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Impacts socio-économiques de la crise politique 2009 sur les ménages malgaches.

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par Larossa Randriamalala
Université de Toamasina - Maà®trise en sciences économiques 2014
  

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§-2 Sur le plan politique

A. Les responsabilités de l'Etat et ses dirigeants

L'État est considéré comme le premier responsable de l'avenir et de la population locale c'est à dire il est le premier responsable direct du développement des localités étudiées. Alors, il doit choisir ce qui est prioritaire pour la localité et pour la population en fonction de leurs besoins et afin de réduire la pauvreté. Ainsi, il faut que l'État favorise la participation des masses en leur donnant des responsabilités et des moyens pour les assurer.

Cependant, on assiste à un dysfonctionnement de l'appareil étatique créant partout des grèves et des revendications1.Les raisons de ce dysfonctionnement sont d'une part l'insuffisance de budget de l'État pour tous les secteurs dans lesquels il doit intervenir.

D' autre part, les acteurs au pouvoir ne font que se disputer leur place nuisant au bon fonctionnement de l'État.

Une crise ayant pour conséquence la perte d'emplois peut entraîner le basculement de la catégorie sociale d'un ménage.

Nous sommes actuellement en situation de crise sociopolitique et socioéconomique, beaucoup de ménages sont touchés par la perte de leur emploi (directement ou indirectement) surtout avec la fermeture des zones franches faute de la suspension des aides et des partenariats étrangers.

Devant ce fait, nous assistons à la floraison du secteur informel. Si nous traversons les rues de la capitale on remarque la présence de plusieurs marchands ambulants

1 Les grèves et revendications syndicales se succèdent depuis de longs mois dans le Capital et même au-delà. Médecins, enseignants chercheurs, instructeurs, paramédicaux, magistrats, avocats, les agents pénitentiaires, autant d'entités font leurs revendications en rapport aux indemnités, aux salaires de base ou à l'indice salarial. Citons par exemple la grève des SECES « La grève des enseignants-chercheurs qui a duré dix mois entre 2010 et 2012 a coûté environ 15 milliards d'ariary au pays.

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Photo N°1 : L'installation des commerçants ambulants à Andohan'Analakely

Source : photo personnelle, Décembre 2013.

Ce fait est un signe de la pauvreté économique du pays. Plus il y a de commerçants ambulants dans les rues plus le pays est pauvre.

L'Etat, bien que nous soyons en phase transitoire, doit considérer certains faits touchant de près à l'amélioration des conditions de vie de la population comme la création d'emploi.

Il devrait assister sa population et dans ce sens il devrait renforcer les partenariats avec les ONG et bien étudier les réels impacts des actions de ces dernières sur les populations assistées.

L'Etat est omniprésent dans tous les secteurs économiques. On dit que la mondialisation a favorisé le désengagement de l'Etat du secteur privée mais ce n'est pas le cas pour Madagascar. Il s'engage dans tous les secteurs où il pourrait avoir du profit et où les acteurs politiques peuvent s'enrichir. Et c'est grâce à des connaissances dans l'univers politique que certains acteurs économiques peuvent faire fructifier leurs activités.

Le changement fréquent des dirigeants au pouvoir aboutit aussi à une discontinuité des projets de sociétés des divers dirigeants et responsables étatiques. Chaque dirigeant propose le sien et délaisse les actions antérieures du précédent dirigeant.

Or à chaque évènement grave se produisant dans une localité, le gouvernement y effectue toujours une descente sur terrain et lance des promesses à l'instar « ho dinihina sy ho

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jerena ny momba anareo » signifiant en français qu'ils vont étudier et remédier à une situation donnée. Mais le plus souvent ce ne sont que des promesses en l'air.

Mais le réel problème du pays est celui de la détermination des priorités. Les acteurs gouvernementaux priorisent leurs profits et intérêts au détriment de l'intérêt général. Les compétences des dirigeants laissent à désirer sur le plan de la carrière et l'expérience politique ou même des diplômes.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard