WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'efficience technique des banques commerciales dans la zone CEMAC.

( Télécharger le fichier original )
par Claver YABO JANSERBE
Université Ouaga 2 - D.E.A / MASTER 2 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.1.2 Score d'efficience Technique sous l'hypothèse de REC et REV

Les scores d'efficience technique des banques de l'échantillon ont été ont été généré au moyen du logiciel de DEAP version 2.1 de coelli (1996).Nous avons opté pour une orientation output plutôt que input, pour maximiser la production (confer IV 4 .2).Les tableaux suivants présentent les scores d'efficience technique sous l'hypothèse REC et REV.

Tableau 3: degré d'efficience technique des banques sous l'hypothèse REC

Année

Cameroun

RCA

Gabon

Congo

Guinée

Tchad

CEMAC

2002

0,91

1

1

0,52

1

0,89

0,89

2003

1

1

1

0,45

1

1

0,91

2004

1

1

1

0 ,81

1

1

1

2005

1

1

1

0,70

1

1

0,95

2006

1

1

1

0,55

1

0,96

0,92

2007

1

1

1

0,56

1

1

0,93

2008

1

1

1

0 ,60

1

1

1

2008

1

1

1

0,59

1

1

0,93

2010

1

1

1

0,93

1

0,99

0,99

2011

1

1

1

0,87

1

0,89

0,96

2012

1

1

1

0,89

1

1

0,98

2013

1

1

1

0,85

1

1

0,98

2014

1

1

1

0,94

1

1

0,99

Moyenne

0,99

1

1

0,71

1

0,98

0,96

Source : Auteur, à partir de données de la COBAC (2002- 2014)

29

L'efficience technique des banques commerciales dans la Zone CEMAC

Tableau 4: degré d'efficience technique des banques sous l'hypothèse REV

Année

Cameroun

RCA

Gabon

Congo

Guinée

Tchad

CEMAC

2002

0,69

0,54

0,56

0,66

0,72

0,61

0,63

2003

0,73

0,52

0,60

0,71

0,75

0,64

0,66

2004

0,72

0,58

0,58

0,67

0,69

0,58

0,64

2005

0,76

0,64

0,58

0,71

0,73

0,69

0,68

2006

0,78

0,66

0,76

0,76

0,75

0,71

0,74

2007

0,81

0,66

0,76

0,75

0,79

0,72

0,75

2008

0,83

0,68

0,77

0,74

0,78

0,64

0,74

2008

0,82

0,68

0,79

0,72

0,80

0,74

0,76

2010

0,71

0,61

0,70

0,72

0,70

0,69

0,69

2011

0,73

0,63

0,72

0,68

0,70

0,73

0,70

2012

0,78

0,64

0,68

0,73

0,72

0,74

0,71

2013

0,78

0,66

0,67

0,69

0,71

0,68

0,70

2014

0,76

0,62

0,74

0,71

0,74

0 ,78

0,71

Moyenne

0,76

0,62

0,69

0,71

0 ,74

0,68

0,70

Source : Auteur, à partir de données de la COBAC (2002- 2014)

Selon Coelli et al. (1998), « L'hypothèse de rendement d'échelle constants n'est appropriée que si toutes les unités de production opèrent à un niveau d'échelle optimal. L'imperfection concurrence, les contraintes financières diverses, etc. pourraient faire en sorte qu'une unité de production n'opère pas à un niveau d'échelle optimal ». L'hypothèse de rendements variables paraît ainsi plus vraisemblable que celle de rendements constants dans le cadre de notre étude. Il ressort de ces tableaux que : l'efficience technique moyenne totale des banques commerciales sous l'hypothèse REC et REV s'est établie à 0,96 et 0,70 respectivement sur la période de l'étude. Ce résultat signifie qu'en moyenne, sous l'hypothèse de rendements d'échelle variable, les banques de la CEMAC n'ont produit que 0,70 % de la quantité d'outputs qu'elles auraient pu produire à partir de leurs ressources. Ces scores sont inferieurs a ceux trouves par Kablan sous l'hypothèse de REC mais inférieur sous REV en 2007 pour les banques de l'UEMOA (0,76 et 0,85). Peiris et Hauner en 2005 pour les banques ougandaises (0,99) mais supérieur a ceux trouves pour les banques thaïlandaises par Lovell et Leigthner en 1998 (0,62 et 0,59). Une hétérogénéité des niveaux d'efficacité se dégage suivant les pays.

Ces résultats confirment notre hypothèse selon laquelle les banques commerciales de la CEMAC ne sont pas optimales dans la gestion de leurs ressources. Elles produisent en deçà de ce qu'elles sont susceptibles de produire à partir des ressources et de la technologie dont elles disposent. On remarque que l'on retrouve beaucoup plus de banques sur la frontière

30

L'efficience technique des banques commerciales dans la Zone CEMAC

lorsque l'hypothèse de rendements variables est admise. Ce qui signifie que certaines banques techniquement efficaces sous l'hypothèse de rendements variables ne le sont plus lorsque l'on suppose les rendements plutôt constants. D'où l'importance du choix de l'hypothèse de rendements d'échelle dans le calcul des scores d'efficience technique.

On remarque que les scores moyens des banques camerounaises, equato guinéennes et congolaises sont nettement au-dessus des scores moyens de l'ensemble des banques de l'échantillon sur toute la période. Par contre, les scores moyens des banques gabonaises, centrafricaines et du Tchad sont restés toujours inférieurs au score moyen de l'ensemble des banques sur toute la période.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle