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Développer et moderniser son pays par l'acceptation de la mondialisation touristique. L'exemple de Dubaà¯.

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par Laurent Manier
INEAD - Bachelor en Marketing  2012
  

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1.1.2 Les enjeux économiques de la mondialisation

Quels sont les enjeux économiques de la mondialisation ? Quelles sont les conséquences passées, présentes et futures de la mondialisation sur l'économie mondiale en générale, sur le nord et le sud, sur le vieux monde et le nouveau monde, sur l'Orient et l'Occident ?

Qu'est-ce que la mondialisation sinon qu'un ensemble de mutations économiques, sociales, culturelles, qu'un apport dans la société, dans les civilisations de changements, de bouleversement sans risques ?

Ou est- ce au contraire une opportunité, un changement avec son apport de risques de voir une société en mutation, une société « clivatisée » par des déséquilibres écologiques, les inégalités sociales ?

« On entre dans le global à partir du moment où on s'intéresse plus aux relations entre les gens et les choses qu'aux choses elles-mêmes » souligne André Levesque.

2 Voir annexe 1 L affrontement des théories.

3 Jean Touchard, Du XVIIIe siècle a nos jours, Tome 2,1958

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La mondialisation donne la priorité au global au détriment du local. La dimension globale fait prévaloir sur la dimension nationale.

Je me suis intéressé à Stiglitz qui nous fait part de sa théorie par laquelle la mondialisation ne serait qu'un accord entre pays riches, pour se servir des marchés, des canaux de transmissions, des richesses de pays pauvres au service d'eux-mêmes, afin d'accroitre leur richesses de plus en plus grandes.

Pour lui la mondialisation n'est qu'un prétexte de transfert de richesses d'un pays à un autre. Bien entendu dans ce jeu des vases communiquant les perdants sont les pays pauvres et les grands gagnants les pays riches.

La mondialisation est une arène ou s'affronte les économies de nations telles des gladiateurs avec une férocité sans pitié. Stiglitz nous dit : « Marqué par une concurrence acharnée, une immense incertitude et une forte instabilité, le monde n'est pas un lieu facile même dans les meilleures circonstances"- et c'est encore plus difficile pour les pays pauvres », ou encore « les politiques et les économistes qui promettent que la libéralisation du commerce va améliorer le sort de tous sont des imposteurs 4». L'écart devient de plus en plus important prenant des variations de richesse totalement ahurissantes.

La mondialisation au service du néolibéralisme, bienfaiteur des riches, père fouettards des pays pauvres. Il me parait évident à la lecture de Stiglitz que la mondialisation d'aujourd'hui est totalement incontrôlée, que les pays pauvres sont étouffés par les pays riches, que les bienfaits de leurs propres ressources ne bénéficient nullement à leurs populations.

La gestion de la mondialisation d'aujourd'hui est incompatible avec les valeurs que sont la démocratie, le partage, l'aide, l'assistance. Cette mondialisation ne marchera qu'a court terme, pour faire fonctionner la mondialisation, Joseph Stiglitz évoque plusieurs priorités : La propriété intellectuelle qui doit conduire à un système équilibré favorisant à la fois l'innovation et la justice sociale ; celui de l'appropriation des ressources naturelles qui pose le problème du juste partage des richesses.

Concernant le rôle des multinationales, Stiglitz insiste sur la responsabilité sociale des entreprises et la lutte nécessaire contre les ententes qui débouchent sur des monopoles de fait et le risque de voir la corruption s'amplifier.

Stiglitz aborde aussi « le fardeau de la dette » des pays en développement avec des prêteurs qui sont incités à trop prêter car cela est rentable et peu risqué puisque en dernier recours, il y a le FMI, qui sera appelé à la rescousse comme d'habitude. Stiglitz donne le sens juste quand il dit « il faut réformer la mondialisation ». La mondialisation doit retrouver ses valeurs primaires, elle peut être un formidable élan économique et social pour le tiers monde et les pays émergents. Aujourd'hui peut-on avoir un engouement pour la mondialisation quand on voit les richesses des pays pauvres littéralement pillés par des multinationales comme cela fût le cas pour les énergies fossiles ? Cette disparité est non seulement économique, mais prend une part dans l'érosion culturelle et environnementale également.

4 Joseph Stiglitz, Un autre monde. Contre le fanatisme du marché, 2006.

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Mais qui doit-on blâmer pour cet échec de volonté, pour cet échec de consensus autour d'une idée plutôt attrayante, excitante et merveilleuse ?, Qui a déformé la vision d'Eden ?

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon