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La gestion des risques bancaires. Cas de la BSIC Centrafrique.

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par Nathanael Victoire APPASSENEMO
Université de Bangui - Licence en Sciences de Gestion 2014
  

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II. Autres approches

1. Le risque de crédit : l' aproche ar les notations internes

Pour le comité de Bale, par système de notations, on entend « l'ensemble des processus, méthodes, contrôles ainsi que les systèmes informatiques et de collecte des données qui permettent d'évaluer les risques, d'attribuer des notations internes et de quantifier les estimations de défaut et de pertes ».

Les banques peuvent être autorisées par le régulateur à utiliser leurs estimations internes des paramètres du risque pour déterminer leur exigence en fonds propres si elles satisfont à certaines conditions et obligations. Ces paramètres sont la probabilité de défaut(PD), la perte en cas de défaut(PCD), l'exposition en cas de défaut(ECD) et l'échéance effective(EE).

Dans l'approche notations internes, la banque mesure les pertes inattendues(PI) et les pertes attendues(PA). Les exigences en fonds propres sont déterminées en fonction des pertes inattendues. Comme dans l'approche standard présentée plus haut, le portefeuille bancaire est divisé en grandes catégories d'actifs caractérisées par des risques de crédit sous-jacents différents. Ces catégories sont les entreprises, les emprunteurs souverains, les banques, la clientèle de détail et les actions.

L'approche notations internes comporte deux déclinaisons : l'approche fondation et l'approche avancée. Dans l'approche fondation, les banques fournissent leurs propres estimations de la probabilité de défaut et utilisent les estimations fournies par l'autorité de contrôle pour les autres composantes. Dans le cas de l'approche avancée, les banques fournissent des évaluations de probabilité de défaut, de la perte en cas de défaut, de l'exposition en cas défaut et calculent l'échéance effective.

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2. Le risque de crédit lié à l'activité de titrisation

Le risque de crédit découlant de la titrisation a été pointé du doigt comme facteur aggravant de la récente crise des subprimes (Rochet, 2008). Mais des dispositions existaient auparavant pour tenir compte de ce risque dans le calcul des exigences en fonds propres, même si elles se sont révélées insuffisantes. Le but était d'arriver à une couverture correcte des expositions résultant d'opération de titrisation classiques ou synthétique27 ou de montage présentant des caractéristiques communes à ces deux types de titrisation. Les expositions des banques résultant des opérations de titrisation concernent les titres adossés à des actifs où à des créances hypothécaires, les rehaussements de crédit, les lignes de crédit, les swaps de taux et de devises28, les dérivés de crédit les comptes de réserve... lorsqu'un établissement cède des actifs dans le cadre de la titrisation classique, les expositions à ces actifs peuvent être exclues de ses actifs à pondérer par le risque. Mais pour cela, une part considérable du risque de crédit associé aux expositions titrisées doit être transférée à des tiers. La banque ne doit également pas conserver un contrôle effectif ou indirect sur les expositions indirectes.

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