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Développer et moderniser son pays par l'acceptation de la mondialisation touristique. L'exemple de Dubaà¯.

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par Laurent Manier
INEAD - Bachelor en Marketing  2012
  

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2.1.2 Le tourisme d'affaires

A la question qu'est-ce que le tourisme d'affaire, la réponse nous sera donnée par la définition que nous apporte L'ONU ou encore L'OMT sur l'identité du touriste : « Toute personne effectuant un voyage comprenant au moins une nuit passée hors de son environnement habituel, quel que soit le motif du voyage ».

33 OMT Déclaration des Canaries 2001.

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Cette définition englobe donc toutes les personnes voyageant qu'elle qu'en soit les raisons hors de son habitat. Le représentant allant prospecter des nouveaux clients, le directeur se rendant à un salon ou encore le conducteur livrant une marchandise loin de chez lui sont considérés comme des touristes, des touristes d'affaire. En effet il n'est pas évident de lier les deux notions qui sont d'un côté le "tourisme" et de l'autre le mot "affaire". Le sens du mot "tourisme" nous renvoie indubitablement vers d'autres mots, vers d'autres valeurs. Des valeurs qui incarnent la relaxation, le repos, les congés, la fin du travail pour une période donnée, ou encore cela évoque le plaisir et la détente, les moments partagés en famille, l'occasion de se réunir de se revoir.

De l'autre accolé à ce mot nous trouvons le mot " affaire" avec tout ce que cela implique comme le stress, la pénibilité, le travail, les contraintes, les objectifs, les réunions, la subordination. Tous ces mots sont à l'opposé de la notion du "tourisme".

Par contre ou cela est intéressant, c'est de voir que ses deux notions font appel aux mêmes services que pour le déplacement qu'il soit routier, ferroviaire ou aérien. Ils utilisent la même structure d'hébergement : hôtels, auberges, ou encore ils partagent le même espace de restauration : restaurants, cafétéria, relais autoroutes. Ils utilisent les mêmes services, énergie par l'essence par exemple. Nous voyons que tous les séparent mais en même temps tous les réunis ce qui est paradoxal et en même temps intéressant. Il est intéressant de voir comment les deux cohabitent et se regardent, s'envient parfois.

Le contact direct, la vente directe constituent depuis toujours le meilleur levier à l'économie d'une entreprise. Le contact direct entre chefs d'entreprises en vue de vendre ou d'acheter un produit à une autre société a toujours été privilégié, même si les outils multimédias de nos jours permettent de diminuer les déplacements et par conséquent les couts. Le contact direct le "face to face" comme disent les anglo-saxons sera toujours privilégié. Le but est bien de se rencontrer, d'échanger de communiquer et de sensibiliser sur des produits ou services.

La mondialisation a ouvert les marchés, les entreprises vous accueillent les bras ouverts, des milliers d'entreprises du globe peuvent répondre à votre demande. Difficile donc de rencontrer un maximum de sociétés partenaires, difficile de privilégier un marché avec telle ou telle société. C'est pour répondre à ce manque de contacts, qu'on a vu apparaitre les foires, les salons et congrès en tous genres. Le succès de ses expositions, salons et foires ne s'est jamais démentie, recevant années après années encore plus de visiteurs. Toutes ces manifestations ont une importance énorme dans l'économie du tourisme en général, tous les hôtels en périphérie de ces manifestations sont complet durant la période des salons. Les prix des chambres des hôteliers sont très souvent doublés lors des manifestations. Il s'agit d'une manne bénie pour les restaurateurs et hôteliers.

Selon Paul Roll, Directeur Général de l'Office du tourisme et des congrès de Paris au cours de son audition devant la section du cadre de vie du Conseil économique et social, il nous dit que le tourisme d'affaires est une « addition de métiers, qu'il est difficile de définir comme une véritable industrie, alors que, si une partie du tourisme est réellement une industrie, c'est bien celle-là ».

Le Conseil National du Tourisme (CNT) de son côté, (rapport « Les congrès, conventions et salons » session 2000) considère que ces activités « restent encore en marge du monde traditionnel du tourisme qui s'est construit progressivement autour des modes d'hébergement,

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des modes de transport et des produits touristiques. En effet, ces évènements ont avant tout pour fonction de permettre des échanges d'idées et de réaliser des affaires ».

Pour ce qui de la France, il apparait clairement que ce tourisme est mal identifié, accepté sans être développé. Il existe un certain flou dans son évaluation comme nous le montre le rapport de 2007 donné au Conseil Économique et Social par M. Bernard Plasait qui dit : «l'administration du tourisme, ses organismes sous tutelle et ses déclinaisons régionales confondent volontiers les activités génératrices de tourisme d'affaires et le tourisme d'affaires lui-même. Tel n'est pas le cas des autres administrations, au premier rang desquelles la Direction du commerce, de l'artisanat, des services et des professions libérales (DCASPL), en charge de la réglementation du secteur, mais aussi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale du trésor et de la politique économique (DGTPE) et l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)34».

Pourtant il m'apparaît judicieux de la part des autorités de se pencher sur les effets de l'un et de l'autre, de bien répercuter les retombées économique dans les secteurs adéquats, de faire un ratio correct de ses manifestations. Un salon du tourisme, un salon du chocolat, un salon de l'hôtellerie et de la restauration ou salon de l'équipement de l'hôtellerie et de la restauration il serait normal que ses retombées économique sois versées au crédit du tourisme d'affaire, quoi de plus normal car 95% des visiteurs seront des professionnels venus à l'exposition, au salon et ce durant plusieurs jours. Ils viendront pour communiquer, connaitre, s'informer sur un domaine précis.

Pour la Fédération "Foires, Salons et Congrès de France" ces manifestations contribuent au tourisme mais n'en constituent pas une sous-catégorie. Dans ce même rapport adressé au Conseil Économique et Social est indiqué : "L'absence de visibilité globale du tourisme d'affaires empêche de peser sur les décisions qui permettraient de le développer. Pour l'heure on dispose de peu, voire pas de statistiques globales et homogènes fiables, tant au plan national pour mesurer le poids du tourisme d'affaires et suivre son évolution, qu'au niveau international pour effectuer un travail de comparaison sérieux. Le secteur des foires, salons et congrès peut contribuer utilement et pour la part qui le concerne à un tel travail. En effet, il dispose d'une représentation efficace et d'un système statistiques propre assez ancien (Office de justification des statistiques agréé par le ministère en charge du Commerce et des services depuis 1970) et de relations suivies avec l'INSEE pour l'élaboration des comptes des services (la France des services).S'ajoute à cette difficulté l'absence de méthodologie unifiée s'agissant aussi bien des définitions que des modes de calcul des retombées économiques de l'ensemble des manifestations.

C'est ce qui a conduit, en décembre 2006, les ministres du Tourisme et du Commerce extérieur à mettre en place un comité national de pilotage chargé d'organiser la concertation entre les professionnels et les pouvoirs publics sur les mesures destinées à assurer à la filière une meilleure place dans la concurrence internationale. Ces questions relatives à une amélioration de la connaissance du secteur (définition, statistiques et méthodologie) y sont étudiées. Ceci concernait l'aspect "du tourisme d'affaire Français".

34 Le tourisme d'affaire un atout majeur pour l'économie, rapport de Bernard Plaisait. Question dont le Conseil économique et social a été saisi par décision de son bureau en date du 13 juin 2006 en application de l'article 3 de l'ordonnance n° 58-1360 du 29 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au Conseil économique et social.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams