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Les déterminants de la productivité de l'investissement privé en Haiti: un modèle à  équations simultanées (1981-2010)


par Carlos DODIEU
Université d'Etat d'Haiti (UEH) - Licence ès Sciences Economiques (Bac+4) 2014
  

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CHAPITRE I

LES DÉTERMINANTS ÉCONOMIQUES DE L'INVESTISSEMENT

Comme nous l'avons mentionné dans les lignes ci-dessus, les variables économiques de la décision d'investissement se refèrent aux variables objectives, quantitatives et mesurables. À ce titre, la base de la théorie de la décision d'investissement remonte aux travaux de Fischer. En ayant pour socle l'arbitrage entre le désir de consommation immédiate et le principe d'opportunité d'investir, Fischer a présenté une théorie du taux d'intérêt. Selon Fischer, la décision d'investissement n'était économiquement rationnelle que si la rentabilité économique espérée du capital était supérieure aux taux d'intérêt réel.

À partir de cette base théorique fishérienne de la décision d'investissement, d'autres paradigmes ont vu le jour débouchant sur la fonction macroéconomique traditionnelle de la décision d'investir. Cette dernière regroupe les différents facteurs suivants : L'évolution de la demande, le coût relatif des facteurs de production, les contraintes financières et le coût d'opportunité.

En effet, la demande se réfère à la perspective de débouchés suffisants ; le coût relatif des facteurs de production est lié aux coûts salariaux et aux coûts du capital rapportés à la productivité des facteurs ; les contraintes financières font référence aux notions d'autofinancement, d'emprunt et de rentabilité financière ; le coût d'opportunité s'adhère à la notion du coût d'usage du capital.

De nombreux travaux empiriques ont été également effectués. Les théoriciens de la croissance endogène à l'instar de Barro (1990) et de Long et Summers (1991) ont démontré le lien existant entre l'investissement public dans les infrastructures et l'investissement privé. Greene et Villanueva (1990) ont établi la relation entre l'instabilité macroéconomique et l'investissement privé.

C'est ainsi qu'il importe d'étudier ces différents déterminants de la décision d'investissement à travers deux (2) sections respectivement. La première section est un cadre théorique exposant l'approche keynésienne et l'approche néoclassique de la décision d'investissement et de sa productivité ; La deuxième section est une revue de littérature théorique et empirique présentant les différents travaux de la décision d'investissement.

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SECTION I : Cadre théorique

Le cadre théorique de cette présente étude s'articule autour de deux (2) grands courants de pensée de la décision d'investissement : Une approche keynésienne et une approche néoclassique.

1 La théorie keynésienne de la décision d'investissement

L'opération par laquelle un producteur décide de transformer des actifs monétaires en actifs physiques consiste en la décision d'investissement. Cette décision indispensable à la croissance, est fonction selon Keynes, du taux d'intérêt et du volume des ventes ou rendements espérés.

1.1 L'Investissement et le Taux d'intérêt

L'investissement est enclin à deux modes de financement: Le financement par des fonds propres ou le financement par des emprunts. Et dans les deux scénarios, les intérêts constituent le coût lié à cet investissement. Étant donné que les entrepreneurs sont préoccupés à la rentabilité financière, ils vont comparer ce coût avec le rendement du projet. En ce sens, la rentabilité du capital est le moteur de l'investissement. La prise en compte de cette considération microéconomique a poussé les Américains Robert Solow13(1956) et Trevor Swan14(1956) à développer, séparément en 1956, un modèle qui constitue le cadre de référence de l'analyse de la croissance. Cette dite rentabilité s'étudie par référence au critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) et le concept du Taux de Rendement Interne (TRI).

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