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Rôle des finances publiques dans la relance du secteur agricole en république démocratique du Congo de 2010 à  2014.

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par Akeem Gas AKONKWA SHALUKOMA
Université Pédagogique Nationale - Licence sciences économiques et de gestion 2015
  

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4.2.4. Activité économique 2013

L'économie est restée vigoureuse en 2013 avec une croissance de 8.1 % (contre 7.2 % en 2012), grâce aux industries extractives, mais aussi au commerce, à la construction et l'agriculture.

La croissance a bénéficié de l'amélioration de certains éléments du climat des affaires, de la reconstruction des infrastructures et d'une demande soutenue. L'exploitation minière a constitué le principal levier de croissance. Plusieurs sociétés minières sont passées de la phase d'exploration à celle de l'exploitation depuis 2013.

La rationalisation des politiques macroéconomiques et la stabilité des cours des produits de base a permis de contenir l'inflation, qui s'est située à 1.1 %, contre 2.7 % en 2012 et une cible de 4 % en 2013.

Le taux de change s'est faiblement déprécié (0.3 %). La bonne coordination des politiques budgétaire et monétaire et le rebond des recettes d'exportation ont par ailleurs accru les réserves de change de la Banque centrale du Congo. Ces dernières sont passées de 1 213.7 à 1 766.45 millions CDF (francs congolais) de 2012 à 2013, couvrant 9.4 semaines d'importation.

4.2.5. Activité économique 2014

Les indicateurs macroéconomiques se sont consolidés durant la période sous étude et sont verts, mais la situation sociale demeure préoccupante.

Le marché du travail reste très exigu et les salaires réels n'augmentent pas.

La malnutrition, qui sévit fortement, est l'une des principales causes de mortalité. Beaucoup d'enfants restent en dehors d'un système éducatif dont la qualité pose par ailleurs problème. Le défi majeur du pays consiste à mettre l'économie au service du développement humain.

Ceci étant, nous nous donnons le devoir de redéfinir la croissance économique et de montrer sa mesure avant de poursuivre.

Graphique n°03: Croissance du PIB réel par habitant (en pourcentage) en RDC

Source : banque centrale du Congo, rapport annuel 2013, p.6.pdf

La situation graphique ci-dessus illustre qu'à partir de 2010 jusqu'à 2014 le PIB en RDC a connu des mouvements de récession et d'ascension. D'où le taux qui était de 7,2% en 2010 a connu une simple baisse ou une récession pour constater de 2011 à 2012 une ascension progressive jusqu'en 2014.

Comme nous le présente la courbe de taux de croissance du revenu réel par tête d'habitant tracée dans ce graphique. C'est-à-dire que même si les conditions sociales de la population congolaise demeurent précaires, mais la croissance économique en République Démocratique du Congo est bien certaine selon les rapports des institutions habilitées en la matière.

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