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Route et développement dans les villes secondaires du Mali. Cas de Diema.

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par Abdou TRAORE
Université de Franche-Comté à Besançon - Master 2 2015
  

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5.2. L'apparition de nouveau mode de transport facteur d'insertion socioprofessionnelle des jeunes en chômage

Signalé précédemment, les déplacements et mobilités sont surtout basés sur les moyens privés (Moto, voiture personnelle, charrette etc.). Le transport collectif est représenté à Diéma par des mototaxis. Ces mototaxis assurent le déplacement entre le carrefour et les zones d'habitation à l'intérieur de la ville et entre le carrefour et les villages environnants.

Selon les données de l'Agence de Développement Territorial en Région de Kayes (ADTRK), la ville de Diéma comptait en 2008 quatre mototaxis. En 2010, le nombre des mototaxis a connu une augmentation, il a passé de quatre à onze mototaxis. Au cours de nos enquêtes en juillet 2014, nous avons dénombré dix huit mototaxis dans la ville de Diéma. Le tableau ci-dessous illustre l'évolution des mototaxis dans la ville.

Tableau n°6 : L'évolution des mototaxis dans la ville de Diéma

Années

Nombre

2008

4

2010

11

2012

16

2014

18

Source : ADTRK, Juillet 2014

Nos observations sur le terrain montrent que les dix huit mototaxis font en moyenne deux cent quatorze (214) fois par jour l'aller-retour entre la zone d'habitation et le carrefour, ce qui fait en moyenne douze (12) fois l'aller-retour par jour et par mototaxi : ce qui correspondrait à 135 000 Fcfa par mois en raison de 800 Fcfa par chargement. En plus des mototaxis entre le carrefour et les zones d'habitation de Diéma, d'autres mototaxis assurent les liaisons entre le carrefour et les villages proches de la Commune de Diéma (Tinkaré 4 Km, Nafadji 3 Km, Fangouné 7 Km, etc.). Dans le cercle de Diéma, nous avons dénombré environ 200 mototaxis.

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Ces mototaxis sont un véritable facteur de création d'emploi. Elles constituent de l'auto-emploi pour les propriétaires et de l'emploi salarié pour les conducteurs. Ceux-ci sont estimés à 218 conducteurs de mototaxis. L'enquête révèle aussi l'existence des conducteurs qui sont propriétaires de leur moto.

5.3. Les petites unités de production et de transformation, véritable facteur de valorisation des produits locaux

L'ouverture de la ville a favorisé l'intensification de la production par l'introduction des semences améliorées et parfois l'introduction de nouvelles semences telles que la pastèque qui n'était pas cultivée à Diéma.

L'augmentation de la production et l'introduction de nouvelles cultures amènent certains producteurs à s'organiser en coopérative ou association. Ces coopératives le plus souvent féminines transforment ou conservent (système de warrantage) les produits locaux pour les revendre à des prix un peu plus élevé. Dans la ville de Diéma, nous avons recensé 22 unités de production. Celles-ci sont dominées par les boulangeries artisanales qui représentent 50% de ces unités. Le tableau ci-après fait l'état du nombre des unités et des emplois salariés dans la ville de Diéma.

Tableau n°7 : les unités de production et de transformation pour la ville de Diéma

Nombre d'unité de production ou de transformation

22

Nombre de salariés

56

Source : Enquête de terrain, Mai 2014

Parmi ces unités, deux ont attirés notre attention. Il s'agit de la coopérative Mouso-Counda (association des femmes) qui transforme le mil en farine enrichie ; celle-ci entre dans l'alimentation des nourrissons, elles font aussi de la savonnerie. Cette coopérative regroupe 78 femmes. Elles confirment générer une recette mensuelle de 250 000 Fcfa. Les bénéfices de l'activité sont partagés entre les membres de la coopérative.

La seconde unité est le GTE Sahel Nônô qui est une mini-laiterie chargé de la conservation et de la vente du lait. Selon les responsables de l'unité, ils encaissent une recette mensuelle de 800 000Fcfa et emploient 05 ouvriers salariés permanents.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius