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Intégration de la féverole et du pois dans l'aliment du lapin en élevage rationnel algérien. Effet sur les paramètres de croissance et d'abattage.

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par Sofiane AMIR
Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie  - Magister en Sciences Agronomiques  2009
  

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III.6. i . LE POIDS DE LA CARCASSE

Ce critère intéresse particulièrement les éleveurs (OUHAYOUN, 1990). Il dépend de l'âge de l'animal (ROIRON et OUHAYOUN, 1994 ; OUHAYOUN et al, 1986), ainsi que du poids à l'abattage (ROIRON et al, 1992).

III. 6.2. LE RENDEMENT À L'ABATTAGE

Il est déterminé par le rapport entre le poids de la carcasse sans les viscères et le poids vif. En moyenne, le lapin de boucherie qui pèse 2,2 Kg (soit 55% d'un poids adulte de 4 Kg), fournit à l'âge de 10-11 semaines, après saignée, dépouille et éviscération, une carcasse chaude de 1,395 Kg (OUHAYOUN, 1989)

Au cours de la réfrigération (24 h a + 4°c), la carcasse perd 2,5% de son poids (égouttage et dessiccation superficielle) c'est la carcasse froide. Apres suppression des manchons (3,6% du poids vif), la carcasse dite commerciale alors pèse 1,285 Kg, dont les morceaux nobles (83%) sont particulièrement maigres (moins de 3% de tissu gras). Le rendement de la première transformation (carcasse commerciale) est ainsi de 57,1%. (OUHAYOUN, 1983 ; 1989; 1990 ; BLASCO et al, 2003) (Figure 08).

III. 6 .3. LE RAPPORT MUSCLE/OS ET L'ADIPOSITÉ

Le rapport muscle/os est mesuré par la patte postérieure (ROIRON et al, 1992), et l'adiposité générale par le gras péri rénal. Ces deux paramètres augmentent avec l'âge (ROIRON et OUHAYOUN, 1994).

Figure 4 . Rendement en viande d'un lapin de format moyen de 2.3 Kg.
(OUHAYOUN, 1989).

Chapitre III La croissance du lapin et facteurs de variations

34

Selon OUHAYOUN (1989), les carcasses de lapins contenant 80% de morceaux nobles, ne contiennent que 12 % d'os. Cependant, le rapport muscle/os est réduit avec l'abattage précoce (OUHAYOUN, 1990), ainsi que par une baisse du taux de protéines (CHIERICATO, 1992). Par ailleurs, (LARZUL et al, 2001) confirme que l'adiposité augmente avec une alimentation à volonté, et la baisse du taux de protéines.

III.7.FACTEURS DE VARIATION DE LA CROISSANCE, LE RENDEMENT ET LA COMPOSITION CORPORELLE

Toute performance de production est exprimée par le facteur lié à l'animal qui est le facteur génétique (race), et le facteur non génétique (alimentaire et environnemental).

III. 7 .1. INFLUENCE DES FACTEURS ALIMENTAIRES

L'alimentation joue un rôle très important dans l'élevage rationnel. Ainsi, la présence ou l'absence des éléments dans la ration, l'équilibre entre divers constituants et le niveau

énergétique et protéique de la ration, sont les facteurs qui interviennent dans la croissance du lapin (OUHAYOUN, 1983). Une croissance optimale est obtenue avec un aliment distribué à volonté qui satisfait les besoins de croissance de lapin (LEBAS, 2004).

III. 7.1.1 . INFLUENCE DU NIVEAU ALIMENTAIRE

L'effet réduction quantitative du niveau alimentaire à (60%), sur la croissance, la santé et la réduction du coût alimentaire de la croissance, a été étudié par plusieurs auteurs. En effet, l'application d'un rationnement pendant les 19 jours suivant le sevrage (à 35 jours en moyenne), réduit proportionnellement la vitesse de croissance et al longe le temps de séjour des digestats dans le tractus digestif. Il en résulte, un accroissement relatif du tractus digestif et par conséquent une diminution du rendement à l'abattage et une modification de l'équilibre des constituants de la carcasse (PERRIER, 1998 ; GIDENNE, 2003). Cependant LEDIN (1984), signale cette diminution du rendement qui est aussi associée à la diminution de l'adiposité provoquée par le rationnement. (Tableau 15)

Chapitre III La croissance du lapin et facteurs de variations

35

Tableau 15. Effets de 19 jours de rationnement (35-54j) sur les performances globales.
(GIDENNE et al, 2003).

Niveau alimentation

100%

90%

80%

70%

60%

Poids vif initial (g)

931

930

932

923

923

GMQ 35-54 j. (g/j)

40,7

35,7

32,3

28,4

23,0

GMQ 54-70 j. (g/j)

46,1

49,7

51,1

54,60

58,40

Poids à 70 jours (g)

2468

2422

2373

2340

2279

GMQ 35-70j (g/j)

43,5

42,4

40,4

40,00

38,20

Indice Cons. 35-70 j

2,69

2,61

2,54

02,46

02,38

Une restriction alimentaire à l'engraissement conduit à une réduction de la vitesse de croissance, et l'allongement du temps de séjour des digestats dans le tractus digestif et par conséquent la diminution du rendement à l'abattage et à la modification de l'équilibre des constituants de la carcasse (LEBAS et LAPLACE, 1982; OUHAYOUN et al, 1986 ; PERRIER, 1998).

Le retour à une alimentation à volonté, conduit à une croissance compensatrice et à une amélioration de l'efficacité alimentaire. Sur la période totale d'engraissement, le déficit de poids des lapins les plus rationnés (60%) est de 7,7% par rapport aux lapins nourris à volonté depuis le sevrage. Pendant la période de rationnement, la mortalité et la morbidité sont significativement réduites, respectivement à partir d'un niveau d'alimentation de 80% et 70% de niveau ad-libitum (GIDENNE et al, 2003).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille