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Les déterminants de l'inflation en Guinée.

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par Mamadou Safayiou DIALLO
Université de Sonfonia - Master 2014
  

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1.2.2. Test de cointégration :

Le point de départ de la théorie de la cointégration réside dans le fait que de nombreuses séries macroéconomiques et financières sont non stationnaires. Or, si l'on applique les méthodes habituelles d'estimation, deux principaux problèmes surgissent: le problème des régressions fallacieuses mis en avant par Granger et Newbold (1974) et le problème de non validité de certaines lois asymptotiques. La théorie de la cointégration permet ainsi d'étudier des séries non stationnaires et dont une combinaison linéaire est stationnaire. Elle permet ainsi de spécifier des relations stables à long terme tout en analysant conjointement la dynamique de court terme des variables considérées.

Pour tester la cointégration des variables du modèle d'inflation, deux méthodes sont envisageables. La méthode d'Engle Granger et la méthode de Johansen. Dans notre cas, les différentes variables sont intégrées, il est donc possible de chercher à savoir si elles sont cointégrées, c'est-à-dire qu'il y a des relations à long terme entre elles. Pour ce faire, Comme l'ordre d'intégration est le même, nous utiliserons le test de Johansen.

Ø Cadre théorique du test de Johansen

Face à un problème de non stationnarité, la théorie de cointégration permet de préciser les conditions dans lesquelles il est légitime de travailler sur les séries non stationnaires. Toutefois, la procédure du test varie selon le nombre de variables en présence. On parle d'une relation de cointégration entre deux variables non stationnaires si leur combinaison linéaire est stationnaire.

On appelle variables cointégrées une combinaison linéaire de variables du même ordre d telle que :

Soit intégré d'ordre (d-b), 0< b

On notera Zt I (d-b)

S'appellent vecteurs cointégrants.

Si d=b=1, on aura Zt I(0)

I(0) signifie intégré d'ordre 0 ou stationnaire.

Ainsi, il faut noter que cette définition de cointégration pour deux variables se généralise à un nombre quelconque de séries mais le vecteur cointégrant n'est plus unique. Par contre le cas multi varié est plus complexe que le cas à deux variables du fait des possibilités combinatoires de cointégration.

De manière pratique, pour tester une éventuellecointégration entre plusieurs variables dans un modèle à K variables, il convient tout d'abord de la tester sur l'ensemble K+1 variables, puis en cas de cointégration de la tester par combinaison entre les variables.

Le test de Johansen propose des estimateurs du maximum de vraisemblance pour tester la cointégration des séries, il effectue un test de rang de cointégration.

Le test d'hypothèse est le suivant :

Ho : non cointégration

Contre l'hypothèse alternative

H1 : cointégration

Pour cela on compare le ratio à la valeur critique. Si le rang de cointégration est égal à zéro on rejette l'hypothèse de cointégration.Si le rang de cointégration est supérieur ou égal à 1, on accepte l'hypothèse de cointégration.

Cette procédure permet de savoir s'il ya une relation à long terme entre les différentes variables retenues.

Tableau  n°6 :Test de cointégration de Johansen

Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Hypothesized

 

Trace

0.05

 

No. of CE(s)

Eigenvalue

Statistic

Critical Value

Prob.**

 
 
 
 
 

None *

0.947536 

100.5813 

40.17493 

0.0000 

At most 1

0.431193 

 23.94291

 24.27596

 0.0550

At most 2

 0.298535

 9.273343

 12.32090

 0.1537

At most 3

 0.002081

 0.054155

 4.129906

0.8488

 Trace test indicates 1 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level

 * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level

 **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values

 

Source : Résultats sur Eviews sur la base des données recueillies

Les résultats du tableau indiquent qu'il existe une (1) relation de cointégration entre les différentes variables.

De façon générale, avec des séries non stationnaires, on ne peut plus appliquer l'économétrie classique par l'utilisation des moindres carrés ordinaires(MCO). Puisque le nombre de relations de cointégration est non nul, on peut donc utiliser un modèle à correction d'erreur qui permet d'avoir des effets à court terme et à long termes.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore