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Impacts socio-économiques de la crise politique 2009 sur les ménages malgaches.

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par Larossa Randriamalala
Université de Toamasina - Maà®trise en sciences économiques 2014
  

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PARTIE I :

LE CONTEXTE ET LES GÉNÉRALITÉS

SUR L'ÉTUDE

La première partie sera consacrée au contexte et les généralités sur l'étude. Plus précisément, dans cette partie, nous allons faire, l'aperçu général de l'économie ainsi que le cadre de l'étude.

A ce titre, cette partie se divise en deux chapitres qui s'intituleront respectivement :

? Aperçu générale de l'économie ? Cadre de l'étude

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CHAPITRE I : L'APERÇU GÉNÉRAL DE L'ÉCONOMIE

Section I : Le mode de fonctionnement de l'économie

Dès leur création, les hommes ont travaillé, organisé, commercé, ils ont thésaurisé, prêté, emprunté sans toutefois faire de réflexion sur leurs gestes.

§-1 La Définition de l'économie1

Le mot « Economie » dérive quant à lui du grec « oikosnomos », composé de « oikos » pour maison et de « nomos » « règle, usage, loi ». Il désigne l'art de bien administrer une maison, un domaine.

Les débats sur la définition de l'économie sont multiples et de nature plutôt polémique. Une définition de l'économie devrait prendre en compte une finalité de l'activité humaine. Ce type de réflexion devrait amener naturellement à poser le problème en terme philosophique. A cause de la rareté de définition commune, on retient en général trois approches : une approche philosophique, une approche scientifique, et enfin une approche sociale et historique.

A. Les différentes approches concernant la définition de l'économie 1. L'approche philosophique

Pour Aristote, l'économie est distincte de l'éthique et de la politique, sans être pour autant indépendant de ces autres dimensions de l'activité humaine. Pour le philosophe, l'autosuffisance économique serait la situation idéale, pour le domaine familial, ou au moins pour celui de la cité, mais c'est un idéal inatteignable, compte tenu du fait que tout ce qui est nécessaire à la subsistance ne peut être produit en un même endroit2.

Pour les mercantilistes, l'économie c'est l'accumulation des métaux précieux. Ils pensaient que l'accumulation des métaux précieux c'est la seul source pour s'enrichir. Ils pensaient que l'exportation des métaux précieux est strictement interdite comme qu'il s'était se passé en Espagne. Au niveau du commerce, il n'accepte pas la balance commerciale en situation déficitaire.

François Quesnay et ses disciples lancent la première fois l'idée d'une science qui aurait pour objet l'étude précise, rigoureuse et mathématique des lois naturelles de

1 Dictionnaire d'économie, la nouvelle encyclopédie des sciences humaines Editions aurora page 126-129

2Les grands auteurs de la pensée économique, Alternatives Economiques. Hors-série poches n°57 octobre 2012 page 12

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l'économie. Il considère en effet que l'économie constitue la structure de base de la société. Le fonctionnement de l'économie est décrit par le célèbre « tableau économique ». Ce tableau montre comment l'argent et les marchandises doivent circuler entres les grands classe dont se compose la société pour assurer la production et la croissance de l'économie. Il pense que seule l'agriculture donne un produit net. Cette hypothèse l'amène à diviser la société en trios classes : la classe productive, la classe des propriétaires et la classe stérile. Le premier travaille la terre et verse à la seconde la rente, contrepartie monétaire du produit net. Le troisième ne fait que transformer les produits1.

Adam Smith représente dans son ouvrage « la richesse des nations », un courant de recherche sur la nature de l'économie qui a été à tel point perdu de vue que bien des experts et parmi les plus brillants ne voient dans son oeuvre qu'une analyse de la richesse. Certes, lorsqu'ils sont de bonne foi, ils s'empressent d'ajouter qu'il ne s'agit pas d'une conception restreinte à l'analyse de la seule richesse matérielle. La définition de Smith mérite d'être rappelée et méditée : « l'Economie est la lutte de l'homme pour assurer sa survie contre la nature. » Il s'agit de survivre et pour s'en donner les moyens il faut prendre dans la nature les éléments qui peuvent permettre cette survie. De cette lutte l'homme est profondément transformé, car il découvre combien l'effort est nécessaire et combien il est parfois ingrat. Cette conception de l'économie est à rapprocher du courant qu'avait initié par Jean Bodin lorsqu'il déclarait « il n'est de vraies richesse que l'homme »

2. L'approche scientifique

L'économie est envisagée comme une science par ceux qui la ramènent à une dimension assurément bien étroite : la science des choix. On notera au passage qu'il s'agit encore d'un pseudo démarche philosophique mais qu'elle se camoufle derrière l'apparence d'une rationalité immanente.

C'est aux économistes néo-classiques que l'on doit l'expression qui définit cette conception à partir de la notion de rareté : l'économie est l'étude des comportements de l'homme face à ses désirs illimités et un monde limité.

Oskar Lange écrira ainsi : « L'économie est la science de la gestion des ressources rares. Elle étudie le comportement humain quant à sa capacité à gérer de façon matérielle le

1Les grands auteurs de la pensée économique, Alternatives Economiques. Hors-série poches n°57 octobre 2012 page 12

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monde qui l'entoure sous la contrainte de ses désirs illimités confrontés à la limitation de ses moyens. »

Une autre définition plus connue de Robbins : « l'économie c'est la science qui étudie le comportement humain en tant que relations entre les fins et les moyens rares à usage alternatif. », a suscité de nombreuses critiques puis qu'elle conduit à une approche qui pourrait s'appliquer à n'importe quel type d'activité humaine. Elle ressort d'ailleurs d'avantage d'une définition de la recherche opérationnelle.

La définition de Paul Samuelson, dans son livre « Economica », met en relief ces mêmes notions centrales tout en retenant une acception plus proche d'Adam Smith au sens d'une prise en compte du phénomène social : « l'économie recherche comment les hommes et la société décident en faisant ou non usage de la monnaie de repartir dans le temps des ressources productives rares entre la production de marchandises et de services d'une part et d'autre part ces derniers sous leurs nature de consommation présente ou future entre les différents individus et collectivités constituant la société »

3. L'approche sociale et historique

3-1. L'école Marxiste

C'est l'analyse marxiste qui a replacé l'économie au sein de la société. L'économie est l'infrastructure d'une société. La façon dont les rapports sociaux sont définis pour assurer la production, la consommation et la répartition des revenus dans une société détermine l'ensemble des rapports sociaux de cette société. En bref, la méthode suivie pour produire de la richesse et la répartir indique le rapport social dominant de la société.

Pour Marx, l'économie n'a de rationalité que dans le procédure suivie par une classe pour construire sa domination sur un autre. Mais l'analyse historique montre qu'aucun système n'est éternel tout qu'il est porteur de contradictions interne violentes. Les marxistes s'opposent à la conception de l'économie bourgeoise qu'ils n'envisagent que pour point de départ de leurs critiques.

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3-2. L'école historique Allemande

Ce courant s'est développée en opposition avec la méthode des classiques anglais, à savoir la déduction à partir de raisonnements abstraits de la façon dont fonctionne une économie concrète. Il propose à l'inverse un processus d'induction à partir de l'analyse réelle sociale et historique de chaque nation pour rechercher les lois générales qui gouvernent l'économie.

F. List, l'un de ses représentants parmi les plus éminents proposera un rapprochement avec les conceptions des socialistes Utopistes.

B. Le modèle de fonctionnement de l'économie1

Avant d'entrée en détail dans ce paragraphe, il est important de savoir les deux principales dimensions de l'analyse économique :

? L'analyse micro-économique ? L'analyse macro-économique

L'analyse micro-économie c'est une analyse des grandes lois économique qui régissent les phénomènes économiques au niveau du comportement individuel.

La macro-économie s'occupe des analyses de lois qui régissent les phénomènes économiques à l'échelle nationale. Nous intéressons beaucoup à la deuxième position c'est-à-dire à l'analyse macro-économique.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de l'économie, il est important de savoir quelques notions de basse qui caractérise l'économie :

1. La production

La production c'est un processus réel qui permet la création de bien nécessaire à la satisfaction des besoins du marché. Dans cette, signification, le fait de produire un bien non destiné au marché n'est pas un élément de la production. Donc, au sens strict, pour qu'il y ait production, certaines conditions doivent être réunies :

? L'activité doit être socialement organisée (par la société) ; ce qui signifie qu'elle doit être légale, déclarée aux autorités publiques et qu'elle doit s'acquitter des différents devoirs relatifs à sa situation. Ici la production domestique c'est-à-dire le résultat du

1 LEMIARY, cours macro-économie 2 ièm année économie université de Toamasina, 2009-2010.

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travail réalisé par les ménages dans les cadres domestique n'est pas au sens strict une production.

? L'activité doit être créer des produits (un produit est un bien ou un service résultant de la production). Ainsi, tout ce qui est offert par la nature (l'air par exemple) n'est pas un produit car ne provient pas de l'activité productive.

2. La consommation

La consommation est pour la théorie économique l'usage de biens crées par le système de production. La consommation est alors considérée par bon nombre comme la fin ultime de l'économie. Bien que le terme puisse également s'appliquer à l'usage des biens nécessaires directement au système productif, on ne le retient en général que dans acception non productive. On considère que la consommation non productive est le fait des ménages mais aussi dans certaines circonstances celui des activités publiques lors de leurs équipements en biens collectifs.

L'étude de la consommation a montré qu'elle avait joué, au xx iém siècle, sous sa forme de consommation de masse un rôle fondamental pour la croissance économique. C'est la consommation qui assure le niveau de développement industriel et c'est sa croissance continue qui assure celle du système de production et de plein emploi.

Henry Ford déclarait que s'il payait bien ses ouvriers, c'était parce qu'ils étaient ses meilleurs client et qu'en agissant ainsi il développait leurs consommation et donc sa production. La micro-économie étudie la consommation sous la forme d'une fonction qui exprime les différentes combinaisons des biens qu'un agent économique peut acheter pour obtenir la même satisfaction.

3. La demande

Fondement de l'économie de marché et de toute la conception de détermination de la valeur pour les libéraux, puisque toute valeur se détermine par l'équilibre entre la demande et l'offre. Donc, la demande exprime le besoin des consommateurs d'un produit que ce dernier soit un bien, service ou encore un facteur de production. En terme macro-économique, on parle de demande générale ou demande globale.

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4. L'Offre

L'offre exprime les résultats de la production qui revêtent la forme marchandise. On entend habituellement par offre, la marchandise qui peut être fournie sur le marché. L'offre forme la demande par l'intermédiaire de l'assortiment des marchandises fabriquées et de leurs prix. Quant à la demande, elle détermine le volume et la structure de l'offre des marchandises car ne se reproduit que ce qui est consommée.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein