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Contribution des énergies nouvelles sur la gestion durable des écosystèmes forestiers de la cité de Mbanza'Ngungu dans la province du bas Congo.

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par Alain BIONGO BENA
Institut Supérieur de Techniques Appliquées - Ingénieur en Météorologie. Orientation : Génie Environnement 2011
  

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4.3. LES ACTIVITES FORESTIERES : UN MOYEN DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

4.3.1. Comme puits de carbone

Les activités forestières peuvent être sollicitées dans leur fonction de puits de carbone pour la contribution à l'atténuation du changement climatique, même si l'on comprend bien que ce potentiel est borné pour de simples raisons de limites physiques (limites à la croissance des plantes, limites aux surfaces à reboiser ou réhabiliter) et qu'ils ne peuvent aucunement dispenser l'humanité de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de l'utilisation des combustibles fossiles.

4.3.2. En protégeant les forêts existantes

La dimension de puits de carbone ne constitue qu'un aspect du rapport entre la forêt et le changement climatique.

Le réservoir de carbone constitué par la biomasse et les sols est très important, ce qui montre toute l'importance qu'il est nécessaire d'accorder à la conservation des forêts naturelles et aux modifications de certaines pratiques agricoles, lorsque celles - ci contribuent au déclin de ces réservoirs.

L'un des aspects du débat sur les puits de carbone est la prise en considération ou non des activités de conservation, lorsque celles - ci visent à « protéger » un massif forestier menacé de déboisement par des activités humaines, agricoles notamment.

Cette option de conservation est considérée par des spécialistes du climat comme la « meilleure stratégie de maintenance des puits » dans la mesure où elle contribue plus efficacement au stockage du carbone dans les sols et qu'elle préserve la biodiversité associée à la présence de forêts anciennes. (Valentini et al. 2000)

4.3.3. En réduisant les émissions de GES

Il ne faut pas oublier que de nombreuses activités liées à la forêt sont émettrices de gaz à effet de serre et qu'il est souvent possible, par la mise en oeuvre de techniques appropriées, de réduire ces émissions.

L'hypothèse implicite du renouvellement automatique de la ressource biomasse est prise en défaut dans un certain nombre de pays arides ou semi -

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En outre, l'exploitation des forêts naturelles peut conduire à d'importants dégâts sur les sols et le peuplement lorsqu'elle n'est pas maîtrisée, et la transformation du bois, qui génère des quantités plus ou moins importantes de déchets, lesquels peuvent être réduits ou valorisés par leur utilisation comme matière première ou comme combustibles. Tels que :

1°. L'exploitation à faible impact (EFI), dans le cadre de plans d'aménagement forestier, consiste à mettre en oeuvre un ensemble de techniques (planification des pistes de débardage, optimisation de l'emplacement des parcs à bois, abattage maîtrisé) et à réduire les dégâts d'exploitation liés aux opérations forestières, qui se traduisent par une mortalité accrue des ligneux ;

2°. L'utilisation de bois d'oeuvre en substitution des matériaux dont la fabrication nécessite beaucoup d'énergie (ciment, acier) permet de contribuer doublement à la lutte contre l'effet de serre, comme par exemple le remplacement des constructions en béton ou en acier par des constructions en bois (charpentes, poutres, etc.).

L'utilisation de 1 m3 de bois transformé dans le bâtiment permet de stocker environ 1 tonne de CO2 pour une durée moyenne de 20 ans et d'éviter en outre l'émission nette, hors sous - produits de 0,3 t de CO2 si l'on remplace du béton, et 1,2 t de CO2 si l'on remplace de l'acier. (Locatelli B., 1996. Forêts tropicales et Cycle du Carbone. CIRAD)

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard