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Plan de développement communal de la commune de Cove.

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par MAIRIE MAIRIE DE COVE
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JUIN 2012

SOMMAIRE

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................5

SIGLES ET ACRONYMES ...................................................................................6

PREFACE DU MAIRE .........................................................................................7

INTRODUCTION .............................................................................................10

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE ................................................. 3

1.1-Situation géographique et administrative 15

1.2. Cadre physique 15

1.2.1- Relief, pluviométrie et hydrographie 15

1.2.2-Géologie et nature des sols 16

1.2.3-Végétation et faune 17

1.2.4-Zonage géomorphologique 17

1.3. Milieu humain 20

1.3.1- Répartition de la population par arrondissement 20

1.3.2. Structure de la population 21

1.3.3. Migrations 22

CHAPITRE 2 : ÉTAT ACTUEL DE DEVELOPPEMENT .......................................... 23

2.1. Diagnostic spatial 23

2.1.1-Modes d'accès aux terres 23

2.1.2- Occupation du sol 23

2.1.3- Conflits fonciers 24

2.2. Diagnostic de l'économie locale 24

2.2.1-L'agriculture 24

2.2.2-L'élevage 27

2.2.3-La pêche 28

2.2.4- L'agroforesterie et l'exploitation forestière 28

2.2.5- L'artisanat et la transformation des produits agricoles 28

2.2.6- L'exploitation minière et carrières 28

2.2.7-L'industrie 29

2.2.8- Le commerce 29

2.2.9- Le tourisme 30

2.2.10- Les infrastructures routières et équipements marchands 30

2.2.11- Les infrastructures de communication 30

2.3. Services sociocommunautaires 30

2.3.1-Service et infrastructures d'électricité 30

2.3.2- Service et infrastructures d'hydraulique et d'assainissement 30

2.3.3- Service et infrastructures de santé 31

2.3.4- Service et infrastructures d'éducation 32

2.3.5- Service et équipements administratifs 39

2.3.6- Services et équipements de sécurité 40

2.3.7- Secteur de l'artisanat et de la formation professionnelle 41

2.3.8- Urbanisation 41

2.3.9- La commune et les territoires frontaliers 41

2.4. Diagnostic environnemental 42

2.4.1- Éléments du diagnostic spécifique 42

2.4.2- Éléments du diagnostic transversal 44

2.4.3- Les enjeux environnementaux 46

2.4.4- Synthèse du profil environnemental de la Commune 47

2.5- Analyse des finances de la Commune de Covè 49

2.5.1- Analyse rétrospective 49

2.5.1.1- Evolution des recettes et dépenses de fonctionnement 49

2.5.1.2- Evolution des recettes et dépenses d'investissement 50

2.5.1.3- Evaluation des capacités de financement du développement 51

2.5.2- Analyse prospective des finances 53

2.6- Synthèse de la problématique de développement de la commune 54

2.7. Synthèse des éléments de diagnostic 55

CHAPITRE 3 : VISION ET ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DE DÉVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE COVE..................................................................................................... 64

3.1-Vision de développement de la commune de Covè 64

3.1.1-Rappel de la vision du Bénin 64

3.1.2- Vision de la Commune de Covè 64

3.2- Orientations stratégiques de développement de la Commune de Covè 64

3.3-Logique de développement 65

3.3.1- Objectifs global et stratégiques 65

3.3.2- Cohérence avec les orientations nationales 65

CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT ............................. 67

4.1- Résumé du cadre logique du PDC 67

4.2 -Plan quinquennal d'actions de la commune de Covè 68

4.3. Programmes de développement et coûts 81

4.4. Programme de gestion des risques environnementaux et sociaux 92

4.4.1- Objectifs 92

4.4.2-Synthèse des enjeux environnementaux 92

4.4.3-Rappel des projets et programmes 92

4.4.4-Programme de Limitation des Impacts 93

4.4.5-Budget 94

4.5- Plan de financement 95

CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE ................................................. 97

5.1 Appropriation du PDC 97

5.2 Mobilisation des acteurs et partenaires techniques et financiers 97

5.3 Mobilisation des ressources propres et externes 98

5.3.1 Ressources propres 98

5.3.2 Mobilisation des ressources externes 98

5.4 Phasage de mise en oeuvre du PDC 99

5.5 Suivi et évaluation du PDC 99

5.5.1- Monitoring du PDC 99

5.5.2- Évaluation du PDC 100

5.5.3- Outils du suivi et d'évaluation du PDC(Mise en place d'une base de données) 100

5.5.4 Coût du suivi-évaluation 101

5.6 Conditions nécessaires pour la réussite de la mise en oeuvre du PDC 101

CONCLUSION ................................................................................................ 104

ANNEXES ......................................................................................................105

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Déclivités de la commune de Covè 3

Tableau 2 : Pédologie de la commune de Covè 15

Tableau 3 : Répartition de la végétation de la commune de Covè 16

Tableau 4 : Caractéristiques des unités géomorphologiques de la commune de Covè 17

Tableau 5: Estimation de la population de Covè pour l'année 2010 20

Tableau 6 : Superficie des différentes occupations du sol de la commune de Covè 23

Tableau 7: Evolution des cultures de 2007 à 2010 25

Tableau 8: Liste des bas-fonds aménageables pour la riziculture 26

Tableau 9 : Ménages et populations de la commune 26

Tableau 10: Evolution de l'effectif du cheptel 28

Tableau 11 : Situation des carrières dans la commune de Covè 29

Tableau 12 : Répartition des différents types établissements sanitaires de la commune de Covè 31

Tableau 13: Evolution du personnel de l'hôpital de zone depuis 2006 31

Tableau 14 : Répartition des établissements scolaires suivant les arrondissements de la commune de Covè 32

Tableau 15: Besoins en infrastructures et en équipements scolaires 34

Tableau 16: Services et profil du personnel administratif de la commune de Covè 39

Tableau 17: Evolution des recettes et dépenses de fonctionnement 49

Tableau 18: Evolution des recettes et dépenses d'investissement 50

Tableau 19 : Consommation des ressources mobilisées 51

Tableau 20: Evolution des principales composantes et taux des recettes de fonctionnement recouvrées par la commune 51

Tableau 21: Principales composantes des ressources d'investissement de la commune et leur évolution de 2006 à 2010 52

Tableau 22: Budgets prévisionnels de la commune au cours des 5 prochaines années 53

Tableau 23 : Cohérence par rapport aux objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD) 65

Tableau 24 : Cohérence par rapport aux études nationales de perspectives à long terme (NLTPS) 66

Tableau 25: Cohérence par rapport à la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP 2011- 2015) 66

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : CARTE ADMINISTRATIVE DE LA COMMUNE 3

Figure 2 : RELIEF ET HYDROGRAPHIE 19

Figure 3: Structure de répartition des âges de la population de Covè 21

Figure 4: Répartition par sexe et par arrondissement de la population de Covè 21

Figure 5: Importance de la population agricole par rapport à la population totale de Covè 26

Figure 6: Répartition budgétaire pondérale des programme 91

SIGLES ET ACRONYMES

Acronymes

Définitions

AEV

Adduction d'Eau Villageoise

BF

Borne Fontaine

BTP

Bâtiments et Travaux Publics

CA

Chef d'Arrondissement

CCC

Communication pour un Changement de Comportement

CeCPA

Centre Communal de Promotion Agricole

COGEC

Comité de Gestion Communale

CS

Circonscription Scolaire

CSA

Centre de Santé d'Arrondissement

CSC

Centre de Santé Communal

DDPD

Direction Départementale de la Planification et du Développement

DDSP

Direction Départementale de la Santé Publique

DPP

Direction de la Programmation et de la Prospective

EM

Ecole Maternelle

EPP

Ecole Primaire Publique

EQF

Ecole de Qualité Fondamentale

FADeC

Fonds d'Appui au Développement des Communes

FODEFCA

Fonds de Développement, de la Formation Continue et de l'Apprentissage

FPM

Forage muni de Pompe à Motricité humaine

IMF

Institution de Micro Finance

INSAE

Institut National de Statistiques et d'Analyse Economique

MAEP

Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche

OMD

Objectifs du Millénaire pour le Développement

PADME

Association pour la Promotion et l'Appui au Développement des Micro Entreprises

PADSE

Projet d'Appui au Développement du Secteur de l'Education

PAGEFCOM

Programme d'Appui à la Gestion des Forêts Communales

PDC

Plan de Développement Communal

PEA

Point d'Eau Autonome

PNDCC

Programme National de Développement Conduit par les Communautés

PNLS

Programme National de Lutte contre le SIDA

PPLS

Programme Plurisectoriel de Lutte contre le SIDA

PSRSA

Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole

PV

Procès-Verbal

RGPH

Recensement Général de la Population et de l'Habitat

SBEE

Société Béninoise d'Energie Electrique

SDAC

Schéma Directeur d'Aménagement Communal

SH

Service d'Hygiène

SIG

Système d'Information Géographique

SONAFEL

Société Nationale des Fruits Et Légumes

UCCT

Union Communale des Conducteurs de Taxi-moto

UCP

Union Communale des Producteurs

UVS

Unité Villageoise de Santé

PREFACE DU MAIRE

«D'ici 2025, Covè est une commune bien aménagée, prospère, solidaire, bien gouvernée avec un climat social apaisé où les conditions socio-économiques et culturelles des populations sont améliorées».Telle est la vision de développement de la commune de Covè. Le présent Plan de développement communal s'inscrit dans cette vision en intégrant au mieux les aspirations des populations pour les cinq ans à venir. Il est élaboré en adéquation avec leSchéma Directeur d'Aménagement Communal (SDAC) qui a servi de base et de source d'informations et de données importantes dans la perspective de développement exprimée dans la vision.

Ce plan a pu voir le jour grâce à l'appui financier du Projet d'Appui à la Gestion des Forêts Communales(PAGEFCOM) etaux efforts de tous les acteurs de la Commune.Il est le produit d'une analyse et d'une projection collective de toutes les couches socioprofessionnelles, les élus, la diaspora, les ONG et associations actives dans la commune ainsi que les services techniques déconcentrés.

Je saisis l'occasion pour remercier tous ces acteurs qui ont oeuvré pour l'aboutissement heureux et consensuel de ce précieux outil de développement. L'appui du PAGEFCOM nous a permis de mettre un accent particulier sur les préoccupations environnementales dans cette deuxième version de notre PDC en y intégrant la protection de l'environnement et la gestion durable des ressources naturelles.

Ce plan de développement communal (2012 -2016), le second pour notre Commune depuis l'avènement de la décentralisation, présente beaucoup de défis. Mais tirant leçon du caractère trop ambitieux des PDC première génération, nous l'avons voulu réaliste et réalisable en comptant d'abord sur nos propres ressources, puis sur le soutien de nos partenaires.

Le conseil communal de Covè et moi-même, sommes convaincus que si toutes les filles et tous les fils de Covè unissent leurs efforts, nous pourrons atteindre les principaux résultats contenus dans ce plan de développement.

C'est pourquoi, je voudrais exhorter tout le monde à faire des promesses et à prendre des engagements pour réaliser cet idéal qu'est la vision de notre commune afin que nous puissions, ensemble une fois encore, relever ces défis.

Enfin, je voudrais inviter les partenaires au développement, les responsables de projets et programmes de développement, les ONG locales, nationales et internationales à nous accompagner dans la concrétisation de ce PDC verdi afin d'assurer un mieux-être pour toute la population de Covè.

Le Maire de COVE

Mesmin Comlan DOVONOU

RESUME : CONTENU DU PDC

Le Plan de Développement Communal de Covè est le fruit d'un long processus consultatif au cours duquel tous les acteurs impliqués dans le développement de cette localité ont exprimé leur aspiration quant au devenir de leur commune.Le présent PDC est structuré autour de cinq chapitres.

Le chapitre I fait état des généralités sur la Commune de Covè, notamment sa Géographie, son organisation administrative.

Le chapitre II aborde l'état actuel du développement de la commune et fait le diagnostic qui a permis d'identifier les enjeux majeurs du développement de la commune. Avant les enjeux, les forces et les faiblesses liées au développement de la commune ont été relevées. Au nombre des forces et faiblesses, on note les points suivants :

· Covè dispose d'importants plans d'eau (fleuve, rivières, bas-fonds) dont la plupart reste non exploitée et des terres cultivables non suffisamment valorisées ;

· des carrières de sable, de gravier et de latérite et de granite existent et constituent également des ressources potentielles pour la commune mais les voies d'accès à ces carrières ne sont pas praticables ;

· les principales activités économiques menées dans la commune sont l'agriculture avec un important réseau de transformation artisanale des produits agricoles, le commerce; l'élevage et la pêche y sont peu développés et viennent soutenir les autres activités;

· les problèmes d'appauvrissement des terres, des conflits entre transhumants et agriculteurs, des inondations viennent miner le développement de ces activités;

· les problèmes de déboisement accroissent l'érosion des sols qui accentue le comblement des cours d'eau;

· la non organisation du secteur d'exploitation des carrières laisse un champ libre à une exploitation anarchique des carrières soumettant ainsi la protection de l'environnement;

· l'exode rural des jeunes au profit du métier de zémidjan, lui-même très précaire, réduit considérablement la production primaire ayant pour conséquences le renchérissement des coûts qui accroît les difficultés d'écoulement des produits de transformation et de ceux des petits commerçants;

· d'autres problèmes environnementaux comme la collecte et la gestion des déchets, l'érosion des ressources forestières et fauniques, la dégradation des pistes se posent avec acuité ;

· le déficit de cadre de concertation dynamique pour le développement de la commune et les clivages politiciens sont les autres freins qui minent le développement de Covè.

Le chapitre IIIest fondé sur les enjeux du diagnostic et intègre la vision et les orientations stratégiques de développement de la commune. Quatre grandes orientations stratégiques ont été définies pour les cinq prochaines années (de 2012 à 2016) ; il s'agit de :

· Orientation stratégique 1 : Amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration locale;

· Orientation stratégique 2 : Renforcement de l'économie locale;

· Orientation stratégique 3 : Amélioration de l'accès des populations aux services sociocommunautaires de qualité;

· Orientation stratégique 4 : Gestion durable des ressources naturelles et protection de l'environnement.

L'objectif global à atteindre pour la période de 2012 à 2016 dans la commune de Covè est  d'améliorer les conditions de vie des populations à travers le renforcement du cadre institutionnel et la promotion du développement socio-économique de la Commune.

Il découle des orientations stratégiques et de l'objectif global, sept objectifs stratégiques déclinés en actions prioritaires dont l'ensemble constitue l'essentiel du plan d'action quinquennal contenu dans le chapitre IV.

Ce plan d'action est articulé en programmes de développement comportant sept programmes assortis de coûts. Il s'agit de :

· PROGRAMME 1 : Amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration locale;

· PROGRAMME 2 : Création des conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche;

· PROGRAMME 3 : Développement des activités marchandes, artisanales et industrielles;

· PROGRAMME 4 : Amélioration de la couverture en eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection sociale;

· PROGRAMME 5 : Amélioration de l'accès à l'éducation et aux activités culturelles sportives et de loisirs;

· PROGRAMME 6 : Conservation et restauration des ressources naturelles;

· PROGRAMME 7 : Amélioration de la gestion de l'espace communal.

Un programme de limitation des impacts des différents projets constituant ces programmes a été prévu à partir des effets environnementaux négatifs attendus.

Un schéma indicatif de financement a bouclé cette partie.

Le cinquième et dernier chapitre aborde la mise en oeuvre du PDC en mettant un accent sur la question du suivi et évaluation.

Le coût de la mise en oeuvre du présent plan quinquennal de développement de la commune de Covèest estimé à Trois milliardscent seize millions quatre-vingt-cinq mille (3 116 085000) francs CFA, prenant en compte les différents programmes de développement, le programme de limitation des impacts et les frais de suivi-évaluation.

INTRODUCTION

Selon les dispositions de la constitution béninoise en ses articles 150 et 153 et l'article 84 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin, la commune élabore et adopte son plan de développement. Elle veille à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en vue d'assurer les meilleures conditions de vie à l'ensemble de la population. C'est dans ce cadre que le Conseil Communal de Covè a décidé de se doter de son PDC verdi en partenariat avec le PAGEFCOM qui a recruté le Cabinet GDL Consulting pour l'assistance technique à la réalisation de cet important outil de pilotage du développement local.

L'objectif poursuivi dans cette entreprise d'élaboration du PDC verdi est de permettre aux élus locaux et à la population de concevoir leur projet commun de société. De manière spécifique, le PDC verdi a pour finalité de :

· responsabiliser les populations sur le développement à la base,

· gérer rationnellement les ressources de la commune avec une attention particulière aux ressources naturelles,

· doter la commune d'un outil de cadrage de l'ensemble des actions de développement,

· élaborer les plans d'actions annuels et trimestriels de la commune en tenant compte des besoins des différentes couches socioprofessionnelles,

· servir d'outil de négociation avec les partenaires au développement.

La méthodologie utilisée pour conduire le processus d'élaboration du PDC verdi est participative. Celle-ci responsabilise les représentants des couches socio professionnelles à chaque étape du processus en leur donnant le rôle de premiers acteurs du processus. Ce produit final (PDC 2) est donc le résultat d'une analyse participative et documentaire de la situation actuelle de la commune de Covè. Il fait état de toutes les informations qui existent notamment les atouts, les contraintes, les opportunités et menaces.

Ainsi, sur la base de l'analyse de la situation actuelle, la vision partagée et les orientations stratégiques pour le développement de la commune sont formulées ; des programmes et projets d'actions assorties d'un dispositif de mise en oeuvre sont retenus pour une période de 5 ans.

Le présent document de PDC verdi est structuré comme suit :

· la présentation de la commune,

· le bilan diagnostic,

· la vision et les objectifs,

· le cadre logique,

· les projets prioritaires de la Commune,

· la programmation financière,

· le schéma de financement,

· le système de suivi évaluation.

La spécificité ici c'est l'existence d'un plan de mitigation des impacts sur l'environnementdes différents projets. Les différents rapports (rapport évaluation bilan PDC 1, rapport de diagnostic avec profil environnemental, rapport de mission...) qui accompagnent ce PDC font partie intégrante du document.

APPROCHE METHODOLOGIQUE

L'approche méthodologique suivie par GDL Consulting a été inspirée des principales phases du guide national édité par le Ministère en charge de la décentralisation pour l'élaboration des PDC 2ème génération. Elle met au coeur du processus, les services communaux avec une forte participation de la population. Elle est subdivisée en cinq (05) phases principales structurées en plusieurs étapes dont certaines sont imbriquées. Il s'agit de :

· la préparation ;

· le diagnostic ;

· la définition de la vision, des orientations stratégiques, des objectifs et des stratégies ;

· la programmation et la définition de mécanismes de mise en oeuvre et de suivi- évaluation ;

· l'adoption.

Phase n°1 : La préparation

Elle a commencé par la présentation de la démarche d'élaboration proposée par le cabinet GDL consulting et la prise de décision par une délibération du conseil communal qui a mis en place un comité de pilotage par arrêté communal. Les membres du comité de pilotage ont été formés et se sont dotés d'un règlement intérieur.

Une campagne d'information et de sensibilisation a été organisée pour susciter et obtenir l'adhésion de la population. Cette phase s'est terminée par la réalisation d'un bilan évaluatif du PDC 1ère génération dont le rapport a été présenté et validé au cours d'un atelier communal.

Phase n°2 : Le diagnostic

Il a commencé avec la conception des différents outils de collecte, la collecte d'informations et la revue documentaire, l'implication des conseils d'arrondissements à travers les CA, toutes choses qui ont conduit à l'atelier de restitution et de validation des résultats du diagnostic au niveau communal.

§ L'analyse documentaire

L'analyse documentaire a consisté en une exploitation et valorisation de la cartographie et des informations collectées antérieurement dans le premier PDC et autres documents disponibles.

§ Les assemblées d'arrondissement

Elles se sont tenues dans les huit (08) arrondissements de la commune de Covè. Les participants à ces assemblées sont : le Chef d'Arrondissement (CA) et tous les élus communaux de l'arrondissement, tous les chefs des villages de l'arrondissement, trois (03) membres du comité de pilotage, des responsables des services déconcentrés de l'Etat de l'arrondissement, des personnes ressources. Ces assemblées ont permis de faire la synthèse et la hiérarchisation des problèmes, d'approfondir et de cartographier des éléments du diagnostic dans chaque secteur, de recenser les principaux problèmes de développement et de désigner deux (02) délégués dont une femme.

§ L'atelier de diagnostic institutionnel et d'analyse financière

Cet atelier a connu la participation des élus communaux, des chefs des villages, des membres du comité de pilotage, des représentants des services déconcentrés de l'Etat, des personnes ressources, des élus communaux, des chefs des services de la mairie, du receveur percepteur. Il a permis d'aborder les thématiques relatives au fonctionnement de l'administration communale dans sa mission, sa dynamique d'organisation et le management des services, au fonctionnement du conseil communal et des services communaux, à la situation financière et à l'analyse de l'évolution du budget de la commune.

§ La collecte et l'analyse des données complémentaires

La collecte des données complémentaires est faite principalement au niveau des services déconcentrés, des services communaux et autres structures intervenant sur le territoire de la commune. L'analyse des données collectées a permis d'élaborer des tableaux présentant l'état des lieux, la problématique de développement de la commune, les zones d'attention particulière, de déterminer les domaines de concertation intercommunale.

Ces analyses ont porté sur des questions comme les milieux naturel et humain, l'occupation de l'espace par les différentes activités, les activités économiques, les questions sociales, le profil de l'environnement, le genre et développement et autres questions spécifiques.

§ L'atelier de validation du diagnostic communal

Les résultats du diagnostic établi sont présentés et validés au cours d'un atelier qui a permis d'aboutir à un bilan diagnostic. Cet atelier a impliqué différents acteurs de développement que sont les conseillers communaux, les têtes couronnées et les leaders d'opinion, les Services Déconcentrés de l'Etat (SDE), les chefs traditionnels et notables, les responsables religieux, les représentantes des organisations des femmes, le comité de pilotage, les représentants de la société civile, les représentants des acteurs économiques.

Phase n°3 : La définition de la vision, des orientations stratégiques et des objectifs de Développement

Elle s'est déroulée au cours d'un atelier communal ayant regroupé les mêmes acteurs que l'atelier de diagnostic au niveau communal. Pour définir la vision, les participants ont été répartis en deux groupes. Chaque groupe est parti de la vision définie lors de l'élaboration du SDAC et qui est issu de la vision du PDC 1ère génération. Après une mise en commun des propositions, la vision de la Commune a été dégagée et validée.

Pour la définition des orientations stratégiques, les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces majeures ont été identifiées en lien avec la vision. Par la suite, elles ont été classées dans un tableau à double entrée présentant les forces, faiblesses, opportunités, menaces et les principaux enjeux ou défis à relever. Ce qui a permis de dégager les orientations stratégiques internes et externes. De ces orientations stratégiques, ont été déduits les objectifs et les résultats à atteindre. La cohérence des objectifs définis a été établie avec les OMD et les orientations nationales.

Phase n°4 : La programmation

Cette phase s'est déroulée en trois étapes.

§ Réunion de groupes thématiques de travail

Pour la définition des activités, il a été constitué des groupes thématiques. Chaque groupe a évolué par objectif spécifique pour définir des activités concrètes et cohérentes pouvant permettre d'atteindre chacun des résultats.

