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Connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques


par Deborah Kabuo Mantola
Université Libre des Pays de Grands Lacs - Graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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    UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS

    « ULPGL-GOMA »

    Faculté de Santé et développement communautaires

    B.P. 368 GOMA

    CONNAISSANCES ET PRATIQUES DE LA POPULATION DU QUARTIER BUJOVU SUR L'IMPORTANCE DE LUTILISATION DES LATRTINES HYGIENIQUES

    Présenté par : Deborah KABUO MANTOLA

    Travail de fin de cycle de graduat présenté en vue de l'obtention du diplôme de grade en Faculté de Santé et Développement Communautaires

    Promotion: Troisième Année de Graduat

    Directeur : Prof NDEMO MBASA

    Encadreur : Ass SERGE FATAKI

    Octobre 2019

    DECLARATION

    Déclaration de l'étudiante

    Je certifie que ce travail de fin de cycle en Santé et Développement Communautaires est mon travail original et n'a jamais été présenté en vue de l'obtention de grade académique dans une institution d'enseignement Supérieur et Universitaire.

    Fait à Goma, le....../....../2019

    KABUO MANTOLA Deborah

    Signature

    Nous attestons avoir dirigé ce travail en qualité du directeur pour le compte de l'Université Libre des Pays de Grands Lacs

    Fait à Goma, le...../...../2019

    Directeur : Prof NDEMO MBASA

    Signature

    Déclaration des superviseurs

    Nous attestons avoir dirigé ce travail en qualité d'Encadreur pour le compte de l'Université Libre de Pays de Grands Lacs

    Fait à Goma, le...../....../2019

    L'encadreur : SERGE FATAKI

    Signature

    TABLE DE MATIERES

    DECLARATION i

    TABLE DE MATIERES ii

    LISTE DES TABLEAUX iv

    LISTE DES FIGURE v

    EPIGRAPHE vi

    DEDICACE vii

    REMERCIEMENTS viii

    SIGLES ET ABREVIATIONS ix

    RESUME x

    ABSTRAT xi

    SOMMAIRE xii

    EXECUTIVE SUMMARY xv

    CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE 1

    I.1.Informations générales 1

    I.2. Problématique 9

    I.3. Questions de recherche 11

    I.3.1. Question générale 11

    I.3.2. Questions spécifiques 12

    I.4. Hypothèses de recherche 12

    I.5. Objectifs de recherche 12

    I.6. Délimitation spatio-temporelle 12

    I.7. Choix et intérêt du sujet 12

    I.8. Définitions de concepts clés 13

    CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE 14

    II.1. Introduction 14

    II.2. Connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques 14

    II.3. Pratiques montrant la connaissance l'utilisation d'une latrine hygiénique 23

    II.4. Résumé de la littérature 33

    II.5. Cadre de recherche 34

    II.6. Définition des variables 35

    CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE 36

    III.1. Introduction 36

    III.2. Type d'étude 36

    III.3. Population d'étude 36

    III.4. Population cible 36

    III.5. Echantillonnage 36

    III.5.1. Détermination de la taille de l'échantillon 36

    III.5.2. Type d'échantillonnage 37

    III.6. Méthodes et techniques de collecte des données 38

    III.6.1. Méthodes de collecte des données 38

    III.6.2. Techniques de collecte des données 38

    III.6.3. Outils de collecte des données 38

    III.7. Recrutement, sélection et Formation des enquêteurs 38

    III.8. Pré-test 39

    III.9. Déroulement d'enquête 39

    III.10. Saisie, traitement et analyse des données 39

    III.11. Considérations d'ordre éthique 39

    III.12. Difficultés rencontrées 40

    CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULTATS 41

    IV.1. Identification des répondants 41

    Q1. Sexe du répondant 41

    Q2. Age du répondant 41

    Q3. Etat-civil du répondant 42

    Q4. Niveau d'étude du répondant 42

    Q5. Profession du répondant 42

    IV.2. Connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques 43

    IV.3. Pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques. 47

    CHAPITRE V. DISCUSSION DES RESULTATS 53

    V.1. Introduction 53

    V.2. Identification des répondants 53

    V.3. Connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques 54

    V.3.1. Diminution de la prolifération des vecteurs des maladies 54

    V.4. Pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques. 58

    CHAPITRE VI. CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS 62

    VI.1. Conclusion générale 62

    VI.2. Suggestions 63

    BIBLIOGRAPHIE 64

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1: LISTE DE NOMINATION DE CADRES DE BASE DU QUARTIER BUJOVU 2

    Tableau 2: Nombre de dispensaire du quartier Bujovu 7

    Tableau 3: Nombre des églises du quartier BUJOVU 8

    Tableau 4: Nombre de la population du quartier Bujovu 8

    Tableau 5: Répartition de l'échantillon selon les différentes notabilités 37

    Tableau 6: Répartition des répondants selon le sexe 41

    Tableau 7: Répartition des répondants selon l'âge 41

    Tableau 8: Répartition des répondants selon l'Etat-civil 42

    Tableau 9: Répartition des répondants selon le niveau d'étude 42

    Tableau 10: Répartition des répondants selon la profession 42

    Tableau 11: Opinion des répondants sur les connaissances sur une latrine hygiénique 43

    Tableau 12: Opinion des répondants selon la contribution d'une latrine hygiénique à la prolifération des vecteurs des maladies 43

    Tableau 13: Opinion des répondants selon la raison 44

    Tableau 14: Opinion des répondants selon les connaissances sur les maladies diarrhéiques 44

    Tableau 15: Opinion des répondants selon la contribution d'une latrine hygiénique à la propagation des maladies diarrhéiques ? 44

    Tableau 16: Opinion des répondants selon la raison 45

    Tableau 17: Opinion des répondants selon les connaissances sur les mauvaises odeurs 45

    Tableau 18: Opinion des répondants selon les connaissances sur la latrine hygiénique comme contribution aux mauvaises odeurs 45

    Tableau 19: Opinion des répondants selon la façon 46

    Tableau 20: Opinion des répondants selon leur contribution d'une latrine 46

    Tableau 21: Opinion des répondants selon la façon 46

    Tableau 22: Répartition des répondants selon le nettoyage de la latrine 47

    Tableau 23: Répartition des répondants selon les produits de nettoyage de la latrine 47

    Tableau 24: Répartition des répondants selon la raison 47

    Tableau 25: Répartition des répondants selon l'équipement de protection lors du nettoyage de la latrine 48

    Tableau 26: Répartition des répondants selon la raison 48

    Tableau 27: Répartition des répondants selon le vidage de la latrine 48

    Tableau 28: Répartition des répondants selon le vidage de la latrine à la base de la pollution de l'environnement 49

    Tableau 29: Répartition des répondants selon la manière dont le vidage de la latrine constitue la base de la pollution de l'environnement 49

    Tableau 30: Répartition des répondants selon l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques dans leur milieu 49

    Tableau 31: Répartition des répondants selon la raison 50

    Tableau 32: Répartition des répondants selon les conséquences de non utilisation d'une latrine hygiénique 50

    Tableau 33: Répartition des répondants selon le lavage des mains après usage des toilettes 50

    Tableau 34: Répartition des répondants selon le produit de lavage des mains après usage des toilettes 51

    Tableau 35: Répartition des répondants selon les avantages de lavage des mains après usage des toilettes 51

    Tableau 36: Répartition des répondants selon les conséquences du non lavage des mains après usage des toilettes 51

    LISTE DES FIGURE

    Figure 1: cadre conceptuelle 2

    Figure 2: cadre opérationnelle 34

    EPIGRAPHE

    « La civilisation de l'homme commence par la propreté »

    Jacques-Henri Meister (De la morale naturelle 1788)

    Deborah KABUO MANTOLA

    DEDICACE

    A mes très chers parents MUKWE MANTOLA et KABUO MARIE je dédie ce travail.

    REMERCIEMENTS

    Au terme de ce premier cycle d'étude de graduat en Santé et Développement Communautaires, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à notre formation.

    Nos remerciements s'adressent premièrement à Dieu Tout Puissant pour le souffle de vie dont il nous a offert durant notre parcours académique. Nous remercions également le corps professoral de l'Université Libre des Pays de Grands Lacs pour avoir fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Là nous voyons notre Directeur Prof NDEMO MBASA et notre encadreur Assistant SERGE FATAKI qui ont accepté de diriger ce travail en dépit de leurs multiples occupations.

    Particulièrement nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à toute la famille MANTOLA pour leur soutien moral, matériel et financier en vue de la réalisation de ce travail. Là nous voyons nos parents papa MANTOLA et maman MARIE, et nos frères et soeurs : Jacques NZANZU, Eugide KAMBALE, Justin KASEREKA, Ruth KAVIRA, Neema BIRIKUNZIRA, et Swaib MANTOLA .

    A tous mes amis et connaissances : Jean Claude KASONGO, Isaac, Loïc, Evodie, Gisèle, Anne, Grace, pour leur assistance. A tous ceux qui n'ont pas été cités, qu'ils ne se sentent pas abandonnés. Nous les aimons aussi.

    Deborah KABUO MANTOLA

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    APE : Accords de partenariat économique.

    DANIDA : Danish International Development Agency.

    EDS: EnquêteDémographique Sanitaire.

    FSDC: Faculté de Santé et Développement Communautaires.

    IBW : Institut Britanique Which.

    IEMO : Institut d'étude de marché d'opinion.

    INFAS : Institut National de formation des agents de santé.

    IT : Infirmier Titulaire.

    IRA : Infections RespiratoiresAigües.

    OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

    ONEA : Office National de l'Eau et Assainissement.

    PADSEA : Programme d'Appui au Développement du Secteur de l'Eau et Assainissement.

    PSAO : Plan Stratégique d'Assainissement de Ouagadougou.

    RDC : RépubliqueDémocratique du Congo.

    SPSS: Statistical Package for Social Sciences.

    ULPGL: Université Libre des Pays des Grands Lacs.

    UNICEF: United Nations International Children's Emergency Fund.

    VIP: Ventilated Improuved Pitt.

    WC: Water Closet.

    ZS: Zone de Santé.

    RESUME

    Ce présent travail porte sur les connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques. L'objectif de cette étude est d'évaluer le niveau de connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques. Cette étude est transversale et évaluative, elle porte sur un échantillon de 364 ménages.

    La récolte des données s'est faite à l'aide d'un questionnaire qui a été administré aux responsables de ménages pour les données quantitatives et un guide d'interview a été adressé à l'IT du centre de santé Bujovu pour les données qualitatives. Le dépouillement et le traitement des données se sont faits en utilisant le logiciel SPSS et le logiciel Microsoft word pour la saisie des commentaires.

    Après la collecte, traitement, analyse et interprétation des données, nous avons abouti aux résultats suivants :

    En ce qui concerne les connaissances de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, les résultats montrent que, la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies. Mais aussi toute la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des maladies diarrhéiques, 66,8% des répondants disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer aux mauvaises odeurs car elle est nettoyée régulièrement. Et 32,4% affirment qu'une latrine peut contribuer à un environnement sain en évitant les mauvaises odeurs.

    Pour ce qui est des pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, les résultats montrent que 31% des répondants affirment qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines, 66,5% des répondants affirment que l'évacuation des excrétas a été à la base de la pollution de l'environnement, et 69% des répondants affirment qu'ils ne se lavent pas les mains après usage des toilettes.

    ABSTRAT

    This work focuses on the knowledge and ptactices of the Bujovu population quarter on the importance of using hygienic latrine. The objective of this study is to evaluate the level of knowledge and practices of the Bujovu population quarter on the importance of using hygienic latrine.

    This study is cross-sectional and evaluative. It concerns a sample of 364 house holds in the Bujovu quarter. The data was collected using a questionnaire that was administrered to the managers for the quantitative data, and an interview guide was sent to the registered nurse of the health center Bujovu for qualitative data. The processing and processing of the data was done using the SPSS software and the Microsoft word software for entering comments.

    After collecting, processing, analyzing and interpreting data we came up with the following results:

    Regarding the knowledge of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine, the results show that 100% of repondents argee that a hygienic latrine can not contribute to the proliferation of disease vectors. 100% of repondents agree that a hygienic latrine can not contribute to the diarrheal diseases. 66,5% of repondents agree that a hygienic latrine can not contribute to odors because it is cleaned regularly, and 32,4% of repondents agree that a hygienic latrine contributes to a healthy environnement by avoiding odors.

    Regarding practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine the results show that 31,6% of repondents agree that they do not clean their latrines regulary. 66,5% of repondents agree that evacuation of rxcreta has been the basis of environnement pollution and 69% of repondents agee that they do not wash their hands after using latrines.

    SOMMAIRE

    Cette étude cherche à évaluer le niveau de connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques.

    La question générale est : Quel est le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    Les questions suivantes ont été mises en compte :

    1. Quel est le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    Pour répondre aux questions de notre travail, les hypothèses suivantes ont été émises :

    1. Le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques serait moyen.

    2. La population du quartier Bujovu adopterait de bonnes pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques.

    Cette étude poursuit les objectifs suivants :

    1. Evaluer le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques.

    2. Déterminer les pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques.

    Nous avons fait usage des données quantitatives et qualitatives pour obtenir nos résultats. Un échantillonnage probabiliste du type systématique a été tiré auprès de 364 responsables des ménages du quartier Bujovu et un questionnaire d'enquête a été administré.

    Les résultats issus de cette étude sont les suivants :

    pus de la moitié de répondants soit 83,8% affirment avoir déjà entendu parler des latrines hygiéniques et 16% disent le contraire. Toute la totalité de ceux qui ont affirmé, soit 100% disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies, 62,6% disent parce qu'elle est propre, 33,8% disent parce qu'elle n'attire pas les vecteurs des maladies, 3,6% disent qu'ils ne savent pas.

    Mais aussi 92,3% des enquêtés affirment avoir des connaissances sur les maladies diarrhéiques, et 7,7% disent le contraire. Mais alors toute la totalité de ceux qui ont affirmé, soit 100% disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des maladies diarrhéiques, 51,8% disent parce qu'elle n'a pas d'odeurs, 16,7% disent parce qu'il n'y a pas des mouches et des rats, 32,7% disent parce qu'elle est propre.

    Aussi 77,7% des enquêtés affirment avoir déjà entendu parler des mauvaises odeurs et 22,3% disent le contraire. Toute la totalité de ceux qui ont affirmé soit 100% disent qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des odeurs. Mais alors 66,8% disent qu'en nettoyant régulièrement la latrine peut contribuer à l'absence des odeurs, 29% disent qu'en utilisant les produits de nettoyage, 4,2% disent qu'en canalisant les odeurs dans une tuyauterie.

    Mais aussi toute la totalité des enquêtés affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain. Mais alors 46,2% disent qu'en protégeant contre les maladies, 32,4% disent qu'en évitant les mauvaises odeurs, 16,5% disent qu'en évitant les mouches et 4,9% disent qu'en évitant la prolifération des rats.

    En ce qui concerne les pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, les résultats sont les suivants :

    68,4% des enquêtés affirment qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines et 31,6% disent le contraire. Parmi ceux qui ont affirmé, 37,3% utilisent l'eau et du savon pour nettoyer, 33,2% utilisent de la cendre, 29,5% utilisent l'eau seulement. Mais alors 23,6% nettoient leurs latrines pour éviter les mouches, 29,5% nettoient leurs latrines pour éviter les mauvaises odeurs, 46,9% nettoient leurs latrines pour éviter les maladies. 0,86% portent le gant pour nettoyer, 0,86% porte le cache nez et 98,3% n'utilisent aucun équipement de protection. Tandis que 75,5% de ceux qui ont nié disent qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines par manque de temps, Et 24,5% par manque d'eau.

    Mais aussi 60,7% des enquêtés affirment avoir déjà vidé au moins une fois leurs latrines, et 39,3% disent le contraire. 66,5% affirment que le fait de vider leurs latrines a été à la base de la pollution de l'environnement, 33,5% disent le contraire.45,6% disent qu'il ya eu propagation de mauvaises odeurs suite au vidange de latrine, 54,4% disent qu'il ya eu prolifération des mouches. 59,6% des enquêtés affirment qu'il existe dans leur milieu les gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques et 40,4% disent le contraire. 65% de ceux qui ont affirmé disent que le manque de moyen est à la base de l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques, 35% disent que c'est à cause du manque de volonté. Mais alors 60,4% des enquêtés parlent du risque de contracter la maladie comme conséquence de non utilisation d'une latrine hygiénique et 39,6% parlent du risque de multiplication des vecteurs des maladies.

    Mais aussi 31% affirment qu'ils se lavent les mains après usage de toilettes et 69% disent le contraire.39,8% de ceux qui se lavent les mains utilisent l'eau et du savon, 17,8% utilisent la cendre et l'eau, 42,4% utilisent l'eau seulement. 86,7% affirment que l'avantage de se laver les mains protège contre les maladies diarrhéiques et 13,3% parlent de la prévention contre les maladies de mains sales. 47,3% des enquêtés parlent de la diarrhée comme conséquence du non lavage de mains après usage de toilettes, 28% parlent du choléra, 19% parlent des infections urinaires et 5,8% parlent de la fièvre typhoïde.

    Eu égard à ces résultats, les suggestions suivantes ont été formulées :

    1. Aux habitants du quartier Bujovu :

    · De respecter la propreté des latrines en vue de lutter contre la propagation des maladies.

    · Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de se laver les mains après usage de latrines de commencer à laver leurs mains, car cela pourrait réduire le risque de contracter la maladie.

    2. Aux professionnels de santé :

    · De continuer à renforcer l'éducation sanitaire aux habitants du quartier Bujovu en matière de l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques.

    · D'octroyer les équipements d'hygiéne.

    3. Au gouvernement :

    · De sensibiliser les habitants du quartier Bujovu au travers les relais communautaires dans l'adoption de bonnes pratiques hygiéniques des latrines.

    · D'octroyer l'eau au quartier Bujovu car certains répondants disent qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines à cause du manque d'eau.

    EXECUTIVE SUMMARY

    This study seeks to assess the level of knowledge and practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine.

    The general question is: What is the level of knowledge and practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine?

    The following specific questions have been taken into account:

    1. What is the level of knowledge of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine?

    2. What are the practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine?

    To answer the questions of aur work, the following assumptions have been made:

    1. The level of knowledge of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine would been average.

    2. The population of Bujovu quarter adopt good practices encouraging the use of hygienic latrine.

    This study has following obgectives:

    1. To assess the level of knowledge of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine.

    2. Determine the practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine

    We used quantitative and qualitative data to obtain aur results, the probabilistic sampling of the systematic type was drawn from 364 household managers in the Bujovu quarter and a survery questionnaire was administered.

    The results from this study are the following:

    More than half of respondents, 83,7% say they have heard about hygienic latrines, and 16% say the opposite. All of those who have claimed either 100% said that a hygienic latrine can not contribute to the proliferation of disease vectors, 62,6% say because she is clean, 33,8% say because she does not attract the disease vectors, 3,6% say they don't know. But also 92,3% of respondents claim to have knowledge about diarrheal diseases and 7,7% say the opposite. But then all the totality of those who said either, 100% say that a hygienic latrine can contribute to the absence of odors. But then 66,8% say that cleaning the latrine regularly can contribute to the absence of odors, 29% say using cleaning product, 4,2% say that by channeling odors into a pipe. But also all of the respondents say that a hygienic latrine can contribute to a healthy environment. But then 46,2% say that by protecting against diseases, 32,4% say that by ovoiding odors, and 16,5% say that ovoiding flies, and 4,9% say that ovoiding the proliferation of rats.

    Whith regard to the practices of population of Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine, the results are as follows:

    More than half of respondents, 68,4% say that they do not regularly clean their latrines and 31,6% say the opposite. Among those who claimed, 37,3% use water only. But then 23,6% clean their latrinesto ovoid flies, 29,5% to ovoid odors, 46,9% to protect from disease, 0,86% wear the glove to clean, 0,86% wear the nose cover to clean and 98,3% do not use ony proctetive equipment. While 75,5% of those who denied say they do not clean their latrines regularly 39,3% for lack of time, and 24,5% for lack of water. But also 60,7% surveys claims to have already emptied at least once their latrines was at the base of environmental pollution, 33,5% say the opposite. 45,6% say that there was spread of bad odors following the emptying of latrines, 54,4% say that there has been proliferation of flies, 59,6% of respondents say that there are people in their communities who do not use the hygienic latrine and 40,4% say the opposite. 65% of those who say that the lack of means is the basis of the existence of people who do not use the hygienic latrine, 35% say that it is because of the lack of will.But then 60,4% of the respondents mentioned the risk of contacting the disease as a consequence of not using the hygienic latrine, 39,6% mentioned the risk of multiplication of disease vectors, but also 31% says that they wash their hands after using latrines and 69% say the opposite, 39,8% of those who wash their hands use water and soap, 17,8% claim that the benefit of handwashing protects aigainst diarrheal disease and 13,3% speaks of prevention of dirty hand disease. 47,3% of the respondents mentioned diarrhea as a result of not washing their hands after using latrines, 28% talking about cholera, 19% talking about urinary tract, and 5,8 talking about typhoid fever.

    In view of the results, the following suggestions were made:

    1. To the population of Bujovu quarter :

    · To respect latrine hygiene rules in order to prevent the spread of diseases.

    · For those who do not wash their hands regularly after using latrines to start washing their hands as this way reduce the risk of contracting the diseases.

    2. To health professionals:

    · To continue to strengthen health education to residents about the importance of using hygienic latrines, while garanting hygiene equipment.

    3. To government:

    · To raise the population of Bujovu quarter awareness through community relays in the adoption of good hygienic practices. But also to provide water in this quarter because some respondents say they do not regularly clean their latrines for lack of water.

    CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE

    I.1.Informations générales

    I.1.1. Aperçu général sur le sujet

    Les latrines sont un endroit aménagé de telle sorte qu'un être humain puisse s'y soulager de ses déjections corporelles, notamment par la défécation. Elles sont le mode d'assainissement de base le plus utilisé dans le monde. Son but est d'assurer la santé de ses usagers en contenant ou en évacuant les excréments et de protéger l'environnement. Le 19 novembre, c'est la journée mondiale des toilettes. Une journée instaurée pour mobiliser et sensibiliser la communauté internationale à un aspect du développement souvent négligé et tabou mais qui constitue un défis mondial. L'histoire des toilettes remonte à l'origine de la civilisation. Dès qu'un nombre de personnes se trouve réuni à un endroit, il y a besoin d'un système pour évacuer les ordures et les excréments.1(*)

    Les latrines doivent être bien adaptées aux souhaits, aux habitudes et aux possibilités financières de leurs utilisateurs. A défaut, elles seront vites délaissées ou mal utilisées. Leur implantation doit être précédée de campagnes d'informations et de sensibilisation à l'hygiène et à la santé. Il vaut mieux choisir un type de latrine agréable, durable ou déplaçable, facile à entretenir, facile à construire, peu odorante, ne pas permettre la pénétration des mouches, des moustiques ou des rats, ni la pollution d'une nappe phréatique proche. Il faut penser également aux personnes âgées ou handicapées en évitant de choisir une latrine surélevée. Ne pas oublier de prévoir à l'intérieur ou à l'extérieur un dispositif simple de lavage de mains avec une eau propre, le savon et l'utilisation de papiers hygiéniques.2(*)

    Pour ce qui est de l'assainissement, l'OMS surveille la charge mondiale de morbidité et le niveau d'accès aux services d'assainissement en analysant ce qui contribue aux progrès ou les freine. Ce suivi aide les Etats membres et aux donateurs à décider comment investir pour fournir des toilettes et garantir une gestion sans risque des eaux usées et des excrétas.3(*)

    L'UNICEF et l'OMS appellent « toilettes non améliorées  »les toilettes ne permettant pas de garantir une hygiène suffisante. L'aspect le plus important est la séparation physique entre les excréments (les pathogènes qu'ils contiennent) et les usagers. Il s'agit de toilettes au bas de l'échelle : les latrines à fosse simple non recouvertes d'une dalle ou d'une plate-forme et les toilettes suspendues (au-dessus d'un cours d'eau).4(*)

    On estime que dans le monde 375000 tonnes de matières fécales sont directement déposées dans la nature, or le manque d'accès à l'assainissement est un des facteurs les plus aggravants de la propagation des maladies dites hydriques et diarrhéiques qui sont dues aux différents pathogènes transmis directement ou indirectement par voie fécale et urinaire tels que : la salmonella, la shigella, l'Escherichia coli, le yersinia enterocolitica, le vibriocholerea, l'ascaris lombricoide, l'Ankylostomidés, l'Anguillule, la taeniasaginata, la schistosoma, l'Entamoebahistolitica, la giardia duodenalis. La défécation à l'air libre entretient le cercle vicieux de la maladie et de la pauvreté. Les pays où cette pratique est la plus rependue atteignent aussi les niveaux les plus élevés pour ce qui est de la mortalité des enfants de moins de 5 ans, de la malnutrition et de la pauvreté. Les maladies fécales sont les maladies de mains sales, il faut donc éduquer les intervenants pour qu'ils se lavent les mains en particulier au sorti des toilettes pour qu'ils ne contractent pas la maladie.5(*)

    L'importance de l'évacuation des excrétas : lutter contre la propagation et le développement des microbes, ne pas polluer les nappes phréatiques, ne pas polluer le sol, lutter contre les vecteurs de maladies.

    Mode de transmission des maladies par les excrétas

    Bouche

    Matière fécale

    Vecteurs

    Aliments

    Règles à respecter pour l'emplacement des installations sanitaires : éviter de placer les latrines en amont des puits ou de sources de distance entre 10 à 15m, ll ne faut pas dépasser 1.5 m de profondeur, les zones où les roches fissurées doivent être précédées d'une enquête minutieuse ou approfondie et la toilette doit être éloignée de 10 m de la maison, 6 m c'est tolérable mais 50 m décourage les utilisateurs, les excrétas ne doivent pas être accessibles aux animaux et particulièrement les mouches, les excrétas ne doivent pas être manipulés.Les différents types de latrines sont :6(*)

    1. Latrine à fosse simple ou fosse arabe

    C'est le type le plus rependu, Il s'agit d'une fosse creusée dans le sol souvent renforcée dans sa partie haute afin d'éviter l'effondrement de la latrine. La fosse est couverte d'une dalle en béton ou en bois très solide et un trou central. Elle doit avoir 5 m de profondeur et 60 m ou 1 m de côté pour le sol argileux.

    Avantage : réalisation facile par l'usager, elle n'a pas besoin de l'eau pour fonctionner.

    Inconvénients : nuisance considérable à cause des mouches et des moustiques.

    2. Latrine à trou perforé

    Elle est similaire à la latrine à fosse arabe mais au lieu d'une fosse d'environ un mètre de diamètre dispose d'une fosse plus étroite, forée de façon mécanique. Cette façon de faire nombreux inconvénients : risque d'effondrement des parois, odeurs plus présente car les excréments peuvent rester accrochés aux parois, remplissage plus rapide même si le trou est profond, contamination plus facile de la nappe phréatique.

    3. Latrine à fosse ventilée

    Il consiste à ajouter une ventilation de la fosse à l'extérieur au moyen d'un tuyau débouchant au-dessus du toit, surmontée d'une grille anti-insectes. Cette latrine permet le meilleur contrôle des odeurs et des mouches mais exige une construction de meilleur qualité et l'obscurité y est à l'intérieur.

    4. Latrine à seau ou à tinette

    Consiste simplement à faire ses besoins dans un seau, couvert quand il n'est pas utilisé afin d'éviter les mauvaises odeurs. Le seau est ensuite vidé périodiquement dans un endroit adapté. Cette latrine contient une mauvaise odeur et attire des mouches.

    5. Latrine à double fosse

    Cette latrine est moins profonde, on utilise la première fosse, et quand elle est remplie, on utilise la deuxième. Apres une année les excrétas de la première fosse peuvent être utilisés comme engrais. On les utilise plus dans les endroits publics.

    6. Latrine suspendue

    Cette latrine est construite sous l'eau. Elle est composée d'un abri ou d'un plancher installé sur le pilotis .Cela pose des risques sanitaires graves pour les personnes vivant en aval, les risques écologiques pour les animaux vivant dans l'eau.

    7. Latrine à siphon hydraulique

    Est le type le plus simple de latrines à fosse simple. Elle consiste simplement à ajouter le siphon à la dalle. Le siphon permet de stopper les mauvaises odeurs et les insectes, assure donc les meilleures conditions hygiéniques, nécessaire à l'usage de l'eau pour le nettoyage anal.

    8. Latrine tout à l'égout

    Son utilisation nécessite de l'eau en abondance, elle ne peut pas fonctionner sans eau .Il n'y a pas d'odeurs, les influents traités peuvent servir à l'irrigation.

    9. Latrine à compostage

    Ici les excrétas tombent dans un réservoir où il y a les matières fécales, le cendre, et les végétaux. On obtient un engrais de qualité.

    10. Cabinet à eau

    Ici, on a pas besoin d'une canalisation sur place, par rapport à la latrine ventilée exige les moyens de vidange.

    11. Les feuillés

    On creuse une petite fosse de 30 cm de profondeur. Ce type de latrine se justifie en cas d'urgence. Elle crée des nuisances considérables et propage les bactéries partout.

    I.1.2. Présentation du milieu d'étude7(*)

    I.1.2.1. Délimitation géographique

    Le quartier Bujovu est situé en RDC, dans la province du Nord-Kivu, ville de Goma, commune de Karisimbi. Il est limité : au nord : chefferie de BUKUMU, au Sud : quartier Kahembe, à l'Est : le Rwanda, à l'Ouest : L'aéroport international de Goma.

    I.1.2.2. Coordonnées géographiques

    Latitude : 066847, longitude :29290 ; altitude : 1590.

    c) Types de climat

    Grande saison de pluie : mois de septembre à mi-janvier, petite saison sèche : de mi-janvier à mi-mars, petite saison de pluie : de mi-mai à mi-aout, grande saison sèche : de mi-mai à mi-aout, variables températures : la température moyenne varie entre 14°C et 26°C, la nature du sol : volcanique, le sous-sol : couches de sol des laves volcaniques, végétation dominante : rien à signaler, hydrographie : sans objet.

    d) Brève historique du quartier Bujovu

    Le quartier Bujovu a été créé en 1998, sous l'arrêté ministériel 01/037/CAB/GD-NK/98 du 18 Novembre 1998. Avant il était un sous quartier appelé Tyazo, par ailleurs avant la création de la ville de Goma, cette partie était une entité du groupement Byahi collectivité de BUKUMU.

    I.1.2.2. Organisation et fonctionnement du quartier Bujovu

    a) Organigramme

    Chef de quartier

    Chef de quartier adj

    Secrétaire admin

    Recenseur

    Chef de cellule

    Chefs d'avenues

    Chefs de 10 maisons

    b) Fonctionnement

    1. Le chef de quartier : Il est à la tête du quartier, il est chargé de la politique et la centralisation, il règle les conflits entre ses administrés et assure aussi la collaboration avec les instances judiciaires.

    2. Le chef de quartier adjoint : Il assure l'intérim en cas d'absence ou de l'empêchement du chef titulaire.

    3. Le secrétaire administratif : Il est chargé de la réception et l'envoie de toutes les lettres administratives du quartier.

    4. Le recenseur : il est chargé d'inventorier l'effectif et les mouvements de la population, les immigrants et immigrés

    5. Les chefs de cellules : Ils s'occupent de la population au niveau des cellules

    6. Les chefs d'avenues : Ils assurent la responsabilité dans toutes les avenues du quartier

    Tableau 1: LISTE DE NOMINATION DE CADRES DE BASE DU QUARTIER BUJOVU

    NO

    NOM ET POST/NOM

    MATRICULE

    FONCTION

    AFFECTATION DE REFFERENCE

    01

    LIKAMBO BAHEMUKE Célestin

    N.U

    Chef de quartier

    Bureau du Quartier

    02

    NDIBWAMI BIHOYIKI

    N.U

    Chef de quartier Adj

    Bureau du Quartier

    03

    BOLINGI BVUJAKERA

    N.U

    Sec. Adm. provisoire

    Bureau du Quartier

    04

    NDUMVANGO HAVIMANA

    N.U

    Recenseur

    Bureau du Quartier

    05

    MAHANGAIKO Marc

    N.U

    Chef d'avenue

    NYARUBANDE

    06

    KASEREKA YUSUFU

    N.U

    Chef d'avenueAdj

    NYARUBANDE

    07

    BITOTWA RWANGONO

    N.U

    Chef d'avenue

    TYAZO

    08

    TCHIKURU KASISI

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    TYAZO

    09

    JABU MATABARO

    N.U

    Chef d'avenue

    BITEKO

    10

    AHO BATENGEYE BUMARI

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    BITEKO

    11

    BAHIZI BIDUHA

    N.U

    Chef d'avenue

    CYRAMBO

    12

    KAMBA WAKINDI

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    CYRAMBO

    13

    BASEME NDABANGA

    N.U

    Chef d'avenue

    BASUNGA

    14

    KABIONA MUFASULE

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    BASUNGA

    15

    MATERANYA BIHANGO

    N.U

    Chef d'avenue

    NYAKAGOZI

    16

    ASINA RADJABU

    N.U

    Chef d'avenue adj

    NYAKAGOZI

    17

    NTIGSHIRA VENANT

    N.U

    Chef d'avenue

    NYARUBANDE

    18

    SIMBIZI MODESTE

    N.U

    Chef d'avenue adj

    NYARUBANDE

    19

    FEGO MUTABAZI

    N.U

    Chef d'avenue

    GASIKA

    20

     

    N.U

    Chef d'avenue adj

    GASIKA

    21

    BAZUBAFITE GERTRUDE

    N.U

    Chef d'avenue

    GAKUBA

    22

    MALEMBO GASUZA FLORIBERT

    N.U

    Chef d'avenueAdj

    GAKUBA

    23

    EMMANUEL

    N.U

    Chef d'avenue

    BUHEKA

    24

    MABELE

    N.U

    Chef d'avenueAdj

    BUHEKA

    25

    DIANABO GASTEN

    N.U

    Chef d'avenue

    BYAHI

    26

    BITANGIRE PROSPER

    N.U

    Chef d'avenueAdj

    BYAHI

    27

    RWANGO JEAN

    N.U

    Chef d'avenue

    BUHIMBA

    28

    NDEZE MATARI

    N.U

    Chef d'avenueAdj

    BUHIMBA

    29

    BIGARUKA VUMILIA

    N.U

    Chef d'avenue

    BELENGERA

    30

    BOMBOKO

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    BELENGERA

    31

    FELICIEN NTAMPFURA

    N.U

    Chef d'avenue

    BUNYEREZO

    32

    RWAKUNO RAPHAEL

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    BUNYEREZO

    33

    ABDOU MUHIMYUZI

    N.U

    Chef d'avenue

    HANIKA

    34

     

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    HANIKA

    35

    BIHAMBA DONATIEN

    N.U

    Chef d'avenue

    JOLI-BOIS

    36

    SHIRAKERA

    N.U

    Chef d'avenue Adj

    JOLI-BOIS

    Source : Rapport du quartier Bujovu, 2018.

    d) Subdivision du quartier

    Le quartier Bujovu compte 13 avenues qui sont regroupées dans 3 cellules : 1 cellule BYAHI, comporte 5 avenues : avenue HANIKA, avenue Jolis bois, avenue BULENGERA, avenue BUNYEREZO et avenue Buhimba. 2 cellules NYARUBANDE, comporte 4 avenues ; avenue NYARUBANDE, avenue GASIZA, avenue BUHEKA, avenue GAKUBA, 3 cellule TYAZO, comporte 4 avenues : avenue BITEKO, avenue BASUNGA, avenue CHIRAMBO et avenue NYAKAGOZI.

    I.1.2.3. Situation sanitaire

    Le quartier Bujovu a un centre de santé, et deux centres médicaux : bon berger et Elisabeth. Il a aussi 6 dispensaires : Tumaini, Neema, AfiaYetu, Tulizeni Kwanza, maison de l'espoir et victoria.

    Tableau 2: Nombre de dispensaire du quartier Bujovu

    DENOMINATION

    ADRESSE

    RESPONSABLE

    1

    Tumaini

    Av.bunyerezo

    Mama Dany

    2

    Neema

    Av. Gakuba

    MporembiziFelicien

    3

    Afiayetu

    Av. Nyakagozi

    Maheshe

    4

    Tulizeni kwanza

    Av. Gakuba

     

    5

    Maison de l'espoir

    Av. Biteko

    NdyanguKitsoku

    6

    Victoria

    Av. Basunga

    Joyce

    Tableau 3: Nombre des églises du quartier BUJOVU

    DENOMINATION

    AVENUE

    1

    EGLISE MEPAC

    AV. BITEKO

    2

    EGLISE NAZAREEN

    AV. BUNYEREZO

    3

    ULIMWEGU

    AV. GASIZA

    4

    NEO APOSTOLIQUE

    AV. JOLIE BOIS

    5

    EPAE

    AV. BUNYEREZO

    6

    CBCE

    AV.GASIZA

    7

    CEPAC

    AV. HANIKA

    8

    CEPAC

    AV. NYARUBANDE

    9

    19 eme CEP NEMERC

    AV. NYAKAGOZI

    10

    CEPAC

    AV. CHIRAMBO

    11

    SHIRIKA CATHOLIKA

    AV. BUNYEREZO

    12

    FEPACO NZAMBE MALAMU

    AV. GASIZA

    13

    FEPACO

    AV. BULENGERA

    14

    SHIRIKA CATHOLIKA

    AV. HANIKA

    15

    PAROISSE MARIA

    AV. BULENGERA

    16

    BIMA

    AV. BITEKO

    17

    CEPAC

    AV. NYAKAGOZI

    18

    MOSKE ISLAMIQUE

    AV. GAKUBA

    19

    EJCM

    AV. GASIZA

    20

    EJECM

    AV. NYARUBANDE

    21

    EGLISE DE NAZAREEN

    AV. NYARUBANDE

    22

    8 EMME CEPAC

    AV. NYARUBANDE

    23

    RAMA CHURCH DU COL PADIRI

    AV. NYARUBANDE

    24

    EGLISE ADVENTISTE DU 7 EMME JOURS

    AV. BASUNGA

    25

    EGLISE ADVENTISTE DU 7 EMME JOURS

    AV. GAKUBA

    26

    EGLISE ADVENTISTE DU 7 EMME JOURS

    NYARUBANDE

    Source : Rapport du quartier Bujovu, 2018.

    Tableau 4: Nombre de la population du quartier Bujovu

    SUBDIVISION ADMINISTRATIVE

    POP CONGOLAISE

    G

    F

    G

    F

    TOT

    AV. JOLIBOIS

    496

    692

    1091

    1033

    3312

    AV. BULENGERA

    499

    530

    1009

    1018

    3056

    AV. BUNYEREZO

    589

    634

    1003

    1052

    3278

    AV BUHIMBA

    528

    613

    986

    1010

    3137

    AV HANIKA

    510

    555

    1005

    998

    3068

    AV BUHEKA

    120

    137

    729

    630

    1616

    AV. GASIRA

    109

    115

    452

    331

    1007

    AV. GAKUBA

    688

    730

    1062

    1026

    3506

    AV.NYARUBANDE

    671

    932

    1464

    1205

    4272

    AV. NYAKAGOZI

    559

    713

    1133

    1011

    3416

    AV.BITEKO

    789

    703

    1916

    1215

    4623

    AV. CYRAMBO

    968

    1080

    1532

    1699

    5279

    TOTAL

    6526

    7434

    13382

    12228

    39570

    Source : Rapport mensuel du quartier Bujovu, 2018.

    I.2. Problématique

    Dans le monde 375000 tonnes d'excréments humains finissent dans les rivières chaque année, contaminant les eaux de surface, voire les nappes phréatiques, alors que 1gramme de matière fécale humain peut abriter 1000 oeufs de parasites, 10000 virus, un millions de bactéries. En 2015 ,39 % de la population mondiale soit 2,9 milliards de personnes avait accès à des installations d'assainissement améliorées permettant aux excréments d'être éliminés sur place ou traités hors site en toute sécurité. Tandis que 2.3 milliards de personnes ne disposent toujours pas de toilettes ou de latrines, parmi elles 892 millions défèquent à l'air libre ,par exemple dans des caniveaux, derrière des buissons ou dans des flancs d'eau .8(*)

    Un assainissement insuffisant est associé à la transmission de diverses maladies, comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la typhoïde. 1/3 de la population mondiale utilise les seaux, les sacs, les plastiques, les vulgaires trous, les installations partagées ou publiques, latrines moins profonde ou tout simplement la défécation à l'air libre. En 2016, enHAITI, on a enregistré 41421 cas de choléra et 447 décès, ont été notifiés pour la seule année.9(*)

    Dans le continent africain, l'accès à un assainissement amélioré n'est pas garanti, la population se divise en 3 catégories ; celle qui utilise des toilettes partagées ou publiques, celle qui dispose d'une installation non-améliorée, notamment une fosse non étanche et celle déféquant à l'air libre. Ces systèmes sont des facteurs de propagation de certaines maladies, comme la diarrhée. Celle-ci a tué environ 760000 enfants de moins de 5 ans en 2013, soit 2000 par jour, selon l'OMS. Le nombre de personnes déféquant à l'air libre a augmenté depuis 1990 dans 26 pays du continent africain. En Afrique subsaharien, seuls 30 % de la population disposent d'un assainissement amélioré, 1/4 de populations africaines défèque à l'air libre, contre 14 % pour le monde entier. En 2016, au Benin, on a enregistré 761 cas de choléra, la Somalie avec une sècheresse accrue a connu en 2015 une épidémie de choléra qui a touché 2 fois plus de personnes avec 15619 cas de cholera 10(*)

    Le manque de toilettes est un problème de santé publique dans plusieurs pays africains. La RDC n'est pas épargnée, 70 % de la population n'ont pas accès à des latrines améliorées. Dans plusieurs coins du pays on observe un état d'insalubrité alarmant suite à la mauvaise gestion des ordures ; certains habitants se permettent même de déverser les déchets issus de leurs latrines et fosses septiques dans des caniveaux. Ces déchets ne sont pas stockés dans un endroit clos, ni évacués loin des lieux d'habitation pour être traités. A certains endroits, les toilettes sont impossibles à trouver. Dans d'autres elles sont insalubres ou dangereuses, mais aussi elles sont installées de façon très précaire et risquent de s'écrouler à tout moment. Alors que les excréments sont des réservoirs des microbes, ils se disséminent dans l'environnement. Il y a la pollution de cours d'eaux, l'infiltration dans le sol, la propagation des maladies par les mouches et par les personnes. Ces personnes ne se rendent pas compte du tort qu'elles causent à l'environnement.11(*)

    La RDC a notifié  28093 cas de choléra, dont 759 décès, TL=2,7% au cours de l'année 2016. La flambée épidémique majeur a survenu à Tshopo on a enregistré 3573 cas.12(*)

    On observe également dans les milieux ruraux, notamment dans la province du Nord-Kivu, la brousse et les endroits délaissés sont les secours immédiats pour se soulager. Une petite pluie suffit pour propager les excréments dans l'environnement.13(*)

    Ce problème est aussi observé en milieu urbain, notamment dans la ville de Goma, dans certains quartiers les latrines sont construites de façon anarchique. Il n' y a pas de toitures, non désinfectées, pas de lave main, pas de porte, porte à accès difficile, planches détachés, les enfants sont les plus souffrant, il y a même les enfants qui tombent dans ces latrines et meurent. Et l'hygiène n'est pas appliquée dans ces latrines, ce qui a des effets négatifs sur la santé.14(*)

    Dans le rapport du centre de santé Bujovu, parmi les 10 principales causes de la morbidité, au cours de l'année 2019, à partir du mois de janvier jusqu'au mois d'avril, nous avons trouvé 3 maladies liées aux mauvaises conditions d'hygiène telles que :la fièvre typhoïde, la diarrhée surtout chez les enfants de moins de 5 ans, les infections urinaires. Au cours de cette période il y a eu en général 120 cas de maladies.15(*)

    La fièvre typhoïde a une fréquence de 10 cas en janvier soit 8,3 % en février : 12 cas soit 10%, en mars : 8 cas soit 6,6%. En avril :10 soit 10 %. La diarrhée chez les enfants de moinsde 5 ans a une fréquence de 6 cas en janvier soit 5%,en février :12 cas soit 10 %, en mars :4 cas soit 3,3 %, en Avril :8 cas soit 6,6 %. Les infections urinairesont une fréquence de 3 cas en janvier soit 2,5 %, en février :6 cas soit 5 %, en mars :4 cas soit 3,3 %, en avril :6 cas soit 5%.16(*)

    L'entretien des latrines est une tache peu plaisante qu'on a tendance à repousser sous le moindre prétexte. D'après notre pré-enquête dans le quartier Bujovu, il a été remarqué que la promiscuité et l'insuffisance en eau potable est plus observée. Les latrines sont en mauvais état, les excréments risquent de constituer un foyer d'infestation où les insectes vont proliférer et propager les maladies. On observe dans une parcelle où il y a plus de 8 ménages mais disposant qu'une seule latrines alors que L'OMS fixe une norme de 1/7 cad une latrine peut servir au moins 7 personnes.17(*)

    Après nos observations nous avons trouvé 20 latrines dans 20 parcelles avec 67 ménages, d'où 15/20 sont sans toitures, 9/20 sont déjà pleines, 18/20 contiennent les mouches et les odeurs, 13/20 sont tout près de la maison, à moins de 5 m, 16/20 sont sales,18(*)

    Il ressort de ce qui précède la nécessité de formuler les questions ci-dessous ; 

    I.3. Questions de recherche

    Les questions suivantes ont fait l'Object de notre étude ;

    I.3.1. Question générale

    Quel est le niveau des connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    I.3.2. Questions spécifiques

    1. Quel est le niveau de connaissances de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier Bujovu face à l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ?

    I.4. Hypothèses de recherche

    L'hypothèse est une proposition des réponses à la question ou à un ensemble des questions qu'on se pose au départ à propos de l'Object de recherche .Eu égard aux questions soulevées ci-dessus, disons que :

    1. Le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques serait moyen.

    2. La population du quartier Bujovu adopterait des bonnes pratiques encourageant l'utilisation de latrines hygiéniques.

    I.5. Objectifs de recherche

    I.5.1. Objectif général

    Evaluer le niveau de connaissances et des pratiques de la population sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques.

    I.5.2. Objectifs spécifiques

    - Evaluer le niveau de connaissances de la population sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ;

    - Déterminer les pratiques de la population face à l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques.

    I.6. Délimitation spatio-temporelle

    La présente étude est réalisée en RDC, dans la ville de Goma plus précisément dans la commune de Karisimbi, dans le quartier Bujovu au cours de l'année 2019.

    I.7. Choix et intérêt du sujet

    Nous avons choisi ce sujet car nous avons remarqué qu'il y a un problème de la non utilisation des latrines hygiéniques au sein du quartier Bujovu. Et nous avons effectué cette recherche dans le but de compléter les idées de nos prédécesseurs en matière de l'hygiène, pour que les habitants du quartier Bujovu aient des renseignements essentiels sur l'hygiène de latrines, ce qui leur permettra d'éviter certaines pathologies dues à une mauvaise hygiène de latrines.

    ü sur le plan individuel : notre étude contribue à la recherche et nous permet d'acquérir des connaissances sur la façon dont les habitants du quartier Bujovu utilisent leurs latrines. A la lumière de notre travail nous allons susciter la participation de l'Etat à s'impliquer dans la sensibilisation sur l'hygiène et assainissement de ce milieu dans le but de protéger la population qui y habite.

    ü sur le plan scientifique : ce travail permettra à l'ULPGL d'augmenter sa documentation pour faciliter les futurs chercheurs de se servir de résultats de notre recherche et nous compléter.

    ü sur le plan sanitaire :ce travail aidera la population du quartier Bujovu d'adopter de bonnes pratiques sur l'utilisation de latrines hygiéniques, et de connaitre son importance sur la santé afin d'éviter les maladies d'origine diarrhéique.

    I.8. Définitions de concepts clés 

    1. Assainissement ; c'est une action visant à l'amélioration de toutes les conditions qui, dans le milieu de la vie humaine influent ou sont susceptibles d'influer défavorablement sur le bien-être physique, mental et social.19(*)

    2. Connaissance : c'est le fait de détenir les informations sur un sujet ou un thème.20(*)

    3. Hygiène : est un ensemble d'activités qui permettent d'éviter que les microbes ne pénètrent dans le corps.21(*)

    4. Importance : c'est le caractère de ce qui est considérable par son rôle, son intérêt , son influence.22(*)

    5. Latrines ; sont un endroit aménagé de telle sorte qu'un être humain puisse s'y soulager de ses déjections corporelles notamment par la défécation.23(*)

    6. Pratiques ; c'est l'application ou l'exécution ou la mise en en action des règles, des principes d'une science, d'une technique, d'un art.24(*).

    7. Utilisation : c'est l'action de faire usage de quelque chose.25(*)

    CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE

    II.1. Introduction

    Grace à ce chapitre, nous avons parcouru bien d'ouvrages qui nous ont permis de savoir de quoi est-ce que nos prédécesseurs ont ditde l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques. En bref, nous allons partager en synthèse selon le niveau des connaissances, attitudes et pratiques de la population du quartier BUJOVU de la manière suivante :

    II.2. Connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques

    Dans cette partie, nous allons traiter ou développer les éléments ci-après :la diminution de la prolifération des vecteurs des maladies, la diminution de la propagation des maladies diarrhéiques, l'absence des odeurs et avoir un environnement sain.

    II.2.1. Diminution de la prolifération des vecteurs des maladies

    Le paludisme est une parasitose due à un protozoaire transmis par la piqûre de la femelle d'un moustique, l'anophèle, provoquant des fièvres intermittentes et que l'insalubrité propage et renforce la maladie.26(*)

    Selon les statistiques sanitaires nationales de 2017 au Mali, près de 40% de la population n'ont pas accès à l'eau potable et à l'assainissement. Un enfant sur cinq meurt avant de fêter son 5ème anniversaire, le paludisme représente la première cause de mortalité après les Infections Respiratoire Aigués  (IRA) et la diarrhée.27(*)

    Une étude sur l'impact des déchets ménagers sur la santé et l'environnement en commune I du District de Bamako : cas de Banconi, montre que les déchets ménagers ont un impact sur la santé des populations par la persistance des maladies endémiques comme le paludisme avec un taux de prévalence élevé dans le District de Bamako particulièrement à Banconi.28(*)

    Au terme d'une étude sur les effets néfastes du non-respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier Kahembe, les résultats montrent que, plus de la moitié des enquêtés a nié la présence des mouches dans leurs latrines, près de la moitié disent qu'il y a contact de ces mouches avec leurs ustensiles de cuisine, et pour lutter contre les germes plus du quart des enquêtés font la vaisselle au savon, plus de 3/10 font le nettoyages de leurs latrines et moins d'1/10 couvrent le trou de leurs latrines  pendant que près de 2/10 ne prennent aucune précaution face à cela. Les latrines les plus proches sont à moins d'un mètre de leurs maisons pour moins de 3/10 des enquêtés. Les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines du quartier Kahembe avec une proportion de plus de 3/10 pour les rats, pas loin de 3/10 pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus de 1/10 pour la présence desmouches.29(*)

    Le non-respect de l'hygiène des latrines se définit par l'élimination des excrétas en plein air, la construction des latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert, le vidange des fosses septiques sans aucune précaution provocant des cas des dysenteries, diarrhée, fièvre typhoïde, gastro-entérite etc. Cela entraîne la prolifération des vecteurs des maladies suite aux mouches : les mouches sont des vecteurs des maladies des mains salles qui sont attirés par les excréments humains ou animaux, si ces excréments sont exposés, ils constituent un milieu favorable pour leur reproduction et une source des germes pathogènes. Les moustiques sont des vecteurs du paludisme qui se reproduisent dans l'eau polluée, comme celle de certaines latrines à fosse. Les rats sont des rongeurs plus souvent retrouvés autour des déchets et des excrétas, s'il y a contact avec la nourriture destinée à l'homme, il y a possibilité de contamination. Les cafards sont des insectes rampant issue de la mauvaise gestion des déchets et excrétas, ils sont vecteurs de plusieurs maladies du fait qu'ils véhiculent des germes pathogènes des déchets et excrétas vers la nourriture et les objets de l'homme. Vecteurs des maladies, de nombreux insectes sont attirés par les excréments, car ceux-ci constituent une source abondante des matières organiques et d'eau, qui sont essentielles à leur croissance. Du point de vue sanitaire, les plus importants sont les moustiques, les mouches domestiques, les mouches à viande et les blattes.30(*)

    La ville de Goma semble être une ville où la saleté est une fatalité. Dans un quartier communément appelé Mapendo, existent des bacs à immondices mais rarement vidées. Aussi, les infrastructures routières sont détruites suite au ruissellement des eaux sur les chaussées puisque les caniveaux sont obstrués par des immondices. La ville connait aussi uneprolifération des vecteurs des maladies liées à la saleté, telles que la diarrhée, le paludisme, la fièvre typhoïde etc.31(*)

    En avril 2011, à Antananarivo et dans la ville de TALATAVOLONONDRY, située à 27 km au nord. A la fin du mois de mars, le ministère de la santé a signalé plus de 310 cas de peste et 49 décès. En conséquence, l'UNICEF a mené une grande campagne de désinfection qui a atteint 28 000 familles vivant dans les zones les plus exposées de la capitale et des villes avoisinantes. Un employé de nettoyage et surveillance des toilettes à Antananarivo, a dit que le canal qui traverse son quartier d'ISOTRY, l'un des plus pauvres de la capitale était bouché cette année : une prolifération de rats a alors été constatée et trois cas de peste pulmonaire ont été recensés. M. AndriaMBOLANIRINA partage une latrine à fosse avec 60 autres familles du quartier.32(*)

    II.2.2. Diminution de la propagation des maladies diarrhéiques

    Au moins 600 000 enfants de moins de 5 ans meurent principalement des maladies diarrhéiques, 7 000 personnes dont 5 000 enfants de moins de 15 ans meurent chaque jour des maladies diarrhéiques.33(*)

    Un seul gramme d'excrément peut contenir 10 millions de virus et un million de bactéries.Les excréments humains sont la principale source d'agents pathogènes diarrhéiques. L'élimination des excrétas en plein air ainsi que les latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert aggravent cette situation. Les cas d'amibiase, de diarrhée, de fièvre typhoïde et de gastro-entérite sont réguliers. Ils sont aussi à l'origine de la shigellose, de la typhoïde, du choléra et certaines infections respiratoires.34(*)

    Dans une étude menée au Mali, la pénurie d'eau potable combinée au déficit d'assainissement et aux mauvais comportements et pratiques d'hygiène sont à l'origine de la propagation des maladies du péril fécal comme les diarrhées hydriques.35(*)

    La population produit plus de 37,15 tonnes d'ordures ménagères. Il apparaît en revanche que les populations associent clairement la morbidité et l'insalubrité du cadre de vie. Ces populations sont exposées au paludisme et à la diarrhée, qui sont les maladies courantes avec des taux respectifs de 50% et 37,5% des cas de maladies.36(*)

    Dans une étude menée à BANCONI, portant sur les déchets ménagers : impact sur la santé et l'environnement en commune I du district de Bamako, cas de Banconi, les résultats ont montré qu'une portion des populations fait des mauvaises pratiques en matière d'hygiène et d'assainissement comme le vidange des latrines et les puisards, force est de reconnaître que la dégradation de la qualité de l'eau des puits est possible. Les dangers liés à la contamination microbienne de l'eau ne se limite pas aux gastro-entérites aigues. En 2008 les maladies diarrhéiques représentent 8 085 cas soit 27% de l'ensemble de cas dont 13% des dysenteries amibiennes.37(*)

    La couverture de l'assainissement de base dans les  pays en développement atteignait 73% dans les zones urbaines et 31% dans les zones rurales pour une moyenne de 48% en 2002 ; mais seuls 18% des institutions supérieures disposaient d'une connexion à un égout. Selon cette même source, dans les  pays les moins avancés, la couverture tombe à 57% dans les zones urbaines et 27% dans les zones rurales pour une moyenne de 35% et 2% des connexions à un égout. Au total, cela représente plus de 2,5 milliards de personnes dont le corps académique, les assistants, travailleurs et les étudiants des institutions supérieures non desservies par un système amélioré des latrines dans l'ensemble des pays en développement. Les conséquences sont désastreuses tant au niveau sanitaire qu'au niveau de la dignité humaine. Les méthodes de défécation non améliorées sont les principales responsables de maladies féco-orales telles que la  diarrhée : les 4,4 milliards de cas de diarrhée rapportés annuellement entraînent plus de 2,2 millions de morts par an, principalement des enfants de moins de 5 ans.38(*)

    II.2.3. Absence des odeurs

    Si les excréments n'étaient pas polluants alors, on n'aurait pas besoin de station d'épuration des déchets. Ce qui signifie que la question mérite une attention particulière. Quand on évacue les déchets de toilettes vers un égout ou vers une fosse septique, la perception de la nuisance causée par le rejet des excréments devient négligeable. Les agents polluant n'ont pas nécessairement besoin d'un contact physique pour faire irruption, mais les gaz émis et les odeurs associés peuvent être à la base de problèmes de santé dont les maladies respiratoires.39(*)

    Dans un travail portant sur la nature et l'analyse des indicateurs de la qualité de l'habitat au camp lieutenant-colonel KOKOLO à Kinshasa, il est dit clairement que la gestion sanitaire dans le camp, plusieurs enquêtés sont indisposés par les odeurs : des eaux usées 20.62% et installations sanitaires 48.75%. Les drains reçoivent les déchets de toute nature, restés non curés, défectueux. En plus, les latrines non nettoyées ou mal entretenues sont hors d'usage. Les fosses arabes sont des lieux propices au développement des vecteurs des maladies. Ces résidents : 16.99% observent souvent la présence des excrétas dans leur environnement et ils évacuent les déchets ménagers de façon non écologique. Cette façon d'expulser les excréments à l'air libre et de se débarrasser des déchets, entraine la contamination de l'air, du sol, des sources d'eau ainsi que la prolifération des vecteurs des maladies tels que les mouches, les moustiques, les cafards et les souris.40(*)

    Le non-respect de règles d'hygiène élémentaire peut causer la fièvre typhoïde tout autant que la consommation d'eau insalubre ou d'aliments non suffisamment préparés et stockés dans des mauvaises conditions. Pour cette raison, au cours de l'enquête, des questions concernant les moyens utilisés pour se débarrasser des selles des enfants ont été posées aux mères dont les plus jeunes enfants avaient moins de cinq ans. Globalement, on constate que dans seulement 69% des cas, les mères se sont débarrassées des selles des enfants de manière hygiénique : soit l'enfant utilise des toilettes ou latrines 6%, soit les selles ont été jetées dans des toilettes 60%, soit les selles ont été enterrées 3%. À l'opposé, dans 31% des cas, les selles ont été soit laissées à l'air, soit jetées dans les égouts/caniveaux et dégagent des odeurs nauséabondes qui représentent 5%, soit jetées aux ordures 18% augmentant ainsi le risque de propagation de maladies. On note que, quand le ménage dispose de toilettes améliorées et non partagées, les selles desenfants sont évacuées de manière hygiénique dans 83% des cas. De même, pour 84 % des enfants dont lamère a un niveau d'instruction supérieur, les selles ont été évacuées de manière hygiénique. Cetteproportion est aussi très élevée parmi les enfants dont le ménage est classé dans le quintile le plus élevé86%.41(*)

    D'après une recherche sur la problématique de gestion des latrines dans les institutions supérieures et universitaires de la ville de Goma,cas de l'ISC/GOMA en 2012, les résultats ont révélé qu'au niveau de cette institution supérieure, les latrines destinées aux personnels et aux étudiants ne sont pas entretenues convenablement.Les usagers se plaignent de mauvaises odeurs, de la malpropreté des toilettes ou des essuie-mains textiles, et les agents d'entretien pensent à l'ignorance un mépris par les étudiants des règles élémentaires de la propreté, mais aussi parfois des problèmes d'organisation, de place, de temps pour un nettoyage suffisamment fréquent.42(*)

    Selon la même étude, 30 % des étudiants utilisent les latrines de l'institut supérieur de commerce tous les jours, tandis que 67% les utilisent occasionnellement; les filles les utilisent moins que les garçons. Plus de 40% des étudiants disent avoir déjà eu mal au ventre et se retiennent d'aller aux toilettes à cause des mauvaises odeurs. Les problèmes les plus manifestes pour la fréquentation des toilettes dans les discours des étudiants sont à 78% les odeurs nauséabondes et à 65% la malpropreté des toilettes c'est-à-dire il y a présence d'agents vecteurs (blattes, mouches, etc...) et les conséquences notamment souillure des aliments et de l'eau non protégée, de dissémination des germes pathogènes et des oeufs d'helminthes.Les étudiants n'utilisent donc pas les toilettes aussi souvent que nécessaire, et négligent trop souvent les règles d'hygiène.38% des étudiants ne se lavent pas les mains après avoir été aux toilettes.Un comportement de défiance légitime des étudiants et des étudiantes est que, 60% sont globalement insatisfaits de la propreté des latrines mises à leur disposition, 71% se plaignent du manque des matériels pour le nettoyage anal et 68% parlent du manque de matériel pour le lavage des mains. Cela se traduit logiquement par un comportement de défiance à l'égard des latrines : 50% des étudiants disent préférer se retenir plutôt que d'aller aux toilettes à l'école ; 21% des garçons et 39% des filles n'utilisent jamais les latrines pour déféquer et refusent d'y uriner à cause des mauvaises odeurs ; 40% des étudiants préfèrent uriner en plein air. La défécation derrière les latrines a été très largement constatée lors de l'enquête.Les échanges avec l'ensemble des acteurs concernés par les toilettes, qu'il s'agisse des étudiants et des personnels d'entretien et des enseignants attestent d'une insatisfaction générale relative à l'usage des latrines au sein de l'institut supérieur de commerce et plus généralement du statut et des pratiques d'éducation à l'hygiène.43(*)

    D'après une enquête menée à Conakry dans laquelle sur 80 ménages qui ont fait l'objet de son enquête, 88,75% disposent de latrines dans leur concession tandis que 11,25% ont recours aux cours voisines ou aux espaces vacants (ban côtières, parcelles et maisons inhabitées). D'un point de vue sanitaire, l'évacuation hygiénique des selles est probablement l'aspect le plus important au niveau domestique. Il a aussi vu dans certaines cours que les selles des enfants traînaient sur le sol. Ces selles sont généralement recouvertes avec des cendres avant d'être évacuées au cours du balayage. Les enfants qui marchent ont, quant à eux, le plus souvent recours aux tas d'immondices les plus proches de la concession, la proximité des concessions avec les selles, au delà des désagréments liés aux odeurs pestilentielles, peut constituer un risque de diarrhées à travers les mouches également.44(*)

    Ces insectes sont susceptibles d'emporter les agents pathogènes sur leurs pattes, leurs tubes digestifs et les rejeter ensuite sur l'eau ou les aliments.Les caractéristiques des dispositifs sont très différentes d'une ville à l'autre. Suivant le type et les caractéristiques du WC utilisé, le taux de satisfaction varie considérablement (de 30 % à 84 % entre Port Bouet, Bobo-Dioulasso et Conakry).A Conakry, les WC reliés à l'égout entraînent une insatisfaction élevée, expliquée par la forte proportion de canalisations d'assainissement obstruées et hors d'état de fonctionnement dans les quartiers qui en sont équipés. La même enquête met en évidence que les principaux motifs de plainte résident partout dans les odeurs dégagées par les fosses, le pullulement des mouches et la prolifération des cafards.45(*)

    II.2.4. Avoir un environnement sain

    Une meilleure gestion de l'environnement permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées de 50 à 75 ans considérés comme les groupes les plus exposés. Actuellement dans la globalité, l'assainissement comprend l'évacuation et le traitement des eaux et des solides usagés. Ces matières incluent les eaux de pluie, de drainage, de lavage, les eaux usées et / ou provenant des toilettes, les excréments, et les déchets solides. En effet, la proximité avec les eaux usées peut engendrer des maladies à transmission féco-orale ( diarrhée, typhoïde, hépatites, choléra), ou liées à un vecteur ( paludisme, filariose, dengue).46(*)

    Autres maladies sont également liées à un mauvais assainissement de base et en particulier à des latrines défectueuses ou inexistantes : bilharziose, nématodes ou autres vers. L'assainissement vise à assurer l'évacuation et le traitement des eaux usées et des excréments minimisant les risques pour la santé et pour l'environnement.47(*)

    Une étude dans la ZS de NGABA, les maladies dues à l'insalubrité représentent près de 75% de l'ensemble de cas enregistrés. Ici, il ressorti que 58% des répondants reconnaissent l'insalubrité comme problème majeur de l'environnement et 26,9% des répondants reconnaissent la pollution.48(*)

    Dans une recherche sur la problématique de la pollution de l'environnement par les ordures ménagères en commune d'Ibanda, il ressort que la situation de l'assainissement reste inquiétante dans la commune d'Ibanda du fait d'un environnement est pollué, la stagnation des eaux et les égouts bouchés. Par ailleurs, les zones de santé et centres de santé se trouvant dans la commune d'Ibanda ont enregistré 4292 cas des maladies dues à l'insalubrité en 2008 contre 15223 en 2009 et 26212 cas en 2010. En revanche, 92% de la population est consciente des dangers qui les guettent. La fièvre typhoïde représente le troisième motif d'hospitalisation après le paludisme et les maladies diarrhéiques.49(*)

    Selon les résultats d'une étude menée à ABIDJAN, la problématique de l'assainissement des eaux usées se pose avec acuité dans le quartier Sagbé dans la commune d'Abobo/Abidjan. Les ménages enquêtés sont conscients de l'ampleur des conséquences sur l'environnement et la santé. Ainsi, la contamination des eaux souterraines utilisées à la consommation du ménage entraine la fièvre typhoïde, au bain entrainent pour certains des allergies cutanées. Les solutions préconisées vont des fosses septiques modernes aux stations d'épuration des eaux usées par voie naturelle.50(*)

    De la problématique de la promiscuité de logement et son impact sur la population du quartier Mapendo dans la ville de Goma,les résultats ont révélé que la majorité des répondants soit 77,7% des parcelles mesurent 10m², et 21,3% sont des parcelles de 15m² contre 1% des parcelles qui ont 20m² et aussi 75% des parcelles sont occupés par plus de 4 logements. Par rapport à la présence des maladies dues au manque d'hygiène, 82,9% des logements utilisent en commun une latrine, 98,9% des parcelles ont affiché la présence des déchets car n'ont pas des poubelles et l'évacuation des déchets passe par un déplacement vers les caniveaux. Ainsi, tous les épisodes de choléra touchent cette entité dont 35 cas à l'épisode de 2009.51(*)

    Dans la zone de santé de NGABA, le nombre de latrines collectives aux quartiers est insuffisant soit une moyenne de 88 personnes par latrine. De part leur model arabe, on note ici la contamination des sols et des sources d'approvisionnement en eau, la prolifération des mouches, l'attraction des animaux tant domestiques que sauvages, rendant ainsi ignoble l'environnement. De ce fait les ascaridioses, les ankylostomiases, les amibiases représentent les cas les plus revenants des analyses de laboratoire pour 85% de cas des lésions gastro-intestinales.52(*)

    A AKEIKOI, le paludisme est la première cause d'hospitalisation et de mortalité des enfants et femmes. La population méconnaît les causes réelles du paludisme et des enquêtes, 30% affirment que les ordures ne sont pas régulièrement ramassées, 24% disent aussi qu'il y a des eaux usées et ordures autour de leur maison et la présence de site d'élevage d'animaux dont les déchets associés non loin des habitats et représente 26% des cas.53(*)

    D'après les résultats d'une recherche de mémoire portant sur « les facteurs explicatifs de la morbidité diarrhéique chez les enfants de moins de 5 ans au Tchad, L'assainissement du milieu de vie est fonction de la gestion des excréments (selle et urine). En plus de la gestion des ordures, l'évacuation pose un problème majeur de santé. En effet, les ordures constituent un gîte pour les microbes et les vecteurs ou agents pathogènes comme les infections intestinales parasitaires sont beaucoup plus courants chez les enfants dans des habitations dont les abords sont malsains. Le type d'installation sanitaire intervient également dans l'incidence des maladies diarrhéiques qui est un facteur de contamination de l'eau. Plusieurs études ont montré la place de l'assainissement dans les différences de mortalité.54(*)

    Selon une étude de l'institut supérieur de gestion et d'informatique, 47% des ménages déversent leurs déchets sur les voies publiques. Dans certains quartiers de la ville, cette proportion dépasse 73%. Comme à Mapendo où le paludisme représente 50% des cas, la diarrhée 5 et la fièvre typhoïde 45%. Consciente de l'insalubrité publique dans la ville, la mairie a sollicité Caritas pour un projet à double volet : assainir Goma et consolider la paix en donnant un emploi temporaire aux laissés-pour-compte.55(*)

    II.3. Pratiques montrant la connaissance l'utilisation d'une latrine hygiénique

    Dans cette partie, nous allons décortiquer les variables ci-après :l'entretien des latrines, l'évacuation hygiénique des excrétas et le lavage des mains après usage des toilettes.

    II.3.1. Entretien des latrines

    Les résultats d'un travail de fin de cycle sur les effets néfastes du non-respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier Kahembe ont montré que concernant la relation entre le non-respect de l'hygiène des latrines et la propagation de la fièvre typhoïde, 90% de nos enquêtés font le nettoyage de leurs latrines et 10% ne le font pas, parmi nos enquêtés qui font le nettoyage, il n'y a que 48,9% qui le font chaque jour ; 70% des enquêtés nettoient leurs latrines uniquement avec le balai et 81,2% de nos enquêtés font le nettoyage de leurs latrines sans équipement de protection.Cette même étude montre que 75% de la population enquêtée n'ont pas de couvercle sur leurs latrines, 50,9% des enquêtés ont affirmé que leurs latrines dégagent des odeurs repoussantes, 22,1% ont dit qu'ils ne se lavaient pas les mains après avoir été aux toilettes pendant que 77,9% disent qu'ils le font et parmi ceux là qui le font 72% utilisent le savon, 26,9% l'eau et la cendre pour 1,1% des enquêtés.56(*)

    Il faut insister sur l'application des principes suivants préconisés par : une installation sanitaire convenable, pour chaque habitation, trou assez profond, planche solide, orifice adéquate, minus d'un couvercle et une maisonnette bien construite, aérée et assez spacieuse avec un nettoyage journalier ; l'emploi de l'installation sanitaire par toute personne pour faire ses besoins : selle, urine, la défécation et la miction sur la terre en brousse, dans la forêt ou dans l'eau sont dangereuse pour toute la communauté, l'emploi d'un petit trou de 30 cm pour les besoins lorsqu'on est éloigné de l'installation sanitaire, le trou sera fermé après l'emploi ainsi que la propreté des mains : se laver les mains avant de manger, avant de préparer la nourriture, après avoir été à la toilette, après tout travail sale.57(*)

    Selon les résultats d'une étude menée à ABIDJAN sur l'assainissement et gestion de l'environnement dans la commune d'Adjame, le cas de Williamsville à ABIDJAN, les maladies liées à un défaut d'ablution (les maladies diarrhéiques et conjonctivite) représentent 8,06%, (2492 cas) et sont la conséquence des faibles quantités d'eau dont les ménages se servent pour la toilette et l'hygiène individuelle, les maladies comme la fièvre typhoïde et autres maladies infectieuses, qui résultent de la contamination de l'eau par les excréta ou l'urine d'origine animale ou humaine, représentent 7,08%, soit 2187 cas de 2005 à 2007. Elles proviennent des mauvaises conditions hygiéniques du fait de la contamination des aliments, de l'eau ou des doigts par des matières fécales contenant des micro-organismes pathogènes et l'ingestion ultérieure de ces micro-organismes par des sujets sensibles.58(*)

    D'après une recherche menée au Niger,les résultats indiquent que, moins de dix pour cent des ménages en milieu rural utilisent des installations hygiéniques, 4%utilisent des latrines améliorées, 3% utilisent des latrines non améliorées et 2% des facilités communes. Les 91% restants n'ont pas accès aux installations d'assainissement et appartiennent à la catégorie de ceux qui se livrent à la défécation en plein air. Dans cet exemple, la conception d'un modèle d'enquête pour comprendre les raisons derrières l'utilisation des latrines hygiéniques ou de leur amélioration peut s'avérer moins pertinente au plan programmatique étant donné qu'un ménage sur dix seulement dispose de latrines hygiéniques. Dans ce cas, l'accès et la disponibilité des latrines constituent une barrière fondamentale à l'utilisation de ces installations. Ainsi donc, les objectifs de la recherche ne peuvent être plus pertinents que s'ils se focalisent sur les raisons pour lesquelles les ménages ne peuvent s'approprier des latrines ainsi que sur les barrières à leur acquisition, plutôt que de concentrer les objectifs de l'étude sur les barrières à l'utilisation des latrines hygiéniques.59(*)

    L'eau est un solvant universel, c'est ainsi qu'elle joue aussi un rôle important dans l'utilisation correcte de l'hygiène des latrines et favorise souvent qu'il y ait une bonne gestion des latrines tout en luttant contre la propagation des mouches autour des fosses septiques ou des trous et surtout dans les milieux ruraux où on ne trouve encore que des latrines traditionnelles.Rareté de l'eau dans les milieux, selon les normes internationales on doit doter de l'eau dans les latrines pour permettre de faire l'hygiène des latrines et en plus pour faciliter l'écoulement facile des excrétas pour des latrines VIP et sur tout dans les milieux urbains, c'est ainsi, il faut construire des points d'eau en nombre suffisant et de bonne qualité dans le domicile ou à proximité directe pour faciliter l'hygiène dans les annexes de l'habitat.60(*)

    Le non respect de l'hygiène des latrines se définie par l'élimination des excrétas en plein air, la construction des latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert, le vidange des fosses septiques sans aucune précaution provoquent des cas des dysenteries, diarrhée, fièvre typhoïde, gastro-entérite etc. Cela entraîne la prolifération des vecteurs des maladies suite aux mouches : les mouches sont des vecteurs des maladies des mains salles qui sont attirés par les excréments humains ou animaux, si ces excréments sont exposés, ils constituent un milieu favorable pour leur reproduction et une source des germes pathogènes.61(*)

    Selon une recherche menée au Burkina Faso, le nettoyage des latrines est effectué 1 à 2 fois par semaine. Sur l'ensemble des institutions supérieures visitées, les deux tiers confient le nettoyage des latrines aux étudiants. Généralement chaque auditoire se voit confier une cabine à entretenir, l'objectif étant d'inciter les usagers à en prendre soin. Cela peut avoir un effet pervers car si les enfants ne les nettoient pas, les installations seront sales et donc ils ne les utiliseront pas.De plus, dans certaines institutions, le nettoyage des latrines fait office de priorité, ternissant à long terme l'assainissement, d'autant plus que les étudiants ne disposent pas de matériel de protection et sont ainsi directement exposés aux éléments pathogènes. Dans d'autres institutions supérieures, l'APE s'est opposée à ce que les élèves assurent l'entretien des cabines pour des raisons d'hygiène. Dans ces cas, l'entretien est souvent confié au gardien des lieux. A l'institution supérieure Eben EZIR (institution supérieure privée protestante), ce sont les religieuses de l'Eglise dont l'institution dépend qui sont en charge du nettoyage des latrines scolaires.La stratégie selon laquelle la construction de latrines dans les institutions supérieures permet aux étudiants d'apprendre les bonnes pratiques d'hygiène et ensuite de les transmettre à l'ensemble du foyer est un échec dû surtout au manque d'entretien.62(*)

    Depuis quelques années, un programme à la fois de réhabilitation et de construction est mené par l'ONEA dans les institutions supérieures publiques mais aussi privées dans le cadre du Plan Stratégique d'Assainissement de Ouagadougou (PSAO). Des agents de l'ONEA ont réalisé un état des lieux de l'assainissement dans les institutions supérieures. Une proposition d'intervention est faite aux agents de ces institutions supérieures, mais l'action n'est enclenchée qu'après que l'établissement ait retourné une fiche de manifestation d'intérêt. La construction ou réhabilitation des latrines est donc motivée à la fois par l'ONEA et par le responsable de l'établissement. Sur les 11 instituts supérieurs visités à Ouagadougou, sept ont bénéficié de ce programme dont deux instituts supérieurs privés. L'ONEA installe dans chaque établissement une connexion au réseau d'eau potable et réhabilité ou plus souvent construire de nouveaux blocs de latrines.63(*)

    Aucun dispositif de lave-main n'est envisagé. En effet, l'ONEA a expliqué que les dispositifs de lave-mains installés par le passé étaient endommagés rapidement et que, par conséquent, ils revenaient désormais à la charge des établissements scolaires. Un souci technologique existe à ce niveau là.La priorité est donnée aux institutions n'ayant pas de latrines ou des latrines totalement hors d'usage. La direction ou le corps enseignant n'est consulté que pour l'emplacement des latrines. En revanche le choix technologique est pris par l'ONEA.Au niveau des institutions privées, tout frais de réhabilitation ou de construction est assumé par l'institution en charge de l'établissement, qui est généralement une institution religieuse. Les coûts dépendent évidemment du type de latrine implanté.64(*)

    II.3.2. Evacuation hygiénique des excrétas

    Dans les quartiers pauvres de Lomé, plus de 78% des concessions disposent un système de collecte des excrétas. Les différents types de fosses sont des fosses septiques 50,7%, traditionnelles 38,7% et les tinettes 2,1%. Le vidange des équipements sanitaires est assurée en partie par les puisatiers 49,6% contre 30,2% assurée par les camions vidangeurs. Dans la zone, il n'existe pas de réseau d'adduction d'eau, ainsi 91,1% des concessions utilisent les eaux de puits pour différentes tâches et 96,1% s'approvisionnent à la périphérie en eau de TDE pour l'eau de boisson. En termes de nuisances, les enquêtés révèlent avoir souffert de maladies diarrhéiques, 20,5%, fréquemment des maux de ventre et parasitoses représentent 52,8%.65(*)

    Dans les zones d'endémies, toutes les catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme qui entrainent la détérioration du système d'approvisionnement en eau et d'assainissement peuvent causer des flambées des maladies diarrhéiques aigues. Ces maladies se transmettent généralement par l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par des matières fécales. L'élimination des excrétas en plein air, les latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert aggravent cette situation, les cas de la fièvre typhoïde, la diarrhée, l'amibiase sont régulières. La fièvre typhoïde résulte en grande partie des eaux insalubres, d'un assainissement inadéquat et du manque d'hygiène de latrine. Les excréments humains sont la principale source d'agents pathogènes de la fièvre typhoïde et du para typhoïde. Ils sont aussi à l'origine de la shigellose, du choléra et de toutes les autres infections gastro-intestinales communes et de certaines infections respiratoires, un seul gramme d'excrément peut contenir 10 millions des virus et un million des bactéries.66(*)

    Dans la région Centre-Est, l'Agence Danoise de Développement (DANIDA) finance à 100% les latrines des institutions supérieures dans le cadre de son Programme d'Appui au Développement du Secteur de l'Eau et de l'Assainissement (PADSEA II). Ce sont des blocs comprenant la gestion des dépenses et dépend du statut de l'institution public ou privée.Il s'agit là d'une des rares dépenses liées à l'assainissement au niveau des instituts supérieurs. En effet, aucun nettoyage anal (papier, bouilloire ou récipient pour l'eau) n'est fourni aux élèves qui sont obligés d'utiliser des feuilles de papier arrachées de leur cahier. De même, le savon n'est pas fourni par l'institution. Les étudiants n'ont donc que de l'eau pour se laver les mains. Une des institutions visitées proposait du savon mais de manière occasionnelle seulement.67(*)

    Deux types de latrines ont été rencontrés au cours des visites : des latrines traditionnelles et des latrines VIP (Ventilated Improved Pitt latrine) avec fosse commune ou double fosse. Le dimensionnement est classique, aucune spécificité liée à la population cible (les étudiants) n'a été envisagée. Les dalles sont les mêmes que celles installées dans les latrines VIP double fosse destinées aux travailleurs et professeurs. Les murs sont en parpaings (aucun en banco n'a été observé).Il a été observé des blocs double fosse pour lesquels, dans chaque cabine, les deux trous étaient ouverts. Le concept des latrines double fosse, qui veut qu'une fois une des fosses pleine, le trou soit bouché pour permettre aux éléments pathogènes présents dans les excréta d'être naturellement éliminés avant la vidange de la fosse, n'est pas compris. Plus complexes à construire et plus chères, ces latrines ne sont pas exploitées comme elles le devraient et il est clair que des latrines VIP avec fosse commune suffiraient. De plus, il n'existe aucune filière de revalorisation des boues. Cette technologie n'est clairement pas adaptée en milieu urbain.Les autres institutions ont été équipées de latrines traditionnelles ou VIP avec fosse commune, le plus souvent construites en même temps que l'établissement.68(*)

    Les maladies diarrhéiques représentent l'une des principales causes de mortalité des enfants de 0 à 5 ans dans le monde. Dans un travail sur l'accès à  l'eau potable et à  l'assainissement, étude appliquée au quartier Gamkalle de la commune IV de Niamey au Niger a trouvé que selon les statistiques sanitaires de 2007 du ministère de la santé publique, 420187 cas de diarrhées simples et dysenteries sont déclarés au Niger parmi les enfants de 0 à 5 ans sur un total de 563702 soit un pourcentage de 74,54%. Pour le quartier Gamkallé, les chiffres de 2009 donnent 998 cas de maladies diarrhéiques dont 80% concerne les enfants, les risques sont d'autant plus élevés que les difficiles conditions d'accès à l'eau potable viennent s'ajouter à une très mauvaise administration des déchets par un mode d'évacuation des déchets à risques sanitaires, les éboueurs traditionnels qui assurent l'évacuation des excrétas le font sans équipements adaptés à l'usage et les produits chimiques pouvant réduire la dangerosité de ces déchets ne sont pas utilisés. Ils sont donc exposés aux risques assez élevés de contamination de la dysenterie. Ensuite, les excréta ainsi enlevés sont abandonnés sur les dépotoirs sans aucun traitement au préalable.Les maladies d'origine hydrique et les maladies liées à l'hygiène sont les plus fréquentes et se manifestent sous diverses formes : diarrhée sans déshydratation, parasitose intestinale, dysenterie (diarrhée glaveuse sanguinolente). Ces maladies constituent des principaux dangers pour les enfants de la commune rurale d'Ambala Vao car elles constituent le 3ème motif de consultation interne.69(*)

    Pour les rats, les excréta sont une source de nourriture. S'ils viennent successivement en contact avec des excréta, puis avec de la nourriture destinée à l'homme, il y a possibilité de transmission de maladies. Ainsi, au Népal, il y a eu des problèmes à cause de rats qui creusaient des galeries vers les latrines à double fosse en entrant par les ouvertures laissées dans les parois des fosses. Il y a là non seulement un risque de propagation de maladies, mais aussi le fait qu'en fouissant, les rats déposent des volumes considérables de terre dans les fosses, qui se comblent alors très rapidement.Aussitôt que les hommes se sont sédentarisés, ils ont vite été confrontés au problème de leurs déchets : matières fécales, urines, restes alimentaires, cadavres, etc. Le plus souvent, ils les ont abandonnés à la nature, parfois brûlés, rarement enfouis ou jetés à l'eau. Très rapidement aussi et à cause de la croissance démographique, surtout dans les cités, le problème des déchets est vite devenu une préoccupation, particulièrement au regard des problèmes d'hygiène que cela posait (proliférations des rats, blattes, cafards), même si à ces époques anciennes ces notions restaient parfois assez floues. On notera quand même que la relation entre l'apparition de maladies hydriques et le déversement de matières de vidange dans la Seine avait donné lieu au tout premier édit royal " écologiste " sous Philippe Le Bel (vers 1200). On avait aussi noté la relation entre la prolifération des rats et la présence des ordures fermentescibles dans les rues.70(*)

    II.3.3. Lavage des mains après usage des toilettes

    Selon les résultats trouvés lors d'une évaluation des connaissances sur les paramètres affectants l'insalubrité péri-domiciliaire dans la zone de santé de NGABA,le chercheur a rappelé l'historique de la journée internationale de lavage des mains, a plus insisté sur les cinq moments clés de lavage des mains : « il faut se laver correctement les mains avec du savon ou de la cendre avec de l'eau qui coule après avoir été aux toilettes, après avoir changé les couches de l'enfant, avant de manger, avant de préparer les aliments et avant d'allaiter un enfant. Le lavage des mains est l'une des stratégies de lutte contre les maladies dites des mains salles comme le choléra, la fièvre typhoïde spécifiquement négligée par la population. Pour laver les mains, il faut respecter quelques règles à savoir faire couler un petit filet d'eau propre sur les mains ; appliquer du savon ou un peu de la cendre sur les paumes des mains, frotter du savon ou de la cendre sur les paumes des mains, continuer à frotter énergiquement sur les deux mains en passant entre les doigts tout en comptant lentement jusqu'à vingt ; rincer les mains avec de l'eau propre et en fin, les sécher à l'air libre, en les secouant de haut en bas et de droite à gauche. Il est à noter que lors du lavage des mains, ce n'est pas la quantité d'eau qui est importante, mais l'utilisation du savon ou de la cendre et le frottage des mains ainsi que les doigts qui permettent de tuer ou d'éliminer les microbes.71(*)

    Selon l'étude épidémiologique de la fièvre typhoïde dans la ville de KINDU'' démontre que les meilleures stratégies pour lutter contre la fièvre typhoïde sont l'initiation à la pratique d'hygiène en considérant les cinq moments de lavage des mains comme : laver les mains au savon ou de la cendre avant d'introduire la nourriture dans la bouche, après avoir été au toilette, après avoir changé les couches du bébé et avant d'allaiter le bébé seraient un atout pour se prévenir de cette maladie dite fièvre typhoïde. Bref, si ces meilleures conditions ne sont pas respectées, favoriseraient le taux élevé de la prévalence de mortalité due à la fièvre typhoïde.72(*)

    D'après les résultats d'un sondage réalisé du 20 au 23 octobre 2015 par l'Institut d'Etude de Marché et d'Opinion (IEMO) sur la pratique d'hygiène spécifique menée dans 63 pays, cette enquête mesure la part d'individus se lavant automatiquement les mains avec du savon après être allé aux toilettes. Ce sont les Saoudiens les plus nombreux à se laver systématiquement les mains en sortant aux toilettes avec 97% et les Chinois les moins nombreux seulement 23%. La France occupe la 50ème place avec 62% qui se lavent automatiquement les mains après avoir allé aux toilettes. On trouve un taux plus important de bons élèves à la matière chez les femmes 66%, les 50 ans et plus de 65%, les étudiants 64% et les salariés 63%. A l'inverse, la part d'individus se lave automatiquement les mains avec du savon après avoir été aux toilettes et significativement inférieure à la moyenne chez les hommes 56% et chez les individus de 25 à 34 ans 56%.73(*)

    D'après une étude menée en France renseignent que, si 33% des Français râlent facilement contre l'état-jugé déplorable des toilettes sur leurs lieux de travail, ils ne sont pas pour autant de mois de la propreté. Une étude vient de montrer qu'un Français sur 2 soit 48.7% ne se lave pas les mains après chaque passage aux toilettes. Or c'est via les mains qu'on véhicule un maximum des bactéries, virus et d'autres germes. Pas seulement ceux de la gastro-entérite mais aussi ceux des grippes et autres microbes de l'hiver. D'ailleurs, nous ne sommes que 21.5% à faire le lien entre le fait d'avoir attrapé une maladie et un manque d'hygiène. Sachant que nous passons environ 38.2h par an aux toilettes, le risque de contacter une maladie par ce biais n'est pas négligeable. A noter également que, nous occupons la deuxième place sur le podium de la tendance cradingue : nous talonnons les Italiens 54.5% ne se lavent pas les mains après avoir été aux toilettes et nous devançons les Allemands 35%, les Australiens 35%, les Britanniques 26.9% et les habitants du Benelux 25%.74(*)

    Dans le même article, elle montre par ailleurs qu'un Français sur 5 avoue utiliser son portable aux toilettes. Or une récente une étude de l'Institut Britannique Which (IBW) a justement montré que les écrans de nos Smartphones (et tablettes) étaient truffés de cochonneries. Alors qu'on trouve une vingtaine d'unités de bactéries sur la cuvette des toilettes, cet institut Anglais a déniché 140 unités des bactéries E-Coli (venant de l'intestin) sur un téléphone et jusqu'à 600 sur les tablettes. Et ces appareils sont difficilement nettoyables à l'eau et au savon (il est conseillé de les nettoyer avec une lingette en microfibres). La journée mondiale du lavage des mains est consacrée à l'hygiène des mains. A l'origine, cette journée fut créée à destination des enfants dans les écoles. Aujourd'hui elle s'attache surtout à souligner d'importance de lavage des mains à l'eau et au savon pour éviter la propagation des maladies.75(*)

    Selon une enquête du programme de la santé publique à Ouagadougou, 76 étudiants ont été interrogés au total, soit en moyenne 8 étudiants par promotion. Les entretiens ont tous été menés dans des institutions supérieures. Il a été difficile de les mettre en confiance, surtout lorsque la présence d'un enseignant les incitait à modifier leur réponse. Près de la moitié des étudiants a indiqué avoir été malade au cours du dernier mois (en particulier des maux de ventre, infections urinaires et diarrhées), ce qui montre l'importance de l'hygiène et de l'assainissement, même si les enseignants nous ont confié ne pas avoir d'importants problèmes d'absentéisme. On trouve des dispositifs de lave-mains dans trois établissements. Les étudiants désirant se laver les mains ne disposent généralement que de robinets sans savon. De plus, comme indiqué plus haut, ces lave-mains sont parfois condamnés. Les lave-mains rencontrés étaient soit des structures en ciment (cas de l'institut supérieur à Tenkodogo), soit des canaris (récipient traditionnel pour le stockage de l'eau) disposés dans chaque auditoire. Seuls 5% des étudiants interrogés indiquent avoir, à leur disposition, du matériel pour se laver les mains. Du savon n'a été trouvé que dans un seul institut supérieur. Une étudiante souligne avoir dans son sac du savon acheté par ses parents. Une pratique assez répandue veut que les enseignants demandent aux étudiants de se laver les mains avant de rentrer dans l'auditoire après chaque pause. Cette pratique ne se résume généralement qu'à passer les mains sous l'eau, sans savon.76(*)

    De même, aucun matériel n'est mis à disposition pour le nettoyage anal. Il y a bien de l'eau, mais aucun récipient pour en amener dans la latrine. Les étudiants utilisent donc des feuilles de papier arrachées de leurs notes. Certains utilisent même des cailloux ou des morceaux de bois lorsqu'ils défèquent en plein air.La moitié des étudiants se sont déjà retenus d'aller déféquer à la latrine, préférant attendre de rentrer chez eux. Ils sont tout de même 70% à avoir déjà été à la latrine pour déféquer. Ce qui signifie que 30% des élèves n'y vont jamais. Une légère différence existe selon le genre.21% des garçons et 39% des filles n'utilisent jamais les latrines dans les institutions supérieures. Elles sont 11% à avoir déjà déféqué en plein air alors qu'aucun garçon n'a admis ce fait. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, plus de garçons 55% disent se retenir que des filles 42%. En revanche, les étudiants sont moins réfractaires à utiliser les latrines lorsqu'il s'agit d'uriner, mais pour déféquer c'est encore mieux pour eux. En effet, 91% d'entre eux utilisent les latrines à cette occasion.77(*)

    Dans le même temps, il est plus simple pour les filles et les garçons d'uriner en plein air en raison de l'attente créée par l'utilisation presque exclusive au moment des pauses. Ainsi 37% des garçons et 45% des filles disent avoir déjà uriné en plein air. Ces étudiants refusant d'utiliser les latrines évoquent à l'unanimité le manque de propreté comme première et principale raison, et le risque contaminations en deuxième lieu. Près de la moitié évoquent également le manque d'intimité, la sécurité (présence de serpents par exemple) et l'absence des dispositifs pour le nettoyage anal. L'absence des dispositifs pour se laver les mains est pour un quart d'entre eux l'une des raisons de leur désaffection. Matériel pour le nettoyage anal 50 %, dispositif de lave-mains 25%.Les professeurs ont généralement une cabine qui leur est réservée et fermée à clé. Il a été difficile de parler avec eux de ce sujet. Néanmoins, ils n'ont pas concédé de problèmes particuliers. Etant les seuls à utiliser leur cabine, elle est plutôt bien entretenue.Contrairement aux étudiants, les professeurs et les travailleurs ont souvent du savon à leur disposition entre le confort 32% le lavage des mains 30% et le nettoyage anal 22%.78(*)

    II.4. Résumé de la littérature

    L'exploitation de la documentation existante sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, nous a été un atout pour le cadrage de notre sujet de recherche. Elle concerne les connaissances et pratiques.

    Par rapport aux connaissances et pratiques, la revue de littérature place l'importance de l'usage d'une latrine hygiénique comme un moyen efficace pour se prévenir de différentes maladies. Dans une étude menée au Mali, la pénurie d'eau potable combinée au déficit d'assainissement et aux mauvais comportements et pratiques d'hygiène sont à l'origine de la propagation des maladies du péril fécal comme les diarrhées hydriques.

    Le non respect de l'hygiène des latrines se définie par l'élimination des excrétas en plein air, la construction des latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert, le vidange des fosses septiques sans aucune précaution provoquent des cas des dysenteries, diarrhée, fièvre typhoïde, gastro-entérite etc. Cela entraîne la prolifération des vecteurs des maladies suite aux mouches : les mouches sont des vecteurs des maladies des mains salles qui sont attirés par les excréments humains ou animaux, si ces excréments sont exposés, ils constituent un milieu favorable pour leur reproduction et une source des germes pathogènes.

    II.5. Cadre de recherche

    a) Cadre conceptuelle

    Variable indépendantes Variable dépendante

    Utilisation des latrines hygiéniques

    - Connaissances

    - Pratiques

    Figure 1: cadre conceptuelle

    b) Cadre opérationnel

    Variables indépendantes Variable dépendante

    1. Connaissances

    - Dimunition de la prolifération des vecteurs des maladies ;

    - Dimunition de la propagation des maladies diarrhéiques ;

    - Absence des odeurs ;

    - Avoir un environnement sain.

    2. Pratiques

    - Entretien des latrines ;

    - Evacuation hygiénique des excrétas;

    - Lavage des mains après usage des toilettes.

    Utilisation des latrines hygiéniques

    Figure 2: cadre opérationnelle

    II.6. Définition des variables

    II.7.1. Variables indépendantes

    è Connaissances :

    ð Diminution de la prolifération des vecteurs des maladies : veut dire une diminution de la multiplication des agents porteurs des maladies quand on a une latrine hygiénique.

    ð Diminution de la propagation des maladies diarrhéiques : c'est-à-dire une diminution de la multiplication des maladies diarrhéiques lorsqu'on respecte l'hygiène de latrine.

    ð Absence des odeurs : désigne le manque d'odeurs pour une latrine hygiénique.

    ð Avoir un environnement sain : c'est le fait de vivre dans un endroit propre suite à la présence des latrines hygiéniques.

    è Pratiques

    ð Entretien des latrines : c'est le nettoyage régulier des toilettes.

    ð Evacuation hygiéniques des excrétas : veut dire dans cette étude, éliminer les matières fécales en utilisant une latrine hygiénique

    ð Lavage des mains après usage des toilettes : c'est le fait de rendre les mains propre en utilisant l'eau, du savon ou de la cendre après avoir été aux toilettes.

    II.7.2. Variable dépendante

    ® Utilisation des latrines hygiéniques :désigne la prise en compte de l'usage des toilettes propres en vue d'éviter d'être en contact avec les germes pathogènes.

    CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE

    III.1. Introduction

    Ce chapitre présente les éléments relatifs au type d'étude, la population d'étude, la population cible, l'échantillonnage, méthodes, techniques etoutils de collecte des données, le recrutement, la sélection et la formation des enquêteurs, le pré-test, le déroulement de l'enquête, la saisie et le traitement des données, la considération éthique et les difficultés rencontrées.

    III.2. Type d'étude

    Cette étude est évaluative et transversale réalisée dans le quartier Bujovu et sera basée sur l'approche quantitative au moyen d'un questionnaire, mais aussi sur l'approche qualitative au moyen d'un guide d'interview. La période maximale del'étude va de mars à septembre 2019.

    III.3. Population d'étude

    La présente étude concerne toute la population du quartier Bujovu estimée à 39570habitants, repartie en13382hommes, 12228femmes, 6526garçons et 7434 filles.79(*)

    III.4. Population cible

    La population cible de l'étude est constituée de tous les chefs des ménages du quartier Bujovu. De la population totale, avec une taille moyenne de ménage s'élevant à 5,7 selon les résultats de l'EDS (2013-2014) de la RDC.C'est ainsi que, nous avons pris notre population totale 39570 divisée par la taille moyenne de ménage qui est de 5,7 dont 6942 chefs des ménages80(*)

    III.5. Echantillonnage

    L'échantillonnage avait comme sous point : la détermination de la taille de notre échantillon et le type d'échantillonnage qui facilitera la collecte des données.

    III.5.1. Détermination de la taille de l'échantillon

    Pour déterminer la taille de l'échantillon, nous nous sommes servis de la formule de LYNCH ci-après81(*) :

    D'où

    n = La taille de l'échantillon

    N = La population cible (Tous les chefs des ménages du quartier Bujovu qui est de 6942).

    Z =Valeur de la déviation standard à l'intervalle de confiance donnée où cet intervalle est de 95% et le Z de 1,96.

    P = Proportion de la population qui porte la caractéristique de la recherche.

    q = Proportion de la population qui ne porte pas la caractéristique de la recherche..

    d : La marge d'erreur estimé à 5% soit 0,05.

    En utilisant la formule de Lynch, la taille de l'échantillon égale :

    III.5.2. Type d'échantillonnage

    Le choix de notre échantillon a fait recours à la technique d'échantillonnage probabiliste qui consiste pour ce travail à donner la chance à tous les chefs des ménages du quartier Bujovu à participer à cette étude et systématique car, elle va faire usage du pas de sondage.

    Tableau 5: Répartition de l'échantillon selon les différentes notabilités

    Avenues

    Nombre d'habitants

    Nombre de Ménages

    Proportion

    Ménage à enquêté

    Pas de sondage

    01

    JOLIBOIS

    3312

    581

    0,08369346

    30

    19

    02

    BULENGERA

    3056

    536

    0,077211178

    28

    19

    03

    BUNYEREZO

    3278

    575

    0,082829156

    30

    19

    04

    BUHIMBA

    3137

    550

    0,079227888

    29

    19

    05

    HANIKA

    3068

    538

    0,07749928

    28

    19

    06

    BUHEKA

    1616

    284

    0,0409104

    15

    19

    07

    GASIRA

    1007

    177

    0,025496975

    9

    19

    08

    GAKUBA

    3506

    616

    0,088735235

    32

    19

    09

    NYARUBANDE

    4272

    749

    0,107893979

    40

    19

    10

    NYAKAGOZI

    3416

    599

    0,086286373

    31

    19

    11

    BITEKO

    4623

    811

    0,116825122

    43

    19

    12

    CYRAMBO

    5279

    926

    0,133390954

    49

    19

    Total

    9 Avenues

    39570

    6942

    1

    364

    -

    Commentaire : il ressort de ce tableau  une population totale de ; avec notre échantillon de 364 ménages dont, nous allons enquêter avec un pas de sondage de 19. Pour trouver le nombre de la population par avenue, nous avons consultés le rapport du quartier Bujovu. En plus, pour trouver l'effectif des ménages, nous avons pris la population totale par avenue divisé par 5,7 selon les résultats de l'EDS-II (RDC 2013-2014). En ce qui concerne la proportion, nous avons pris l'effectif des ménages pour chaque avenue divisé par nombre total des ménages. Quant aux ménages à enquêter, nous avons multiplié la proportion obtenue pour chaque avenue par la taille de l'échantillon (n) et en fin, le pas de sondage a été trouvé en divisant l'effectif total des ménages par la taille de l'échantillon.

    III.6. Méthodes et techniques de collecte des données

    Dans ce point, nous avons présenté les méthodes, les techniques et les Outils de collecte des données.

    III.6.1. Méthodes de collecte des données

    Pour collecter nos données, nous avons fait recour à deux méthodes étant premièrement quantitative pour récolter les données chiffrées et en fin, la méthode qualitative pour collecter les données non chiffrées.

    III.6.2. Techniques de collecte des données

    Pour collecter les données quantitatives, nous nous sommes servi de la technique d'enquête. En plus, pour collecter les données quantitatives, nous nous sommes servi de la technique d'interviewpour collecter les données qualitatives auprès de l'IT de l'aire de santé Bujovu.

    III.6.3. Outils de collecte des données

    Dans cette partie du travail, nous avons fait recours à un questionnaire pour la récolte des données quantitatives.

    III.7. Recrutement, sélection et Formation des enquêteurs

    Pour réaliser l'enquête, nous avons accordé la priorité sur le recrutement, la sélection et la formation des enquêteurs.

    L'enquête a été menée par 1 leader local du quartier Bujovu du fait qu'il est influent pour nous accompagner et 2 étudiants de l'ULPGL de la 3ème année de graduat de la Faculté de Santé et Développement Communautaires. Ces étudiants ont été recrutés du fait qu'ils connaissent bien le milieu d'étude et la langue locale avec un niveau considérable de connaissance et enfin leur courage, expérience dans les actions communautaires et leur souplesse d'adaptation aux conditions difficiles. Et ces différents critères interviennent pour sélectionner nos enquêteurs.

    Cependant, après recrutement et sélection des enquêteurs, une formation a été organisée à leur faveur avec comme objectif de leur expliquer le pourquoi de l'étude et leurs expliquer quelques règles à respecter dans le remplissage du questionnaire d'enquête par l'enquêté pour éviter les omissions, suivre la remarque ou le consigne.

    III.8. Pré-test

    Avant de descendre sur terrain pour la collecte des données, un questionnaire conçu et répondu par les habitants du quartier Kahembea été avant tout, pré tester auprès de 5 habitants du quartier car celle-ci, comporte les mêmes caractéristiques que le quartier Bujovu.

    III.9. Déroulement d'enquête

    Précisons que cette enquête a été réalisée pendant 5 jours. Nous avons retenu 1 leader local ( 1 Chef d'avenue adjoint du quartier Bujovu) et 2 camarades étudiants de l'ULPGL de la 3ème année de graduat de la faculté de Santé et Développement Communautaires.

    Dans la réalisation de cette enquête, nous nous sommes dispatchés dans les 12 avenues que couvre le quartier Bujovu. Pour cibler le ménages à enquêter, nous avons jetés un stylo à l'air pour indiquer la direction à prendre et en fin, un ménage a été pris en respectant le pas de sondage s'élevant à 19 c'est-à-dire après 19 ménages, on a choisis un autre ménage à enquêté.

    En tant que chercheur principal de l'étude, nous avons superviser le déroulement de l'enquête proprement dite en collaborant avec les enquêteurs auxquels, nous avons leur indiquer les limites à ne pas franchir pour chacun d'eux dans le but d'éviter les récapitulations de faits sur le terrain.

    III.10. Saisie, traitement et analyse des données

    Les données quantitatives étaient traitées grâce au logiciel SPSS 20 (Statistical Package for Social Science), puis vérifiées et analysées sur le logiciel Microsoft office Excel 2017 et les commentaires étaient présentés grâce au logiciel Microsoft Office Word 2010. Les résultats étaient présentés sous forme des tableaux simples de fréquences et de pourcentage.

    III.11. Considérations d'ordre éthique

    Pendant l'enquête, nous avons prioriser les valeurs morales (la dignité humaine, le respect et la considération). Le libre consentement de la personne a été considéré pour dire qu'aucun de nos répondants n'était pas forcé de répondre mais, ça dépendait seulement de sa volonté car éthiquement l'homme est au centre de toute chose et nous devons promouvoir sa dignité selon l'objectif de l'éthique82(*).

    C'est pourquoi, nous auronsbesoin des informations auprès de nos enquêtés dans la confidentialité et juger bon de garder l'anonymat.

    III.12. Difficultés rencontrées

    Tout au long d'élaboration de ce travail, la seule difficulté que nous avons rencontré st que certains enquêtés pensaient que nous étions des agents de la riposte contre Ebola, ils hésitaient avant de répondre et certains affichaient une attitude de méfiance. Pour contourner cette difficulté nous nous sommes faits accompagner par un chef d'avenu adjoint.

    CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULTATS

    Dans ce chapitre, nous présentons les résultats conformément aux objectifs. Ainsi, nous y dériverons les résultats sur les caractéristiques des répondantes, connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques et pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques.

    IV.1. Identification des répondants

    Parlant des caractéristiques des répondants, il s'agit de présenter les résultats ayant trait à l'identification de la personne concernée par la présente étude d'où la présentation des résultats selon le sexe, l'âge, l'Etat-civil, le niveau d'étude, ainsi que la profession.

    Q1. Sexe du répondant

    Tableau 6: Répartition des répondants selon le sexe

    Sexe

    Effectif

    Pourcentage

     

    Masculin

    136

    37,4

    Féminin

    228

    62,6

     

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau indiquent que, plus de la moitié des répondants soit 62,6% sont des femmes. En plus, moins de la moitié des répondants soit 37,4% sont des hommes.

    Q2. Age du répondant

    Tableau 7: Répartition des répondants selon l'âge

    Age

    Effectif

    Pourcentage

     

    Moins de 20 ans

    92

    25,3

    20 ans à 24 ans

    77

    21,2

    25 ans à 29 ans

    46

    12,6

    30 ans et plus

    149

    40,9

     

    Total

    364

    100,0

    Il ressort de ce tableau que, près de la moitié des répondants soit 40,9% sont âgés de 30 ans et plus. Ajoutons que, moins de la moitié des répondants soit 25,3% sont âgés de moins de 20 ans. Un tiers des répondants soit 21,2% ont l'âge qui varie entre 20 à 24 ans. En outre, la plupart des répondants soit 12,6% des répondants sont âgés de 25 à 29 ans.

    Q3. Etat-civil du répondant

    Tableau 8: Répartition des répondants selon l'Etat-civil

    Etat-civil

    Effectif

    Pourcentage

     

    Célibataire

    116

    31,9

    Marié (e)

    194

    53,3

    Union de fait

    54

    14,8

     

    Total

    364

    100,0

    A la lumière de ce tableau, les résultats indiquent que, plus de la moitié des répondants soit 53,3% sont mariés. En plus, moins de la moitié des répondants soit 31,9% sont célibataires, et, la plupart des répondants soit 14,8% sont en union de fait.

    Q4. Niveau d'étude du répondant

    Tableau 9: Répartition des répondants selon le niveau d'étude

    Niveau d'étude

    Effectif

    Pourcentage

     

    Universitaire

    29

    8,0

    Primaire

    33

    9,1

    Secondaire

    101

    27,7

    Sans étude

    201

    55,2

     

    Total

    364

    100,0

    Par rapport au niveau d'étude, la majorité des répondants soit 55,2% sont sans niveau d'étude, et d'autres répondants, soit 27,7% ont un niveau d'étude secondaire. Ajoutons que, d'autres répondants soit 9,1% ont un niveau d'étude primaire et seulement, 8% des répondants ont un niveau d'étude universitaire.

    Q5. Profession du répondant

    Tableau 10: Répartition des répondants selon la profession

    Profession

    Effectif

    Pourcentage

     

    Commerçant (e)

    165

    45,3

    Sans emploi

    49

    13,5

    Etudiant (e)

    70

    19,2

    Motard

    6

    1,6

    menuisier

    44

    12,2

    Maçon

    30

    8,2

     

    Total

    364

    100,0

    Il ressort de ce tableau que, la majorité des répondants soit 45,3% sont commerçants alors que, 13,3% sont sans emploi, 19,2% sont des étudiants, 12,2% sont des menuisiers, 8,2% sont des maçons, tandis que la minorité des répondants soit 1,6% sont des motards.

    IV.2. Connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques

    IV.2.1. Diminution de la prolifération des vecteurs des maladies

    Q6. As-tu déjà entendu parler d'une latrine hygiénique ?

    Tableau 11: Répartition des répondants selon la connaissance sur une latrine hygiénique

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    305

    83,8

    Non

    59

    16,2

     

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau renseignent que, la majorité des répondants soit 83,8% affirment avoir déjà entendu parler d'une latrine hygiénique. Et moins de la moitié des répondants soit 16,2% disent le contraire.

    Q7. Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies ?

    Tableau 12: Répartition des répondants selon la contribution d'une latrine hygiénique à la prolifération des vecteurs des maladies

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Non

    305

    100,0

     

    Total

    305

    100,0

    Les résultats de ce tableau révèlent que, la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies.

    Q8. Si Non, pourquoi ?

    Tableau 13: Répartition des répondants selon la raison

    Raisons

    Effectif

    Pourcentage

     

    Elle n'attire pas les vecteurs des maladies

    103

    33,8

    Elle est propre

    191

    62,6

    Je ne sais pas

    11

    3,6

    Total

    305

    100,0

    Il ressort de ce tableau que, plus de la moitié des répondants soit 62,6% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies parce qu'elle est propre. Et 33,8% des répondants disent qu'elle n'attire pas de mouches, tandis que 3,6% des répondants disent qu'ils ne savent pas.

    IV.2.2. Diminution de la propagation des maladies diarrhéiques

    Q9. As-tu déjà entendu parler des maladies diarrhéiques ?

    Tableau 14: Répartition des répondants selon les connaissances sur les maladies diarrhéiques

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    336

    92,3

    Non

    28

    7,7

     

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau montrent que, presque la totalité des répondants soit 92,3% affirment avoir des connaissances sur les maladies diarrhéiques. En plus, moins de la moitié des répondants soit 7,7% des répondants disent le contraire.

    Q9. Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à la prolifération des maladies diarrhéiques

    Tableau 15: Répartition des répondants selon la contribution d'une latrine hygiénique à la propagation des maladies diarrhéiques ?

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Non

    336

    100,0

     

    Total

    336

    100,0

    A la lumière de ce tableau, les résultats montrent que, la totalité des répondants soit 100% disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des maladies diarrhéiques.

    Q.10. Si Non, pourquoi ?

    Tableau 16: Répartition des répondants selon la raison

    Raisons

    Effectif

    Pourcentage

     

    Pas d'odeurs

    170

    51,4

    Il n' y a pas des mouches et des rats

    56

    16,4

    Parce qu'elle est propre

    110

    32,2

    Total

    336

    100,0

    Vu de ce tableau, plus de la moitié des répondants soit 51,4% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des maladies diarrhéiques parce qu'elle n'a pas d'odeurs. En plus, moins de la moitié des répondants soit 32,2% disent qu'elle est propre. En outre, et d'autres répondants soit 16,4% disent qu'il n'y a pas des mouches et des rats.

    IV.2.3. Absence des odeurs

    Q.11. As-tu déjà entendu parler des mauvaises odeurs ?

    Tableau 17: Répartition des répondants selon les connaissances sur les mauvaises odeurs

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    283

    77,7

    Non

    81

    22,3

     

    Total

    364

    100,0

    Vu de ce tableau, les résultats montrent que, la majorité des répondants soit 77,7% affirment avoir déjà entendu parler des mauvaises odeurs. Alors que, la minorité des répondants soit 22,3% disent le contraire.

    Q12. Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs ?

    Tableau 18: Répartition des répondants selon les connaissances sur la latrine hygiénique comme contribution aux mauvaises odeurs

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    283

    100,0

     

    Total

    283

    100,0

    Les résultats de ce tableau montrent que la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs.

    Q13. Si Oui, comment ?

    Tableau 19: Répartition des répondants selon la façon

    Opinions

    Effectif

    Pourcentage

     

    En utilisant les produits de nettoyage

    82

    29,0

    En nettoyant régulièrement la latrine

    189

    66,8

    En canalisant les odeurs dans une tuyauterie

    12

    4,2

    Total

    283

    100,0

    Il ressort de ce tableau que, plus de la moitié des répondants soit 66,8% affirment qu'en nettoyant régulièrement la latrine peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs. En plus, un quart des répondants soit 29% disent en utilisant les produits de nettoyage. En outre, d'autres répondants soit 4,2% disent qu'en canalisant les odeurs dans une tuyauterie

    IV.2.4. Avoir un environnement sain

    Q14. Est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain ?

    Tableau 20: Répartition des répondants selon leur contribution d'une latrine

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    364

    100,0

     

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau indiquent que, la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain.

    Q15. Si Oui, comment ?

    Tableau 21: Répartition des répondants selon la façon

    Opinions

    Effectif

    Pourcentage

     

    En évitant les mauvaises odeurs

    118

    32,4

    En protégeant contre les maladies

    168

    46,2

    En évitant les mouches

    60

    16,5

    En évitant la prolifération des rats

    18

    4,9

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau indiquent que, près de la moitié des répondants soit 46,2% affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain en protégeant contre les maladies. En plus, moins de la moitié des répondants soit 32,4% disent qu'en évitant les mauvaises odeurs. Et d'autres enquêtés, soit 16,5% disent qu'en évitant les mouches et en fin, seulement 4,9% des répondants disent qu'en évitant la prolifération des rats.

    IV.3. Pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques.

    IV.3.1. Entretien des latrines

    Q16. Nettoyez-vous régulièrement votre latrine ?

    Tableau 22: Répartition des répondants selon le nettoyage de la latrine

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    115

    31,6

    Non

    249

    68,4

     

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau montrent que, plus de la moitié des répondants soit 68,4% affirment qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines. En plus, moins de la moitié des répondants soit 31,6% disent le contraire.

    Q17. Si Oui, avec quoi ?

    Tableau 23: Répartition des répondants selon les produits de nettoyage de la latrine

    Produits

    Effectif

    Pourcentage

     

    Eau et du savon

    43

    37,3

    De la cendre

    38

    33,2

     
     
     

    Eau seulement

    34

    29,5

    Total

    115

    100,0

    Les résultats de ce tableau montrent que, la plus part des répondants soit 37,3% utilisent l'eau et du savon pour nettoyer. En plus, d'autres répondants soit 33,2% utilisent de la cendre. Et enfin 29,5% des répondants utilisent l'eau seulement.

    Q18. Si Oui, pourquoi le nettoyez-vous régulièrement ?

    Tableau 24: Répartition des répondants selon la raison du nettoyage

    Raisons

    Effectif

    Pourcentage

     

    Pour éviter les mouches

    27

    23,6

    Pour éviter les mauvaises odeurs

    34

    29,5

    Pour éviter les maladies

    54

    46,9

    Total

    115

    100,0

    Il ressort de ce tableau que, certains répondants soit 23,6% nettoient leurs latrines pour éviter les mouches. En plus, d'autres répondants, soit 29,5% disent que, c'est pour éviter les mauvaises odeurs. Et en fin 46,9% affirment que, c'est pour éviter les maladies.

    Q19. Si Oui, quel équipement de protection vous portez lors de nettoyage ?

    Tableau 25: Répartition des répondants selon l'équipement de protection lors du nettoyage de la latrine

    Equipement

    Effectif

    Pourcentage

     

    Les gants

    1

    0,869

    Le cache-nez

    1

    0,869

    Je n'utilise aucun équipement de protection

    113

    98,262

    Total

    115

    100,0

    Les résultats de ce tableau montrent que, certains répondants soit 0,86% portent les gants. En plus, d'autres répondants soit 0,86% disent qu'ils portent le cache-nez. Et la plus part des répondants affirment qu'ils n'utilisent aucun équipement de protection pour nettoyer leurs latrines.

    Q20. Si Non, pourquoi ?

    Tableau 26: Répartition des répondants selon la raison

    Raisons

    Effectif

    Pourcentage

     

    Manque de temps

    188

    75,5

    Manque d'eau

    61

    24,5

    Total

    249

    100,0

    Les résultats de ce tableau indiquent que, plus de la moitié des répondants soit 75,5% affirment qu'ils manquent du temps pour nettoyer leurs latrines. En plus, moins de la moitié des répondants soit 24,5% parlent de manque d'eau.

    IV.3.2. Evacuation hygiénique des excrétas

    Q21. Avez-vous déjà vidé au moins une fois votre latrine ?

    Tableau 27: Répartition des répondants selon le vidange de la latrine

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    221

    60,7

    Non

    143

    39,3

    Total

    364

    100,0

    A la lumière de ce tableau, les résultats montrent que, la majorité des répondants soit 60,7% affirment avoir déjà vidé au moins une fois leur latrine. Alors que, la minorité des répondants soit 39,3% disent le contraire.

    Q22.Si Oui, Est-ce que cela a été à la base de la pollution de l'environnement ?

    Tableau 28: Répartition des répondants selon le vidage de la latrine à la base de la pollution de l'environnement

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    147

    66,5

    Non

    74

    33,5

    Total

    221

    100,0

    Il ressort de ce tableau que, plus de la moitié des répondants soit 66,5% affirment que le fait de vider leurs latrines a été à la base de la pollution de l'environnement. En plus, moins de la moitié des répondants soit 33,5% disent le contraire.

    Q23. Si Oui, comment

    Tableau 29: Répartition des répondants selon la manière dont le vidage de la latrine constitue la base de la pollution de l'environnement

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Il y a propagation des mauvaises odeurs

    67

    45,6

    Il y a prolifération des mouches

    80

    54,4

    Total

    147

    100,0

    Vu de ce tableau, les résultats indiquent que, plus de la moitié des répondants soit 54,4% affirment qu'il y a prolifération des mouches par le fait de vider la latrine qui est à la base de la pollution de l'environnement. En plus, près de la moitié des répondants soit 45,6% parlent de la propagation des mauvaises odeurs.

    Q24. Y a-t-il des gens dans votre milieu qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques ?

    Tableau 30: Répartition des répondants selon l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques dans leur milieu

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    217

    59,6

    Non

    147

    40,4

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau montrent que, plus de la moitié des répondants soit 59,6% affirment que dans leur milieu, il existe des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques. En plus, près de la moitié des répondants soit 40,4% disent le contraire.

    Q.25. Si Oui, pourquoi ?

    Tableau 31: Répartition des répondants selon la raison

    Opinion

    Effectif

    Pourcentage

     

    Manque de moyen financier

    141

    65,0

    Manque de volonté

    76

    35,0

    Total

    217

    100,0

    Il ressort de ce tableau renseignent que, la majorité des répondants soit 65% affirment que le manque de moyen financier est à la base de l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques. Alors que, la minorité des répondants soit 35% disent que c'est à cause du manque de volonté.

    Q26. Quelles sont les conséquences de non utilisation d'une latrine hygiénique ?

    Tableau 32: Répartition des répondants selon les conséquences de non utilisation d'une latrine hygiénique

    Conséquences de non utilisation d'une latrine non-hygiénique

    Effectif

    Pourcentage

     

    Risque de contracter les maladies

    220

    60,4

    Risque de multiplication des vecteurs des maladies

    144

    39,6

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau indiquent que, plus de la moitié des répondants soit 60,4% parlent du risque de contracter les maladies comme conséquence de non utilisation d'une latrine hygiénique. En plus, moins de la moitié des répondants soit 39,6% parlent de risque de multiplication des vecteurs des maladies.

    IV.3.3. Lavage des mains après usage des toilettes

    Q27. Lavez-vous les mains après avoir été aux toilettes ?

    Tableau 33: Répartition des répondants selon le lavage des mains après usage des toilettes

    Opinions

    Effectif

    Pourcentage

     

    Oui

    113

    31,0

    Non

    251

    69,0

    Total

    364

    100,0

    Par rapport au lavage des mains après usage des toilettes, plus de la moitié des répondants soit 69% affirment qu'ils ne se lavent pas les mains après usage des toilettes. En plus, moins de la moitié des répondants soit 31% disent le contraire.

    Q28. Si Oui, avec quel produit ?

    Tableau 34: Répartition des répondants selon le produit de lavage des mains après usage des toilettes

    Produits

    Effectif

    Pourcentage

     

    Du savon et l'eau

    45

    39,8

    De la cendre et l'eau

    20

    17,8

    Eau seulement

    48

    42,4

    Total

    113

    100,0

    Par rapport aux produits de lavage des mains après usage des toilettes, certains répondants soit 39,8% se lavent les mains avec du savon et l'eau après usage des toilettes. En plus, d'autres répondants soit 42,4% parlent de l'eau seulement. En outre, seulement 17,8% des répondants utilisent de la cendre et l'eau.

    Q29. Si Oui, quels en sont les avantages ?

    Tableau 35: Répartition des répondants selon les avantages de lavage des mains après usage des toilettes

    Avantages de lavage des mains après usage des toilettes

    Effectif

    Pourcentage

     

    Protection contre les maladies des mains sales

    98

    86,7

    Prévention des maladies diarrhéiques

    15

    13,3

    Total

    113

    100,0

    A la lumière de ce tableau, les résultats renseignent que, plus de la moitié des répondants soit 86,7% affirment que l'avantage de se laver les mains après usage des toilettes est de se protéger contre les maladies des mains sales. En plus, près de la moitié des répondants soit 13,3% parlent de la prévention contre les maladies diarrhéiques.

    Q30. Quelles sont les conséquences du non lavage des mains après avoir été aux toilettes ?

    Tableau 36: Répartition des répondants selon les conséquences du non lavage des mains après usage des toilettes

    Conséquences

    Effectif

    Pourcentage

     

    La diarrhée

    172

    47,3

    La fièvre typhoïde

    21

    5,7

    Le choléra

    102

    28,0

    Les infections urinaires

    69

    19,0

    Total

    364

    100,0

    Les résultats de ce tableau révèlent que, près de la moitié des répondants soit 47,3% parlent la diarrhée comme conséquences du non lavage des mains après usage des toilettes. En plus, moins de la moitié des répondants soit 28% parlent du choléra. En outre, d'autres répondants soit 19% parlent des infections urinaires. En fin, seulement 5,7% des répondants parlent de la fièvre typhoïde.

    Encadré

    Propos recueilli auprès de l'IT du centre de santé Bujovu sur les connaissances de la population concernant l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques : La majorité des habitants du quartier Bujovu connaissent l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, les relais communautaires font la sensibilisation quelque fois, mais aussi il y a maintenant plusieurs publicités à la radio sur l'hygiène des latrines.

    Propos recueilli auprès de l'IT du centre de santé Bujovu sur les pratiques de la population en matière de l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques : Les latrines du quartier Bujovu la plus part sont en mauvais état, ce qui favorise la présence des vecteurs des maladies. La population néglige les règles d'hygiène des latrines, raison pour laquelle les maladies diarrhéiques sont rependues dans ce quartier.

    CHAPITRE V. DISCUSSION DES RESULTATS

    V.1. Introduction

    Notre étude s'est basée sur les connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques. Après plusieurs investigations, voici en libellé les résultats de notre enquête. Nous avons procédé par une technique d'enquête pour collecter les données quantitatives et l'interview pour les données qualitatives. Et nous avons eu les informations en ce qui concerne l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques. Notre objectif global vise à évaluer le niveau de connaissances et des pratiques de la population sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques. Partant de notre outil de collecte, cette discussion confère aux majeurs points suivants :

    V.2. Identification des répondants

    Dans cette partie, discutons les données portant sur le sexe, âge, l'Etat-civil, le niveau d'étude et la profession des répondants.

    V.2.1. Sexe des répondants

    Au vu de cette section, les résultats tels que présentés ci-haut, nous constatons clairement que, sur 364 répondants, plus de la moitié des répondants soit 62,6 pourcent sont des femmes. En plus, moins de la moitié des répondants soit 37,4 pourcent sont des hommes.

    V.2.2. Age des répondantes

    Par rapport à l'âge, près de la moitié des répondants soit 40,9 pourcent sont âgés de 30 ans et plus. Ajoutons que, moins de la moitié des répondants soit 25,3 pourcent sont âgés de moins de 20 ans. En plus, un tiers des répondants soit 21,2 pourcent ont l'âge qui varie entre 20 à 24 ans. En outre, certains répondants soit 12,6 pourcent des répondants sont âgés de 25 à 29 ans.

    Personnellement, nous remarquons que la majorité des sujets enquêtés soit 40,9 pourcent se situent dans une tranche d'âge comprise entre 30 ans de naissance et plus, dans l'ensemble des enquêtés rencontrés dans le quartier Bujovu.

    V.2.3. Etat-civil des répondants

    Par rapport à l'Etat-civil, les résultats montrent que, plus de la moitié des répondants soit 53,3 pourcent sont mariés. En plus, moins de la moitié des répondants soit 31,9 pourcent sont célibataires. En outre, certains répondants soit 14,8 pourcent sont en union de fait.

    D'après ces résultats, nous constatons que, la plus grande partie des sujets enquêtés soit 53,3 pourcent sont mariés.

    V.2.4. Niveau d'étude des répondantes

    Tel qu'il apparait dans le tableau n°09, la majorité des répondants soit 55,2 pourcent sont sans étude, alors que certains répondants soit 27,7% ont un niveau d'étude secondaire. Ajoutons que, d'autres répondants soit 9,1 pourcent ont un niveau d'étude primaire et seulement, 8 pourcent des répondants ont un niveau d'étude universitaire.

    En voyant ces résultats, nous remarquons personnellement que, la plus grande partie des sujets enquêtés n'ont pas fait les études. Cette situation juge les sujets répondants comme ayant un niveau d'étude bas.

    V.2.3. Profession des répondantes

    La lecture du tableau n°10, la majorité des répondants soit 45,3 pourcent sont commerçants alors que, la minorité des répondants soit 1,6 pourcent ont une profession de motard.

    Personnellement, nous constatons que notre étude a porté essentiellement sur les sujets enquêtés ayant une profession commerçante suivi des étudiants, des menuisiers, des ceux qui n'ont pas d'emploi, des maçons et en fin des motards? enquêtés qui exercent la maçonnerie comme profession..

    V.3. Connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques

    Dans cette partie, abordons la discussion des résultats se rapportant aux sous variables telles que la diminution de la prolifération des vecteurs des maladies, la diminution de la propagation des maladies diarrhéiques, l'absence des odeurs et enfin, avoir un environnement sain qui ont constitués les connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ; ces résultats se justifient d'autant plus que :

    V.3.1. Diminution de la prolifération des vecteurs des maladies

    Selon nos enquêtes, sur 364 sujets enquêtés, près de la totalité des répondants soit 83,8 pourcent affirment avoir déjà entendu parler d'une latrine hygiénique. En plus, moins de la moitié des répondants soit 16,2 pourcent disent le contraire. Ajoutons que, la totalité des répondants soit 100 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies ; plus de la moitié des répondants soit 62,6 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies parce qu'elle est propre.

    Au terme d'une étude sur les effets néfastes du non-respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier Kahembe, les résultats montrent que, plus de la moitié des enquêtés a nié la présence des mouches dans leurs latrines, près de la moitié disent qu'il y a contact de ces mouches avec leurs ustensiles de cuisine, et pour lutter contre les germes plus du quart des enquêtés font la vaisselle au savon, plus de 3/10 font le nettoyages de leurs latrines et moins d'1/10 couvrent le trou de leurs latrines  pendant que près de 2/10 ne prennent aucune précaution face à cela. Les latrines les plus proches sont à moins d'un mètre de leurs maisons pour moins de 3/10 des enquêtés. Les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines du quartier Kahembe avec une proportion de plus de 3/10 pour les rats, pas loin de 3/10 pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus de 1/10 pour la présence des mouches.83(*)

    Cependant, ces deux résultats ne sont pas contraires par le fait que, notre étude prouve à suffisance que la majorité des sujets enquêtés ayant affirmés avoir déjà entendu parler d'une latrine hygiénique et que 100 pourcent des répondants ont souligné qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies,. Pourtant l'auteur dans son étude signale que, les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines du quartier Kahembe avec une proportion de plus de trois sur dix pour les rats, pas loin de trois sur dix pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus de un sur dix pour la présence des mouches.

    V.3.2. Diminution de la propagation des maladies diarrhéiques

    Notons sur ce point que, presque la totalité des répondants soit 92,3 pourcent affirment avoir des connaissances sur les maladies diarrhéiques. En plus, moins de la moitié des répondants soit 7,7 pourcent des répondants disent le contraire. En cela s'ajoute, une totalité des répondants soit 100 pourcent disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des maladies diarrhéiques. En outre, plus de la moitié des répondants soit 51,8 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des maladies diarrhéiques parce qu'elle n'a pas d'odeurs. En plus, moins de la moitié des répondants soit 32,7 pourcent disent qu'elle est propre. En outre, et d'autres répondants soit 16,7 pourcent disent qu'il n'y a pas des mouches et des rats.

    Dans une étude menée au Mali, la pénurie d'eau potable combinée au déficit d'assainissement et aux mauvais comportements et pratiques d'hygiène sont à l'origine de la propagation des maladies du péril fécal comme les diarrhées hydriques.

    Comparativement aux résultats d'une étude menée à BANCONI, portant sur les déchets ménagers : impact sur la santé et l'environnement en commune I du district de Bamako, cas de Banconi, les résultats ont montré qu'une portion des populations fait des mauvaises pratiques en matière d'hygiène et d'assainissement comme le vidange des latrines et les puisards, force est de reconnaître que la dégradation de la qualité de l'eau des puits est possible. Les dangers liés à la contamination microbienne de l'eau ne se limite pas aux gastro-entérites aigues. En 2008, les maladies diarrhéiques représentent 8 085 cas soit 27 pourcent de l'ensemble de cas dont 13 pourcent des dysenteries amibiennes.84(*)

    V.3.3. Absence des odeurs

    Tels qu'il apparait dans le tableau n°20, la majorité des répondants soit 77,7 pourcent affirment avoir déjà entendu parler des mauvaises odeurs. Alors que, la minorité des répondants soit 22,3 pourcent disent le contraire. En plus, la totalité des répondants soit 100 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs. Notons que, plus de la moitié des répondants soit 66,8 pourcent affirment qu'en nettoyant régulièrement la latrine peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs. En plus, un quart des répondants soit 29 pourcent disent en utilisant les produits de nettoyage. En outre, d'autres répondants soit 4,2 pourcent disent qu'en canalisant les odeurs dans une tuyauterie.

    Contrairement aux résultats d'une enquête menée à Conakry dans laquelle sur 80 ménages qui ont fait l'objet de son enquête, 88,75 pourcent disposent de latrines dans leur concession tandis que 11,25 pourcent ont recours aux cours voisines ou aux espaces vacants (ban côtières, parcelles et maisons inhabitées). D'un point de vue sanitaire, l'évacuation hygiénique des selles est probablement l'aspect le plus important au niveau domestique. Il a aussi vu dans certaines cours que les selles des enfants traînaient sur le sol. Ces selles sont généralement recouvertes avec des cendres avant d'être évacuées au cours du balayage. Les enfants qui marchent ont, quant à eux, le plus souvent recours aux tas d'immondices les plus proches de la concession, la proximité des concessions avec les selles, au delà des désagréments liés aux odeurs pestilentielles, peut constituer un risque des diarrhées à travers les mouches également.85(*)

    A l'instar de ces résultats obtenus de l'enquête divergeant avec ceux obtenus par l'auteur qui souligne que, d'un point de vue sanitaire, l'évacuation hygiénique des selles est probablement l'aspect le plus important au niveau domestique qui peut éviter des mauvaises odeurs et prévenir un risque des diarrhées à travers les mouches.

    V.3.4. Avoir un environnement sain

    Pour ce qui est d'avoir un environnement sain, la totalité des répondants soit 100 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain. Notons que, près de la moitié des répondants soit 46,2 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain en protégeant contre les maladies. En plus, moins de la moitié des répondants soit 32,4 pourcent disent qu'en évitant les mauvaises odeurs. En outre, la plupart des enquêtés disent qu'en évitant les mouches et en fin, seulement 4,9 pourcent des répondants disent qu'en évitant la prolifération des rats.

    Une meilleure gestion de l'environnement permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées de 50 à 75 ans considérés comme les groupes les plus exposés. Actuellement dans la globalité, l'assainissement comprend l'évacuation et le traitement des eaux et des solides usagés. Ces matières incluent les eaux de pluie, de drainage, de lavage, les eaux usées et / ou provenant des toilettes, les excréments, et les déchets solides. En effet, la proximité avec les eaux usées peut engendrer des maladies à transmission féco-orale ( diarrhée, typhoïde, hépatites, choléra), ou liées à un vecteur ( paludisme, filariose, dengue).86(*)

    Dans la même perspective de ces résultats obtenus dans notre étude et ceux développés par l'auteur se dégage au niveau où, souligne l'OMS qu'une meilleure gestion de l'environnement permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées de 50 à 75 ans considérés comme les groupes les plus exposés. en concomitance avec nos résultats relevant que la totalité des sujets enquêtés soit 100 pourcent affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain.

    Eu égard à ces résultats, nous infirmons notre 1ère hypothèse vu que le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques est élevé.

    V.4. Pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques.

    V.4.1. Entretien des latrines

    Quant en ce qui concerne l'entretien des latrines, plus de la moitié des répondants soit 68,4 pourcent affirment qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrine. En plus, moins de la moitié des répondants soit 31,6 pourcent disent le contraire ; plus de la moitié des répondants soit 37,3 pourcent utilisent l'eau et du savon pour nettoyer. En plus, moins de la moitié des répondants soit 33,2pourcent utilisent de la cendre. En outre, d'autres répondants soit 29,5 pourcent utilisent l'eau seulement.

    Ajoutons que également que, certains répondants soit 23,6 pourcent nettoient leurs latrines pour éviter les mouches. En plus, d'autres répondants soit 29,5 pourcent disent que, c'est pour éviter les mauvaises odeurs. En outre, certains répondants soit 46,9 pourcent affirment que, c'est pour éviter les maladies. Notons que, moins de la moitié des répondants soit 0,86 pourcent portent les gants. Et, moins de la moitié des répondants soit 0,86 pourcent porte le cache-nez, Et d'autres répondants soit 98,3 pourcent affirment qu'ils n'utilisent aucun équipement de protection pour nettoyer leurs latrines. Plus de la moitié des répondants soit 75,5 pourcent affirment qu'ils manquent du temps pour nettoyer leurs latrines. En plus, moins de la moitié des répondants soit 24,5 pourcent parlent de manque d'eau.

    Vu ces résultats, Georges souligne dans la même perspective que, l'eau est un solvant universel, c'est ainsi qu'elle joue aussi un rôle important dans l'utilisation correcte de l'hygiène des latrines et favorise souvent qu'il y ait une bonne gestion des latrines tout en luttant contre la propagation des mouches autour des fosses septiques ou des trous et surtout dans les milieux ruraux où on ne trouve encore que des latrines traditionnelles. Rareté de l'eau dans les milieux, selon les normes internationales on doit doter de l'eau dans les latrines pour permettre de faire l'hygiène des latrines et en plus pour faciliter l'écoulement facile des excrétas pour des latrines VIP et sur tout dans les milieux urbains, c'est ainsi, il faut construire des points d'eau en nombre suffisant et de bonne qualité dans le domicile ou à proximité directe pour faciliter l'hygiène dans les annexes de l'habitat.87(*)

    Personnellement, nous remarquons que le problème de manque d'eau est plus rependu dans le quartier Bujovu, et certains répondants affirment que c'est ce qui est à la base de la non utilisation des latrines hygiéniques.

    V.4.2. Evacuation hygiénique des excrétas

    Par rapport à l'évacuation hygiénique des excrétas, la majorité des répondants soit 60,7 pourcent affirment avoir déjà vidé au moins une fois leurs latrine. Alors que, la minorité des répondants soit 39,3 pourcent disent le contraire ; plus de la moitié des répondants soit 66,5 pourcent affirment que le fait de vider leurs latrines a été à la base de la pollution de l'environnement. En plus, moins de la moitié des répondants soit 33,5 pourcent disent le contraire. Plus de la moitié des répondants soit 54,4 pourcent affirment qu'il y a prolifération des mouches par le fait de vider la latrine qui est à la base de la pollution de l'environnement. En plus, près de la moitié des répondants soit 45,6 pourcent parlent de la propagation des mauvaises odeurs.

    Notons également que, plus de la moitié des répondants soit 59,6 pourcent affirment que dans leur milieu, il existe des gens n'utilisent pas les latrines hygiéniques. En plus, près de la moitié des répondants soit 40,4 pourcent disent le contraire ; la majorité des répondants soit 65 pourcent affirment le manque de moyen financier est à la base de l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques. Alors que, la minorité des répondants soit 35 pourcent accusent le manque de volonté. Plus de la moitié des répondants soit 60,4 pourcent accusent le risque de contracter les maladies comme conséquence de non utilisation d'une latrine hygiénique. En plus, moins de la moitié des répondants soit 39,6 pourcent parlent de risque de multiplication des vecteurs des maladies.

    Après analyse des résultats de l'enquête, nous remarquons personnellement que, la majorité des sujets enquêtés affirment avoir déjà vidé au moins une fois leurs latrine ; plus de la moitié des répondants affirment que le fait de vider leurs latrines a été à la base de la pollution de l'environnement comparativement aux résultats de ceux trouvés par André KALONGA qui ont révélés que, dans les zones d'endémies, toutes les catastrophes provoquées par l'homme entrainent la détérioration du système d'approvisionnement en eau et d'assainissement et peuvent causer des flambées des maladies diarrhéiques aigues Il souligne que, l'élimination des excrétas en plein air, les latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert aggravent cette situation, les cas de la fièvre typhoïde, la diarrhée, l'amibiase sont régulières. La fièvre typhoïde résulte en grande partie des eaux insalubres, d'un assainissement inadéquat et du manque d'hygiène de latrine.88(*)

    V.4.3. Lavage des mains après avoir été aux toilettes

    Concernant le lavage des mains après avoir été aux toilettes, les résultats révèlent que,sur 364 sujets enquêtés, plus de la moitié des répondants soit 69 pourcent affirment qu'ils ne se lavent pas les mains après usage des toilettes. En plus, moins de la moitié des répondants soit 31pourcent disent le contraire. Par rapport aux produits de lavage des mains après usage des toilettes, plus de la moitié des répondants soit 39,8 pourcentage se lavent les mains avec du savon et l'eau après usage des toilettes. En plus, près de la moitié des répondants soit 42,4 pourcent parle de l'eau seulement. En outre, 17,8 pourcent des répondants utilisent de la cendre et l'eau ; plus de la moitié des répondants soit 86,7 pourcent affirment que l'avantage de se laver les mains après usage des toilettes est de se protéger contre les maladies des mains sales. En plus, moins de la moitié des répondants soit 13, 3 pourcent parlent de la prévention des maladies diarrhéiques ; près de la moitié des répondants soit 47,3 pourcent accusent la diarrhée comme conséquences du non lavage des mains après usage des toilettes. En plus, moins de la moitié des répondants soit 28 pourcent parlent du choléra. En outre, la plupart des répondants soit 19 pourcent parlent de l'amibiase. En fin, seulement 5,8 pourcent des répondants parlent de la fièvre typhoïde.

    D'après les résultats d'un sondage réalisés du 20 au 23 octobre 2015 par l'Institut d'Etude de Marché et d'Opinion (IEMO) sur la pratique d'hygiène spécifique menée dans 63 pays, cette enquête mesure la part d'individus se lavant automatiquement les mains avec du savon après être allé aux toilettes. Ce sont les Saoudiens les plus nombreux à se laver systématiquement les mains en sortant aux toilettes avec 97 pourcent et les Chinois les moins nombreux seulement 23 pourcent. La France occupe la 50ème place avec 62 pourcent qui se lavent automatiquement les mains après avoir allé aux toilettes. On trouve un taux plus important de bons élèves à la matière chez les femmes 66 pourcent, les 50 ans et plus de 65 pourcent, les étudiants 64 pourcent et les salariés 63 pourcent. A l'inverse, la part d'individus se lave automatiquement les mains avec du savon après avoir été aux toilettes et significativement inférieure à la moyenne chez les hommes 56 pourcent et chez les individus de 25 à 34 ans 56 pourcent.89(*)

    Comparativement aux résultats de notre étude et l'étude de l'auteur, notre étude prouve à suffisance que la majorité des gens ne se lavent pas les mains après avoir été aux toilettes comparativement avec l'étude développée par l'auteur que la plupart des personnes de plusieurs pays ne se lavent pas souvent les mains ni avec du savon, ni avec de l'eau après avoir quitté aux toilettes.

    Pour ce fait, notre 2ème hypothèse est infirmée, dans le sens que, la population du quartier Bujovu n'a pas des bonnes pratiques encourageant l'utilisation de latrines hygiéniques.

    En somme, les résultats de cette étude nous ont permis d'évaluer le niveau de connaissances et des pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques. En se référant aux connaissances de la population sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, la démarche à faire est de conscientiser la population à respecter les pratiques d'hygiène des latrines et d'assainissement dans le quartier.

    Le problème d'utilisation des latrines non hygiéniques est une réalité dans la ville de Goma en général, et en particulier dans le quartier Bujovu notre milieu d'étude. L'éducation sanitaire de la population de se prévenir contre les risques des maladies diarrhéiques entre autre le choléra, la fièvre typhoïde, les infections urinaires etc..., le respect des conditions ou des règles d'hygiènes des latrines et d'assainissements du milieu ainsi que les efforts des professionnels de santé, l'implication du gouvernement restent la seule option à prendre pour éradiquer ce désastre de non utilisation des latrines non hygiéniques.

    CHAPITRE VI. CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

    VI.1. Conclusion générale

    Cette étude a porté sur les « connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ». Pour y arriver, nous avons formulé la question principale pour connaitre quel est le niveau des connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ? Les questions spécifiques étaient de savoir :

    1. Quel est le niveau de connaissances de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier Bujovu face à l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ?

    Pour y répondre nous avons émis les hypothèses suivantes :

    3. Le niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques serait moyen.

    4. La population du quartier Bujovu adopterait des bonnes pratiques encourageant l'utilisation de latrines hygiéniques.

    Conformément aux questions spécifiques de cette recherche, les objectifs ci-dessous ont été poursuivis notamment l'objectif général, évaluer le niveau de connaissances et des pratiques de la population sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ; objectifs spécifiques :

    - Evaluer le niveau de connaissances de la population sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ;

    - Déterminer les pratiques de la population face à l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques.

    L'étude a été évaluative et transversale avec une approche quantitative et qualitative. Nous avons procédé par les techniques d'enquête et d'interview, avec le questionnaire comme outil de collecte des données et le guide d'interview. Pour obtenir les informations, un échantillon probabiliste et systématique a été tiré au sein de notre population cible. 364 chefs des ménages du quartier Bujovu ont été choisis pour constituer notre échantillon auquel le questionnaire a été administré. Ainsi, les principaux résultats obtenus sont ci-après :

    Par rapport aux connaissances de la population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, près de la totalité des habitants du quartier Bujovu affirment avoir déjà entendu parler d'une latrine hygiénique. En plus, moins de la moitié disent le contraire. Ajoutons que, la totalité des habitants de Bujovu affirment qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies, affirment aussi qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des maladies diarrhéiques, affirment aussi qu'une latrine hygiénique contribue à un environnement sain, et près de la moitié des répondants affirment qu'une latrine hygiénique contribue à un environnement sain. Ce qui revient à dire que leur niveau de connaissance est élevé.

    Quant aux pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques, plus de la moitié des habitants du quartier Bujovu affirment qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines. En plus, moins de la moitié disent le contraire ; plus de la moitié ne se lavent pas les mains après avoir été aux toilettes, et moins de la moitié disent le contraire. Et plus de la moitié affirment que l'évacuation des excrétas a été à la base de la pollution de l'environnement. Ce qui revient à dire que la population du quartier Bujovu n'a pas de bonnes pratiques en matière de l'utilisation des latrines hygiéniques.

    VI.2. Suggestions

    Partant des résultats obtenus, compte tenu des objectifs de départ, nous suggérons ce qui suit :

    1. Aux habitants de l'aire de santé Bujovu :

    · De respecter les règles d'hygiène des latrines en vue de lutter contre la propagation des maladies ;

    · Pour ceux qui ne se lavent pas les mains régulièrement après usage de latrines de commencer à laver leurs mains car cela pourrait réduire le risque de contracter la maladie.

    2. Aux professionnels de santé

    · De continuer à renforcer l'éducation sanitaire aux habitants en matière de l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques en octroyant les équipements d'hygiène ;

    3.Au gouvernement

    De sensibiliser les habitants du quartier Bujovu au travers ses RECO dans l'adoption des bonnes pratiques hygiéniques des latrines.

    · D'octroyer l'eau à ce quartier car certains répondants disent qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines à cause du manque d'eau

    BIBLIOGRAPHIE

    1 OUVRAGES

    - FOUNTAIN, éducation sanitaire sur l'eau, hygiène et assainissement, Mauritanie, 1980

    - GUINDO, journée communale de l'eau à Bandiagara, Mali, 2017, p 20

    - Dictionnaire LAROUSSE, paris, cedex 06

    - MSF, lutte contre la propagation des épidémies, rue lausanne, Geneve 2016

    - VIGARELLO Georges, le propre et le sale, le seuil, 1987, p 13

    2 ARTICLES ET REVUES

    - Enquêtedémographique sanitaire, RDC, 2013-2014

    - Jeune Afrique, relèveépidémiologique, disponible sur www.jeuneafrique.com/relèveépidémiologique, septembre 2016, consulté le 12 avril 2019

    - OMS, santé et développement, 2012

    - Les amis de la terre, les dechets organiques et les toilettes-retour à la terre, thematique biodiversité, septembre 2012

    - Radio okapi, environnement et santé, disponible sur www.radiookapi.net , consulté le 4 Avril 2019 à 10h

    3 TFC ET MEMOIRES

    - André KALONGA PANDI ? evaluation des connaissances sur les parametres affectant l'insalubrité peri-domiciliaire dans la zone de NGABA, ISTM, 2009

    - Appollinaire KOMBASSAIRE, accès à l'eau potable et les risques diarrhéiques dans les zones irrégulières d'Ouagadougou, conakry, 2011

    - Emmanuel KYAMUSOKE BORAUZIMA, problématique de la promiscuité et son impact sur la population du quartier Mapendo dans la ville de Goma, UNIGOM, 2009

    - EKOUE LAGNON, diagnostic du système de collecte des excrétas et eaux usées domestiques dans les milieux inondables de la ville de lomé : cas du quartier Zogbedji, 2013

    - Germain MANITU MANDINGI, nature et analyse des indicateurs de la qualité de l'habitat au camp lieutenant colonel kokolo, kinshasa, 2017

    - Karim BITEKO, effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier kahembe, ULPGL/Goma, inedit, 2013

    - KASONGO AMZA, épidémiologie de la fièvretyphoïde dans la ville de KINDU, Kindu, 2014, p 13

    - Mamadou DIABATE, déchetsménagers impact sur la santé et l'environnement en communeI, Banconi, 2010

    - Pierre MAMBO BAKENGA, la pollution de l'environnement par les ordures menagers, cas de la commune d'Ibanda, RDC, Bukavu, tfc inedit, 2012 p18

    - Tresor KIHIMBA, problématique de gestion des latrines dans les institutions superieurs et universitaires de la ville de Goma cas de l'ISC/Goma, GOMA, 2012

    4 RAPPORTS

    - Rapport annuel du bureau de quartier Bujovu, 2018

    - Rapport SNIS du centre de santé Bujovu,2018

    - Medecins d'afriques, rapport de mission, RDC,GOMA, juillet 2017

    - OMS, rapport sur la santé dans le monde, Geneve, 2015

    - OMS, rapport sur le cholera disponible sur www.int.clolera consulté le 14 avril 2019

    5 WEBOGRAPHIE

    - Adelline LAFITTE, 1 francais sur 2 ne se lave pas les mains apres avoir été aux toilettes, disponible sur http://:www.magazine-avantages,bien etre, article, site en ligne,consulté le 30 avril 2019

    - AGROBLOC, lavage des mains apres toilettes, rsultats de sondage sur les pratiques d'hygienes, disponible sur www.lavage des mains apres toilettes, publié le 24 novembre 2015

    - UNICEF, cité par dadou Andria MBOLANIRINA, gestion des latrines, ville de TALATAVOLONONDRY, 2011, disponible sur www.irinnews.org

    ANNEXES

    QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

    Bonjour Monsieur, Madame, je suis Deborah KABUO MANTOLA. Dans le cadre de l`élaboration de notre travail de fin de cycle en Faculté de Santé et Développement Communautaires, nous menons une étude portant sur « Les connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ». Pour y parvenir, nous vous sollicitons de bien vouloir répondre aux questions suivantes, car ces informations ne seront utilisées que pour les besoins scientifiques de la recherche et nous vous garantissons l`anonymat dans vos réponses. Nous vous prions d`accepter nos remerciements anticipés. Encercler la lettre qui correspond à la bonne réponse.

    Section I. IDENTIFICATION DES REPONDANTS

    Questions

    Réponses

    01

    Sexe du répondant

    1. Masculin

    2. Féminin

    02

    Age du répondant

    1. Moins de 20 ans

    2. 20 ans à 24 ans

    3. 25 ans à 29 ans

    4. 30 ans et plus

    03

    Etat-civil du répondant

    1. Célibataire

    2. Marié (e)

    3. Divorcé (e)

    4. Union de fait

    5. Separé

    6. Veuf (ve)

    04

    Niveau d'étude du répondant

    1. Sans étude

    2. Primaire

    3. Secondaire

    4. Universitaire

    05

    Profession du répondant

    1. Commerçant (e)

    2. Enseignant (e)

    3. Etudiant (e)

    4. Autres à préciser

    SECTIONS II. CONNAISSANCES

    Diminution de la prolifération des vecteurs des maladies

    07

    As-tu déjà entendu parler d'une latrine hygiénique ?

    1. Oui

    2. Non

    08

    Si oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies ?

    1. Oui

    2. Non

    09

    Si Oui, comment ?

     

    10

    Si non, pourquoi ?

     

    Diminution de la prolifération des maladies diarrhéiques

    11

    As-tu déjà entendu parler des maladies diarrhéiques ?

    1. Oui

    2. Non

    12

    Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à la prolifération des maladies diarrhéiques  ?

    1. Oui

    2. Non

    13

    Si Oui, comment ?

     

    14

    Si Non, pourquoi ?

     

    Absence des odeurs

    15

    As-tu déjà entendu parler des mauvaises odeurs ?

    1. Oui

    2. Non

    16

    Si oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs ?

    1. Oui

    2. Non

    17

    Si Oui, Comment ?

     

    18

    Si non, Pourquoi ?

     

    Avoir un environnement sain

    19

    Est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain ?

    1. Oui

    2. Non

    20

    Si Oui, Comment ?

     

    21

    Si non, Pourquoi ?

     

    SECTION III. PRATIQUES

    Entretien des latrines

    22

    Nettoyez-vous régulièrement votre latrine ?

    1. Oui

    2. Non

    23

    Si oui avec quoi ?

     

    24

    Si Oui, Pourquoi le nettoyez-vous régulièrement ?

     

    25

    Si Oui, quel équipement de protection vous portez lors de nettoyage ?

    1. Les gants

    2. Le cache-nez

    3. La salopette

    4. Les bottes

    5. Autres à préciser...................

    26

    Si non pourquoi ?

     

    Evacuation hygiénique des excrétas

    27

    Avez-vous déjà vidé au moins une fois votre latrine

    1. Oui

    2. Non

    28

    Si Oui, Est-ce que cela a été à la base de la pollution de l'environnement ?

    1. Oui

    2. Non

    29

    Si Oui, Comment ?

     

    30

    Y a-t-il des gens dans votre milieu qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques ?

    1. Oui

    2. Non

    31

    Si oui, pourquoi ?

     

    32

    Si oui quelles sont les conséquences ?

     

    Lavage des mains après usage des toilettes

    33

    Lavez-vous les mains après avoir été aux toilettes ?

    1. Oui

    2. Non

    34

    Si Oui, avec quel produit ?

    1. Du savon et l'eau

    2. De la cendre et l'eau

    3. Eau seulement

    4. Tous ces produits

    35

    Si Oui, quel en sont les avantages ?

     

    36

    Quelles sont les conséquences ?

     

    UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS-LACS

    ULPGL BP.368/Goma

    Guide d'interview adressé auprès de l'IT de l'aire de santé Bujovu

    Bonjour Monsieur, Madame, je suis Deborah KABUO MANTOLA, étudiant en G3 à l'Université Libre des Pays de Grands-Lacs, ULPGL/Goma dans la faculté de Santé et Développement Communautaires.

    Dans le cadre de notre travail de fin du premier cycle (Graduat) portant sur « Connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques », ce guide est un outil de collecte des données auprès de l'IT de l'aire de santé Bujovu. Votre participation est très importante en répondant aux questions ci-dessous. Dans l'anonymat, les données fournies ne seront exploitées que pour des fins scientifiques. Merci.

    1. Quel est le niveau des connaissances de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques?

    .............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

    2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    .............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

    3. Que suggérez-vous pour que les habitants du quartier Bujovu maitrisent l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?

    ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

    * 1OMS, Rapport sur la santé dans le monde, Genève, 2015

    * 2Idem.

    * 3Idem.

    * 4 UNICEF& WHO, Joint monitoring program and drinking water and sanitation special, NEW YORK, 2016.

    * 5Idem.

    * 6 ASS SERGE FATAKI, Hygiène et assainissement, cours inédit, ULPGL GOMA, FSDC-G2, 2017-2018.

    * 7 Archives du bureau du quartier bujovu de 2018 N°98 du 18 Novembre 1998

    * 8OMS, Rapport sur eau, hygiène, assainissement, Genève 2016.Disponible sur www.who.int/watersanitationhelthdeseases, consulté le 12.4.2019 à 11h

    * 9 Idem

    * 10 Jeune Afrique, Releveepidemiologique, disponible sur www.jeune afrique.com/releveepidemiologique, septembre 2016, consulté le 12.4.2019 à 14h

    * 11Radio okapi, environnement et santé, disponible sur www.Radiookapi.net,consulté le 14.4.2019 à 10h.

    * 12OMS, Rapport sur le choléra, disponible sur www.int.cholera , consulté le 14.4.2019.

    * 13 MSF,lutte contre la propagation des epidemies,rue lausanne,Genève 2016.

    * 14Médecins d'Afrique, RDC, rapport de mission , GOMA, juillet 2017.

    * 15 Rapport SNIS du centre de santé Bujovu, 2018

    * 16 Idem

    * 17 Notre pré-enquête sur terrain.

    * 18 Idem

    * 19 Dictionnaire LAROUSSE, paris, cedex 06.

    * 20 Idem.

    * 21Ass Serge FATAKI, hygiène et assainissement, cours inédit, ULPGL, Goma, FSDC, G2, 2017-2018

    * 22 Dictionnaire LAROUSSE, paris, cedex 06

    * 23 Idem.

    * 24 Idem.

    * 25 Idem.

    * 26OMS, « Santé et Développement », 2012.

    * 27 GUINDO, Journée communale de l'eau à Bandiagara, MALI, le 1 avril 2017p.20.

    * 28 Mamadou DIABATE, Déchets ménagers  impact sur la santé et l'environnement en commune I du district de Bamako : cas de Banconi, BAMAKO, Masters, 2010.

    * 29 Karim BITEKO, Effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier Kahembe, Université Libre des Pays des Grands Lacs/GOMA - Grade 2013 p.25

    * 30 J. PICKFORD & R. REED, Water, Engineering and Development Centre, Lough Borough University of Technology, ANGLETERRE, 2011.

    * 31 La Cellule de Communication, insalubrité dans la ville de Goma, 15 avril 2015 disponible surhttp://caritasgoma.org/comment-nettoyer-la-ville-de-goma-de-haut-en-bas/

    * 32UNICEF, cité par Dadou AndriaMBOLANIRINA,Recherche sur la gestion des latrines, ville de TALATAVOLONONDRY, 2011disponible sur www.irinnews.org/frconsulté le 2 avril 2017 à 16h12.

    * 33UNICEF, cité par ITELE, Le manque d'accès à l'eaupotable cause la mort publié sur www.itele.fr , publié le 19 mars 2015, consulté le 1 avril 2017 à 12h.

    * 34 NANITU MANDANGI, Nature et analyse des indicateurs de la qualité de l'habitat au camp `'Lieutenant-colonel KOKOLO'' à Kinshasa, inédit, UNIKIN, 2006 p.32.

    * 35 O. GUINDO, Journée communale de l'eau à BANDIAGARA, le 25 avril 2013 p .14.

    * 36Pé LOH GAMY, Problèmes d'assainissement et de gestion des ordures ménagères, des eaux usées en milieu rural : le cas de la C.R.D. de DIECKE., Université générale LANSANA CONTE DE SONFONIA CONAKRY (Guinée) - Maitrise de géographie, 2004, p.13.

    * 37 Mamadou Diabaté, op.cit.

    * 38Water sanitation program(WSP-2002),  in www.wsp=watersanitationprogramme.cd.

    * 39 Les amis de la terre, Les déchets organiques et les toilettes - retour a la terre, Thématiques Biodiversité, Septembre 2012.

    * 40Germain MANITU MANDANGI, Nature et analyse des indicateurs de la qualité de l'habitat au camp lieutenant colonel KOKOLO à Kinshasa, RDC, 2017.

    * 41 EDS-RDC, 2013-2014, page155.

    * 42Trésor KIHIMBA, problématique de gestion des latrines dans les institutions supérieures et universitaires de la ville de Gomacas de l'ISC/GOMA, 2012.

    * 43Trésor KIHIMBA, 2012. Op.cit.

    * 44Apollinaire KOMBASSERE, Accès à  l'eau potable et les risques diarrhéiques dans les zones irrégulières d'Ouagadougou, Conakry, 2011.

    * 45Apollinaire KOMBASSERE, Conakry, 2011. Idem.

    * 46OMS, Rapport mondial sur l'environnement et santé, 2014.

    * 47 UNICEF, SanitationProgrammingHandbook, 2014.

    * 48 André KALONGA PANDI, L'évaluation des connaissances sur les paramètres affectant l'insalubrité péri domiciliaire dans la zone de santé de NGABA, ISTM-Licence en santé publique, 2009, p.18.

    * 49 Pierre MAMBO BAKENGA, La pollution de l'environnement par les ordures ménagères. Cas de la commune d'Ibanda Sud- Kivu, ville de Bukavu en RDC, ISDR-BUKAVU, TFC Inédit, 2012 p.18.

    * 50 Souleymane DIABAGATE., Analyse de la situation de l'assainissement dans les quartiers défavorisés d'Abidjan : Cas du quartier Sagbé dans la commune d'Abobo, Université d'Abidjan COCODY-DEA de Géographie option Environnement 2009 p .27.

    * 51 Emmanuel KYAMUSOKE BOARUZIMA, Problématique de la promiscuité de logement et son impact sur la population du quartier MAPENDO dans la ville de Goma en RDC
    Université ouverte campus de Goma /nord Kivu en RDC - licence en santé publique 2009.

    * 52 André KALONGA PANDI, Evaluation des connaissances sur les paramètres affectant l'insalubrité péri domiciliaire dans la ZS de NGABA, ISTM-Licence en santé publique, 2009.

    * 53 KATCHE Guillaume, Les facteurs favorisant le paludisme à AKEIKOI, Institut National de Formation des Agents de Santé(INFAS), Diplôme d'Etat, 2010, p.56.

    * 54 Alexis ATOKARE, Facteurs explicatifs de la morbidité diarrhéique chez les enfants de moins de 5 ans au Tchad, mémoire, Université de Yaoundé/ Cameroun. DESS en démographie, 2008 page 65.

    * 55Gestion des déchets dans la ville de Goma, ISIG, TFC -inédit, 2011.

    * 56 Karim BITEKO travail de fin de cycle sur effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier Kahembe, Université Libre des Pays des Grands Lacs/GOMA, inédit, 2013.

    * 57FOUNTAIN, Education sanitaire sur l'eau, hygiène et assainissement, Mauritanie, 1980, p281.

    * 58HEALTH DIGNITY & DEVELOPMENT: What will it take?, UN Millennium Project Task Force on Water & Sanitation, Final Report, ABRIDGED, 2005, p32.

    * 59 OMS/UNICEF (JMP), Rapport Programme commun de suivi donne des estimations sur la couverture en services d'assainissement à travers les pays, ainsi que des informations sur la proportion des ménages qui utilisent des latrines non améliorées, des latrines améliorées, Niger, 2013.

    * 60 VIGARELLO Georges, le propre et le sale, le seuil, 1987, p13.

    * 61FRANCEYS, J. PICKFORD & R. REED, Water, Engineering and Development Centre, University of Technology, Loughborough, ANGLETERRE, 2011.

    * 62Ludovic Alves Miranda,Gestion des latrines dans les institutions supérieures et universitaires au Burkina Faso, 2010.

    * 63Idem.

    * 64Rapport ONEA, Op.cit.

    * 65Ekoué LAGNON AHATEFOU,Diagnostic du système de collecte des excrétas et eaux usés domestiques dans les milieux inondables de la ville de Lomé : cas du quartier ZOGBEDJI, 2013.

    * 66 André KALONGA PANDI, Evaluation des connaissances sur les paramètres affectant l'insalubrité péri-domiciliaire dans la zone de santé de NGABA, Institut Supérieur des Techniques Médicales, Mémoire Inédit Licence en santé publique, 2007.

    * 67Rapport ONEA, Gestion des latrines publiques et institutionnelles auBURKINAFASO : cas d'Ouagadougou, inédit, 2010.

    * 68Rapport ONEA, 2010. Op.cit.

    * 69Nguengar NASSARTEBAYE, Accès à  l'eau potable et à  l'assainissement,étude appliquée au quartierGamkalle de la commune IV de NiameyauNiger, Mémoire Inédit, 2010.

    * 70Philippe Le Bel, Ecologiste (vers 1200).

    * 71 Aline NZUZI, op.cit.

    * 72 KASONGO AMZA, Epidémiologie de la fièvre typhoïde dans la ville de Kindu, mémoire, 2014, p13.

    * 73 AGROBLOC, Lavage des mains après avoir été aux toilettes, résultats de sondage sur les pratiques d'hygiènes disponible sur http://:www.Lavage des mains en sortant des toilettes publié le 24 novembre 2015, mis à jour le 30 avril 2017, p1.

    * 74 Adeline LAFITTE, 1 Français sur 2 ne se lave pas les mains après avoir été aux toilettes disponible sur http://www.magazine-avantages.fr/bien-être.3.asp2, article, site en ligne consulté le 30 avril 2018 à 13h5', p2.

    * 75Adeline LAFITTE, op.cit.

    * 76Ludovic Alves Miranda, op.cit.

    * 77Ludovic Alves Miranda, op.cit.

    * 78Idem.

    * 79Rapport annuel du quartier Bujovu, 2018.

    * 80EDS (Enquête Démographique Sanitaire), RDC,2013-2014.

    * 81 SHABANI KASONGO, Cours de Recherche Action, Inédit, G3FSDC/ULPGL/GOMA, 2019.

    * 82 Marina MUTEHO KASONGO, Cours de Bioéthique, Inédit, 2017.

    * 83 Karim BITEKO, op cit

    * 84 Mamadou DIABATE ? Op cit

    * 85 Appolinaire LOMBASSAIRE, Op cit

    * 86 Rapport OMS , Op cit

    * 87 VIGARELLO Georges, Op cit

    * 88 André PANDI KALONGA , Op cit

    * 89 AGROBLOC, Op cit






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci