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Développer et moderniser son pays par l'acceptation de la mondialisation touristique. L'exemple de Dubaà¯.

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par Laurent Manier
INEAD - Bachelor en Marketing  2012
  

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3.3.4 : La réforme fiscale

Fiscalement, L'émirat n'avait aucune législation fiscale étant très pauvre, il lui fallait mettre en place tout un système financier et économique fiable, il lui fallait faire une réforme complète de son système financier. Dubaï offre désormais une législation que l'on peut facilement qualifier « d'avantageuse ». Leur stratégie est d'attirer et de créer une économie solide de manière durable, afin d'amener les entreprises à s'installer dans cet émirat plutôt que chez ses voisins, frères mais concurrents, il lui fallait créer un espace avantageux, à la fiscalité attrayante.

Premier avantage : On a des zones freehold à la forme de propriété existant en France. Les étrangers peuvent acheter un appartement, penthouse, villas en leur nom avec un titre de propriété à vie et un visa afin de pouvoir jouir de leur bien.

Deuxième avantage : À Dubaï, il n'y a ni d'impôt sur la fortune, ni sur le revenu, ni sur la plus-value en cas de revente de biens immobiliers. Enfin, la ville insiste sur le rapatriement des capitaux à l'étranger et la législation du travail flexible, c'est-à-dire embauches et salaires flexibles. La fiscalité à Dubaï est donc l'une des plus intéressantes au monde, car en plus d'être très faible ou même inexistante, le pays offre à la fois la sécurité des investissements, une situation géographique stratégique et des accords bilatéraux avec de nombreux pays dont la France. Ainsi, on dispose d'avantages tels que le fait qu'il n'y ait pas d'impôts, ni de taxes sur les sociétés, pas d'impôts, ni de taxes sur les plus-values, pas d'impôts sur les revenus (salariés et fonciers).

Troisième avantage fiscal : Dubaï est privé de TVA et d'impôts fonciers, de taxes d'habitation et de GSG-GRDS, et pour finir, il n'y a pas d'impôts sur le capital et le patrimoine (Ex : ISF en France) et pas de charges sur les salaires.

L'émirat a mis en place tout un système fiscal avec des régimes adaptés pour les personnes physiques ou morales. Il faut savoir que l'émirat de Dubaï est divisé en deux zones économiques :75

74 TME, art. cit., janvier 2000

75 UBI France / Ambassade française aux Émirats Arabes Unis.

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+ Dubaï City : Pour s'implanter à Dubaï City, l'entrepreneur aura besoin d'être cautionné par un sponsor local personne morale ou physique comme cité plus haut. Ce sponsor détiendra 51% du capital de l'entreprise. Il est d'ailleurs important de souligner que si un problème intervient entre les deux parties, l'Émirati aura toujours raison aux yeux de la loi de Dubaï.

+ La zone Franche de Dubaï : Pour s'implanter dans cette zone-là, il n'est demandé aucun sponsor, ce sont les zones freehold.

Il faut donc avoir murement réfléchi son lieu d'implantation à Dubaï, car cela détermine le fonctionnement de la société. Ensuite, il faut définir le statut de l'entreprise. Ë Dubaï, il y a 6 possibilités différentes :

+ La « general partnership company » :

Cette forme d'entreprise est limitée aux Émiratis, donc inaccessible pour les étrangers.

+ La « Joint-Venture »

C'est une entente contractuelle entre deux entreprises qui désirent s'associer généralement pour la réalisation d'un projet spécifique. Il faut toutefois que l'une des parties soit un "national" et qu'il détienne au moins 51 % de l'équité dans le Joint-Venture.

+ La filiale ou bureau local d'une entreprise étrangère

+ Les « Private and Public Shareholding Companies »

Ces formes de compagnies sont spécifiquement prévues pour certaines activités. Les banques, compagnies d'assurance et autres institutions financières.

+ Les « Limited Liability Companies »

Cette forme d'établissement ressemble aux compagnies canadiennes. Par exemple, la responsabilité des actionnaires de ces compagnies est limitée à leur capital investi, d'où l'appellation « Limited Liability ».

+ Les « Professional Companies »

Une firme de professionnels peut s'établir à Dubaï et être détenue à 100 % par la firme étrangère qui vient s'y établir.

Aspects juridiques :

Premièrement, il existe dans le cadre juridique réglementaire, deux régimes :

+ Le Régime général : la participation étrangère dans une entreprise Émirati est autorisée à la hauteur de 49 % du capital, tout comme dans la zone de Dubaï City, où l'entreprise, même si elle est française ne peut détenir que 49 % du Capital social.

+ Le Régime particulier : en principe aucune personne physique ou morale étrangère ne peut être propriétaire de terrains ou d'immeubles sur le sol de l'émirat de Dubaï. Seuls les citoyens des Émirats Arabes Unis peuvent être propriétaires fonciers. Cependant et on l'a surtout vu avec la crise financière de 2008, beaucoup d'étrangers ont achetés des iles, des maisons ou des appartements sur le sol de Dubaï.76

76 www.BonjourDubaï.com.

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Ensuite, pour les entreprises voulant se spécialiser dans l'armement, les Émirats Arabes Unis imposent, depuis 1990, des contreparties industrielles aux contrats d'armement. L'objectif est la diversification industrielle du pays grâce à la mise en place d'un socle de partenariat industriel avec des entreprises occidentales. Il faut également savoir qu'il est impossible aux étrangers d'obtenir la nationalité duba
·ote. Pour limiter le risque de voir le pays changer de majorité, de nationalité, il a été convenu que la nationalité ne pouvait être obtenue, ce qui peut paraitre choquant mais compréhensible quand on voit que 75% de la population, provient de l'immigration.

Économiquement parlant, la ville possède l'une des économies qui croit le plus vite au monde. De nombreuses sociétés internationales dans tous les secteurs d'activité ont choisi Dubaï comme siège régional, centre de recherche et développement. Les nouvelles technologies : Microsoft, Google et les médias mondiaux s'y retrouvent. D'importantes liquidités monétaires pour soutenir les investissements existent et on est confronté à un gouvernement stable ouvert sur l'étranger. Dubaï possède d'importantes structures visant à favoriser l'investissement. Le pari de la réforme fiscal a été payant pour l'émirat avec la venue de nombreuses sociétés sur son territoire. Enfin, Les Émirats Arabes Unis : un marché unique, une monnaie unique, une présidence unique, mais une indépendance dans la gestion du pays.

Bien que connaissant une croissance assez impressionnante, l'émirat de Dubaï fait aussi face à la crise et risque de perdre un grand nombre d'entreprises prestigieuses ayant implanté leurs filiales dans la « ville miracle ». Dubaï dont le modèle économique repose sur la finance internationale, le tourisme, l'immobilier et l'import-export, quatre secteurs dépendant de la situation mondiale, Dubaï n'échappe pas à la crise.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo