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Influence du type de concentré sur l'ingestion et la croissance de chevrettes recevant des résidus de bananiers

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par Fouquet NAZAIRE
Université d'Etat d'Haïti - Licence d'ingénieur-Agronome 2017
  

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    Université d'État d'Haïti
    (UEH)

    Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire

    (FAMV)

    Département de Production Animale

    (PDA)

    Influence du type de concentré sur l'ingestion et la croissance des chevrettes recevant des résidus de bananiers

    Mémoire de Fin d'Études
    Présenté par : Fouquet NAZAIRE
    Pour l'obtention du diplôme d'Ingénieur-Agronome
    Option : Production Animale

    Octobre 2017

    Le mémoire intitulé :

    Influence du type de concentré sur l'ingestion et la croissance des
    chevrettes recevant des résidus de bananiers

    a été approuvé par le jury composé de :

    Signature Date

    Jean Maurice DEJEAN

    Président du Jury

    Maxène ESTIMÉ Membre du Jury

    Audalbert BIEN-AIMÉ

    Membre, Conseiller Scientifique

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    II

    DÉDICACES

    Ce travail est dédié à :

    Anocia Hector, « dit Colo », ma mère ;
    Osman D. NAZAIRE, mon père ;

    Kinley NAZAIRE, Ancy NAZAIRE, Gibbs NAZAIRE, Harry NAZAIRE et Jocelin
    AMISIAL, mes frères ;

    Carmen L. NAZAIRE, ma femme ;
    Tous ceux et celles qui me sont chers.

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    III

    REMERCIEMENTS

    Ce mémoire été réalisé avec la collaboration de toute une équipe. Ainsi, je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance, d'une manière particulière, à Dieu pour l'intelligence qu'il m'a donnée. Ensuite, j'adresse mes remerciement à :

    V' Mes conseillers scientifiques : Audalbert BIEN-AIMÉ, Ing.-Agr., PhD et Marie Lesly FONTIN Ing.-Agr., DAA pour leur disponibilité et pour l'encadrement qu'ils m'ont offert tout au long de ce travail ;

    V' L'IICA et l'UEH, pour leur support financier ;

    V' Le Professeur Jacques BLAISE pour son support technique ;

    V' Tous les techniciens du laboratoire de chimie de la FAMV : Marie Régine PAUYO, Darcise ODIN, Yvelyne THENE et Jean Robert PIERRE ;

    V' Frankil FRANCOIS, pour son courage ;

    V' Tous mes camarades de la promotion FIAT-LUX (2009-2014) pour leur support moral spécialement : Woustong JOSEPH et Dieuvenel PHILONE ;

    V' Enfin, j'adresse de tout coeur mes remerciements à tous ceux et toutes celles qui m'ont été solidaires dans la réalisation de ce travail.

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    iv

    Résumé

    L'influence du niveau concentré sur l'ingestion et la croissance des chevrettes a été étudiée en vue d'une meilleure valorisation des résidus de bananiers en alimentation des caprins. Seize chevrettes, nourries avec deux types de résidus de bananiers (limbe vert (LV) et résidus séchés (RS)), ont été utilisées dans cette étude expérimentale. Elles ont été élevées en stabulation et reparties en quatre lots de quatre individus suivant un dispositif carré latin. Deux niveaux de concentrés (B et D) constitués de 50% et 28% de PB respectivement ont été couplés aux résidus pour amener les quatre régimes alimentaires (LVB, LVD, RSB et RSD) à 15 % PB. Le comportement des chevrettes élevées en stabulation a été observé.

    L'ingestion des résidus et des concentrés, et le GMQ des chevrettes sont les données analysées et discutées. Ainsi, l'ingestion a été de 217.89 #177; 17.54 g et 185.40 #177; 13.54 g pour les limbes verts (LV), et de 177.73 #177; 29.58 g et 166.61#177; 34.37 g pour les résidus séchés (RS), respectivement couplés avec les concentrés B et D. Pour les deux niveaux de complémentation, la quantité de concentré distribuée et ingérée a été de 44.96 #177; 3.27 g et 34.76#177; 4.80 g pour le concentre B, et de 108.26#177; 8.58 g et 123.20#177; 24.06 g pour le concentré D, respectivement pour les limbes verts (LV) et les résidus séchés (RS). Donc, l'ingestion totale a été de 263.00#177;20.62 g pour LVB, 309.11#177;22.03 g pour LVD, 212.49#177;34.09 g pour RSB et 274.64#177; 58.21 g pour RSD. Les limbes verts ont été significativement mieux ingérés quand ils sont complémentés avec le concentré D que les résidus séchés complémentés avec le concentré B. Ce qui a permis un gain moyen quotidien pour les chevrettes estimé à 13.54#177;14.57 g pour LVB et 22.57#177;10.94 g pour LVD, 12.50#177;08.80 g pour RSB et 14.58#177;11.97 g pour RSD. Les résultats obtenus ont montré que l'utilisation des résidus de bananiers dans l'alimentation des caprins est possible, cependant les gains ont été faibles.

    Au seuil de P<0.05, les analyses statistiques ont montré que le niveau de concentré a influencé l'ingestion globale et le gain de poids quotidien (GMQ) des chevrettes.

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    v

    Table des matières

    Liste des tableaux viii

    Liste des figures ix

    Liste des sigles, symboles et abréviations x

    Liste des annexes xi

    I. Introduction 1

    1.1. Problématique 1

    1.2. Objectifs 2

    1.2.1. Objectif général 2

    1.2.2. Objectifs spécifiques 2

    1.3. Hypothèse 3

    1.4. Limite du travail 3

    2. Revue de littérature 4

    2.1. Généralités sur les caprins 4

    2.2. Importance des caprins 6

    2.2.1. Importance numérique 6

    2.2.2. Importance socio-économique 6

    2.3. Logement des caprins en Haïti 6

    2.4. Alimentation des caprins en stabulation 7

    2.4.1. Comportement alimentaire des caprins 7

    2.4.2. Capacité d'ingestion alimentaire 8

    2.4.3. Facteurs de variations de la capacité d'ingestion alimentaire 8

    2.4.4. Besoins alimentaires des caprins 10

    2.5. Performances de croissance des caprins en élevage traditionnel 12

    2.5.1. Performances dans les fermes 12

    2.5.2. Performances en station 12

    2.6. Résidus de la culture du bananier 12

    2.6.1. Valeur alimentaire des sous-produits de la culture du bananier 12

    2.6.3. Digestibilité et incorporation des résidus de bananier 15

    2.6.4. Bienfaits des résidus de bananier sur les caprins 15

    2.7. Résultats de l'utilisation des résidus de bananiers dans l'alimentation des caprins 15

    2.8. Conclusion partielle 16

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    3. vi

    Méthodologie 17

    3.1. Cadre physique de l'essai 17

    3.1.1. Délimitation géographique 17

    3.1.2. Climat 17

    3.1.3. Pluviométrie 17

    3.1.4. Température 18

    3.1.5. Hygrométrie 18

    3.1.6. Vent 18

    3.1.7. Insolation 18

    3.1.8. Ressources en eau 18

    3.2. Matériels 19

    3.2.1. Les animaux 19

    3.2.2. Les aliments 19

    3.3. Méthode 22

    3.3.1. Cages d'élevage 22

    3.3.2. Traitements 22

    3.3.3. Constitution et répartition des lots dans les cages 23

    3.4. Durée de l'essai 23

    3.5. Schéma et modèle expérimentaux 24

    3.6. Conduite des animaux 25

    3.6.1. Conduite sanitaire 25

    3.6.2. Conduite alimentaire 26

    3.8. Mesures et analyses de laboratoire 26

    3.8.1. La pesée des animaux 26

    3.8.2. La pesée des aliments et des refus 26

    3.8.4. Les calculs 27

    3.9. Observations 27

    3.10. Traitements et analyses statistiques 27

    4. Résultats et discussions 28

    4.1. Quantité de matière sèche ingérée 28

    4.1.1. Quantité de résidus de bananier ingérée par chevrette 28

    4.1.2. Quantité de concentré ingérée par chevrette 29

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    VII

    4.1.3. Quantité d'aliments totaux (résidus séchés ou limbes verts +concentré) ingérée par

    chevrette 29

    4.1.4. Quantité d'énergie ingérée par chevrette 30

    4.2. Gain moyen quotidien des chevrettes 31

    4.2.1. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du concentré 31

    4.2.2. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction de la période 32

    4.2.3. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du lot 32

    4.3. Comportement alimentaire 33

    4.4. Comportement social et état sanitaire des chevrettes 33

    5. Conclusion et recommandations 35

    6. Références bibliographiques 37

    Liste des annexes 40

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    VIII

    Liste des tableaux

    Tableau 1. Principales contraintes de la production caprine en zone tropicale et

    capacités développées par la chèvre 5

    Tableau 2. Besoins alimentaires des chèvres pour l'entretien et pour la

    croissance 11

    Tableau 3. Composition chimique des sous-produits de la culture de banane 14

    Tableau 5. Quantités consommées et GMQ obtenus chez les petits ruminants

    consommant des résidus de bananier en g par tête par jour 16

    Tableau 6. Pluviométrie moyenne mensuelle enregistrée à Damien 17

    Tableau 7. Température moyenne mensuelle en °C enregistrée de 1985-2014. 18

    Tableau 8. Formulation des concentrés en % du produit frais. 20

    Tableau 9. Composition chimique théorique des concentrés 20

    Tableau 10. Formulation des régimes alimentaires 21

    Tableau 11. Composition chimique théorique des régimes et apports

    recommandés pour les chevrettes 21

    Tableau 12. Les traitements 22

    Tableau 13. Poids des lots et poids moyen chevrettes 23

    Tableau 14. Schéma expérimental 24

    Tableau 15. Interventions sanitaires et vétérinaires réalisées 25

    Tableau 16. Quantité de limbe vert et de résidus séchés ingérée en g /jour 29

    Tableau 17. Quantité de concentré ingérée par chevrette en g /jour 29

    Tableau 18. Ingestion totale en g/j par chevrette 30

    Tableau 19. Ingestion en énergie métabolisable en Kcal/jour/chevrette suivant

    les régimes 31

    Tableau 20. Gain de poids en g/j en fonction du niveau de complémentation 32

    Tableau 21. Effet de la période sur la croissance en g/j des chevrettes 32

    Tableau 22. Effet du lot sur la croissance en g/j des chevrettes 33

    Tableau 23. Tableau récapitulatif de l'ingestion et du GMQ 35

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    ix

    Liste des figures

    Figure 1. Concentré prêt à être distribué Figure 2. Les cages d'élevage

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    X

    Liste des sigles, symboles et abréviations

    BID °C Comm.Pers. EM FAMV

    FAO

    GMQ GRET

    Banque Interamericaine de Developpement

    Degré Celsius

    Communication personnelle

    Energie Métabolisable

    Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire

    Organisation des Nations Unis pour l'Alimentation et l'Agriculture

    Gain Moyen Quotidien

    Groupe de Recherche et d'Echanges Technologiques

    IEMVPT Institut d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux

    INRA IICA

    Kg lb LVB LVD

    MARNDR

    MAD

    MS

    PM

    P

    PB

    PDA

    PDI

    PV

    RSB RSD

    SMN

    To

    TM

    Institut de Recherche Agronomique

    Institut Interaméricaine de Coopération pour l'Agriculture

    Kilogramme

    Livre

    Régime (Limbe Vert + concentré B)

    Régime (Limbe Vert + concentré D)

    Ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural

    Matières Azotées Digestives

    Matière sèche

    Protéine Métabolisable

    Pluviométrie

    Protéine Brute

    Production Animale

    Protéine Digestive dans l'Intestin

    Poids vif

    Régime (Résidus séchés +concentré B)

    Régime (Résidus séchés +concentré D)

    Service Météorologique National

    Température

    Tonne métrique

    UEH Université d'Etat D'Haïti

    UF Unitée fourragère

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    xi

    Liste des annexes

    Annexe A. Liste des matériels et outils utilisés

    Annexe B. Fiche de collecte de donnée sur la matière sèche offerte (limbe vert, résidus de

    bananiers séchés)

    Annexe C. Fiche de collecte de donnée sur la matière sèche refusée (limbe vert, résidus de

    bananiers séchés)

    Annexe D. Fiche de collecte de donnée sur la matière sèche offerte (concentré, urée) Annexe E. Fiche de collecte sur la consommation des chevrettes

    Annexe F. Fiche de collecte de données sur le poids des chevrettes

    Annexe G. Réalisation de matière sèche offerte pendant la première période de mesure Annexe H. Réalisation de matière sèche refusée pendant la première période de mesure Annexe I. Réalisation de matière sèche offerte pendant la deuxième période de mesure Annexe J. Réalisation de matière sèche refusée pendant la deuxième période de mesure Annexe K. Réalisation de matière sèche offerte pendant la troisième période de mesure Annexe L. Réalisation de matière sèche refusée pendant la troisième période de mesure Annexe M. Réalisation de matière sèche offerte pendant la quatrième période de mesure Annexe N. Réalisation de matière sèche refusée pendant la quatrième période de mesure Annexe O. Réalisation de matière sèche offerte pour les quatre périodes de mesure (conc.) Annexe P. Réalisation de matière sèche offerte pour les quatre périodes de mesure (urée) Annexe R. Pesée des chevrettes pour la première période expérimentale

    Annexe S. Pesée des chevrettes pour la deuxième période expérimentale

    Annexe T. Pesée des chevrettes pour la troisième période expérimentale

    Annexe V. Pesée des chevrettes pour la quatrième période expérimentale

    Annexe W. Consommation des chevrettes en g

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    1

    I. Introduction

    1.1. Problématique

    Le cheptel haïtien compte plus de 2 092 990 têtes de caprins (MARNDR, 2012). Avec 1.98 tête / exploitation, c'est le deuxième élevage en termes d'effectif après celui des poules. Ainsi, le nombre de chèvres est deux fois plus élevé que les bovins. Le paysan-éleveur dans sa situation sociale trouve satisfaction de sa « vache du pauvre ». En effet, la chèvre remplit des fonctions diverses. Elle constitue un fonds de trésorerie pour les dépenses courantes, facilement mobilisable, permet la valorisation des espaces non cultivés ou marginaux et des sous-produits de l'exploitation (résidus de récoltes, certains déchets de cuisine), et permet la gestion de la fertilité des sols en renouvelant ou en transférant la matière organique (GRET/FAMV, 1990).

    Malgré ces fonctions et atouts, cet élevage est confronté à beaucoup de problèmes. En effet, le faible niveau de technicité et l'accès limité aux connaissances ont été identifiés comme des contraintes par Coimin en 1981 et sont toujours considérés comme des facteurs limitant de cet élevage. De plus, le mode de conduite, l'accès limité aux soins vétérinaires et prophylactiques, au crédit, etc., sont des facteurs discriminant de ce sous-secteur dynamique de notre agriculture (MARNDR, 2011). Ainsi, la consanguinité, favorisée par la conduite, n'améliore pas le potentiel génétique de la population caprine caractérisée par un petit format et des performances zootechniques plutôt faibles. Ces faibles performances sont dûes également à la faible disponibilité des aliments surtout en période de sècheresse ou de soudure.

    Environ 6.2 % des superficies totales cultivées en Haïti sont occupées par les bananes (Musa paradisiaca) et plantains (Musa sp.) d'après le dernier recensement général de l'agriculture (MARNDR, 2012). La banane incluant le plantain est cultivée pratiquement dans tout le pays, cependant les principaux bassins de productions sont les plaines alluvionnaires de plusieurs département du pays dont la plaine de l'Arcahaie (IICA, 2012). Ces productions laissent après récolte des résidus estimées à 2.43 TM de MS/ha/an, soit 237 000 TM de MS/an pour le pays (calculs à partir des données du recensement). Ces résidus sont utilisés faiblement dans l'alimentation animale surtout chez les bovins. L'utilisation des résidus de bananiers dans l'alimentation des caprins n'est pas généralisée,

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    2

    car l'ingestion de ces derniers est faible à cause de la forte présence de l'eau, de la lignine dans les résidus (Archimède et al., 2011).

    Des études sur l'utilisation des résidus de la culture de banane dans l'alimentation des caprins ont été déjà entreprises. Les résultats des travaux de Joseph (2013) montrent la possibilité technique de faire un élevage de caprins en stabulation à partir de résidus de feuilles bananiers en Haïti. En effet, consommés seuls, ces résidus entrainent de faibles GMQ voire des pertes de poids. En ce sens, Marie Magdeleine et al. (2010) avancent que la capacité des feuilles à favoriser la croissance est limitée, ce qui est probablement dû à un faible apport protidique. C'est l'une des raisons pour lesquelles Katougole et Mohapatra suggèrent l'association des feuilles du bananier avec d'autres aliments riches en protéines pour couvrir les besoins nutritionnels des ruminants (Katougole, 2008 et Mohapatra, 2010 cités par Bouafou, 2012).

    De plus, l'élevage des chèvres en stabulation pourrait permettre de limiter l'effet désertificateur qui est attribué à ces animaux et la pression exercée sur les terres. Ainsi, en vue d'étudier l'ingestion et le GMQ, un essai a été conduit avec des chevrettes en stabulation alimentées à volonté avec des résidus de bananiers (plante entière séchée et limbe vert), complémentés avec deux niveaux protidiques de concentré de façon à avoir des régimes iso-azotés et énergétiques différents.

    1.2. Objectifs

    1.2.1. Objectif général

    L'objectif général de ce travail est de contribuer à l'amélioration de la disponibilité alimentaire des caprins par l'utilisation des résidus obtenus de la culture de la banane.

    1.2.2. Objectifs spécifiques

    Cette étude poursuit la recherche du niveau de concentré approprié pour une bonne croissance tout en effectuant les tâches suivantes :

    ? Préciser les quantités de résidus de bananiers et de concentré ingérés en fonction des régimes alimentaires ;

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    3

    ? Évaluer le gain moyen quotidien (GMQ) des chevrettes recevant les régimes

    alimentaires faits de résidus de bananiers et de concentré ;

    ? Comparer l'ingestion de MS en fonction des régimes alimentaires ;

    ? Comparer la croissance de chevrettes en fonction des régimes alimentaires ;

    ? Observer le comportement alimentaire, social et l'état sanitaire des chevrettes.

    1.3. Hypothèse

    Pour une même teneur en PB de 15 %, les régimes ayant des teneurs en énergie plus élevées permettront d'avoir une ingestion et un GMQ proche de ceux généralement obtenus pour des chevrettes créoles en milieu tropicaux.

    1.4. Limite du travail

    Cette étude a été de courte durée, n'échelonnant pas sur toute la période de développement des caprins pour permettre de mesurer leur croissance complètement. De plus, par manque de fonds, des tests bromatologiques n'ont été réalisés sur les différents les régimes alimentaires.

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    4

    2. Revue de littérature

    Dans cette section, les généralités sur les caprins, leur importance, leur logement en Haïti, l'alimentation des caprins en stabulation, leurs performances, et les résidus de bananiers dans l'alimentation animale sont les principaux thèmes développés.

    2.1. Généralités sur les caprins

    Les caprins appartiennent à la famille des bovidés de la sous famille des caprinés (Capra hircus). C'est un petit ruminant au corps souple, recouvert de poils denses et lisses, aux pattes fines, au crâne allongé, doté de cornes arquées ou sans cornes (mottes), et au menton pourvu de barbichette (chez le mâle). Par son comportement alimentaire et ses capacités digestives, la chèvre est en mesure d'exploiter des zones de parcours pauvres. Les chèvres peuvent être fécondées dès l'âge de 7 à 8 mois. La durée de gestation est de 5 mois et le nombre d'individus à la naissance peut être un ou deux chevreau et rarement trois ou quatre.

    Grâce à leur capacité d'adaptation élevée (Silanikove, 2000) et leur bon niveau de «fitness» (Alexandre et al., 1999 Browning et al., 2006), les caprins sont élevés dans une gamme étendue de conditions agro-environnementales et selon un large éventail de systèmes de production, rapportent Alexandre et al. (2012). (Tableau 1). Ainsi, les caprins se rencontrent partout dans le monde. En 2010, selon les données de la FAO rapportées, la population mondiale caprine est le 4e troupeau en termes d'effectifs avec plus de 900 millions de têtes environ (Morand-Fehr et al., 2012). Ainsi, les caprins sont élevés pour leur chair, leur lait, leur cuir, leur poil et leur fourrure.

    En Haïti, la population créole résulte de croisements entre plusieurs races,

    notamment l'Angora, le Boer, l'Alpine, ....et se caractérise par une grande capacité d'adaptation : (Tableau 1)

    - Aux conditions climatiques : bonne résistance aux températures élevées et aux pertes d'eau corporelle.

    - Aux maladies endémiques : parasites internes et externes, certaines maladies

    infectieuses.

    - Au milieu physique et aux ressources locales : résistance importante aux périodes de déficit alimentaire annuelles ou exceptionnelles. (GRET/FAMV, 1990).

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    5

    Tableau 1. Principales contraintes de la production caprine en zone tropicale et capacités développées par la chèvre

    Contraintes

    Adaptations

    Race

    Références*

    Climat

     
     
     

    Général

    Adaptations globales

    West African Dwarf

    (WAD), Kiko et
    Spanish (Sud USA)

    Pfister et Malechek

    (1986),Lebbie et Ramsay

    (1999), Erasmus(2000),
    Iniguez (2004), Browning et

    al (2006), Daramola et
    Adeloye (2009)

    Latitude

    Reproduction

    saisonnière,Effet mâle

     

    Delgadillo et al

    (1997), Meyer et

    Djoko (2010),

    Chaleur

    Diminution du

    métabolisme, halètement, sudation

    Kutchi (Inde),

    Saanen x Boer,
    Saanen, Alpine

    Shinde et al (2000),

    Silanikove(2000), Ligeiro et al ( 2006)

    Alimentation

     
     
     

    Variabilité des

    ressources

    Comportement

    brouteur, sélectif,
    opportuniste

    Maradi Afrique de

    l'Ouest, Xhosa et

    Nguni Afrique du

    Sud, Korean Black goat

    Lu (1988), Ramirez (1999),

    Sangare et Pandey (2000),
    Shinde et al (2000), Choi et al (2006), Ouédraogo- Koné et

    al (2006), Archibold et al
    (2011), Bacha et al (2011).

    Restriction et

    Déséquilibres nutritionnels

    Efficacité digestive,

    recyclage N,

    mobilisation des

    réserves corporelles

    Small East African (SEA) Thai native

    Morand-Fehr et Doreau

    (2001), Kumagai et

    Ngampongsai (2006), Patra
    (2009), Patterson et al (2009), Asmare et al ( 2011), Safari et

    al (2011), Schlecht et al (
    2011)

    Tanins

    Adaptation, résilience

    Mamber, Locale

    Israel

    Silanikove et al (1996),

    Muir (2011)

    Restriction en eau

    Adaptation à la

    déshydratation

    chèvre du Soudan,

    Sirohi, Marwari et

    Kutchi (Inde), chèvre

    d'Arabie Saoudite,
    chèvre de Somalie

    Adogla-Bessa et Aganga

    (2000), Silanikove (2000),

    Muna et Ammar (2001),

    Misra et Singh (2002),
    Mohammed (2006), Mengistu et al (2007)

    Pathologies

     
     
     

    Strongles gastro-

    intestinaux

    Résistance, résilience

    Chèvres Thaï, SEA,

    Créole de
    Guadeloupe, WAD,

    croisées Cashmeer,

    Barbari et

    Jamunapari (Inde)

    Pralomkam et al

    (1997),Baker et al

    (1998), Costa et al
    (2000), Mandonnet et al (2006), Vagenas et al

    (2002), Bishop et
    Morris (2007

    Trypanosomes

    Tolérance ou

    résilience

    WAD

    Fakae et Chiejina (1993),

    Davila et al (1998), Osaer et al (1999), Kalu et al (2001),

    Coccidiose

    Pas de contamination

    croisée avec autres
    espèces.Semble avoir

    plus d'incidence sur
    les jeunes si niveau

    d'hygiène déficient
    (contamination

    fécale)

    WAD, Haimen goat

    (Chine), locales

    (Argentine, Brésil,

    Jordanie, Pakistan,

    Sri Lanka), Jakhrana (Inde), Nubienne

    Hassum et Menezes

    (1999), Nikam et

    Kamble (1999),

    Mohammed et al

    (2000), Abebe et

    Esayas (2001),

    Akram et Najma
    (2001),

    Source : Alexandre et al., (2012)

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    6

    2.2. Importance des caprins

    L'importance des caprins en Haïti se révèle sur le plan numérique et sur le plan socio-économique.

    2.2.1. Importance numérique

    Sur le plan numérique, des 4 661 448 têtes d'animaux inventoriés constituant notre cheptel par le recensement général de l'agriculture, la population caprine représente à elle seule plus de 44% des quatre (4) espèces en question (MARDNR, 2012). C'est près de 2 fois de la population bovine, de même que celle des porcins et de 6 fois de celle des ovins. Ainsi, les caprins constituent le troupeau numériquement le plus important du pays et économiquement le plus exploité par les éleveurs et agro-pasteurs bien qu'ils sont pratiquement délaissés, sans soins nutritionnels et sanitaires. Selon Bien-Aimé (1998) rapporté par Chancy (2005), près de 800 000 exploitations haïtiennes élèvent les ruminants.

    2.2.2. Importance socio-économique

    Du point de vue socio-économique, cet élevage représente un atout non négligeable dans le fonctionnement de l'économie haïtienne générant des revenus tout au long de la chaine de production. Sur la base des prix pratiqués sur le marchés actuellement, soit $ 3.80 / lb de viande caprine, le revenu généré avoisine les 4.95 millions de dollars par an. Il constitue un moyen d'ascension sociale entraînant très peu de frais financier le plus souvent consistant à l'achat d'une corde, et par la taille du troupeau, les pouvoirs détenus par les propriétaires dépassent le cadre strict de la gestion du troupeau (Lhoste et al., 1993).

    2.3. Logement des caprins en Haïti

    L'élevage des caprins se fait de façon quasi traditionnelle et est assuré par les petits paysans. Les modes de conduite et les conditions qui prévalent font qu'Haïti ne compte pas de chèvrerie typiquement. Les animaux sont placés ou s'en vont sous des arbres pour se protéger contre les chocs thermiques (coups de soleil) et autres intempéries (vent, pluie), ce

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    qui est insuffisant comme dispositif de protection. Certains éleveurs possèdent un parc à ciel ouvert pour loger les animaux le soir après le pâturage journalier dans l'élevage libre mais rares sont ceux qui disposent d'un parc voire d'un abri confortable pour les chèvres. Cela demanderait plus de travail pour l'alimentation, le nettoyage et plus d'investissement. Dans l'élevage à la corde, pas de parcs. Parfois la chèvre qui vient de mettre bas et son petit sont gardés à la cuisine durant la nuit. L'absence d'abri ou / et de parc en grande majorité a des conséquences sur la population caprine. En effet, des cas d'avortement sont dus à une exposition prolongée au soleil, les petits peuvent maigrir et mourir à la suite des pluies de forte intensité et de longue durée. La prédation par des chiens est fréquemment enregistrée dans certaines zones (François, 1993).

    2.4. Alimentation des caprins en stabulation

    L'élevage caprin en stabulation demande de savoir comment les rationner. Les éleveurs expérimentés ont déjà remarqué une grande facilité d'adaptation chez ces animaux. En alimentation, on profite de cette facilité d'adaptation et en connaissant bien les besoins alimentaires, les informations nutritionnelles des aliments et la capacité d'ingestion des animaux ou en adoptant des rations expérimentées par d'autres éleveurs avec de bons résultats, on en arrive ainsi à bien les nourrir (Bien-Aimé & Fontin, 2013, Comm. Pers.).

    2.4.1. Comportement alimentaire des caprins

    La chèvre se caractérise par une rumination préférentiellement nocturne (Geoffroy, 1974). Cet animal, au goût particulièrement développé, avec une alimentation spontanément de type «cueilleur», effectue un choix dans la nourriture qui lui est distribuée. Ce comportement entraine, à la suite du tri qu'il provoque, une portion de refus jusqu'à 40% ou 50% des quantités distribuées. La chèvre, à un même niveau d'ingestion, semble consacrer légèrement plus de temps que le mouton (2 à 3 fois plus) à l'ingestion de sa nourriture (Geoffroy, 1974). Les repas les plus importants se situent juste après la distribution des aliments. Le nombre de prises alimentaires est généralement plus élevé chez la chèvre que chez le mouton, mais elles sont de plus courtes durées. Les chèvres n'apprécient en aucune façon les aliments renfermant des proportions importantes de particules fines (Jarrige et al., 1995 repris par Baumond,1996).

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    2.4.2. Capacité d'ingestion alimentaire

    La capacité d'ingestion est une estimation théorique de la quantité totale d'aliment que peut consommer un animal dans une situation physiologique déterminée. La chèvre est capable d'atteindre des niveaux d'ingestion de matières sèches élevées. Cette capacité diminue en fin de gestation. Elle augmente de près de 40% au cours des premières semaines de lactation pour atteindre un maximum entre la 6ème et la 12ème semaine (Morand-Fehr, 1981).

    2.4.3. Facteurs de variations de la capacité d'ingestion alimentaire

    Selon Rivière (1978), l'animal, le milieu et les aliments sont les principaux facteurs de variation de l'appétit et de l'ingestion par les ruminants.

    ? Facteurs animal

    a) L'espèce

    Des différences importantes au niveau d'ingestion sont observées entre les espèces. Les caprins ont une capacité d'ingestion beaucoup plus élevée que les bovins et les ovins alors les bovins, en particulier, consomment davantage (en M.S par kg de poids métabolique) que les moutons.

    b) Le poids et l'âge

    Chez les bovins, la capacité d'ingestion, pour un même aliment (en kg de M.S. /kg de poids), diminue avec l'âge et avec le poids vif de l'animal tandis que chez les chèvres et les moutons la variation n'est pas sensible. Elle est de 2,5 Kg de MS / 100 Kg PV.

    c)Le niveau de production

    Il a une influence nette chez les animaux à forte production qui ont de gros besoins énergétiques.

    ? Facteur aliment

    L'appétit est conditionné par la capacité du rumen et par l'activité des microorganismes dont dépendent la digestibilité et la vitesse de transit des aliments. D'une part, la composition et l'âge des plantes qui déterminent la qualité des fourrages, sont donc des facteurs prépondérants du niveau d'ingestion. La teneur en glucides membranaires

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    s'augmente, en effet, avec l'âge des végétaux; et plus les plantes vieillissent, plus les membranes résistent à l'attaque microbienne.

    D'autre part, l'activité de la flore microbienne dépend de la proportion et de la nature des constituants du contenu cellulaire et en particulier du taux de constituants azotés qui diminuent avec l'âge. La faible teneur en azote des fourrages ne permet une prolifération suffisante des bactéries du rumen, d'où une diminution de cette faune qui entraine une baisse de la digestibilité et un encombrement du rumen par des substances non digérées. Ce sont donc les proportions en glucides membranaires et en azote qui conditionnent, dans une grande mesure, la digestibilité, c'est-à-dire la vitesse de digestion et le taux de digestible et, par voie de conséquence la quantité ingérée.

    ? Facteur climatique

    Les variations de température modifient le niveau d'ingestion des animaux. En climat tempéré, une élévation de température au-dessus de 21°C entraine une diminution de la consommation, alors qu'une baisse de température a l'effet inverse.

    En régions tropicales, le climat agit de façon indirecte de plusieurs façons :

    -par fortes chaleurs, les animaux ont tendance à rechercher l'ombrage des arbres et pâturent peu pendant les heures chaudes. Les animaux qui sont, le soir, ramenés au village et enfermés dans des enclos, ne disposent pas d'un temps de pâture suffisant et ingère donc des quantités inférieures de fourrages. Les pâturages de nuit permettent de pallier cette insuffisance de consommation ;

    -en saison sèche, le pâturage se raréfie et l'animal, obligé de chercher sa nourriture, passe beaucoup plus de temps pour consommer la même quantité de matière sèche que sur un pâturage dense ;

    -les longues marches imposées par la rareté des points d'eau fatiguent les animaux et réduisent le temps de pâture.

    ? Facteur eau d'abreuvement

    La consommation de matière sèche dépend partiellement de la disponibilité en eau. En général, les ruminants absorbent d'eau sous forme d'eau de boisson ou d'eau de

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    composition des aliments, si on réduit de moitié l'abreuvement normal d'un animal, la consommation volontaire de M.S. est réduite de 30p.100.

    Les difficultés d'approvisionnement en eau sont donc aussi un facteur de variation de la consommation de fourrages chez les animaux en saison sèche.

    En revanche, une diminution de l'abreuvement entraine une réduction du volume des urines, une diminution de l'excrétion azotée et de l'urée urinaire, une augmentation de l'azote uréique du plasma et de la rétention azotée, par suite du recyclage de l'urée par la salive.

    ? Autres facteurs

    D'autres facteurs sont généralement susceptibles de modifier l'appétence des aliments et des fourrages. Ce sont :

    -les traitements subis : broyage, agglomération ;

    -la récolte et la conservation plus ou moins bien faites (foins, ensilages) ;

    -les altérations : rancissement, moisissure ;

    -les souillures des pâturages par les déjections ;

    -la présence de certaines substances qui modifient le goût (sel, mélasse, sucre)

    ou l'odeur et stimulent l'appétit de l'animal ;

    -les modalités de distribution et le rythme des repas ;

    -les changements de régime.

    2.4.4. Besoins alimentaires des caprins

    La consommation volontaire, les besoins d'entretien, les besoins pour la croissance, les besoins pour la reproduction, les besoins pour la lactation, les besoins en eau, en vitamines et en oligo-éléments sont les differents facteurs qui constituent les besoins alimentaires des caprins.

    ? La consommation volontaire : Chez les caprins, la consommation volontaire varie avec le stade physiologique de l'animal, la nature et la qualité du fourrage disponible.

    ? Les besoins d'entretien et de croissance : Le tableau 2 donne, par rapport au poids vif des caprins, les besoins en énergie, en matières azotées digestibles, en calcium et en phosphore ..

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    Tableau 2. Besoins alimentaires des chèvres pour l'entretien et pour la croissance

    PV (kg)

    GMQ (g/j)

    Énergie EM (Kcal/j)

    PB PM

    g/j

    PDI

    g/j

    Ca (g/j)

    P (g/j)

    10

    0

    610

    17

    15

    1.0

    0.6

    10

    25

    730

    25

    18

    1.5

    0.8

    10

    50

    1080

    46

    27

    2.2

    1.0

    15

    0

    820

    23

    21

    1.1

    0.7

    15

    25

    940

    31

    23

    1.9

    1.1

    20

    0

    1020

    29

    25

    1.3

    0.9

    20

    25

    1140

    36

    28

    2.0

    1.2

    Source: National Research Council of the National Academies, 2007.

    ? Besoins en eau : Chez les chèvres, les besoins en eau sont de 2 à 6 litres par jour. Ces besoins sont de 4 l/Kg de MS ingérée chez les chèvres en lactation et

    de 2 à 2.51/kg de MS ingérée chez les chèvres taries (Rivière, 1978).

    ? Besoins Vitaminiques : Les besoins en vitamines chez les chèvres varient en fonction du stade physiologique. Ces besoins sont de : 200 U.I. /Kg de PV pour la vitamine A, de 6 U.I. /j/Kg de P.V pour la vitamine D et de 25 à 35 U.I. /j. pour la vitamine E (Rivière, 1978).

    ? Besoins en oligo-éléments : Les normes proposées pour ce qui concerne les besoins en oligo-éléments minéraux, sont les mêmes pour les ovins et les caprins.

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    2.5. Performances de croissance des caprins en élevage traditionnel 2.5.1. Performances dans les fermes

    Dans les conditions d'élevage en zone tropicale, les caprins indigènes ont présentés des variables notables dans les performances zootechniques observées. Ainsi, les données accumulées à l'INRA de Guadeloupe indiquent que des croissances de 35 à 40 g par jour peuvent être obtenues avec des caprins Créole dont le potentiel de croissance est d'environ 80 g/j, ingérant de l'herbe âgée de moins de 28 jours, fertilisée et irriguée (Liméa et al., 2009 repris par Alexandre et al., 2012). La complémentation est donc obligatoire si l'on veut maximiser la production des animaux.

    2.5.2. Performances en station

    Alexandre et al. (2012) nous disent que Dermott et al. (2010) estiment que l'écart de productivité peut atteindre 300% entre les résultats obtenus en fermes et en stations expérimentales.

    Des expériences conduites par l'INRA (2011) ont révélé que 30 chevrettes âgées de 78 jours et pesant en moyenne 6.5 kg sont maintenues jusqu'à 14 kg sur un pâturage de pangola, et sans complémentation extérieure avec un chargement moyen de 950 kg de poids vif par hectare. Leur gain moyen quotidien est de 46 g. Ce gain varie avec la saison de naissance.

    Selon cette même étude de l'INRA (2011), 24 chevreaux créoles âgés de 170 jours et pesant 12.0 kg ont reçu individuellement deux régimes alimentaires différents. Les deux régimes ont donné respectivement 60 g/j et 45 g/j en 220 jours. Cette croissance reste intacte même en présence d'abri en permanence. La matière sèche ingérée reste en moyenne pour quel que soit le régime 63.7 g/kg de PV0.75 (Chemineau, 1986).

    2.6. Résidus de la culture du bananier

    2.6.1. Valeur alimentaire des sous-produits de la culture du bananier

    La culture de la banane se fait dans plusieurs pays tropicaux de climat humide, où il existe actuellement de grandes plantations. Divers résidus, déchets ou sous -produits dont

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    la récupération au profit du bétail présente un intérêt certain sont laissés par cette culture. Ce sont :

    ? Feuilles de bananier

    Les feuilles de bananiers valorisées dans l'alimentation animale ont la même valeur alimentaire d'une herbe de qualité moyenne. Cette partie est riche en eau, plus riche en matière azotée que le stipe et apporte des quantités intéressantes de calcium. Elle contient, en outre, des taux élevés de carotène (80 à 90 mg/Kg de M.V.) remarquablement constants tout au long de l'année. La farine de feuilles de bananier incorporée jusqu'à 40% dans la ration de fourrage a montré l'augmentation des gains de poids et de l'efficacité alimentaire des zébus et des moutons (Garcia et al., 1973 cité par Bouafou et al., 2012).

    ? Le stipe ou pseudo-tronc

    Le stipe est formé par l'ensemble des pétioles des différentes feuilles. C'est la partie la plus riche en eau (85 à 90 p.100) et, de ce fait, la plus pauvre en éléments nutritifs. La composition varie notablement selon l'origine et la variété, mais c'est toujours un produit de faible valeur alimentaire qui ne peut être considéré que comme un fourrage grossier. Il est toutefois important de signaler l'avantage que représente la présence abondante d'eau liée à la matière sèche qui en facilite l'assimilation et assure, d'autre part ,une meilleure utilisation des aliments secs qui pourraient être associés au bananier (Rivière,1978).

    Selon Viswanathan et al. (1989) repris par Bouafou et al. (2012) , la valeur nutritive des pseudo-troncs séchés de banane, introduits en association dans l'alimentation des ruminants est comparable à celle des pailles de céréales communes et autres résidus de récolte tels que la paille de riz ou de canne à sucre.

    ? Le rhizome

    Le rhizome est formé par la partie souterraine du bananier qui est sa tige. Il a presque autant d'eau que le stipe. Sa richesse en éléments nutritifs est intermédiaire entre les valeurs nutritionnelles des feuilles et des stipes ; donc de fourrages de qualité moyenne à fourrages grossiers (Bouafou et al., 2012).

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    Peu d'analyses ont été réalisées sur cette partie de la plante. Et la bibliographie ne présente l'incorporation du rhizome dans l'alimentation animale. Cela peut s'expliquer par le temps de travail que sa récolte exige et par sa fonction de réserve aux rejetons.

    2.6.2. Composition chimique des sous-produits de la culture du bananier

    Des analyses des différentes parties de la plante ont réalisées au cours des études antérieures. En effet, le limbe parait être le mieux pourvu en protéine brute contrairement aux nervures ayant un niveau élevé de fibres brutes. La composition chimique pour les résidus de bananier est présentée dans les tableaux 3 et 4.

    Tableau 3. Composition chimique des sous-produits de la culture de banane

    Sous-Produits

    MS

    (%)

    (%) MS g/Kg

    PB MG MM CB P Auteurs

    Limbes Nervures Feuilles

    Stipes Stipes

    24.21

    11.19

    19.7

    4.92

    9.8

    13.25

    3.48

    10.2

    5.22

    8.8

    0.02 -

    -

    -

    3.2

    14.9

    16.4 -

    25.9

    24.7

    22.22

    39.21 -

    30.00

    31.6

    1.43

    0.89 -

    1.02

    1.3

    (Jean Pierre, 2015) (Jean Pierre, 2015) (Ohlde et al. cité par Tisserand, 1990) (Jean Pierre, 2015) (Ohlde et al. cité par Tisserand, 1990)

    Tableau 4. Composition chimique des sous-produits du bananier plantain

    Sous-produits du bananier plantain

    Cellulose brute

    Cendres %MS

    Protéine brute %MS

    Énergie brute Kcal/kgMS

    Stipe Feuilles

    13,80

    28,80

    15,60

    9,30

    2,80

    17,30

    3971

    4330

    Source : Bouafou et al., 2012.

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    15

    2.6.3. Digestibilité et incorporation des résidus de bananier

    D'après les travaux de Ffoulkes et Preston (1978), la digestibilité des feuilles du bananier, employées dans l'alimentation des ruminants (zébu, mouton, agneaux, vache, boeuf et buffle), du lapin, du poulet et du porc, est de 65% et celles-ci sont bien consommées par le bétail. L'indice de consommation est 2,15 kg pour 100 kg de poids vif par jour. Toutefois, la digestibilité des feuilles et les performances des vaches en lactation au-delà de 15 % (de MS) d'incorporations dans la ration diminuent, indique El-Ghani (1999), tous deux repris par Bouafou et al., (2012).

    L'incorporation des feuilles du bananier en association avec la paille de blé (75%) ensilées avec de la mélasse (25%) et l'urée, pourraient remplacer pour 50%, le maïs vert dans l'alimentation des vaches, sans altérer le rendement en lait (Balotch et al. 1988). Alors que des pseudo-troncs séchés de banane (Musa cavendishi) d'après Poyyamozhi et Kadirvel (1986) ont été incorporées sans risque à 20% et 50% (de matière sèche) respectivement dans les régimes alimentaires des chèvres et des moutons. Cependant leurs gains ont été faibles (Tous cités par Bouafou et al., 2012).

    2.6.4. Bienfaits des résidus de bananier sur les caprins

    Les feuilles et stipes contiennent des métabolites secondaires (tanins, saponines) qui ont des conséquences sur la nutrition et la santé des animaux. L'ingestion de feuilles et stipes par les petits ruminants permet de réduire l'impact du parasitisme gastro-intestinal. En effet, les feuilles et les stipes sont des alicaments dont l'activité anthelminthique a été testée (Marie Magdeleine et al., 2011 repris par Archimède et al., 2011).

    2.7. Résultats de l'utilisation des résidus de bananiers dans l'alimentation des caprins

    Des études ont été menées en utilisant les résidus de bananiers dans l'alimentation des petits ruminants. Les performances des animaux et leur ingestion ont été généralement mesurées. Les résultats de ces études sont présentés au tableau 5.

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    16

    Tableau 5. Quantités consommées et GMQ obtenus chez les petits ruminants consommant des résidus de bananier en g par tête par jour

    Espèce

    Quantités consommées

    GMQ

    Références

    Résidus

    Concentré

    Chevrettes
    (14 Kg)

    Feuilles, stipes et rhizomes bouillis

    268.125#177;36. 07 241.875#177;42. 55

    58.91#177;7.97

    161.19#177;28.57

    26.79#177;14.46

    16.74#177;12.28

    Philoné, 2016

    Chevreaux
    (15Kg)

    Stipes

    134.9 #177;6.1

    28.2 #177;6

    -9.9 #177;6.9

    Joseph, 2013

    Stipe et fourrages

    425.1 #177;71.5

    242.2 #177;29.4

    37.7 #177;12.2

    Feuilles

    407.6 #177;27.1

    55.2 #177;7.5

    7.6 #177;7.4

    994.1 #177;90.9

    257.9 #177;29.4

    16.7 #177;10.1

    Moutons black belly mâles (17.3kg)

    Feuilles et stipes

    353

    287

    96

    Marie-Madeleine, 2010

    380

    285

    98

    Tiré et adapté de : Jean-Pierre, 2015.

    2.8. Conclusion partielle

    Vu les grandes capacités d'adaptation de la chèvre et les problèmes d'alimentation confrontés, l'utilisation des résidus de banane, surtout dans les zones de bananeraies, serait d'un atout pour cet élevage. En effet, la valeur nutritionnelle des résidus est appréciable comprise entre un fourrage grossier et une herbe de qualité moyenne. Toutefois, une complémentation azotée et minérale est nécessaire en vue d'améliorer la valeur du régime alimentaire.

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    3. Méthodologie

    3.1. Cadre physique de l'essai

    Cet essai a été réalisé à la ferme de Damien de la commune de Tabarre dans la plaine de Cul-de-Sac. Elle est située à environ 9 Km de Port-au-Prince et à une altitude de 20 m.

    3.1.1. Délimitation géographique

    La commune de Tabarre est bornée au nord, par la commune de la Croix-des-Bouquets ; au sud, par la commune de Delmas ; à l'est, par les communes de la Croix-des-Bouquets et de Pétion-ville ; et à l'ouest, par la commune de Cité Soleil.

    3.1.2. Climat

    Les différentes composantes du climat telles que la pluviométrie, la température sont exposées. Ces données climatiques sont collectées sur trois décades (1985-2014). Le poste météorologique est représentatif de la zone où l'on réalise l'expérience.

    3.1.3. Pluviométrie

    La pluviométrie annuelle enregistrée aux environs du site est de 1256.7 mm en moyenne qui est repartie en quatre saisons dont deux pluvieuses : d'avril à mi- juin et de mi-août à novembre ; et deux sèches : de décembre à mars et de mi-juin à mi-aout. Les plus fortes précipitations sont enregistrées au mois de Mai, tandis que les plus faibles, au mois de Janvier (Tableau 6). La variation des précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide est de 155 mm.

    Tableau 6. Pluviométrie moyenne mensuelle enregistrée à Damien de 1985 à 2014

    Mois J F M A M J J A S O N D

    P 28.9 60.6 123.8 159.4 184.6 85.8 66.9 114.8 143.1 158.1 100.4 29.6

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    18

    3.1.4. Température

    La température mesurée montre que la température moyenne pour la période de 1985 à 2014 est de 26.6 °C. Avec une température moyenne de 28.2 °C, le mois de Juillet est le plus chaud de l'année (Tableau 7). L'amplitude annuelle est de 3.5 °C.

    Tableau 7. Température moyenne mensuelle en °C enregistrée de 1985-2014.

    Mois

    J

    F

    M

    A

    M

    J

    J

    A

    S

    O

    N

    D

    T0

    24.7

    25.5

    26.1

    27.1

    27.3

    27.3

    28.2

    27.8

    27.6

    27.1

    25.9

    25.1

    3.1.5. Hygrométrie

    Suivant les informations communiquées par le Service Météorologique National, la zone de Damien accuse une humidité moyenne annuelle de 73.33 %.

    3.1.6. Vent

    Selon SMN (2014) un vent de direction Est-Ouest soufflant à une vitesse moyenne mensuelle variant de 2.2 m/s à 4.9 m/s a été régulièrement observé dans la localité.

    3.1.7. Insolation

    L'insolation est de 75% en moyenne pour les trois décades et varie très peu d'une région à l'autre suivant les données recueillies (SMN, 2014).

    3.1.8. Ressources en eau

    Une prise d'eau de la source Zabeth arrivant sur la ferme et le pompage de puits artésiens sont les principaux moyens d'avoir de l'eau pour l'arrosage sur le site. Les canaux d'irrigation de la ferme sont en très mauvais état et l'arrivée de l'eau incertaine, c'est ce qui pourrait expliquer la pullulation des puits, facilités par la proximité relative de la nappe phréatique.

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    19

    3.2. Matériels

    3.2.1. Les animaux

    Les chevrettes de phénotype local de poids d'environ 14 Kg ont été retenues pour la réalisation de l'essai. Elles ont été au nombre de 16 et âgées de 4 à 6 mois au début de l'expérimentation. Ces animaux ont été achetés au marché de la Croix-des-Bouquets.

    3.2.2. Les aliments

    Les aliments ont été des résidus de bananiers et des concentrés. Ces deux éléments ont formé le régime alimentaire.

    3.2.2.1. Les résidus de bananiers

    Les fourrages de base ont été de deux types : les résidus de bananiers séchés (feuilles, stipes, rhizome) des variétés « bwa nwa » et « bwa blan » et les limbes verts de bananiers de ces mêmes variétés.

    Dans le cas des résidus séchés, la plante a été récoltée et la partie souterraine débarrassée des particules de sol. Le rhizome, le stipe (pseudo-tronc) et les feuilles ont été hachés de 2 à 10 cm préalablement et séchés au soleil durant deux à trois semaines jusqu'à moins de 14 % d'humidité environ avant leur distribution aux animaux. Pour le séchage au soleil, ces résidus ont été étalés en couche mince de 5 à 10 cm sur des bâches en plastique et retournés régulièrement afin de réduire la durée du séchage.

    Dans le cas des limbes verts, les feuilles de bananiers ont été récoltées le matin avant distribution. Les limbes ont été ensuite séparés des nervures et distribués en verts aux chevrettes.

    3.2.2.2. Les concentrés

    Deux concentrés, identifiés B et D, ont été utilisés comme compléments. Ces concentrés ont été préparés avec des niveaux de protéine brute (PB) différents (B=50% et D=28%) et d'énergie métabolisable appropriée de façon à être intégrés dans quatre régimes iso protéiques et de valeur énergétique différente. Suivant le concentré, les ingrédients utilisés sont le maïs, le tourteau de soja, l'urée, le biophos, le CaCO3 et le NaCl. Mais,

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    20

    l'urée a été dissoute séparément et répandue sur les résidus de bananiers, car elle doit être inférieure à 10% d'une bouchée d'ingestion en pratique d'élevage pour éviter toute intoxication. La formulation et la composition chimique théorique des concentrés dans les régimes sont données dans les tableaux 8 et 9.

    Figure 1. Concentré B (à gauche) et D (droite) prêt à être distribué Tableau 8. Formulation des concentrés en % du produit frais.

    Concentrés

    Mais

    Soja

    Urée

    Biophos

    Sel

    Calcaire

    Total

    B

    50

    21

    25

    3.5

    0.5

    0

    100

    D

    75

    11.25

    11.25

    2

    0.25

    0.25

    100

    Tableau 9. Composition chimique théorique des concentrés

    Concentrés

    PB (% MS)

    EM(Kcal/kg)

    Ca (g/Kg MS)

    P (g/Kg MS)

    B

    50

    MS

    215 7

    7

    7

    BD

    28 51

    1572726

    6

    47

    3.2.2.3.Les régimes

    Les régimes ont été constitués de résidus de bananiers séchés (RS) et de limbe vert (LV), comme aliments de base, et des concentrés B et D comme complément. Les concentrés B et D ont fait partie de la ration dans des proportions de 20 et 40 % respectivement. Ainsi, LVB, LVD, RSB et RSD ont été les appellations des régimes. Les

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    21

    régimes ont été iso-azotés de 15 % et de valeurs énergétiques différentes. Les tableaux 10 à 11 présentent les données de la formulation et de la valeur nutritive des régimes.

    Tableau 10. Formulation des régimes alimentaires

    Régimes

    Mais

    Soja

    Urée

    Biophos

    Sel

    Calcaire

    résidus

    Total

    régime

     
     
     
     
     
     
     
     

    LVB régime

    10

    4.2

    5

    0.7

    0.1

    0

    80

    100

    LVD régime

    30

    4.5

    4.5

    0.8

    0.1

    0.1

    60

    100

    RSB régime

    10

    4.2

    5

    0.7

    0.1

    0

    80

    100

    RSD

    30

    4.5

    4.5

    0.8

    0.1

    0.1

    60

    100

    Tableau 11. Composition chimique théorique des régimes et apports recommandés

    pour les chevrettes

     
     
     
     

    Régime

    PB

    (%)

    EM

    (Kcal/KgMS)

    Ca

    (g/Kg MS)

    P

    (g/KgMS)

    LVB

    15.0

    2509

    5.42

    2.68

    LVD

    14.9

    2649

    4.56

    2.53

    RSB

    15.1

    2321

    4.98

    2.60

    RSD

    15.0

    2495

    4.67

    2.65

    Besoins des chevreaux de

    15.0

    2200

    4.50

    2.50

    15 Kg

     
     
     
     

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    22

    3.3. Méthode

    3.3.1. Cages d'élevage

    Cet essai a été réalisé en station dans des cages qui ont été déjà réaménagées dans la clinique vétérinaire de Damien dont une partie a été transformée en chèvrerie. Cette dernière a un parquet en béton, des murs en blocs et est recouverte de tôles. Des cages, de dimensions 3 m de côté, ont été aménagées dans la partie Nord du bâtiment de chaque côté des murs latéraux, laissant un couloir de 3 m de large. Quatre cages ont été utilisées pour l'expérimentation. Un râtelier en bois, une mangeoire et un abreuvoir faits de tôles ont été installés dans chacune des cages.

    Figure 2. Les cages d'élevage 3.3.2. Traitements

    Les quatre traitements que sont les régimes ont été définis ainsi : Deux niveaux de complémentation protéique et énergétique couplés avec deux types résidus de la culture de banane distribués à volonté (Tableau 12).

    Tableau 12. Les traitements

    Types de résidus Complémentation Traitements

    B LVB

    LV

    D LVD

    B RSB

    RS

    D RSD

    23

    3.3.3. Constitution et répartition des lots dans les cages

    Quatre lots de 4 chevreaux chacun ont été constitués. Pour réduire les effets de la compétition, les lots ont été constitués d'animaux de poids rapprochés. Ainsi, Les chevrettes du lot I ont eu un poids moyen de 13.18 Kg ; celles du lot II, 13.25 Kg ; celles du lot III, 13.56 Kg et celles du lot IV, 14.58 Kg. Les cages sont numérotées (1, 2, 3, 4) de l'ouest à l'est du bâtiment. La répartition des lots dans les cages a été faite au hasard (Tableau 13).

    Tableau 13. Poids des lots et poids moyen chevrettes

    # Cage

    Poids Lot (kg)

    Poids moyen chevrette / lot

    Lot I

    52.75

    13.18

    2

    53

    13.25

    3

    54.25

    13.56

    4

    58.35

    14.58

    3.4. Durée de l'essai

    L'essai a été déroulé en 112 jours, allant du 15 avril au 6 août 2016. Il a compris une période pré-expérimentale, quatre périodes expérimentales et une période post-expérimentale.

    La période pré-expérimentale, allant du 15 avril au 14 mai 2016, a eu une durée de 4 semaines. Cette période a été envisagée afin de permettre l'adaptation des chèvres à la vie en stabulation et aux aliments ;

    - Les quatre périodes expérimentales, allant du 15 mai au 31 juillet 2016, ont eu une

    durée de 3 semaines chacune dont une de transition et deux de mesure. Ces périodes ont permis d'avoir les résultats expérimentaux sur les régimes alimentaires utilisés pour l'expérimentation ;

    - Enfin, la période post-expérimentale, celle qui a consisté à ramener toutes les

    chèvres au même régime alimentaire. Elle a duré une semaine, allant du 1er au 7 août 2016

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    24

    3.5. Schéma et modèle expérimentaux

    C'est un dispositif en carré latin comportant quatre traitements administrés pendant quatre périodes ou répétitions, formant ainsi 16 unités expérimentales (4 traitements X 4 répétitions). Il est représenté selon le schéma expérimental présenté dans le tableau 14.

    Tableau 14. Schéma expérimental

    Lots
    Périodes

    I II III IV

    1

    2

    1

    3

    42

    3

    LVB LVD RSB RSD

    RSD RSB LVD LVB

    LVD LVB RSD RSB

    RSB RSD LVB LVD

    Le modèle expérimental d'un carré latin a été utilisé à la fois pour l'ingestion des résidus et pour le GMQ des animaux :

    Yijkl=u+ ái+âj+ãk+åijkl, avec :

    - Y : La variable de réponse

    - u : La moyenne générale

    - ái : L'effet niveau de complémentation

    - âj : L'effet période

    - ãk : L'effet lot / individuel

    - åijkl : L'erreur expérimentale

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    25

    3.6. Conduite des animaux 3.6.1. Conduite sanitaire

    La conduite des animaux a été fait par la préparation et la désinfection des cages ; et la réception et les soins sanitaires administrés aux chevreaux.

    Ainsi, les cages ont été nettoyées en enlevant les restes d'aliments et les fèces à la brouette et à la pelle. Elles ont été humectées, puis lavées à grande eau de pompe à pression et à balai. Du chlore mélangé à raison de 5ml/l d'eau a été utilisé sur les cages. En dernier lieu, du lait de chaux a été employé pour blanchir les murs des cages.

    De la réception à la fin de la période d'adaptation, des interventions sanitaires et vétérinaires ont été réalisées en utilisant de l'ivermectine (Labimec) comme antiparasitaire et du sulfamide contre les coccidies Des soins ponctuels ont été donnés dans le cas de diarrhées constatés (Tableau 15).

    Tableau 15. Interventions sanitaires et vétérinaires réalisées

    Date

    Intervention sanitaire et
    vétérinaire

    Matériels / Produits utilisés

    Dose administrée

    26-03-2016

    Nettoyage et lavage des cages

    Balai, pelle,

    -

    01-04-2016

    Désinfection du bâtiment

    Chlore

    5 ml/l d'eau

    04-04-2016

    Chaulage

    Chaux

    -

    5-04-2016

    Supplémentation des
    chevrettes

    Sybavit et fer

    2 ml/chevrette

    10-04-2016

    Déparasitage des

    Labimec

    0.3 ml/chevrette

     

    chevrettes

    Sulfamide

    0.5 ml/chevrette

    01-05-2016

    Supplémentation des
    chevrettes

    Sybavit et fer

    2 ml/chevrette

    21-06-2016

    Supplémentation des
    chevrettes

    Sybavit et fer

    2 ml/chevrette

    12-07-2016

    Supplémentation des
    chevrettes

    Sybavit et fer

    2 ml/chevrette

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    26

    3.6.2. Conduite alimentaire

    Les résidus de bananiers séchés et les limbes verts ont été distribués à volonté chaque jour dans des râteliers, le matin à 8 heures, et ont été consommés par les quatre lots pendant toute la durée de l'essai. L'urée de la ration a été dissoute dans l'eau et répandue sur les résidus avant la distribution. Deux concentrés ont été distribués de façon individuelle chaque jour simultanément aux individus d'un même lot à 7:30 AM environ. Les quantités distribuées ont varié suivant la quantité de résidus et de limbes verts ingérés la veille de manière a respecter les proportions dans les régimes et apporter une teneur de 15 % de PB aux chevrettes. De l'eau a été disponible ad libitum dans les abreuvoirs. Les mangeoires et les abreuvoirs ont été nettoyés chaque matin avant la distribution.

    3.8. Mesures et analyses de laboratoire

    3.8.1. La pesée des animaux

    Une balance (peson à ressort), doublement graduée en lb et Kg de capacité maximale 110 lb et 50 Kg, a été utilisée. Elle a eu une précision au cinquième de kilogramme. La pesée des animaux a été réalisée, de préférence le matin avant la distribution des aliments, comme suit :

    - À la réception ;

    - À la formation des lots en début de la période d'adaptation ;

    - Au commencement et à la fin de chaque fin de période expérimentale ;

    - À la fin de l'essai.

    3.8.2. La pesée des aliments et des refus

    Les résidus offerts à volonté ont été pesés chaque matin avant leur distribution et ainsi que les refus. Les concentrés ont été également pesés sur balance électrique (de marque Escali) précise au dixième de gramme.

    3.8.3. Les analyses de laboratoire

    Pour le besoin des calculs en vue de la distribution des aliments et de détermination des quantités ingérées en base sèche, des analyses ont été réalisées au laboratoire de chimie de la Faculté d'Agronomie et Médecine Vétérinaire en début de chaque période

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    expérimentale. Ces analyses ont été faites suivant la méthode AOAC afin de déterminer la teneur en matière sèche (MS). Ainsi, des échantillons de résidus (plantes entières) séchés, de limbes verts avant la distribution, de même que les refus, ont été analysés. De même, la teneur en matière sèche des concentrés et de l'urée incorporée dans les régimes a été aussi déterminée.

    3.8.4. Les calculs

    Les calculs ont été effectués pour la quantité de matière sèche de résidus de bananiers volontairement ingérée (MSVI) et le gain moyen quotidien (GMQ).

    MSVI (en g) = Quantité de matière sèche offerte en gramme - quantité de matière sèche refusée en gramme.

    GMQ (en g) = (Poids final en gramme - Poids initial en gramme) / Nombre de jour de la période.

    3.9. Observations

    Les observations qui ont été réalisées pendant toute l'expérience sont notamment le comportement social et alimentaire.

    3.10. Traitements et analyses statistiques

    Après le dépouillement des données collectées, les traitements et analyses statistiques ont été faits sur les paramètres suivants :

    - La quantité de résidus ingérés en g/jour ;

    - la quantité d'aliments totaux en g/jour ;

    - Le Gain Moyen Quotidien (GMQ) en g.

    Les données des paramètres de tendance centrale (moyenne) et des paramètres de dispersion (écart-type et variance) ont été calculées. Les moyennes ont été soumises à des analyses de variance (ANOVA) dans le but de tester la significativité de leur différence et de les comparer grâce à un test F. Les logiciels Excel (Version 2007) et R (Logiciel de traitements de données agricoles / version 2.13.2 (30-09-2011)) ont été utilisés pour l'obtention des résultats.

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    28

    4. Résultats et discussions

    Dans cette partie, les résultats des principaux paramètres étudiés sont présentés tels que l'ingestion des résidus de bananiers, des régimes et le gain moyen quotidien (GMQ). Ensuite, l'observation faite sur le comportement alimentaire et social des chevrettes en stabulation est rapportée. Ces résultats sont interprétés et discutés.

    4.1. Quantité de matière sèche ingérée

    La quantité de matière sèche ingérée par chevrette durant l'essai expérimental est présentée dans cette section. En effet, les quantités réellement ingérées de résidus de bananiers séchés (plante entière) ou de limbes verts et du concentré lors de la phase expérimentale proprement dite sont les résultats analysés et discutés. Les données de l'adaptation et du post-expérimentale ne sont présentées dans ce travail.

    4.1.1. Quantité de résidus de bananier ingérée par chevrette

    Suivant le type d'aliment de base (résidus séchés ou limbes verts), l'ingestion des chevrettes a varié. En effet, la quantité de matière sèche ingérée a été pour les limbes verts (LV) couplés respectivement aux concentrés B et D de 217.89 #177; 17.54 g et de 185.40 #177; 13.54 g. Pour les résidus séchés (RS) complémentés respectivement avec les concentrés B et D, elle a été de 177.73 #177; 29.58 et 166.61#177; 34.37 g (Tableau 16).

    Au seuil de P<0.05, des différences non significatives ont été observées pour le limbe vert complémenté avec le concentré B comparé avec le limbe vert complémenté avec le concentré D. Il en est de même pour les résidus séchés. Cependant, le limbe vert significativement mieux consommé quand il est consommé avec le concentré B que les résidus séchés complémentés avec le concentré D (Tableau16). Une diminution non significative de l'ingestion a été constatée pour les résidus séchés et le limbe vert, et couplés au concentré D par rapport aux ceux reliés au concentré B. Cette diminution s'explique par la substitution du fourrage par le concentré. Car, plus le niveau de complémentation en concentré est élevée (cas du concentré D), moins sera l'ingestion des résidus.

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    29

    .

    Tableau 16. Quantité de limbe vert et de résidus séchés ingérée en g /jour

    Résidus LVB LVD RSB RSD

    Quantité

    ingérée 217.89 #177; 17.54a 185.40 #177;13.54ab 177.73 #177;29.58ab 166.61#177; 34.37b

    4.1.2. Quantité de concentré ingérée par chevrette

    La quantité de concentré B ingérée a été de 44.96 #177; 3.27 g et de 34.76#177; 4.80 g ; pour le concentré D de 108.26#177; 8.58 g et de 123.20#177; 24.06 g, respectivement pour le limbe vert et les résidus séchés. Au seuil de P<0.05, l'analyse de variance de l'ingestion des chevrettes a montré qu'il y a eu des différences significatives pour la consommation du concentré B comparé a celle du concentré D (Tableau 17).

    L'ingestion de concentrés par chevrette a augmenté suivant que leur teneur en PB diminue. En fait, les proportions de concentrés ont été estimées suivant la quantité de résidus consommée par les chevrettes de manière à avoir des régimes à 15% de PB. Donc, plus la teneur en PB du concentré est élevée, moins il en faut pour ramener la teneur en PB de la ration à 15%.

    Tableau 17. Quantité de concentré ingérée par chevrette en g /jour

    Concentrés LVB LVD RSB RSD

    Quantité 44.96 #177; 3.27 b 108.26#177; 8.58a 34.76#177; 4.80 b 123.20#177; 24.06a

    ingérée

    4.1.3. Quantité d'aliments totaux (résidus séchés ou limbes verts +concentré) ingérée par chevrette

    La valeur de l'ingestion totale a été de 263.00#177;20.62 g pour le régime LVB, de 309.11#177;22.03 g pour le régime LVD, de 212.49#177;34.09 g pour le régime RSB et de 274.645#177; 58.21 g pour le régime RSD. Les analyses statistiques ont montré qu'il n'y a pas eu de différence significative au seuil de P<0.05 pour les régimes de limbe vert ainsi que les régimes de résidus séchés (Tableau 18). Toutefois, une différence significative a été

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    30

    observée pour la consommation du régime LVD comparé à celui RSB. Les consommations moyennes pour les quatre régimes ont augmenté de résidus séchés à limbe vert (suivant le type de résidus) et de concentré B à concentré D (suivant le type de concentré).

    Tableau 18. Ingestion totale en g/j par chevrette

    Régimes LVB LVD RSB RSD

    Quantité
    ingérée

    263.00#177;20.62ab 309.11#177;22.03a 212.49#177;34.09b 274.64#177;58.21ab

    Cet essai expérimental afin de trouver le niveau de complémentation pour des chevrettes recevant des résidus de bananiers a donné pour l'ingestion des valeurs rapprochant les données trouvées par Jean Pierre (2015). Lors du travail de ce dernier sur l'influence du traitement à l'urée sur le comportement alimentaire, l'ingestion des chevreaux de 13.2 Kg recevant des résidus de bananiers séchés a été de 369.97 #177;4.29 g et 355.41 #177;23.51 g respectivement pour les feuilles séchées et les feuilles séchées et traitées à l'urée ; et de 270.74 #177;27.35 g et 291.76 #177; 12.66 g respectivement pour les stipes séchés et les stipes séchés et traités à l'urée. Il en est de même pour les résultats, soient une ingestion globale de 292.76#177;20.92 g à 403.07#177;71.12 g de résidus de bananiers bouillis complémentés, fournis par Philoné (2016) alimentant des chevrettes. Il faut souligner, toutefois, que les résultats de l'étude sont inferieurs à ceux obtenus par Joseph en 2013. Il a obtenu une consommation alimentaire moyenne de 325.8#177;47.3 g et de 689.4#177;70.2 g pour les stipes/fourrages et les feuilles respectivement lors de son essai d'alimentation des chevreaux à base de résidus de bananiers verts complémentés. En outre, ce sont des résultats généralement plus faibles que la capacité d'ingestion d'une chevrette en croissance qui varie de 1000 à 1300 g par jour, selon Fehr et Duborgel, 1974 repris par Jarrige, 1980 cité par Jean Pierre (2015).

    4.1.4. Quantité d'énergie ingérée par chevrette

    Suivant l'ingestion totale par chevrette, la quantité d'énergie métabolisable ingérée par jour pour le régime LVB a été de 660.00 Kcal, pour le régime LVD de 819.00 Kcal, pour le régime RSB de 494.25 Kcal et pour le régime RSD de 698.71 Kcal. La quantité d'énergie ingérée pour les quatre régimes a évoluée des régimes avec concentré B aux

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    régimes avec concentré D de façon croissante (Tableau 19). Comparée aux besoins en énergie métabolisable pour une chevrette ayant une croissance de 25 g/j, seul l'apport du régime LVD, quoique beaucoup plus faible se rapproche des recommandations. En effet, selon National Research Council of the National Academies (2007), le besoin en énergie métabolisable pour une chevrette de 13 Kg ayant un gain de poids de 25g est 940 Kcal/jour. Par contre, les besoins en énergie métabolisable pour l'entretien sont satisfaits pour les régimes LVB et RSD.

    Tableau 19. Ingestion en énergie métabolisable en Kcal/jour/chevrette suivant les régimes

    Régime LVB LVD RSB RSD

    Énergie ingérée 660.00 819.00 494.25 698.71

    4.2. Gain moyen quotidien des chevrettes

    Le gain moyen quotidien des chevrettes a été calculé pour chaque niveau de concentré (B et D) couplé aux deux types de résidus (résidus sèches (RS) et limbes verts (LV)) utilisé lors de l'expérience.

    4.2.1. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du concentré

    Le gain moyen quotidien des chevrettes a été pour les régimes complémentés avec le concentré B de 12.50#177;8.8 g pour les résidus séchés et de 13.54 #177;14.57 g pour les limbes verts; et pour les régimes couplés au concentré D de 14.58#177;11.97 g pour les résidus séchés et de 22.57#177; 10.94 g pour les limbes verts.

    Il n'y a pas eu de différences significatives pour le gain moyen quotidien d'après les analyses statistiques au seuil de P<0.05. Il a été observé une augmentation de poids légèrement plus élevée pour les chevrettes recevant les régimes de concentré D par rapport aux celles consommant les régimes de concentré B (Tableau 20). En fait, le concentré D a représenté 40 % de la ration et a contribué à augmenter les quantités totales ingérées. Ceci a entrainé une augmentation des quantités d'énergie ingérées et disponibles pour la croissance.

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    Tableau 20. Gain de poids en g/j en fonction du niveau de complémentation

    Régime LVB LVD RSB RSD

    GMQ 13.54#177;14.57 a 22.57#177; 10.94a 12.50#177;08.80 a 14.58#177;11.97 a

    Jean Pierre (2015) a mesuré des gains de poids pratiquement inférieurs au cours d'un travail de recherche lorsqu'il a alimenté ses caprins avec des feuilles et stipes séchés, et traités à l'urée, soit 5.35 à 17.26g par jour. Cependant, les résultats de ce travail sont similaires à ceux obtenu par Joseph (2013) lorsqu'il a alimenté ses chevreaux avec des feuilles et des stipes verts de bananiers soit par jour, soit de 7.6 g à 26.1 g pour les feuilles.

    4.2.2. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction de la période

    La croissance journalière pour les quatre phases a été de 34.37#177;07.29 g, 10.41#177; 14.68 g, 13.54#177; 06.22 g et 4.86#177; 10.04 g respectivement pour la première période, la deuxième période, la troisième période et la quatrième période (Tableau 21). Il n'y a pas eu de différences significatives pour les gains de poids en fonction des périodes au seuil de P>0.05. Donc, les périodes n'ont pas influencés le GMQ. Mais, les chevrettes lors de la première phase expérimentale, ont révélé le GMQ plus élevé par rapport aux autres (34.37#177;07.29 g/j). Au contraire, durant la quatrième phase, le plus faible gain accusé par les chevrettes a été de 4.86#177; 10.04 g/j, ce qui pourrait s'expliquer par des cas de diarrhées survenus à cette période et deux cas mortalités aux lots 2 et 4.

    Tableau 21. Effet de la période sur la croissance en g/j des chevrettes

    Période

    I

    II

    III

    IV

    GMQ

    34.37#177;07.29a

    10.41#177; 14.68a

    13.54#177; 06.22a

    4.86#177; 10.04 a

    4.2.3. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du lot

    Le gain moyen quotidien obtenu pour le lot I a été 26.04#177;3.12 g, pour le lot II 31.25#177; 8.59g, pour le lot III 4.86#177; 7.38 g et pour le lot IV 1.04#177;14.46 g. Le GMQ par lot a été largement distribué, cela pourrait s'expliquer par la variation de gain et perte de poids à l'intérieur des deux lots ayant les plus faibles gains sur l'étendue de l'étude. De plus, des

    33

    cas de diarrhées à la 4e période et deux mortalités aux lots 2 et 4 ont été enregistrés. Toutefois, les analyses statistiques effectuées pour les gains de poids en fonction du lot n'ont révélé aucune différence significative (Tableau 22).

    Tableau 22. Effet du lot sur la croissance en g/j des chevrettes

    Lot

    I

    II

    III

    IV

    GMQ

    26.04#177;3.12 a

    31.25#177; 8.59a

    4.86#177; 7.38a

    1.04#177;14.46a

    4.3. Comportement alimentaire

    Le comportement alimentaire des chevrettes ont concerné surtout les quantités et les parties ingérées et les quantités et les parties refusées. En effet, les chevrettes qui ont reçu les régimes de résidus (plante entière) séchés ont laissé plus de refus (74 %) que ceux qui ont reçu les régimes de limbes verts (65 %). Il se pourrait que la faible valeur alimentaire des nervures et des stipes de bananiers soit le principal facteur responsable de ce comportement. Dans le cas des résidus séchés, les chevrettes ont pratiqué un tri préférable sur les feuilles et les rhizomes. De plus, les chevrettes qui ont reçu les régimes complémentés au concentré D ont laissé plus de refus (72%) que ceux qui ont reçu les régimes couplés avec le concentré B (67 %). Cela est dû à la substitution du fourrage par le concentré. L'abreuvement a été plus élevé pour les régimes séchés que ceux verts. Par rapport au comportement observé par Joseph (2013) qui a alimenté ses caprins avec stipes et feuilles verts, les résultats de cette étude n'ont pas été différents. De même, Jean Pierre (2015) a laissé comprendre que les chevrettes ont laissé plus de résidus pour les régimes de stipes comparés à ceux de feuilles en dépit du traitement à l'urée.

    4.4. Comportement social et état sanitaire des chevrettes

    Le comportement de chevrettes vivant en groupe en stabulation a permis de remarquer des cas de bagarres répétés dans chaque cage au moment de la distribution des résidus. Car, il y a une ou deux chevrettes qui établissent leur suprématie sur le reste du groupe. Pour y remédier, on a procédé à l'installation d'un deuxième râtelier. Cependant, ce comportement a été presque différent lorsque l'aliment concentré a été distribué parce que les chevrettes ont été amenées aux quatre (4) extrémités de la cage à ce moment.

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    Quelques chevrettes ont été atteintes de la diarrhée, lors de l'adaptation et des deux dernières phases expérimentales, L'observation clinique par un médecin vétérinaire du laboratoire de microbiologie de la FAMV a révélé une infestation due principalement aux actions parasitaires des coccidies. Pour remédier à ce problème, une sulfamido-thérapie, des vitamines AD3E et du fer ont été administrée. L'évolution de l'état sanitaire des caprins a été prise en compte, c'est ce qui explique les différentes interventions vétérinaires entreprises.

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    5. Conclusion et recommandations

    Cette étude expérimentale a permis de mesurer l'ingestion des régimes à base de résidus (limbes verts et plante entière séchée) complémentés de concentré (B et D) et d'estimer le GMQ des chevrettes. Ainsi, l'ingestion journalière des résidus et des concentrés et l'ingestion totale ont été données dans un tableau résumant (Tableau 23). De même que l'énergie ingérée et le gain moyen quotidien pour les chevrettes ont été estimés.

    Tableau 23. Tableau récapitulatif de l'ingestion et du GMQ

     

    LVB

    LVD

    RSB

    RSD

    Résidus (g)

    217.89 #177; 17.54a

    185.40#177;13.54ab

    177.73#177;29.58ab

    166.61#177; 34.37b

    Concentré (g)

    44.96 #177; 3.27 b

    108.26#177; 8.58a

    34.76#177; 4.80 b

    123.20#177; 24.06a

    Quantité
    globale (g)

    263.00#177;20.62ab

    309.11#177;22.03a

    212.49#177;34.09b

    274.64#177;58.21ab

    Énergie
    ingérée (Kcal)

    660.00

    819.00

    494.25

    698.71

    GMQ (g)

    13.54#177;14.57 a

    22.57#177; 10.94a

    12.50#177;08.80 a

    14.58#177;11.97 a

    Les limbes verts ont été ingérés en plus grande quantité que les résidus séchés. Et le niveau de complémentation et le lot, contrairement à la période, ont influencé l'ingestion globale. Toutefois, l'ingestion des régimes à base de résidus de bananiers a été faible.

    Les gains de poids ont été relativement proportionnels avec la consommation alimentaire et l'énergie ingérée. Cependant, excepté le niveau de concentré, les périodes et les lots n'ont pas influencé le gain de poids quotidien (GMQ) des chevrettes.

    Durant cet essai, les observations et mesures réalisées ont permis de confirmer les résultats de Joseph (2013) et de Pierre (2015) qui avancent que les résidus de bananiers peuvent être utilisés dans l'alimentation des caprins avec des niveaux de complémentations étudiés. Les quantités ingérées restent encore très faibles et ne permettent pas aux chevrettes d'exprimer leur potentiel de croissance. Des investigations restent encore à faire en vue de trouver le bon niveau de complémentation des résidus de bananiers.

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    Enfin, dans un souci d'orienter les décideurs à agir activement en vue d'une meilleure utilisation des résidus de bananiers en l'élevage de caprins, ces recommandations ont été formulées :

    ? Favoriser l'utilisation des résidus de bananiers en élevage caprin en stabulation surtout en période soudure ;

    ? Former les éleveurs afin de leur permettre de bien utiliser les résidus en élevage de caprins en stabulation en les complémentant ;

    ? Encourager le traitement préventif des animaux venant de l'élevage traditionnel afin de limiter le plus que possible les problèmes liés surtout aux germes de maladies, notamment la coccidie.

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    37

    6. Références bibliographiques

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    15. MARNDR, 2011, Plan national d'investissement agricole : Production et développement des filières, 19p

    16. MARNDR, 2012, Recensement Général de l'Agriculture (RGA) : Synthèse nationale des résultats du RGA, 33p.

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    17. Morand-Fehr P., 1980, Particularités nutritionnelles des caprins, INRA de Tours, 17p.

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    21. Rivière R., 1978, Manuel d'Alimentation des ruminants domestiques en milieu tropical. Institut d'Élevage et de Médecine Vétérinaire des pays tropicaux, Paris, France, 527p.

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    Liste des annexes

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    Annexe A. Liste des matériels et outils utilisés

    V' Cages d'élevage

    V' Râteliers

    V' Mangeoires

    V' Abreuvoirs

    V' Balances

    V' Brouette

    V' Pelles

    V' Pompe à eau électrique

    V' Balai

    V' Machette

    V' Bâches (prélart)

    V' Matériels de laboratoire

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    Annexe B. Fiche de collecte de donnée sur la matière sèche offerte (résidus séchés / limbe vert)

    Échantillons

    Codes

    Poids sachet sec

    Poids

    (sachet sec+échantillon)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy. %MS

    Limbe vert

    Résidus séchés

    LVO LVO' LVO»

    RSO RSO' RSO»

     
     

    Pesée1

    Pesée2

    Pesée3

     
     
     

    LVO (LVO' ; LVO») : Limbe vert offert RSO (RSO' ; RSO») : Résidus séchés offerts

    Annexe C. Fiche de collecte de donnée sur la matière sèche refusée (résidus séchés / limbe vert)

    Échantillons

    Codes

    Poids sachet sec

    Poids

    (sachet sec+échantillon)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy. %MS

    Limbe vert

    Résidus séchés

    LVR LVR' LVR»

    RSR RSR' RSR»

     
     

    Pesée1

    Pesée2

    Pesée3

     
     
     

    LVR (LVR' ; LVR») : Limbe vert refusé RSR (RSR' ; RSR») : Résidus séchés refusés

    Annexe D. Fiche de collecte de donnée sur la matière sèche offerte (concentré, urée)

    Échantillons

    Codes

    Poids capsule sec

    Poids (caps. sec+échantillon)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy.%MS

     
     
     
     

    Pesée1

    Pesée2

    Pesée3

     
     
     

    Concentrés

    ECB

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECB'

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECB»

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD'

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD`'

     
     
     
     
     
     
     
     

    Urée

    EUS

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    EUS'

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    EUS `'

     
     
     
     
     
     
     
     

    ECB (ECB' ; ECB») : Échantillon de concentré B ECD (ECD' ; ECD») : Échantillon de concentré D

    EUS (EUS' ; EUS») : Échantillon d'urée à sécher

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    Annexe E. Fiche de collecte sur la consommation des chevrettes

    Date

    Lot

    Résidus séchés / limbe vert (Kg)

     

    Concentré

    Offert

    Ing.

    Refus

    MV

    %MS

    MS

    MS

    %MS

    MV

    MS

    Ration

    MS

    (conc+urée)

    Urée MS

    Urée MV

    Urée MV (g)

    Urée offerte

    Conc. MS

    Conc. MV (g)

    Qté/têt e

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Annexe F. Fiche de collecte de données sur le poids des chevrettes

    Date

    Lot

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

     

    Collier bleu

     
     

    Collier noir

     
     

    Collier rouge

     
     

    Collier mauve

     
     

    Moyenne

     
     

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    Annexe G. Réalisation de matière sèche offerte pendant la première période de mesure

    Échantillons

    Codes

    Poids sachet sec

    Poids

    (sachet sec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    11

    LVO

    5.927

    51.444

    18.356

    18.313

    18.311

    72.79

    27.20

     

    12

    LVO

    5.8833

    46.1431

    16.864

    16.908

    16.900

    72.63

    27.36

     

    13

    LVO

    5.8807

    46.266

    16.582

    16.630

    16.621

    73.40

    26.59

    27.05

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    14

    RSO

    5.8

    58.2

    53

    51.5

    51.5

    12.78

    87.21

     

    15

    RSO

    5.8

    51.7

    47.9

    46.5

    46.5

    11.32

    88.67

     

    16

    RSO

    5.7

    39.8

    37

    35.9

    35.9

    11.43

    88.56

    88.15

    Annexe H. Réalisation de matière sèche refusée pendant la première période de mesure

    Échantillons

    Codes

    Poids sachet sec

    Poids

    (sachet sec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    111

    LVR

    5.9134

    19.9124

    16.7804

    16.7266

    16.7259

    22.7623

    77.2376

     

    112

    LVR

    5.9119

    21.1063

    16.071

    16.0636

    16.0634

    33.1892

    66.8107

     

    113

    LVR

    5.8817

    22.1343

    16.5702

    16.5868

    16.5091

    34.6110

    65.3889

    69.81

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    114

    RSR

    5.8

    47.3

    42.5

    40.2

    40.2

    17.1084

    82.89

     

    115

    RSR

    5.8

    43.3

    38.9

    36.3

    36.3

    18.6666

    81.33

    82.11

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe I. Réalisation de matière sèche offerte pendant la deuxième période de mesure

    Échantillons

    Codes

    Poids sachet sec

    Poids (sachet sec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    21

    LVO

    5.0123

    235.079

    71.8664

    71.7366

    71.7365

    70.9978

    29.0021

     

    22

    LVO

    7.5782

    245.6543

    80.0765

    79.9765

    79.9765

    69.5902

    30.4097

     

    23

    LVO

    5.4323

    294.1846

    87.6048

    86.5326

    86.5327

    71.9135

    28.0864

    29.16

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    24

    RSO

    9.7

    118.6

    103.5

    103.5

    103.5

    13.86

    86.13

     

    25

    RSO

    9.2

    121.3

    105.6

    105.6

    105.6

    14.00

    85.99

    86.06

    Annexe J. Réalisation de matière sèche refusée pendant la deuxième période de mesure

    Échantillons

    Codes

    Poids

    sachet sec

    Poids (sachet sec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    221

    LVR

    5.853

    181.06456

    Pesée 1

    127.5604

    Pesée 2

    126.9756

    Pesée 3

    126.9756

    30.8706

    69.1293

     

    222

    LVR

    6.003

    185.9363

    128.9347

    128.8758

    128.8755

    31.7121

    68.2878

     

    223

    LVR

    7.6578

    180.2378

    125.8947

    125.4644

    125.4644

    31.7379

    68.2620

    68.55

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    224

    RSR

    9.6

    115.4

    96.5

    96.5

    96.5

    17.86

    82.14

     

    225

    RSR

    9.6

    112

    93.7

    93.7

    93.7

    17.87

    82.13

    82.13

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe K. Réalisation de matière sèche offerte pendant la troisième période de mesure

    Échantillons

    Code

    Poids sachet sec

    Poids

    (sachetsec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    31

    LVO

    6.3455

    250.3837

    Pesée 1

    80.387

    Pesée 2

    80.987

    Pesée 3

    80.3874

    69.65

    30.3402

     

    32

    LVO

    7.2334

    263.8876

    89.6267

    89.6967

    89.5967

    67.90

    32.0911

     

    33

    LVO

    8.4321

    258.943

    83.9394

    83.7364

    83.9459

    69.85

    30.1439

    30.85

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    34

    RSO

    10.2

    110.6

    100.6

    98

    98

    12.54

    87.45

     

    35

    RSO

    9.2

    109.5

    100.2

    97.5

    97.5

    11.96

    88.04

    87.74

    Annexe L. Réalisation de matière sèche refusée pendant la troisième période de mesure

    Échantillons

    Codes

    Poids

    sachet sec

    Poids (sachet

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    331

    LVR

    6.7138

    édu)

    188.8765

    136.1147

    133.8112

    133.8112

    30.2286

    69.7713

     

    332

    LVR

    6.4897

    185.8949

    135.937

    133.2448

    133.2445

    29.3471

    70.6528

     

    333

    LVR

    6.2678

    185.0976

    136.9485

    132.859

    132.859

    29.2113

    70.7886

    70.40

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    334

    RSR

    9

    112.4

    102.3

    95.5

    95.5

    16.3442

    83.66

     

    335

    RSR

    9.4

    102.7

    93.5

    87.6

    87.6

    16.184

    83.82

    83.74

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe M. Réalisation de matière sèche offerte pendant la quatrième période de mesure

    Échantillons

    Code

    Poids sachet sec

    Poids (sachet sec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    41

    LVO

    6.4384

    248.5734

    Pesée 1

    75.9808

    Pesée 2

    75.8888

    Pesée 3

    75.7788

    71.3629

    28.6370

     

    42

    LVO

    7.4374

    258.2836

    78.6754

    78.54856

    78.5654

    71.6447

    28.3552

     

    43

    LVO

    7.8947

    265.2937

    85.9867

    85.5723

    85.2223

    69.9580

    30.0419

    29.01

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    44

    RSO

    9.6

    108.9

    100.3

    96.1

    96.1

    12.8902

    87.11

     

    45

    RSO

    9.1

    104.6

    94.2

    92.7

    92.7

    12.4607

    87.54

    87.32

    Annexe N. Réalisation de matière sèche refusée pendant la quatrième période de mesure

    Échantillons

    Code

    Poids sachet sec

    Poids

    (sachet sec+résidu)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy %MS

    441

    LVR

    5.4374

    175.2897

    Pesée1

    124.4749

    Pesée 2

    124.4749

    Pesée 3

    124.4745

    29.9172

    70.0827

     

    442

    LVR

    7.4984

    180.2367

    128.84

    128.836

    128.8364

    29.7561

    70.2438

     

    443

    LVR

    8.3744

    190.39476

    132.96

    132.9504

    132.9504

    31.5593

    68.4406

    69.58

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    444

    RSR

    9.4

    121.6

    108.8

    102.1

    102.1

    17.3796

    82.62

     

    445

    RSR

    9.4

    111.3

    100.1

    93.7

    93.7

    17.2718

    82.73

    82.67

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe O. Réalisation de matière sèche offerte pour les quatre périodes de mesure (concentré)

    Échantillons

    Codes

    Poids caps.sec

    Poids (caps. sec+éch.)

    Poids après étuve

    Humidité

    %MS

    Moy%MS

    1ere P

    ECB1

    1.2559

    11.2749

    10.3689

    10.258

    10.258

    10.1497

    89.85

     

    ECB2

    1.2565

    11.2612

    10.3623

    10.2514

    10.2514

    10.0932

    89.91

     

    ECB3

    1.2653

    11.2921

    10.3011

    10.1831

    10.1819

    11.0723

    88.93

    89.56

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD1

    1.1269

    11.2479

     
     

    10.1368

    10.9781

    89.02

     

    ECD2

    1.2579

    11.2683

     
     

    10.177

    10.9016

    89.10

     

    ECD3

    1.2662

    11.25

     
     

    10.4277

    8.2363

    91.76

    89.96

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2e P

    ECB1

    1.2574

    16.3674

     
     

    14.74645

    10.7276

    89.27

     

    ECB2

    1.2534

    16.0273

     
     

    14.2759

    11.8546

    88.15

     

    ECB3

    1.2501

    16.3835

     
     

    14.7599

    10.7285

    89.27

    88.90

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD1

    1.259

    16.1871

     
     

    14.4604

    11.5667

    88.43

     

    ECD2

    1.2551

    16.3856

     
     

    14.6447

    11.5058

    88.49

     

    ECD3

    1.2571

    16.4016

     
     

    14.6491

    11.5718

    88.43

    88.45

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    3e P

    ECB1

    1.2537

    16.3846

     
     

    14.7263

    10.9596

    89.04

     

    ECB2

    1.2537

    16.549

     
     

    15.0283

    9.9422

    90.06

     

    ECB3

    1.2594

    16.3097

     
     

    14.8957

    9.3951

    90.60

    89.90

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD1

    1.2582

    16.5496

     
     

    15.0746

    9.6459

    90.35

     

    ECD2

    1.2503

    16.3946

     
     

    15.0252

    9.0423

    90.96

     

    ECD3

    1.2576

    16.0873

     
     

    14.4525

    11.0238

    88.98

    90.10

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    4e P

    ECB1

    1.2594

    16.6379

     
     

    14.8903

    11.3639

    88.64

     

    ECB2

    1.2503

    16.8376

     
     

    14.9874

    11.8699

    88.13

     

    ECB3

    1.2584

    16.0368

     
     

    14.7933

    8.4143

    91.59

    89.45

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ECD1

    1.2573

    16.2946

     
     

    14.7846

    10.0416

    89.96

     

    ECD2

    1.2601

    16.9326

     
     

    14.9983

    12.3420

    87.66

     

    ECD3

    1.2593

    16.2986

     
     

    14.7783

    10.1088

    89.89

    89.17

    N.B : ECB : Échantillon du concentré (B) ECD : Échantillon du concentré (D) EUT : Échantillon d'urée (T, T', S, S')

    Annexe P. Réalisation de matière sèche offerte pour les quatre périodes de mesure (urée)

    Échantillon

    Code

    Poids capsule sec

    Poids

    caps+urée

    Pesee1

    Pesee2

    Pesee3

    %

    Humidité

    %MS

    Moy MS

    1e P

    EUS

    1.258

    11.2514

    10.853

    10.5350.

    10.5357

    7.16

    92.84

     

    EUS `

    1.2543

    11.265

    10.905

    10.554

    10.5541

    7.10

    92.90

     

    EUS `'

    1.2568

    11.278

    10.7827

    10.4662

    10.4962

    7.80

    92.20

    92.65

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2e P

    EUS

    1.2579

    21.2533

    20.643

    20.4629

    20.4627

    3.95

    96.05

     

    EUS'

    1.2587

    21.8403

    21.1005

    21.0503

    21.0499

    3.84

    96.16

     

    EUS `'

    1.308

    21.3404

    20.5908

    20.3394

    20.3394

    4.99

    95.00

    95.74

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    3e P

    EUS

    1.3069

    21.2651

    19.9802

    19.7758

    19.7758

    7.46

    92.54

     

    EUS `

    1.3021

    21.3007

    19.9194

    19.7518

    19.7519

    7.74

    92.26

     

    EUS `'

    1.3173

    21.3116

    20.1709

    19.9734

    19.8734

    7.19

    92.81

    92.53

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    4e P

    EUS

    1.2567

    21.6746

    20.3478

    20.3456

    20.3456

    6.50

    93.49

     

    EUS `

    1.2503

    21.0965

    19.87

    19.8604

    19.8599

    6.23

    93.77

     

    EUS `'

    1.2586

    21.2547

    20.0185

    20.0139

    20.01239

    6.21

    93.79

    93.68

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe Q. Pesée des chevrettes pour la première période expérimentale

    Date : 16-05-16

    30-05-16

     

    Lot

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    1

    Colier bleu 1

    12.75

     

    13

     
     

    Colier noir 2

    13.50

     

    14

     
     

    Colier rouge 3

    13.00

     

    13.5

     
     

    Colier mauve 4

    15.50

     

    16

     
     
     
     

    13.6875

     

    14.125

    0.4375

    2

    Colier rouge 1

    13.00

     

    14

     
     

    Colier bleu 2

    13.50

     

    14.25

     
     

    Colier mauve 3

    14.00

     

    14.75

     
     

    Colier noir 4

    12.25

     

    12.75

     
     

    Moyenne

     

    13.1875

     

    13.9375

    0.75

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Lot

     

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    3

    Colier bleu 1

    12.50

     

    12.75

     
     

    Colier mauve 2

    13.00

     

    13.25

     
     

    Colier noir 3

    12.50

     

    12.5

     
     

    Colier rouge 4

    11.00

     

    11.5

     
     

    Moyenne

     

    12.25

     

    12.5

    0.25

    4

    Colier rouge 1

    15.25

     

    15.5

     
     

    Colier noir 2

    15.25

     

    15.75

     
     

    Colier mauve 3

    13.50

     

    14.5

     
     

    Colier bleu 4

    15.00

     

    15.75

     
     

    Moyenne

     

    14.75

     

    15.375

    0.625

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe R. Pesée des chevrettes pour la deuxième période expérimentale

    Date

    6-06-16

    20-06-16

     

    Lot

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    1

    Colier bleu 1

    13

     

    13.25

     
     

    Colier noir 2

    14.25

     

    15.00

     
     

    Colier rouge 3

    13.5

     

    13.75

     
     

    Colier mauve 4

    16.25

     

    16.75

     
     

    Moyenne

     

    14.25

     

    14.6875

    0.4375

    2

    Colier rouge 1

    14

     

    14.25

     
     

    Colier bleu 2

    14.5

     

    15.25

     
     

    Colier mauve 3

    15

     

    16.00

     
     

    Colier noir 4

    13

     

    13.50

     
     

    Moyenne

     

    14.125

     

    14.75

    0.625

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Lot

     

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    3

    Colier bleu 1

    12.75

     

    13.25

     
     

    Colier mauve 2

    13.25

     

    12.75

     
     

    Colier noir 3

    12.25

     

    11.00

     
     

    Colier rouge 4

    11.5

     

    11.75

     
     

    Moyenne

     

    12.4375

     

    2.1875

    -0.25

     

    Colier rouge 1

    15.25

     

    14.25

     
     

    Colier noir 2

    15.75

     

    15.5

     
     

    Colier mauve 3

    14.5

     

    14.75

     
     

    Colier bleu 4

    15.5

     

    15.75

     
     

    Moyenne

     

    15.25

     

    15.0625

    -0.188

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe S. Pesée des chevrettes pour la troisième période expérimentale

    Date

    27-06-16

    11-07-16

     

    Lot

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    1

    Colier bleu 1

    13.25

     

    13.75

     
     

    Colier noir 2

    14.00

     

    14.25

     
     

    Colier rouge 3

    13.75

     

    14.75

     
     

    Colier mauve 4

    15.75

     

    15.75

     
     

    Moyenne

     

    14.188

     

    14.625

    0.4375

    2

    Colier rouge 1

    13.75

     

    14.25

     
     

    Colier bleu 2

    14.75

     

    15.50

     
     

    Colier mauve 3

    15.00

     

    14.50

     
     

    Colier noir 4

    13.00

     

    13.25

     
     

    Moyenne

     

    14.125

     

    14.375

    0.25

    Lot

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    3

    Colier bleu 1

    13.25

     

    13.50

     
     

    Colier mauve 2

    13.00

     

    13.25

     
     

    Colier noir 3

    11.00

     

    10.75

     
     

    Colier rouge 4

    12.00

     

    12.25

     
     

    Moyenne

     

    12.313

     

    12.4375

    0.125

    4

    Colier rouge 1

    13.75

     

    0.00

     
     

    Colier noir 2

    15.25

     

    14.75

     
     

    Colier mauve 3

    15.00

     

    15.25

     
     

    Colier bleu 4

    15.75

     

    16

     
     

    Moyenne

     

    15.33

     

    15.333

    0

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Annexe T. Pesée des chevrettes pour la quatrième période expérimentale

    Date

    18-07-16

    1-08-16

     

    Lot

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    1

    Colier bleu 1

    13.75

     

    14.00

     
     

    Colier noir 2

    14.25

     

    13.75

     
     

    Colier rouge 3

    14.75

     

    15.00

     
     

    Colier mauve 4

    15.50

     

    16.50

     
     

    Moyenne

     

    14.563

     

    14.8125

    0.25

    2

    Colier rouge 1

    14.25

     

    14.50

     
     

    Colier bleu 2

    15.00

     

    15.25

     
     

    Colier mauve 3

    0.00

     

    0.00

     
     

    Colier noir 4

    13.25

     

    13.50

     
     

    Moyenne

     

    14.17

     

    14.4166

    0.25

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Lot

     

    Identification

    Poids en Kg

    Moyenne

    Poids en Kg

    Moyenne

    Différence

    3

    Colier bleu 1

    13.50

     

    13.75

     
     

    Colier mauve 2

    13.25

     

    13.50

     
     

    Colier noir 3

    0.00

     

    0.00

     
     

    Colier rouge 4

    12.25

     

    12.25

     
     

    Moyenne

     

    13.00

     

    13.1666

    0.16667

    4

    Colier rouge 1

    0.00

     

    0.00

     
     

    Colier noir 2

    13.75

     

    0.00

     
     

    Colier mauve 3

    15.25

     

    15.25

     
     

    Colier bleu 4

    15.75

     

    15.00

     
     

    Moyenne

     

    15.50

     

    15.125

    -0.375

    Annexe W. Consommation des chevrettes en g

    Périodes

    Résidus

    Ingestion

    Concentré

    Ingestion

    Résidus+concentre

    Ingestion

    1

    LVB

    170.39

    LVB

    35.68

    LVB

    206.70

    2

    LVB

    215.27

    LVB

    45.07

    LVB

    260.34

    3

    LVB

    233.60

    LVB

    49.27

    LVB

    282.86

    4

    LVB

    252.29

    LVB

    49.83

    LVB

    302.12

    1

    LVD

    181.31

    LVD

    124.90

    LVD

    308.21

    2

    LVD

    152.45

    LVD

    101.38

    LVD

    253.83

    3

    LVD

    189.59

    LVD

    123.23

    LVD

    312.82

    4

    LVD

    218.26

    LVD

    143.31

    LVD

    361.57

    1

    RSB

    214.99

    RSB

    45.02

    RSB

    260.01

    2

    RSB

    239.63

    RSB

    40.23

    RSB

    279.86

    3

    RSB

    141.77

    RSB

    29.90

    RSB

    171.67

    4

    RSB

    114.54

    RSB

    23.89

    RSB

    138.43

    1

    RSD

    258.79

    RSD

    172.10

    RSD

    430.00

    2

    RSD

    179.41

    RSD

    118.53

    RSD

    297.94

    3

    RSD

    114.40

    RSD

    67.68

    RSD

    182.08

    4

    RSD

    113.83

    RSD

    74.74

    RSD

    188.56

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Ingestion des résidus (calculs statistiques)

    > Dataset <- read.table(" C:/Users/nazancy/Desktop/residuslot.txt",

    + header=TRUE, sep="\t", na.strings="N A", dec=".", strip.white=TRUE)

    > fix(Dataset)

    > Dataset$Lot <- factor(Dataset$Lot, labels=c('1','2','3','4'))

    > Dataset$Periodes <- factor(Dataset$Periodes, labels=c('1','2','3','4'))

    > fix(Dataset)

    > LinearModel.1 <- lm(Ingestion ~ Residus + Periodes + Lot, data=Dataset)

    > summary(LinearModel.1)

    Call:

    lm(formula = Ingestion ~ Residus + Periodes + Lot, data = Dataset)

    Residuals:

    Min 1Q Median 3Q Max

    -26.91 -10.27 0.63 10.62 24.55

    Coefficients:

    Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)

    (Intercept) 195.05 21.21 9.196 9.32e-05 ***

    Residus[T.LVD] -32.48 18.97 -1.712 0.1377

    Residus[T.RSB] -40.16 18.97 -2.117 0.0787 .

    Residus[T.RSD] -51.28 18.97 -2.703 0.0354 *

    Periodes[T.2] -9.68 18.97 -0.510 0.6281

    Periodes[T.3] -36.53 18.97 -1.926 0.1025

    Periodes[T.4] -31.64 18.97 -1.668 0.1464

    Lot[T.2] 11.77 18.97 0.620 0.5578

    Lot[T.3] 66.95 18.97 3.529 0.0124 *

    Lot[T.4] 90.47 18.97 4.769 0.0031 **

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    Residual standard error: 26.83 on 6 degrees of freedom Multiple R-squared: 0.8814, Adjusted R-squared: 0.7034 F-statistic: 4.953 on 9 and 6 DF, p-value: 0.0324

    > anova(LinearModel.1)

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Analysis of Variance Table

    Response: Ingestion

    Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)

    Residus 3 5833.2

    1944.4 2.7012

    0.138738

     

    Periodes 3 3656.3

    1218.8 1.6932

    0.266730

     

    Lot 3 22596.4

    7532.1 10.4639

    0.008475

    **

    Residuals 6 4318.9 719.8

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    > LSD.test(LinearModel.1,"Residus")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 719.8212

    Residus, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

     

    LCL UCL

    LVB 217.8875 17.54347

    4

    174.96018

    260.8148

    LVD 185.4025 13.53934

    4

    152.27292

    218.5321

    RSB 177.7325 29.58887

    4

    105.33114

    250.1339

    RSD 166.6075 34.36641 alpha: 0.05 ; Df Error: 6

    4

    82.51591 250.6991

    Critical Value of t: 2.446912

     
     
     

    Least Significant Difference 46.42112

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a LVB 217.8875

    ab LVD 185.4025

    ab RSB 177.7325

    b RSD 166.6075

    > LSD.test(LinearModel.1,"Periodes")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 719.8212

    Periodes, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

    LCL UCL

    1 206.37

    19.88451

    4

    157.71436 255.0256

    2 196.69

    19.24586

    4

    149.59709 243.7829

    3 169.84

    26.32635

    4

    105.42175 234.2583

    4 174.73

    35.63947

    4

    87.52336 261.9366

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 46.42112

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    1

    206.37

    a

    2

    196.69

    a

    4

    174.73

    a

    3

    169.84

    > LSD.test(LinearModel.1,"Lot")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 719.8212

    Lot, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

    LCL UCL

    1 144.610

    11.83761

    4

    115.64441 173.5756

    2 156.380

    25.17016

    4

    94.79084 217.9692

    3 211.565

    11.46022

    4

    183.52286 239.6071

    4 235.075

    15.67480

    4

    196.72016 273.4298

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 46.42112

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    4

    235.075

    a

    3

    211.565

    b

    2

    156.38

    b

    1

    144.61

    Ingestion des concentrés (calculs statistiques)

    > Dataset <- read.table(" C:/Users/nazancy/Desktop/concentreslot.txt",

    + header=TRUE, sep="\t", na.strings="NA", dec=".", strip.white=TRUE)

    > fix(Dataset)

    > LinearModel.2 <- lm(Ingestion ~ Concentres + Periodes + Lot, data=Dataset) > summary(LinearModel.2)

    Call:

    lm(formula = Ingestion ~ Concentres + Periodes + Lot, data = Dataset)

    Residuals:

    Min 1Q Median 3Q Max

    -17.892 -9.444 -2.739 8.229 28.660

    Coefficients:

    Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)

    (Intercept) 44.22 17.39

    2.542 0.04394 *

     

    Concentres[T.LVD] 78.24

    15.56

    5.030

    0.00238

    **

    Concentres[T.RSB]

    -10.20

    15.56

    -0.656

    0.53623

     

    Concentres[T.RSD]

    63.30

    15.56

    4.069

    0.00658

    **

    Periodes[T.2]

    -18.12

    15.56 -1.165 0.28823

    Periodes[T.3]

    -26.91

    15.56 -1.730 0.13443

    Periodes[T.4]

    -21.48

    15.56 -1.381 0.21651

    Lot[T.2]

    4.96

    15.56 0.319 0.76064

    Lot[T.3]

    28.61

    15.56 1.839 0.11553

    Lot[T.4]

    35.92

    15.56 2.309 0.06033 .

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    Residual standard error: 22 on 6 degrees of freedom Multiple R-squared: 0.909, Adjusted R-squared: 0.7726 F-statistic: 6.662 on 9 and 6 DF, p-value: 0.01578

    > anova(LinearModel.2) Analysis of Variance Table

    Response: Ingestion

    Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)

    Concentres 3 23681.3 7893.8 16.3110 0.002731 ** Periodes 3 1631.6 543.9 1.1238 0.411142

    Lot 3 3704.8 1234.9 2.5518 0.151650
    Residuals 6 2903.7 484.0

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    > LSD.test(LinearModel.2,"Concentres")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 483.9525

    Concentres, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication LCL UCL

    LVB 44.9625 3.271384 4 36.95771 52.96729

    LVD 123.2050 8.580090 4 102.21028 144.19972

    RSB 34.7600 4.804208 4 23.00453 46.51547

    RSD 108.2625 24.068211 4 49.36971 167.15529

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6

    Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 38.06315

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a LVD 123.205

    a RSD 108.2625

    b LVB 44.9625

    b RSB 34.76

    > LSD.test(LinearModel.2,"Periodes")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 483.9525

    Periodes, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

    LCL

    UCL

    1 94.4250

    32.72863

    4

    14.34092

    174.5091

    2 76.3025

    19.76684

    4

    27.93478

    124.6702

    3 67.5200

    20.10795

    4

    18.31761

    116.7224

    4 72.9425

    25.65013

    4

    10.17889

    135.7061

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 38.06315

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    1

    94.425

    a

    2

    76.3025

    a

    4

    72.9425

    a

    3

    67.52

    > LSD.test(LinearModel.2,"Lot")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 483.9525

    Lot, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

    LCL

    UCL

    1 60.4250

    16.89754

    4

    19.07821

    101.7718

    2 65.3850

    21.75974

    4

    12.14083

    118.6292

    3 89.0325

    24.72230

    4

    28.53921

    149.5258

    4 96.3475

    31.32380

    4

    19.70093

    172.9941

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 38.06315

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    4

    96.3475

    a

    3

    89.0325

    a

    2

    65.385

    a

    1

    60.425

    Ingestion des résidus +concentrés (calculs statistiques)

    > Dataset <- read.table(" C:/Users/nazancy/Desktop/totallot.txt", header=TRUE, + sep="\t", na.strings="NA", dec=".", strip.white=TRUE)

    > Dataset$Periodes <- factor(Dataset$Periodes, labels=c('1','2','3','4')) > fix(Dataset)

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    > LinearModel.3 <- lm(Ingestion ~ Total + Periodes + Lot, data=Dataset) > summary(LinearModel.3)

    Call:

    lm(formula = Ingestion ~ Total + Periodes + Lot, data = Dataset)

    Residuals:

    Min 1Q Median 3Q Max

    -35.22 -21.14 -8.26 16.57 52.55

    Coefficients:

    Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)

    (Intercept) 239.80 34.69 6.912 0.000453 ***

    Total[T.LVD]

    46.10

    31.03 1.486 0.187895

    Total[T.RSB]

    -50.51

    31.03 -1.628 0.154679

    Total[T.RSD]

    11.64

    31.03 0.375 0.720474

    Periodes[T.2]

    -28.24

    31.03 -0.910 0.397902

    Periodes[T.3]

    -63.87

    31.03 -2.058 0.085244 .

    Periodes[T.4]

    -53.56

    31.03 -1.726 0.135087

    Lot[T.2] 17.07

     

    31.03 0.550 0.602001

    Lot[T.3] 95.40

     

    31.03 3.075 0.021813 *

    Lot[T.4] 126.01

    31.03 4.061 0.006644 **

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    Residual standard error: 43.88 on 6 degrees of freedom Multiple R-squared: 0.8636, Adjusted R-squared: 0.6591 F-statistic: 4.222 on 9 and 6 DF, p-value: 0.04679

    > anova(LinearModel.3) Analysis of Variance Table

    Response: Ingestion

    Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)

    Total 3 19197 6399.2 3.3230 0.09821 .
    Periodes 3 9763 3254.4 1.6899 0.26734

    Lot 3 44211 14737.1 7.6527 0.01788 *

    Residuals 6 11554 1925.7

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    > LSD.test(LinearModel.3,"Total") Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 1925.732

    Total, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication LCL UCL

    LVB 263.0050 20.61868

    4

    212.5529

    313.4571

    LVD 309.1075 22.02745

    4

    255.2083

    363.0067

    RSB 212.4925 34.09304

    4

    129.0698

    295.9152

    RSD 274.6450 58.20706 alpha: 0.05 ; Df Error: 6

    4

    132.2175

    417.0725

    Critical Value of t: 2.446912

     
     
     

    Least Significant Difference 75.92787

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a LVD 309.1075

    ab RSD 274.645

    ab LVB 263.005

    b RSB 212.4925

    > LSD.test(LinearModel.3,"Periodes")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 1925.732

    Periodes, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

    LCL

    UCL

    1 301.2300

    47.666762

    4

    184.5936

    417.8664

    2 272.9925

    9.986772

    4

    248.5557

    297.4293

    3 237.3575

    35.514687

    4

    150.4562

    324.2588

    4 247.6700

    51.125159

    4

    122.5712

    372.7688

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 75.92787

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a 1 301.23

    a 2 272.9925

    a 4 247.67

    a 3 237.3575

    > LSD.test(LinearModel.3,"Lot")

    Study:

    LSD t Test for Ingestion

    Mean Square Error: 1925.732

    Lot, means and individual ( 95 %) CI

    Ingestion std.err replication

    LCL

    UCL

    1 205.190

    17.72070

    4

    161.8290

    248.5510

    2 222.265

    38.16564

    4

    128.8771

    315.6529

    3 300.595

    21.76900

    4

    247.3282

    353.8618

    4 331.200

    33.64113

    4

    248.8831

    413.5169

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 75.92787

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    4

    331.2

    a

    3

    300.595

    b

    2

    222.265

    b

    1

    205.19

    Gain de poids (calculs statistiques)

    > Dataset <- read.table(" C:/Users/nazancy/Desktop/gaindepoidslot.txt",

    + header=TRUE, sep="\t", na.strings="NA", dec=".", strip.white=TRUE)

    > fix(Dataset)

    > LinearModel.10 <- lm(Gaindepoids ~ Aliment +Periode + Lot, data=Dataset) > summary(LinearModel.10)

    Call:

    lm(formula = Gaindepoids ~ Aliment + Periode + Lot, data = Dataset)

    Residuals:

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    Min 1Q Median 3Q Max

    -14.930 -7.726 -1.910 8.157 23.260

    Coefficients:

    Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)

    (Intercept) 42.363 14.146 2.995 0.0242 *
    Aliment[T.LVD] 9.025 12.652 0.713 0.5024 Aliment[T.RSB] -1.040 12.652 -0.082 0.9372 Aliment[T.RSD] 1.040 12.652 0.082 0.9372 Periode[T.2] -23.960 12.652 -1.894 0.1071 Periode[T.3] -20.832 12.652 -1.647 0.1508 Periode[T.4] -29.512 12.652 -2.333 0.0584 .

    Lot[T.2] 5.210 12.652 0.412 0.6948

    Lot[T.3] -21.183 12.652 -1.674 0.1451

    Lot[T.4] -25.003 12.652 -1.976 0.0955 .

    ---

    Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1

    Residual standard error: 17.89 on 6 degrees of freedom Multiple R-squared: 0.7213, Adjusted R-squared: 0.3034 F-statistic: 1.726 on 9 and 6 DF, p-value: 0.2607

    > anova(LinearModel.10) Analysis of Variance Table

    Response: Gaindepoids

    Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)

    Aliment 3 253.0 84.33 0.2634 0.8496 Periode 3 1995.0 665.01 2.0771 0.2047

    Lot 3 2724.9 908.31 2.8370 0.1282
    Residuals 6 1921.0 320.17

    > LSD.test(LinearModel.10,"Aliment")

    Study:

    LSD t Test for Gaindepoids

    Mean Square Error: 320.1659

    Aliment, means and individual ( 95 %) CI

    Gaindepoids std.err replication

    LCL UCL

    LVB

    13.5425

    14.57186

    4

    -22.113559 49.19856

    LVD

    22.5675

    10.94139

    4

    -4.205129 49.34013

    RSB

    12.5025

    8.83962

    4

    -9.127272 34.13227

    RSD

    14.5825

    11.96740

    4

    -14.700682 43.86568

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 30.95928

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a LVD 22.5675

    a RSD 14.5825

    a LVB 13.5425

    a RSB 12.5025

    > LSD.test(LinearModel.10,"Periode")

    Study:

    LSD t Test for Gaindepoids

    Mean Square Error: 320.1659

    Periode, means and individual ( 95 %) CI

    Gaindepoids std.err replication LCL UCL

    1

    34.3750

    7.290238

    4

    16.53643 52.21357

    2

    10.4150

    14.682599

    4

    -25.51203 46.34203

    3

    13.5425

    6.222067

    4

    -1.68235 28.76735

    4

    4.8625

    10.040063

    4

    -19.70465 29.42965

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 30.95928

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    1

    34.375

    a

    3

    13.5425

    a

    2

    10.415

    a

    4

    4.8625

    > LSD.test(LinearModel.10,"Lot") Study:

    LSD t Test for Gaindepoids

    Mean Square Error: 320.1659

    Lot, means and individual ( 95 %) CI

    Gaindepoids std.err replication LCL UCL

    1

    26.0425

    3.124168

    4 18.39794

    33.68706

    2

    31.2525

    8.589197

    4 10.23549

    52.26951

    3

    4.8600

    7.383091

    4 -13.20577

    22.92577

    4

    1.0400

    14.469736

    4 -34.36617

    36.44617

    alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912

    Least Significant Difference 30.95928

    Means with the same letter are not significantly different.

    Groups, Treatments and means

    a

    2

    31.2525

    a

    1

    26.0425

    a

    3

    4.86

    a

    4

    1.04

    Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques, Octobre 2017






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote