autre méthode de PSS basé sur la logique floue. Ceci est due à la possibilité d'introduire des connaissances exprimées sous forme de règle d'inférence pour déterminer les fonctions d'appartenances, on se basent sur l'expérience humaine dans le domaine. En particulier, l'application de théorie des ensembles flous dans la commande des processus. Par simulation, nous allons visualiser et comparer le temps d'atténuation des oscillations liées aux systèmes électrique (machine synchrone reliées à un réseau infini) quand ils sont soumis à une perturbation, donc voir l'effet de l'intelligence artificielle sur le système par rapport au conventionnel, c'est-à-dire l'amélioration davantage de la stabilité du système de puissance.

Le PSS et logique floue sont toujours considérés comme un moyen efficace pour l'amortissement des modes électromécaniques locaux, mais en même temps son rôle dans l'amortissement des modes interrégionaux reste toujours considéré comme faible. L'objectif de notre travail est ainsi d'assurer un amortissement maximum des modes interrégionaux aussi bien que des modes locaux. Pour atteindre cet objectif, nous proposons un réglage optimal des PSS et logique floue « FUZZY ». Ceci permet d'assurer un amortissement satisfaisant des oscillations rotoriques et de garantir la stabilité globale du système pour différents points de fonctionnement[1].

Notre thème est composé de cinq chapitres :

? Le premier chapitre donne, au début, les différentes définitions de base puis l'étude d'un système électro-énergétique constitué d'une machine synchrone liée par ligne de transmission à un jeu de barres infini, les différents types de stabilité et introduction aux contrôleurs PSS, et leurs nouveaux types, dans la fin du chapitre on a analysé de la performance et critères de bonne régulation.

? Dans le deuxième chapitre, nous avons présenté la modélisation du système électro-énergétique et modèle de PSS(Power System Stabilizer) pour les études de la stabilité angulaire.

? Le troisième chapitre concerne une présentation théorique et la fonctionnement du stabilisateur PSS ,En outre, Le réglage de paramètres des PSSs et leurs emplacements sont des facteurs critiques pour pouvoir assurer convenablement le bon fonctionnement des PSSs.

? Le quatrième chapitre concerne une présentation théorique de la logique floue qui est une méthode basé sous forme de règles d'inférence pour assurer une bonne amélioration de la stabilité de système électro-énergétique.

Introduction générale

? Enfin, le cinquième chapitre, nous abordâmes à problème de la stabilité transitoire dans les systèmes multi-machines par méthodes PSS et logique floue « FUZZY », et on conclure qui le FUZZY est meilleur méthode pour assurer une bonne amélioration de la stabilité de système multi-machines.

xvi

Chapitre 1

Stabilisation d'un Système

Électro-énergétique

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

18

I.1.Introduction :

Les systèmes électriques ont connu ces dernières décennies des développements considérables. Leur fonctionnement et leur exploitation sont devenus de plus en plus complexes. La stabilité d'un système électro-énergétique est un facteur essentiel pour préserver le matériel et assurer la continuité du service. Le régime de fonctionnement doit rester stable en marche normale ainsi que pendant les périodes troubles dues aux modifications aléatoires dans la topologie du système. Ces modifications peuvent être des charges, des défauts, ...etc.

Les perturbations peuvent entraîner la rupture de synchronisme entre une machine et le réseau , ou des oscillations entre machine. Les perturbations sont à l'origine de l'apparition d'une différence entre la puissance mécanique (la production) et la puissance électrique (la consommation) .

L'écart en termes de puissance va se traduire par une modification de la vitesse de rotation de l'alternateur ou en d'autres termes par des variations de sa vitesse autour de la vitesse de synchronisme. Dans ce cas, nous pouvons faire intervenir les stabilisateurs après l'élimination de la perturbation et le réseau sera stabilisé. Nous pouvons définir trois types de stabilité : la stabilité dynamique, la stabilité statique et la stabilité transitoire[1].

Dans ce chapitre, nous voulons traiter les titres suivants :

? La définition de stabilité des réseaux électriques.

? Les différents types de stabilité.

? Introduction aux contrôleurs PSS, et leurs nouveaux types. ? Analyse de la performance et critères de bonne régulation.

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

19

I.2. Définitions:

I.2.1. Système électro-énergétique:

On appelle un système électro-énergétique un ensemble d'installations électriques destinées à produire, transporter et à la fois distribuer l'énergie électrique aux consommateurs.

I.2.2. Réseau infini:

Un réseau est dit infini ou de grande puissance lorsque sa tension et sa fréquence sont fixes et une perturbation sur une machine n'affecte pas le réseau.

I.2.3. Synchronisme:

On dit qu'une machine fonctionne en synchronisme, si sa fréquence est égale à la fréquence de réseau. On dit qu'un système fonctionne en synchronisme, si toutes les machines reliées à ce réseau ont la même fréquence du réseau[1].

I.2.4. Stabilité d'un système électro-énergétique :

Pendant des années, des recherches diverses et complexes étaient effectuées pour comprendre les problèmes de stabilité des systèmes de puissance. Ainsi de nombreuses définitions de la stabilité de systèmes de puissance étaient proposées en insistant sur les divers aspects qui reflètent la manifestation de l'état stable de système. La définition la plus récente, que nous adopterons, est le résultat d'un groupe de travail conjoint IEEE/CIGRE[2].

« La stabilité d'un système de puissance est la capacité d'un système d'énergie électrique, pour une condition de fonctionnement initiale donnée, de retrouver le même état ou un autre état d'équilibre âpres avoir subi une perturbation physique, en gardant la plupart des variables de système dans leurs limites, de sorte que le système entier reste pratiquement intact ».

Ainsi un système de puissance possédant un état d'équilibre est considéré comme stable, si suite a une perturbation, le système peut encore retrouver une position d'équilibre. Le système est également considéré comme stable s'il tend vers une autre position d'équilibre située dans la proximité du point d'équilibre initial[3].

I.3.Description générale du système électro-énergétique étudie :

Un réseau SMIB (Single Machine Infinity Bus System) est constitué d'une machine synchrone qui alimente un réseau électrique de puissance infinie (c'est-à-dire dont la puissance est largement supérieure à celle de la génératrice synchrone) au travers de lignes et d'un

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

20

transformateur. La machine synchrone est modélisée par une force électromotrice constante E derrière une réactance . Le noeud infini est un point où la tension est constante et fixée en

module et en phase (inertie très grande des autres machines).

La figure(I.1) représente un système standard IEEE type SMIB (Single Machine Infinity Bus System) avec la commande d'excitation du Générateur Synchrone Puissant (GSP) [4].

Figure. I.1. Système standard IEEE type SMIB avec commande d'excitation

du générateur synchrone puissant.

1.4.Les causes d'instabilité[5]:

Les causes sont diverse et variés dans les différents blackout. Ces causes peuvent provoquer directement le blackout ou aggraver la condition du système qui pourra mener indirectement au blackout.

? Le court-circuit :un court-circuit provoque un déséquilibre important entre le couple moteur et le couple résistant.

? La surcharge :à charge nominale, les alternateurs ont un faible couple synchronisant car la valeur de l'angle interne se rapproche de 90°.Si l'angle dépasse 90° le système devient instable.

? La défaillance d'une protection.

Ces trois causes sont des causes initiaux, il ya des autres causes comme la perte d'un générateur, le vieillissement des équipements, l'insuffisance de réserve de puissance réactive, peuvent aussi parfois être causses initiales.

Exemples :

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

21

Panne de courant nord américaine de 2003 : Son origine provient essentiellement de l'arrêt de plusieurs centrales électriques les 12 et 13 aout, ainsi que la coupure de plusieurs ligne de 345V dans l'Ohio, par négligence de la société First Energie. Par effet de cascade en cette période de fort consommation, la panne s'étend en quelque heures sur 256 centrales électriques.

Panne suisse du 22 juin 2005 sur le réseau ferroviaire : Un court-circuit s'est produit à 17h08 sur une ligne de transport de CFF entre Amsteg et Rotkreuz , ce qui à conduit au décrochement de plusieurs centrales électriques et a provoqué une réaction en chaine, ont annoncé jeudi 23 juin les CFF.

Blackout en Algérie le 03 février 2003 à 17h04 : Un manque générale de tension a touché le réseau interconnecté nord du système électrique algérien, entrainant la coupure de l'alimentation de l'ensemble de la clientèle raccordée au réseau Nord du pays, durant une période comprise en 12 minutes et 4 heures 30 minutes. Cet incident avait pour causes une succession d'évènements avec à l'origine le déclenchement de deux groupes turbines à gaze à 350MW par minimum de pression gaz(disfonctionnement du poste gaz).

L'incident s'est produit au moment de la demande maximale de charge en points soir, moment où le système production-transport fonctionnait à sa limite et sans réserve de production avec des transits maximums sur certaines ligne de transport.

I.5. Les différents types de stabilité :

Pour analyser et résoudre les problèmes d'instabilité dans les systèmes électro-énergétique, il est indispensable de regrouper les différents groupes de stabilité. Cette classification de la stabilité est basée sur les considérations suivantes[6]:

· la nature physique de l'instabilité résultante.

· l'amplitude de la perturbation.

· la plage de temps nécessaire pour assurer la stabilité.

· les dispositifs et les processus nécessaires pour assurer la stabilité.

Habituellement, la stabilité est divisée en trois groupes, a savoir[3]:

· la stabilité de l'angle de rotor.

· la stabilité de tension.

· la stabilité de fréquence.

La figure(I.2) présente ces principales catégories de stabilité d'un système de puissance et leurs sous-catégories.

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

Traditionnellement, le problème de la stabilité a été de maintenir le fonctionnement synchrone des générateurs du système. Ainsi, pour avoir une production satisfaisante de la puissance électrique, toutes les machines synchrones du système doivent fonctionner en synchronisme. Cet aspect de la stabilité est influencé par les dynamiques de l'angle de rotor de générateur et de la relation puissance-angle.

L'instabilité peut également avoir lieu sans perte de synchronisme. Par exemple, un système composé d'un générateur alimentant un moteur à induction peut devenir instable en raison de l'effondrement de la tension de la charge. Dans ce cas, c'est la stabilité et le contrôle de la tension qui créent le problème, plutôt que le maintien du synchronisme. Ce type d'instabilité peut aussi se produire dans le cas de charges couvrant une vaste zone dans un grand système.

Un autre type d'instabilité peut avoir lieu : dans l'éventualité d'un fort écart entre la puissance de la charge et la puissance de la génération, les contrôleurs principaux des générateurs et de la charge deviennent importants. S'ils ne sont pas bien coordonnés, il est possible que la fréquence du réseau devienne instable. Des unités de générations et/ou de charges peuvent finalement être déclenchées en entraînant une panne du système. Dans ce cas, les générateurs peuvent rester en synchronisme mais le système devient instable[3].

Figure I.2. Classification des différents types de la stabilité de système électro-énergétique.

22

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

23

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

I.5.1.La stabilité de l'angle de rotor :

Etant donne que la génération de puissance électrique dépend principalement des machines synchrones, un aspect important est le fonctionnement de ces générateurs au synchronisme[7]. Au synchronisme, les rotors de chaque machine synchrone du système tournent à la même vitesse électrique et les angles entre les champs magnétiques, rotoriques et statoriques, restent constants.

En fonctionnement nominal équilibre, la puissance électrique fournie par le générateur aux charges est égale, en négligeant les pertes, a la puissance mécanique fournie par la turbine. Quand le système est perturbe, la puissance électrique de la machine varie rapidement, mais la variation de puissance mécanique fournie à la machine est relativement lente. En raison de cette différence de vitesse de réponse, un écart temporaire d'équilibre de puissance a lieu. Par conséquent, ce déséquilibre de puissance entraine une variation des couples agissant sur le rotor. Ceci entraine une accélération ou décélération du rotor selon le sens du déséquilibre, voire un glissement du champ de synchronisme en entrainant une perte de synchronisme du générateur avec le reste du système[8]. Si l'équilibre de puissance n'est pas rétabli, la machine est mise hors service par une protection de survitesse ou de perte de synchronisme, et la stabilité du Système est mise en danger.

Suite à une perturbation au système, le facteur principal qui détermine l'évolution de l'état du système est l'écart entre les angles de rotor. (Les angles sont mesures par rapport à une référence tournante au synchronisme). Nous pouvons dire que les angles de rotor d'un système de puissance peuvent évaluer selon deux scenarios[9]:

? Soit, les angles de rotor s'accroissent ensemble et oscillent à l'unisson. Ils peuvent éventuellement atteindre de nouvelles valeurs stables. Tant que les écarts entre les angles de rotor restent constants, le Système reste stable et il demeure au synchronisme.

? Soit, un ou plusieurs angles de rotor s'accroissent plus rapidement que les autres. Alors, les écarts entre les angles de rotor divergent dans le temps. Le système devient par conséquent instable et il perd le synchronisme.

Suivant l'amplitude de la perturbation, nous pouvons caractériser la stabilité de l'angle de Rotor en deux sous-catégories :

I.5.1.1. Stabilité angulaire aux grandes perturbations (stabilité transitoire) :

« Elle concerne la capacité du système de puissance de maintenir le synchronisme après avoir subi une perturbation sévère transitoire tel un court-circuit sur une ligne de transmission ou

24

une perte d'une partie importante de la charge ou de la génération. La réponse du système implique de grandes variations des angles de rotor. Elle dépend de la relation non-linéaire couples- angles ».

? ? ??

La stabilité transitoire dépend non seulement de l'amplitude des perturbations et du point de fonctionnement initial mais elle dépend également des caractéristiques dynamiques du système. Elle se manifeste à court terme sous forme d'un écart croissant de façon apériodique de certains angles de rotor. Si l'instabilité se manifeste directement suite à la perturbation (plus précisément dans la première seconde qui suit l'élimination du défaut), elle est appelée instabilité de première oscillation (First Swing Instability), (cas 1, figure (I.3)), et elle s'étend sur 3 à 5 secondes.

L'instabilité transitoire peut aussi se manifester autrement. Elle peut résulter de la superposition des effets de plusieurs modes d'oscillation lents excités par la perturbation, provoquant ainsi une variation importante de l'angle de rotor au-delà de la première oscillation (instabilité de multi oscillations), (cas 2, figure (I.3)). La gamme de temps associée va de 10 à 20 secondes[3].

Figure I.3. Variation d'angle de rotor.
Cas 1 : instabilité de première oscillation. Cas 2 : instabilité de multi-oscillations.
Le concept de stabilité transitoire peut être expliqué par une approche graphique simple, à savoir
le critère d'égalité des aires (Equal Area Criterion). Cette approche regroupe l'équation du

mouvement et la courbe traditionnelle représentant la relation entre la puissance produite
par le générateur et l'angle de rotor [8].

Pour expliquer cette approche, nous prenons un système de puissance simple constitué d'un générateur synchrone connecté à un jeu de barre infini via une ligne de transmission, figure (I.4)

[3]. Le générateur est modélisé par une source de tension idéale en série avec une réactance

Xg

(modèle classique). La ligne et le transformateur sont représentés par la réactance .

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

25

Figure 1.4. Machine synchrone connectée à un jeu de barre infini. a. Relation puissance-angle de rotor :

Dans l'état équilibré, la puissance produite par le générateur est donnée par l'équation

suivante :

(I.1)

Où, , l'angle de rotor (dit ici, l'angle de puissance), est le déphasage entre la tension interne du

générateur et la tension du jeu de barre infini .L'équation (I.1) est représentée

graphiquement à la figure (I.5).

Figure I.5. Relation puissance- angle de rotor.

Lors de l'équilibre, la puissance électrique est égale à la puissance mécanique appliquée

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

26

pour l'angle correspondant .

Un brusque changement sur la charge du générateur entraîne une variation de la puissance

mécanique, et par conséquent de la puissance électrique, par exemple de à , figure (I.5).

Le rotor va donc accélérer de sorte que l'angle de puissance augmente, de à , pour pouvoir

fournir une puissance supplémentaire à la charge. Cependant, l'accélération du rotor ne peut pas

s'arrêter instantanément. Ainsi, bien que la puissance développée pour l'angle soit suffisante

pour la charge, le rotor va dépasser l'angle jusqu'à ce qu'un couple opposé suffisant soit

développé pour arrêter cette accélération. L'énergie supplémentaire va entraîner le ralentissement du rotor et la diminution de l'angle de puissance. Suivant l'inertie et l'amortissement du système, les oscillations de l'angle de rotor résultant vont ou s'amortir, et la machine restera stable (cas 1, figure (I.6)), ou diverger, et la machine deviendra instable en perdant le synchronisme avec le système (cas 2, figure (I.6)) [3].

Figure I.6. Variation d'angle de rotor.

b. Critère d'égalité des aires :

Considérons un défaut, tel un défaut sur la ligne de transmission, appliqué au système précédent disparaissant après quelques périodes du système. Ceci va modifier l'écoulement de puissance et,

par conséquent, l'angle de rotor ä. Retraçons la courbe en tenant compte de ce défaut,

figure (I.7). En dessous de cette courbe, nous pouvons considérer deux zones[10]:

27

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

d28 Co

?

dt2 2H

(Pm Pe)

? La première zone (zone , zone d'accélération) se situe au-dessous de la droite

horizontale correspondante au point de fonctionnement initial (la droite de charge). Elle est limitée par les deux angles de rotor ( et ) correspondants à l'apparition et à la disparition de défaut. Cette zone est caractérisée par l'énergie cinétique stockée par le

rotor du fait de son accélération : .

? La deuxième zone (zone , zone de décélération), qui commence après l'élimination du défaut, se situe en dessus de la droite de charge : elle est caractérisée par la décélération

du rotor : .

Si le rotor peut rendre dans la zone toute l'énergie cinétique acquise durant la première phase,

le générateur va retrouver sa stabilité. Mais si la zone ne permet pas de restituer toute

l'énergie cinétique, la décélération du rotor va continuer jusqu'à la perte de synchronisme.

d

2 .

d

La relation entre les aires des zones ( et ) et la stabilité transitoire peut être
mathématiquement expliquée comme suit :

Rappelons tout d'abord que l'équation du mouvement de générateur est donnée par la relation suivante :

0

?

(I.2)

: la constante d'inertie.

: la vitesse de synchronisme.

: la puissance mécanique fournie au générateur. : la puissance électrique du générateur.

En multipliant cette équation par ,en intégrant par rapport au temps et en faisant un

2 s 2

? d s ? ? 0

?? ? ? ? ? ?

cte ? P P ? . d s

m e

dt ?H

?2

changement de variables, nous obtenons :

s0 (I.3)

?0

: l'angle de rotor, initial, à l'instant de l'application de défaut. : l'angle de rotor à la fin de la période transitoire.

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

28

Ainsi, lorsque: la constant

Figure I.7. Courbes (a : puissance-angle) et (b : variation d'angle de rotor) du générateur suite à un défaut de transmission.

d? ? 0.

Après l'élimination du défaut, l'angle ä va s'arrêter de varier et le générateur va retrouver sa

dt

vitesse de synchronisme, lorsque

( P - P ) . d = 0

m e

Par conséquent, l'équation (91) s'écrit comme suit :

2

j.

 

0

(I.4)

(I.5) CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

29

Où : est l'angle de rotor à l'instant de l'élimination de défaut.

(I.6)

Ainsi, la limite de la restauration de la stabilité transitoire se traduit mathématiquement par

l'égalité des aires de la zone A1 et de la zone : cette condition est appelée critère d'égalité des

aires (Equal Area Criterion).

Par conséquent, les contrôleurs de la stabilité transitoire peuvent améliorer la stabilité soit en diminuant la zone d'accélération (zone ), soit en augmentant la zone de décélération (zone)

Cela peut être réalisé soit en augmentant la puissance électrique, soit en diminuant la puissance mécanique.

En outre, un système statique d'excitation avec une tension maximale élevée et d'un régulateur de tension possédant une action "puissante" et rapide représente un moyen très efficace et économique pour assurer la stabilité transitoire[11]. Enfin, une amélioration signifiante de la stabilité transitoire est obtenue avec des systèmes très rapides de détection des défauts et de disjoncteurs.

I.5.1.2. Stabilité angulaire aux petites perturbations (stabilité dynamique) :

« Elle se définie par la capacité du système de puissance de maintenir le synchronisme en présence des petites perturbations. L'instabilité résultante se manifeste sous forme d'un écart croissant, oscillatoire ou non-oscillatoire, entre les angles de rotor »

La stabilité aux petites perturbations dépend du point de fonctionnement d'équilibre initial du système ainsi que des caractéristiques dynamiques du système. Contrairement à la stabilité transitoire, elle ne dépend pas de niveaux de perturbations, car celles-ci sont arbitraires et infiniment petites [7].

La relation puissance-angle (I.1) est une relation non-linéaire en sinus. Mais pour des petites perturbations, la variation de puissance reste approximativement proportionnelle à la variation de l'angle ä. Des exemples typiques des petites perturbations peuvent être donnés par des variations de niveau de 10 % de la puissance mécanique appliquée à une machine du système ou sur sa charge,... [9].

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

30

La stabilité transitoire, comme nous l'avons vu, est associée à la présence d'un couple synchronisant suffisant, immédiatement après la perturbation. Si le système est transitoirement stable, la stabilité aux petites perturbations sera associée à la présence d'un couple d'amortissement à la suite de la première oscillation. Si ce couple est suffisant, les oscillations s'amortiront (amortissement positif). Par ailleurs, si l'amortissement n'est pas suffisant, les oscillations vont continuer, ou même elles vont augmenter (amortissement négatif c.-à-d. manque de couple d'amortissement).

La perte de synchronisme peut avoir lieu entre une machine et le reste du système (provoquant une instabilité locale), ou bien entre des groupes des machines, dans lesquels chaque groupe peut garder son synchronisme (désignant une instabilité globale).

L'instabilité aux petites perturbations se manifeste à court terme, la gamme de temps associée étant de l'ordre de 10 à 20 secondes.

I.5.2. La stabilité de tension :

« La stabilité de tension, par définition, se rapporte à la capacité d'un système de puissance, pour une condition de fonctionnement initiale donnée, de maintenir des valeurs de tensions acceptables à tous les noeuds du système après avoir subi une perturbation. La stabilité de tension dépend donc de la capacité de maintenir/restaurer l'équilibre entre la demande de la charge et la fourniture de la puissance à la charge. L'instabilité résultante se produit très souvent sous forme de décroissance progressive de tensions à quelques noeuds ».

Suite à une perturbation, certaines charges ont tendance à restaurer la puissance consommée avant perturbation. C'est le cas des moteurs asynchrones, des charges dont la tension est contrôlée par un régleur en charge automatique, des chauffages électriques commandé par thermostat, ... . Il existe une puissance maximale transmissible entre les centres de production et ceux de consommation. Cette puissance maximale disponible dépend non seulement des caractéristiques du réseau de transport (distances électriques) mais également de celles des générateurs (possibilité de maintenir la tension grâce à une réserve de puissance réactive suffisante). Par conséquent, si la puissance que les charges tendent à restaurer devient supérieure à la puissance maximale transmissible, le mécanisme de restauration des charges va contraindre le réseau haute tension en augmentant la puissance réactive consommée et en faisant donc baisser progressivement la tension du réseau jusqu'à des valeurs inacceptables . Généralement, l'instabilité de tension se produit lorsqu'une perturbation entraîne une augmentation de puissance

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

31

réactive demandée au-delà de la puissance réactive possible. Plusieurs changements dans le système de puissance peuvent contribuer à l'instabilité de tension, ce sont par exemple :

· une augmentation de charge.

· des générateurs, des condensateurs synchrones, ou des SVCs (Static Var Compensator systèmes) qui atteignent les limites de puissance réactive.

· une tentative d'un régleur automatique en charge ayant échouée de restaurer la tension de charge à son niveau initial avant la perturbation.

· une panne de générateur, une perte d'une charge importante ou un déclenchement de ligne.

· une perte d'une source de puissance réactive (condensateurs, machines synchrones,...).

La plupart de ces changements ont des effets significatifs sur la production, la consommation et la transmission de puissance réactive, ainsi sur la stabilité de tension. Par conséquent, des mesures peuvent être utilisées pour améliorer la stabilité de tension, tels [12]:

· un contrôle automatique des condensateurs shunts.

· un blocage des régleurs en charge automatique.

· une nouvelle répartition de la génération.

· une replanification du fonctionnement des générateurs et des noeuds de commande.

· une régulation de tension secondaire.

· un plan de délestage.

La gamme de temps de l'instabilité de tension s'étend de quelques secondes à plusieurs minutes. Ainsi, l'instabilité de tension peut être considérée comme un phénomène à court terme (de l'ordre de plusieurs secondes) ou, dans l'autre cas limite, comme un phénomène à long terme (de l'ordre de plusieurs minutes).

Pour l'instabilité de tension à court terme l'effondrement de tension se produit immédiatement après la perturbation. Dans ce type d'instabilité, les charges et les dispositifs, qui ont des caractéristiques spéciales de puissance réactive tels les moteurs asynchrones sont souvent impliqués. Les moteurs asynchrones consomment, juste après la perturbation, beaucoup de puissance réactive pour assurer leur stabilité vis-à-vis leurs charge. D'autres éléments peuvent aussi participer à cette instabilité : les charges commandées électroniquement, les convertisseurs HVDC ,... .

L'instabilité de tension à long terme se développe lors d'un manque graduel de puissance réactive d'un noeud ou une partie du système. Elle implique, quant à elle, des équipements ayant

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

32

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

une action plus lente tels les régleurs en charge automatique, les charges commandées thermostatiquement,... .

Il est aussi important de noter que l'instabilité de tension ne se produit pas toujours toute seule. Souvent, l'instabilité de tension et l'instabilité de l'angle de rotor se produisent ensemble, l'une pouvant entraîner l'autre.

Enfin, la stabilité de tension peut être classée en deux catégories ; la stabilité de tension aux grandes perturbations et aux petites perturbations :

? Stabilité de tension aux grandes perturbations. Le souci dans ce cas est de maintenir des tensions normales aux noeuds de réseau électrique après une grande perturbation. La stabilité est déterminée ici par les caractéristiques du système et de charge, et par les interactions entre les différents dispositifs de commande de tension dans le système [13].

? Stabilité de tension aux petites perturbations. Dans ce cas, les caractéristiques de la charge et des dispositifs de commande déterminent la capacité du système à maintenir les tensions équilibrées.

I.5.3. La stabilité de fréquence :

« La stabilité de la fréquence d'un système de puissance se définit par la capacité du système de maintenir sa fréquence proche de la valeur nominale suite à une perturbation sévère menant par conséquent à un important déséquilibre, entre les puissances produite et consommée ».

Le maintien de la fréquence à une valeur nominale dans un système de puissance est lié à l'équilibre global entre les puissances actives produites et consommées (y compris les pertes). Autrement dit, suite à certaines perturbations, l'équilibre global des puissances produite consommée peut être déséquilibré : ce déséquilibre entraîne alors une variation de fréquence. L'énergie cinétique stockée dans les pièces tournantes des machines synchrones et autres machines électriques tournantes peut éventuellement compenser ce déséquilibre. Si ce dernier n'est pas trop grand, les générateurs participant à la commande de fréquence régleront la puissance active fournie à travers leurs réglages secondaires fréquence-puissance et ramèneront ainsi l'écart de fréquence à des valeurs acceptables. Par ailleurs, si le déséquilibre est trop grand, l'écart de fréquence sera significatif avec des graves conséquences (effondrement complet du système), [14].

Lorsque la fréquence varie, les caractéristiques de temps des processus et des différents dispositifs activés vont varier de quelques secondes à quelques minutes. La stabilité de fréquence peut donc être classifiée en phénomènes à court terme et à long terme.

33

Dans un grand système de puissance et suite à un incident sévère et, par la suite, à l'action de protections (par exemple, un déclenchement de plusieurs lignes de transmission), l'instabilité de la fréquence est généralement associée à l'îlotage où un scénario typique peut avoir lieu. Un ou plusieurs sous-réseaux se retrouvent isolés du reste du système. Les générateurs de chaque sous-réseau résultant essayent de garder le synchronisme entre eux, mais la réserve tournante est nettement insuffisante pour faire face à la charge connectée au sous-réseau. La fréquence décroît ainsi rapidement et l'instabilité produite est donc à court terme.

L'instabilité de fréquence peut également se manifester à long terme, lorsqu'elle provient d'une mauvaise réponse en puissance des centrales ou d'une mauvaise coordination entre des régulations et protections [7].

I.6.Introduction aux contrôleurs:

Le contrôle supplémentaire auxiliaire du système d'excitation AVR, vaguement connu sous le nom du Stabilisateur type PSS(Power System Stabiliser) est devenu le moyen le plus répandu pour l'amélioration de l'amortissement des oscillations basse fréquence dans les réseaux électriques (i.e. l'amélioration de stabilité dynamique et statique).

La puissance de sortie d'un générateur est déterminée par le couple mécanique. Cependant cette dernière peut varier par l'action du champ d'excitation de l'alternateur. Le PSS étant ajoute, il détecte la variation de la puissance de sortie électrique et contrôle l'excitation de manière a amortir rapidement les oscillations de puissance[15].

I.6.1. Nouveaux types de PSS:

Avec le développement de la technologie des semi conducteurs, de nouveaux algorithmes sont maintenant implantes, et ceci pour remplacer les PSSs analogiques (classique or conventionnel) par des dispositifs a commande intelligente, a titre d'exemple[15]:

? Remplacement du PSS par un réseau de neurones artificiel (RNA).

? Remplacement du PSS par un contrôleur flou.

? PSS optimise par l'algorithme génétique.

? PSS optimise par essaims de particules (swarm intelligence based PSS).

? PSS hybrides.

I.7. Analyse de la performance et critères de bonne régulation :

I.7.1 Critères d'analyse du modèle linéaire :

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

Rappelons que le facteur d'amortissement B d'un mode représente par sa valeur propre complexe C est donne par :

(I.7)

Avec :

? Un facteur d'amortissement B important aboutit à une réponse dynamique bien amortie. Pour cela, toutes les valeurs propres doivent se trouver dans la zone gauche du plan complexe limite par deux demi-droites issues de l'origine. Pour une valeur critique du

facteur d'amortissement : on impose alors une marge de stabilité relative[16].

? La partie réelle de la valeur propre D détermine la rapidité de décroissance/croissance des exponentielles composant la réponse dynamique du système. Ainsi, très négatif aboutit à une réponse dynamique rapide. Pour cela, toutes les valeurs propres doivent se trouver dans la zone gauche du plan complexe limite par une verticale passant par une valeur

critique de la partie réelle : on définit ainsi la marge de stabilité absolue.

Lors du réglage des paramètres des PSSs, il est souhaitable que ces deux critères soient pris en compte pour permettre une bonne régulation. La combinaison entre ces deux critères aboutit à une zone appelée zone de stabilité D [17], figure (I.8). Le déplacement des valeurs propres dans cette zone garantit une performance robuste pour un grand nombre de points de fonctionnement[18].

Figure I.8. Zone de la stabilité D.

34

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

35

Considérons par exemple un mode d'une fréquence naturelle de , les oscillations associées à

ce mode s'amortissent en 13 secondes pour et en 6.5 et 3 secondes pour et

respectivement. Quelle est alors la valeur minimale adéquate d'amortissement pour un

bon fonctionnement du Système de puissance ?

La littérature ne présente pas de valeurs critiques rigoureuses admises par tous. Généralement, un facteur d'amortissement de 0.05 n'assure qu'une petite marge de sécurité tandis que

doit être accepte avec réserve. Les valeurs d'amortissement entre 0.05 et 0.15 sont globalement

les plus utilisées dans la littérature. Nous avons choisi comme facteur d'amortissement

critique. Ainsi, nous considérons que l'amortissement des oscillations est suffisant si tous les

modes du système présentent des facteurs d'amortissement plus grands que .

D'une façon similaire, la littérature donne une gamme de variation de la valeur critique de la partie réelle des valeurs propres, comprise entre de -0.5 et -1. Nous avons choisi

comme partie réelle critique a respecter par tous les modes.

Enfin, d'autres spécifications peuvent être utilisées telles les spécifications de la réponse du système dans le domaine temporel (le dépassement maximum, le temps d'établissement, l'erreur statique, ...)[17].

I.7.2. Critères de simulation :

La performance d'un contrôleur nécessite des critères pour évaluer le "bon" comportement du système. Elle peut être spécifiée dans le domaine temporel et/ou fréquentiel[19].

Les caractéristiques dynamiques peuvent être décrites en examinant la réponse a une entrée typique (tel un échelon unité, ...). Ainsi, les spécifications de la réponse transitoire (tels le dépassement maximum, le temps de réponse, le temps de pic, ...) tout comme les critères intégraux (tels IAE,ISE,ITAE,...) peuvent être utilises comme indicateurs de performance des boucles de régulation[20] .

a. Critères temporels instantanés :

La réponse indicielle (réponse à un échelon unité) d'un système oscillant du deuxième ordre est donnée à la figure (I.9) [16].

Nous définissons les paramètres critiques apparaissant sur cette figure :

? Dépassement maximum :

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

36

Il est la mesure de la valeur maximale atteinte par la réponse indicielle lors de son premier dépassement. Cette valeur est souvent pondérée par la valeur finale : on parle alors de

dépassement maximum en pour cent, note( )et calcule par la relation suivante :

(1.8)

Le dépassement maximum s'exprime en fonction du facteur d'amortissement comme suit :

(I.9)

Figure I.9. Caractéristiques de la réponse indicielle d'un système.

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

37

? Temps de pic :

Ce paramètre correspond à l'abscisse du dépassement maximum. Ce paramètre de temps peut être détermine analytiquement en fonction du facteur d'amortissement et de la pulsation naturelle d'oscillation, comme suit :

(I.10)

? Temps de réponse (temps d'établissement) :

Il correspond au temps nécessaire à la réponse indicielle pour atteindre sa valeur finale avec une

tolérance de prés. La tolérance 5% est la plus communément utilisée. Ce paramètre
caractérise la rapidité relative de la réponse du système. La relation approximative entre le temps de réponse, le facteur d'amortissement et la pulsation naturelle d'oscillation est donnée comme suit :

,

avec : (I.11)

La valeur critique du temps de réponse de la stabilité dynamique (dite aussi stabilité dynamique) varie d'un operateur de système de puissance a l'autre. Généralement, elle s'étend de 10 à 20 secondes[19].

Finalement, nous pouvons remarquer qu'une augmentation du facteur d'amortissement aboutit à une diminution du dépassement maximum et du temps de réponse.

b. Critères temporels intégraux :

Soit l'erreur dynamique associée à la réponse indicielle du système. Différents critères

typiques peuvent être utilises pour caractériser la performance du système régule. Nous les définissons ci-dessous

? t?

? Critère IAE, Intégrale de l'Erreur Absolue (Intégral of Absolute Error) : Le critère de performance est le suivant :

t IAE?? 0 e

 

dt

 

(I.12)

Etant donne que ce critère prend en compte tous les éléments de la réponse harmonique, il donc

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

38

important lorsque la réponse du système est oscillatoire ; les faibles amortissements ne sont pas ainsi conseilles.

? Critère ISE, Intégrale du Carrée de l'Erreur (Intégral of Square Error) : Le critère de performance est alors le suivant :

(I.13) En général, le fait de travailler avec le carre de l'erreur amplifie l'importance des valeurs de sortie qui s'écartent le plus de la valeur finale.

? Critère ITAE, Intégrale de l'Erreur Absolue pondérée par le Temps (Intégral Time multiplied by Absolute Error) :

Le critère de performance est le suivant :

(I.14)

Puisque la valeur du critère ITAE est pondérée par le temps, l'erreur statique est fortement pénalisée : les systèmes a réponse très oscillatoire sont ainsi pénalises.

En règle générale, le système sera d'autant mieux règle que le critère intégral choisi sera minimal.

CHAPITRE I Stabilisation d'un Système Électro-énergétique

39

I.8. Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons présente les définitions et les caractéristiques des différents types de stabilité d'un système électro-énergétique.

Le concept général de la stabilité peut se synthétiser en trois groupes :

? stabilité de l'angle de rotor. ? stabilité de la tension.

? stabilité de la fréquence.

L'amélioration de la stabilité angulaire par les régulateurs, en particulier PSS est donc devenue un objectif prioritaire : elle sera développée dans les suivants chapitres.

Chapitre 2

Modélisation du Système

Électro-énergétique

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

41

II.1.Introduction :

Étape l'importance, lorsqu'on veut analyser et commander un système d'énergie électrique, consiste à trouver un bon modèle mathématique. Généralement, un modèle, dans l'analyse des systèmes, est un ensemble d'équations ou de relations, qui décrit convenablement les interactions entre les différentes variables étudiées, dans la gamme de temps considérée et avec la précision désirée, pour un élément ou un même système physique, peut donner lieu à des modèles différents.

Généralement, pour établir un modèle de réseau électrique pour les études dynamiques, on tient compte uniquement des équipements en activité pendant la plage temporelle du phénomène dynamique considéré. Le résultat est donc le modèle de connaissance complet du système : il se compose d'équations différentielles ordinaires non-linéaires et d'équations algébriques[18].

Les modèles présentés dans ce chapitre concernent les éléments suivants :

? Modèle de la machine synchrone. ? Régulation du générateur.

o Régulateur de fréquence et modèle de la turbine .

o Régulateur de tension et modèle du système d'excitation . ? Modèle de PSS(Power System Stabilizer).

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

42

II.2. Modèle du générateur:

L'énergie électrique est généralement produite par les machines synchrones. Ces dernières sont caractérisées par une vitesse de rotation de l'arbre de sortie de chaque machine égale à la vitesse de rotation du champ tournant. Pour obtenir un tel fonctionnement, un couple mécanique issu d'une énergie primaire source, comme l'énergie hydraulique, l'énergie nucléaire ou l'énergie chimique, est appliqué à l'axe de la machine synchrone via un lien mécanique intermédiaire, à savoir la turbine. Le champ magnétique rotorique est généré habituellement par un circuit d'excitation alimenté par courant continu. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au rotor : ceci impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique entre le rotor et le champ tournant statorique. Ainsi, les enroulements du stator sont

soumis à des champs magnétiques qui varient périodiquement. Une de courant alternatif est

donc induite dans le stator[3].

Figure II.1. Circuit équivalent de la machine synchrone connectée a un jeu de barre infini. fem E

? ' ?

Le modèle du générateur et de ses contrôles se limite habituellement aux équations différentielles ordinaires couplées entre elles. Il existe plusieurs modèles, allant du plus simple, le modèle classique représentant seulement les caractéristiques électromécaniques du générateur[9].

Les grandeurs de machine (générateur) sont représentées sur la figure (II.1)

EB

?

: du générateur induite.

: La tension du jeu de barre infini.

: Réactance synchrone et réactance transitoire.

: La variation d'oscillation de rotor en .

Ce modèle néglige l'amortissement produit par les courants de Foucault dans le corps de

rotor(on suppose que la est constant).

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

43

II.2.1.Équations électriques :

Nous allons déterminer les équations algébriques du stator de cette machine. Le courant de la ligne est exprimé par l'expression suivant :

(II.1)

Figure II.2.Modèle classique de générateur.

Les puissances électriques (apparente S, active P, réactive Q) de la machine sont donnée par :

E E

e e

(II.2)

Étant donné que les phénomènes transitoires dans le stator sont négligés, le couple électrique est

dons égale à la puissance électrique active en per-unit. Ainsi .

sinG (II.3)

'

B

X

T P

e s

Un déséquilibre entre les couples mécanique et électromagnétique agissant sur le rotor, provoque une variation du mouvement du rotor, par rapport à une référence synchrone tournante. Ainsi le couple électromagnétique joue un rôle important dans la stabilité angulaire. Ce couple est généralement produit par les interactions entre les trois circuits du stator de générateur, le circuit d'excitation et d'autres circuits tels les enroulements amortisseurs[9].

AT = T + TA = KsA? + KAAO

Suit à une perturbation, les variations du couple électromagnétique peuvent s'exprimer en

fonction des variations d'angle de rotor et de vitesse , suivant l'équation (II.4), [21] :

(II.4)

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

: Coefficient de couple synchronisant.

: Coefficient de couple d'amortissent.

Le couple synchronisant est donnée par la composante , il représente la variation

de couple électromagnétique en phase avec la variation d'angle de rotor .

Le couple synchronisant est produit par les interactions les enroulements du stator et la composante fondamentale du flux de l'entrefer. Ce couple tend à accélérer le rotor pour le ramener à sa position initiale. Il agit comme un couple de rappel d'un ressort d'un système mécanique, masse-ressort[22].

Pour des petites déviations du point de fonctionnement, le coefficient de couple synchronisant est représenté par la pente de la courbe de la relation (puissance-angle), comme le montre la

figure (II.3).

Figure II.3. La relation (puissance-angle) du générateur et le coefficient
de couple synchronisant

Si est l'angle de puissance à l'état équilibré, entre la tension interne du générateur et la

tension du jeu de barre infini la pente de courbe à est simplement la dérivée de la fonction
puissance-angle :

Ks

a P e

a

8

80

cos80

EE'

B

X (II.5)

44

Le couple synchronisant détermine alors la capacité du système de supporter une grande perturbation sans perdre le synchronisme : il est un facteur important pour la stabilité transitoire. En cas des petites perturbations, le couple synchronisant détermine la fréquence des oscillations.

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

Le couple d'amortissement est donné par la composante, , il représente la

variation de couple électromagnétique en phase avec la variation da vitesse de rotor .
II.2.2.Équations mécaniques :

Les propriétés mécaniques des machines synchrones se modélisent généralement à l'aide de l'équation, du mouvement basée sur le théorème du moment cinétique[14] .Cette équation présente une importance fondamentale dans l'étude des oscillations électromécaniques, car ces oscillations représentent un phénomène important dans la plupart des systèmes électro-énergétiques, en particulier ceux qui contiennent de lignes de transmission longues[14]. Dans le fonctionnement à l'état d'équilibre, toutes les machines synchrones du système tournant à la

même vitesse angulaire électrique. Le couple mécanique est de même sens que le sens de

l'axe du générateur. Le couple électrique . est de sens opposé à la rotation et ce couple

mécanique[8] , figure (II.4). Lors d'une perturbation, un ou plusieurs générateurs peuvent être accélérés ou ralentis et il y a donc risque de perdre le synchronisme. Ceci peut avoir impact important sur la stabilité du système et les générateurs perdant le synchronisme doivent être débranchés, sinon ils pourraient être sévèrement endommagés.

Figure II.4. Couple mécanique et électrique agissant sur l'axe d'un générateur.

r ( T m T e )

- H ?

S'il y a un déséquilibre des couples agissants sur le rotor de la machine, cette dernière va

accélérer ou ralentir selon l'équation du mouvement suivant :

1

2

(II.6)

.

?

LÛ)

45

H

Avec constant d'inertie (en secondes) représentant l'inertie totale de toutes les masses

tournantes connectées à l'arbre du générateur.

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

46

Pour des oscillations à faibles fréquences, le courant induit dans les enroulements amortisseurs est négligeable. Par conséquent les enroulements amortisseurs peuvent être complètement négligés dans la modélisation du système. Si les enroulements amortisseurs sont ignorés, le couple d'amortissement produit par ces enroulements amortisseurs est donc également négligeable. Pour tenir compte de la composante du couple négligée, on introduit dans l'équation

du mouvement un terme de compensation (nommé aussi coefficient d'amortissement) enpu

[23].Ce coefficient représente l'amortissement naturel du système :

il empêche l'accroissement des oscillations, à moins qu'une source d'amortissement négatif soit introduite (tel le régulateur de tension du système d'excitation).

L'équation du mouvement peut être donc réécrite comme suit :

(II.7)

(II.8)

L'équation de l'angle de rotor est donnée par :

Avec :

Awr : Déviation de la vitesse angulaire du rotor, en .

c n : vitesse de synchronisme (vitesse de base), en , ( = 2,f , f Fréquence nominale,

en ).

Tm : Couple mécanique fourni par la turbine, en .

Te : Couple électromagnétique associée à la puissance électrique produite du générateur,

(Te ? Pe ) ,en .

?r

KD: Coefficient d'amortissement du générateur, en .

8 : Angle de rotor, en .

D'après transformation de LAPLACE des équations (II.7) et (II.8), après on remplace . on

trouve :

(AT --K A8--K Aco )

?I

?

Il

SA

cor

1

2H

m s D r

SA8 = co Aco

0 r

(II.9)

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

On va réécrire l'équation précédente sous forme matricielle :

(II.10)

L'équation (II.10) à la forme ( ),les éléments de matrice dépendant des paramètres de

système et la condition initial est présentée par la valeur de et .

Cet équation (II.10) décrire le signale de performance est représenté dans le schéma de bloc ci-dessous :

Figure II.5. Schéma bloc du système (mono machine-jeu de barre infini) avec le
Modèle classique.

? ? ? ? ? ? ? ?

? 1 ? ? ? 1 ? ? S ? ? ? ? ?

0 0

? ?? K ? K ? T ? ? ? ?? ?? ? K ? ? ? K ??? ? T ?? ??

s D r m s D m

S HS

? 2 ?S HS

? 2 ? ? ? 0 ? ? ?

K K ?

D'après le schéma bloc précédent, on est formé notre système sous forme équation différentiel à deuxième ordre.

2 D s

S 0

? S ? ?

2H 2H

(II.11)

On faire simplifier d'équation afin d'obtenir le résultat suivant :

0

 

(II.12)

47

A l'aide d'équation (II.12), On peut déterminer pulsation naturel et aussi le facteur

d'amortissement.

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

K5

?0

?n

2H

1

2 2HK5

KD

?

?0

(II.13)

II.2.3.l'effet dynamique du circuit de champ :

L'équation de flux de circuit de générateur synchrone est donne :

(II.14)

i? (II.16)

Où : est la tension de sortie d'excitation.

Les circuits équivalents reliant le flux de la machine et leurs courants sont montrés la figure suivant :

Figure II.6. Circuits équivalents relatifs de l'enchainement du flux de la machine et courant. Le flux de stator et de rotor sont données par :

? d

? ? L i ? L

l d ads

? q

??i? i ?

q fd

?? i q ? ?

i ? L

i q

i d

? ? ad

? ? aq

? ? ? ? ? ? fd

fd L fd

? ? ?

?

Lads

q aqs

?? i ? i ?

d fd

Ll

fd ad

?

Lfd

ifd

?

Lfd

Ll

Ll

ifd

? ? ad

(II.15)

On peut trouver a partir l'équation (II.15) :

48

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

Le flux mutuel dans l'axe peut être écrite en termes de et :

(II.17)

Où:

e ? ? R

d a

Puisque il n'y a pas de circuits rotorique pris en compte dans l'axe , la liaison de flux mutuelle est donnée par :

i ? ? ? ? R

d q a

R i

? d

i q

?

?L i ? ? ? l q aq
? ? L i ? ? ? l d ad

(II.18)

Le couple d'entrefer (le couple électromagnétique) est :

(II.19)

L'équation suivant est montré de la tension de stator avec on néglige le terme et la variation

de vitesse :

??

???

eq

 
 

(II.20)

 

id

 

a

q

 
 

?

Ra

La tension aux bornes de la machine et du jeu de barre infini exprimé en termes d'axe et d'axe composants est donnée comme suit :

E ? e ? je

t d q

? jEBq

E E t

? ? ? ?? EB ?? E ? E ? R ? jX I

_ _ _

t B ? ?

EBd

(II.21)

L'équation de contraintes de réseau pour le système représenté sur le figure (II.1).

?? ? ? ?

e ? je ? E ? jE ? ? ? R ? jX ?? i ? ji ?

d q Bd Bq E E d q

?

Résolution en composants de et dedonnés : e ? R

d E

i ? X

d E

R i

i q i d

(II.22)

??

???

eq

 

?

EBd

?

EBq

 

? Eq

?

XE

(II.23)

49

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

Où :

On détermine l'expression des et , a partir des équations (II.23) et (II.20) :

? ?

? ??

Ai = m A8 + m A`F

d 1 2fd

EB

cos

?

?

?

?

 

RTEB

sin

?

? ?L ?

ads

??Lfd

???

? ? ? ?

i ?R

q T

?

id XTq

fd

D

? ? ?? ?? ? E cos ? ? ? X E

Td B sin ?

? ?

Lads ? Lfd ? ??

D (II.24)

?

Lads

? ?

? ? L ? ?

+ (L + L )= X + X
aqs
1 E qs

+ (Lads +L1)

X X

E + ds

R = R + R

T a E

X = X

Tq E

XE

?

?

Tel que :

XTd

ads

fd B

D = RT + XTdXTq

On veut poser l'équation (II.24) sous forme linéaire

(II.25)

A8+n A`Ffd

2

n1

Aiq =

(II.26)

Avec :

EB

m1

n1

?X ? ? R ? ?
Tq sin 0 T cos 0

D

EB

T sin 0 Td cos 0

D

?

XTq Lads

?

m2

?

D

Lads

?R ? ? X ? ?

Lfd

?

n2

Lads

(II.27)

RT

D

Lads

Lfd

?

m L '

?

?

2 ads

(II.28)

? ?? 1

' fd

L ads ?? ? ? ?

id L L

? fd fd

?

?

n 2

n L

? ?

?? ?? m L ?? '

? ? ? ??

2 ads fd

? ? ?

? ? ? ? ?

?? ad

?? aq

?

?

?

? iq

1 aqs

?? fd

L aqs

L aqs

Par linéarisation de l'équation (II.17) et (II.18) on a :

50

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

Par linéarisation de l'équation (II.16) et substituant de l'équation (II.28) donnée :

(II.29)

La forme linéaire d'équation est:

(II.30)

En remplace , Aiq , A`Pad et . dans les équations (II.26), (II.28) et (II.29) nous obtenons :

(II.31)

Tel que : ? ?

('Pad0 + Laqsid0) m1('Paq0 + Laqsiq0 )

n1

L'

aqs

0

+

iq

Lfd

(II.32)

'

('P + L i )--m ('P +L i )

ad0 aqs d 0 2 aq0 aqs q0

n2

A

Te

??T ? K? ? ? K ?? ? K ?? ?

te

K1

c

A

m 1 2 fd D r

i

A'P fd

8

A

?

?

Te

te

A

c

8 A8

?

?

lK2

Et remplace l'équation (II.31) dans l'équation (II.20), qu'il devient :

???0

??r

(II.33)

1

?r 2H

?

??

S?

S?

Par équation (II.16) et substituant l'expression à de l'équation (II.29) et en utilisant

l'équation (II.33) les équations de système final désirée obtenons sont :

?

?

?

? ?

?

1

? ?

? ?

? ? ?

? ? ?

J

?

b11

0

a12 1

0 0 A8

a32

?

?A

A

?

0 0

b32

?

(II.34)

0

a13

a33

?

?

A

1

J

Tm

1 ? J??

AEfd

?

8

A

?

A?

?

a11

a21

0

1

?

J?

?

A?

51

Avec:

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

?

2

?

2

?

2

KD

H

K1

H

K2

H

a11

a12

a13

a32 ?

?0

Rfd

Lfd

a33

L L

fd ? fd ?

b11

 

1

2

H

Ladu

?

?0

Rfd

b32

(II.35)

52

a ? ? ? 2?f

21 0 0

m L '

1 ads

? ? ?? ?

? R L ' ?

0 fd ads '

?? 1 m L ??

2 ads

Avec et dépends des commandes de moteur et d'excitation. L'inductance mutuelle
Laas Laas ,dans les équations ci-dessus sont saturés valeur.

La figure (II.7) montre la représentation de schéma fonctionnel de la petite exécution de signal du système.

Figure II.7. Représentation de schéma fonctionnel avec la constante fd

La variation 0'P fd est déterminée par équation dynamique de circuit de champ :

SAW fd = a32A8 + a33AW fd + b32Efd

(II.36)

Par des limites groupant K2AW fd et réarrangeant :

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

(II.37)

K3

b32

a33

1 ?

a33

K4

T3 ?

(II.38)

Tel que :

a32

b32

K T ' 3 0 d L id Ladu

53

II.3.Régulation du générateur :

Si l'équilibre des puissances actives n'est plus assuré, la fréquence de synchronisme dans le système sera changée, alors qu'un déséquilibre des puissances réactives entraînera une variation des tensions du système par rapport à leurs valeurs de référence.

Pour assurer une génération satisfaisante d'énergie électrique, pour un grand nombre de points de

fonctionnement, le couple mécanique appliqué au rotor et la tension d'excitation doivent

être réglés systématiquement pour s'accommoder de toute variation du système.

Le système responsable de la génération du couple mécanique et ainsi de l'entraînement du rotor du générateur est appelé "système de force motrice". Le contrôle de la fréquence (ou contrôle de la puissance active) associé à ce système maintient la vitesse nominale des générateurs en assurant de ce fait une fréquence constante. Par ailleurs, le système d'excitation est responsable de la tension d'excitation fournie au générateur. Les valeurs du système d'excitation pour enfin obtenir les tensions désirées aux bornes du générateur[9].

II.3.1.Régulateur de fréquence et modèle de la turbine :

Un système de force motrice, figure (II.8), se compose de la source d'énergie primaire, de la turbine (équipé d'un servomoteur) et du régulateur de fréquence (gouverneur) [24].

La turbine transforme l'énergie potentielle de la source en énergie de rotation de l'arbre (rotor) sur lequel est placé l'alternateur. L'alternateur convertie la puissance mécanique fournie par la turbine en puissance électrique de sortie. La vitesse de l'arbre de la turbine est mesurée précisément et comparée à la vitesse de référence. Le régulateur de fréquence (vitesse) agit ensuite sur le servomoteur pour ouvrir et fermer les vannes de contrôle et modifier par

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

54

conséquent la vitesse de générateur. Ainsi le rôle de la turbine est d'entraîner le rotor du générateur à la vitesse synchrone correspondant à la fréquence du système électro-énergétique.

Figure II.8. Structure générale d'un système de force motrice-générateur.

Les turbines à vapeur utilisées dans les centrales thermiques (charbon, gaz, pétrole, nucléaire) sont constituées d'un certain nombre de roues, successivement fixes et mobiles, portant des ailettes le long desquelles la vapeur se déplace. Au fur et à mesure que la vapeur progresse axialement dans la turbine, sa pression diminue et la taille des ailettes augmente. Ces différentes roues sont généralement groupées en plusieurs étages, particulièrement dans les centrales de grande puissance. La division de la turbine en étages permet de réchauffer la vapeur entre les étages en assurant, par conséquent, un meilleur rendement au cycle thermique[25].

Le gouverneur forme une boucle de retour qui surveille la vitesse du rotor à chaque instant. Considérons par exemple une perturbation de l'équilibre des puissances actives. Dans les toutes premières secondes, l'énergie correspondante va être prélevée sur l'énergie cinétique des masses tournantes des unités de production. Ceci va entraîner une perturbation de la vitesse de rotation de ces unités. Cet écart de vitesse doit être détecté et corrigé automatiquement par les gouverneurs. Ces gouverneurs doivent changer l'admission de fluide (vapeur, gaz ou eau) dans les turbines de manière à ramener les vitesses et donc la fréquence du réseau, autour de leurs valeurs nominales.

Dans l'analyse de la stabilité transitoire ou dynamique, la réponse temporelle du système de la force motrice à une perturbation est considérée comme plus lente que la plage de l'étude de la force motrice peut être extrêmement simplifiée. Pour une analyse de stabilité transitoire d'une durée de quelques secondes, le modèle du système de la force motrice peut être supprimé en considérant que le couple mécanique de la turbine reste constant[24].

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

55

II.3.2.Régulateur de tension et modèle du système d'excitation :

Le système d'excitation est un système auxiliaire qui alimente les enroulements d'excitation de la machine synchrone afin que cette dernière puisse fournir le niveau de puissance demandé. En régime permanant, ce système fournit une tension et un courant continu mais il doit être capable également de faire varier rapidement la tension d'excitation en cas de perturbation sur le réseau[25].

Actuellement, des systèmes d'excitation variés sont employés. Trois principaux types peuvent être identifiés[26].

? Les systèmes d'excitation à courant continu « CC »:

Ils utilisent une génératrice à courant continu avec collecteur comme source de puissance du système d'excitation.

? Les systèmes d'excitation à courant alternatif « CA »:

Ils utilisent un alternateur et des redresseurs statiques ou tournants pour produire le courant continu nécessaire dans l'enroulement d'excitation de la machine synchrone.

? Les systèmes d'excitation statiques « système ST » :

Dans ce cas, le courant d'excitation est fourni par un redresseur commandé. Sa puissance est fournie soit directement par le générateur à travers un transformateur donnant le niveau approprié de tension, soit par des enroulements auxiliaires montés dans le générateur.

Le système d'excitation sont équipés de contrôleurs, appelés habituellement régulateurs de tension (Automatic Voltage Regulator : AVR), figure (II.9). Ces derniers sont très important pour l'équilibre de la puissance réactive qui sera fournie ou absorbée selon les besoins des charges. En outre ces contrôleurs représentent un moyen très important pour assurer la stabilité transitoire du système électro-énergétique. Le régulateur de tension agit sur le courant d'excitation de l'alternateur pour régler le flux magnétique dans la machine et "ramener" la tension de sortie de la machine aux valeurs souhaitées. Une caractéristique très importante d'un régulateur de tension est sa capacité à faire varier rapidement la tension d'excitation.

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

56

Figure II.9. Structure d'un système d'excitation statique avec son AVR.

E + A E = e + A + e + A e

Le groupe IEEE task forces présente périodiquement des recommandations pour la modélisation des éléments d'un système de puissance dont les systèmes d'excitation. Plusieurs modèles sont suggérés pour chaque type de système d'excitation[26]. Les systèmes d'excitation statiques étant les plus installés actuellement, nous avons donc choisi dans notre étude d'utiliser le modèle du système IEEE-STIA, modèle le plus utilisé dans la littérature. Ce type de système d'excitation se caractérise par sa rapidité et sa sensibilité[22].

La tension aux bornes de générateur peut être exprimée en forme complexe :

? ?

E? e ? je

t d q

E e

2 2

?

t d

? e 2

2

( ) ( e ) ( )2

2

t 0 t d 0 d q 0 q

?

??

q

E t 0?E t ? ed0?ed ? eq0?eq

(II.39)

D'appliquer une petite perturbation, on peut écrire :

(II.40)

En négligeant plus haut limites d'ordre d'expression l'équation ci-dessus réduite à :

(II.41)

Donc :

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

(II.42)

En termes de valeur perturbée, équation(II.20) peut être écrit :

(II.43)

En utilisant les équations (II.26) et (II.28), nous obtenons :

Où :

(II.44)

? ? ? ? ? ?

?

K 6

e e

d 0

? ? ? ? ? ? ? ? ?

K R m L n L n R n ? L m ? L m ?

5 a 1 1 1 aqs 1 a 1 1 1 ads 1

E E

t 0 t 0

?? R m ? L n ? L n ? a 2 1 2 aqs 2

0

ed

?

0

Et

0

eq

?

0

Et

q 0 '

? ?

? R n L m L

? ? ? ?

' 1 m

? ? ?? ?

a 2 1 2 ads ?? 1

? ?

(II.45)

? ? Lfd ? ?

Pour l'analyse à échelle réduite, le système d'excitation de thyristor comme montré dans la figure (II.10) est considéré la non linéarité associée avec le plafond sur l'excitateur produire la

tension représenté prés et ce qui est ignoré pour des études de petit perturbation.

Figure II.10. système d'équitation statique (thyristor) avec AVR. À partir du bloc de la figure (II.10), en utilisant perturbé valeurs, nous avons:

?v1

?

1

 

Et

 

1?TR

S

(II.46)

57

D'où :

58

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

Co 0 R fd

(II.47)

On remplace dans l'équation (II.44), nous obtenons :

a ? ? b K ? ? K

34 32 A A

L adu

(II.48)

D'après le bloc 2 de la figure (II.10), nous obtenons :

(II.49)

En termes de valeurs perturbées, nous avons :

(II.50)

L'équation dynamique du circuit de champ montrée dans l'équation (II.36), devient :

Où :

(II.51)

(II.52)

L'expression de rester sans changement, nous avons premier ordre commande le

modèle pour l'excitateur, l'ordre du système global est augmenté prés 1 ; la nouvelle variable

d'état supplémentaire est .

(II.53)

Avec:

a41

 

a42

?

0

K5

T R

a43

K6

T R

1

a44 ? T R (II.54)

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

L'espace d'état complet de modèle pour le système d'alimentation, incluant le système d'excitation de la figure (II. 7) à la forme suivante :

?

??

?

?

?

?

??fd ? ? ? ? ? ? ?

?

??

?v1

a 0 ? ? ? ? ? ? b

13 0

? ? ? ?

? 0

a21

0

0

? ? ? ? ? ?

a a ? ? ?? ? ? 0

a 32

a 42

33 34 fd

? ?? ?? ?
a a ? ? ? v ? ? 0

a a

11 12

? m ?

? T

(II.55)

43 44 1
0 0 0 ? ? ? ? ? ?

59

La figure (II.11) montre le schéma fonctionnel obtenu en bloc de la figure (II.7) pour inclure le capteur de tension et le régulateur automatique de tension avec excitateur. La représentation est

applicable à n'importe quel type d'excitateur, avec représentation de la fonction de

transfert de AVR et excitateur. Pour un thyristor-excitateur .

Le signal terminal d'erreur de tension, qui forme le bloc de capteur de tension d'entrée est donné

par : . (II.56)

R E ? jX E

Figure II.11. Représentation du schéma bloc avec l'excitateur et AVR.

K6

Le coefficient est toujours positif tandis que peut être dépendre positif ou négatif de la

condition. Et impédance externe de réseau . La valeur de a un significatif portant
sur l'influence de AVR sur l'amortissement de l'oscillation de système[27].

II.4.Modèle de power system stabiliser PSS[27] :

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

60

La fonction de base du stabilisateur de système de puissance est d'ajouter l'atténuation à l'oscillation de rotor de générateur en commandant son excitation, utilisant les signaux stabilisants auxiliaires. A fourniture atténuant, le stabilisateur doit produire un composant de la base théorique de PSS est illustrée par du schéma fonctionnel, comme le montre la figure ci-dessous.

Figure II.12. Représentation du schéma bloc avec AVR et PSS. II.4.1.Modèle du système d'excitation avec PSS [27]:

Puisque le but de PSS est d'introduire un composant de couple d'amortissement. Un signal logique pour employer pour l'excitation de contrôle de générateur est la déviation de vitesse

La fonction de transfert de , devrait avoir les circuits appropriés de compensation

de phase pour compenser le retard de phase entre l'entrée d'excitateur et le couple électrique. Ce qui suit est une brève description de la base de la configuration PSS et de considération dans la sélection des paramètres.

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

K PSS

S A v = a A + A + A'T! +

51 co 52 8 53

a a a v + A T

Figure II.13. Système d'excitation statique avec AVR et PSS.

2 r fd 54 2 m

Du bloc 4 de la figure (II.13), d'emploi des valeurs perturbées, nous avons :

(II.57)

Remplacer donné par l'équation (II.34), nous obtenons l'expression suivant pour en

termes de variables d'état :

2H

Avec:

(II.58)

a ? K a

51 PSS 11

a52

a53

v = A v ? ? S A v = S A v + A v A v

s 2 I s 2 2 s

K a

PSS 12

K a

PSS 13

( 1 + ST ? T 1 1

a54

?

1

T W

(II.59)

Du bloc (5) :

? 1 + ST ? T T T

A

1 1

2 2 2 2

(II.60)

61

L'équation (II.61) est résulte par substitution donné par l'équation (II.55).

62

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

? 0 Rid K

a ?

36 A

L adu

(II.61)

Avec :

a61

?

T1

T 2

a51

a62

 
 

a63

?

T1

T 2

T1

a52

T 2

a53

 

a65

?

T1

T 2

a55

1

1

?

T1

a66

? ?

T 2

(II.62)

Du bloc 2, nous obtenons . (II.63)

L'équation de circuit de champ, avec PSS inclus, devient :

,avec :

(II.64)

L'équation (II.59) récapitule le modèle complet du l'état-espace, où on inclure le PSS, avec

.

?

?

?

?

?

?

0 0 0

0 0 0 0 0

0 a a a 0

32 33 34

0 a a a 0 0

42 43 44

a 0 a 0

53 55

a a

61 62

a21

a36 ? ? ? ?

a a

51 52

?

?

?

??

?

??? ? ? ?

?v1

?

?v2

?

?

?vs

??

a13

a a

11 12

0

a66 ? ? ?? ?

a65

a63

??

?

?

??

?

?v

1

?v

2

?v

s

?

?

?

?

?

?

?

?

? ?

?

?

(II.65)

CHAPITRE II Modélisation du Système Électro-énergétique

63

II.5.Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons présenté la modélisation du système électro-énergétique pour les études de la stabilité angulaire.

Nous avons abordé ici, les points ci-dessous :

? Le modèle choisi pour machine synchrone du système est du troisième ordre. Les

équations différentielles de la machine sont décrites par les trois variables . Ce

modèle convient bien pour les études de stabilité angulaire.

? Le modèle du système de la force motrice (la turbine et leurs régulateurs ...) peut être supprimé en considérant que le couple mécanique de la turbine reste constant.

? Le système d'excitation et leurs régulateurs sont aussi modélisés.

? Le modèle complet du l'état-espace, incluant le PSS, avec .

Après présenté les modèles du système, nous présentons dans le chapitre suivant, le fonctionnement et modèle d'un contrôleur côté générateur PSS.

Chapitre 3

La stabilisateur de puissance

(P55 conventionnel)

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

III.1. Introduction :

La stabilité peut être considérablement améliorée en utilisant des systèmes en boucle fermée avec des systèmes de contrôle adaptés. Au fil des années, un effort de recherche important était affecté pour une meilleure conception de tels contrôleurs. Il y a principalement deux moyens rapides permettant d'améliore la stabilité :

? L'utilisation d'un contrôleur côté générateur (PSS) : signal de contrôle supplémentaire dans le système d'excitation du générateur.

? L'utilisation d'un contrôleur coté de lignes de transmission: signal de contrôle supplémentaire dans le système FACTS (Flexible AC Transmission System).

Ces systèmes restent très chers pour être installés uniquement pour une raison d'amortissement des oscillations.

Les contrôleurs PSSs qui sont des systèmes simples et faciles à installés, pratiques, efficaces et moins chers, sont les systèmes les plus utilisés pour améliorer la stabilité aux petites perturbations. Nous allons donc les utiliser dans notre étude.

65

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

III.2.Fonctionnement et modèle de PSS:

Un PSS permet d'ajouter un signal de tension proportionnel à la variation de vitesse de rotor dans l'entrée du régulateur de tension (AVR) du générateur, figure (III. 1). Un couple électrique en phase avec la variation de vitesse de rotor est ainsi produit dans le générateur. Par conséquent, avec un système d'excitation rapide et fort, l'avantage présenté par un couple synchronisant important est toujours assuré et le problème de la décroissance du couple d'amortissement est corrigé [28,22]. Le PSS va s'opposer à toutes les faibles oscillations en forçant le système d'excitation à varier au plus juste et au bon moment.

Par conséquent, l'ensemble du système de contrôle d'excitation (AVR et PSS) doit assurer les points suivants[29]:

· supporter les premières oscillations faisant suite à une grande perturbation ; c.-à-d. assurer la stabilité transitoire du système.

· maximiser l'amortissement des oscillations électromécaniques associées aux modes locaux ainsi qu'aux modes interrégionaux sans effets négatifs sur les autres modes.

· minimiser la probabilité d'effets défavorables, à savoir :

o les interactions avec les phénomènes de hautes fréquences dans le système électro-énergétique telle la résonance dans le réseau de transport.

o les instabilités locales dans la bande de l'action désirée du système de contrôle.

· être suffisamment robuste pour permettre au système de contrôle d'assurer ses objectifs pour divers points de fonctionnement probables du système électro-énergétique. Le choix du signal d'entrée de PSS représente une étape critique dans la conception du PSS. Plusieurs considérations interviennent dans ce choix, telles :

· la sensibilité du signal d'entrée aux oscillations électromécaniques (autrement dit, les modes oscillatoires doivent être "observables" dans le signal choisi).

· l'insensibilité du signal d'entrée du PSS à son propre signal de sortie. D'une façon similaire, la sensibilité doit être très la plus faible possible pour les signaux de sortie d'autres PSS.

Un bon résultat peut être obtenu si l'entrée du PSS est la variation de la vitesse de rotor ( ), la

variation de puissance produite du générateur ( ) ou la fréquence du jeu de barre ( ). Etant

donné que le PSS est utilisé pour produire un couple électrique proportionnel à la variation de

vitesse, il apparaît donc plus convenable d'utiliser la variation de vitesse ( ) comme entrée du

PSS. Cependant, quel que soit le signal d'entrée, la fonction de transfert du PSS doit compenser les caractéristiques de phase du système d'excitation, des parties électriques du générateur et des autres parties électriques du système. L'ensemble de ces dernières déterminent la fonction de

66

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

transfert entre l'entrée du système d'excitation ( ) et le couple électrique du générateur

( ),[30]. Cette fonction de transfert est dénotée GEP(s), figure (III.1).

Figure III.1. Modèle simplifie de liaison entre un PSS et le système.

Le type de PSS le plus utilisé est connu sous le nom de PSS conventionnel (ou PSS avance/retard). Ce type a montré sa grande efficacité dans le maintien de la stabilité aux petites perturbations. Ce PSS utilise la variation de vitesse de rotor comme entrée. Il se compose généralement de quatre blocs, figure (III.2) :

? un bloc d'amplificateur.

? un bloc de filtre passe-haut "filtre washout". ? un bloc de compensation de phase.

? un limiteur.

Figure III.2. Modèle d'un PSS avance/retard.

67

a) CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

L'amplificateur :

Il détermine la valeur de l'amortissement introduit par le PSS. Théoriquement, sa valeur (KPSS) doit correspondre à l'amortissement maximal. Toutefois, la valeur du gain doit satisfaire l'amortissement des modes dominants du système sans risquer de dégrader la stabilité des autres modes ou la stabilité transitoire[29]. Généralement, KPSS varie généralement de 0.01 à 50[4].

b) Le filtre passe-haut "filtre washout":

Il élimine les oscillations à très basse fréquence (inférieure à 0.2 Hz ) présentées dans le signal d'entrée. Il supprime également la composante continue de la vitesse (la composante "DC" correspondant au régime statique) : le PSS ne réagit donc que lorsqu'il y a des variations de

vitesse. La constante de temps de ce filtre () doit être suffisamment grande pour permettre aux signaux, dont la fréquence est située dans la bande utile, d'être transmis sans atténuation. Mais, elle ne doit pas être trop grande pour éviter de mener à des variations indésirables de tension de

générateur pendant les conditions d'îlotage. Généralement, varie de 1 à 20 secondes . Une

amélioration remarquable sur la stabilité de la première oscillation est obtenue avec une valeur

fixée à 10 secondes[19] .

c) Le filtre compensation de phase :

L'origine de l'amortissement négatif est, comme nous l'avons vu, associée au retard de phase

introduit entre le couple électrique du générateur ( ) et l'entrée du système d'excitation( ).

Par conséquent, le PSS fournit l'avance de phase nécessaire pour compenser le retard de phase de la fonction de transfert GEP. Pratiquement, un bloc de phase d'avance pure ne suffit pas pour réaliser la compensation de phase nécessaire ; ainsi, un bloc d'avance/retard de phase est souvent utilisé. Pour mieux garantir la stabilité du système, deux étages (au moins) de compensations de phase sont nécessaires. La fonction de transfert de chaque étage est une simple combinaison de pole-zéro, les constantes de temps d'avance et de retard étant réglables. La gamme de chaque constante de temps s'étend généralement de 0.01 à 6 secondes . Mais pour des considérations de réalisation physique, les constantes de temps de retard sont considérées fixes et généralement autour de la valeur de 0.05 secondes[31] .

d) Le limiteur :

Le PSS est conçu pour améliorer l'amortissement du système en cas de petites variations autour d'un point d'équilibre. Son objectif n'est pas de restaurer la stabilité du système aux perturbations sévères (la stabilité transitoire). Le PSS a parfois tendance à perturber le bon fonctionnement du

68

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

régulateur de tension en le saturant lorsque ce dernier essaye de maintenir la tension lors des conditions transitoires. Ainsi, le PSS doit être équipé d'un limiteur afin de réduire son influence indésirable durant les phases transitoires[30].Les valeurs minimales et maximales du limiteur s'étendent de 0.02 à 0.1 per-unit[32] .

III.3.Réglage des paramètres de PSS:

Le problème de la conception d'un PSS est de déterminer les valeurs de ses paramètres pour : ? augmenter l'amortissement des modes du système.

? assurer une stabilisation robuste.

La minimisation des risques probables des interactions défavorables et des effets négatifs sur les autres modes oscillatoires du système représente aussi un point critique important qui influence le réglage de PSS. En outre, les valeurs des paramètres du PSS doivent être réglées sans entraîner d'effet négatif dans la restauration de la stabilité transitoire. De nombreuses méthodes sont proposées dans la littérature pour le réglage des paramètres de PSS. Généralement, la plupart de ces méthodes sont basées sur l'analyse des valeurs propres du système.

III.3.1.Méthode de compensation de phase :

Pour expliquer le réglage des paramètres de PSS par la méthode de compensation de phase, nous prenons un système simple consistant en un générateur connecté à un jeu de barre infini, figure (III.3). Le modèle linéaire de ce système peut être graphiquement illustré par la représentation de Heffron-Philips[19] , comme le montre la figure (III.3).

Les termes K1 K6 sont les constantes de linéarisation.

Figure III.3. Modèle de Heffron-Philips d'un système (mono-machine-jeu de barre infini).

69

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

L'objectif principal d'un PSS est d'introduire une composante d'un couple électrique sur le rotor de la machine synchrone , ce couple est proportionnel à l'écart entre la vitesse actuelle du rotor et la vitesse de synchronisme.

Lorsque le rotor oscille, ce couple agit comme un couple d'amortissement pour atténuer les oscillations. La fonction de transfert GEP(s) et le retard de phase de la boucle électrique peuvent être dérivés du modèle de Heffron-Philips. Ils sont donnés par les deux relations suivantes[32].

? 1 1

G s ? K

PSS ( ) PSS 1 ? 1 2

sT ? ? sT ?

? ? ? K ? G s

PSS f (

? sT ? ? sT ?

(III.1)

(III.2)

Avec : est la valeur propre calculée pour le système sans signal de stabilisation Pour

simplifier, nous considérons que les paramètres à régler du PSS sont le gain et les

constantes de temps T1 et T3 (avec T1=T3) , les autres paramètres sont fixés (avec T2=T4) Ainsi, la fonction de transfert de PSS peut se réécrire comme suit :

T= T =

1 3 w--axtan(/3

2 )

(III.3)

Étant donné que l'avance de phase du PSS( )est égale à la phase ( ) la constante

de temps T1 est donnée, tout calcul fait, par la relation suivante :

? ? ? ? ? ? T ? ? T ? ?

1 ? 1 ? ?

1 2

? PhiGEP ? tan ?

? ?? tan ? ?? ?? ? ? ? ?

? ? ?? ? 2 tan

(III.4)

Avec :

?

1

2

1 ? ? T ? ? 1 ? ? T 2 ? ?

(III.5)

GEP(s

f

(III.6)

K

2

Le gain du PSS, quant à lui, est donné par la relation suivante :

K PSS

4? n

? H

) G ( s )

s ?? ?? ? j ?

70

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

71

Avec:

(III.7)

: La vitesse de synchronisme du système, en rad/s. : La pulsation naturelle d'oscillation en rad/s.

La valeur représente la solution de l'équation caractéristique de la boucle mécanique figure

(III.1). Elle est définie par l'équation suivante (coefficient d'amortissement négligée).
sT ? 1 ? sT ?

? 1

H ? s ? ? K PSS ??

1 ? sT ? 1 ? sT

? 2 ?

, Avec: (III.8)

III.3.2.Méthodes du résidu :

Nous avons vu que le filtre avance/retard du PSS est utilisé pour compenser le retard de phase de la fonction de transfert GEP(s). En déterminant la valeur du retard de phase, nous pouvons ainsi calculer les constantes de temps (avance/retard) nécessaires pour assurer la compensation demandée. Pour ce faire, l'angle de phase de résidu peut être utilisé[1,33].

Considérons la forme suivante de la fonction de transfert du PSS pour un système à une entrée/une sortie :

m

(III.9)

Où : est le nombre d'étages de compensation (généralement )

La figure (III.4) montre l'effet du résidu sur le déplacement de valeur propre dans la partie gauche du plan complexe.

Figure III.4. Déplacement de valeur propre par la rotation du résidu associe.

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

L'angle de phase , nécessaire pour diriger la direction du résidu de sorte que la valeur

propre associée se déplace parallèlement à l'axe réelle, peut être calculé par l'équation

suivante :

(III.10)

Où : est l'angle de phase du résidu .

Par conséquent, les constantes de temps T1 et T2, du bloc avance/retard nécessaires pour obtenir

l'angle , peuvent être calculées comme suit:

,

(III.11)

Avec :

a

?

1?sin

? ? ?

com

? ?

? m ?

 
 
 
 
 

1? sin

? ? ?

com

? ?

? m ?

(III.12)

Où : est la fréquence du mode en rad/sec.

Pour calculer le gain , nous pouvons réécrire la fonction transfert du PSS comme suit :

(III.13)

Le déplacement des valeurs propres est donné ci-dessous :

2 2

i 1 - 0

. H f

(III.14)

En remplaçant l'équation (III.13) dans la dernière équation, nous obtenons pour gain la

K PSS

( i )

valeur littérale suivante :

i

?

2

Ri

(III.15)

72

Une autre méthode peut être utilisée pour régler le gain : la méthode traditionnelle de

Ziegler et Nichols basée sur l'étude du régime critique de la réponse harmonique du système en boucle fermée. On cherche ainsi le gain produisant l'instabilité. Le test consiste à augmenter lentement le gain de stabilisateur jusqu'à l'observation de l'instabilité. Pour un signal d'entrée de type variations de vitesse, ce test doit être effectué avec une charge maximale et des conditions

73

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

1--G(s)H(s)=0

de transport d'énergie satisfaisantes. Le savoir-faire montre, en général, que le gain désiré

représente le tiers du gain à l'instabilité : [34].

III.3.3.Méthode de placement des pôles :

Cette méthode consiste à déterminer les valeurs des paramètres d'un PSS de sorte que tous les pôles du système en boucle fermée se trouvent placés en des positions spécifiées préalablement dans le plan complexe. Cette méthode peut être mathématiquement décrite en considérant la représentation suivante du système [31,10] figure (III.5).

Figure III.5. L'ensemble (système-PSS) en boucle fermée.

Où : est la fonction de transfert du système entre le signal de référence du régulateur de

tension de générateur, où le PSS doit être installé, et la variation de vitesse de rotor .

est la fonction de transfert de PSS.

? i ? 1,2 . . . n

Les pôles de G(s) sont justement les valeurs propres du système linéarisé en boucle ouverte.

La fonction de transfert du système entier en boucle fermée F(s) devient :

=H(s)=

G(s )

(III.16)

1

(III.17)

Si ,sont les valeurs propres spécifiées préalablement, l'équation (III.17) peut ainsi se

réécrire comme suit :

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

74

(III.18)

(III.19)

Par conséquent, nous obtenons un ensemble d'équations algébriques linéaires. En résolvant ces équations, nous pouvons déterminer les valeurs des paramètres désirés du PSS qui assurent le placement précis des valeurs propres.

III.4. Emplacement optimal des PSSs:

Tous les générateurs du système ne participent pas aux modes dominants : tous les générateurs n'ont donc pas besoin d'être équipés des PSSs. En outre, il faut tenir compte des interactions négatives entre les PSSs qui augmentent avec le nombre de ces derniers. Enfin, il faut tenir compte des critères économiques.

Ainsi, la première étape de la mise en oeuvre des PSSs ,est de trouver les emplacements optimaux des PSSs nécessaires et de déterminer leur nombre. Ce problème a fait l'objet, depuis une dizaine d'années, d'un grand nombre de recherche[35 ; 37 ; 38 ; 39 ; 40 ; 41]. Les approches les plus efficaces proposées sont basées sur l'analyse modale du système linéarisé :

? Le mode Shape.

? Les facteurs de participations. ? Les résidus.

Comme nous l'avons vu, les amplitudes des résidus associés aux modes dominants de la fonction de transfert du système en boucle ouverte peuvent être utilisées pour déterminer les placements les plus efficaces pour installer les PSSs. Les amplitudes des facteurs de participation ou du mode Shape permettent de déterminer l'influence de chaque variable d'état dans les modes oscillatoires associés. Ces méthodes peuvent donc nous fournir des indications importantes sur l'emplacement optimal des PSSs dans le système pour réaliser un meilleur amortissement par rapport à des critères donnés.

Sachant que des emplacements différents des PSSs entraînent des oscillations totalement différentes, des PSSs "mal placés" peuvent donc ne pas répondre aux objectifs. Pour cela, il faut bien choisir la méthode qu'il faut appliquer pour déterminer les bons emplacements des PSSs .Les méthodes mentionnées ci-dessus donnent généralement de bons résultats, mais la recherche de méthodes plus efficace reste toujours actuelle.

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

75

III.5.Résultat et discussion :

III.5.1.Exécution du système étudié avec PSS :

D'après le chapitre (II) précédent, on peut utiliser MATLAB/simulink pour l'application du modèle de la figure (II.12).

? Paramètre schéma bloc de simulation

K1=0.7635, K2=0.8643, K3(exciter gain)=0.3230, K4=1.4188, K5 = 0.1462, K6=0.4166.

Figure III.6. Représentation du réseau SMIB+PSS sur MATLAB/Simulink.

Les résultats de simulation pour chacun d'angle de charge, de la vitesse angulaire, du couple électrique et de la tension terminale montré au-dessous.

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

3

2.5

2

1.5

1

0.5

0

Avec PSS

76

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps (s)

Figure III.7. Présente la variation du position angulaire.

15

10

.5

5

0

Avec PSS

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

Figure III.8. Présente la variation de la vitesse angulaire.

1.4

1.2

1

0.8

0.6

0.4

0.2

0

Avec PSS

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

Figure III.9. Présente la variation du couple électrique.

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

-0.05

0.25

0.15

0.05

-0.1

0.3

0.2

0.1

0

Avec PSS

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

Figure III.10. Présente la variation de la tension terminale. III.5.2.Etude comparative entre la mise en oeuvre du système étudié avec, et sans PSS :

Nous avons comparé entre les deux cas suivants, où notre système est connecté avec le régulateur PSS conventionnelle et l'autre sans régulateur, puis choisissez le choix le plus efficace et le meilleur selon le critère de performance qui permettent à la bonne exploitation du système. D'après le chapitre (II) précédent, on peut utiliser MATLAB/simulink pour l'application les deux schémas blocs dans la figure (II.12), et la figure (II.11).

Cette représentation du réseau SMIB+AVR dans la figure(III.11).

? Paramètre schéma bloc de simulation:

K1=0.7635, K2=0.8643, K3(exciter gain)=0.3230, K4=1.4188, K5 = 0.1462, K6=0.4166.

Figure III.11. Représentation du réseau SMIB+AVR sur MATLAB/Simulink.

77

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

78

Les résultats de simulation dans les figures (III.12), (III.13), (III.14), (III.15), et (III.16) est montré au-dessous, pour chacun d'angle de charge, de la vitesse angulaire, du couple électrique et de la tension terminale, avec PSS est sans PSS.

3.5

2.5

0.5

1.5

4

3

2

0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1

Avec PSS

Sans PSS(avec AVR)

10

temps(s)

Figure III.12. Présente la variation du position angulaire.

-0.005

-0.015

0.025

0.015

0.005

-0.01

-0.02

0 1 2 3 4 5 6 7 8

0.03

0.02

0.01

0

temps(s)

Avec PSS

Sans PSS(avec AVR)

10

Figure III.13. Présente la variation de la vitesse angulaire.

0.8

0.6

0.4

0.2

1.8

1.6

1.4

1.2

0

1

temps(s)

Avec PSS

Sans PSS(avec AVR)

10

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Figure III.14. Présente la variation du couple électrique.

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

0.3 0.25 0.2 0.15 0.1 0.05 0 -0.05 -0.1

 
 
 
 
 
 
 
 
 

PSS

PSS(avec AVR)

Avec

Sans

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1

temps(s)

79

Figure III.15. Présente la variation de la tension terminale.

angle de charge (pu)

-0.005

-0.015

0.025

0.015

0.005

-0.01

-0.02

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

0.03

0.02

0.01

0

 
 
 
 
 
 

Avec PSS

Sans PSS(avec AVR)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Figure III.16. Présente la variation de la vitesse angulaire par rapport la variation d'angle.

Afin de connaître l'effet de la stabilisateur PSS, on peut appliquer des quelques critères dans les deux cas, où le système était avec PSS conventionnelle et sans PSS.

Premièrement, Nous définissons les paramètres «des critères temporels instantanés« sur le tableau (III.1), pour chacun courbe d'angle de charge, de la vitesse angulaire et du couple électrique :

Les cas

Sans PSS

Avec CONV PSS

La courbe

8

w

Te

8

w

Te

Dp

1.419

0.0271

0.0271

0.638

0.01833

0.304

t p

0.6734

0.314

0.6331

0.8358

0.2658

0.5604

tr?5%?4.752

 
 

4.753

1.385

 

1.606

Tableau III.1. Comparaison des critères temporels instantanés du système avec et sans PSS.

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

Lors nous faisons déplacer le PSS au système, ce dernier va à la stabilité tôt (1.385s pour l'angle de charge, et 1.606s pour le couple électrique). Par contre, dans le cas sans PSS le système devient stable à 4.752s, et à 4.753s pour l'angle et le couple électrique, respectivement.

Deuxièmement, les différents critères typiques peuvent être utilisés pour caractériser la performance du système régulé les paramètres des critères temporels intégraux ( [IAE]Integral of Absolute Error, [ISE] Intégral of Square Error, et aussi [ITAE] Intégral Time multiplied by Absolute Error), on peut montrer sur le tableau (III.2).

Les cas

Sans PSS

Avec CONV PSS

IAE

0.1495

0.1169

ISE

0.007102

0.007336

ITAE

0.3273

0.2232

Tableau III.2. Comparaison des critères temporels intégraux du système avec et sans PSS.

Nous avons connait d'après les chapitres précédents, le système sera d'autant mieux réglé lors le critère intégral choisi sera minimal.

Du tableau au-dessus on peut vérifier que le système avec PSS conventionnelle mieux réglé, parce que l'intégrale de l'erreur absolue est minimale par rapport le cas sans PSS

( ), aussi l'intégrale de l'erreur absolue pondérée par le temps

est minimale ( ).

80

CHAPITRE III Stabilisateur de puissance (PSS conventionnel)

III.6. Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons présenté d'une façon générale le modèle et la fonctionnement du stabilisateur PSS. En outre, Le réglage de paramètres des PSSs et leurs emplacements sont des facteurs critiques pour pouvoir assurer convenablement le bon fonctionnement des PSSs.

En termes de la simulation, nous exécutons du système étudié sans PSS et dans autre cas on ajoute le PSS conventionnelle. Ainsi qu'on peut étudier comparative entre la mise en oeuvre du système avec, et sans PSS.

Enfin, les stabilisateurs de puissance (PSSs) conventionnelle, par leur efficacité et leur coût réduit, sont les moyens habituels non seulement pour éliminer les effets négatifs des régulateurs de tension, mais aussi pour amortir les oscillations électromécaniques du système, dans le chapitre suivant nous présentons quelque aspects théoriques de la logique floue , ainsi que les bases de son application pour la commande de processus.

81

Chapitre 4

P55 a basé sur la logique floue

(Fuzzy)

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

IV.1.Introduction :

Au départ théorie, la logique floue(FUZZY) s'affirme comme une technique opérationnelle. Utilisée à côté d'autres techniques de contrôle avancé, elle fait une entrée discrète mais appréciée dans les automatismes de contrôle industriel. En outre, la logique floue ne remplace pas nécessairement les systèmes de régulation conventionnels. Elle est complémentaire[42].

L'utilisation de la commande floue est particulièrement intéressante lorsqu' on ne dispose pas de modèle mathématique précis du processus à commander ou lorsque ce dernier présente de trop fortes non linéarités ou imprécision.

Dans ce chapitre, nous présenterons quelque aspect théorique de la logique floue, ainsi que les bases de son application pour la commande de processus.

83

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

84

IV.2.Apparition de la logique floue :

Le terme d'ensemble flou apparaît pour la première fois en 1965 lorsque le professeur Lotfi A. Zadeh, de l'université de Berkeley aux USA, publie un article intitulé « Ensembles flous » (Fuzzy sets). Il a réalisé depuis de nombreuses avancées théoriques majeures dans le domaine et a été rapidement accompagné par de nombreux chercheurs développant des travaux théoriques. Parallèlement, certains chercheurs se sont penchés sur la résolution par logique floue de problèmes réputés difficiles. Ainsi en 1975, le professeur Mamdani à Londres développe une stratégie pour le contrôle des procédés et présente les résultats très encourageants qu'il a obtenus sur la conduite d'un moteur à vapeur. En 1978, la société danoise F.L.Smidth réalise le contrôle d'un four à ciment. C'est là la première véritable application industrielle de la logique floue[42].

IV.3.Utilisation de la logique floue pour le contrôle :

La logique floue est bien connue des automaticiens pour ses applications dans le contrôle-commande de procédés, appelé alors couramment « contrôle flou ». Tout comme un contrôleur (ou correcteur) classique, le contrôleur flou s'insère dans la boucle de régulation et calcule la commande à appliquer au procédé suivant une ou plusieurs consignes et une ou plusieurs mesures effectuées sur celui-ci[42].

Les bases de règles floues sont intéressantes en commande car elles permettent :

? de prendre en compte une expertise existante de nature qualitative.

? de prendre en compte des variables que l'on sait difficilement intégrer dans la boucle. ? d'améliorer le fonctionnement de contrôleurs classiques, par :

o autoréglage hors ligne ou en ligne des gains de ces contrôleurs,

o modification de leur sortie en fonction d'événements qui ne peuvent pas être pris en compte par une technique classique.

IV.4.La théorie des ensemble floue :

IV.4.1.Notion d'appartenance partielle :

Dans la théorie des ensembles, un élément appartient ou n'appartient pas à un ensemble. La notion d'ensemble est à l'origine de nombreuses théories mathématiques. Cette notion essentielle ne permet cependant pas de rendre compte de situations pourtant simples et rencontrées fréquemment. Parmi des fruits, il est facile de définir l'ensemble des pommes. Par contre, il sera plus difficile de définir l'ensemble des pommes mûres. On conçoit bien que la pomme mûrit progressivement... la notion de pomme mûre est donc graduelle. C'est pour prendre en compte de telles situations qu'a été créée la notion d'ensemble flou. La théorie des ensembles flous

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

85

repose sur la notion d'appartenance partielle : chaque élément appartient partiellement ou graduellement aux ensembles flous qui ont été définis. Les contours de chaque ensemble flou Figure (IV.1) ne sont pas « nets », mais « flous » ou « graduels » [42] .

Figure IV.1. Comparaison d'un ensemble classique et d'un ensemble flou.

IV.4.2.Fonction d'appartenance (FA) :

Un ensemble flou est défini par sa « fonction d'appartenance », qui correspond à la notion de « fonction caractéristique » en logique classique. Supposons que nous voulions définir l'ensemble des personnes de « taille moyenne ». En logique classique, nous conviendrons par

Figure IV.2. Fonction caractéristique.

exemple que les personnes de taille moyenne sont celles dont la taille est comprise entre et
. La fonction caractéristique de l'ensemble Figure (IV.2).

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

86

Donne «0» pour les tailles hors de l'intervalle [ ] et «1» dans cet intervalle.

L'ensemble flou des personnes de « taille moyenne » sera défini par une « fonction d'appartenance » qui diffère d'une fonction caractéristique par le fait qu'elle peut prendre n'importe quelle valeur dans l'intervalle [0, 1]. A chaque taille possible correspondra un «degré d'appartenance » à l'ensemble flou des « tailles moyennes » Figure (IV.3), compris entre 0 et 1.

Figure IV.3. Fonction d'appartenance.

Plusieurs ensembles flous peuvent être définis sur la même variable, par exemple les ensembles « taille petite », « taille moyenne » et « taille grande », notions explicitées chacune par une fonction d'appartenance Figure (IV.4).

Figure IV.4. Fonction d'appartenance, variable et terme linguistique.

1 . 80m

Cet exemple montre la gradualité que permet d'introduire la logique floue. Une personne de appartient à l'ensemble « taille grande » avec un degré 0.3 et à l'ensemble « taille

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

87

moyenne » avec un degré de 0.7. En logique classique, le passage de moyen à grand serait

brusque. Une personne de serait par exemple de taille moyenne alors qu'une personne de

serait grande, ce qui choque l'intuition. La variable (par exemple : taille) ainsi que les termes (par exemple : moyenne, grande) définis par les fonctions d'appartenance portent respectivement les noms de variable linguistique et de termes linguistiques. Comme cela sera vu plus loin, variables et termes linguistiques peuvent être utilisés directement dans des règles[42].

Les fonctions d'appartenance peuvent théoriquement prendre n'importe quelle forme (FA triangulaire, FA trapézoïdale, FA gaussienne...etc.) Toutefois, elles sont souvent définies par des segments de droites, et dites « linéaires par morceaux » Figure (IV.5).

Figure IV.5. Fonctions d'appartenance linéaires par morceaux. Les fonctions d'appartenance « linéaires par morceaux » sont très utilisées car :

? elles sont simples,

? elles comportent des points permettant de définir les zones où la notion est vraie, les zones où elle est fausse, ce qui simplifie le recueil d'expertise.

Dans certains cas, les fonctions d'appartenance peuvent être égales à 1 pour une seule valeur de la variable et égales à 0 ailleurs, et prennent alors le nom de « fonctions d'appartenance singletons ». Un singleton flou Figure (IV.6) défini sur une variable réelle (taille) est la traduction dans le domaine flou d'une valeur particulière (taille de Paul) de cette variable

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

88

Figure IV.6. Fonction d'appartenance singleton. IV.4.2.1.Fuzzification "Degré d'appartenance" :

L'opération de fuzzification permet de passer du domaine réel au domaine du flou. Elle consiste à déterminer le degré d'appartenance d'une valeur (mesurée par exemple) à un ensemble flou. Par exemple Figure (IV.7), si la valeur courante de la variable « entrée » est de 2, le degré d'appartenance à la fonction d'appartenance « entrée faible » est égal à 0.4 qui est le résultat de la fuzzification[42] .

Figure IV.7. Fuzzification.

On peut aussi dire que la proposition « entrée faible » est vraie à 0,4. On parle alors de degré de vérité de la proposition. Degré d'appartenance et degré de vérité sont donc des notions similaires.

IV.4.3.Opérateurs logiques flous :

Ces opérateurs permettent d'écrire des combinaisons logiques entre notions floues, c'est-à dire

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

89

de faire des calculs sur des degrés de vérité. Comme pour la logique classique, on peut définir des opérateurs (ET),(OU),(négation) [42].

Exemple : Appartement Intéressant = Loyer Raisonnable ET Surface Suffisante.

IV.4.3.1.Choix des opérateurs :

Il existe de nombreuses variantes dans ces opérateurs (cf. annexe). Cependant, les plus répandus sont ceux dits «de Zadeh» décrits ci-dessous. Leur utilisation sera reprise dans l'exemple didactique d'utilisation d'une base de règles floues[42]. Dans ce qui suit, le degré de vérité d'une

proposition A sera noté .

a) Intersection :

L'opérateur logique correspondant à l'intersection d'ensembles est le ET. Le degré de vérité de la proposition (A ET B) est le minimum des degrés de vérité de A et de B :

Exemple :

« Température Basse » est varie à 0.7

<ET>

« Pression Faible » est varie à 0.5

est donc varie à 0.5 = MIN(0.7 ,0.5)

Remarque : l'opérateur ET de la logique classique est bien respecté : 0 ET 1 donne bien 0.

b) Union :

L'opérateur logique correspondant à l'union d'ensembles est le OU. Le degré de vérité de la proposition « A OU B » est le maximum des degrés de vérité de A et de B :

Exemple :

« Température Basse » est varie à 0.7

<OU>

« Pression Faible » est varie à 0.5

est donc varie à 0.7 = MAX(0.7 ,0.5)

Remarque : l'opérateur OU de la logique classique est bien respecté : 0 OU 1 donne bien 1.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

90

c) Complément :

L'opérateur logique correspondant au complément d'un ensemble est la négation.

Exemple :

<NON>

« Température Basse » est varie à 0.7

est donc varie à 0.3 = (1-0.7)

Remarque : l'opérateur négation de la logique classique est bien respecté : NON(0) donne bien 1 et NON(1) donne bien 0.

IV.4.4.Règles floues :

IV.4.4.1.La logique floue et l'intelligence artificielle :

La logique floue a pour objectif de formaliser et de mettre en oeuvre la façon de raisonner d'un être humain. En cela, elle peut être classée dans le domaine de l'intelligence artificielle. L'outil le plus utilisé dans les applications de logique floue est la base de règles floues. Une base de règles floues est composée de règles qui sont généralement utilisées en parallèle, mais peuvent également être enchaînées dans certaines applications[42].

Une règle est du type :

SI« prédicat »ALORS« conclusion »

Par exemple : « SI température élevée et pression forte ALORS ventilation forte et soupape grande ouverte».

Les bases de règles floues, tout comme les systèmes experts classiques, fonctionnent en s'appuyant sur une base de connaissance issue de l'expertise humaine. Il y a néanmoins de grandes différences dans les caractéristiques et le traitement de cette connaissance Tableau (IV.1). Une règle floue comporte trois étapes fonctionnelles résumées dans la Figure (IV.8).

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

91

Figure IV.8. Traitement flou.

Base de règles floues

Base de règles classiques (système expert)

Peu de règles

Beaucoup de règles

Traitement graduel

Traitement booléen

Enchaînement possible mais peu utilisé

Règles enchaînées A OU B C

C D

D ET A E

Règles traitées en parallèle

Règles utilisées une par une, séquentiellement

Interpolation entre règles pouvant se contredire

Pas d'interpolation, pas de contradiction

Tableau IV.1. Base de règles floues et base de règles classiques.

IV.4.4.1.1.Prédicat :

Un prédicat (encore appelé prémisse ou condition) est une combinaison de propositions par des opérateurs ET,OU,NON. Les propositions « température élevée » et « pression forte » de l'exemple précédent sont combinées par l'opérateur ET pour former le prédicat de la règle[42].

IV.4.4.1.2.Inférence :

Le mécanisme d'inférence le plus couramment utilisé est celui dit « de Mamdani ». Il représente une simplification du mécanisme plus général basé sur « l'implication floue » et le « modus ponens généralisé ». Seules les bases de règles « de Mamdani » sont utilisées dans ce qui suit[42].

IV.4.4.1.3.Conclusion :

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

La conclusion d'une règle floue est une combinaison de propositions liées par des opérateurs (ET).

Dans l'exemple précédent, « ventilation forte » et « soupape grande ouverte » sont la conclusion de la règle.

On n'utilise pas de clauses (OU) dans les conclusions, car elles introduiraient une incertitude dans la connaissance (l'expertise ne permettrait pas de déterminer quelle décision prendre). Cette incertitude n'est pas prise en compte par le mécanisme d'inférence de Mamdani, qui ne permet de gérer que des imprécisions. Les règles floues « de Mamdani » ne sont donc a priori pas adaptées à du diagnostic de type « diagnostic médical » pour lequel les conclusions sont incertaines. La théorie des possibilités, inventée par Lotfi Zadeh, apporte dans ces cas une méthodologie adéquate.

De même, la négation est a priori interdite dans les conclusions pour des règles de Mamdani. En effet, si une règle avait par exemple la conclusion « Alors ventilation non moyenne », il serait impossible de dire si cela signifie « ventilation faible » ou « ventilation forte ». Ce serait encore un cas d'incertitude[42].

IV.4.4.2.Mécanisme d'inférence de Mamdani :

Une base de règles floues de Mamdani comprend donc des règles linguistiques faisant appel à des fonctions d'appartenance pour décrire les concepts utilisés Figure (IV.9). Le mécanisme d'inférence comprend les étapes suivantes[42]:

? Fuzzification

La fuzzification consiste à évaluer les fonctions d'appartenance utilisées dans les prédicats des règles, comme illustré par la Figure (IV.10) :

92

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

93

Figure IV.9. Implication.

Figure IV.10. Fuzzification.

? Degré d'activation :

Le degré d'activation d'une règle est l'évaluation du prédicat de chaque règle par combinaison logique des propositions du prédicat, comme illustré figure (IV.11). Le (ET) est réalisé en effectuant le minimum entre les degrés de vérité des propositions.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

94

Figure IV.11. Activation.

? Implication :

Le degré d'activation de la règle permet de déterminer la conclusion de la règle, c'est l'implication. Il existe plusieurs opérateurs d'implication, mais le plus utilisé est le «minimum ». L'ensemble flou de conclusion est construit en réalisant le minimum entre le degré d'activation et la fonction d'appartenance, sorte d'«écrêtage» de la fonction d'appartenance de conclusion Figure (IV.12).

Figure IV.12. Implication.

? Agrégation :

L'ensemble flou global de sortie est construit par agrégation des ensembles flous obtenus par chacune des règles concernant cette sortie.

L'exemple suivant présente le cas où deux règles agissent sur une sortie. On considère que les règles sont liées par un (OU) logique, et on calcule donc le maximum entre les fonctions d'appartenance résultantes pour chaque règle Figure (IV.13).

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

95

Figure IV.13. Agrégation des règles.

IV.4.4.3.Défuzzification :

A la fin de l'inférence, l'ensemble flou de sortie est déterminé mais il n'est pas directement utilisable pour donner une information précise à l'opérateur ou commander un actionneur. Il est nécessaire de passer du « monde flou » au « monde réel », c'est la défuzzification. Il existe plusieurs méthodes, la plus souvent rencontrée étant le calcul du «centre de gravité» de l'ensemble flou Figure (IV.14) [42] .

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

96

Figure IV.14. Défuzzification par centre de gravité. IV.4.4.4.Règles « libres » et « en tableau » [42]:

Les bases de règles floues, dans leur cas général, sont donc définies par des fonctions d'appartenance sur les variables du système, et par des règles qui peuvent être écrites textuellement. Chaque règle fait appel à des entrées et des sorties qui peuvent être différentes, comme le montre l'exemple qui suit :

R1 : SI « température élevée » ALORS « sortie élevée »

R2 : SI « température moyenne » ET « pression basse » ALORS « sortie moyenne »

R3 : SI « température moyenne » ET « pression élevée » ALORS « sortie basse »

R4 : SI « température basse » ET « pression élevée » ALORS « sortie très basse » Schématiquement, on peut représenter les « zones d'action » des règles et leur recouvrement dans le tableau du tableau (IV.2).

Pression/Température

Basse

Moyenne

Élevée

Élevée

Sortie très basse

Sortie basse

Sortie élevée

Basse

 

Sortie moyenne

Sortie élevée

Tableau IV.2. Implication représentée en tableau.

On constate que :

? tout l'espace n'est pas forcément couvert ; la combinaison « température basse et pression basse » n'est pas ici prise en compte ; l'explication est par exemple que cette combinaison n'est physiquement pas possible pour cette machine, ou qu'elle ne nous intéresse pas ; il est préférable de le vérifier car il peut s'agir d'un oubli .

? la première règle ne prend en compte que la température ; cette situation est tout à fait normale dans la mesure où elle reflète correctement l'expertise existante. Beaucoup d'applications définissent cependant des « tableaux » de règles. Dans cette optique ,

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

97

l'espace est « quadrillé », et à chaque « case » correspond une règle. Cette approche a l'avantage d'être systématique, mais :

o elle ne permet pas toujours de traduire simplement (en un minimum de règles) l'expertise existante,

o elle n'est applicable que pour deux voire trois entrées, alors que des bases de règles «libres » peuvent être bâties avec un nombre important de variables.

Remarques :

o Une base de règles floues a un comportement statique non linéaire par rapport à ses entrées.

o Les bases de règles floues ne sont pas dynamiques en elles-mêmes, bien qu'elles utilisent souvent comme entrées des variables traduisant la dynamique du système (dérivées, intégrales, ...) ou le temps.

IV.5.Contrôleur flou :

La figure ci-dessous illustre le structure schématique du contrôleur de logique floue qui se compose d'une interface de Fuzzification, une base de connaissances, la prise de décision logique, et interface défuzzification[43,27] .

Figure IV.15. Structure de base d'un contrôleur flou.

IV.5.1.Les différentes étapes de la commande floue :

On distingue classiquement les étapes ci-dessous dans la structure d'un contrôleur flou[27]:

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

98

? l'identification des variables pour d'entrée et de sortie.

? la construction de règles de contrôle.

? établir l'approche pour décrire l'état du système en termes de sous-ensembles flous, soit

établir méthode de Fuzzification et fonctions d'appartenance floues.

? sélection de la règle compositionnel d'inférence.

? méthode La défuzzification est l'étape qui permet de transformer l'ensemble flou, obtenu

par le calcul précédent, en une grandeur de commande à appliquer au processus.

Dans la section suivant, on peut expliquer les étapes précédentes avec PSS basés sur la logique

floue.

IV 6.PSS basés sur la logique floue :

Le stabilisateur de système de puissance est utilisé pour améliorer le rendement du générateur synchrone. Cependant, il en résulte dans la mauvaise performance dans diverses conditions de chargement qui a mis en oeuvre avec PSS classiques. A cet effet, le besoin de logique floue PSS se pose. Le contrôleur flou utilisé dans stabilisateur système électro-énergétique est normalement une deux entrées et une composante de sortie unique. C'est généralement un système MISO. Les deux entrées sont changement de vitesse angulaire et le taux de variation de la vitesse angulaire tandis que la sortie du contrôleur logique floue est un signal de tension. Une modification de la tension de la rétroaction au système d'excitation en fonction de la puissance accélération sur une unité est utilisée pour améliorer la stabilité du système. Les signaux de stabilisation sont calculés en utilisant les fonctions d'appartenance floue standard en fonction de ces variables[27].

IV.6.1. Sélection de variables d'entrée et de sortie :

On fait définir les variables d'entrée et de contrôle, c'est-à-dire, déterminer quels états du processus doivent être observées et doivent être considérées comme des mesures de contrôle. Pour les modèles FLPSS, l'accélération et la déviation de vitesse du générateur peuvent être observés et ont été choisis comme le signal d'entrée du PSS floue. Les performances dynamiques du système pourraient être évaluées par l'examen de la courbe de réponse de ces deux variables. La tension est à la sortie du contrôleur logique floue[27].

Pratiquement, la vitesse d'axe seulement est facilement disponible. Le signal d'accélération peut être dérivé des signaux de vitesses mesurées à deux instants successifs d'échantillonnage à l'aide d'équation au-dessous :

? ? ? ? ? ? ? ?

? ? k ? ? ? k ? 1

? ? k ?

?T

(IV.1)

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

IV.6.2.Fonction d'appartenance :

Les variables choisies pour ce contrôleur sont la déviation de vitesse, d'accélération et de tension, en cela, la déviation de la vitesse et l'accélération sont les variables d'entrée et la tension est variable de sortie. Le nombre de variables linguistiques décrivant les sous-ensembles flous d'une variable varie en fonction de la demande (l'application). Généralement, un nombre impair est utilisé. Un nombre raisonnable est sept. Toutefois, la multiplication des sous-ensembles flous entraîne une augmentation correspondante du nombre de règles. Chaque variable linguistique a sa fonction d'appartenance floue. La fonction d'appartenance mappe les valeurs nettes dans des variables de floues. Les fonctions d'appartenance triangulaires sont utilisées pour définir le degré d'appartenance. Il est important de ne pas que le degré d'adhésion joue son rôle important dans la conception[27] .

Un contrôleur flou. Chacune des variables d'entrée et de sortie de flous est affecté sept sous-ensembles flous linguistiques variant de grand négatif (NB) à grand positif (PB). Chaque sous-ensemble est associé à la fonction de d'appartenance triangulaire à partir d'un ensemble de sept fonctions d'appartenance pour chaque variable floue.

NB

NECATIVE BIG

NM

NECATIVE MEDIUM

NS

NECATIVE SMALL

ZE

ZERO

PS

POSITIVE SMALL

PM

POSITIVE MEDIUM

PB

POSITIVE BIG

Tableau IV.3. Variables floues pour la fonction d'appartenance.

Les variables sont normalisées en multipliant avec des gains respectifs de K1, K2,K3, afin que leur valeur comprise entre -1 et 1. Les fonctions d'appartenance des variables d'entrée et de sortie ont 50% de chevauchement entre les sous-ensembles flous adjacents [27]. La fonction d'appartenance pour l'accélération, la vitesse et la tension sont indiquées à la figure suivant :

99

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

Figure VI.16. Fonctions d'appartenance pour l'accélération.

Figure VI.17. Fonctions d'appartenance pour la variation de vitesse.

100

Figure VI.18. Fonctions d'appartenance pour la tension.

IV.6.3. La base de règles floues [48]:

Un ensemble de règles qui définissent la relation entre l'entrée et la sortie de du contrôleur à

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

101

logique floue peut être trouvé utilisant la connaissance disponible dans le domaine de concevoir PSS[27] . Ces règles sont définies en utilisant les variables linguistiques. Les deux entrées, la vitesse et l'accélération, se traduisent (49) règles pour chaque machine. Les règles typiques ont la structure suivante :

? Règle(1): si la variation de vitesse est NB (NECATIVE BIG), ET l'accélération est NB ALORS la tension (la sortie de PSS floue) est NB.

? Règle(2): si la variation de vitesse est ZE (ZERO), ET l'accélération est NS (NECATIVE SMALL) ALORS la tension (la sortie de PSS floue) est NS.

? Règle(3) : si la variation de vitesse est PB (POSITIVE BIG), ET l'accélération est NM (NECATIVE MEDIUM) ALORS la tension (la sortie de PSS floue) est PM (POSITIVE MEDIUM). Et ainsi de suite...

Toutes les 49 règles régissant le mécanisme sont expliquées dans le tableau (IV.4), où tous les symboles sont définis dans la terminologie de base de logique floue.

Variation
de vitesse

Accélération

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

NB

NB

NB

NB

NB

NM

NM

NS

NM

NB

NM

NM

NM

NS

NS

ZE

NS

NM

NM

NS

NS

ZE

ZE

PS

ZE

NM

NM

NS

ZE

PS

PS

PM

PS

NS

ZE

ZE

PS

PS

PM

PM

PM

ZE

PS

PS

PM

PM

PM

PB

PB

PS

PM

PM

PB

PB

PB

PB

Tableau IV.4. Base de règles de contrôleur a logique floue.

La sortie de stabilisateur est obtenue en appliquant une règle particulaire exprimée sous forme de fonctions d'appartenance. Finalement l'appartenance de sortie de la règle est calculée. Cette procédure est suivie pour toutes les règles et avec chaque règle un résultat est obtenu.

Nous utilisons le mécanisme d'inférence le plus couramment utilisé est celui dit « de Mamdani ». Précédemment, on peut connaître les étapes (Fuzzification, dégrée d'activation, implication et agrégation).

IV.6.4.Défuzzification :

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

Généralement, la solution d'un problème utilisant les ensembles flous, est un résultat exprimé en termes de valeurs floues (fonctions d'appartenance). D'autre part, pour exploiter ou appliquer physiquement ces résultats, on doit utiliser des valeurs ordinaires. Cette opération qui consiste à convertir les valeurs floues en valeurs ordinaires, s'appelle la défuzzification.

La méthode de défuzzification la plus utilisée est certainement, la méthode du centre de gravité, dont le principe est de prendre l'abscisse du centre de gravité de la surface de la fonction d'appartenance résultante.

Dans le cas d'un univers de discoures discret, cette méthode donne :

avec : (IV.2)

Cependant, cette méthode de défuzzification est parfois complexe et demande des calculs importants. C'est pour cette raison qu'on utilise souvent une autre méthode plus simple qui est la méthode du maximum, dont le principe est de prendre l'abscisse du maximum de la fonction d'appartenance résultante [43].

IV.6.5.la mise en oeuvre de la logique floue[48]:

La représentation de diagramme bloc du contrôleur à logique floue mise en application sur simple machine (générateur synchrone) a connecté au réseau infini. Comme dans la figure suivante :

Figure IV.19. Exécution de contrôleur de logique floue.

102

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

IV.7.Résultat et discision :

On prend dans cette partie le système (générateur a connecté au réseau infini), pour faire la simulation. Les paramètres du système et des régulateurs existent dans l'annexe.

IV.7.1.Exécution du système avec les différentes fonctions d'appartenances :

A l'aide de programme MATLAB/sumulink, nous exécutons le modèle de la figure (IV.19) pour les différents fonctions d'appartenance.

Les fonctions d'appartenances qui ont été choisis sont les suivants :

· triangulaire (trimf).

· trapézoïdale (trapmf).

· gaussienne (gaussmf).

· gaussienne (gauss2mf).

· sigmoïdes (psigmf).

Cette représentation du réseau SMIB+FuzzyPSS dans la figure (IV.20).

> Paramètre schéma bloc de simulation:

K1=0.7635, K2=0.8643, K3(exciter gain)=0.3230, K4=1.4188, K5 = 0.1462, K6=0.4166, Kin1=1.6 , Kin2=29.56

Figure IV.20. Représentation du réseau SMIB+FuzzyPSS sur MATLAB/Simulink.

103

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

104

Les résultats de simulation pour chacun d'angle de charge, de la vitesse angulaire, du couple électrique et de la tension terminale montré au-dessous.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

trimf

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

psigmf

gaussmf

gauss2mf

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

trapmf

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

4

3.5

3

2.5

2

1.5

1

0.5

0

Figure IV.21. Présente la variation de la position angulaire1.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

trimf

 
 
 
 
 
 
 
 
 

psigmf

gausmf

 
 
 
 
 
 
 
 
 

gauss2mf

trapmf

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

0.03 0.025 0.02 0.015 0.01 0.005 0 -0.005 -0.01 -0.015 -0.02

Figure IV.22. Présente la variation de la vitesse angulaire.

1.8

trimf psigmf gaussmf gauss2mf trapmf

1.2

1

0.8

0.6

0.4

0.2

0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1.6

1.4

temps(s)

Figure IV.23. Présente la variation du couple électrique.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

0.4

0.35

0.3

0.25

0.2

0.15

0.1

0.05

0

-0.05

-0.1

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

trimf psigmf gaussmf gauss2mf trapmf

temps(s)

105

Figure IV.24. Présente la variation de la tension terminale.

 
 
 
 
 
 

trimf

 
 
 
 
 
 
 

psigmf

gaussmf

 
 
 
 
 
 
 

gauss2mf

trapmf

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

temps(s)

0.03 0.025 0.02 0.015 0.01 0.005 0 -0.005 -0.01 -0.015 -0.02

Figure IV.25. Présente la variation de la vitesse angulaire par rapport l'angle.

La fonction d'appartenance meilleure est déterminée par l'application des critères temporels intégraux.

D'après le tableau (IV.5), on peut dire que la fonction d'appartenance triangulaire (trimf) est meilleur des autres, puisque le système est d'autant mieux réglé et le critère intégral est minimal.

Types de FA

trimf

psigmf

gaussmf

gauss2mf

trapmf

IAE

0.09975

0.1495

0.103

0.101

0.1066

ISE

0.008198

0.007102

0.007607

0.007546

0.008411

ITAE

0.1715

0.3273

0.1924

0.1986

0.2054

 

Tableau IV.5. Comparaison des critères temporels intégraux

Au-dessous, nous représentons les résultats de simulation pour la fonction d'appartenance triangulaire seulement.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

2.5

0.5

1.5

2

0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

temps(s)

FPSS(trimf)

106

Figure IV.26. Présente la variation de la position angulaire.

14

x 10-3

12

10

8

6

4

2

0

-2

FPSS (trimf)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

Figure IV.27. Présente la variation de la vitesse angulaire.

1.4

1.2

1

0.8

0.6

0.4

0.2

0

FPSS(trimf)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

temps(s)

Figure IV.28. Présente la variation du couple électrique.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

0.4

0.35

0.3

0.25

0.2

0.15

0.1

0.05

0

-0.05

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

FPSS(trimf)

temps(s)

Figure IV.29. Présente la variation de la tension terminale. IV.7.2.Étude comparative entre la mise en oeuvre du système aux différents cas : Nous avons comparé entre les trois cas : où notre système est :

? sans régulateur PSS.

? connecté avec régulateur PSS conventionnelle. ? connecté avec régulateur FLPSS (PSS flou).

Simultanément, nous exécutons les schémas blocs des figures (II.12), (II.11) et de la figure(IV.19), pour les mêmes paramètres.

A partir des critères de performance, nous obtenons le bon choix qui permettre à la bonne exploitation du système.

Les résultats de simulation dans les figures (IV.30), (IV.31), (IV.32), (IV.33) et (IV.34) montré au-dessous, pour chacun d'angle de charge, de la vitesse angulaire, du couple électrique et de la tension terminale.

107

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

3.5

2.5

0.5

1.5

4

3

2

0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

10

108

temps(s)

Figure IV.30. Présente la variation de la position angulaire.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-0.005

-0.015

0.025

0.015

0.005

-0.01

-0.02

0.03

0.02

0.01

0

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

temps(s)

Figure IV.31. Présente la variation de la vitesse angulaire.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0.8

0.6

0.4

0.2

1.8

1.6

1.4

1.2

0

1

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

temps(s)

Figure IV.32. Présente la variation du couple électrique.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0.4 0.35 0.3 0.25 0.2 0.15 0.1 0.05

0

-0.05 -0.1

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

109

temps(s)

Figure IV.33. Présente la variation de la tension terminale.

-0.005

-0.015

0.025

0.015

0.005

-0.01

-0.02

0.03

tr (5%)4.752

0.02

0.01

0

0 0.5 1

1.5

angle de charge (pu)

2

2.5 3 3.5

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

Figure IV.34. Présente la variation de la vitesse angulaire par rapport l'angle.

Les deux tableaux ci-dessous montrent les paramètres des critères, l'un des critères temporels instantanés et l'autre des critères temporels intégraux.

Les cas

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

Les
courbes

8

w

T

8

w

T

8

w

T

Dp

1.419

0.0271

0.743

0.638

0.01833

0.304

0

0.01381

0.223

t p

0.6734

0.314

0.6331

0.8358

0.2658

0.5604

 

0.1822

0.3443

 
 
 

4.753

1.385

 

1.606

1.28

 

0.8491

 

Tableau IV.6. Comparaison des critères temporels instantanés.

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

Les cas

Sans PSS

Avec PSS

Avec FUZZY PSS

IAE

0.1495

0.1169

0.09975

ISE

0.007102

0.007336

0.008198

ITAE

0.3273

0.2232

0.1715

 

Tableau IV.7. Comparaison des critères temporels intégraux.

Lors nous déplaçons le FLPSS au système, ce dernier va à la stabilité tôt ( pour l'angle de

charge). Par contre, les courbe d'angle pour les cas sans PSS et avec PSS conventionnel sont

stable au ( et ) respectivement.

Du tableau (IV.7) on peut vérifier que le système avec FLPSS mieux réglé, parce que l'intégrale

de l'erreur absolue est minimale par rapport les autres cas ( ),

aussi l'intégrale de l'erreur absolue pondérée par le temps est minimale ).

Le régulateur floue est utilisé pour pouvoir ajuster le système rapidement (temps de réponse très court) par rapport au régulateur classique et de maintenir la tension proche de sa référence

avec un minimum de dépassement.

110

CHAPITRE IV PSS a basé sur la logique floue(FUZZY)

111

IV 8.Conclusion :

Parmi les techniques de l'intelligence artificielle, la logique floue permet de modéliser puis de remplacer l'expertise de conduite de processus, expertise en provenance du concepteur ou de l'utilisateur.

Dans ce chapitre, nous présentons la théorie des ensembles floue et nous également expliquons le principe du contrôleur flou.

En termes de la simulation, nous exécutons du système avec différents fonctions d'appartenances :

· triangulaire (trimf).

· trapézoïdale (trapmf).

· gaussienne (gaussm).

· gaussienne (gauss2mf).

· sigmoïdes (psigmf).

Ainsi nous avons comparés entre la mise en oeuvre du système :

· sans régulation PSS.

· avec régulation PSS conventionnel.

· avec régulation PSS basé de la logique floue.

Il peut être conclu que la performance de la FPSS proposé est beaucoup mieux et les oscillations sont amorties beaucoup plus rapide.

Chapitre 5

Stabilisation d'un Système

multi-machines

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

113

V.1.Introduction :

L'un des problèmes les plus importants, lors de l'étude d'un système électro-énergétique complexe, est celui de sa stabilité. Ceci est dû au développement important des systèmes. L'étude et l'analyse du comportement des systèmes face à de faibles ou importantes perturbations ont été l'objet de nombreuses recherches utilisant différentes méthodes, indirectes ou directes et récemment par l'emploi de nouvelles techniques telles que les logique floue, en l'occurrence les réseaux de neurones artificiels « RNA ».

Le but principal de ce chapitre consiste à traiter le problème de la stabilité transitoire dans les systèmes multi-machines par deux méthodes différentes, à savoir la méthode logique floue (FUZZY) et celle de PSS et comparer avec sans PSS.

La validation des 2 méthodes proposées sera effectuée par voie de simulation basée sur le logiciel MATLAB 13.

A la fin de ce chapitre nous avons déterminé la meilleur méthode pour obtenir l'amortissement des oscillations.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

114

V.2. Description du réseau étudié :

Le réseau test se compose de deux zones totalement symétriques reliés entre-elles par deux lignes en parallèle de 220 km de longueur avec une tension nominale de 230 kV, figure (V.1). Il a été spécifiquement conçu [6] pour étudier les oscillations électromécaniques de basse fréquence dans les grands systèmes électriques interconnectés. Malgré sa petite taille, il imite très bien le comportement des systèmes typiques en fonctionnement réel. Chaque zone est équipée de deux générateurs identiques de 20 kV/900 MVA. Les machines synchrones ont des paramètres identiques sauf pour les inerties qui sont H = 6.5 s dans la zone 1 et H = 6.175 s dans la zone 2. La charge est représentée par une impédance constante partagée entre les zones de telle manière que la zone 1 exporte 400 MW vers la zone 2. Vu que la charge maximale d'une seule ligne est d'environ 140 MW, le système est un peu stressé, même dans l'état statique. Le jeu de barres auquel est connecté le générateur G1 est considéré comme le jeu de barres de référence. Des batteries de condensateur sont installées dans chaque zone afin d'améliorer le profil de tension pour qu'elle soit proche de l'unité relative dans les deux zones.

Figure V.1. Représentation schématique des deux régions du système étudié.

V.3. Amortissement des oscillatoires inter-régions[44]:

Les échanges croissants d'énergie font apparaître des oscillations de puissance, nommées «

oscillations inter-régions ». Ces oscillations électromécaniques sont visibles par l'oscillation de la vitesse ou l'angle des arbres des générateurs d'au moins deux régions mais aussi par l'oscillation de la puissance transitant sur les lignes du réseau [45]. Les oscillations inter-régions limitent la

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

115

production d'énergie par les machines ainsi que le transport d'énergie, entre autre à cause de l'écart des oscillations qui dépasse la capacité de production des générateurs, et augmentent les risques d'instabilité.

Pour mieux représenter ce phénomène d'oscillations inter-régions, on prend souvent un exemple mécanique analogue figure (V.2): celui de deux chariots reliés par un ressort, oscillants en opposition de phases, chaque chariot représentant un groupe de machines cohérentes (c'est à dire avec des angles internes «en phases ») et le ressort représentant les lignes [46].

Figure V.2.Exemple mécanique analogue aux oscillations inter-régions. Rappelons que sur un réseau électrique il existe trois principaux types de mode d'oscillation:

· Les modes dits sous-synchrones où les oscillations se font à une fréquence relativement élevée, sujet non traité dans notre étude (21,5 Hz) ;

· Les modes dits locaux où une machine oscille seule contre une autre machine du même site ou contre le reste du réseau (2 l,0 Hz) ;

· Les modes dits inter-régions (ou interzones) où un groupe de machines cohérentes oscille contre un autre groupe (de 0,1 à 1 Hz).

L'amortissement des oscillations inter-régions peut se faire de trois façons principales:

· Soit par des lignes THT (Très Hautes Tensions) en ajoutant des lignes supplémentaires, c'est la solution la plus coûteuse;

· Soit par des dispositifs FACTS (Flexible AC Transmission System), placés sur les lignes les plus contraintes, ce sont des injecteurs de puissance réactive [47]; nous ne nous intéresserons pas à ce type d'amortissement dans cette thèse.

· Soit par des PSS (Power System stabilizer) [30] couplés à des AVR (Automatic Voltage Regulator) qui agissent sur la tension d'excitation de la machine synchrone : c'est la solution conventionnelle.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

116

Nous pouvons également amortir les oscillations inter-régions par les correcteurs non linéaires : c'est cette solution que nous testons ici.

V.4.. Intérêt de l'amortissement des oscillations inter-régions[44]:

Dans les réseaux électriques, les marges de transmission de la puissance (la différence entre la limite thermique et l'utilisation « normale ») sont amenées à être de plus en plus réduites, la consommation augmentant, et les structures de production et de transport se développant peu, pour des raisons de rentabilité économiques mais aussi écologiques. On perçoit dès lors l'intérêt de nouvelles technologies permettant de se rapprocher des limites thermiques des réseaux déjà en places.

L'augmentation de la stabilité des réseaux électriques par l'amortissement des oscillations inter-régions, permet tout en gardant une marge de sécurité équivalente, de réduire les marges de transmission de puissance.

V.5. Résultats de simulation et discision :

Le modèle de système de puissance de quatre machines montré dans la figure (V.1) a été choisi pour évaluer la performance et l'efficacité du stabilisateur proposé pour l'amortissement des oscillations locales et interzones[44]. La performance obtenue avec le stabilisateur proposé PSS est comparée à celles obtenues en utilisant un logique floue (FUZZY), sous différentes contingences. Une représentation schématique du diagramme d'un générateur est montrée dans la figure (V.3).

Figure V.3. Configuration d'un générateur équipé supplémentaire stabilisateur.

La représentation du système multi-machines été faite en utilisant l'environnement MATLAB-Simulink version 8.1.0(R3112a), comme figure(V.4) suite .

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

117

Figure V.4. Représentation du réseau test sur MATLAB/Simulink. V.5.1. Système sans stabilisateur :

Nous étudions en premier lieu le fonctionnement du système sans PSS. La perte de stabilité du système aux grandes perturbations conduit évidemment à la présence de modes d'oscillations électromécaniques fortement instables. Nous appliquons un défaut triphasé sur la ligne 7-8 suivi par une élimination du défaut. les tensions des bus(1 et 2) , puissances électriques, les réponses des angles de rotor , la variation de vitesse des générateurs et les tensions terminale des générateurs suite au défaut choisi sont montrées dans les figures suivant .

0.95

0.85

0.75

1.15

1.05

0.9

0.8

1.1

1

0 5 10 15

Sans PSS

Temps(s)

Bus 1

Bus 2

Figure V.5. Présente la variation des tensions des bus(1 et 2) .

800

700

600

500

400

300

200

100

0

-100

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

Sans PSS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Pa

0 5 10 15

Temps(s)

118

Figure V.6. Présente la variation de Puissance active de ligne(B1 à B2).

Sans PSS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 1

Générateur 2

Générateur 3

0 5 10 15

Temps (s)

100

80

60

40

20

0

-20

Figure V.7. Présente la variation des angles de rotors des générateurs vs G4.

0.998

0.996

0.994

1.012

1.008

1.006

1.004

1.002

1.01

1

0 5 10 15

Sans PSS

Temps (s)

Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3 Générateur 4

Figure V.8. Présente la variation de Vitesses angulaires des générateurs.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

-0.1

-0.2

-0.3

-0.4

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0

0 5 10 15

Sans PSS

Temps (s)

Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3 Générateur 4

119

Figure V.9. Présente la variation des Puissances actives des générateurs.

Sans PSS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3 Générateur 4

0 5 10 15

Temps (s)

1.3

1.25

1.2

1.15

1.1

1.05

1

0.95

0.9

0.85

0.8

Figure V.10. Présente la variation des Tensions terminale des générateurs.

La figure (V.7) montre bien que les modes instables mènent à un écart croissant des angles de rotor et par conséquent à la perte de la stabilité du système.

Pour rétablir la stabilité du système et améliorer l'amortissement des modes électromécaniques, les stabilisateurs (PSS et FUZZY) sont maintenant ajoutés aux générateurs.

V.5.2. Evaluation de performance et comparaison :

Pour évaluer la performance des différents stabilisateurs des simulations temporelles du système sont effectuées en considérant le modèle non linéaire pour ces différents méthodes en présence d'une grande perturbation transitoire[44], même travail dans la partie précédente , nous devrons dans cette partie en y ajoutant les stabilisateurs PSS et FUZZY et Il note avec satisfaction que

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

120

nous les méthodes sont dus à la stabilité du système sur la situation moins longtemps moindre perturbation.

V.5.2.1. Résultats de simulation:

? Les tensions des bus(1 et 2) :

Avec PSS

1.2

1.15

1.1

1.05

1

0.95

0.9

0.85

0.8

0.75

Bus 1

Bus 2

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

Avec Fuzzy

1.2

1.15

1.1

1.05

1

0.95

0.9

0.85

0.8

0.75

Bus 1

Bus 2

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

Figure V.11. Présente la variation des tensions des bus(1 et 2) .

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

121

? Puissance active de ligne(Bus1 à Bus2) :

Avec PSS

650

600

550

500

450

400

350

300

250

200

150

Pa

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

Avec FUZZY

650

600

550

500

450

400

350

300

250

200

150

Pa

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

Figure V.12. Présente la variation de Puissance active de ligne(B1 à B2).

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

122

? Angles de rotors des générateurs vs générateur n°4 :

Avec PSS

50

45

40

35

30

25

20

15

10

Temps(s)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Générateur 1

Générateur 2

Générateur 3

Avec FUZZY

0 2 4 6 8 10 12 14 16 1

50

45

40

35

30

25

20

15

10

5

Générateur 1

Générateur 2

Générateur 3

Temps(s)

Figure V.13. Présente la variation des angles de rotors des générateurs vs G4.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

123

? Vitesses angulaires des générateurs :

Avec PSS

1.008

1.006

1.004

1.002

1

0.998

0.996

0.994

0.992

0.99

0.988

Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3 Générateur 4

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

Avec FUZZY

1.008

1.006

1.004

1.002

1

0.998

0.996

0.994

0.992

0.99

0.988

Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3 Générateur 4

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

Figure V.14. Présente la variation de Vitesses angulaires des générateurs.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

124

? Puissances actives des générateurs :

Avec PSS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

générateur 1 générateur 2 générateur 3 générateur 4

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0

-0.1

-0.2

-0.3

-0.4

Avec FUZZY

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 1

Générateur 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 3

Générateur 4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0

-0.1

-0.2

-0.3

-0.4

Figure V.15. Présente la variation des Puissances actives des générateurs.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

125

? Tensions terminale des générateurs :

Avec PSS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3 Générateur 4

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

1.3

1.25

1.2

1.15

1.1

1.05

1

0.95

0.9

0.85

Avec FUZZY

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 1

Générateur 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Générateur 3

Générateur 4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Temps(s)

1.25

1.2

1.15

1.1

1.05

1

0.95

0.9

0.85

Figure V.16. Présente la variation des Tensions terminale des générateurs.

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

126

On constante clairement que le temps critique du réseau étudié avec logique floue « FUZZY » est supérieur au temps critique du système étudiée avec PSS c'est-à-dire le FUZZY augmente le temps critique du réseau avec maintenir du synchronisme des générateurs après une perturbation, on remarque aussi dans les figures(V.11,V.12,V13,V14 ,V.15,V.16),l'amortissement des oscillations dans le cas de réseau étudié avec FUZZY par contre le cas du réseau avec PSS on remarque des oscillations , durant la première oscillation (pendant le défaut) , le générateur est soumis à une variation considérable de sa puissance électrique et l'accélération (ou décélération) du son rotor.

Le PSS et FUZZY se produisent un signal supplémentaire qui est la tension de stabilisation , ce signal est un entrée à système d'excitation puissance peut faire varier très rapidement la tension interne du générateur , durant cette. Ceci va augmenter la puissance électrique et le couple synchronisme produits pendant la première oscillation. Par conséquent ,la puissance électromagnétique disponible va entrainer une diminution importante de l'accélération du rotor et de l'angle de rotor bien avant d'atteindre la limite de la stabilité transitoire : la marge de stabilité sera donc augmentée[5].

CHAPITRE V Stabilisation d'un Système multi-machines

127

V.6.Conclusion :

Dans ce chapitre nous abordâmes à problème de la stabilité transitoire dans les systèmes multi-machines par deux méthodes différentes est un :

? Stabilisateurs de puissance conventionnel PSS(Power System Stabilizers). ? Logique floue (Fuzzy logic).

après les résultats obtenus , on conclure qui le FUZZY augmente la stabilité transitoire et réalise l'objectif principal de la stabilité transitoire qui est la maintien synchronisme des générateurs et permet le réseau pour supporter les défauts le plus grand laps de temps possible , cela nous permet la continuité du service.

128

Conclusion générale

Conclusion générale :

Les systèmes électro-énergétiques ne cessent de se développer. L'extension des réseaux interconnectés rend les systèmes fortement sensibles aux oscillations interrégionales. Ces oscillations peuvent sérieusement restreindre le transport de l'énergie électrique. Elles peuvent également conduire à des perturbations s'étendant à tout le système électro-énergétique si, par exemple, une cascade de fautes de lignes de transmission se produit. Dans ces nouvelles conditions, les opérateurs des réseaux électriques se trouvent souvent obligés à faire fonctionner les systèmes aux limites de la stabilité. Par conséquent, l'amélioration de la stabilité aux petites perturbations, en particulier l'amortissement des oscillations interrégionales, représente un objectif prioritaire.

Le travail présenté dans ce mémoire concerne l'étude de la stabilité d'un système électro-énergétique par méthodes stabilisateur de puissance « PSS » et logique floue. Les PSS représentent toujours un moyen efficace pour l'amortissement des modes électromécaniques locaux, mais leur rôle dans l'amortissement des modes interrégionaux est toujours considéré comme de faible importance. Dans cette étude nous avons montré que le méthode logique floue satisfaire aussi bien l'amortissement des modes interrégionaux et l'amortissement des modes locaux. Ainsi, l'optimisation simultanée de la localisation et des paramètres des PSS et FUZZY permet installé dans le système de participer, outre l'amortissement du mode local associé à son générateur, à l'amortissement des modes des autres régions.

Notre travail de recherche s'est articulé autour des points suivants :

? la modélisation d'un système de puissance, modélisation adaptée pour l'étude de stabilité aux petites perturbations.

? les méthodes classiques de réglage et d'emplacement des stabilisateurs PSS et les méthodes d'analyse de la performance du système.

? L'application de la théorie des ensembles flous pour l'amélioration de la stabilité du système, mini-machines et multi-machines.

Dans la partie modélisation, nous avons présenté les modèles mathématiques non linéaires des éléments du système électro-énergétique. Nous avons également développé le modèle linéaire associé.

129

Conclusion générale

Nous avons aussi rappelé la théorie de la stabilité, les problèmes de la stabilité aux petites perturbations d'un système électro-énergétique et le principe du stabilisateur PSS.

Les systèmes flous qui sont des approximations universelles sont utilisés pour approximer le comportement dynamique non linéaire inconnu du système de puissance en utilisant les variables d'états mesurées directement comme des entrées.

Afin d'évaluer les performances du stabilisateur proposé face aux différents contingents couramment rencontrés dans le réseau, deux systèmes électro-énergétique, un réseau mono machine reliée à un jeu de barre infini (SMIB) et un le réseau test multi-machines comportant quartes machines et deux régions on fait l'objet de simulation pour différents points de fonctionnement.

Les résultats obtenus après élimination de défaut montre que la logique floue « FUZZY » assure une bonne tenue en stabilité et permet l'amortissement rapide et efficacité des oscillations locales et interzones.

130

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