§ Réunions de programmation

Après la définition des activités, le comité technique a analysé leur cohérence et leur pertinence. Sur la base des travaux du diagnostic et des priorités exprimées par les arrondissements, des hypothèses de programmation ont été proposées. Les travaux antérieurs de planification (la liste des projets prioritaires et la liste des pistes prioritaires envoyées au gouvernement) ont été aussi valorisés. Une réunion du comité de pilotage élargie aux élus communaux a permis de formuler le plan d'actions quinquennal et la planification financière du PDC.

§ Atelier communal de validation et de définition des mécanismes de mise en oeuvre et de suivi-évaluation

La synthèse de tous les résultats issus du processus d'élaboration du PDC, à savoir : les données d'état des lieux, la vision, les orientations, les objectifs de développement définis et la programmation quinquennale, a permis de réaliser une version provisoire du PDC. Cette version provisoire du PDC a été multipliée et distribuée aux élus, aux cadres du milieu et à la diaspora. La synthèse de cette version provisoire de même que le dispositif institutionnel et les mécanismes de mise en oeuvre et de suivi-évaluation ont été présentés à un atelier communal de validation. Cet atelier a regroupé les différents acteurs de développement que sont les conseillers communaux, le comité de pilotage, les chefs des services communaux, les représentants des diverses associations, les représentantes des organisations des femmes, les représentants des acteurs économiques, la diaspora, les représentants des services déconcentrés de l'Etat, les représentants de la Préfecture et de la Direction Départementale de la Prospective et du Développement. Les participants ont apporté des éléments pour améliorer le fond et la forme du document. Les diverses contributions ont été ensuite intégrées au document final.

Phase n°5 : L'adoption.

L'adoption a été un acte du conseil communal qui a consacré à ce plan son statut juridico-administratif pour être le cadre d'orientation des actions de développement de la Commune pour les cinq ans à venir.

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE

1.1-Situation géographique et administrative

Situé au Sud-Est du département du Zou, la Commune de Covè couvre une superficie de 525 km² et est limitée au Nord par la Commune de Dassa-Zoumè, au Sud par les Communes de Zogbodomè et Zagnanado, à l'Est par la Commune de Zagnanado et à l'Ouest par les communes de Djidja, Za-Kpota et Zogbodomè. La ville est située entre 2°58' de longitude Est et 7°2,25' de latitude Nord (Carte 1). L'agglomération urbaine couvre 55 km² et est distante respectivement de 44, 40 et 157 km des villes d'Abomey, de Bohicon (chef-lieu de département) et de Cotonou.

La commune de Covè est composée de huit (08) arrondissements subdivisés à leur tour en trente-six (36) villages et quartiers de villes. Ainsi, on distingue les arrondissements d'Adogbé, de Gounli, de Houèko, de Houen-Hounso, de Laïta-Cogbé, de Naogon, de Soli et de Zogba. La carte administrative, indique les limites de chaque arrondissement ainsi que les différentes pistes qui desservent la commune.

1.2. Cadre physique

1.1.1 1.2.1- Relief, pluviométrie et hydrographie

1.1.1.1 1.2.1.1- Relief et hydrographie

Le relief est constitué d'un vaste plateau monotone de 100 m d'altitude environ légèrement incliné vers le Sud-Est, ce qui explique les effets de l'érosion. Le relief de la commune de Covè est caractérisé par un dénivelé d'environ 190 mètre entre le point le plus haut et le point le plus bas. Il importe de noter que plus de 7 % du territoire de la commune a une déclivité supérieure à 8 % (Tableau 1).

Tableau 1 : Déclivités de la commune de Covè

Déclivité

Recouvrement

Tranche

km2

%

0 - 2

94,9

21,1

2 - 5

251,9

56,1

5 - 8

69,5

15,5

8 - 15

23,1

5,1

15 - 30

8,6

1,9

30 - 60

0,9

0,2

Source : SDAC de Covè 2011

La commune de Covè se retrouve sur deux bassins versants et est traversée par d'importants cours d'eau. La majeure partie de la commune (375 km2, soit 84 %) se draine vers le fleuve Zou à travers ses affluents à régime permanent comme Koussin-Lélé, Towé, Laha, Loto, Kètè, Wassa, Wantè, Fionzoun, le lac Nacava etc.... Le reste de la commune (74 km2) est drainé vers le fleuve Ouémé par le biais des cours d'eau comme Azommon, Laha, Logbo, Ouassa, Gbagbassawa. Ce complexe hydrographique, constitue les principales sources d'eau d'usage multiple pour la population.

1.1.1.2 1.2.1.2- Climat et pluviométrie

La commune de Covè bénéficie d'un climat de transition entre le subéquatorial et le tropical humide de type Soudano-Guinéen. Les conditions climatiques permettent d'enregistrer une moyenne pluviométrique annuelle qui varie de 900 mm à 1100 mm. La commune bénéficie de deux saisons pluvieuses et de deux saisons sèches mais la perturbation des huit dernières années a insufflé au climat un rythme aléatoire, ce qui tend à laisser penser à une réduction des saisons en une saison pluvieuse et une saison sèche.

1.1.2 1.2.2-Géologie et nature des sols

La géologie des matériaux de surface est principalement caractérisée par des formations de gneiss migmatique et de la limite Turonien-Coniacien (~91-89 Ma) qui sont constituées de sables quartzeux avec graviers et argiles kaoliniques subordonnés et/ou de grès ferrugineux. Des zones de dépôts alluviaux (anciens et récents) constitués de sables, argiles avec graviers subordonnés et de niveaux charbonneux sont observées dans la portion sud de la commune. La portion Nord de la commune est recouverte de quartzites, gneiss oeillé et porphyrites. Finalement, la commune est parsemée de petites formations de granulite avec deux pyroxènes, veine de roche basique, pegmatite, de marbre et de l'époque Maestrichtien (environ de 70,6 à 65,5 Ma) qui sont composées de sables, argiles, marnes et calcaires avec niveaux charbonneux à la base.

Sur le plan pédologique, plus de 60 % de la commune est recouverte de sols ferrugineux qui sont caractérisés par une dominance des oxydes de fer en raison d'une altération encore incomplète des minéraux primaires. Pour leur part, les sols ferralitiques qui sont engendrés par une altération très poussée des minéraux primaires se retrouvent sur environ 29 % de la superficie de la commune (Tableau 2). Finalement, des sols hydromorphes, c'est-à-dire engorgés d'eau de façon temporaire ou permanente, sont situés dans la pointe sud de la commune.

Tableau 2 : Pédologie de la commune de Covè

Sols

Recouvrement

km2

%

Sols ferrugineux tropicaux appauvris peu ferruginisés sur embréchite et granite

247,1

55,0

Sols ferralitiques, modaux, sur sédiment meuble argilo-sableux du Continental terminal

62,3

13,9

Sols ferralitiques, modaux, sur grès et matériau colluvial

60,9

13,6

Sols hydromorphes à pseudo-gley sur matériau alluvial argileux et sédiment argileux du Paléocène

32,8

7,3

Sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sur matériau colluvial sableux et sablo-argileux

16,0

3,6

Sols hydromorphes à pseudo-gley sur matériau alluvial sablo-limoneux à limono-argileux

10,7

2,4

Sols ferrugineux tropicaux appauvris sans concrétions sur granite calco-alcalin à biotite

7,7

1,7

Sols ferralitiques, modaux, faciès induré sur grés et sédiment argilo-sableux du Crétacé

6,9

1,5

Sols hydromorphes à gley sur matériau alluvial argileux

2,2

0,5

Sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sur embréchite et granite

1,3

0,3

Sols ferrugineux tropicaux à concrétions sur embréchite

1,0

0,2

Source : SDAC deCovè, 2011

1.1.3 1.2.3-Végétation et faune

Le couvert végétal est principalement caractérisé par de la savane arborée et arbustive et des mosaïques de culture et de friches. De plus, des marécages sont situés dans la pointe sud de la commune. Des zones de mosaïque de culture et jachère sous palmiers sont localisées le long de la frontière Est de la commune. Finalement, des petites zones de galerie forestière, de forêt claire/savane boisée, plantation et de forêt dense parsèment la commune.

Les principales spéculations sont la culture du maïs en tête de rotation, le manioc, le niébé et l'arachide. Le régime des pluies y est souvent perturbé entraînant des changements dans les cycles annuels de production.

1.1.4 1.2.4-Zonage géomorphologique

La commune de Covè se retrouve dans six(06) unités géomorphologiques du pays. La partie Nord de la commune se retrouve dans les pénéplaines inférieure et supérieure caractérisées par des formations de gneiss. Des collines et escarpements mineurs sont également situés dans ces pénéplaines. Les plateaux du Nord occupent la partie Est de la commune tandis que la partie Sud est localisée dans les vallées de l'arrière-pays et les plateaux du sud.

Selon la carte du SIG - DPP/MAEP, la commune de Covèfait partie de la zone agro-écologique des terres de barre dont les principales spéculations sont la culture du maïs en tête de rotation, le manioc, le niébé et l'arachide. Le régime des pluies y est souvent perturbé entraînant des changements dans les cycles annuels de production.

Tableau 3 : Répartition de la végétation de la commune de Covè

Couvert végétal

Recouvrement

km2

%

Savane arborée et arbustive

196,6

43,5

Mosaïque de culture et de jachère

179,5

39,7

Marécage

50,2

11,1

Mosaïque de culture et jachère sous palmiers

12,9

2,9

Galerie forestière

5,5

1,2

Forêt claire/savane boisée

3,8

0,8

Agglomération

2,1

0,5

Plantation

Insignifiant

Insignifiant

Plan d'eau

1,2

0,3

Forêt dense

0,2

Insignifiant

Source : SDAC de Covè 2011

Tableau 4 : Caractéristiques des unités géomorphologiques de la commune de Covè

Unité

Sous-unité

Recouvrement

km2

%

Pénéplaine inférieure

À gneiss

154,7

34,5

À gneiss/migmatite

34,5

7,7

Plateaux du nord

Pentes

95,0

21,2

Plaine indurée

5,2

1,2

Plateau

5,1

1,1

Vallées de l'arrière-pays

Zone sèche

29,4

6,5

Inondé/marécageux

24,9

5,5

Plaine inondable

10,2

2,3

Pénéplaine supérieure

À gneiss

51,4

11,4

Plateaux du sud

Plateau

35,5

7,9

Plan d'eau

<0,1

Insignifiant

Collines et escarpements mineurs

Colline gneissique

3,0

0,7

Source : SDAC de Covè 2011

Figure 1 : CARTE ADMINISTRATIVE DE LA COMMUNE

Figure 2 : RELIEF ET HYDROGRAPHIE

1.3. Milieu humain

1.1.5 1.3.1- Répartition de la population par arrondissement

Selon les résultats du Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) 2002, la population de Covè est estimée à 34 442 habitants avec un taux d'accroissement annuel de 0,92 %, la densité étant de 82,4 habitants/km². Aujourd'hui, la population doit avoisiner le nombre de 39 831 avec une densité de 96 habitants/km², la population urbaine représentant environ 52 % de la population totale. Sur le plan démographique, Covè a un taux d'accroissement annuel moyen faible : 0,92 % (entre 1992 et 2002) résultant de l'effet conjugué d'une absence de projets de développement de la commune et de l'exode en direction des grands centres urbains (Bohicon, Cotonou, etc.).

L'analyse du poids démographique des arrondissements de la commune de Covè montre que les tendances démographiques observées en 2002 sont maintenues avec désormais pour :

· l'arrondissement de Naogon, un effectif de population probablement supérieur à 8 000 habitants suivi de près par celui de Houen-Hounso;

· les arrondissements d'Adogbé, de Gounli, de Zogba et probablement celui de Lainta-Cogbé ont un effectif de population compris entre 5 000 et 6 000 habitants ;

· les arrondissements de Houéko et Soli sont très peu peuplés avec respectivement moins de 4 000 et 2 500 habitants.

Le poids démographique moyen des arrondissements de la commune de Covè oscille entre 4 000 et 6 000 habitants par arrondissement. Ce constat sur le poids démographique des arrondissements de la commune de Covè traduitle caractère rural des arrondissements qui sont sans dynamique démographique forte. A titre de comparaison, un arrondissement comme celui de Godomey à Abomey-Calavi à un poids démographique qui dépasse celui de l'ensemble de la commune de Covè.

Tableau 5:Estimation de la population de Covè pour l'année 2010

Arrondissement

Population (Année 2010)

Houêko

3 600

Adogbé

5 900

Gounli

5 400

Houen-Hounso

7 700

Laïnta-Cogbé

4 700

Naogon

8 000

Soli

2 200

Zogba

5 200

Source : Projection faite à partir des données du RGPH 3

1.1.6 1.3.2. Structure de la population

La structure par groupe d'âges de la population montre que la proportion des personnes âgées est encore très marginale, par contre la tranche des 10-14 ans est la mieux représentée dans tous les arrondissements.

Figure 3: Structure de répartition des âges de la population de Covè

Source : RGPH 3, INSAE, 2002.

Les principaux groupes socioculturels sont : les Fon, groupe socioculturel majoritaire de la commune à 98,6 % ; viennent ensuite minoritairement les Adja (0,5 %), des Yoruba (0,4 %) et autres groupes (0,3 %). Sur le plan religieux, 80,6 % de la population de la commune s'adonnent aux pratiques religieuses ancestrales «religions traditionnelles», 11,0 % sont des catholiques, 0,5 % sont des protestants, 0,2 % sont des musulmans et 7,7 % pratiquent d'autres formes de religions.

Figure 4: Répartition par sexe et par arrondissement de la population de Covè

Source : RGPH 3, INSAE, 2002

1.1.7 1.3.3. Migrations

La commune est confrontée à une faible immigration mais à une forte émigration. Les immigrations concernent d'une part les populations Adjas qui viennent s'installer dans la commune pour cultiver les terres fertiles situées le long du fleuve Couffo et, d'autre part, les quelques rares commerçants Ibos et Haoussas qui s'installent dans la commune pour faire des affaires. Dans tous les cas, la proportion de population immigrée est loin de compenser les émigrations qui sont de type pendulaire, saisonnier, temporaire et définitif.

L'émigration pendulaire se fait dans le cadre de la recherche d'opportunités commerciales au niveau des marchés comme Glazoué, Tchetti, Parakou, Cotonou, etc. Elles concernent surtout les commerçants de produits agricoles. Les émigrations saisonnières se font vers les régions des Collines et sont relatives aux activités agricoles dans le but de trouver des terres fertiles et/ou de trouver des opportunités d'emploi de salariés agricoles. Les émigrations temporaires sont pratiquées principalement par les tradi-praticiens qui vont s'installer dans les villes (comme Cotonou, Abidjan, Libreville et autres) pour offrir leurs prestations à des prix élevés. Enfin, les émigrations définitives sont aussi observées et sont justifiées par des problèmes familiaux ou des contraintes d'emploi ou la recherche de débouchés économiques meilleurs.

CHAPITRE 2 : ÉTAT ACTUEL DE DEVELOPPEMENT

2.1. Diagnostic spatial

1.1.8 2.1.1-Modes d'accès aux terres

Les modes d'accès à la terre sont l'héritage, l'achat, le métayage, la location, l'emprunt et rarement la donation. Les femmes accèdent à la terre seulement par achat.

1.1.9 2.1.2- Occupation du sol

La savane arbustive est le type d'occupation du sol couvrant le plus de superficie et elle est principalement observée dans la portion Nord de la commune. Les mosaïques de champ et friches occupent près du quart de la commune et se retrouvent essentiellement dans la partie Sud de la commune. Les zones de savane arborée et de reboisement sont les troisième et quatrième occupations du sol les plus importantes en termes de superficies et se retrouvent principalement dans la partie Nord de la commune. Les plantations de palmiers couvrent un peu plus de 2 % et parsèment la commune. Les zones bâties sont observées principalement dans l'agglomération de Covè et les forêts galerie le long de la rivière Zou.

Au total, les zones caractérisées par des forêts claires, périmètre aménagé, plantation d'anacardiers, sol dénudé ou végétation clairsemée, savane boisée, plage sablonneuse, affleurement rocheux, orangeraie, emprise de route et de mangrove recouvrent au total moins de 1 % de la commune.

Tableau 6 : Superficie des différentes occupations du sol de la commune de Covè

Occupation de sol

Recouvrement

km2

%

Savane arbustive

224,41

49,8

Mosaïque champ et jachère

110,24

24,5

Savane arborée

43,81

9,7

Reboisement de rente ou forestier

28,92

6,4

Formation marécageuse

17,38

3,9

Plantation de palmiers à huile ou de cocotiers

11,16

2,5

Zone bâtie

7,27

1,6

Forêt galerie

4,47

1,0

Forêt claire

1,26

0,3

Périmètre aménagé

0,39

0,1

Plantation d'anacardiers

0,24

0,1

Sol dénudé ou végétation clairsemée

0,23

0,1

Savane boisée

0,22

Insignifiant

Plage sablonneuse

0,13

Insignifiant

Affleurement rocheux

0,07

Insignifiant

Orangeraie

0,06

Insignifiant

Emprise de route

0,03

Insignifiant

Mangrove

0,02

Insignifiant

Source : SDAC de Covè 2011

1.1.10 2.1.3- Conflits fonciers

Il existe des conflits inter communaux sur les limites et des conflits de propriété sur les limites à l'intérieur de la commune. Il est important de noter l'existence des conflitsde limites administratives sur des superficies importantes évoqués par les responsables communaux entre la commune de Covè et celle de Zagnanado. Ce conflit est né de la scission de l'arrondissement de Banamè dont une partie avoisinant 3 000 ha se retrouverait dans la commune de Covè.

2.2. Diagnostic de l'économie locale

Les principales activités économiques sont l'agriculture, la chasse et la pêche qui occupent près de 50 % des populations résidentes. Le commerce et les secteurs des services et des industries manufacturières sont également des activités importantes dans la commune. Le secteur industriel est inexistant. On note que le secteur informel est plus marqué que le secteur formel. Ce secteur informel est surtout représenté par les activités tertiaires de commerce de produits alimentaires et manufacturés tandis que le secteur formel est représenté par le secteur public (services déconcentrés de l'État), la SBEE, la SONEB, Bénin Télécom SA.

1.1.11 2.2.1-L'agriculture

1.1.11.1 2.2.1.1- Secteur de l'agriculture

Ce secteur englobe toutes les activités de production végétale, l'aménagement des bas-fonds à des fins de production et d'élevage, et la transformation des produits agricoles.

Le nombre de ménages agricoles est de 3 379 pour une population totale de 19 220 agriculteurs. Les agriculteurs sont retrouvés surtout dans les arrondissements de Laïnta-Cogbé, Houen-Hounso, Naogon et Soli. La taille moyenne des ménages est, selon le recensement de 2002, de 5,2 personnes par ménage dans la commune. Cette taille moyenne varie d'un arrondissement à un autre. Les ménages agricoles représentent 55,8 % des ménages de la commune et ont une taille moyenne de 5,7 personnes par ménage. Par ailleurs, il faut noter que les modes d'accès à la terre sont l'héritage, l'achat, le métayage, la location, l'emprunt et rarement la donation. Les femmes accèdent à la terre seulement par achat.

· Production végétale

Les statistiques agricoles montrent que moins de la moitié (40,54%) de la superficie cultivable de la Commune est exploitée pour la production végétale. Les terres étant surexploitées et le niveau d'accès aux intrants faible, on assiste à une baisse considérable de la fertilité des sols ; ce qui explique des rendements très bas enregistrés au niveau des cultures. Le manque de variétés améliorées, les pratiques agricoles de gestion de la fertilité des sols et l'épuisement accentué des terres, surtout les terres de barre ainsi que des pratiques de contrôle phytosanitaire sur les plantations d'agrumes inadaptées sont aussi des facteurs qui affectent la production. Les principales productions sont l'arachide qui occupe 39,9 % des superficies cultivées annuellement et le maïs qui occupe 19,1 % des superficies. Les cultures vivrières produites varient d'un arrondissement à un autre. Houen-Hounso est spécialisé dans les cultures maraîchères tandis que Adogbé produit le maïs, le riz, le manioc, le haricot, le sorgho, etc. À Laïnta-Cogbé, c'est surtout la patate, le maïs, le taro et l'arachide alors qu'à Naogon l'arachide, le manioc, les fruits, le haricot, le sorgho, le maïs et le riz sont privilégiés. Les inondations répétées et le lessivage des terres agricoles limitent leur exploitation.

Tableau 7: Evolution des cultures de 2007 à 2010

Cultures

2007-2008

2008-2009

2010-2011

Sup (Ha)

Rdt (Kg/Ha)

Prod (T)

Sup (Ha)

Rdt (Kg/Ha)

Prod (T)

Sup (Ha)

Rdt (Kg/Ha)

Prod (T)

Maïs local

2050

850

1743

2092

1000

2092

891

1050

935,5

Maïs amélioré

713

900

986

250

1900

475

2282

2100

4792

Sorgho

146

700

102

0

0

0

49,7

700

34,8

Riz

178

4000

712

239

5178

1237,5

312

5000

1560

Manioc

3170

12000

38040

525

10000

5250

832

10000

8320

Patate douce

7

3500

24

13

2850

37,05

14,5

3000

43,5

Igname

-

-

-

0

0

0

12

12000

144

Taro

13

3000

39

28

2050

57,4

0

0

0

Niébé

1800

500

899

1730

525

908,3

1255

650

815,8

Voandzou

07

450

4

4

600

2,4

21

600

12,6

Soja

06

450

3

55

800

44

101,5

800

81,2

Dohi

17

400

7

12

350

4,2

52,5

600

31,5

Pois d'angol

25

350

8

10

300

3

57

450

25,7

Tomate

100

3000

300

50

3000

150

18

3000

54

Piment

87

350

30

14

350

4,9

13

500

6,5

Goussi

24

350

8

18

350

6,3

12

350

4,2

Arachide local

7065

500

3530

3980

950

3781

3008

850

2557

Arachide améliorée

154

600

93

-

-

-

-

-

-

Gombo

96

1200

115

16

1200

19,2

20

1200

24

Coton

846

900

76,14

180

825

148,5

4

1300

5,2

Palmier à huile

-

-

-

80

6

480

-

-

-

Palmier sélectionné

-

-

-

10

-

-

4

-

-

Ananas

-

-

-

1,25

-

-

-

-

-

Source : SDAC de Covè 2011

Les bas-fonds occupent de vastes superficies dans la commune et constituent une opportunité encore sous-valorisée. Les problèmes d'accès au foncier d'une part, d'organisation pour effectuer des aménagements d'autre part, et enfin de la faiblesse des capacités d'investissement des individus expliquent que, sans facilitation et appui extérieurs, les producteurs ne parviennent pas à réaliser ne serait-ce que des aménagements sommaires. Pourtant, les expériences du seul bas-fond aménagé à Coussin-Lélé montrent que la productivité des terres peut y atteindre un niveau élevé. Notons que le maraîchage est développé dans certains arrondissements pourvus de cours d'eau. Cette activité est surtout pratiquée par les femmes. Le tableau 8 ci-dessous montre les bas-fonds à aménager pour la riziculture ou le maraîchage.

Tableau 8: Liste des bas-fonds aménageables pour la riziculture

Nom du bas-fond

Localisation

Superficie estimée en (Ha)

Koussin-Lélé

Adogbé

150

Logbo

Laïnta

102

Wassa

Cogbé

500

Houézounkpa

Houen

75

Laha

Toué

20

Kanté

Naogon

25

Total

-

872

Source : SDAC de Covè 2011

Figure 5: Importance de la population agricole par rapport à la population totale de Covè

Source : SDAC de Covè 2011

Tableau 9 :Ménages et populations de la commune

Arrondissement

Population totale

Population agricole

Nbre de ménage

Pop 2002

Taille ménage

Nbre de ménage

Pop 2002

% Pop agricole

Taille ménage

Adogbé

874

4 772

5.4

330

1 993

41.8

6.0

Azèhounholi

359

2 273

6.3

108

832

36.6

7.7

Domè

191

1 055

5.5

56

324

30.7

5.8

Voli

324

1 444

4.5

166

837

58.0

5.0

Gounli

815

4 334

5.3

252

1 624

37.5

6.4

Ahito

171

797

4.7

86

492

61.7

5.7

Domè

218

1 034

4.7

65

357

34.5

5.5

Hounholi

212

1 147

5.4

32

257

22.4

8.0

Kpagoudo

214

1 356

6.3

69

518

38.2

7.5

Houen-Hounso

1 247

6 243

5.1

766

4 212

67.5

5.5

Agbangnahoué

239

1 304

5.5

164

984

75.5

6.0

Azonholi

240

1 098

4.6

103

519

47.3

5.0

Dahoué

99

564

5.7

61

385

68.3

6.3

Dawigon

29

149

5.1

18

103

69.1

5.7

Gandahogon

220

1 080

4.9

139

729

67.5

5.2

Seslamè

146

737

5

109

610

82.8

5.6

Toué

274

1 311

4.8

172

882

67.3

5.1

Houèko

507

2 929

5.7

201

1 341

45.8

6.7

Houndo

369

2 184

5.9

168

1 087

49.8

6.5

Yénanwa

138

745

5.4

33

254

34.1

7.7

Lainta-Cogbé

770

3 790

4.9

688

3 413

90.1

5.0

Bagon

147

739

5

136

698

94.5

5.1

Dèkpada

178

804

4.5

153

696

86.6

4.5

Lainta-Adja

126

582

4.6

118

544

93.5

4.6

Lainta-Aga

179

913

5.1

160

825

90.4

5.2

Makpégon

140

752

5.4

121

650

86.4

5.4

Naogon

1 331

6 434

5.1

647

3 730

58.0

5.8

Aizondo

178

1 218

6.8

143

1 103

90.6

7.7

Athogon

457

2 124

4.6

248

1 235

58.1

5.0

Houèton

314

1 202

3.8

49

213

17.7

4.3

Houéyiho

57

299

5.2

6

47

15.7

7.8

Naogon Aga

325

1 591

4.9

201

1 132

71.2

5.6

Soli

345

1 746

4.9

155

925

53.0

6.0

Soli-Abayahoué

46

222

4.8

25

125

56.3

5.0

Soli-Aga

149

823

5.5

76

498

60.5

6.6

Soli-Agossouhoué

95

449

4.7

32

200

44.5

6.3

Soli-Vèmè

55

252

4.6

22

102

40.5

4.6

Zogba

833

4 194

5.0

340

1 982

47.3

5.8

Sekondjakpa

146

704

4.8

36

179

25.4

5.0

ZogbaFonli

260

1 370

5.3

124

720

52.6

5.8

Zogbaakpatchihoué

195

1 010

5.2

84

522

51.7

6.2

Zogoli

232

1 110

4.8

96

561

50.5

5.8

Total général

6 722

34 442

5.2

3 379

19 220

55.8

5.7

Source : SDAC Covè 2011

1.1.12 2.2.2-L'élevage

L'élevage est sous développé et non intégré à l'agriculture. Il ne constitue pas encore une source de revenu complémentaire substantielle pour les producteurs car il est conduit de façon extensive et soumis aux épizooties. Des actions pour développer des pratiques d'élevage plus intensives et rémunératrices et la diversification des espèces élevées sont à envisager.

L'évolution du cheptel se présente comme suit :

Tableau 10: Evolution de l'effectif du cheptel

Espèces

2007-2008

2008-2009

2009-2010

Caprins

5 225

5 356

5 490

Ovins

2 612

2 677

2 744

Porcins

1 959

2 008

2 058

Volailles

11 754

12 048

12 349

Source : SDAC de Covè 2011

1.1.13 2.2.3-La pêche

La pêche est une activité marginale dans la commune de Covè. Elle est pratiquée par certains de façon assez destructive sans que les autres pêcheurs ne parviennent à prévenir certaines pratiques qui finalement réduisent la production au détriment de tous. Par ailleurs, les déboisements des berges et la mise en culture des lits des cours d'eau provoquent leur érosion et leur ensablement. Ces cours d'eau sont parfois gérés par des comités de pêche.

Toutefois, il existe des zones piscicoles et des plans d'eau qu'on peut valoriser pour la pêche notamment à Toué, Laïta, Houen, Dahoué, Aga, Bagon.

1.1.14 2.2.4- L'agroforesterie et l'exploitation forestière

La commune dispose d'une seule forêt naturelle dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé.

Cette forêt permet de développer des activités comme l'exploitation des essences forestières, la fabrication de charbon, les bois d'oeuvre et de services. Les taxes d'exploitation permettent à la commune de disposer de revenus supplémentaires.

1.1.15 2.2.5- L'artisanat et la transformation des produits agricoles

Plusieurs milliers de femmes à Covè se livrent aux activités de transformations agroalimentaires et de commerce de produits vivriers. Une des spécialités reconnues de la zone est la transformation de l'arachide en galettes et en huile, dont les qualités organoleptiques sont reconnues et recherchées par les consommateurs. Néanmoins, ces produits sont menacés par la concurrence des huiles industrielles à base de matières premières peu coûteuses comme la graine de coton.

1.1.16 2.2.6- L'exploitation minière et carrières

La commune de Covè dispose de carrières de sable dans presque tous les arrondissements. Les gisements miniers les plus importants (granite, kaolin, sables, latérite) ne sont pas exploités du fait de l'impraticabilité des pistes d'accès, du manque de concasseur (granite), de la méconnaissance de l'utilisation de certains matériaux comme le kaolin. Malgré leur faible niveau d'exploitation, les carrières entraînent la dégradation du sol et la destruction des cultures. Elles sont également source de conflits entre les exploitants.

Tableau 11 : Situation des carrières dans la commune de Covè

Type

Localisation

Arrondissement

Carrière de sable

Tous les villages

Laïnta-Cogbé

Atanmougo, Wansègo, Lèkpètègo, Lahago

Houen- Housso

Goko

Adogbé

Agbantègo, Kantègo

Naogon

Carrière de gravier

Guézounvo

Laïnta

Atanmougo, Lahago

Houen- Housso

Gbaogo, Sovinzoungo, Towégo, Adouwégo, Koussin,

Adogbé

Kantè, Ahonhouinzoun, Towégo, Houètogo

Naogon

Carrière d'argile

Gbaogo,

Houen- Housso

Sovinzoungo,

Adogbé

Kinogo

Adogbé

Carrière de latérite

Guézoungo

Laïnta

Vla, Gbaogo, Abohounli

Houen- Housso

Agonhounkponon, Kantègo, Ahonwinzoun

Naogon

Vivigo

Adogbé

Gisement de calcaire

Agbanyianhoué

Houen- Housso

Hounviguéli

Houèko

Affleurement de granite

Toué (exploité)

Houen- Housso

Kinogo (non exploité)

Adogbé

Source : SDAC Covè 2011

1.1.17 2.2.7-L'industrie

Il n'existe pas d'industrie dans la commune de Covè.

1.1.18 2.2.8- Le commerce

Le commerce occupe une place non négligeable dans la commune et est pratiqué en majorité par les femmes. Le chef-lieu de la commune est traversé par une route Inter-états, ce qui fait d'elle un véritable carrefour d'échanges des produits vivriers et autres produits manufacturés.La commune dispose de sept marchés au total, soit un marché quotidien, cinq marchés saisonniers et un grand marché à caractère régional qui constitue le carrefour des échanges entre arrondissements et entre communes voisines. Ce marché est situé au bord de la voie bitumée ; ce qui constitue un avantage car il attire les commerçants. Le marché de Covè est assez animé mais trop exigu et vétuste. Alors que la route ABOK constitue une opportunité pour l'intensification du commerce, ce marché risque de perdre sa place s'il ne propose pas des conditions de mise en marché plus adaptées.

1.1.19 2.2.9- Le tourisme

Le potentiel touristique de la commune de Covè est insignifiant et n'est nullement valorisé.

1.1.20 2.2.10- Les infrastructures routières et équipements marchands

La commune de Covè présente une insuffisance de voies d'accès de la périphérie vers le centre. La majorité des voies existantes se trouvent encore dans un état dégradé.

L'insuffisance et la dégradation des voies font que certaines zones de la commune sont enclavées et restent inaccessibles en certaines périodes. Ceci rend difficile le transport inter arrondissement en général et le transport des produits agricoles en particulier.

Globalement, la commune est desservie par deux types de voie : les voies de communication : routes Inter-états, routes nationales et les voies de desserte urbaine qui ont subi une forte action érosive des eaux de ruissellement. L'assainissement pluvial est quasi inexistant, seule la route Inter-états ABOK est revêtue (bitumée) et assainie.

Les voies de desserte urbaine ne sont pas revêtues et sont dans un état de dégradation avancée due essentiellement à l'érosion par l'eau de ruissellement. Les plus importantes font l'objet de reprofilage et de rechargement. Il est important de noter que certaines artères de la ville de Covè seront aménagées (Pavées ou rechargées en terre avec ouvrage de drainage des eaux) dans le cadre du Projet d'Appui à la Réalisation des Travaux Urbains de Voirie et d'Assainissement (PARVA) 9ème FED.

1.1.21 2.2.11- Les infrastructures de communication

La commune est couverte par les réseaux GSM dans tous les arrondissementset un réseau téléphonique Bénin Télécom assez satisfaisant. La téléphonie cellulaire y est aussi présente.

2.3. Services sociocommunautaires

1.1.22 2.3.1-Service et infrastructures d'électricité

Le réseau de la Société Béninoise d'Électricité (SBEE) existe dans tous les arrondissements de la commune, surtout au niveau des chefs-lieux. On compte aujourd'hui environ 1 512 abonnés dans la commune de Covè.

1.1.23 2.3.2- Service et infrastructures d'hydraulique et d'assainissement

Le réseau SONEB est présent dans tous les arrondissements de la commune sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé. Il existe aussi des forages qui sont tous non fonctionnels sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé qui en compte six. La population qui n'a pas accès au réseau SONEB, compte tenu d'un certain nombre de facteurs économiques, s'approvisionne aux différents puits présents dans la commune. Il existe dans la commune beaucoup de dépotoirs sauvages et pas de site de traitement des déchets.La commune urbaine dispose d'un réseau d'eau potable SONEB Covè (648 abonnés).

1.1.24 2.3.3- Service et infrastructures de santé

Malgré la présence d'infrastructures sanitaires publiques présentées dans leTableau 12 ci-dessous, les populations de Covè fréquentent peu les centres de santé publics et préfèrent s'en remettre aux agents de cabinets privés qui n'ont pas toujours une qualification qui leur permet d'exercer la profession. Par exemple, l'hôpital de zone qui est un hôpital de référence, le taux de fréquentation des autochtones est de 30%, les patients viennent pour la plupart du Nigéria, de Pobè, de Bohicon, de Zogbodomè ou de Za-Kpota.

Tableau 12 : Répartition des différents types établissements sanitaires de la commune de Covè

Arrondissements

Hôpital

CSA

CSC

Maternité

Dispensaires

Cabinet privé

Centre confessionnel

Houêko

1

0

0

1

1

1

0

Adogbé

0

0

0

1

0

0

0

Gounli

0

0

0

0

0

0

1

Houen-Houso

0

0

0

1

0

1

0

Laïnta-Cogbé

0

1

0

1

1

0

0

Naogon

0

1

0

1

1

0

0

Soli

0

0

0

0

0

1

0

Zogba

0

0

0

0

0

0

0

Total

1

2

0

5

3

3

1

Source : SDAC de Covè 2011

Notons tout de même que l'hôpital de zone ne dispose pas suffisamment du personnel nécessaire à la prise en charge de tous les malades. Le tableau 13 montre l'évolution depuis 2006.

Tableau 13: Evolution du personnel de l'hôpital de zone depuis 2006

 

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Médecins gynécologues

02

02

02

02

02

01

Chirurgiens

00

00

01

01

00

01

Sages-femmes

05

05

05

05

05

05

Infirmiers spécialistes

02

02

02

02

04

04

Infirmiers généralistes

17

17

17

17

17

17

Anesthésistes

02

02

02

02

02

03

Radiologues

00

00

00

00

00

02

Source : SDAC de Covè 2011

Le centre de promotion sociale s'occupe de la protection de l'enfance, de la réadaptation et de l'intégration des personnes handicapées, de la promotion de la femme et du genre et enfin de la protection sociale.

Les femmes, même si elles sont bien formées sur l'alimentation à donner à leurs enfants, ne sont en mesure d'appliquer ces conseils qu'avec l'appui du mari et/ou un revenu propre. Or beaucoup de jeunes mères n'ont pas les capacités financières à démarrer une activité génératrice de revenus. Le Ministère de la Famille met à leur disposition une ligne de crédit à laquelle elles n'ont pas accès facilement, faute d'information, d'appui à se constituer en groupe de caution solidaire et à se faire faire les pièces nécessaires pour postuler.

Le suivi pondéral et nutritionnel est assuré par des femmes des communautés (relais communautaires) sous la supervision, en partie, du centre de promotion sociale, en partie, des ONG. Leur capacité d'intervention est limitée et dépendante des fluctuations des apports d'aide alimentaire externe.

1.1.24.1 2.3.3.1- Acteurs de développement

Les principaux acteurs de développement local sont le Maire et le Conseil Communal, les chefs de villages et le conseil villageois, les chefs d'arrondissement. A ceux-ci, il faut ajouter le personnel des structures déconcentrées de développement, les autorités traditionnelles, les acteurs de la société civile et des organisations paysannes.

1.1.25 2.3.4- Service et infrastructures d'éducation

Le Tableau 14suivant présente la situation des infrastructures éducatives dans la commune. Selon les enquêtes EMICOV de 2007, le taux net de scolarisation au primaire est de 96,5 % et le taux d'alphabétisation des plus de 15 ans est de 41.1 %. En termes de ratio fille-garçon, le nombre de filles pour 10 garçons au primaire est de 9,9 et ce nombre chute à 5,3 au secondaire.

Tableau 14 : Répartition des établissements scolaires suivant les arrondissements de la commune de Covè

Arrondissement

École maternelle Privée

École maternelle Publique

École primaire publique

École primaire privée

Collège public

Collège privé

Centre d'alphabétisation

Autre

Houèko

0

1

10

2

1

1

0

1

Adogbé

0

1

4

0

0

1

0

0

Gounli

0

1

4

0

0

1

0

0

Houen-Hounso

0

1

5

0

1

0

1

1

Laïnta-Cogbé

0

1

3

0

1

0

0

0

Naogon

1

1

5

0

1

0

1

1

Soli

0

0

3

0

0

0

0

0

Zogba

1

1

4

1

0

0

0

0

Total

2

7

38

3

4

3

2

3

Source : SDAC de Covè 2011

La majorité de la population de Covè, aussi bien hommes que femmes, restent encore analphabètes. Les femmes et les jeunes préfèrent pour la plus part apprendre le français plutôt que leur langue maternelle, ce qui explique en partie, la faible participation aux initiatives mises en place pour l'alphabétisation de ces populations en langue. Beaucoup abandonnent avant d'atteindre le niveau de la post-alphabétisation. Une autre raison de la faiblesse des performances est liée à la fois à une offre réduite, les maîtres alphabétiseurs se lassant du bénévolat, et au découragement des apprenants, qui ne voient pas l'utilité de leurs efforts. Il y a finalement peu de documents, même officiels, dans la langue qu'ils apprennent ce qui rend utile immédiatement leurs nouvelles aptitudes. Même chez les apprentis, le diplôme d'alphabétisation n'est pas une composante de leur diplôme de fin d'apprentissage.

Les maris voient d'un mauvais oeil les efforts de leurs épouses qui les éloignent parfois de leurs tâches domestiques et champêtres.

Tableau 15: Besoins en infrastructures et en équipements scolaires

N° d'ordre

ECOLES:

Noms et Localisation

EFFECTIFS DES ECOLIERS

SALLES DE CLASSE

Besoins en Infrastructures (Magasins, Bureau, Latrines, Salles de classes)

Nombre de Tables-bancs existants

Besoins

Réels

G

F

T

Matériaux définitifs

Matériaux Précaires

Documents de Propriétés

1

EPP/ADOGBE/A ARR ADOGBE

180

147

327

6

 

acte de donation

latrines + clôture

92

71

2

EPP/ADOGBE/B ARR ADOGBE

211

176

387

6

 

 

latrines + clôture

121

80

3

EPP/ADOGBE/C ARR ADOGBE

157

120

277

3

 

 

01 module de 3 classes+ bureau + magasin+ latrines

63

 

4

EPP/ADOGBE CHATEAU ARR ADOGBE

58

64

122

 

3

acte de donation

02 modules de 3 classes +bureau + magasins

28

72

5

EPP/ AHITO ARR GOUNLI

99

81

180

 

6

 

02 modules de 3 classes +bureau + magasins

74

20

6

EPP/AZONMONGO ARR ADOGBE VILLAGES AZEHOUNHOLI

44

27

71

 

2

acte de donation

01 module de 3 classes+ bureau +magasin+ latrines

14

35

7

EPP/COVE-A ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI

132

102

234

6

 

 

Latrines

91

26

8

EPP/COVE-B ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI

115

125

240

6

 

attestation de possession

01 module de 3 classes a besoin d'être réfectionné

70

70

9

EPP/COVE-C ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI

147

101

248

6

 

acte de donation

réfection de tout le plancher des 02 modules + renouvellement des portes et fenêtres

02 places: 29; 3 places:62

40

10

EPP/COVE-D ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI

126

134

260

6

 

 

01 module de 03 classes a besoin d'être réfectionné

118

20

11

EPP/COVE-E ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI

117

138

255

6

 

attestation de possession

salle polyvalente pour les réunions

126

20

12

EPP/COVE-F ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI

64

64

128

3

3

attestation de possession

01 module de 03 salles de classe

85

65

13

EPP/DOVI-COGBE/A

177

110

287

6

 

 

01 magasin

169

50

14

EPP/DOVI-COGBE/B ARR LAINTA-COGBE VILLAGE DOVI-COGBE

127

78

205

0

6

 

02 modules de 3 classes +bureau + magasins

95

10

15

EPP/GOUNLI/A ARR GOUNLI

105

83

188

6

 

acte de donation

Latrines + magasin

121

20

16

EPP/GOUNLI/B ARR GOUNLI

106

96

202

6

 

acte de donation n°4e/024/SG/BAGD du 18/04/1994

 

90

25

17

EPP/HOUIN-A ARR HOUEN-HOUNSO

262

203

465

6

 

acte de l'autorité chargée de l'administration

Latrines

108

30

18

EPP/HOUIN-B ARR HOUEN-HOUNSO

159

138

297

6

 

Ar n°4e/004/SG-BAGD du 10/05/2000

 

155

60

19

EPP/HOUIN-C ARR HOUEN-HOUNSO

119

120

239

3

3

 

01 module de 03 salles de classe

39

93

20

EPP/HOUNSO-A ARR HOUEN-HOUNSO

175

165

340

4

2

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

88

50

21

EPP/HOUNSO-B ARR HOUEN-HOUNSO

187

131

318

7

 

 

 

178

 

22

EPP/KETEGADJI ARR ADOGBE

84

93

177

3

3

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

124

50

23

EPP/KINWEGO ARR ADOGBE

56

45

101

 

2

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

124

50

24

EPP/LAINTA-COGBE-A ARR LAINTA-COGBE

143

111

254

6

 

 

 

103

25

25

EPP/LAINTA-COGBE-B ARR LAINTA-COGBE

56

65

121

 

3

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

48

33

26

EPP/NAOGON-A ARR NAOGON

168

132

300

6

 

acte de donation

latrines + bureau

92

22

27

EPP/NAOGON-B ARR NAOGON

155

157

312

6

 

acte de donation

 

150

30

28

EPP/NAOGON-C ARR NAOGON

83

70

153

 

3

acte de donation

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

20

57

29

EPP/SOLI-A ARR SOLI

136

142

278

3

3

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau + latrines

120

180

30

EPP/SOLI-B ARR SOLI

154

125

279

6

 

acte de donation

Latrines

120

20

31

EPP/SOLI-C ARR SOLI

108

104

212

 

6

 

02 modules de 3 classes +bureau + magasins

48

75

32

EPP/TODO ARR ZOGBA

91

96

187

3

3

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

xxx

xxx

33

EPP/TOKPLEGBE-A QUARTIER HOUETON

159

156

315

6

 

 

latrines

119

le rangement par classe

34

EPP/TOKPLEGBE-B QUARTIER HOUETON

169

149

318

3

3

acte de donation

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

238

21

35

EPP/TOKPLEGBE-C QUARTIER HOUETON

135

141

276

1

5

 

02 modules de 3 classes + bureau + magasins+ latrines

47

130

36

EPP/TOUE ARR HOUIN-HOUNSO

112

93

205

6

 

 

Réfectoire + cuisine

124

 

37

EPP/YENAWA ARR HOUEKO

53

47

100

3

 

acte de donation

01 module de 03 salles de classe + latrines

72

 

38

EPP/ZOGBA/A ARR ZOGBA

108

140

292

3

 

acte de donation

 

134

48

39

EPP/ZOGBA/B ARR ZOGBA

152

140

292

6

 

acte de donation

Latrines

125

20

40

EPP/ZOGBA/C ARR ZOGBA

122

131

253

3

3

acte de donation

01 module de 03 salles de classe

82

50

41

EPP/ZOGBA/D ARR ZOGBA

105

78

183

4

 

 

01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau

20

71

42

EPP/ZOUNSEGO ARR ADOGBE

98

50

148

3

3

acte de donation

01 module de 03 salles de classe + latrines

58

42

43

EM/ADOGBE ARR ADOGBE

42

41

83

1

 

 

01 module d'une section

 

01 salle de classe

44

EM/COVE-CENTRE AR HOUEKO

42

46

88

1

1

 

02 modules de classes+01 magasin + 01 bureau + latrines

 

60 chaisettes

45

EM/GOUNLI ARR GOUNLI

59

43

102

 

3

 

03 modules de classes+01 magasin + 01 bureau + latrines

73 chaisettes+37 tablettes

50 chaisettes + 60 tablettes

46

EM/HOUIN ARR HOUIN-HOUNSO

37

37

74

1

 

 

01 module de classes + 01 magasin + 01bureau + latrines

 

 

47

EM/LAINTA-COGBE AR LAINTA-COGBE VILLAGE ADJA

33

36

69

 

2

 

01 module de classe + 01 magasin + 01 bureau + latrines

 

25 chaisettes + 20 tablettes

48

EM/NAOGON AR NAOGON

42

53

95

 

2

 

01module de 02 classes + magasin + bureau + latrines

24 tablettes

50 tablettes

49

EM/ZOGBA ARR ZOGBA QUARTIER AKPATCHIHOUE

19

25

44

1

 

 

01module de 02 classes + magasin + bureau + latrines

24 tablettes + 48 chaisettes

40 tablettes+ 60 chaisettes

Source :Services de la Mairie

1.1.26 2.3.5- Service et équipements administratifs

L'évolution politique et administrative de la commune de Covè peut se retracer à travers trois (03) grandes périodes au cours desquelles, elle a successivement eu le statut de District rural puis de Sous-préfecture. Sous l'impulsion du renouveau démocratique et de la décentralisation, Covè est devenue Commune de plein exercice depuis les élections locales de décembre 2002 qui ont permis de la doter d'un organe délibérant, le Conseil Communal de 11 membres élus pour 5 ans et d'un organe exécutif constitué par la mairie et les bureaux d'arrondissement.

L'administration de la mairie est dirigée par le Maire et ses deux Adjoints, tous membres du Conseil Communal. Ils sont les garants de l'application des décisions du CC, et sont responsables de l'administration et du développement communal. Chaque Arrondissement dispose d'un bureau dirigé par un Chef d'Arrondissement.

La mairie dispose pour son fonctionnement des services administratifs, financiers et techniques. Au total, neuf (09) agents de toutes les catégories animent le bureau de la Mairie et chaque arrondissement est doté d'un secrétaire administratif.

Les différents services et le profil du personnel de la Mairie de Covè se présentent comme suit :

Tableau 16:Services et profil du personnel administratif de la commune de Covè

N° d'ordre

Service

Nom et Prénom de l'agent

Profil

1

Secrétariat Général

AHOUANGAN K. Frédéric

Attaché des services administratifs

2

Service Technique

SAVI C. Hermann

Ingénieur des travaux publics

3

Service des Affaires Financières

AITCHEDJI W. Kpèdé

Attaché des services financiers

4

Service des Affaires Domaniales et Environnementales

OUENSOU AHIDJE Geneviève

Préposée des services administratifs

5

Service des Affaires Economiques

DJENONTIN DOVONOU F. O. Angeline

Contrôleur des services financiers

6

Service Planification et Développement Local

ADANGNIHOUN A. Philippe Néri

Titulaire d'une Licence en Statistique Econométrie

7

Service de l'Information, de la Documentation et des Archives

AKODO Constance

Préposée des services administratifs

8

Service des Affaires Générales et Sociales

HOUENOUKPO Louis

Secrétaire Adjoint des services administratifs

9

Service de la Transmission

KOSSOUHO Innocent

Secrétaire Adjoint des services administratifs

Dans l'ensemble, les services de la mairie et les bureaux des arrondissements souffrent d'insuffisance de personnel qualifié et d'équipements adéquats et modernes.

Les travaux de construction des locaux de la mairie sont en cours d'achèvement et les bureaux de la plupart des arrondissements en cours de réfection.

L'administration communale travaille avec l'appui technique des services publics et sociétés déconcentrés de l'Etat. Ces services physiquement implantés sur le territoire de la commune se présentent comme suit :

- le Centre de Santé de la Commune (CSC);

- le Centre de Promotion Sociale (CPS);

- la Circonscription Scolaire (CS);

- le Centre Communal pour la Promotion Agricole (CeCPA);

- le Service des Impôts;

- la Recette Perception;

- le Service de l'Alphabétisation;

- la poste et télécommunication;

- la SBEE et la SONEB;

- la Brigade de la gendarmerie;

- le Commissariat de police.

Les infrastructures administrativesdénombrées dans la commune de Covè sont de plusieurs catégories.

Les arrondissements de Houêko, d'Adogbé et de Zogba sont les arrondissements de concentration des structures administratives. Le bureau de la mairie, la résidence du maire, le CeCPA et l'Union Communale des Producteurs (UCP) se trouvent à Adogbé.L'arrondissement de Houéko regroupe le commissariat, l'orphelinat, le service des impôts et le bureau des postes. À Zogba on retrouve la gendarmerie, la recette perception et la circonscription scolaire. A Houen-Hounso, on retrouve le Centre de Promotion Sociale (CPS) et le bureau de coordination de l'alphabétisation. Chaque arrondissement dispose d'un bureau d'arrondissement. Les arrondissements de Gounlin, Soli et Laïnta-Cogbé sont les moins pourvus en infrastructures.

1.1.27 2.3.6- Services et équipements de sécurité

Aujourd'hui, les populations de Covè se sentent plus en sécurité qu'il y a cinq ans grâce aux visites et patrouilles organisées plus fréquemment par les agents de sécurité (gendarmerie et police). L'existence de trois postes de sécurité respectivement à Toué, Naogon sur l'axe Covè - Gbannanmey et Gounli. La gendarmerie de Covè compte actuellement :

· 02 sous-officiers supérieurs;

· 08 sous-officiers subalternes;

· 05 hommes de rang.

Le taux de criminalité a diminué mais la peur des populations à dénoncer certains bandits et criminels reste toujours grande. Le climat sécuritaire pourrait être meilleur si le secteur n'était pas confronté à certains problèmes comme l'insuffisance du nombre des agents de sécurité (policiers et gendarmes compris) dans la Commune, l'insuffisance des moyens mis à leur disposition et le mauvais éclairage de la ville.

1.1.28 2.3.7- Secteur de l'artisanat et de la formation professionnelle

L'orientation professionnelle des artisans ne correspond plus aux besoins des demandeurs de leurs services. Il y a une pléthore de maîtresses couturières, coiffeuses, soudeurs et menuisiers, alors que l'économie locale a besoin de spécialistes dans les domaines comme ceux des constructions rurales et urbaines, de la petite mécanisation agricole et agro-alimentaire, des aménagements de bas-fonds et pistes, etc.

1.1.29 2.3.8- Urbanisation

Les infrastructures administrativesdénombrées dans la commune de Covè sont de plusieurs catégories.

Les arrondissements de Houêko, d'Adogbé et de Zogba sont les arrondissements de concentration des structures administratives. Le bureau de la mairie, la résidence du maire, le CeCPA et l'Union Communale des Producteurs (UCP) se trouvent à Adogbé l'arrondissement de Houéko regroupe le commissariat, l'orphelinat, le service des impôts et le bureau de poste. À Zogba on retrouve la gendarmerie, la recette perception et la circonscription scolaire. A Houen-Hounso, on retrouve le Centre de Promotion Sociale (CPS) et le bureau de coordination de l'alphabétisation. Chaque arrondissement dispose d'un bureau d'arrondissement. Les arrondissements de Gounlin, Soli et Laïnta-Cogbé sont les moins pourvus en infrastructures. On note égalementla création de structure hôtelières modernes et de débits de boisson ainsi que l'accroissement du nombre des infrastructures marchandes, scolaires et sanitaires.

Le réseau SONEB est présent dans tous les arrondissements de la commune sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé. Il existe aussi des forages qui sont tous non fonctionnels sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé qui en compte six. La population qui n'a pas accès au réseau SONEB, compte tenu d'un certain nombre de facteurs économiques, s'approvisionne aux différents puits existant dans la commune.

Le réseau de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) existe dans tous les arrondissements de la commune, surtout au niveau des chefs-lieux.

1.1.30 2.3.9- La commune et les territoires frontaliers

1.1.30.1 2.3.9.1- Ressources partagées

La commune de Covè partage le fleuve Zou avec la commune de Za-Kpota. Les deux communes peuvent développer des stratégies d'exploitation et de protection de cette ressource eau. La commune pourrait s'associer à Zagnanado pour partager des services ou développer ensemble des terroirs riverains. Le litige actuel sur la zone Nord de Covè faisant corps avec la commune de Zagnanado rend hypothétique cette éventuelle collaboration. Ce litige est né du découpage administratif de 1978 créant la commune de Covè. Il existe également des conflits de propriété sur les limites à l'intérieur de la commune.

1.1.30.2 2.3.9.2- Intercommunalité

Les projets d'intercommunalité souffrent de problèmes de leadership et de conflits frontaliers avec les communes voisines. Les communes de Covè, Ouinhi et Zagnanado veulent toutes être capitales de la région Agonli et abriter l'hôpital de zone pour le pays.

2.4. Diagnostic environnemental

1.1.31 2.4.1- Éléments du diagnostic spécifique

1.1.31.1 2.4.1.1- État des ressources naturelles

2.4.1.1.1- Les forêts, la faune et la flore

Le couvert végétal de la commune de Covè est principalement caractérisé par la savane arborée et arbustive, des mosaïques de culture et des terres en friche localisées le long de la frontière Est de la commune. Il existe également des marécages pour la plupart situés dans la pointe Sud de la commune et de petites zones de galerie forestière, de forêt claire ou savane boisée et des plantations d'arbres.

La commune dispose d'une seule forêt naturelle dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé et où se développent des activités comme l'exploitation des essences forestières,des bois d'oeuvre et de services, la fabrication de charbon.

Par rapport à l'état de ces ressources naturelles, la tendance est à la dégradation, aussi bien du fait de l'agriculture extensive, de la recherche permanente du bois de feu et du charbon, principales sources d'énergie culinaire. Cependant, on assiste à la reconstitution de certains écosystèmes par des plantations et des aménagements divers grâce à l'intervention de projets comme PAGEFCOM. Selon l'état des lieux, la déforestation est plus accentuée dans la partie Nord de la commune (les arrondissements de Naogon et d'Adogbé), tandis qu'au Sud le phénomène est moins remarquable (l'arrondissement de Laïnta-Cogbé).

A ces formations végétales s'ajoutent plusieurs ilots de forêts sacrées d'importance culturelle communale à savoir, les galeries forestières Kponzoun, Fionzoun, Ninhouinzoun, Logbozoun, Dovozoun. D'autres types de forêts sacrées existent dans tous les arrondissements. Il s'agit des Orozoun (sauf dans l'arrondissement de Gounli) et des Dokounnonzoun qui méritent d'être préservées et enrichies.

La faune sauvage qu'abritent ces formations, en dépit du fait qu'elle est bien diversifiée, est cependant soumise à de fortes pressions occasionnées par la chasse. La sauvegarde de la biodiversité animale et végétale dépendra donc de la sauvegarde et de la protection de ces écosystèmes.

2.4.1.1.2- Les ressources minières

La commune de Covè dispose de carrières de sable dans presque tous les arrondissements.

L'exploitation de ces carrières est anarchique et non réglementée par les autorités communales qui ne s'en tiennent qu'à la perception de taxes sur les voyages de sable et des autres ressources minières.

Il existe aussi dans la commune des carrières de latérite, de gravier également exploitées de la même façon. Quant au granite, il est exploité occasionnellement par des sociétés ayant en charge le bitumage des routes.

Du fait des exploitations anarchique et non règlementées de ces carrières, on enregistre des cas d'excavations béantes, sans projet de restauration des sites, des dégradations des pistes de desserte avec des risques d'accident. Elles sont également source de conflits entre les exploitants.

2.4.1.1.3- Le sol

La population, étant en majorité paysanne à dominance agricole non associée à l'élevage, sur une superficie limitée, il en résulte une surexploitation des terres, avec des variétés non améliorées et des techniques agricoles rudimentaires inadaptées. Les sols épuisés perdent leur fertilité et de surcroît sont soumis à l'érosion poussée.

Les sols hydromorphes des bas-fonds sont, quant à eux parfois soumis à des inondations répétées et au lessivage qui rendent leur exploitation limitée faute de technique appropriée.

Le niveau de la nappe souterraine étant très profond (>30m), les ressources en eau souterraine sont préservées des pollutions dues aux déversements en surface de matières polluantes.

2.4.1.1.4- Les ressources en eau

Le fleuve Zou traverse la commune de Covè, précisément sur sa limite ouest. Ce sont les arrondissements d'Adogbé, Naogon, Houen-Hounso, Lainta-Cogbé qui bénéficient de la présence de plans d'eau. Cette richesse a permis le développement des activités de pêche. Le fleuve et certains lacs sont gérés par des comités de pêche contrairement aux rivières pour lesquelles l'accès est libre avec des possibilités de retenues d'eau pour développer des cultures de contre saison. Ces cours d'eau sont surtout confrontés aux problèmes d'ensablement et d'envasement. Ce phénomène se trouve accentué par le déboisement des berges. L'utilisation par certains pêcheurs d'engins hors norme est souvent à l'origine de conflits entre pêcheurs.

Le niveau de la nappe souterraine étant très profond (>30m), les ressources en eau souterraine sont préservées des pollutions dues aux déversements en surface de matières polluantes.

1.1.31.2 2.4.2.2. La gestion du cadre de vie

2.4.2.2.1- Production et gestion des déchets

L'inexistence d'un système de collecte et de gestion de déchets ménagers et assimilés crée de sérieux problèmes d'assainissement à l'intérieur des agglomérations urbaines. Plusieurs tas permanents d'immondices sont observés en plein marché et aux voisinages des maisons dans la commune de Covè. A ce jour il est à noter que la mairie ne dispose d'aucun domaine ni parcelle devant servir de lieu de regroupement ni de traitement ou d'enfouissement des déchets. L'organisation de la collecte et de la gestion des déchets constituent donc l'un des défis importants à relever au niveau de la commune.

Il est à noter qu'actuellement, des projets de lotissement sont en cour dans la plupart des Arrondissements et qu'il urge de prévoir des espaces pour la gestion des déchets et l'aménagement d'espaces verts.

2.4.2.2.2- Assainissement et espace vert

Dans la commune de Covè, les eaux de ruissellement provoquent la dégradation des voies, ce qui, en milieu urbain, perturbent la circulation et provoquent des dégâts sur les bâtiments. Il est alors nécessaire de freiner la vitesse de ruissellement de ces eaux par des travaux de canalisation. Cet état des pistes constitue l'un des facteurs favorisant le comblement des bas-fonds et cours d'eau.

Aussi est-il nécessaire de souligner que l'abattage des arbres des abords des rues, et l'inexistence de programme de reboisement de ces abords accroît énormément les risques d'érosion poussée des pistes qui ne résistent pas longtemps même après recharge et reprofilage.

La commune ne dispose pas d'espace vertintra-urbain pour la détente et le divertissement des populations, en même que les cours d'école et des lieux publics se dénudent davantage sans souci majeur de réhabilitation malgré l'accroissement de la chaleur pendant les saisons sèches annonçant ainsi les effets des changements climatiques.

En ce qui concerne les ouvrages d'assainissement privé lié à l'évacuation des excréta, il faut noter que le problème ne se pose pas, car les concessions et les maisons disposent pour la plupart des latrines à fosses sèches et profondes.

1.1.32 2.4.2- Éléments du diagnostic transversal

1.1.32.1 2.4.2.1- Le secteur productif et l'environnement

2.4.2.1.1- L'agriculture l'élevage et la pêche et leur impact sur l'environnement

En l'état actuel de son développement, la commune de Covè reste une commune rurale dont l'activité principale des populations repose sur l'agriculture pluviale extensive et la transformation des produits agricoles et dérivés. L'exigüité des terres, doublée de leur infertilité limitent cette activité à une agriculture de subsistance dont certains produits comme l'arachide reste insuffisants à la consommation locale.

L'élevage et la pêche, dans leur ensemble demeurent marginaux. Seuls les éleveurs transhumants de bovins détiennent des troupeaux plus ou moins importants et dont les passages occasionnent souvent des conflits entre eux et les cultivateurs.

A ce stade de développement du secteur primaire dans la commune, il serait exagéré d'évoquer une quelconque pollution liée aux intrants agricoles et aux déjections et autres déchets animaux. Cependant, la dégradation des sols liée à une surexploitation et à un déficit d'apport de fumier demeure le principal problème environnemental engendré par ce secteur. Ainsi, tout projet d'appui au secteur, avant d'être porteur d'espoir devra viser avant tout la qualité nutritionnelle des sols.

2.4.2.1.2- Le commerce, l'industrie, l'artisanat et le tourisme et leur impact sur l'environnement

L'industrie et le tourisme restent les secteurs les plus inexistants dans la commune. A ce titre point d'effet quant à l'environnement.

En ce qui concerne le commerce et l'artisanat, ils viennent à la suite du secteur primaire. En dehors du commerce des produits agricoles dont les résidus ne dépassent guère le pouvoir d'auto recyclage naturel, il faut noter que le commerce des produits manufacturés, pour la plupart issus du secteur informel, génère des déchets non biodégradables d'emballages, de sachets plastiques, de boîtes de conserves et d'autres déchets encombrants et dangereux comme piles, batteries et accumulateurs. L'artisanat, notamment les salons de coiffure dame, les mécaniciens auto, moto, les tailleurs et couturiers et autres métiers, sont aussi sources de déchets dont les plus redoutables sons les huiles usagés, les mèches. Par rapport à l'ensemble de ces déchets, ce qui les rend redoutable est plus l'inexistence de cadre institutionnel et organisationnel de leur gestion que leur importance. Ainsi, ce qu'il urge de faire est la mise en place d'un cadre organisationnel de gestion de ces déchets d'une manière adéquate et adaptée aux conditions économiques et environnementales de la commune.

2.4.2.1.3- L'exploitation minière et son impact sur l'environnement

Actuellement, le secteur de l'exploitation minière est limité aux carrières de sable, de graviers et de latérite et fonctionne en dehors de toute règlementation et de toute organisation, ni associative, ni administrative. Tout individu disposant d'un moyen de s'acheter un terrain ou une parcelle recouvrant la mine peut se mettre, sans aucune formalité administrative, ni de reconnaissance, à creuser et à vendre la matière et, c'est quand un camion transportant la ressource est surpris par un agent collecteur de taxe ou une autorité, que le conducteur est astreint à payer une taxe préalablement fixée par les autorités communales. Ainsi, une anarchie caractérise le secteur offre le lit une dégradation désordonnée de l'environnement cautionnée par les autorités communales contre la perception de quatre à six mille francs par camion de six et dix roues. Ce qu'il urge de faire est alors la règlementation du secteur et son organisation suivant un mode approprié et profitable à l'ensemble de la communauté.

2.4.2.1.4- Autres activités d'exploitation forestière et leur impact

Il faut noter à ce niveau, qu'en dépit de la prérogative accordée à la commune par la loi quant à la gestion des ressources forestières, le paradoxe de l'exclusivité du domaine réservé aux forestiers demeure d'actualité et l'implication des autorités communales dans la gestion de l'exploitation reste marginale. Ainsi celles-ci n'ont pratiquement aucun regard sur les exploitants forestiers officiellement reconnus de leur ressort territorial. Ces derniers n'ont à faire qu'avec les forestiers. Faute d'organisation de ces exploitants et leur faible implication dans la gestion des ressources dont ils dépendent, ces derniers se sentent peu concernés par la protection la sauvegarde la promotion et la pérennisation desdites ressources pour les générations futures. Du coup, une érosion et une dégradation continue des forêts et ressources forestières s'observent dans la commune. Avec les effets des risques liés aux changements climatiques qui se font de plus en plus sentir, il conviendrait de créer un cadre de concertation et d'action dynamique entre ces trois catégories d'acteurs afin de promouvoir une exploitation durable des ressources forestières et la sauvegarde de l'environnement.

1.1.32.2 2.4.2.2- Le secteur social et l'environnement

2.4.2.2.1- Les activités sanitaires et l'environnement

Les principaux effets du secteur de la santé sur l'environnement résident dans la mauvaise gestion des déchets biomédicaux. En ce sens, il est à noter que la plupart des centres de santé publics disposent d'un incinérateur fonctionnel et les déchets générés sont traités, bien conditionnés et incinérés. Cependant, aucun regard n'est porté sur les déchets biomédicaux des cliniques et cabinets de soins privés qui ne disposent d'aucun incinérateur. Il conviendrait donc qu'un partenariat public-privé soit activé entre responsables de ces centres afin que les déchets biomédicaux de ces centres privés soient collectés et incinérés au même titre que ceux des centres publics.

2.4.2.2.2- Les activités socio-éducatives et l'environnement

La préservation de l'environnement étant avant tout une question de comportement et d'habitude, il serait très judicieux et prévoyant de trouver, avec l'appui d'experts environnementaux, un mécanisme d'implication des jeunes scolaires dans des activités citoyennes de salubrité publique, de bonne gestion des déchets et de reboisement d'espaces publics en commençant par le « verdissement » opérationnel des cours des écoles et établissements secondaires. De telles initiatives, lorsqu'elles vont bien s'ancrer dans la gestion communale, garantiraient la durabilité dans les programmes de développement communal.

1.1.32.3 2.4.2.3- Secteur des équipements et infrastructures et l'environnement

Dans la commune de Covè comme dans d'autres communes semblables, les infrastructures et équipements se résument aux constructions d'édifices publics, de salles de classe, d'équipement mobiliers et marchands et l'entretien de la voirie ou construction de pistes. Ces aménagements étant sans impact négatif significatif sur l'environnement, ce qu'il conviendrait de faire pour maximiser les chances de jouissance de ces ouvrages est de prévoir à ces occasions des plantations d'arbres autour et aux abords immédiats pour les préserver des effets des intempéries devenant de plus en plus violentes.

2.4.2.2.3- Le transport et l'environnement

Le trafic urbain n'étant pas très développé, le secteur du transport n'a qu'un effet négligeable sur l'environnement et l'effectivité des mesures précédemment préconisées contribuerait à atténuer de façon notable les quelques nuisances qui seraient engendrées par ce secteur.

1.1.33 2.4.3- Les enjeux environnementaux

A la lumière de tout ce qui précède, les enjeux environnementaux majeurs suivants se dégagent suivant un ordre de priorité décroissant. Il s'agit de :

· Appui à la restauration des terres agricoles en vue d'une amélioration de la fertilité des sols ;

· Appui à l'organisation et à la mise en place d'un système de gestion des déchets urbains dont la valorisation devra servir à la restauration des terres ;

· Organisation et règlementation de l'exploitation des carrières ;

· Amélioration du mode de lotissement et verdissement de l'espace urbain.

1.1.34 2.4.4- Synthèse du profil environnemental de la Commune

Secteurs du PDC

Problèmes environnementaux majeurs par secteur

Description sommaire

Niveau de pression sur la (les) ressource(s)

Groupes d'acteurs affectés

Ressources naturelles affectées

A

B

C

Secteurs productifs et commerciaux

Agriculture, Elevage, Pêche

Industries, Tourisme

Commerce, Artisanat

- Perte de fertilité et dégradation des sols/Comblement des cours d'eau

- Néant

- Production de déchets non bio dégradables

Surexploitation des sols sans apports suffisants de fumier/Erosion des sols et drainage des matériaux vers les cours d'eau.

X

X

 

Agriculteurs

Pêcheurs

Public

Sol

Eau

Secteurs sociaux

Education / alphabétisation

Santé

Gestion du Foncier

- Risques de contamination par les déchets biomédicaux (DBM)

- Gestion anarchique des terres et problèmes d'aménagement du territoire

Les centres de santé privés ne disposent pas d'ouvrages d'incinération de leurs DBM qui sont mal gérés.

X

X

 

Public

Sol

Secteurs équipements et infrastructures

Transports

Marchés

- Insignifiant

- Production de toutes sortes de déchets

Le commerce des produits manufacturés génère des déchets non biodégradables d'emballages, de sachets plastiques, de boîtes de conserve, de piles, de batteries...

 

X

 

Public

Eau

Sol

Environnement et gestion des ressources naturelles

Forêts, Faune

Sols

Eaux et assainissements

Mines

Cadre de vie, Gestion des déchets

-Déforestation, érosion des ressources forestières et fauniques

-Mise à nu des sols.

-Dégradation des sols et pistes et non restauration des sites

-Existence de nombreux dépotoirs sauvages

-Exploitation anarchique sans réglementation qui génère des fosses.

X

X

 

Agriculteurs

Pêcheurs

Public

Sol

Eau

Faune

Flore

2.5- Analyse des finances de la Commune de Covè

Les questions de financement et de gestion financière du développement à la base constituent les principaux problèmes auxquels sont confrontées nos administrations locales. Une analyse critique pertinente rétrospective permettra de poser le diagnostic juste et de projeter des corrections afin d'accroitre les chances de financement du développement de la commune.

1.1.35 2.5.1- Analyse rétrospective

1.1.35.1 2.5.1.1- Evolution des recettes et dépenses de fonctionnement

Tableau 17:Evolution des recettes et dépenses de fonctionnement

Années

Recettes de fonctionnement (millions)

Dépenses de fonctionnement (millions)

Prévisions

Réalisations

Taux (%)

Prévisions

Réalisations

Taux (%)

Salaires et autres charges

Taux (%)

2006

126

81

64%

126

81

64%

58

72%

2007

144

110

76%

144

94

65%

70

74%

2008

141

87

61%

141

81

57%

59

73%

2009

162

95

59%

162

93

58%

70

75%

2010

169

108

64%

169

96

57%

68

71%

Moyenne

149

96

65%

149

89

60%

65

73%

Source : comptes administratifs 2006-2010.

Au cours des cinq années (2006-2010), le taux moyen des recettes de fonctionnement réalisées par rapport aux prévisions se situe autour de 65% avec un accroissement très irrégulier en dents de scies. Cet écart important (35%) entre les prévisions et les réalisations mérite de s'y pencher et de travailler à son amélioration. Ainsi, on peut situer principalement à deux niveaux les dysfonctionnements à l'origine de cette contre-performance. Dans un premier temps au niveau de la méthode et des techniques de prévision, et secundo au niveau des efforts et méthodes de recouvrement. Il est à noter que le taux moyen annuel d'accroissement des prévisions se situe autour de 09%.

1.1.35.2 2.5.1.2- Evolution des recettes et dépenses d'investissement

Tableau 18:Evolution des recettes et dépenses d'investissement

Années

Recettes d'investissement (en millions)

Dépenses d'investissement (en millions)

Prévision

Réalisation

Taux

Prévision

Réalisation

Taux

2006

60

22

37%

60

46

76%

2007

103

59

57%

103

63

61%

2008

105

87

83%

105

49

47%

2009

195

78

40%

195

63

32%

2010

217

52

24%

217

113

52%

Moyenne

136

60

48%

136

67

54%

· 07% de taux d'accroissement moyen des recettes d'investissement réalisées

· 13% de taux d'accroissement moyen des dépenses d'investissement réalisées

Source : A partir des comptes administratifs 2006-2010.

Les recettes d'investissement réalisées évoluent en cloche au cours des cinq dernières années. Ce qui traduit une irrégularité des réalisations dont les causes doivent être recherchées pour qu'une correction en soit apportée si possible. Avec cette tendance, on note un taux moyen de réalisation des recettes situé autour de 48% des prévisions. Ce taux est faible et constitue une contre-performance qu'il faut corriger à tout prix dans la commune où les besoins d'investissement sont largement au-dessus des disponibilités. Il est aussi nécessaire de préciser que le taux moyen des dépenses d'investissement réalisées reste faible à 54% par rapport aux prévisions de recette. D'où la nécessité de mettre en place des mesures decorrection.

L'examen des comptes révèle aussi beaucoup d'irrégularités liées aux déséquilibres entre recettes et dépenses réalisées ; toute chose qui mérite des corrections à l'avenir.

A côté de ces faibles taux des recettes, il convient d'évaluer le niveau de consommation des recettes réalisées.

Tableau 19 : Consommation des ressources mobilisées

Années

Fonctionnement réalisé (en millions)

Investissement réalisé (en millions)

Recette

Dépense

Taux

Recette

Dépense

Taux

2006

81

81

100%

22

46

209%

2007

110

94

85%

59

63

106%

2008

87

81

93%

87

49

63%

2009

95

93

98%

78

63

81%

2010

108

96

89%

52

113

217%

Total

481

442

92%

298

334

112%

Moyenne

96

88

92%

60

67

112%

Source : A partir des comptes administratifs 2006-2010.

On peut remarquer, à travers ce tableau une surconsommation par rapport aux recettes réalisées, en moyenne 112% sur les cinq ans. Cette situation de dépense excédentaire par rapport aux réalisations s'explique par des crédits de l'exercice antérieur (année n-1) transférés tardivement par l'Etat en cours d'exercice (année n).

En ce qui concerne la consommation des recettes de fonctionnement, on peut noter un score moyen appréciable de 93%, mais qui reste à améliorer car le fonctionnement reste sous perfusion de ressources transférées.

1.1.35.3 2.5.1.3- Evaluation des capacités de financement du développement

Tableau 20: Evolution des principales composantes et taux des recettes de fonctionnement recouvrées par la commune

Années

Ressources propres

Ressources transférées (millions)

Taux

Total des recettes recouvrées

Ressources fiscales (en millions)

Taux

Ressources non fiscales (millions)

Taux

2006

27

33%

10

13%

44

54%

81

2007

53

48%

16

15%

41

37%

110

2008

53

61%

17

20%

16

18%

87

2009

54

57%

25

26%

16

17%

95

2010

63

58%

25

23%

20

19%

108

Moyenne

50

52%

19

19%

27

29%

96

Source : A partir des comptes administratifs 2006-2010.

Tableau 21: Principales composantes des ressources d'investissement de la commune et leur évolution de 2006 à 2010

Années

Ressources transférées (millions)

Ressources reportées (millions)

Total

2006

22

0

22

2007

59

0

59

2008

87

0

87

2009

78

0

78

2010

52

0

52

Total

298

0

298

Moyenne

60

0

60

Source : A partir des comptes administratifs 2006-2010.

Les résultats des deux tableaux précédents nous permettent d'apprécier la capacité de la commune à pouvoir se développer (capacité d'autofinancement). En effet, on peut remarquer que le fonctionnement de l'administration communale reste à près de 30% financé par l'administration centrale (l'Etat). De plus, les tendances ne prévoient pas dans ce domaine une possible prise en charge dans un proche avenir. Des efforts certains sont alors attendus dans ce domaine au cours des cinq années à venir afin de faire rêver à un possible développement.

Il est à remarquer aussi que la totalité des ressources d'investissement provient des transferts de ressources à travers les divers fonds et subventions au développement local. On note également une grande variabilité des montants affectés d'une année à une autre avec une tendance à la baisse les deux dernières années.

La moyenne annuelle des transferts de ressources d'investissement s'élève à peine à 60 millions CFA et le taux d'accroissement moyen annuel est de 07%. Cependant, l'irrégularité de cet accroissement rend incertain toute prévision linéaire.

De tout ce qui précède, il conviendra d'approfondir la recherche des causes des dysfonctionnements relevés en collaboration avec le service des affaires financières afin d'apporter en urgence les corrections nécessaires. Il s'agira de :

- améliorer les taux de réalisation des recettes aussi bien de fonctionnement que d'investissement ;

- améliorer les taux de consommation des recettes réalisées ;

- améliorer la tenue des comptes du budget communal ;

- accroitre la part des ressources propres dans les recettes de fonctionnement

- mettre en place une stratégie d'appui à l'accroissement des ressources d'investissement.

1.1.36 2.5.2- Analyse prospective des finances

Cette phase est réservée aux projections des dépenses sur les cinq années à venir. Elle concerne fondamentalement les dépenses d'investissement.

En effet, de l'analyse précédente, l'objectif principal qui pourra être fixé quant au budget de fonctionnement est que la commune parvienne à terme, à assurer entièrement son fonctionnement à partir de ses ressources propres.

Concernant les investissements, les remarques suivantes méritent d'être précisées.

- Le taux moyen d'accroissement annuel des recettes d'investissement réalisées est de 07%.

- Le taux moyen d'accroissement annuel des dépenses d'investissement réalisées est de 13%.

- L'investissement réel moyen au cours des cinq années concernées est de 67 millions avec un maximum de 113 millions enregistré en 2010, mais avec un déséquilibre en excès par rapport au aux recettes réalisées (52 millions).

Ainsi, en dépit de l'irrégularité de cet accroissement, la projection future peut se baser sur le taux moyen d'accroissement annuel de dépenses d'investissement réalisées qui est de 13%.

Sachant que plusieurs facteurs déterminent les transferts de ressources dont l'économie nationale, des contextes politiques, les lobbying politiques et autres qui rendent plus compliqués les calculs de prévision, il conviendrait de rester dans une hypothèse optimiste en affectant ce taux (faible) d'un coefficient multiplicateur de 150%. Ce qui nous amènera à 20% de projection d'accroissement des investissements.

Ainsi, en prenant pour base d'investissement, le montant de 113 millions de ressources réellement investies en 2010, les projections se présentent comme suit.

Tableau 22: Budgets prévisionnels de la commune au cours des 5 prochaines années

 

2011 (base réelle 2010)

Projection Année 1 (2012)

Projection Année 2 (2013)

Projection Année 3 (2014)

Projection Année 4 (2015)

Projection Année 5 (2016)

RECETTES (millions)

 
 
 
 
 
 

Recettes d'investissement propres (30% des recettes propres)

0

0

0

0

0

0

Transferts d'investissement prévu

113

137

163

195

234

281

Capacité d'investissement

 

137

163

195

234

281

Budget d'investissement pour 5 ans

 

1010

Source : présent diagnostic financier

1.1.37 2.6- Synthèse de la problématique de développement de la commune

Au regard de l'état des lieux ainsi fait et des analyses, il ressort que, de nombreux enjeux ou défis restent à relever pour l'amorce effective du développement de la commune. Le tableau suivant récapitule les forces, les faiblesses des mécanismes en place, les menaces possibles pouvant aggraver ou rendre difficile la mise en place des nouveaux mécanismes de développement et les opportunités exploitables pour l'atteinte des objectifs du présent PDC.

2.7. Synthèse des éléments de diagnostic

Secteurs

Forces

Faiblesses

Menaces

Opportunités

Enjeux

GOUVERNANCE LOCALE

· Régularité dans la tenue des sessions ordinaires du conseil communal

· Existence des commissions permanentes du conseil communal

· Existence des services clefs nécessaires au fonctionnement de l'administration communale

· Existence d'une Cellule communale de passation des marchés

· Existence de bâtiments adéquats pour certains bureauxd'arrondissement

· Existence d'un arrêté communal organisant les services

· Présence de Services déconcentrés de l'État

appuyant la commune

· Influence négative des rivalités politiques sur la performance administrative locale

· Irrégularité de la tenue des réunions communales

· Non fonctionnement des commissions permanentes du conseil communal

· Inexistence d'un plan de renforcement des capacités du personnel.

· Insuffisance de communication et de collaboration entre services communaux

· Absence de système d'aide aux prises de décisions communales et de leur suivi-évaluation

· Faible capacité de la Cellule communale de passationdes marchés

· Faible appropriation des processus de passation et de suivi des marchés par les services communaux

· Faiblesse du système de suivi contrôle des réalisations d'ouvrage.

· Faible capacité de gestion des arrondissements etvillages

· Les clivages et rivalités politiques

· La crise économique et financière au plan national et international

· Certaines pesanteurs socioculturelles

· Existence de PTF intervenant dans l'appui Institutionnel des communes

· Appui de la tutelle et des services départementaux

· Mettre en place les différents plans nécessaires au bon fonctionnement de l'administration

· Créer un cadre de concertation et de recherche de solutionsfavorablesà une bonne gouvernance politico-administrative locale

SECURITE

· Existence d'une brigade de Gendarmerie et d'un commissariat de police

· Existence de 03 postes de sécurité (Toué, Naogon et Yénawa)

· Existence d'un plan de couverture sécuritaire

· Insuffisance du personnel (environ 1207 habitants pour un agent de sécurité)

· Insuffisance de matériels et de fournitures de bureau

· Manque de moyen de déplacement

· Réticence de la population à dénoncer les malfrats

· Insuffisance d'éclairage de la ville

· Difficulté d'accès aux arrondissements (voies non tracées, pistes en mauvais état...)

· Recrudescence des actes de criminalité par des malfrats venus des communes voisines et du Nigéria

· Possibilité de partenariat public-privé

· Possibilité de partenariat avec la police

· Possibilité d'intercommunalité

· Faire le lotissement et l'urbanisation de la ville puis l'éclairage

· Équipement et dotation de la brigade de gendarmerie et du commissariat de police en personnel

· Renforcement de la collaboration entre forces de l'ordre territoriales et populations

· Installer des dos d'ânes (ou ralentisseurs de vitesse) devant le marché et l'école catholique Saint Augustin pour une meilleure sécurité routière

· Mise en place par la mairie de brigade civile de sécurité par arrondissement

· Renforcer les contrôles sécuritaires au niveau des points d'entrée de la commune

AGRICULTURE, PECHE, ELEVAGE

AGRICULTURE, PECHE, ELEVAGE (Suite &fin)

· Disponibilité de superficies de terres cultivables (37000ha)

· Existence d'une trentaine de cours d'eau permanents et d'une vingtaine de plans d'eau saisonnier

· Existence de Cheptel (toutes espèces, bovins, caprins, porcins, volailles, lapin)

· Existence d'unités de transformation artisanale de produits agricoles

· Existence de filières porteuses comme l'arachide, le riz le palmier à huile et les agrumes et les cultures maraichères

· Existence de bas-fonds aménageables favorable à la culture maraichère et du riz (plus de 1000 ha)

· Existence de sites favorables à la pisciculture (plus de 200 ha)

· Existence d'un centre de mécanisation agricole en cours de réalisation

· Pauvreté des terres

· Agriculture type pluvial et artisanale

· Essouchage difficile

· Pollution des plans d'eau et utilisation d'engins inadaptés

· Appauvrissement des cours d'eau

· Déboisement et dénudement des berges

· Difficulté d'accès aux intrants (semences et engrais)

· Faible rendement des productions

· Surexploitationdes terres mises en valeur

· Faible valorisation des terres cultivables

· Inexistence de matériels adaptés pour l'essouchage

· Dégradation des pistes de desserte rurale

· Inexistence de titre foncier et Conflits domaniaux

· Élevage non structuré et non développé

· Pêche artisanal et de subsistance

· Inexistence de crédit spécifiquement agricole

· Érosion poussée des terres et comblement des cours d'eau

· Conflit domanial avec la commune de Zangnanado

· Transformation artisanale de l'arachide

· Inexistence d'un siège pour l'UCP

· Inexistence d'un mécanisme de financement de l'agriculture

· Risques climatiques (sècheresse, inondation)

· La transhumance qui engendre des dégâts considérables surtout au niveau des cultures de décrue

· Bradage des terres aux étrangers

· Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA)

· Intérêt des PTF au secteur

· Possibilité de partenariat public-privé

· Possibilité de partenariat décentralisé

· Possibilité d'intercommunalité

· Disponibilité de techniciens spécialisés pour le suivi l'appui et les conseils en matière de production

· Existence d'une loi sur le foncier rural

· Promouvoir l'agriculture intégrée,

· Dynamiser le cadre de concertation Mairie-Producteurs-CeCPA

· Promouvoir l'élevage des espèces locales améliorées

· Aménager les plans d'eau et les aleviner en espèces prolifiques

· Reboiser les berges

· Appuyer l'accès aux intrants agricoles

· Favoriser l'appui financier au secteur agricole par des crédits adaptés

· Mettre en place un système d'information agro-météorologique local

· Renforcer l'organisation des agriculteurs-éleveurs

· Appuyer la transformation des produits agricoles

· Mettre en place un centre de formation agro-pastorale et de transformation

· Mettre en place un système de sécurisation des terres

· Appuyer le transfert de technologies pour l'amélioration des techniques culturales et d'élevage

· Aménager les bas-fonds

· Achever la construction, équiper et mettre en service le centre de mécanisation agricole

· Tracer les couloirs de transhumance

· Équiper les maraichers en matériels de travail

· Construire un siège pour l'UCP

· Créer une structure administrative dans la zone nord de Covè

INDUSTRIE,

COMMERCE ET ARTISANAT

· Existence de plusieurs unités de transformation de l'arachide en huile et kluiklui

· Existence d'un marché central et quelques marchés de nuit

· Traversée de la commune par voie bitumée

· Existence d'une organisation des artisans

· Nombre élevé et varié d'artisans

· Forte demande de perfectionnement des responsables d'ateliers au centre des métiers

· Existence de transformateurs de noix de palme

· Existence d'un centre des métiers

· Existence d'un centre de labellisation de l'huile d'arachide

· Existence d'une décortiqueuse de riz dans la commune (sur le périmètre Koussin-Lélé

· Existence d'un marché de céréales

· Existence de plusieurs unités de transformation de l'arachide (en huile et kluiklui)

· Insuffisance de matériels de transformation et de Fonds de Roulement

· Insuffisance de réseaux routiers

· Accès difficile aux marchés ruraux

· Faible niveau de compétence des artisans face aux évolutions technologiques actuelles

· Inexistence d'opportunité de prêt pour un meilleur développement des activités des artisans

· Inexistence d'un siège le bureau du collectif des artisans

· Inexistence d'industrie de transformation

· Inexistence d'un siège pour le bureau du collectif des artisans

· Inexistence de station-service de produits pétroliers

· · Rareté de matières premières pour certains artisans

· L'accroissement de la pauvreté des populations

· Risque d'incendie d'habitations par le commerce des produits frelatés

· Proximité avec commune urbaine de Bohicon

· Existence de structures (ONG, Fonds national) d'appui et de prise en charge des apprentis

· Existence de PTF (FODEFCA et SUISS-Contact) intervenant dans le secteur de l'artisanat

· Entretenir régulièrement les pistes rurales

· Renforcer l'équipement marchand

· Construire des magasins de stockage des produits à commercialiser

· Renforcer le cadre de concertation avec les artisans

· Prévoir un domaine pour le siège des artisans

· Appuyer l'accès des artisans aux prêts

· Appuyer la création de conditions pour le renforcement des capacités (formation) des artisans

· Renforcer la valorisation des produits agricoles par l'appui à la transformation

· Mettre en place un mécanisme de contrôle du respect des pris officiels (cas du ciment)

ENVIRONNEMENT, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT

· Existence d'une cellule d'hygiène et d'assainissement de base au niveau de la commune

· Existence d'ONG intervenant dans le domaine de la collecte des ordures ménagères dans la ville et le marché

· Existence de points d'eau potable et du réseau SONEB

· Existence de forêts aménagées

· Existence d'une forêt sacrée

· Existence de latrines publiques dans les centres socio-sanitaires

· Existence d'incinérateur de déchets biomédicaux

· Non-respect du périmètre de protection autour des points d'eau

· Inexistence de système de gestion des ordures à moyen et long terme

· Inexistence de système de collecte des déchets domestiques

· Insuffisance de latrine dans les lieux publics

· Déforestation continue

· Création et exploitation anarchique de carrières

· Insuffisance de caniveaux d'évacuation des eaux pluviales

· Érosion continue des sols

· Comblement (ensablement et envasement) continu des plans d'eau

· Insuffisance d'agents d'hygiène

· Accroissement des maladies hydriques et diarrhéiques

· Changements climatiques

· Sous-emploi et chômage

· Bradage des terres

· Accroissement démographique

· Intérêt des PTF au secteur

· Possibilité de partenariat public-privé

· Possibilité de coopération décentralisée

· Possibilité d'intercommunalité

· Accroître les ouvrages d'alimentation en eau potable

· Bien organiser les comités d'entretien de gestion des ouvrages

· Accroître les périmètres de reboisement

· Planter des arbres le long des voies

· Organiser l'exploitation des carrières et règlementer le secteur

· Mettre en place un système durable de collecte et de gestion des déchets dans les centres de concentration

· Protéger les berges par des friches

· Impliquer les jeunes scolaires aux activités de protection de l'environnement

· Appuyer les écoles et cours secondaires à la plantation d'arbres sur leur cour

EDUCATION ET SANTE

· Existence de formations sanitaires de divers ordres dans la commune (1HZ, 2 CSA)

· Existence de quantité suffisante de vaccins (tous les types), dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination (PEV)

· Existence d'écoles primaires dans tous les arrondissements

· Existence de salle de bibliothèque au centre de métiers, à l'EPP centre et à la maison des jeunes

· Existence d'une mutuelle de santé

· Existence de Maîtres alphabétiseurs qualifiés

· Insuffisance de personnel qualifié dans l'hôpital et les centres de santé d'arrondissement

· Insuffisance de matériels médico-techniques

· Inexistence de subventions pour les centres de santé et faible niveau de recettes desdits centres

· Pas d'ambulance pour l'hôpital de zone

· Taux de scolarisation inférieur à moyenne nationale

· Mauvaise répartition des enseignants et des stagiaires dans les écoles

· Insuffisance d'écoles maternelles malgré le grand besoin exprimé par la population

· Inexistence de cantines scolaires

· Précarité des conditions de travail à la circonscription scolaire

· Insuffisance d'enseignants et d'infrastructures scolaires

· Faible niveau des élèves et écoliers

· Conflits domaniaux pour certaines écoles

· Harcèlement sexuel

· Non valorisation de la bibliothèque Inexistence d'équipements et d'ouvrages pour les salles de bibliothèque

· Insuffisance d'infrastructures pour les écoles maternelles

· Mauvais accueil par les agents de santé de l'hôpital de zone et des CSA

· Vente illicite des médicaments et consommables médicaux par les agents de santé

· Inexistence d'infrastructures pour les cours d'alphabétisation

· Profusion de structures illégales de soins de santé

· Insuffisance d'intervention dans programmes et projets d'appui au secteur de la santé dans la commune

· Baisse du taux de fréquentation des centres de santé publics

· Accroissement du taux de délinquance juvénile

· Accroissement de la pauvreté

· Possibilité de coopération avec d'autres écoles extérieures ou mairies

· Possibilité d'appui par des ONG et PTF

· Scolarisation gratuite des filles au secondaire 1er cycle

· Gratuité des frais de scolarité à la maternelle et au primaire

· Gratuité de la césarienne et du traitement du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans

· Prise en charge des indigents

· · Accroître le personnel qualifié des centres de santé

· Accroître le taux de fréquentation scolaire

· Créer un cadre de concertation de recherche de solution et d'actions synergique

· Accroitre les infrastructures immobilières et mobilières des écoles

· Créer un cadre d'émulation pour les élèves et écoliers

· Accroître le plaidoyer et le lobbying auprès du pouvoir central

· Promouvoir l'adhésion des populations aux mutuelles de santé

PROTECTION SOCIALE, LOISIR ET SPORT

· Existence de locaux abritant le CPS

· Existence des relais communautaires

· Bonne fréquentation du centre social

· Existence de centres de jeunes et loisirs

· Existence de petits groupements et d'association appuyés par le CPS

· Existence d'un terrain de football

· Existence d'un terrain de basketball au centre des métiers

· Existence d'un comité de gestion des sports

· Inexistence d'un budget de fonctionnement pour le CPS

· Insuffisance du personnel

· Insuffisance de moyens roulant, financier et de fournitures de bureau

· Difficultés d'obtention des pièces pour constituer les dossiers de secours

· Pas de motivation des relais communautaires

· Sous-exploitation des terrains

· Rareté d'activité culturelle et de loisir

· Inexistence d'une clôture en matériaux définitif pour le CPS

· Inexistence de gardien pour le CPS

· Inexistence d'infrastructures sportive dans le stade

· Manque d'organisation en matière de sport et loisir

· Inexistence d'équipes communales de sports

· Non fonctionnalité du centre des jeunes et loisirs

· Inexistence d'un répertoire des indigents

· Inexistence d'aires de sports de mains au niveau du centre des jeunes

· Migration des talents sportifs vers d'autres communes

· Possibilité d'appui par des ONG et PTF

· Intérêt des PTF au secteur

· Accroître le personnel qualifié du centre de promotion sociale

· Créer un cadre de concertation de recherche de solution et d'actions synergique

· Appuyer les activités du centre

· Accroître le plaidoyer et le lobbying auprès du pouvoir central et des PTF

· Dynamiser participation citoyenne pour la motivation et l'appui des jeunes à l'activité sportive et culturelle

· Rendre fonctionnel le centre des jeunes et des loisirs

· Réaménager le bâtiment abritant le CPS

· Engager un agent de soutien pour le CPS

· Motiver les relais communautaires

· Rendre gratuit l'établissement des dossiers pour les secours aux indigents

· Établir un répertoire communal des indigents

APPROCHE GENRE

· Existence d'associations de femmes

· Émergence de quelques filles ou femmes pouvant servir de modèles

· Existence d'ONG favorisant l'émergence des filles et des femmes

· Existence d'une section communale de la fédération béninoise du club des mamans

· Faible niveau d'instruction des filles

· Faible taux de femmes leader dans la communauté

· Faible qualification professionnelle des femmes

· Absence de femmes dans les Conseils d'arrondissement et dans le conseil communal

· Forte dépendance de la femme

· Inadéquation de certaines dispositions des textes avec des

réalités

socioculturelles

· Existence de programmes et institutions d'appui à la promotion de la femme

· Créer un cadre de concertation de recherche de solution et d'actions synergique sensible au genre

CHAPITRE 3 : VISION ET ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DE DÉVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE COVE

3.1-Vision de développement de la commune de Covè

1.1.38 3.1.1-Rappel de la vision du Bénin

La vision du Bénin définie après les études nationales de perspectives à long terme est formulée comme suit :

«  Le Bénin est, en 2025, un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social ».

1.1.39 3.1.2- Vision de la Commune de Covè

La formulation de la vision a tenu compte des éléments suivants :

· l'état des lieux de la Commune ;

· les atouts, contraintes, opportunités et menaces pour le développement de la commune ;

· les orientations nationales ;

· la vision nationale (Bénin 2025) ;

· la vision de développement de la commune définie par les populations est la suivante :

« D'ici 2025, Covè est une commune bien aménagée, prospère, solidaire, bien gouvernée avec un climat social apaisé où les conditions socio-économiques et culturelles des populations sont améliorées ».

3.2- Orientations stratégiques de développement de la Commune de Covè

Les orientations stratégiques de développement de la commune ont été définies à partir de la vision et de la synthèse de l'analyse diagnostic par secteur de développement.

Ainsi, les quatre grandes orientations stratégiques du PDC de la Commune de Covè d'ici à 5 ans se résument comme suit :

· Orientation stratégique 1 : Promotion de la gouvernance locale pour un apaisement du climat social;

· Orientation stratégique 2 : Amélioration du revenu des populations à travers le développement de l'économie locale;

· Orientation stratégique 3 : Amélioration de l'accès des populations à des services sociocommunautaires de meilleure qualité;

· Orientation stratégique 4 : Gestion durable des ressources naturelles et protection de l'environnement.

3.3-Logique de développement

1.1.40 3.3.1- Objectifs global et stratégiques

L'objectif global du PDC de la commune de Covè pour la période de 2012 à 2016 est d'améliorer les conditions de vie des populations à travers la promotion de la gouvernance locale et le développement socio-économique de la Commune.

Il découle des orientations stratégiques et de l'objectif global, les sept objectifs spécifiques suivants :

Orientation stratégique 1 : Promotion de la gouvernance locale pour un apaisement du climat social

Ø OS 1 : Améliorer la gouvernance et la performance de l'administration locale.

Orientation stratégique 2 : Amélioration du revenu des populations à travers le développement de l'économie locale

Ø OS 2 : Créer les conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche;

Ø OS 3 : Développer les activités marchandes, artisanales et industrielles.

Orientation stratégique 3 : Amélioration de l'accès des populations à des services sociocommunautaires de meilleure qualité

Ø OS 4 : Améliorer la couverture en eau potable, le bien-être sanitaire et la protection social;

Ø OS 5 : Améliorer l'accès à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs.

Orientation stratégique 4 : Gestion durable des ressources naturelles et protection de l'environnement

Ø OS 6 : Conserver et restaurer les ressources naturelles;

Ø OS 7 : Améliorer la gestion de l'espace communal.

1.1.41 3.3.2- Cohérence avec les orientations nationales

La mise en cohérence des orientations stratégiques du PDC avec les orientations nationales révèle une parfaite adéquation entre celles-ci, comme le montrent les tableaux ci-après :

Tableau 23 : Cohérence par rapport aux objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD)

Objectifs du Millénaire pour le Développement

Orientations stratégiques de la Commune de Covè cohérentes

Eliminer l'extrême pauvreté et la faim 

Orientations stratégiques 1, 2, 3, 4

Assurer une éducation primaire pour tous 

Orientation stratégique 3

Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des sexes 

Orientations stratégiques 1, 2, 3, 4

Réduire la mortalité infantile 

Orientation stratégique 3

Améliorer la santé maternelle 

Orientation stratégique 3

Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies 

Orientation stratégique 3

Assurer un environnement durable 

Orientation stratégique 4

Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

-

Tableau 24 : Cohérence par rapport aux études nationales de perspectives à long terme (NLTPS)

Orientations stratégiques des études nationales de perspectives à long terme

Orientations stratégiques de la Commune de Covè cohérentes

Consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance 

Orientation stratégique 1

Promotion d'une culture de développement 

Orientations stratégiques 1 et 3

Renforcement de la lutte contre la pauvreté dans un cadre de sécurité 

Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4

Renforcement d'une diplomatie active de proximité et de coopération internationale

Orientation stratégique 1

Promotion d'un aménagement du territoire qui assure le développement régional et la gestion rationnelle de l'environnement 

Orientation stratégique 4

Promotion d'une culture et d'un environnement favorables au développement technologique

Orientations stratégiques 1, 2 et 4

Renforcement des bases humaines et matérielles de l'économie 

Orientations stratégiques 2 et 3

Renforcement des valeurs familiales et communautaires

Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4

Tableau 25: Cohérence par rapport à la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP 2011- 2015)

Stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté

Orientations stratégiques de la Commune de Covè cohérentes

Accélération de la croissance économique

Orientation stratégique 2

Développement des infrastructures

Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4

Renforcement du capital humain

Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4

Renforcement de la qualité de la gouvernance

Orientation stratégique 1

Développement équilibré et durable de l'espace

Orientation stratégique 4

CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT

4.1- Résumé du cadre logique du PDC

OBJECTIS STRATEGIQUES

RESULTATS ATTENDUS

Orientation stratégique 1 : Promotion de la gouvernance locale pour un apaisement du climat social

OS 1 : Améliorer la gouvernance et la performance de l'administration locale

R 1 : Les recettes fiscales de la commune sont accrues

R 2 : Les capacités techniques et organisationnelles de l'administration locale sont renforcées

R 3 : Le cadre de concertation entre administration communale, société civile et services déconcentrés de l'Etat est dynamisé

Orientation stratégique 2 : Amélioration du revenu des populations à travers le développement de l'économie locale

OS 2 : Créer les conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche

R 1 : Les acteurs agricoles sont mieux organisés pour développer les filières agricoles prioritaires

R 2 : La transhumance est organisée 

OS 3 : Développer les activités marchandes, artisanales et industrielles

R 1 :La circulation des biens et des personnes à l'intérieur de la commune est améliorée

R 2 :Les infrastructures et équipements marchands et industriels sont améliorés

R 3 : L'accès au financement des artisans et unités de transformation est facilité

Orientation stratégique 3 : Amélioration de l'accès des populations à des services socio communautaires de meilleure qualité

OS 4 : Améliorer la couverture en eau potable, le bien-être sanitaire et la protection sociale

R 1 : Les ouvrages d'hydraulique villageoise sont accrus et mieux gérés

R 2 :Le taux de morbidité et de mortalité ont baissé

OS 5 : Améliorer l'accès à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs

R 1 : La prise en charges des handicapés, personnes âgées et enfants en situation difficile est améliorée

R 2 : Les infrastructures scolaires sont renforcées et équipées

R 3 : Le centre des métiers de Covè est valorisé

Orientation stratégique 4 : Gestion durable des ressources naturelles et protection de l'environnement

OS 6 : Conserver et restaurer les ressources naturelles

R 1 : Les plantations communales sont accrues

R 2 : Les forêts naturelles et sacrées sont conservées et protégées

OS 7 : Améliorer la gestion de l'espace communal

R 1 : L'occupation de l'espace communal est planifiée et réglementée du point de vue communal et intercommunal

R 2 : le potentiel de carrières existant est mieux exploité pour le développement de l'économie locale

R 3 : Le cadre de vie des populations est assaini

4.2 -Plan quinquennal d'actions de la commune de Covè

RESULTATS

INDICATEURS

SOURCES DE VERIFICATION

ACTIVITES

CHRONOGRAMME

(ANNEE)

ACTEURS

LOCALISATION

12

13

14

15

16

OS 1 : Améliorer la gouvernance et la performance de l'administration locale

R 1 : Les recettes fiscales de la commune sont accrues

- le Service Marchand dispose du matériel informatique et d'un logiciel adéquat

- les recettes fiscales augmentent de 15% par an

Rapports de formation et de sensibilisation puis d'identification de nouvelles matières imposables

Service des impôts

Compte administratif de la mairie

A 1-Réaliser un état des lieux des autres ressources imposables dans la commune

X

X

X

X

X

Mairie

Toute la commune

A 2- Recruter et former les agents pour les travaux d'assiette et de recouvrement

X

X

 
 
 

Mairie

A 3- Informatiser le Service Marchand de la Mairie

X

X

 
 
 

Mairie

R 2 : Les capacités techniques et organisationnelles de l'administration locale sont renforcées

- 8 bureaux d'arrondissements sont équipés en matériel et outils de travail

-les nouveaux locaux de la mairie

- Au moins 60% des services de la mairie sont informatisés

- les besoins en formation du personnel technique et administratif de la Commune sont satisfaits à au moins 75%

- Les services sont dotés à 90% de personnel qualifié

PV de réception

Rapports de formation

Compte administratif\ gestion du personnel et des ressources humaines

A 1- Achever la réhabilitation et équiper les bureaux d'arrondissements

X

X

 
 
 

Mairie

Partenaire

Chefs-lieux d'arrondissements

A 2- Achever la construction du bureau de la Mairie et l'équiper

X

X

 
 
 

Mairie

Partenaire

Arrondissement central

A 3- Informatiser les services de la commune et des arrondissements

X

X

 
 
 

Mairie

Partenaire

Mairie et chefs-lieux d'arrondissement

A 4- Recruter du personnel qualifié pour les bureaux d'arrondissements et la mairie

X

X

X

 
 

Mairie

-

A 5- Former les élus locaux sur la gestion du développement local

X

X

X

 
 
 

Mairie

Partenaires

A 6- Former le personnel existant de la mairie et des arrondissements

X

X

X

 
 

Mairie

A 7- Assurer la tenue régulière des conseils d'Arrondissement et de village

X

X

X

X

X

R 3 : Le cadre de concertation entre administration communale, société civile et services déconcentrés de l'Etat est dynamisé

- Le cadre de concertation avec la société civile est fonctionnel

- Au moins 3 rencontres sont organisées entre les forces vives de la commune d'ici à fin 2016

- Les effectifs du personnel des services déconcentrés de l'Etat ont augmentés d'au moins 30%

-Infrastructures réalisées et équipements fournis

Statut, règlement intérieur du cadre de concertation de la société civile

Rapports d'activités

Témoignages des usagers des services déconcentrés

PV de réception des infrastructures et équipements

Visite

A 1- Créer un cadre de concertation entre l'administration communale, la société civile et les services déconcentrés de l'Etat et le rendre fonctionnel

X

X

 
 
 

Mairie

-

A 2-Raffermir les liens entre la commune, les cadres ressortissants et la diaspora

 

X

X

X

X

Mairie

-

A 3- OEuvrer au renforcement de l'effectif du personnel des services publics déconcentrés

X

X

X

X

X

Mairie, Brigade de gendarmerie, commissariat de police

Commune

A 4- OEuvrer pour la construction et l'équipement d'infrastructures modernes pour la brigade de gendarmerie et le commissariat de police

X

X

X

X

X

OS 2 : Créer les conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche

R 1 : Les acteurs agricoles sont mieux organisés pour développer les filières agricoles

- D'ici fin 2014, l'UCP est une association très dynamique faisant la promotion de l'agriculture dans la commune

-D'ici fin 2014, l'Union Communale des Eleveurs est dynamisée et renforcée

-Au moins 01filière porteuse est promue

- Au moins 02 périmètres maraîchers sont aménagés

-Plan d'aménagement disponible

-Montant mobilisé

-Nombre d'agriculteurs et éleveurs ayant accès respectivement les intrants et produits vétérinaires

-Nombre de magasins de stockage construits

-Nombre d'ouvrage de maîtrise de l'eau

Rapports d'activités

Visites

A 1- Appuyer la structuration des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs

X

X

X

 
 

Mairie

CeCPA

Toute la commune

A 2- Promouvoir la mécanisation agricole et appuyer la maîtrise de l'eau pour l'agriculture de contre saison

 
 

X

X

X

A 3- Renforcer les capacités des organisations

X

X

X

 
 

Mairie CeCPA

Toute la commune

A 4- Faciliter l'accès des producteurs aux crédits de campagne

 
 
 
 
 

UCP,

Mairie, CeCPA, Opérateurs économiques

 

A 5- Réorganiser et promouvoir la filière arachide, riz, agrume, palmier à huile et les cultures maraichères

X

X

X

 
 

Toute la commune

A 6- Faciliter l'accès des agriculteurs aux intrants spécifiques (engrais et produits phytosanitaires) de vivriers et aux produits vétérinaires

X

X

X

 
 

UCP,

Mairie, CeCPA, Opérateurs économiques

Toute la commune

A 7- Construire des magasins de stockage des produits agricoles

 

X

X

X

 

Toute la commune

A 8- Élaborer un Plan d'aménagement des bas-fonds

X

X

X

 
 

Toute la commune

A 9- Rechercher des partenaires pour le financement des aménagements

X

X

X

 
 

Mairie, CeCPA, UCP

Adogbé, Houen-Hounso, Laïnta-Cogbé et Naogon

R 2 : La transhumance est organisée

-Nombre d'aires aménagées

-Textes de réglementation

-Fréquence des conflits

Rapports

Archives Mairie

A 1- Définir, délimiter, matérialiser les couloirs de transhumance et aires de pâturage

X

X

 
 
 

Mairie, CeCPA

Communes voisines

Couloirs et zones de pâturage traditionnels

A 2- Appuyer l'aménagement des aires de pâturage

X

X

X

X

X

A 3- Règlementer la pratique à travers la prise d'un arrêté communal et des dispositions intercommunales

X

X

 
 
 

OS 3 : Développer les activités marchandes, artisanales et industrielles

R 1 : La circulation des biens et des personnes à l'intérieur de la commune est améliorée

-A partir de 2013, les voies et pistes sont régulièrement entretenues

PV de réception des travaux, visite de terrain

A 1- Aménager les voies urbaines et les pistesde transport rural

X

X

X

X

X

Mairie

UCT

Toute la commune

A 2- Mettre en place un dispositif d'entretien des pistes communales

X

X

X

X

X

R 2 : Les infrastructures et équipements marchands et industriels sont améliorées

Au moins 02 gares routières construites / réhabilitées

Rapports

Visite

A 1- Construire / réhabiliter les gares routières

 

X

X

X

 

Mairie

UCCT

2 arrondissements

Au moins 3 marchés construits/réhabilités

Rapports

Visite

A 2- Moderniser les marchés existants

 

X

X

X

X

Mairie

Commune

Au moins 5 hangars construits dans 2 marchés

Rapports

PV de réception

Visite

A 3- Construire 5 hangars dans 2 marchés

X

X

 
 
 

Mairie, PAGEFCOM

Marché central et marché de Kinwogo

- La conservation des fruits et légumes s'est améliorée

-Organisations d'acteurs du système dynamisées

-Acteurs renforcés

-Certification de la qualité des produits dérivés de l'arachide

-Zones urbaines et centres commerciaux

PV de réception

PV de formations

Rapports d'activités

A 4- Organiser l'approvisionnement en produits agricoles des transformateurs

X

X

X

X

X

UCP, Mairie,

partenaires

Toute la commune

A 5- Appuyer la formation des transformatrices d'arachide, de noix de palme, des noix de palmiste et du manioc en techniques améliorées de transformation

X

X

X

X

X

Toute la commune

A 6- Appuyer la labellisation nationale des produits dérivés de l'arachide (kluiklui et huile)

X

X

X

X

X

A 7- Renforcer la couverture de la commune en énergie électrique

X

X

X

X

X

A 8- Faciliter la création dans les nouvelles zones urbaines des centres commerciaux et des centres d'affaires (CC et CA)

X

X

X

X

X

Zones urbaines

R 3 : L'accès au financement des artisans et unités de transformation est facilité

- Le nombre d'unité de production et de transformation artisanales ayant accès au crédit

-Nombre d'unités de transformation et d'artisans renforcés

-Domaine mis à disposition

-Nombre de jeunes formés

- Statistiques

-Rapports d'activités des artisans et unités de transformation

- Rapport d'activités des IMF

-Acte de donation du domaine

A 1- Faciliter l'accès des transformateurs aux crédits

X

X

X

X

X

Mairie, FODEFCA, CLCAM, PADME, ONG, MJSL

Commune

A 2- Attirer des fonds d'appui aux artisans de la commune (crédits et subventions pour l'acquisition de matières premières et d'équipements modernes) + fonds de garantie

X

X

X

X

X

A 3- Former et donner des appui-conseils aux artisans et unité de transformation dans leurs domaines d'activités respectifs

X

X

X

X

X

A 4- Créer un cadre réglementaire incitatif pour le commerce formel

X

X

X

 
 

A 5- Doter les artisans d'un domaine pouvant abriter le siège de leur Collectif

 

X

 
 
 

A 6- Former les jeunes en entreprenariat

 

X

X

X

X

OS 4 : Améliorer la couverture en eau potable, le bien-être sanitaire et la protection sociale

R 1 : Les ouvrages d'hydraulique villageoise sont accrus et mieux gérés

- nombre de PMH modernes sont forés

- 01 château équipé de bornes fontaines est réalisé

-100% des infrastructures d'hydrauliques villageoises disposent d'une structure de gestion fonctionnelle

Rapports SH

PV de réception des ouvrages

Visite de terrain

Rapports Mairie

Visite de terrain

A 1- Réaliser 10 forages munis de pompes à motricité humaine et assurer la maintenance de l'existant

X

X

X

X

X

Mairie, SH, ONG

« 

Arrondissements ruraux

A 2- Construire un château d'eau équipé de bornes fontaines

 
 

X

X

 

A 3- Former les comtés de gestion des infrastructures hydrauliques

X

X

X

X

X

Mairie, ONG

Arrondissements ruraux

A 4- Former les réparateurs locaux des forages pour un meilleur entretien des infrastructures hydrauliques

X

X

X

X

X

Mairie, SH, ONG

R 2 : Le taux de morbidité et de mortalité baissent

-Accroissement des ressources humaines des centres de santé

- Le taux de fréquentation des CS est ramené à 75 % en 2016

-au moins 2 centres de santé construits

-Clôture réalisée

Documents sanitaires : gestion des ressources humaines

Rapports de monitoring des zones sanitaires

PV de réception

A 1- Appuyer le renforcement des capacités de centres de santé et de l'hôpital de zone en ressources humaines qualifiées et matérielles

 

X

X

X

X

Mairie, DDSP, COGEC

Tous les arrondissements Hôpital de zone

A 2- Négocier des partenariats avec les programmes nationaux d'appui au secteur de la santé

X

X

X

X

X

Tous les arrondissements

A 3- Recruter des agents communautaires de santé

X

X

X

X

X

A 4- Construire des centres de santé dans les arrondissements qui n'en disposent pas

X

X

X

X

 

Lanta-Cogbé, Houin,

A 5- Clôturer le centre de santé de Naogon et celui de Lanta-Cogbé

X

X

X

 
 

Naogon

Niveau d'équipements de la maternité

PV de réception

Rapport d'activité

A 6- Equiper une maternité isolée

X

X

 
 
 

Mairie, COGES, PAGEFCOM

Zounsègo Arrondissement Adogbé

-Nombre de séances

-Nombre de personnes touchées par les séances, -Nombre de PV VIH pris en charge

Rapport d'activités

A 7- Organiser des séances de sensibilisation sur le VIH SIDA et appuyer la prise en charge des PV-VIH

 

X

X

X

X

 

Tous les arrondissements

R 1 : La prise en charges des handicapés, personnes âgées et enfants en situation difficile est améliorée

-Clôture du centre

-Equipements et matériels mis à disposition

- Au moins 10% des cas indigents sont pris en charge par la mairie

- Cellule communale d'écoute et de suivi

Visite du le terrain

Document de réception

Documents et rapport du CPS

A 1- Clôturer le CPS et le doter de matériels didactiques, d'équipement et matériels de travail

X

X

X

 
 

Mairie, CPS, Partenaires

Ministère de tutelle,

CS

Tous les arrondissements

A 2- Faciliter l'aide aux indigents (légalisation gratuite des pièces pour la constitution des dossiers de secours aux indigents, travail en synergie entre les forces de l'ordre et le CPS...)

X

X

X

X

X

A 3- Créer et assurer le fonctionnement d'une cellule communale d'écoute et de suivi des jeunes filles

 

X

X

X

X

A 4- Primer les meilleurs élèves des écoles primaires

 

X

X

X

X

A 5- Primer les meilleures élèves filles aux différents examens scolaires

 

X

X

X

X

A 6- Animer périodiquement des séances de sensibilisation sur les violences faites aux femmes

 

X

X

X

X

OS 5 : Améliorer l'accès à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs

R 2 : Les infrastructures scolaires sont renforcées et équipées

-Nombre de salles de classe construites dans les EM et EPP

- Nombre d'équipements mobiliers fournis

-Nombre de latrines réalisées

-Nombre de points d'eau potable réalisés

-Nombre de cantines scolaires fonctionnelles

-Bloc administratif pour la CS

Rapports

Visite

PV de réception

A 1- Construire 04 salles de classe équipées plus 4 aires de jeux dans les EM

X

X

 
 
 

Mairie,

CS,

MEMP, PAGEFCOM

EM Gounli, Hounso, Laïnta-Cogbé, Naogon,

A 2- Construire 1 salle de classe équipée à l'EPP Kinwogo

 
 
 
 
 

EPP Kinwogo

A 3- Construire dans les écoles maternelles 07 salles de classe équipées et des bureaux et magasins répondant aux normes EQF

X

X

X

X

X

Mairie

CS

MEMP Partenaires

EM Gounli, Adogbé, Covè centre, Houin, Laïnta-Cogbé, Naogon, Zogba

A 4- Construire dans les écoles primaires des salles de classe équipées répondant aux normes EQF

 

X

X

X

X

Toute la CS (Cf. Tableau des besoins)

A 5- Equiper les salles de classe des EPP en mobiliers (629 tables-bancs)

X

X

X

X

X

A 6- Réaliser 15 modules de latrines à 4 cabines dans les EPP

X

X

X

X

X

A 7- Réaliser 6 modules latrines à 2 cabines dans les EM

X

X

X

X

X

A 8- Doter les écoles en points d'eau potable et en cantines scolaires

X

 

X

X

X

A 9- OEuvrer à la construction d'un bloc administratif pour la circonscription scolaire

X

X

X

X

 

Chef -lieu de la commune

R 3 : Le centre des métiers de Covè est valorisé

Nombre de personnes formées / recyclées

Nombre de jeunes en fin de formation assistés

Archives

Rapports d'activités

A1- Promouvoir les activités du centre des métiers de Covè

X

X

X

X

X

Mairie

Centre des métiers

Partenaires

Tous les arrondissements

A 2- Assister certains jeunes pensionnaires du centre des métiers en fin de formation pour leur installation

X

X

X

X

X

A 3- Promouvoir les activités sportives dans le centre

 

X

X

X

X

R 4 : Les activités culturelles, sportives et de loisirs sont promues

-Tribune

-Au moins 03 terrains réalisés

-Nombre d'initiatives sportives soutenues

-PV de réception

-Rapport d'activité

A 1- Construire une tribune officielle dans le stade municipal

 
 

X

X

X

Mairie, MJSL, Partenaires

Arrondissement de Covè

A 2- Construire des terrains de sport de main dans le stade municipal

 
 

X

X

 

A 3- Appuyer l'organisation des activités sportives

X

X

X

X

X

Toute la commune

-Nombre de centres fonctionnels d'alphabétisation

-Nombre de personnes alphabétisées

A 4- Appuyer la promotion de l'alphabétisation fonctionnelle

X

X

X

X

X

Mairie, MCAT

Toute la commune

La bibliothèque communale et les équipements

A 5- Construire et équiper une bibliothèque communale

 
 

X

X

 

Arrondissement de Covè

Les célébrations

A 6- Contribuer à l'organisation de la fête annuelle Agonlinhoué avec les autres communes

X

X

X

X

X

Mairie, autres mairies de la région, Association de développement

Covè et autres communes de la Région

A 7- contribuer à l'organisation des rituels de purification (azongnigni) avec les autres communes

 

X

X

X

X

OS 6 : Conserver et restaurer les ressources naturelles

R 1 : Les plantations communales sont accrues

-Nombre de domaines identifiés et sécurisés

-Nombre de nouvelles plantations

-Plan élaboré

Rapports

visite

A 1- Créer de nouvelles plantations communales

X

X

X

X

X

Mairie, CeCPA,

Service eaux et forêts

PAGEFCOM

Partenaires

Adogbé, Naogon, Lainta-Cogbé et Houen-Hounso

A 2- Sécuriser des plantations communales

X

X

 
 
 

R 2 : Les forêts naturelles et sacrées sont conservées et protégées

Plan élaboré

Nombre de forêts sacrées enrichies

Plan de gestion et d'aménagement

Nombre de forêts sacrées protégées

Rapports

Visite

A 1- Elaborer et mettre en oeuvre un plan d'aménagement et de gestion durable des forêts

X

X

X

X

X

Mairie, CeCPA,

Service eaux et forêts

PAGEFCOM

Partenaires

Tous les arrondissements

Nombre de forêts communales additionnelles

Rapports

Visite

A 2- Ériger les forêts naturelles en forêts communales

X

X

X

X

X

A 3- Clôturer la forêt Kponzoun

 

X

X

X

 

Forêt Kponzoun

A 4- Construire dans la forêt Kponzoun une auberge et des miradors

 

X

X

 
 

A 5- Acquérir des animaux pour la forêt

 
 
 

X

X

A 6- Aménager les étangs et cours d'eau

 

X

X

 
 

OS 7 : Améliorer la gestion de l'espace communal

R 1 : L'occupation de l'espace communal est planifiée et réglementée du point de vue communal et intercommunal

- Le SDAC est disponible et est mis en oeuvre

- Arrêtés communaux réglementant l'occupation de l'espace

-Plan d'aménagement

-Les conflits domaniaux ont diminué de 50% au moins d'ici à 2016

Les opérations de lotissements entamés sont achevés d'ici à 2016

Rapports

Visite

Rapports

Mairie

Visite de terrain

A 1- Vulgariser et mettre en oeuvre le schéma Directeur d'aménagement de la Commune

X

X

X

X

X

Mairie

ABE/MEHU

PAGEFCOM

Partenaires

Toute la commune

A 2- Matérialiser les limites du territoire de la commune

X

X

 
 
 

Toute la commune

A 3- Elaborer un plan d'aménagement des zones humides (lacs et bas-fonds)

 

X

X

 
 

Zone humides

A 4- Mettre en place un système de gestion du patrimoine foncier

X

X

 
 
 

Mairie

ABE/MEHU

PAGEFCOM

Partenaires

Toute la commune

A 5- Appuyer la gestion alternative des conflits fonciers

X

X

X

X

X

A 6- Faciliter la poursuite des opérations de lotissement en cours

X

X

X

X

X

Mairie

Partenaires

A 7- Faciliter l'ouverture de nouveaux chantiers de lotissement

X

X

X

X

X

Mairie

Partenaires

R 2 : le potentiel de carrières existant est mieux exploité pour le développement de l'économie locale

-Potentiel des différents types de carrières identifié

-Sites aménagés

-Exploitation des carrières dynamisée et rentable pour la commune

Rapports d'activités

Visite

A 1- Élaborer des plans d'aménagement et de gestion des carrières des ressources minières en synergie avec les autres communes

X

X

X

X

X

Mairie

ABE/MEHU

PAGEFCOM

Partenaires

Tous les sites de carrières exploitées et exploitables dans la commune

Gisement de calcaire dans Agbangnianhoué dans Houen- Hounso et Hounviguéli dans Houêko

A 2- Règlementer et organiser l'exploitation des carrières

 

X

X

X

 
 

A 3- Mettre en place un cadre de suivi de la mise en oeuvre des plans

 

X

X

X

 

Mairie

ABE/MEHU

PAGEFCOM

Partenaires

A 4- Commanditer des études exploratoires pour les gisements de calcaire

 

X

X

X

 

R 3 : Le cadre de vie des populations est assaini

- Les structures de pré collectes des ordures ménagères sont fonctionnelles

- 15 latrines et urinoirs sont construits dans les écoles et entretenus en 5 ans

- 03 points intermédiaires de regroupement des ordures ménagères sont aménagés

- 01 décharge finale et de traitement des ordures ménagères est aménagée

Rapports

Visites de terrain

Visite de terrain

Mairie

Structures d'assainissement

PV de réception

Plan de gestion

A 1- Contribuer à l'organisation des séances de Communication pour le Changement de Comportement (CCC) en hygiène et assainissement de base

X

X

X

X

X

Mairie, SHAB, ONG

Tous les arrondissements

A 2- Contribuer à la formation des relais communautaires en matière d'hygiène et d'assainissement de base

 

X

 
 
 

A 3- Susciter l'installation et renforcer les capacités techniques et organisationnelles des ONG et Associations de pré-collecte des ordures ménagères

X

 

X

 

X

Mairie, SHAB, MEHU

Partenaires

Tous les arrondissements

A 4- Renforcer et étendre le réseau de drainage des eaux usées et des eaux de ruissellement

X

X

X

X

X

Chefs lieux d'arrondissement

A 5- Construire des infrastructures d'assainissement dans la commune (latrines, puisards, bacs à ordures)

X

X

X

X

X

Toute la commune

A 6- Construire 8 modules de latrines de type ML4-VIP dans les villages et EPP

X

X

 
 
 

Mairie, SHAB, MEHU

PAGEFCOM

Domè, Houndo, Dahoué, Dékpada, Aïzondo, Fonli, EPP Kinwogo et Soli

A 7- Doter le marché central et le marché à céréales de 3 grands bacs à ordures

X

X

 
 
 

Marché central covè

A 8- Mettre en place un plan de gestion des déchets de la commune

X

X

X

 
 

Mairie, SHAB, MEHU

Partenaires

Toute la commune

4.3. Programmes de développement et coûts

PROGRAMMES / PROJETS

ACTIVITES

COUTS ANNUELS (Millions de F CFA)

MONTANT PAR PROJET

(Millions de F CFA)

2012

2013

2014

2015

2016

PROGRAMME 1 : Amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration locale

Projet 1 : Amélioration des recettes fiscales de la commune

A 1-Réaliser un état des lieux des autres ressources imposables dans la commune

PM

02

02

 
 

12

A 2- Recruter et former les agents pour les travaux d'assiette et de recouvrement

 

02

02

 
 

A 3- Informatiser le Service Marchand de la Mairie

 

02

02

 
 

Projet 2 : Renforcement des capacités techniques et organisationnelles de l'administration locale

A 1- Achever la réhabilitation et équiper les bureaux d'arrondissements

 

05

05

 
 

123

A 2- Achever la construction du bureau de la Mairie et l'équiper

PM

25

 
 
 

A 3- Informatiser les services de la commune et des arrondissements

 

05

05

05

05

A 4- Recruter du personnel qualifié pour les bureaux d'arrondissements et la mairie

PM

02

02

 
 

A 5- Former les élus locaux sur la gestion du développement local

 

03

03

 
 

A 6- Former le personnel existant de la mairie et des arrondissements

 

03

03

 
 

A 7 : Assurer la tenue régulière des conseils d'arrondissement et de village.

 

02

02

02

02

A 8- Créer un cadre de concertation entre l'administration communale, la société civile et les services déconcentrés de l'Etat et le rendre fonctionnel

PM

02

02

 
 

A 9Raffermir les liens entre la commune, les cadres ressortissants et la diaspora

 

05

05

05

05

A 10- OEuvrer au renforcement de l'effectif du personnel des services publics déconcentrés

PM

PM

PM

PM

PM

A 11- OEuvrer pour la constructionet l'équipement d'infrastructures modernes pour la brigade de gendarmerie et le commissariat de police.

PM

05

05

05

05

PROGRAMME 2 : Création des conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche

Projet 3 : Appui à l'organisation et au développement des filières agricoles prioritaires

A 1- Appuyer la structuration des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs

PM

05

05

05

 

248

A 2- Promouvoir la mécanisation agricole et appuyer la maîtrise de l'eau pour l'agriculture de contre saison

PM

 

10

20

20

A 3- Renforcer les capacités des organisations

PM

03

03

03

03

A 4- Faciliter l'accès des producteurs aux crédits de campagne

PM

 

05

05

05

A 5- Réorganiser et promouvoir les filières arachide, riz, Agrumes, palmier à huile et les cultures maraîchères.

PM

05

05

05

05

A 6- Faciliter l'accès des agriculteurs aux intrants spécifiques (engrais et produits phytosanitaires) de vivriers et aux produits vétérinaires

PM

05

05

08

08

A 7 Construire des magasins de stockage des produits agricoles

 

15

30

15

 

A 8- Élaborer un Plan d'aménagement et de gestion des bas-fonds

PM

 

05

05

 

A 9- Rechercher des partenaires pour le financement des aménagements

PM

PM

PM

 
 

A 10- Définir, délimiter, matérialiser les couloirs de transhumance et aires de pâturage

PM

05

05

 
 

A 11- Appuyer l'aménagement des aires de pâturage

PM

 
 

10

10

A 12- Règlementer la transhumance à travers la prise d'un arrêté communal et des dispositions intercommunales

 
 

05

05

 

PROGRAMME 3 : Développement des activités marchandes, artisanales et industrielles

Projet 4 : Développement des infrastructures routières et équipements marchands

A 1- Aménager les voies urbaines et les pistes de transport rural

PM

30

30

30

30

424

A 2- Mettre en place un dispositif d'entretien des pistes communales

PM

20

20

20

20

A 3- Construire / réhabiliter les gares routières

 

15

15

15

 

A 4- Moderniser les marchés existants

 

25

25

25

 

A 3- Construire 4 hangars dans le marché central et 1 dans le marché de Kinwogo

13

PM

 
 
 

A 6- Organiser l'approvisionnement en produits agricoles des transformateurs

PM

05

05

 
 

A 7- Appuyer la formation des transformatrices d'arachide, de noix de palme, des noix palmiste, du manioc et autres en techniques améliorées de transformation

PM

05

05

05

 

A 8-Appuyer la labellisation nationale des produits dérivés de l'arachide (kluiklui et huile)

 
 

02

02

02

A 9- Renforcer la couverture de la commune en énergie électrique

PM

12

08

08

05

A 10- Faciliter la création dans les nouvelles zones urbaines des centres commerciaux et des centres d'affaires (CC et CA)

PM

10

15

15

 

Projet 5 : Facilitation de l'accès au financement des activités artisanales et de transformation

A 1- Facilité l'accès des transformateurs aux crédits

PM

05

05

05

05

84

A 2- Attirer des fonds d'appui aux artisans de la commune (crédits et subventions pour l'acquisition de matières premières et d'équipements modernes) + fonds de garantie

PM

05

04

04

03

A 3- Former et donner des appui-conseils aux artisans et unités de transformation dans leurs domaines d'activités respectifs

PM

03

05

05

05

A 4- Créer un cadre réglementaire incitatif pour le commerce formel

 

05

05

 
 

A 5- Doter les artisans d'un domaine pouvant abriter le siège de leur collectif

 

PM

 
 
 

A 6- Former les jeunes en entreprenariat

 

05

05

05

05

PROGRAMME 4 : Amélioration de la couverture en eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection sociale

Projet 6 : Appui à la diminution des taux des affections infectieuses

A 1- Réaliser 10 forages munis de pompes à motricité humaine et assurer la maintenance de l'existant

PM

12

12

08

08

210

A 2- Construire 'un château d'eau équipé de bornes fontaines

 
 

15

10

 

A 3- Former les comités de gestion des infrastructures hydrauliques

PM

03

 

03

 

A 4- Former les réparateurs locaux des forages pour un meilleur entretien des infrastructures hydrauliques

PM

02

 

02

 

A 5- Appuyer le renforcement des capacités de centres de santé et de l'hôpital de zone en ressources humaines qualifiées et matérielles

PM

03

03

03

03

A 6- Négocier des partenariats avec les programmes nationaux d'appui au secteur de la santé

 

02

02

02

02

A 7- Recruter des agents communautaires de santé

PM

PM

PM

PM

PM

A 8- Construire des centres de santé dans les arrondissements qui n'en disposent pas

PM

20

20

20

 

A 9- Clôturer le centre de santé de Naogon et celui de Laïnta-Cogbé

PM

 

15

15

 

A 10- Equiper la maternité isolée de Zounsègo (Arrondissement d'Adogbé)

05

PM

 
 
 

A 11- Organiser des séances de sensibilisation sur le VIH SIDA et appuyer la prise en charge des PV-VIH

 

05

05

05

05

Projet 7 : Appui à la prise en charge des handicapés, personnes âgées et enfants en situation difficile

A 1- Clôturer le CPS et le doter de matériels didactiques, d'équipement et matériels de travail

PM

15

 
 

10

85

A 2- Faciliter l'aide aux indigents (légalisation gratuite des pièces pour la constitution des dossiers de secours aux indigents, travail en synergie entre les forces de l'ordre et le CPS...)

PM

02

02

02

02

A 3- Créer et assurer le fonctionnement d'une cellule communale d'écoute et de suivi des jeunes filles

 

03

03

03

03

A 4- Primer les meilleurs élèves des écoles primaires

 

05

05

05

05

A 5- Primer les meilleures élèves filles aux différents examens scolaires

 

03

03

03

03

A 6- Animer périodiquement des séances de sensibilisation sur les violences faites aux femmes

 

02

02

02

02

PROGRAMME 5 : Amélioration de l'accès à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs

Projet 8 : Amélioration des conditions de travail dans les centres éducatifs

A 1- Construire 04 salles de classe équipées plus 4 aires de jeux dans les EM Gounli, Hounso, Laïnta-Cogbé, Naogon et 1 salle de classe équipée à l'EPP Kinwogo

36

PM

 
 
 

931

A 2- Construire dans les écoles maternelles de Gounli, Adogbé, Covè centre, Houin, Laïnta-Cogbé, Naogon, Zogba 07 salles de classe équipées et des bureaux et magasins répondant aux normes EQF

PM

20

35

35

23

A 3- Construire dans les écoles primaires des salles de classe équipées répondant aux normes EQF

 

162

162

162

162

A 4- Equiper les salles de classe des EPP en mobiliers (629 tables-bancs)

PM

04

04

04

04

A 5- Réaliser 15 modules de latrines à 4 cabines dans les EPP

PM

14

14

14

14

A 6- Réaliser 6 modules latrines à 2 cabines dans les EM

PM

03

03

03

03

A 7- Doter les écoles en points d'eau potable et en cantines scolaires

PM

 

10

10

10

A 8- OEuvrer à la construction d'un bloc administratif pour la circonscription scolaire

PM

05

10

05

 

Projet 9 : Promotion du centre des métiers de Covè

A1- Promouvoir les activités du centre des métiers de Covè

PM

03

03

03

03

44

A 2- Assister certains jeunes pensionnaires du centre des métiers en fin de formation pour leur installation

PM

05

05

05

05

A 3- Promouvoir les activités sportives dans le centre

 

03

03

03

03

Projet 10 : Promotion des activités culturelles, sportives et de loisirs

A 1- Construire une tribune officielle dans le stade municipal

 
 

15

15

15

171

A 2- Construire des terrains de sport de main dans le stade municipal

 
 

10

10

 

A 3- Appuyer l'organisation des activités sportives

05

05

05

05

05

A 4- Appuyer la promotion de l'alphabétisation fonctionnelle

05

05

05

05

05

A 5- Construire et équiper une bibliothèque communale

 
 

18

10

 

A 6- Contribuer à l'organisation de la fête annuelle Agonlinhoué avec les autres communes

PM

05

05

05

05

A 7- contribuer à l'organisation des rituels de purification (Azongnigni) avec les autres communes

 

02

02

02

02

PROGRAMME 6 : Conservation et restauration des ressources naturelles

Projet 11 : Renforcement et protection du capital forestier

A 1- Créer de nouvelles plantations communales

PM

05

05

05

05

310

A 2- Sécuriser des plantations communales

PM

05

05

 
 

A3- Elaborer et mettre en oeuvre des plans participatifs d'aménagement et de gestion durable des forêts

PM

10

10

10

10

A 4- Ériger les forêts naturelles en forêts communales

PM

 
 

10

20

A 5- Clôturer la forêt Kponzoun

 

30

30

30

 

A 6- Construire dans la forêt Kponzoun une auberge et des miradors

 

30

30

 
 

A 7- Acquérir des animaux pour la forêt

 
 
 

20

20

A 8- Aménager les étangs et cours d'eau

 

10

10

 
 

PROGRAMME 7 : Amélioration de la gestion de l'espace communal

Projet 12 : Renforcement du cadre institutionnel de planification de la gestion de l'espace communal

A 1- Vulgariser et mettre en oeuvre le schéma Directeur d'aménagement de la Commune

PM

03

03

03

03

159

A 2- Matérialiser les limites du territoire de la commune

PM

 
 

05

05

A 3- Elaborer un plan d'aménagement des zones humides (lacs et bas-fonds)

 
 

05

05

 

A 4- Mettre en place un système de gestion du patrimoine foncier

PM

05

05

 
 

A 5- Appuyer la gestion alternative des conflits fonciers

PM

02

02

02

02

A 6- Faciliter la poursuite des opérations de lotissement en cours

PM

20

20

10

 

A 7- Faciliter l'ouverture de nouveaux chantiers de lotissement

 
 
 

10

10

A 8- Élaborer des plans d'aménagement et de gestion des carrières des ressources minières en synergie avec les autres communes

PM

 

05

05

 

A 9- Règlementer et organiser l'exploitation des carrières

PM

05

05

 
 

A 10- Mettre en place un cadre de suivi de la mise en oeuvre des plans

 
 

02

02

 

A 11- Commanditer des études exploratoires pour les gisements de calcaire

 
 

05

05

05

Projet 13 : Assainissement du cadre de vie des populations

A 1- Contribuer à l'organisation des séances de Communication pour le Changement de Comportement (CCC) en hygiène et assainissement de base

PM

02

02

02

02

127

A 2- Contribuer à la formation des relais communautaires en matière d'hygiène et d'assainissement de base

 

02

 

02

 

A 3- Susciter l'installation et renforcer les capacités techniques et organisationnelles des ONG et Associations de pré-collecte des ordures ménagères

PM

02

02

 
 

A 4- Renforcer et étendre le réseau de drainage des eaux usées et des eaux de ruissellement

PM

15

10

05

 

A 5- Construire des infrastructures d'assainissement dans la commune (latrines, puisards, bacs à ordures)

PM

05

10

10

15

A 6- Construire 6 modules de latrines de type ML4-VIP à Domè, Houndo, Dahoué, Dékpada, Aïzondo, Fonli et 2 dans les EPP Kinwogo et Soli

18

PM

 
 
 

A 7- Doter le marché central et le marché à céréales de 3 grands bacs à ordures

18

PM

 
 
 

A 8- Mettre en place un plan de gestion des déchets de la commune

PM

05

 
 
 

TOTAL PROJETS :2 928 000 000 francs CFA

Au total, 13 projets répartis en sept (7) programmes d'actions composent le présent plan de développement de la Commune. Ces programmes qui touchent à tous les secteurs de la vie des populations sont planifiés pour être mis en oeuvre de façon concomitante durant les cinq ans que durera le Plan. Leur importance et leur poids budgétaire varient d'un programme à un autre. Numérotés de 1 à 7, la répartition pondérale de ces sept programmes peut être schématisée comme le montre les diagrammes qui suivent.

Programmes

Projets

Montants (millions F CFA)

1

Amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration locale ;

Projet 1 : Amélioration des recettes fiscales de la commune

12

135

Projet 2 : Renforcement des capacités techniques et organisationnelles de l'administration locale

123

2

Création des conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche ;

Projet 3 : Appui à l'organisation et au développement des filières agricoles prioritaires

248

248

3

Développement des activités marchandes, artisanales et industrielles ;

Projet 4 : Développement des infrastructures routières et équipements marchands

424

508

Projet 5 : Facilitation de l'accès au financement des activités artisanales et de transformation

84

4

Amélioration de la couverture en eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection sociale ;

Projet 6 : Appui à la diminution des taux des affections infectieuses

210

295

Projet 7 : Appui à la prise en charge des handicapés, personnes âgées et enfants en situation difficile

85

5

Amélioration de l'accès à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs

Projet 8 : Amélioration des conditions de travail dans les centres éducatifs

931

1146

Projet 9 : Promotion du centre des métiers de Covè

44

Projet 10 : Promotion des activités culturelles, sportives et de loisirs

171

6

Conservation et restauration des ressources naturelles

Projet 11 : Renforcement et protection du capital forestier

310

310

7

Amélioration de la gestion de l'espace communal

Projet 12 : Renforcement du cadre institutionnel de planification de la gestion de l'espace communal

159

286

Projet 13 : Assainissement du cadre de vie des populations

127

TOTAL

2 928 

Figure 6:Répartition budgétaire pondérale des programme


4.4. Programme de gestion des risques environnementaux et sociaux

1.1.42 4.4.1- Objectifs

Ce programme a pour objectif global de promouvoir un développement communal intégré qui prend en compte les dimensions environnementales dans toutes ses composantes.

1.1.43 4.4.2-Synthèse des enjeux environnementaux

Les enjeux environnementaux majeurs de la commune de Covè sont les suivants :

· la restauration des terres agricoles en vue d'une amélioration de la fertilité des sols ;

· l'organisation et à la mise en place d'un système de gestion des déchets urbains dont la valorisation devra servir à la restauration des terres ;

· l'organisation et la règlementation de l'exploitation des carrières ;

· l'amélioration du mode de lotissement et verdissement de l'espace urbain.

1.1.44 4.4.3-Rappel des projets et programmes

Au total treize (13) projets sont prévus dans le PDC. Ils se répartissent dans tous les secteurs de la vie des populations à travers les sept programmes de développement communaltels que stipulés ci-dessous.

· PROGRAMME 1 : Amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration locale ;

· PROGRAMME 2 : Création des conditions favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche ;

· PROGRAMME 3 : Développement des activités marchandes, artisanales et industrielles ;

· PROGRAMME 4 : Amélioration de la couverture en eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection sociale ;

· PROGRAMME 5 : Amélioration de l'accès à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs ;

· PROGRAMME 6 : Conservation et restauration des ressources naturelles ;

· PROGRAMME 7 : Amélioration de la gestion de l'espace communal.

Contrairement au programme 1, 6 et 7 ci-dessus, les quatre autres programmes, dans exécution, impacteront, dans certaines mesures, négativement l'environnement et il conviendrait de prendre des dispositions pour minimiser ces impacts, maximiser et rendre durable le bénéfice attendu des aménagements prévus au titre de ces programmes et projets.Ces mesures environnementales sont résumées dans le tableau qui suit.

1.1.1 4.4.4-Programme de Limitation des Impacts

Secteurs/Projets

 

Préconisations pour la qualité environnementale

Type de priorité

Période de mise en oeuvre

Acteurs

Sources
de
vérification

1

2

3

1

2

3

4

5

Responsables

Associés

PRODUCTIF, EQUIPEMENT ET INFRASTRUCTURES:

Projets 1 ; 2 ; 3

- Préserver / reboiser des bandes de terre en friche le long des berges

- Promouvoir l'usage des engrais biologiques/

- Assolement et rotation cultures annuelle et les agrumes (alternances spatiales et temporelle des cultures)/

- Valorisation par réutilisation dans les champs des déchets de fientes et de déjections/

- Promouvoir l'agropastoral/

- Plantation d'espèces spécifiques

- Aménagement de réceptacles d'eau de ruissellement pluviale pour les pistes et voies

- Plantation d'arbres le long des pistes

X

X

X

X

X

X

X

X

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Matérialité sur le terrain

rapports

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - SOCIAUX 

Projets 4 ; 5 ; 6 ; 7,

- Formation des agents à une bonne gestion des DBM

- Organiser la collecte et le transport de ces DBM

- Prévoir un centre communal d'incinération des DBM

- Faire planter des arbres dans les écoles, les lieux publics

X XX

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Matérialité sur le terrain

rapports Matérialité sur le terrain

rapports

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - ENVIRONNEMENT ET RESSOURCES NATURELLES 

Projets : 8, 9, 10:

- Prévoir la restauration des sites d'exploitation de carrière

- Prévoir des mesures de gestion rationnelle et durable de l'eau /

- Planifier les centres de regroupement et de transfert des déchets et le pavoisement des rues dans les plans de lotissement/

- Mettre en place un système de gestion des déchets solides ménagers

- Mettre en place un système de valorisation des boues de vidange pour la restauration des terres

X

X

X

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Matérialité sur le terrain

rapports

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - 1.1.2 4.4.5-Budget

Secteurs/Projets

 

Préconisations pour la qualité environnementale

Période de mise en oeuvre

Acteurs

 

1

2

3

4

5

Responsable

Associés

Coût (milliers de FCFA)

PRODUCTIF,

EQUIPEMENT ET INFRA-STRUCTURES:

Projets 1 ; 2 ; 3.

Préserver / reboiser des bandes de terre en friche le long des berges

 

x

x

x

x

Mairie

CeCPA, Producteurs

DDEHU

1 200

Promouvoir l'usage des engrais biologiques (fumier)

 
 

x

x

x

 

1.300

Assolement et rotation entre cultures annuelle et les agrumes (alternances spatiales et temporelle des cultures)

 

x

x

x

x

1.200

Valorisation par réutilisation dans les champs des déchets de fientes et de déjections/

 
 

x

x

x

 

Promouvoir l'agropastoral

 

x

x

x

x

3 000

Plantation d'espèces spécifiques

x

x

x

x

x

5 000

Aménagement de réceptacles d'eau de ruissellement pluviale pour les pistes et voies

 
 

x

x

x

 

Plantation d'arbres le long des pistes

x

x

x

x

x

6 500

SOCIAUX 

Projets 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10

Recyclage des agents à une bonne gestion des DBM

 

x

x

 
 

CCS

DDS

3 000

Faire planter des arbres dans les écoles, les lieux publics

x

x

x

x

x

CS, Directeurs d'écoles

5 000

ENVIRONNEMENT ET RESSOURCES NATURELLES 

Projets : 11 ; 12 et 13

Prévoir la restauration des sites d'exploitation de carrière

x

x

x

x

 

PAGEFCOM

CeCPA

DDEHU

DDMEE

2 000

Prévoir des mesures de gestion rationnelle et durable de l'eau

x

x

x

x

 

4 000

Planifier les centres de regroupement et de transfert des déchets et le pavoisement des rues dans les plans de lotissement

x

x

x

x

 

2.500

Mettre en place un système de valorisation des boues de vidange pour la restauration des terres

 

x

x

x

x

5 000

Total

 
 
 
 
 
 
 

39.700

4.5- Plan de financement

Projets

Coût du projet (Montant en millions de francs)

Source de financement

Chronogramme d'exécution et financement (en millions de francs)

Commune

FADEC

Etat

Autres

2012

2013

2014

2015

2016

Projet 1 : Amélioration des recettes fiscales de la commune

12

 
 
 
 

PM

06

06

 
 

Projet 2 : Renforcement des capacités techniques et organisationnelles de l'administration locale

123

 
 
 
 

PM

57

32

17

17

Projet 3 : Appui à l'organisation et au développement des filières agricoles prioritaires

248

 
 
 
 

PM

38

78

81

51

Projet 4 : Développement des infrastructures routières et équipement marchands

424

 
 
 
 

PM

122

125

120

57

Projet 5 : Facilitation de l'accès au financement des activités artisanales et de transformation

84

 
 
 
 

PM

23

24

19

18

Projet 6 : Appui à la diminution des taux des affections infectieuses

210

 
 
 
 

05 + PM

47

72

68

18

Projet 7 : Appui à la prise en charge des handicapés, personnes âgées et enfants en situation difficile

85

 
 
 
 

PM

30

15

15

25

Projet 8 : Amélioration des conditions de travail dans les centres éducatifs

931

 
 
 
 

36 + PM

208

238

233

216

Projet 9 : Promotion du centre des métiers de Covè

44

 
 
 
 

PM

11

11

11

11

Projet 10 : Promotion des activités culturelles, sportives et de loisirs

171

 
 
 
 

10 + PM

17

60

52

32

Projet 11 : Renforcement et protection du capital forestier

310

 
 
 
 

PM

90

90

75

55

Projet 12 : Renforcement du cadre institutionnel de planification de la gestion de l'espace communal

159

 
 
 
 

PM

35

52

47

25

Projet 13 : Assainissement du cadre de vie des populations

127

 
 
 
 

36 + PM

31

24

19

17

TOTAL PROJETS

2 928

 
 
 
 

87 + PM

715

827

757

542

Programme de limitation des impacts

39,7

TOTAL

2 967,7

Programme de suivi-évaluation (5%)

148,385

TOTAL GENERAL

3 116,085

.

CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE

Après son adoption par le Conseil Communal et son approbation par la tutelle, il revient au Maire et à son conseil communal de mettre en oeuvre ou d'opérationnaliser le Plan de Développement Communal. Ces derniers devront mobiliser en premier lieu les citoyennes et citoyens, solliciter l'appui technique des services déconcentrés d'une part et d'autre part plaider pour l'appui technique et financier des partenaires techniques et financiers. Ils devront mettre en place des mécanismes leur permettant d'assurer avec efficacité la mise en oeuvre de ce plan.

La prise en compte des aspects transversaux suivants doivent bénéficier d'une attention particulière auprès des acteurs dans le cadre de la mise en oeuvre des projets et programmes.

Il s'agit :

· des options d'aménagement du territoire communal contenues dans le SDAC,

· de la lutte contre le trafic des enfants,

· du genre et équité sociale,

· de l'environnement et des changements climatiques,

· de l'intercommunalité.

5.1 Appropriation du PDC

C'est une étape déterminante pour assurer l'adhésion de tous les acteurs et garantir une mise en oeuvre efficace du PDC. L'appropriation concerne tous les acteurs de la commune dont l'implication effective s'avère nécessaire pour la mise en oeuvre du plan. C'est pour cela que le maire, au terme du processus d'adoption et d'approbation, devra organiser des séances de restitution et d'explication du contenu et des mécanismes possibles de mise en oeuvre du PDC. Cette présentation devra être poursuivie dans les arrondissements où chaque chef d'arrondissement aura la responsabilité de réunir son conseil d'arrondissement et ses populations pour leur présenter le PDC et les projets qui seront exécutés dans leur arrondissement respectif et en même temps solliciter leur participation au financement et la réalisation desdits projets.

5.2 Mobilisation des acteurs et partenaires techniques et financiers

Le PDC est un document de gestion stratégique et opérationnelle de la commune. Il est nécessaire que pendant sa mise en oeuvre qu'il soit rendu visible et que le maire maintienne la mobilisation des acteurs et des partenaires autour de la vision de développement que la commune s'est fixée. Un plan de communication sera élaboré à cet effet et mis en oeuvre.

Tous les moyens de communication seront utilisés pour atteindre les résultats : contacts individuels, réunions, tables rondes, crieurs publics, bulletins d'information, émissions radio, etc.

5.3 Mobilisation des ressources propres et externes

1.1.45 5.3.1 Ressources propres

Les ressources financières, une fois un dossier de projet est techniquement bon, constituent le deuxième intrant le plus important pour la réalisation des projets. Les ressources propres de la commune, mobilisées au cours des trois dernières années sont insuffisantes pour assurer le fonctionnement et financer les investissements. Les actions et stratégies suivantes ont été définies pour accroître les recettes :

· Renforcement des équipements des services de recouvrement en matériels roulants et autres,

· Mise en place d'un mécanisme de motivation des agents collecteurs et les services en charge de recouvrement,

· Recensement des matières imposables,

· Information et sensibilisation des contribuables,

· Evaluation de la gestion des équipements économiques et définition de nouveaux modes de gestion après les avoir expérimenté,

· Construction des équipements marchands.

Les actions de formation et de création d'un service en charge de cette question devraient aussi envisager.

1.1.46 5.3.2 Mobilisation des ressources externes

Les ressources externes regroupent les ressources transférées par l'Etat et celles que la commune peut mobiliser auprès d'autres PTF.

1.1.46.1 5.3.2.1- Mobilisation des ressources auprès de l'État

Les ressources transférées par l'Etat à travers le FADeC et les ministères sectoriels dépendraient du niveau de consommation et la qualité de la gouvernance au sein de la commune. Une commune qui a un faible niveau de consommation des ressources et qui ne tienne pas les sessions ordinaires dans le délai peut voir ses ressources réduites.

La commune doit faire l'effort de respecter les principes de bonne gouvernance ceci grâce à l'organisation à temps des 4 sessions ordinaires, le vote du budget et du compte administratif dans le délai. Mais aussi et surtout l'implication des populations et la réédition des comptes.

1.1.46.2 5.3.2.2- Mobilisation de ressources auprès des PTF

Il s'agit pour la commune de diversifier ses sources de mobilisation de ressources à travers la mise en place d'autres stratégies à travers la réalisation des actions suivantes :

· identification et création d'un répertoire des partenaires techniques et financiers potentiels de la commune,

· définition et élaboration des mécanismes de mobilisation des ressources auprès de ces partenaires,

· mise en oeuvre et suivi-évaluation des stratégies.

5.4 Phasage de mise en oeuvre du PDC

Le PDC sera décliné en tranches annuelles et trimestrielles. Avant l'ouverture de session budgétaire, un atelier bilan de mise en oeuvre du PDC sera organisé avec la participation de toutes les parties prenantes. Au cours de cet atelier, le bilan des actions ou projets programmés sera réalisé. Une autre planification annuelle sera réalisée en tenant compte des performances de l'année écoulée et des facteurs de l'environnement externe.

Au terme de cet atelier, la commune disposera d'une autre planification annuelle. Chaque planification annuelle sera déclinée en plan trimestre.

La mise en oeuvre de chaque projet du PDC doit être précédée de l'élaboration de la fiche projet et de la réalisation d'une étude de faisabilité et d'impact environnemental.

5.5 Suivi et évaluation du PDC

1.1.47 5.5.1- Monitoring du PDC

Le monitoring comprend les revues trimestrielles et annuelles.

La revue trimestrielle vise à faire le point des réalisations du trimestre en cours et à planifier les activités du trimestre suivant. Chaque chef service et chaque chef d'arrondissement feront le point des activités menées au sein de son service et dans son arrondissement, les difficultés rencontrées et des pistes de solutions. Une journée suffira pour faire ce bilan trimestriel.

La revue annuelle poursuit les mêmes objectifs que la revue trimestrielle. Mais celle-ci doit précéder l'ouverture de la session budgétaire. Elle va durer deux jours et permettra de doter la commune d'un plan d'investissement et d'un plan d'actions pour l'année suivante. Tous les acteurs de développement seront associés notamment le Forum des Acteurs de Développement.

En prélude à cette revue annuelle, chaque chef d'arrondissement réunira son conseil d'arrondissement élargie aux personnes ressources et aux organisations de la société civile de son arrondissement pour faire le bilan de l'exécution du PDC dans son arrondissement.

1.1.48 5.5.2- Évaluation du PDC

Il est recommandé deux évaluations de mise en oeuvre du PDC : une évaluation à mi-parcours qui interviendra vers la fin de la troisième année d'exécution et une évaluation finale au terme des cinq ans du PDC. Ces évaluations seront faites par l'équipe communale (élus et administration communale) avec l'appui d'une personne ressource. Cette dernière évaluation va surtout porter sur l'appréciation de l'atteinte des objectifs du PDC et les impacts sur les conditions de vie des populations.

1.1.49 5.5.3- Outils du suivi et d'évaluation du PDC(Mise en place d'une base de données)

L'élaboration de la deuxième génération du PDC, a nécessité plus d'efforts de collecte de données et d'informations, toute chose facilitée par la réalisation préalable du SDAC.

Cependant, beaucoup de données nécessaires dans le domaine socio-économiques n'existent pas, ou sont très difficilement accessible. Beaucoup de ces données devant être disposer par les services de la mairie ne le sont pas. Ainsi, il devient difficile voire impossible à la mairie d'initier des projets bien renseignés et bien élaborés au point de décrocher des financements.

Ainsi, pour le montage détaillé des projets et programmes du PDC, pour un suivi rigoureux de la mise en oeuvre de ce PDC et en vue de faciliter l'élaboration de la troisième génération du PDC, la commune doit envisager la mise en place un dispositif simplifié de collecte, d'analyse et de gestion des informations et données sur la commune. .

Cette base de données doit permettre d'apprécier l'atteinte des OMD et les indicateurs de la Stratégie Nationale de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté.

Les autres outils de suivi et d'évaluation du PDC à mettre en place sont :

· le tableau de suivi des activités et des résultats intermédiaires

· le tableau de suivi des indicateurs

· le tableau de suivi budgétaire

· le plan de collecte des informations et des données

· etc.

Tableau-type desuivi des activités et des résultats

Il compare les activités prévues et réalisées mais aussi les résultats intermédiaires obtenus.

Projet

Résultats attendus

Activités prévues

Activités réalisées

Résultats intermédiaires atteints

Ecarts, justifications, recommandations

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau-type de suivi des indicateurs 

Ce tableau permet d'apprécier l'atteinte des résultats et objectifs du PDC.

Objectif/résultats

Valeur de l'indicateur à la fin du PDC (ou valeur cible en 2016)

Valeur cible ou valeur de référence en 2011

Valeur prévue de l'indicateur à la fin de 2012

Valeur réelle de l'indicateur à la fin de 2012

Ecart, justification et recommandations

 
 
 
 
 
 

Le Suivi budgétaire 

Il doit prendre en compte à la fois les recettes de fonctionnement et d'investissement, les dépenses de fonctionnement et d'investissement. Il permet d'apprécier les efforts de mobilisation de ressources mais également de consommation des ressources. Le suivi budgétaire est un système de veille pour une gestion efficiente des ressources.

Tableau-type de suivibudgétaire

 

Trimestre x

Janvier à ce jour

Prévision

Réalisation

Ecart

%

Prévision

Réalisation

Ecart

%

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.1.50 5.5.4 Coût du suivi-évaluation

Pour un accomplissement efficient des tâches du suivi-évaluation, on pourra estimer un montant global situé autour de 05 % du budget total des programmes de développement, y compris le programme de limitation des impacts environnementaux, soit au totalcent quarante-huit millions trois cent quatre-vingt-cinq mille (148.385.000)francsFCFA.

5.6 Conditions nécessaires pour la réussite de la mise en oeuvre du PDC

Il s'agit des conditions qui doivent être réalisées pour garantir le succès de la mise en oeuvre du PDC.

ü La volonté politique du maire et du conseil communal.

Sans l'engagement et la détermination du maire et de son conseil communal à faire de ce PDC, leur outil de lutte contre la pauvreté et d'amélioration des conditions de vie des populations, aucun succès n'est possible.

Ceux-ci doivent se traduire par l'appropriation par chacun des élus du contenu du PDC et sa promotion auprès des acteurs et des partenaires de la commune. Ensuite, le conseil communal doit donner les moyens nécessaires au maire pour qu'il assure dans les conditions requises la mise en oeuvre du PDC.

ü La responsabilisation des chefs d'arrondissement et du personnel de l'administration communale

Tout comme le maire, les chefs d'arrondissement ont un rôle important à jouer dans la mise en oeuvre du PDC. C'est pour cela, qu'il est essentiel de les responsabiliser davantage dans leur rôle.

L'administration communale reste la cheville ouvrière dans la mise en oeuvre du PDC. Il est donc important qu'à chaque niveau, le personnel s'approprie le PDC, connaisse sa responsabilité dans la réalisation des résultats attendus. Cela exige de ce personnel, la mesure et le devoir citoyen vis-à-vis des populations qu'ils sont censés servir et, de la part des autorités qui les emploient, la reconnaissance d'un minimum de droit au travail décent, à la motivation en cas de bon résultat, à la réprimande et au rappel à l'ordre en cas mauvaise foi. Et c'est cela le principe de responsabilité.

ü Le respect des principes de bonne gouvernance 

Il passe par le bon fonctionnement des organes communaux et infra-communaux élus (Conseil d'Arrondissement, Conseil de Village/Quartier), la réédition des comptes et la transparence, tant il est vrai que l'absence de transparence est mère de toutes les suspicions et soupçons, souvent non fondés, qui vicient et l'ambiance de travail et compromettent la réalisation des résultats.

ü Le Contrôle Citoyen

Le contrôle citoyen, loin d'être un moyen dissuasif, est un moyen d'incitation par le reconnaissance de l'effort et la pression de l'expression des besoins des populations. Car, chez nous un adage fon enseigne que tout un peuple ne se réuni pas pour être bête. Ainsi, même le citoyen animé de mauvaise intension se livre à ses pairs. C'est pourquoi il est recommandé mise en place d'un système d'information et de communication officielles du public soit mis en place pour informer régulièrement sur la conduite du PDC.

ü La coordination des interventions des acteurs

La commune est le lieu par excellence des interventions de plusieurs acteurs et partenaires.

Il est à reconnaitre qu'en l'état actuel de l'exercice des compétences, beaucoup d'interventions directes se font dans les communes sans que les résultats et expériences ne soient capitalisés au niveau de l'administration communale. Il est recommandé qu'un mécanisme de coordination soit mis en place afin que les retombées soient maximisées pour les populations.

Au total, aussi vrai que le PDC est un outil important de planification stratégique et opérationnel du développement local, il n'en demeure pas moins qu'il ne vaudra que ce que les hommes et femmes chargés de sa mise en oeuvre en feront. Ainsi les acteurs, avec à leur tête le Maire se doivent de se donner la main afin de prouver aux populations de Covè, astreintes à la pauvreté, à l'exode rurale des jeunes qui n'ont pour autre métier que le Zémidjan dans nos villes, au trafic des enfants, qu'il n'y a de richesse que d'hommes et que, seul l'Homme vaut le développement.

CONCLUSION

Au terme de cette mission, la Commune de Covè dispose d'un PDC verdi, réaliste et réalisable. Cette prouesse est à mettre à l'actif du Maire, de tout son conseil communal, du personnel technique de la mairie, des responsables des services déconcentrés de l'Etat et de toute la population de Covè. Leur mobilisation et leur engagement sans faille a largement contribué à l'aboutissement heureux de ce processus d'élaboration du PDC verdi. L'oeuvre n'aurait pas pu se réaliser sans le soutien technique et financier du PAGEFCOM. Le cabinet GDL consulting à jouer son rôle de facilitateur et d'assistance technique. C'est donc la conjugaison des efforts de toutes ces parties qui ont conduits au présent plan de développement de la Commune de Covè.

Les orientations stratégiques de la Commune sont au nombre de quatre :

· Le renforcement de l'économie locale,

· L'amélioration de l'accès des populations aux services sociocommunautaires de qualité,

· La gestion durables des ressources naturelles et protection de l'environnement,

· L'amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration locale.

Ces nouvelles orientations permettent d'appréhender l'ampleur de la tâche qui attend les acteurs et partenaires de la Commune de Covè, car le défi majeur à relever dans les cinq années à venir est celui de la mise en oeuvre conséquente de ce PDC verdi. Pour ce faire la Commune doit se doter d'une stratégie claire de mobilisation des ressources et d'un plan rigoureux de suivi évaluation. En plus de tout ce qui précède, la volonté et l'engagement citoyen des filles et fils de Covè constituent le meilleur gage de développement de la Commune. Il revient donc au Maire et à l'ensemble du conseil communal d'oeuvrer inlassablement à concilier les opinions et mobiliser toutes ces forces pour la construction local et communale.

ANNEXES

ü Carte de répartition des infrastructures socio communautaires à réaliser;

ü Liste des membres du Conseil communal.






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore