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Communication de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo


par Serge BOKATOLA
Université de Kinshasa - Licence en communication 2014
  

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II.3. L'ENONCE

L'énoncé est le résultat linguistique c'est-à-dire la parole prononcée ou le texte écrit.

Il oblige a considéré l'image comme un matériel pour la pensée, une donnée qu'il faut comparer et expliquer et est possible qu'au bout des opérations logiques accomplir mentalement, l'image, malgré tout, retrouve un jeu de sa prégnance habituelle.

Le message dirons-nous, met en scène un énonciateur- un personnage énonçant le message dont l'énoncé transforme sensiblement.

II.4. L'ENONCIATION

L'énonciation un acte linguistique par lequel des éléments de langage sont orientés et rendus spécifiquement par l'énonciateur.

L'énonciation dont l'objet de l'étude des expressions indexicales se limite précisément à l'analyse des ces éléments linguistiques. Elle est également caractérisée par l'exercice des certains pouvoirs, elle est génératrice des droits et de devoirs.

II.5. THEORIE DE LA RECEPTION DU MESSAGE

Cette théorie selon Jean Pierre Meunier33(*), il évoque la nouvelle représentation, faisant le procès du modèle traditionnel de valorisé l'aspect cognitif et relationnel de la communication.

La communication a longtemps été perçue selon un modèle théorique centré sur le verbal se compose principalement d'émetteur, du message, du code et du récepteur.

L'émetteur et le récepteur ait pour rôle respectif de construire des signes codés et de les décoder. Ce modèle de code a toujours ignoré des éléments, aspects psychosociologiques de la communication sociale.

Or, ce modèle reste dominant du schéma de la communication, même quand des recherches ont révèle ses insuffisances quand à la prise en compte des aspects cognitifs et du relationnels de la communication.

Jean Pierre Meunier, inspiré du modèle mathématique de Shannon et Weaver et de la linguistique saussurienne, le modèle de code se figure dans un schéma vectoriel indirectionnel avec possibilité de s'interchanger le rôle de l'émetteur et récepteur.

Cependant le modèle de code reste dépendant de l'état des rapports sociaux et communiquer consiste alors à penser dans les réserves des signes codifiés nécessaires à la transmission d'un messager.

Ainsi entrainée à la prise en compte des effets de psychologiques de la communication précédemment refoulés le modèle du code.

Dans cette perspective, le récepteur décodant le message effectue un calcul inférentiel afin d'intégrer non seulement la représentation de l'émetteur et discerner l'objet de la communication, mais aussi de devenir coproducteur de sens.

En ce qui concerne notre étude, la théorie de l'énonciation et de la réception parait bénéfique dans la mesure où la Croix-Rouge de la RD Congo constitue «  l'émetteur », «  la sensibilisation », constitue un moyen de transmission d'un message, et la population locale constitue «  le récepteur ».

Les chercheurs en sciences de communication s'accordent sur le fait qu'une étude communicationnelle portant sur la globalité d'un phénomène médiatique s'intéresse à trois pôles, la production, le contenu médiatique lui-même et sa réception. Force est de constater que la réception demeure le pôle le moins investi des trois par la recherche française. La réception est cependant fondamentale. Les théories de la communication médiatique expliquent que la signification sociale d'un «message» médiatique naît de l'interaction entre un texte, plus généralement un dispositif médiatique, et des sujets sociaux ou des publics «récepteurs», socialement contextualisés. Ces publics sont considérés comme co-producteurs de la signification. De plus, il ne fait plus de doute aujourd'hui qu'un grand nombre de contenus médiatiques (images violentes, publicité, actualités, idéologies sous-jacentes aux émissions...) forment, renforcent ou modifient les représentations, les idéologies et les actions sociales34(*).

Dans les recherches sur la réception en sciences de la communication, différentes ressources théoriques sont utilisées pour étudier de manière complémentaire les phénomènes de réception médiatique. Pour étudier les « effets macroscopiques » à moyen et long termes des médias sur la société, les ressources théoriques sont plutôt sociologiques. Par exemple, les recherches s'insérant dans le contexte théorique de la spirale du silence montrent que les médias de masse agissent sur l'espace public en le vidant de certaines opinions, en modifiant lentement les représentations et l'idéologie sociales. Dans une perspective différente, l'ethnographie de la réception montre que les contenus médiatiques sont interprétés différemment selon les groupes ou les diasporas qui co-construisent de la signification sociale après les phases de contact individuel avec le média. Les approches sociologiques et ethnographiques ne théorisent qu'une partie du processus de réception, à partir du moment où les sujets sociaux s'éloignent du média, forment des discours ou engagent des conversations à propos de ce qu'ils ont vu. Dans ces deux approches, les processus qui opèrent en amont, au moment où les sujets sociaux sont en contact avec le média sont considérés comme « des boîtes noires ».

Pour supprimer ce point aveugle, les sciences de la communication s'appuient sur la psychologie sociale et de la psychologie pour théoriser les processus intra- et inter-individuels et les processus socio-cognitifs et socio-affectifs, mis en oeuvre par les sujets sociaux au moment même ou immédiatement après le contact avec les médias. Comment les sujets sociaux reçoivent-ils les messages médiatiques ? Par quels mécanismes construisent-ils du sens lors du contact avec les médias ? Ces questions sont d'autant plus importantes que la réception des sujets sociaux précède et détermine en partie le processus de co-construction sociale de la signification et les effets à moyen et long termes au sein des micro- et macro-groupes sociaux. Avant toute circulation, interprétations, effets sociaux et culturels, les messages et les textes médiatiques sont reçus par des individus sociaux, parmi lesquels des leaders d'opinion, qui peuvent ensuite faire entrer et relayer l'information de provenance médiatique dans les réseaux et les groupes.

Cependant, les théories de la réception des sujets sociaux restent insuffisamment développées. Une des cause est une carence méthodologique : les chercheurs ne disposent pas de méthode pertinente, suffisamment fondée épistémologiquement et théoriquement pour étudier les processus cognitifs et affectifs intra- et inter-individuels se déroulant lors du contact avec les médias.

* 33 MEUNIER, Jean, P., & PERAYA, Op.cit, p.108.

* 34 FOURQUET- COURBET ( Dir), La télévision et ses influences, Bruxelles,  De Boeck Université/ INA, 2003, pp.43-51.

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